Un printemps 2025 anormalement chaud en France, très sec dans la moitié nord

Le printemps 2025 se classe parmi les plus chauds jamais enregistrés en France, notamment dans le nord du pays, très ensoleillé et avec des déficits de pluies particulièrement importants, a annoncé mercredi Météo-France.Avec une température moyenne supérieure aux normales de 1,1°C, la période allant de début mars à fin mai arrive au troisième rang des printemps les plus chauds en France métropolitaine depuis le début des mesures en 1900, derrière 2011 (+1,5°C) et 2020 (+1,3°C).Cela a même été le printemps le plus chaud dans le Finistère, les Côtes-d’Armor et la Manche, a précisé Mattieu Sorel, climatologue à Météo-France, lors d’un point de presse.Sur l’Hexagone, “neuf des dix printemps les plus chauds ont été enregistrés après l’année 2000”, illustrant la nette tendance imprimée par le réchauffement climatique sous l’effet de la combustion des énergies fossiles.Le climat en France est considéré comme déjà réchauffé de 1,7°C depuis l’ère pré-industrielle et pourrait atteindre +2°C d’ici à 2030, selon les projections de Météo-France.En 2025, “mars, avril et mai ont été tous les trois plus chauds que la normale (+0,7°C, +1,7°C, +0,8°C)” de la période 1991-2020, déjà elle-même marquée par le réchauffement, note le prévisionniste national.Cette chaleur exceptionnelle peut être “à la fois reliée à des conditions météorologiques particulières”, comme la présence récurrente de conditions anticycloniques sur la moitié nord de l’Europe, “mais aussi à la tendance de fond du changement climatique”, car les températures ont été supérieures aux normales, y compris dans le sud qui était pourtant dans un système largement dépressionnaire favorisant un temps maussade, a expliqué M. Sorel.Cette tendance n’est pas cantonnée à la France: en Europe, le printemps 2025 a battu plusieurs records climatiques au Royaume-Uni, et une sécheresse jamais vue depuis des décennies frappe aussi depuis plusieurs semaines le Danemark et les Pays-Bas, faisant craindre pour les rendements agricoles et les réserves en eau.-Chaleur précoce-En France, “le printemps a été marqué par plusieurs épisodes anormalement chauds, en particulier fin avril/début mai ou encore fin mai.” “Un signe évident du changement climatique” marqué par “des coups de chauds plus intenses et plus précoces”, souligne M. Sorel.Les 29 et 30 mai, le cap des 30 degrés a été franchi sur plus de la moitié du pays, “valeur très exceptionnelle” et même record pour un mois de mai, indique-t-il. Entre le 30 avril et le 3 mai, un épisode “inhabituellement chaud” et précoce a touché le nord du pays, avec des “températures supérieures aux normales de plus de 10 degrés par endroit”.Sur l’ensemble du printemps, c’est d’ailleurs dans cette moitié nord de la France que la chaleur a été la plus marquée.Les températures maximales y ont été supérieures de 1,5°C par rapport aux normales, et localement jusqu’à +3°C, des Pays de la Loire et de la Bretagne au Grand-Est et à la Franche-Comté. Elles sont en revanche plus proches des valeurs de saison sur les régions du sud.Des orages violents, parfois accompagnés de grêle, ont durement frappé mi-mai le Sud-Ouest ainsi que le Var, où trois personnes sont mortes.-Manque de pluie-Un même contraste Nord-Sud se retrouve pour l’ensoleillement: excédentaire de 10% sur l’ensemble de l’Hexagone, il est de l’ordre de +20% au nord de la Loire et même supérieur de 30% au nord de la Seine. A l’inverse, près de la Méditerranée, le soleil s’est un peu moins montré qu’à l’accoutumée.De la même manière, tout au long de la saison, les précipitations ont été très faibles et peu fréquentes sur le nord du pays, le déficit atteignant 40% sur les régions au nord de la Loire, parfois même 50 à 70% de la Mayenne aux Hauts-de-France et à la Champagne.Cela représente 15 jours de pluie de moins qu’en temps normal, avec pour conséquence des sols “inhabituellement secs” sur la Normandie, les Hauts-de-France et les Ardennes, une “situation digne d’une fin juillet”, provoquant l’inquiétude des agriculteurs.Sur l’ensemble du pays, le déficit de pluie est en moyenne de 20%, indique Météo-France qui pour les trois prochains mois anticipe des températures très probablement plus chaudes que les normales, mais reste incertain sur le niveau des précipitations. 

