Soured rivalry: India v Pakistan as ‘brothers’ clash for world gold
India’s Neeraj Chopra and Arshad Nadeem of Pakistan will battle for javelin gold in Tokyo next week, the latest chapter in a brotherly rivalry which has soured since a deadly military conflict between their countries.The Tokyo Olympic champion, Chopra, and his successor in Paris, Nadeem, will line up at the athletics world championships for their first encounter since the nuclear-armed neighbours engaged in a four-day conflict in May, their worst since 1999.Chopra, who took Olympic silver behind his great rival a year ago, had often spoken about his friendly relations with Nadeem despite the tensions between their countries.After Nadeem won gold and Chopra stood alongside him on the podium in Paris, Nadeem’s mother Raziah Parveen said: “Winning and losing is part of sport, but they are like brothers.”Chopra’s mother Saroj said she took some solace in Nadeem beating her son because the Pakistani “is also our boy”.But publicly at least that changed after the conflict, with high-profile figures from both countries under pressure to distance themselves from the other side. The 27-year-old Chopra, who will defend his world title in Tokyo, said that they were “never really close friends”.Nadeem, 28, also played down any friendship with Chopra.”When he won, I congratulated him, and when I won the gold, he returned the same courtesy,” Nadeem told AFP by telephone en route to Tokyo.”(Just as) in wrestling, one wrestler wins and the other loses — it’s part of the game.”- Invitation withdrawn -Nadeem, who is returning to competition after calf surgery in July, hails from a farming village. He became an overnight sensation when he gave Pakistan their first Olympic gold in 40 years with a Games-record throw of 92.97m.Nadeem has competed only once since Paris, winning the Asian Athletics Championships in South Korea in May when Chopra did not participate.The last time the pair clashed was at the Paris Olympics.In April, the Indian star invited Nadeem to India for his ‘Neeraj Chopra Classic’ javelin event but the Pakistani declined, saying it clashed with his training schedule.Chopra then withdrew the invitation after an attack in Pahalgam in Indian-administered Kashmir on April 22 killed 26 people, mostly Hindu tourists. India accused Pakistan of backing the attackers, a charge Islamabad denied.In the conflict that followed more than 70 people were killed in missile, drone and artillery fire on both sides.”I want to clarify that I don’t have a particularly strong relationship with Nadeem, we were never really close friends,” Chopra said afterwards.”But because of the current situation, things will not be as they were. That said, if someone speaks to me with respect, I always respond in kind.”- Fine form -Chopra became a national hero in India after his Tokyo gold, earning million-dollar endorsement deals with his boyish charm, changing hairstyles and infectious smile.He won the world title in Budapest in 2023 and has been in fine form since joining Czech javelin great Jan Zelezny’s coaching group ahead of the 2025 season.He went past 90m for the first time when he threw 90.23m at the Doha Diamond League meeting in May, but finished second to German Julian Weber.At the Zurich Diamond League last month, Weber once again stood on top of the podium, with a throw of 91.51m. Chopra was second with 85.01m.Along with Weber, also in Tokyo will be two-time world champion Anderson Peters of Grenada.The world championships start on Saturday, with the men’s javelin final on September 18.
