Jihadists kill at least 40 farmers in northeast NigeriaMon, 13 Jan 2025 15:07:22 GMT

Jihadists have killed at least 40 farmers in Nigeria’s northeastern Borno state in the latest violence to hit the conflict-wrought region, a government official said Monday.Fighters from the Islamic State-aligned Islamic State West Africa Province (ISWAP) late Sunday rounded up scores of farmers in Dumba on the shores of Lake Chad and shot them dead, …

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Reçus par Bayrou, les syndicats agricoles poussent pour du “concret”

“Place aux actes”: les principaux syndicats agricoles, reçus lundi à Matignon, maintiennent la pression sur le gouvernement Bayrou pour concrétiser les promesses obtenues en 2024 grâce à leur mobilisation, espérant aussi galvaniser leurs campagnes pour les chambres d’agriculture.L’alliance majoritaire FNSEA-JA a fixé un “point d’étape”: le Salon de l’agriculture qui aura lieu à partir du 22 février, pour mesurer les avancées après la présentation du budget mais aussi du projet de loi d’orientation agricole, examiné au Sénat à partir du 4 février.La Coordination rurale, coutumière des actions coup de poing, a laissé planer le doute sur ses intentions en disant attendre le discours de politique générale du Premier ministre François Bayrou, qui a souvent mis en avant ses racines paysannes.La Confédération paysanne, opposée aux modèles proposés par les textes de loi en attente, a elle déploré l’absence de réponse “sur les questions centrales du revenu, de la rémunération, des prix, des droits sociaux des paysans”.Lundi soir, ces quatre syndicats se retrouveront pour un débat télévisé, sur LCP, une première selon eux, dans le cadre des élections professionnelles (du 15 au 31 janvier) particulièrement scrutées après une année 2024 marquée par de forts aléas climatiques, de piètres récoltes et une flambée des maladies animales.Les agriculteurs ont relancé cet automne leur mouvement de protestation, en ordre dispersé. Après avoir obtenu des promesses de quatre premiers ministres différents, ils attendent leur concrétisation d’aides d’urgence, de mesures fiscales ou de “simplification” dans des textes retardés par la dissolution puis la censure.- Contre-la-montre -Cette “course contre-la-montre pour apporter des solutions” a “un rendez-vous d’étape qui est le Salon de l’agriculture”, a déclaré le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, à l’issue du rendez-vous avec François Bayrou, en présence de la ministre de l’Agriculture Annie Genevard.”On estime que la fin du premier trimestre sera un bon temps d’évaluation”, a renchéri dans la cour de Matignon le président des Jeunes Agriculteurs (JA) Pierrick Horel, pour qui la présentation du budget à l’Assemblée devrait aussi permettre une première mesure de l’action du gouvernement pour les agriculteurs.”L’absence d’annonces concrètes pourrait remettre le feu aux poudres”, avait-il prévenu la veille dans Les Echos.”Il n’est pas question de revenir sur les promesses faites en 2024″, indiquait-on à Matignon en amont des rencontres.”Si nous avons mesuré sa volonté d’apporter des réponses, nous le ferons comme depuis le début, avec des choses concrètes”, a ajouté M. Rousseau lundi.Son de cloche différent à la Coordination rurale dont certains membres ont tenté, en vain, de manifester dans la capitale la semaine dernière: “Il n’y aura pas besoin d’appel à ce que les agriculteurs montent sur Paris, puisqu’ils pourront constater par eux-mêmes l’avancée ou la non-avancée des annonces du Premier ministre” après son discours de politique générale mardi, a déclaré sa présidente Véronique Le Floc’h à Matignon.Le deuxième syndicat agricole comptait réclamer deux mesures immédiates, selon son secrétaire général Christian Convers, qui se disait “dubitatif” quant aux réponses à attendre: “un engagement précis pour une égalité des normes au niveau européen, et aussi arrêter les contrôles des exploitations au profit des contrôles des produits d’importation”.La Confédération paysanne, qui défend des prix rémunérateurs et un accompagnement dans la transition agroécologique, n’a pas caché sa déception: “sur les questions centrales du revenu, de la rémunération, des prix, des droits sociaux des paysans, il n’y a clairement pas eu de réponse ce (lundi) matin”, a déclaré sa porte-parole Laurence Marandola.Seule avancée “peut-être”, le renouvellement d’une aide de 1.000 euros promise aux agriculteurs sinistrés de Mayotte, seule chambre d’agriculture contrôlée par l’organisation, a-t-elle ajouté.Au sujet des élections professionnelles agricoles, Laurence Marandola a affirmé avoir fait face à un “non” catégorique à sa demande d’instaurer plus de proportionnelle, alors même que le Modem de M. Bayrou plaide depuis longtemps pour ce mode de scrutin en politique.Le mode de scrutin actuel favorise la liste arrivée en tête, qui obtient d’office la moitié des sièges aux chambres. A ce jour, l’alliance entre les JA et le syndicat historique FNSEA détient 97 chambres sur 101.