Un printemps 2025 anormalement chaud en France, très sec dans la moitié nord

Le printemps 2025 se classe parmi les plus chauds jamais enregistrés en France, notamment dans le nord du pays, très ensoleillé et avec des déficits de pluies particulièrement importants, a annoncé mercredi Météo-France.Avec une température moyenne supérieure aux normales de 1,1°C, la période allant de début mars à fin mai arrive au troisième rang des printemps les plus chauds en France métropolitaine depuis le début des mesures en 1900, derrière 2011 (+1,5°C) et 2020 (+1,3°C).Cela a même été le printemps le plus chaud dans le Finistère, les Côtes-d’Armor et la Manche, a précisé Mattieu Sorel, climatologue à Météo-France, lors d’un point de presse.Sur l’Hexagone, “neuf des dix printemps les plus chauds ont été enregistrés après l’année 2000”, illustrant la nette tendance imprimée par le réchauffement climatique sous l’effet de la combustion des énergies fossiles.Le climat en France est considéré comme déjà réchauffé de 1,7°C depuis l’ère pré-industrielle et pourrait atteindre +2°C d’ici à 2030, selon les projections de Météo-France.En 2025, “mars, avril et mai ont été tous les trois plus chauds que la normale (+0,7°C, +1,7°C, +0,8°C)” de la période 1991-2020, déjà elle-même marquée par le réchauffement, note le prévisionniste national.Cette chaleur exceptionnelle peut être “à la fois reliée à des conditions météorologiques particulières”, comme la présence récurrente de conditions anticycloniques sur la moitié nord de l’Europe, “mais aussi à la tendance de fond du changement climatique”, car les températures ont été supérieures aux normales, y compris dans le sud qui était pourtant dans un système largement dépressionnaire favorisant un temps maussade, a expliqué M. Sorel.Cette tendance n’est pas cantonnée à la France: en Europe, le printemps 2025 a battu plusieurs records climatiques au Royaume-Uni, et une sécheresse jamais vue depuis des décennies frappe aussi depuis plusieurs semaines le Danemark et les Pays-Bas, faisant craindre pour les rendements agricoles et les réserves en eau.-Chaleur précoce-En France, “le printemps a été marqué par plusieurs épisodes anormalement chauds, en particulier fin avril/début mai ou encore fin mai.” “Un signe évident du changement climatique” marqué par “des coups de chauds plus intenses et plus précoces”, souligne M. Sorel.Les 29 et 30 mai, le cap des 30 degrés a été franchi sur plus de la moitié du pays, “valeur très exceptionnelle” et même record pour un mois de mai, indique-t-il. Entre le 30 avril et le 3 mai, un épisode “inhabituellement chaud” et précoce a touché le nord du pays, avec des “températures supérieures aux normales de plus de 10 degrés par endroit”.Sur l’ensemble du printemps, c’est d’ailleurs dans cette moitié nord de la France que la chaleur a été la plus marquée.Les températures maximales y ont été supérieures de 1,5°C par rapport aux normales, et localement jusqu’à +3°C, des Pays de la Loire et de la Bretagne au Grand-Est et à la Franche-Comté. Elles sont en revanche plus proches des valeurs de saison sur les régions du sud.Des orages violents, parfois accompagnés de grêle, ont durement frappé mi-mai le Sud-Ouest ainsi que le Var, où trois personnes sont mortes.-Manque de pluie-Un même contraste Nord-Sud se retrouve pour l’ensoleillement: excédentaire de 10% sur l’ensemble de l’Hexagone, il est de l’ordre de +20% au nord de la Loire et même supérieur de 30% au nord de la Seine. A l’inverse, près de la Méditerranée, le soleil s’est un peu moins montré qu’à l’accoutumée.De la même manière, tout au long de la saison, les précipitations ont été très faibles et peu fréquentes sur le nord du pays, le déficit atteignant 40% sur les régions au nord de la Loire, parfois même 50 à 70% de la Mayenne aux Hauts-de-France et à la Champagne.Cela représente 15 jours de pluie de moins qu’en temps normal, avec pour conséquence des sols “inhabituellement secs” sur la Normandie, les Hauts-de-France et les Ardennes, une “situation digne d’une fin juillet”, provoquant l’inquiétude des agriculteurs.Sur l’ensemble du pays, le déficit de pluie est en moyenne de 20%, indique Météo-France qui pour les trois prochains mois anticipe des températures très probablement plus chaudes que les normales, mais reste incertain sur le niveau des précipitations. 