BCE: réunion de rentrée compliquée par la crise politique française
La crise politique française, avec un nouveau Premier ministre mais sans gouvernement ni budget, devrait s’inviter jeudi à la réunion de la Banque centrale européenne (BCE), confrontée aux turbulences de la deuxième économie de la zone euro.Sauf énorme surprise, le principal taux directeur devrait être maintenu à 2%, l’inflation étant contenue en zone euro et les tensions commerciales apaisées, rendant cette réunion de rentrée pauvre en décisions monétaires. Mais celle-ci intervient juste après qu’Emmanuel Macron a propulsé mardi son fidèle ministre des Armées, Sébastien Lecornu, comme chef du gouvernement, une nomination immédiatement critiquée par les oppositions. Sa mission: bâtir des accords politiques et former un gouvernement pour tenter de façonner un budget, sous la menace constante d’une motion de censure.Lors de la conférence de presse commentant les décisions de politique monétaire, Christine Lagarde, présidente de la BCE et ancienne ministre française des Finances (2007-2011), sera inévitablement interrogée sur les développements en France. – Responsabilité budgétaire -Quel que soit le gouvernement qui sera mis en place, il pilotera un pays dont la dette atteint désormais environ 3.300 milliards d’euros, soit plus de 115% du PIB, record de la zone euro.Sans visibilité sur le cap politique à venir, les investisseurs exigent une prime de risque accrue pour prêter à la France.Si bien que le taux de l’emprunt français à dix ans a dépassé l’italien à même échéance mardi pour la première fois depuis le début des années 2000. La France est également sous la menace d’une dégradation de sa note par l’agence Fitch vendredi.Mme Lagarde devrait certes éviter tout commentaire politique, mais “pourrait rappeler l’appel de la BCE à la responsabilité budgétaire”, estime Felix Schmidt, chez Berenberg. La question pourrait aussi porter sur l’éventuel recours à un mécanisme spécial au sein de l’institut francfortois destiné à stabiliser les marchés obligataires en cas de turbulence.Cet outil, l'”Instrument de protection de la transmission”(IPT), permet à la BCE de racheter les obligations de pays empêchés de se financer à coût raisonnable à cause d’attaques de marché injustifiées, mais pas de ceux confrontés à des difficultés liées à un mauvais pilotage budgétaire. Créé en 2022, lors d’une période de forte instabilité politique en Italie, il n’a encore jamais été utilisé. Les analystes estiment qu’il ne serait déclenché que si la crise française se propageait à d’autres pays. Or, les marchés restent calmes et “il y a peu de raisons de penser que l’aggravation des problèmes en France provoquerait des difficultés ailleurs”, note Jack Allen-Reynolds, de Capital Economics. Signe rassurant: l’euro a légèrement progressé mercredi à 1,17 dollar, les marchés misant sur le fait que “dans le pire des cas, la BCE agirait probablement comme prêteur en dernier ressort” comme lors de la crise de la zone euro, estime Antje Praefcke, de Commerzbank.- Allemagne au ralenti – A ces inquiétudes s’ajoute la morosité économique en Allemagne, première économie de la zone euro, où les dernières données ont douché les attentes de reprise et compliqué la tâche du gouvernement de Friedrich Merz.Pour autant, ni les déboires politiques français ni la faiblesse allemande ne devraient influencer à court terme les décisions de la BCE. La dernière baisse des taux remonte à juin, et l’institut juge depuis sa politique bien “calibrée”, dans un contexte d’inflation proche de la cible de 2%, favorable à l’économie.Les gardiens de l’euro disposeront également de nouvelles projections économiques, qui devraient légèrement revoir à la baisse les prévisions de croissance et d’inflation pour 2026, selon les observateurs. Elles tiendront compte de l’accord conclu début août avec les Etats-Unis, fixant des droits de douane de 15% sur la plupart des produits européens, un peu supérieur au scénario de base imaginé par la BCE en juin.Reste que la récente amende de près de 3 milliards d’euros infligée par la Commission européenne à Google pourrait provoquer une nouvelle escalade commerciale par l’imprévisible président Donald Trump.
