Budget, retraites: le PS se dit proche d’un accord de non censure avec Bayrou

Vont-ils arriver à bon port malgré les écueils? Les socialistes se disent en tout cas proches de “conclure” un accord de non censure sur le budget et les retraites avec François Bayrou à quelques heures de la déclaration de politique générale du Premier ministre. “Nous sommes peut-être à quelques encablures d’un accord possible”, a affirmé mardi matin leur Premier secrétaire Olivier Faure.Filant la métaphore marine après le record établi par Charlie Dalin au Vendée Globe, M. Faure “attend que la ligne d’arrivée soit franchie pour dire victoire” mais “pense que nous pouvons conclure”. Alors que les négociations paraissaient lundi soir dans l’impasse, M. Faure a fait une “proposition” de compromis dans la nuit à François Bayrou, dont il n’a pas dévoilé le contenu, renvoyant au discours du Premier ministre, prévu à 15H00 devant l’Assemblée nationale.Cet accord de non censure concerne la déclaration de politique générale du gouvernement mais aussi “le budget de l’Etat” et “celui de la Sécurité sociale”.- “Concessions remarquables” -“Nous sommes en train d’obtenir un nombre de concessions que je trouve remarquables parce qu’elles permettent de rompre avec ce que nous avons censuré, c’est-à-dire le budget Barnier”, a-t-il ajouté.L’accord porterait sur une vaste série de sujets budgétaires – fiscalité, santé, suppression de postes dans l’Éducation nationale… –  même si c’est bien la réforme des retraites qui est le nÅ“ud des discussions. A Matignon, on se veut plus prudent. “Tant que c’est pas +topé+ avec le PS, c’est pas +topé+. Mais il y a une volonté d’y arriver”, confirme-t-on.Alors suspension ou pas? Le vocabulaire du Premier ministre sera scruté de près.Ironie du sort, c’est Elisabeth Borne, ex-Première ministre et auteure de cette réforme contestée des retraites, qui lira en parallèle devant le Sénat le même texte, où pourraient figurer des concessions à sa propre loi, adoptée à l’époque au forceps en utilisant l’article 49.3.Au centre des tensions, la révision de l’âge de départ fixé à 64 ans par la loi de 2023 par une négociation qui associerait les partenaires sociaux et traiterait également du financement. Les socialistes réclamaient ces derniers jours que la suspension de la réforme des retraites soit effective dès le début de la renégociation de la réforme, et pas uniquement en cas de succès de celle-ci. Reste à savoir ce que cela voudrait dire concrètement. Les personnes nées en 1963 pourraient-elles partir à 62 ans et 6 mois (avec une durée de cotisation de 42 ans et un trimestre) au lieu de 62 ans et 9 mois (avec une durée de 42,5 ans) comme prévu ?- La droite inquiète -Si, à la différence de son prédécesseur Michel Barnier piégé par le RN, François Bayrou mise sur la gauche pour rester au pouvoir, il ne doit pas non plus braquer ses alliés à droite.Cette suspension de la réforme des retraites divise en effet le camp présidentiel tandis que LR menace de quitter le gouvernement. Chez Renaissance, certains semblent prêts à l’accepter, comme prix de la stabilité politique, à l’instar de la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, qui a affirmé “ne pas être opposée par principe” au fait d'”arrêter” brièvement la réforme des retraites pour en “rediscuter”. Mais d’autres, comme le député Mathieu Lefèvre, s’y opposent, faisant valoir son coût pour les finances publiques. A droite, le patron des députés LR Laurent Wauquiez refuse de “sauter dans le vide”. “Si on atteignait le cÅ“ur du réacteur en termes de rendement budgétaire de cette réforme, alors on mettrait la France, pour le plaisir de la gauche, en danger”, a prévenu le ministre LR de l’Intérieur Bruno Retailleau.- “La gauche qui braille” -Quelles que soient les annonces de François Bayrou, les Insoumis déposeront une motion de censure qui sera examinée jeudi ou vendredi. La rupture semble consommée entre socialistes et Insoumis. “Les députés qui ne voteront pas la motion de censure, seront complices de la continuité de la politique macroniste”, a averti le coordinateur LFI Manuel Bompard.”Il y a une gauche qui braille et une gauche qui travaille”, a répondu Olivier Faure, qui “ne lit plus les insultes quotidiennes de Jean-Luc Mélenchon”.Si les communistes semblent disposés à suivre les socialistes, la cheffe des Ecologistes Marine Tondelier a en revanche répondu à l’AFP “ne pas comprendre l’euphorie des socialistes”, et juge que “l’état actuel des discussions ne donne pas de raison d’envisager autre chose que la censure”.La motion de censure LFI n’a cependant aucune chance d’être adoptée puisque le RN a confirmé qu’il ne la voterait pas.”On refuse la politique du pire (…) Censurer immédiatement aurait des conséquences” alors que des “mesures importantes” doivent être votées sur Mayotte, a expliqué le député RN Jean-Philippe Tanguy. 