Retraites: Borne lira devant le Sénat la déclaration de politique générale de Bayrou

Alors que François Bayrou prononcera mardi sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale, Élisabeth Borne sera chargée de la lire en parallèle au Sénat, où elle pourrait devoir faire des concessions sur sa propre réforme des retraites de 2023, a-t-on appris auprès de la chambre haute.La scène risque d’être assez frappante: l’ancienne Première ministre, désormais N.2 de l’actuel gouvernement, qui propose aux sénateurs des ajustements à une réforme qu’elle a elle-même portée deux ans plus tôt… L’usage veut en effet que le N.2 du gouvernement s’exprime devant la chambre haute à la même heure que le Premier ministre lors de sa déclaration de politique générale: Bruno Le Maire l’avait fait pour Gabriel Attal, Jean-Yves Le Drian pour Jean Castex par exemple. Pour Michel Barnier, c’est l’ex-ministre de la Justice Didier Migaud qui s’en était chargé.Mais cette habitude revêt un caractère particulier cette fois-ci. La N.2 du gouvernement est en effet Mme Borne, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Et le sujet le plus sensible de cette déclaration de politique générale n’est autre que la réforme des retraites de 2023, adoptée via l’utilisation du 49.3 activé à l’époque par… Élisabeth Borne.Ce dossier est au cÅ“ur des tractations entre François Bayrou et ses oppositions, notamment la gauche non-mélenchoniste qui réclame la suspension de la réforme, le temps que celle-ci soit renégociée par les partenaires sociaux au cours des prochains mois. Une option qui divise le camp gouvernemental.Mme Borne s’exprimera comme François Bayrou à 15H00 mardi. Et selon la vitesse de son discours, elle pourrait même annoncer les arbitrages gouvernementaux sur les retraites avant le Premier ministre devant l’Assemblée.François Bayrou viendra en revanche lui-même mercredi au Sénat à 15H00 pour lire une déclaration similaire suivie d’un débat. L’usage veut que le Premier ministre récapitule sa déclaration de politique générale prononcée la veille, tout en rentrant plus en détails sur les sujets propres au Sénat comme les collectivités territoriales.

Stock markets fall as traders trim US rate cut bets

Global markets slid Monday after traders trimmed bets on US Federal Reserve rate cuts and oil extended a rally sparked by new sanctions on Russia’s energy sector.An outsized US jobs report Friday dealt another blow to hopes for more interest rate cuts in 2025, and was followed by hefty losses on Wall Street. Wall Street’s main three indices fell further at the start of trading on Monday, with the tech-heavy Nasdaq dropping 1.4 percent after the United States announced additional export restrictions on AI chip exports.Shares in tech giant Nvidia, whose chips are prized by firms developing AI applications, fell by 3.6 percent as trading got underway in New York.Shares in Dutch firm ASML, which makes the machines that create the most advanced chips, slid by 2.5 percent in Amsterdam.In Europe, London, Paris and Frankfurt were down in afternoon trading.In Asia on Monday, Hong Kong and Shanghai stocks fell but pared initial losses as data showed Chinese exports and imports topped forecasts in December.Tokyo’s stock market was closed for a holiday.Keenly awaited data on Friday showed the US economy created 256,000 jobs last month, a jump from November’s revised 212,000 and smashing forecasts of 150,000-160,000.”Given a resilient labour market, we now think the Fed cutting cycle is over,” said Bank of America’s Aditya Bhave and other economists.It follows data last week that pointed to a rise in inflation expectations, and adds to concerns that President-elect Donald Trump’s plans to slash taxes, regulations and immigration will reignite prices.”The robust labour market, along with the recent pickup in inflation, are both making it difficult for the Federal Reserve to justify further rate cuts,” said David Morrison, senior market analyst at Trade Nation.”In fact, some analysts now believe the Fed’s next move may be a hike,” he added.Those inflation concerns have seen US bond yields climb higher. Higher borrowing costs tend to weigh on equities as it implies tighter margins and a more difficult sales environment.”It is evident now that the stock market isn’t liking what it is seeing in the Treasury market,” said Briefing.com analyst Patrick O’Hare.He said the release the producer and consumer inflation figures this week “will either soothe or exacerbate the market’s inflation concerns”.O’Hare said the earnings of big banks, which begin reporting on Wednesday, will likewise influence concerns about the impact of rising rates on lenders and the economy.Surging oil prices added to unease, with both main contracts extending Friday’s gains — after the United States and Britain announced new sanctions against Russia’s energy sector, including oil giant Gazprom Neft.”The spike in oil prices could pose additional challenges for central banks, particularly the Federal Reserve, if it leads to higher inflation,” said Patrick Munnelly, partner at broker Tickmill Group.  However, analysts do not expect prices to spike too much in the longer term as global oil production is expected to meet demand. On currency markets, the pound was wallowing around lows not seen since the end of 2023 owing to fading hopes for US rate cuts as well as worries about the British economy. The euro struggled at its weakest level since November 2022.- Key figures around 1430 GMT -New York – Dow: DOWN 0.2 percent at 41,874.71 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.9 percent at 5,777.79New York – Dow: DOWN 1.4 percent at 18,895.64London – FTSE 100: DOWN 0.7 percent at 8,194.89 Paris – CAC 40: DOWN 0.6 percent at 7,387.64Frankfurt – DAX: DOWN 0.7 percent at 20,077.13Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.0 percent at 18,874.14 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.3 percent at 3,160.76 (close)Tokyo – Nikkei 225: Closed for a holidayEuro/dollar: DOWN at $1.0212 from $1.0244 on FridayPound/dollar: DOWN at $1.2140 from $1.2210Dollar/yen: DOWN at 157.18 yen from 157.74 yenEuro/pound: UP at 84.10 pence from 83.90 penceBrent North Sea Crude: UP 1.0 percent at $80.56 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.3 percent at $77.59 per barrelburs-rl/lth