BCE: réunion de rentrée compliquée par la crise politique française
La crise politique française, avec un nouveau Premier ministre mais sans gouvernement ni budget, devrait s’inviter jeudi à la réunion de la Banque centrale européenne (BCE), confrontée aux turbulences de la deuxième économie de la zone euro.Sauf énorme surprise, le principal taux directeur devrait être maintenu à 2%, l’inflation étant contenue en zone euro et les tensions commerciales apaisées, rendant cette réunion de rentrée pauvre en décisions monétaires. Mais celle-ci intervient juste après qu’Emmanuel Macron a propulsé mardi son fidèle ministre des Armées, Sébastien Lecornu, comme chef du gouvernement, une nomination immédiatement critiquée par les oppositions. Sa mission: bâtir des accords politiques et former un gouvernement pour tenter de façonner un budget, sous la menace constante d’une motion de censure.Lors de la conférence de presse commentant les décisions de politique monétaire, Christine Lagarde, présidente de la BCE et ancienne ministre française des Finances (2007-2011), sera inévitablement interrogée sur les développements en France. – Responsabilité budgétaire -Quel que soit le gouvernement qui sera mis en place, il pilotera un pays dont la dette atteint désormais environ 3.300 milliards d’euros, soit plus de 115% du PIB, record de la zone euro.Sans visibilité sur le cap politique à venir, les investisseurs exigent une prime de risque accrue pour prêter à la France.Si bien que le taux de l’emprunt français à dix ans a dépassé l’italien à même échéance mardi pour la première fois depuis le début des années 2000. La France est également sous la menace d’une dégradation de sa note par l’agence Fitch vendredi.Mme Lagarde devrait certes éviter tout commentaire politique, mais “pourrait rappeler l’appel de la BCE à la responsabilité budgétaire”, estime Felix Schmidt, chez Berenberg. La question pourrait aussi porter sur l’éventuel recours à un mécanisme spécial au sein de l’institut francfortois destiné à stabiliser les marchés obligataires en cas de turbulence.Cet outil, l'”Instrument de protection de la transmission”(IPT), permet à la BCE de racheter les obligations de pays empêchés de se financer à coût raisonnable à cause d’attaques de marché injustifiées, mais pas de ceux confrontés à des difficultés liées à un mauvais pilotage budgétaire. Créé en 2022, lors d’une période de forte instabilité politique en Italie, il n’a encore jamais été utilisé. Les analystes estiment qu’il ne serait déclenché que si la crise française se propageait à d’autres pays. Or, les marchés restent calmes et “il y a peu de raisons de penser que l’aggravation des problèmes en France provoquerait des difficultés ailleurs”, note Jack Allen-Reynolds, de Capital Economics. Signe rassurant: l’euro a légèrement progressé mercredi à 1,17 dollar, les marchés misant sur le fait que “dans le pire des cas, la BCE agirait probablement comme prêteur en dernier ressort” comme lors de la crise de la zone euro, estime Antje Praefcke, de Commerzbank.- Allemagne au ralenti – A ces inquiétudes s’ajoute la morosité économique en Allemagne, première économie de la zone euro, où les dernières données ont douché les attentes de reprise et compliqué la tâche du gouvernement de Friedrich Merz.Pour autant, ni les déboires politiques français ni la faiblesse allemande ne devraient influencer à court terme les décisions de la BCE. La dernière baisse des taux remonte à juin, et l’institut juge depuis sa politique bien “calibrée”, dans un contexte d’inflation proche de la cible de 2%, favorable à l’économie.Les gardiens de l’euro disposeront également de nouvelles projections économiques, qui devraient légèrement revoir à la baisse les prévisions de croissance et d’inflation pour 2026, selon les observateurs. Elles tiendront compte de l’accord conclu début août avec les Etats-Unis, fixant des droits de douane de 15% sur la plupart des produits européens, un peu supérieur au scénario de base imaginé par la BCE en juin.Reste que la récente amende de près de 3 milliards d’euros infligée par la Commission européenne à Google pourrait provoquer une nouvelle escalade commerciale par l’imprévisible président Donald Trump.