TikTok calls report of possible sale to Musk’s X ‘pure fiction’

TikTok on Tuesday labeled as “pure fiction” a report that China is exploring a potential sale of the video-sharing platform’s US operations to billionaire Elon Musk as the firm faces an American law requiring imminent Chinese divestment.Citing anonymous people familiar with the matter, Bloomberg News had earlier reported that Chinese officials were considering selling the company’s US operations to Musk’s social media platform X.The report outlined one scenario being discussed in Beijing where X would purchase TikTok from Chinese owner ByteDance and combine it with the platform formerly known as Twitter.”We cannot be expected to comment on pure fiction,” a TikTok spokesperson told AFP.The report estimated the value of TikTok’s US operations at between $40 billion and $50 billion.Although Musk is currently ranked as the world’s wealthiest person, Bloomberg said it was not clear how Musk could execute the transaction, or if he would need to sell other assets.The US Congress passed a law last year that requires ByteDance to either sell its wildly popular platform or shut it down. It goes into effect on Sunday — a day before President-elect Donald Trump takes office.The US government alleges TikTok allows Beijing to collect data and spy on users and is a conduit to spread propaganda. China and ByteDance strongly deny the claims.TikTok has challenged the law, taking an appeal all the way to the US Supreme Court, which heard oral arguments on Friday.At the hearing, a majority of the conservative and liberal justices on the nine-member bench appeared skeptical of arguments by a lawyer for TikTok that forcing a sale was a violation of First Amendment free speech rights.Bloomberg characterized Beijing’s consideration of a possible Musk transaction as “still preliminary,” noting that Chinese officials have yet to reach a consensus on how to proceed.Musk is a close ally of Trump and is expected to play an influential role in Washington in the coming four years.He also runs electric car company Tesla, which has a major factory in China and counts the country as one of the automaker’s biggest markets.Trump has repeatedly threatened to enact new tariffs on Chinese goods, which would expand a trade war begun in his first term and which was largely upheld, and in some cases supplemented, by outgoing President Joe Biden.

TikTok calls report of possible sale to Musk’s X ‘pure fiction’

TikTok on Tuesday labeled as “pure fiction” a report that China is exploring a potential sale of the video-sharing platform’s US operations to billionaire Elon Musk as the firm faces an American law requiring imminent Chinese divestment.Citing anonymous people familiar with the matter, Bloomberg News had earlier reported that Chinese officials were considering selling the company’s US operations to Musk’s social media platform X.The report outlined one scenario being discussed in Beijing where X would purchase TikTok from Chinese owner ByteDance and combine it with the platform formerly known as Twitter.”We cannot be expected to comment on pure fiction,” a TikTok spokesperson told AFP.The report estimated the value of TikTok’s US operations at between $40 billion and $50 billion.Although Musk is currently ranked as the world’s wealthiest person, Bloomberg said it was not clear how Musk could execute the transaction, or if he would need to sell other assets.The US Congress passed a law last year that requires ByteDance to either sell its wildly popular platform or shut it down. It goes into effect on Sunday — a day before President-elect Donald Trump takes office.The US government alleges TikTok allows Beijing to collect data and spy on users and is a conduit to spread propaganda. China and ByteDance strongly deny the claims.TikTok has challenged the law, taking an appeal all the way to the US Supreme Court, which heard oral arguments on Friday.At the hearing, a majority of the conservative and liberal justices on the nine-member bench appeared skeptical of arguments by a lawyer for TikTok that forcing a sale was a violation of First Amendment free speech rights.Bloomberg characterized Beijing’s consideration of a possible Musk transaction as “still preliminary,” noting that Chinese officials have yet to reach a consensus on how to proceed.Musk is a close ally of Trump and is expected to play an influential role in Washington in the coming four years.He also runs electric car company Tesla, which has a major factory in China and counts the country as one of the automaker’s biggest markets.Trump has repeatedly threatened to enact new tariffs on Chinese goods, which would expand a trade war begun in his first term and which was largely upheld, and in some cases supplemented, by outgoing President Joe Biden.