Un printemps 2025 anormalement chaud en France, très sec dans la moitié nord

Le printemps 2025 se classe parmi les plus chauds jamais enregistrés en France, notamment dans le nord du pays, très ensoleillé et avec des déficits de pluies particulièrement importants, a annoncé mercredi Météo-France.Avec une température moyenne supérieure aux normales de 1,1°C, la période allant de début mars à fin mai arrive au troisième rang des printemps les plus chauds en France métropolitaine depuis le début des mesures en 1900, derrière 2011 (+1,5°C) et 2020 (+1,3°C).Cela a même été le printemps le plus chaud dans le Finistère, les Côtes-d’Armor et la Manche, a précisé Mattieu Sorel, climatologue à Météo-France, lors d’un point de presse.Sur l’Hexagone, “neuf des dix printemps les plus chauds ont été enregistrés après l’année 2000”, illustrant la nette tendance imprimée par le réchauffement climatique sous l’effet de la combustion des énergies fossiles.Le climat en France est considéré comme déjà réchauffé de 1,7°C depuis l’ère pré-industrielle et pourrait atteindre +2°C d’ici à 2030, selon les projections de Météo-France.En 2025, “mars, avril et mai ont été tous les trois plus chauds que la normale (+0,7°C, +1,7°C, +0,8°C)” de la période 1991-2020, déjà elle-même marquée par le réchauffement, note le prévisionniste national.Cette chaleur exceptionnelle peut être “à la fois reliée à des conditions météorologiques particulières”, comme la présence récurrente de conditions anticycloniques sur la moitié nord de l’Europe, “mais aussi à la tendance de fond du changement climatique”, car les températures ont été supérieures aux normales, y compris dans le sud qui était pourtant dans un système largement dépressionnaire favorisant un temps maussade, a expliqué M. Sorel.Cette tendance n’est pas cantonnée à la France: en Europe, le printemps 2025 a battu plusieurs records climatiques au Royaume-Uni, et une sécheresse jamais vue depuis des décennies frappe aussi depuis plusieurs semaines le Danemark et les Pays-Bas, faisant craindre pour les rendements agricoles et les réserves en eau.-Chaleur précoce-En France, “le printemps a été marqué par plusieurs épisodes anormalement chauds, en particulier fin avril/début mai ou encore fin mai.” “Un signe évident du changement climatique” marqué par “des coups de chauds plus intenses et plus précoces”, souligne M. Sorel.Les 29 et 30 mai, le cap des 30 degrés a été franchi sur plus de la moitié du pays, “valeur très exceptionnelle” et même record pour un mois de mai, indique-t-il. Entre le 30 avril et le 3 mai, un épisode “inhabituellement chaud” et précoce a touché le nord du pays, avec des “températures supérieures aux normales de plus de 10 degrés par endroit”.Sur l’ensemble du printemps, c’est d’ailleurs dans cette moitié nord de la France que la chaleur a été la plus marquée.Les températures maximales y ont été supérieures de 1,5°C par rapport aux normales, et localement jusqu’à +3°C, des Pays de la Loire et de la Bretagne au Grand-Est et à la Franche-Comté. Elles sont en revanche plus proches des valeurs de saison sur les régions du sud.Des orages violents, parfois accompagnés de grêle, ont durement frappé mi-mai le Sud-Ouest ainsi que le Var, où trois personnes sont mortes.-Manque de pluie-Un même contraste Nord-Sud se retrouve pour l’ensoleillement: excédentaire de 10% sur l’ensemble de l’Hexagone, il est de l’ordre de +20% au nord de la Loire et même supérieur de 30% au nord de la Seine. A l’inverse, près de la Méditerranée, le soleil s’est un peu moins montré qu’à l’accoutumée.De la même manière, tout au long de la saison, les précipitations ont été très faibles et peu fréquentes sur le nord du pays, le déficit atteignant 40% sur les régions au nord de la Loire, parfois même 50 à 70% de la Mayenne aux Hauts-de-France et à la Champagne.Cela représente 15 jours de pluie de moins qu’en temps normal, avec pour conséquence des sols “inhabituellement secs” sur la Normandie, les Hauts-de-France et les Ardennes, une “situation digne d’une fin juillet”, provoquant l’inquiétude des agriculteurs.Sur l’ensemble du pays, le déficit de pluie est en moyenne de 20%, indique Météo-France qui pour les trois prochains mois anticipe des températures très probablement plus chaudes que les normales, mais reste incertain sur le niveau des précipitations. 