BCE: réunion de rentrée compliquée par la crise politique française
La crise politique française, avec un nouveau Premier ministre mais sans gouvernement ni budget, devrait s’inviter jeudi à la réunion de la Banque centrale européenne (BCE), confrontée aux turbulences de la deuxième économie de la zone euro.Sauf énorme surprise, le principal taux directeur devrait être maintenu à 2%, l’inflation étant contenue en zone euro et les tensions commerciales apaisées, rendant cette réunion de rentrée pauvre en décisions monétaires. Mais celle-ci intervient juste après qu’Emmanuel Macron a propulsé mardi son fidèle ministre des Armées, Sébastien Lecornu, comme chef du gouvernement, une nomination immédiatement critiquée par les oppositions. Sa mission: bâtir des accords politiques et former un gouvernement pour tenter de façonner un budget, sous la menace constante d’une motion de censure.Lors de la conférence de presse commentant les décisions de politique monétaire, Christine Lagarde, présidente de la BCE et ancienne ministre française des Finances (2007-2011), sera inévitablement interrogée sur les développements en France. – Responsabilité budgétaire -Quel que soit le gouvernement qui sera mis en place, il pilotera un pays dont la dette atteint désormais environ 3.300 milliards d’euros, soit plus de 115% du PIB, record de la zone euro.Sans visibilité sur le cap politique à venir, les investisseurs exigent une prime de risque accrue pour prêter à la France.Si bien que le taux de l’emprunt français à dix ans a dépassé l’italien à même échéance mardi pour la première fois depuis le début des années 2000. La France est également sous la menace d’une dégradation de sa note par l’agence Fitch vendredi.Mme Lagarde devrait certes éviter tout commentaire politique, mais “pourrait rappeler l’appel de la BCE à la responsabilité budgétaire”, estime Felix Schmidt, chez Berenberg. La question pourrait aussi porter sur l’éventuel recours à un mécanisme spécial au sein de l’institut francfortois destiné à stabiliser les marchés obligataires en cas de turbulence.Cet outil, l'”Instrument de protection de la transmission”(IPT), permet à la BCE de racheter les obligations de pays empêchés de se financer à coût raisonnable à cause d’attaques de marché injustifiées, mais pas de ceux confrontés à des difficultés liées à un mauvais pilotage budgétaire. Créé en 2022, lors d’une période de forte instabilité politique en Italie, il n’a encore jamais été utilisé. Les analystes estiment qu’il ne serait déclenché que si la crise française se propageait à d’autres pays. Or, les marchés restent calmes et “il y a peu de raisons de penser que l’aggravation des problèmes en France provoquerait des difficultés ailleurs”, note Jack Allen-Reynolds, de Capital Economics. Signe rassurant: l’euro a légèrement progressé mercredi à 1,17 dollar, les marchés misant sur le fait que “dans le pire des cas, la BCE agirait probablement comme prêteur en dernier ressort” comme lors de la crise de la zone euro, estime Antje Praefcke, de Commerzbank.- Allemagne au ralenti – A ces inquiétudes s’ajoute la morosité économique en Allemagne, première économie de la zone euro, où les dernières données ont douché les attentes de reprise et compliqué la tâche du gouvernement de Friedrich Merz.Pour autant, ni les déboires politiques français ni la faiblesse allemande ne devraient influencer à court terme les décisions de la BCE. La dernière baisse des taux remonte à juin, et l’institut juge depuis sa politique bien “calibrée”, dans un contexte d’inflation proche de la cible de 2%, favorable à l’économie.Les gardiens de l’euro disposeront également de nouvelles projections économiques, qui devraient légèrement revoir à la baisse les prévisions de croissance et d’inflation pour 2026, selon les observateurs. Elles tiendront compte de l’accord conclu début août avec les Etats-Unis, fixant des droits de douane de 15% sur la plupart des produits européens, un peu supérieur au scénario de base imaginé par la BCE en juin.Reste que la récente amende de près de 3 milliards d’euros infligée par la Commission européenne à Google pourrait provoquer une nouvelle escalade commerciale par l’imprévisible président Donald Trump.