Budget, retraites: le PS tout proche d’un accord de non censure avec Bayrou

Les socialistes sont proches de “conclure” un accord de non censure sur le budget et les retraites avec François Bayrou à quelques heures de la déclaration de politique générale du Premier ministre, a révélé mardi leur Premier secrétaire Olivier Faure. “Nous sommes peut-être à quelques heures d’un accord possible (…) Je pense que nous pouvons conclure”, a estimé le député socialiste sur RMC-BFMTVAlors que les négociations paraissaient lundi soir dans l’impasse, M. Faure a fait une “proposition” de compromis “au téléphone” dans la nuit à François Bayrou et dont il n’a pas voulu dévoiler le contenu précis.Le Premier ministre prononcera à 15H00 devant l’Assemblée nationale le traditionnel discours du nouvel arrivant à Matignon.Cet accord de non censure concerne non seulement la déclaration de politique générale du gouvernement mais aussi “le budget de l’Etat” et “celui de la Sécurité sociale”, a-t-il précisé.- “concessions remarquables” -“Nous sommes en train d’obtenir un nombre de concessions que je trouve remarquables parce qu’elles permettent de rompre avec ce que nous avons censuré nous-mêmes les uns et les autres, c’est-à-dire le budget Barnier”, a-t-il ajouté, en précisant que les partenaires sociaux étaient impliqués dans les discussions.L’accord porterait sur une vaste série de sujets budgétaires – fiscalité, santé, suppression de postes dans l’Education nationale… –  même si c’est bien la réforme des retraites qui est le noeud des discussions. A Matignon, on se veut un peu plus prudent. “Tant que c’est pas topé avec le PS, c’est pas topé. Mais il y a une volonté d’y arriver”, confirme-t-on.Suspension, gel ou pause ? Le vocabulaire du Premier ministre sera scruté de près.Ironie du sort, c’est Elisabeth Borne, ex-Première ministre et auteure de cette réforme contestée des retraites, qui lira en parallèle devant le Sénat le même texte, où pourraient figurer des concessions à sa propre loi, adoptée à l’époque au forceps en utilisant l’article 49.3.Au centre des tensions, la révision de l’âge de départ fixé à 64 ans par la loi de 2023 par une négociation de six mois qui associerait les partenaires sociaux et traiterait également du financement. Les socialistes réclamaient ces derniers jours que la suspension de la réforme des retraites soit effective dès le début de la renégociation de la réforme, et pas uniquement en cas de succès de celle-ci. Reste à savoir ce que cela voudrait dire concrètement. Les personnes nées en 1963 pourraient-elles partir à 62 ans et 6 mois (avec une durée de cotisation de 42 ans et un trimestre) au lieu de 62 ans et 9 mois (avec une durée de 42,5 ans) comme prévu ?- La droite inquiète -Si, à la différence de son prédécesseur Michel Barnier, François Bayrou mise sur la gauche pour rester au pouvoir, il ne doit pas non plus braquer ses alliés à droite.Cette suspension de la réforme des retraites divise en effet le camp présidentiel tandis que LR menace de quitter le gouvernement. Chez Renaissance, certains semblent prêts à l’accepter, comme prix de la stabilité politique, à l’instar de Yaël Braun-Pivet qui a affirmé “ne pas être opposée par principe” au fait d'”arrêter” brièvement la réforme des retraites pour en “rediscuter”. Mais d’autres, comme le député Mathieu Lefèvre, s’y opposent, faisant valoir son coût, estimé autour de 3 milliards d’euros pour la seule année 2024. A droite, le patron des députés LR Laurent Wauquiez refuse de “sauter dans le vide”. “Si demain on atteignait le cÅ“ur du réacteur en termes de rendement budgétaire de cette réforme, alors on mettrait la France, pour le plaisir de la gauche, en danger, notamment budgétaire et financier”, a prévenu le ministre LR de l’Intérieur Bruno Retailleau.- “la gauche qui braille” -Quelles que soient les annonces de François Bayrou, les Insoumis déposeront une motion de censure qui sera examinée jeudi ou vendredi. La rupture semble consommée entre socialistes et Insoumis. “Tous les députés qui ne voteront pas la motion de censure, seront complices de la continuité de la politique macroniste”, a averti le coordinateur LFI Manuel Bompard sur RTL.”Il y a une gauche qui braille et une gauche qui travaille”, a répondu Olivier Faure qui “ne lit plus les insultes quotidiennes de Jean-Luc Mélenchon”.Si les communistes semblent disposés à suivre les socialistes – “nous poussons le plus possible des avancées concrètes”, a dit Fabien Roussel sur LCI – les écologistes sont plus réservés.La motion de censure LFI n’a de toute façon aucune chance d’être adoptée puisque le RN a confirmé qu’il ne la voterait pas.”On refuse la politique du pire (…) Censurer immédiatement aurait des conséquences” alors que des “mesures importantes” doivent être votées sur Mayotte et le budget, a expliqué le député RN Jean-Philippe Tanguy sur Public Sénat. 