“Dabadabada” et puis s’en va: Nicole Croisille, voix de la chanson française, est décédée

La chanteuse, danseuse et comédienne Nicole Croisille est décédée dans la nuit de mardi à mercredi à 88 ans, laissant son empreinte dans la mémoire populaire avec des tubes, mais surtout l’entêtant “dabadabada” du film “Un homme et une femme”.Elue “plus belle voix de 1975″, elle incarnait les chanteuses dites à voix, dans un registre à contre-courant de la vague yéyé mais qui deviendra à la mode deux décennies plus tard avec ses cadettes Patricia Kaas ou Lara Fabian.”Je n’ai chanté que des chansons d’amour et je sais ce que j’ai apporté aux gens”, avait confié, en 2017 à Paris Match, cette célibataire convaincue, sans mari ni enfant.Ses succès en chansons ont émaillé les années 1970 comme “Parlez-moi de lui” (1973), “Une femme avec toi” (1975) ou encore “Téléphone-moi” (1975).Au total, une vingtaine d’albums studio sont à mettre son actif. Sa rencontre avec le cinéaste Claude Lelouch et le compositeur Francis Lai en 1966 est décisive. La musique du film “Un homme et une femme”, interprétée par Pierre Barouh et Nicole Croisille, devient culte pour son onomatopée entêtante et chaloupée, transformée au fil du temps en “chabada-bada”.Cet air va abonner Nicole Croisille aux génériques du réalisateur (“Vivre pour vivre”, “Les uns et les autres”, “Itinéraire d’un enfant gâté”, “Il y a des jours… et des lunes”).”Sa voix, si singulière, a été le souffle de mes films, la musique de mes émotions.
 Ensemble, nous avons créé des instants d’éternité. Son timbre unique donnait vie aux images, transformant chaque séquence en un moment de grâce”, a salué Claude Lelouch sur Instagram.”Sa présence, sa sensibilité, son immense talent ont profondément marqué ma vie. 
Nicole était une muse, une amie, une complice. Aujourd’hui, je perds bien plus qu’une voix. 
Elle a été la voix de ma vie”, a-t-il assuré.”Avec le mythique thème d’+Un homme et une femme+, elle nous laisse un air inoubliable, ancré dans nos mémoires”, a écrit sur X la ministre de la Culture Rachida Dati, rendant hommage à une artiste qui avait “du talent dans tous les arts et tous les styles”.- Passion jazz -Née le 9 octobre 1936 à Neuilly-sur-Seine, Nicole Croisille a entamé sa carrière artistique comme danseuse, d’abord au sein du ballet de la Comédie-Française qu’elle intègre à 17 ans. Trois ans plus tard, elle décroche le premier rôle dans “L’Apprenti fakir”, une comédie musicale de Jean Marais.Artiste complète, elle apprit à jouer à la Comédie-Française avec le sociétaire Jean Hervé, le mime avec Marcel Marceau, le chant à l’Opéra et la danse dans le cours où sa mère jouait au piano avant de devenir habilleuse chez les Barrault et aux Folies Bergère. A ses débuts, c’est le jazz qui emporte la jeune Croisille: elle s’y plonge lors de tournées aux Etats-Unis, où elle accompagne Marcel Marceau, et intègre en 1958 la troupe de Joséphine Baker, qui a contribué à l’éclosion de ce courant musical à Paris.Son premier 45 tours, en 1961, est d’ailleurs une adaptation de Ray Charles. Avec le “Blues du businessman” – le tube de Starmania qu’elle adapte pour “Itinéraire d’un enfant gâté” -, elle signe son dernier grand succès populaire en 1985, avant de retourner à ses premières amours avec des titres jazz ou bossa nova (“Jazzille”, 1987, “Black et Blanche”, 1991, “Bossa d’hiver”, 2008). Sur sa fin de carrière, cette bosseuse adepte du twist était remontée sur les planches, cette fois comme comédienne dans les théâtres parisiens. En 1992, elle avait réalisé “son rêve” en incarnant le rôle-titre de “Hello, Dolly!”, comédie musicale américaine. Après un rôle de “vieille dame dévergondée” – selon ses propres mots – dans “Hard”, pièce loufoque sur l’industrie du porno, elle avait campé en 2019 une ex-maîtresse d’un riche antiquaire dans la comédie de Sacha Guitry “N’écoutez pas, Mesdames!”, aux côtés de Michel Sardou.