Trump blasts ‘radical left’ after killing of influencer Charlie Kirk
Donald Trump lashed out at the “radical left” on Wednesday after the apparent assassination of his right-wing ally Charlie Kirk, vowing a crackdown after a killing that has sparked fears of worsening political violence in the United States.Kirk, a powerful voice in conservative politics at just 31 years old, had been dead only a few hours when a somber-looking Trump sat behind his desk in the Oval Office to deliver an ominous message.”This is a dark moment for America,” he said on video posted to his Truth Social website, hailing Kirk as a “martyr for truth.””For years those on the radical left have compared wonderful Americans like Charlie to Nazis and the world’s worst mass murderers and criminals.”This kind of rhetoric is directly responsible for the terrorism that we’re seeing in our country today.”My administration will find each and every one of those who contributed to this atrocity, and to other political violence, including the organizations that fund it and support it.”Kirk was hit while speaking at an event at Utah Valley University.Video from the scene showed him addressing a large crowd when the sound of a single shot rang out. The father-of-two appeared to collapse in his chair before the camera swiftly moved and sounds of panic erupted in the audience.Investigators said they believe the bullet that killed him had come from a campus rooftop, fired by someone dressed in black, in what appeared to be a targeted killing.There was confusion over the manhunt, with FBI Director Kash Patel initially tweeting that the “subject” had been detained, before walking that back an hour later.”The subject in custody has been released after an interrogation by law enforcement. Our investigation continues,” he wrote on X.Illustrating the huge importance of Kirk in Trump’s orbit, the 79-year-old Republican ordered flags on government buildings — including the White House — to be lowered to half-staff until Sunday. “No one understood or had the Heart of the Youth in the United States of America better than Charlie. He was loved and admired by ALL, especially me, and now, he is no longer with us,” Trump wrote. Utah Governor Spencer Cox told reporters Kirk’s killing was “a political assassination.” Cox, a Republican, appealed for Americans to take a step back from violence as the nation readies to mark a milestone anniversary of its 1776 founding.”We just need every single person in this country to think about where we are and where we want to be, to ask ourselves: Is this what 250 years has wrought on us?”- ‘He fell back’ -Former Utah congressman Jason Chaffetz, who was at the rally, told Fox News the shooting had happened while Kirk was doing a question-and-answer session with the crowd.”First question was about religion. He went on for about 15-20 minutes. Second question, interestingly, was about transgender shooters, mass shooters, and in the midst of that, the shot rang out,” a visibly shaken Chaffetz told the network.”As soon as that shot went out, he fell back,” he said. “Everybody hit the deck… a lot of people started screaming, and then everybody started running.”- Turning Point -Kirk had an outsized influence in US politics, powering Trump’s support among younger voters — a key factor in the Republican’s return to power last year.With natural showmanship, Kirk co-founded Turning Point USA in 2012 to drive conservative viewpoints among young people, turning him into a go-to spokesman on television networks.He used his enormous audiences on Instagram and YouTube to build support for anti-immigration policies, outspoken Christianity and gun ownership, and to spread carefully edited clips of his interactions during debates at his many college events.News of the shooting provoked horror across the political spectrum.”Eternal rest grant unto him, O Lord,” Vice President JD Vance posted on social media.Right wing media personality Tomi Lahren called Kirk “visionary.”Figures on the left also condemned the attack and urged calm.”There is no place in our country for this kind of violence. It must end now,” former president Joe Biden wrote on X.California Governor Gavin Newsom — a frequent foil for right-wing figures like Kirk — called the attack “disgusting, vile, and reprehensible.” Former congresswoman Gabrielle Giffords — a Democrat who herself survived an assassination attempt — said she was “horrified” by the attack.”Democratic societies will always have political disagreements, but we must never allow America to become a country that confronts those disagreements with violence,” Giffords said. Kirk’s killing came three months after a Minnesota man shot dead a Democratic lawmaker and her husband in their home.