Dozens rescued, bodies pulled from S. Africa mining pitTue, 14 Jan 2025 09:04:58 GMT

More than two dozen illegal miners have been rescued and at least nine bodies recovered from an abandoned gold mine in South Africa, as rescue operations resumed Tuesday to reach potentially dozens more people underground.A professional mine rescue company on Monday sent a large cage to retrieve men at the site near Stilfontein, about 140 …

Dozens rescued, bodies pulled from S. Africa mining pitTue, 14 Jan 2025 09:04:58 GMT Read More »

Trump unbound: America braces for wild, dark comeback

Buckle up: Donald Trump returns to the White House next week for a second term that promises to be even more volatile — and hard-line — than his roller-coaster first presidency.Buoyed by his historic political comeback, the billionaire Republican has shown no sign of changing the bombastic style that shook the United States and the world from 2017 to 2021.”If you liked Trump One, you’re going to love Trump Two,” Peter Loge, the director of George Washington University’s School of Media and Public Affairs, told AFP.For all the talk of a more disciplined Trump, the 78-year-old — who will become the oldest person ever sworn in on January 20 — appears to be much the same mercurial figure as last time around.Before even setting foot back in the Oval Office, he has spoken of a new “golden age” even as he vows retribution against opponents and the media, and pledges the mass deportation of illegal migrants.Trump has also set off alarm bells around the globe, issuing outlandish territorial threats against US allies and stoking fears that he will throw Ukraine under the bus to win a peace deal with Russia.”Trump’s character is fundamentally the same,” said David Greenberg, professor of history and journalism at Rutgers University. “What we can expect to see is more of the unexpected.”- New normal – But if anything, Trump 2.0 is set to be even more powerful, and more extreme. A Trump presidency shocked many in 2016, but is now the new normal. Big tech and big business have rallied behind the man they largely shunned in his first term.Crucially Elon Musk, the world’s richest man and boss of the increasingly right-wing X social media platform, is at Trump’s side.”Everybody wants to be my friend,” the president-elect said in December.Many of the guardrails around Trump four years ago are gone, with diehard loyalists replacing the so-called “adults in the room” who tried to moderate his worst instincts.The Republican Party is firmly behind him in a way that wasn’t the case last time. The US House of Representatives and Senate are both in Republican hands — albeit with a tiny majority in the House — and few dare even murmur dissent.”Trumpism is the Republican Party today,” said Jon Rogowski of the University of Chicago, adding that Trump was now “more palatable to a wider range of the political spectrum.”Trump’s stunned critics have largely fallen mute during the transition. The once fervent accusations of “fascism” and authoritarianism have dimmed while even President Joe Biden, who described Trump as a “threat to democracy,” has toned down his rhetoric.Barely mentioned for now is the way Trump ended his first term — in disgrace after his election-denying supporters attacked the US Capitol on January 6, 2021 — or the fact that he will be the first convicted felon to be president.But former special counsel Jack Smith delivered a parting rebuke early Tuesday, in a report detailing Trump’s alleged criminal effort to overturn the 2020 election result that saw Biden win.The report said Trump would have been convicted at trial had Smith not dropped the case after the Republican was elected president in November last year.- ‘Professional wrestling’ -Trump will start his second term in a hurry, knowing that he’s limited to four more years — even if he has mused about a constitution-breaking third term.He is expected to sign around 100 executive actions in his first hours in office, possibly including pardons for some of the January 6 rioters.Trump’s first months are likely to focus on immigration and the economy, his electoral strong points, while Musk will lead efforts to gut the federal government.Trump has also picked an uncompromisingly controversial — and rich — cabinet, including the vaccine-skeptic Robert F. Kennedy Jr. for health secretary.On the world stage, Trump is more provocative than ever. He has refused to rule out military action against strategic Greenland and Panama, while threatening US trading partners and neighbors Canada and Mexico with huge tariffs.Conversely, Trump says he wants talks with the leaders of Russia and China, strongmen he has long openly admired.The question is just how seriously Trump’s threats should be taken.”A really good metaphor for President Trump is professional wrestling,” said Loge. “The point is not the sport, the point is the spectacle.”This time around, the world may be more ready to deal with him, Loge added. “In the first Trump administration people responded to the spectacle. This time we may be responding more to the sport.”