Jeu vidéo: le report du prochain “Assassin’s Creed”, un mal pour un bien pour Ubisoft ?

L’éditeur français Ubisoft vient de reporter pour la deuxième fois son jeu vidéo “Assassin’s Creed Shadows”. Si le groupe a abaissé au passage ses prévisions financières, une telle décision reste courante pour assurer la qualité d’une production et préserver l’image de l’entreprise, selon des spécialistes interrogés par l’AFP.Initialement prévu pour le 15 novembre 2024, le prochain épisode de la principale série d’Ubisoft avait été repoussé une première fois au 14 février 2025. Sa sortie est désormais fixée au 20 mars, quelques jours avant la fin de son exercice fiscal.”Bien qu’un mois supplémentaire puisse sembler peu, il permettra à nos équipes de mieux intégrer les commentaires des joueurs recueillis au cours des trois derniers mois”, a fait valoir le PDG du groupe, Yves Guillemot en annonçant ce report.De premières vidéos avaient fait naître des doutes chez certains joueurs quant à la qualité finale du titre, notamment au niveau de l’animation des personnages. Mais, depuis l’annonce du premier report, de nouvelles images ont été plus rassurantes.”Nous souhaitons continuer sur cette lancée et (…) peaufiner les mécanismes de jeu et l’équilibre de la progression”, a expliqué le directeur financier d’Ubisoft, Frédérick Duguet.- “Un jeu nul l’est pour toujours” -Repousser une sortie “n’est pas rare” et peut être “clairement bénéfique”, assure à l’AFP le consultant et créateur de contenu Benoit Reinier, connu sous le pseudonyme Ex Serv sur internet, pour qui “les derniers moments de développement sont les plus importants”.”Les développeurs vont pouvoir supprimer des bugs ou affiner des petites animations”, détaille cet ancien journaliste qui conseille désormais des studios. “Ça n’a l’air de rien mais, répercuté sur des dizaines d’heures de jeu, ça fait la différence entre un bon et un grand jeu”.”Un retard n’est que temporaire, (un jeu) nul l’est pour toujours”, prévenait de son côté le président du studio américain Valve, Gabe Newell, dans un documentaire sur les 25 ans du jeu “Half-Life” en 2023, reprenant un adage bien connu dans l’industrie.Une telle décision est toutefois rarement prise à la légère puisqu’elle peut avoir d’importantes conséquences, notamment financières.Le premier report de trois mois de “Assassin’s Creed Shadows” a par exemple coûté quelque 20 millions d’euros à Ubisoft, selon Yves Guillemot.Et, si les développeurs bénéficient d’un peu plus de temps pour peaufiner leur titre, ils peuvent aussi connaître un “crunch” plus long, comme on appelle cette période de travail intense précédant la sortie d’un jeu.”Tout le monde préfère sortir un bon jeu”, souligne David Rabineau, à la tête du studio français indépendant Homo Ludens mais, “pour les équipes, ça dépend énormément de la qualité de l’environnement de travail de base”.- Question d’image -Pour Ubisoft, il s’agit également d’une question d’image: l’éditeur est régulièrement accusé de sortir des titres mal peaufinés et, ce, malgré la publication de mises à jour corrigeant certains bugs dès le jour de commercialisation du jeu, une pratique désormais généralisée dans toute l’industrie.Ce fut l’une des critiques adressées à “Star Wars: Outlaws”, sorti fin août, dont les ventes ont été décevantes. “Les joueurs sont extrêmement exigeants et c’est ça qui les a poussé à retarder +Assassin’s Creed Shadows+”, souligne Benoit Reinier.Pour lui, l’enjeu est de taille: “c’est le jeu de la dernière chance” pour Ubisoft.En pleine tourmente boursière et alors qu’un risque de rachat a émergé, un succès commercial pour “Assassin’s Creed Shadows” est en effet indispensable pour redonner un peu d’air à l’entreprise et lui permettre de négocier plus sereinement son avenir.