A Cuba, la résignation en attendant le rétablissement du courant
Les autorités s’efforcent mercredi soir de relancer le réseau électrique à Cuba, où les habitants se résignent à passer la nuit sans courant après une nouvelle panne totale, la cinquième en moins d’un an. Comme à chaque coupure électrique générale sur l’île de 9,7 millions d’habitants, la compagnie électrique nationale (UNE) tente d’abord d’établir des circuits électriques parallèles pour alimenter les secteurs prioritaires tels que les hôpitaux. Ces “microsystèmes” servent par la suite au redémarrage des centrales thermoélectriques du pays. “Nous avons un microsystème dans pratiquement toutes (les provinces) du pays”, a précisé mercredi soir à la télévision d’Etat, Lazaro Guerra, directeur de l’électricité au ministère de l’Energie et des mines, sans pour autant faire de pronostic sur la rapidité du rétablissement total du courant.Selon les autorités, dans la soirée, environ 17% des 1,7 million d’habitants de La Havane, avaient de l’électricité grâce à ces circuits parallèles.Pour Mercedes Blanco, une Havanaise de 59 ans, ces coupures générales sont synonymes d'”une tristesse et d’une angoisse énormes” pour la vie quotidienne car “on ne peut pratiquement rien faire”. Et puis “on aime regarder la télévision, voir la série télévisée, (…) surtout le journal télévisé, et avec la coupure de courant, on ne peut rien voir à la télévision”, déplore cette femme au foyer.Mercredi matin, un arrêt de la centrale électrique Antonio Guiteras, située au centre de l’île, a provoqué la déconnexion du système électrique sur l’ensemble du pays. Les autorités ont précisé par la suite que la coupure, qui s’est produite aux alentours de 09H15 locales (13H15 GMT), était due à un signal erroné de surchauffe dans la chaudière de la centrale électrique la plus importante du pays. Depuis octobre 2024, l’île communiste a déjà subi quatre pannes généralisées, dont certaines ont duré plusieurs jours.A la tombée de la nuit, peu de véhicules circulaient dans les rues de la capitale, où de rares feux de signalisation fonctionnent, récemment équipés de panneaux solaires.”A nouveau, une journée de perdue !”, déplore auprès de l’AFP Alina Gutiérrez, 62 ans, qui a appris la nouvelle de la panne alors qu’elle faisait des courses dans un quartier central de La Havane. – “Dépense plus importante” -Dimanche, cinq des quinze provinces de l’île avaient déjà été plongées plusieurs heures dans l’obscurité en raison d’une panne sur une ligne du réseau électrique.Outre les grands hôtels et certains hôpitaux, dotés de groupes électrogènes, de plus en plus de familles et de propriétaires de petits commerces privés ont acquis des générateurs électriques ou des panneaux solaires pour pallier les pannes et délestages toujours plus fréquents. Dans les quartiers les plus aisés de La Havane, le ronronnement de générateurs est continu depuis le début de la panne. Mais les coupures fragilisent toutefois ces petits commerces privés, qui ont fleuri depuis leur autorisation en 2021.”Cela nous affecte beaucoup”, explique à l’AFP Odette Leon, 34 ans, propriétaire d’une pâtisserie dans l’ouest de la capitale. “Nous avons un générateur, mais cela entraîne une dépense plus importante parce qu’il faut du carburant, qui en ce moment n’est pas très facile à trouver”, explique-t-elle.Cuba est en proie depuis cinq ans à une profonde crise économique, avec un manque cruel de devises, et le système électrique vétuste souffre d’avaries fréquentes et de pénuries de combustible. Les huit centrales électriques du pays ont presque toutes été inaugurées dans les années 1980 et 1990. Elles tombent régulièrement en panne ou doivent être arrêtées pour de longues semaines de maintenance.L’installation récente de trente parcs photovoltaïques, soutenue par la Chine, sur les 52 prévus pour cette année, n’a pas permis pour l’heure de faire diminuer les coupures. Pendant l’été, lorsque la consommation atteint des pics en raison des températures élevées, les délestages se sont multipliés. Selon les autorités, ces coupures programmées ont duré en moyenne près de quinze heures par jour en août et seize heures en juillet, dans tout le pays. Cuba traverse sa pire crise économique depuis trois décennies. Aux faiblesses structurelles de son économie planifiée et centralisée s’ajoutent l’échec d’une réforme monétaire récente et un renforcement de l’embargo américain, en vigueur depuis 1962.
Trump accuse la “gauche radicale” d’avoir contribué au meurtre de son allié Charlie Kirk
Donald Trump a accusé les discours de la “gauche radicale” d’avoir contribué au meurtre par balle mercredi d’un de ses fidèles alliés politiques, l’influenceur Charlie Kirk, le qualifiant de “martyr de la vérité et de la liberté”.Le podcasteur conservateur, porte-drapeau de la jeunesse pro-Trump, a été tué lors d’une réunion publique dans une université de l’Utah (ouest). Les recherches sont toujours en cours pour trouver le tireur, dont les motivations restent pour l’heure inconnues.”Depuis des années, la gauche radicale compare des Américains formidables comme Charlie aux nazis et aux pires criminels et meurtriers de masse du monde. Ce genre de rhétorique est directement responsable du terrorisme que nous connaissons aujourd’hui dans notre pays, et cela doit cesser immédiatement”, a accusé le président américain dans une vidéo publiée sur son réseau Truth Social.”Mon administration retrouvera tous ceux qui ont contribué à cette atrocité et à toute autre violence politique, y compris les organisations qui les financent et les soutiennent”, a-t-il lancé.Avant lui, plusieurs figures trumpistes avaient qualifié Charlie Kirk de “martyr” tombé pour la défense des valeurs conservatrices et chrétiennes.Un suspect a été arrêté, avant d’être relâché plus tard dans la journée, selon le patron de la police fédérale (FBI). La mort de Charlie Kirk a été annoncée par Donald Trump quelques heures après que l’homme de 31 ans a été touché. Le drame a été capté par des vidéos qui ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux.Le président a ordonné la mise en berne des drapeaux américains en hommage à celui qui avait été un rouage important de sa dernière campagne présidentielle. L’immense étendard de la Maison Blanche a été abaissé.- “Violence politique” -Friand de joutes oratoires avec les étudiants, Charlie Kirk participait à un événement en plein air sur le campus de l’Utah Valley University.Vers midi heure locale, “on a tiré un coup de feu sur Charlie Kirk” qui a été “évacué des lieux par ses gardes du corps”, a écrit l’université sur X.Des vidéos le montrent, touché au cou, s’effondrant sur sa chaise, des cris de panique se faisant entendre dans le public.”Je veux être bien clair, il s’agit d’un assassinat politique”, a souligné le gouverneur républicain de l’Utah Spencer Cox lors d’une conférence de presse.Selon les enquêteurs, la seule balle tirée l’a été depuis le toit d’un bâtiment du campus, par un homme habillé de noir, dans ce qui semble être un assassinat ciblé.A gauche, l’ancienne candidate démocrate malheureuse à l’élection de 2024, Kamala Harris, a estimé que “la violence politique n’a(vait) pas de place en Amérique”. L’ancien président Joe Biden a aussi appelé à ce que ce type de violence “cesse immédiatement”, à l’unisson d’autres figures de la gauche: Barack Obama, Bernie Sanders ou encore le gouverneur de Californie Gavin Newsom.L’ex-parlementaire de l’Utah Jason Chaffetz, qui était sur place, a expliqué à la chaîne Fox News que Charlie Kirk répondait à une question du public quand il a été touché par un tir d’arme à feu: “Pendant sa réponse, le tir a éclaté”.- “Fontaine de sang” -Sophie Anderson, 45 ans, a raconté au Daily Mail qu’elle se trouvait à 30 mètres de la scène: “Il a été touché au cou et s’est effondré, il n’était plus qu’une fontaine de sang.”Originaire de la banlieue de Chicago, chrétien et défenseur du port d’armes à feu, ce père de deux enfants avait abandonné ses études pour se dévouer au militantisme.Il était à la tête d’un mouvement de jeunesse: Turning Point USA. Cofondée en 2012 par l’influenceur, alors âgé de 18 ans, cette association est devenue en une décennie le plus gros groupe de jeunes conservateurs aux Etats-Unis.Elle comprend une armée de militants enthousiastes, dont certains avaient été envoyés en bus à Washington à la manifestation du 6 janvier 2021 qui avait débouché sur l’invasion du Capitole.Avec ses 6,9 millions d’abonnés sur Instagram et 3,8 millions sur YouTube, son influence avait largement servi Donald Trump pour séduire les jeunes hommes américains en promouvant une conception ultratraditionnelle de la famille.
Trump accuse la “gauche radicale” d’avoir contribué au meurtre de son allié Charlie Kirk
Donald Trump a accusé les discours de la “gauche radicale” d’avoir contribué au meurtre par balle mercredi d’un de ses fidèles alliés politiques, l’influenceur Charlie Kirk, le qualifiant de “martyr de la vérité et de la liberté”.Le podcasteur conservateur, porte-drapeau de la jeunesse pro-Trump, a été tué lors d’une réunion publique dans une université de l’Utah (ouest). Les recherches sont toujours en cours pour trouver le tireur, dont les motivations restent pour l’heure inconnues.”Depuis des années, la gauche radicale compare des Américains formidables comme Charlie aux nazis et aux pires criminels et meurtriers de masse du monde. Ce genre de rhétorique est directement responsable du terrorisme que nous connaissons aujourd’hui dans notre pays, et cela doit cesser immédiatement”, a accusé le président américain dans une vidéo publiée sur son réseau Truth Social.”Mon administration retrouvera tous ceux qui ont contribué à cette atrocité et à toute autre violence politique, y compris les organisations qui les financent et les soutiennent”, a-t-il lancé.Avant lui, plusieurs figures trumpistes avaient qualifié Charlie Kirk de “martyr” tombé pour la défense des valeurs conservatrices et chrétiennes.Un suspect a été arrêté, avant d’être relâché plus tard dans la journée, selon le patron de la police fédérale (FBI). La mort de Charlie Kirk a été annoncée par Donald Trump quelques heures après que l’homme de 31 ans a été touché. Le drame a été capté par des vidéos qui ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux.Le président a ordonné la mise en berne des drapeaux américains en hommage à celui qui avait été un rouage important de sa dernière campagne présidentielle. L’immense étendard de la Maison Blanche a été abaissé.- “Violence politique” -Friand de joutes oratoires avec les étudiants, Charlie Kirk participait à un événement en plein air sur le campus de l’Utah Valley University.Vers midi heure locale, “on a tiré un coup de feu sur Charlie Kirk” qui a été “évacué des lieux par ses gardes du corps”, a écrit l’université sur X.Des vidéos le montrent, touché au cou, s’effondrant sur sa chaise, des cris de panique se faisant entendre dans le public.”Je veux être bien clair, il s’agit d’un assassinat politique”, a souligné le gouverneur républicain de l’Utah Spencer Cox lors d’une conférence de presse.Selon les enquêteurs, la seule balle tirée l’a été depuis le toit d’un bâtiment du campus, par un homme habillé de noir, dans ce qui semble être un assassinat ciblé.A gauche, l’ancienne candidate démocrate malheureuse à l’élection de 2024, Kamala Harris, a estimé que “la violence politique n’a(vait) pas de place en Amérique”. L’ancien président Joe Biden a aussi appelé à ce que ce type de violence “cesse immédiatement”, à l’unisson d’autres figures de la gauche: Barack Obama, Bernie Sanders ou encore le gouverneur de Californie Gavin Newsom.L’ex-parlementaire de l’Utah Jason Chaffetz, qui était sur place, a expliqué à la chaîne Fox News que Charlie Kirk répondait à une question du public quand il a été touché par un tir d’arme à feu: “Pendant sa réponse, le tir a éclaté”.- “Fontaine de sang” -Sophie Anderson, 45 ans, a raconté au Daily Mail qu’elle se trouvait à 30 mètres de la scène: “Il a été touché au cou et s’est effondré, il n’était plus qu’une fontaine de sang.”Originaire de la banlieue de Chicago, chrétien et défenseur du port d’armes à feu, ce père de deux enfants avait abandonné ses études pour se dévouer au militantisme.Il était à la tête d’un mouvement de jeunesse: Turning Point USA. Cofondée en 2012 par l’influenceur, alors âgé de 18 ans, cette association est devenue en une décennie le plus gros groupe de jeunes conservateurs aux Etats-Unis.Elle comprend une armée de militants enthousiastes, dont certains avaient été envoyés en bus à Washington à la manifestation du 6 janvier 2021 qui avait débouché sur l’invasion du Capitole.Avec ses 6,9 millions d’abonnés sur Instagram et 3,8 millions sur YouTube, son influence avait largement servi Donald Trump pour séduire les jeunes hommes américains en promouvant une conception ultratraditionnelle de la famille.