Stocks extend gains despite US steel tariffs

Stock markets extended gains Wednesday as investors shrugged off US President Donald Trump’s tough words on China and doubling of tariffs on global steel and aluminium.With Trump possibly speaking with Chinese President Xi Jinping this week, the US leader said on his Truth Social platform that it was “extremely hard to make a deal” with his counterpart.US-China tensions have ratched back up after Trump accused Beijing of violating an agreement that led to a dialling down of tit-for-tat tariffs between the world’ two biggest economies.Also on Wednesday, Trump doubled global tariffs on steel and aluminium to 50 percent, ramping up his trade war with foes and allies alike.EU trade commissioner Maros Sefcovic and US Trade Representative Jamieson Greer held talks on the sidelines of an OECD ministerial meeting in Paris.Sefcovic said in a news conference that the EU “strongly” regrets the tariff increase, adding that it “doesn’t help the ongoing negotiations, especially as we are making progress”.Asian and European stock markets rose, however, after Wall Street was lifted on Tuesday by data showing US job openings unexpectedly rose in April.The figures calmed worries about the impact of Trump’s tariff blitz on the world’s number one economy, even as the OECD cut its growth forecast for the United States.The reading came ahead of crucial non-farm payrolls figures Friday, which are closely followed by the US Federal Reserve as it maps monetary policy in light of weak growth and fears of tariff-fuelled inflation.”Growth is sputtering, the second half looks increasingly cloudy, and everyone knows the Fed’s rate-cut cavalry will ride in eventually,” said Stephen Innes at SPI Asset Management.”It’s already priced, already scripted — no one’s shocked by the plot twist unless, of course, inflation proves stickier than expected,” he added in reference to the Federal Reserve planning more cuts to US borrowing costs.”But what’s genuinely keeping equities ticking higher is the soft hum of hope — that US-China tensions could thaw into something warmer than their current frosty detente,” Innes added.Ahead of the jobs data, the European Central Bank is widely expected to cut eurozone interest rates Thursday.Elsewhere, Seoul’s stock market rallied more than two percent — pushing into a bull market after rising more than 20 percent from its recent low in April — as Lee Jae-myung won South Korea’s snap presidential election. The won gained against the dollar.The poll was called after the impeachment of predecessor Yoon Suk Yeol over his brief martial law attempt and ended six months of political turmoil in the country.It has also raised hopes that Lee will introduce fresh measures to boost the export-dependent economy, which faces a hefty hit from Trump’s tariffs, particularly the huge levies on steel and aluminium.In Lee’s inauguration speech on Wednesday, the new president warned protectionism posed a threat to the country’s “survival”.On the campaign trail, Lee said Seoul needed to start tariff negotiations with Washington “immediately” but also stressed there was no need to “rush” a deal.- Key figures at around 1030 GMT -London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 8,804.46 pointsParis – CAC 40: UP 0.6 percent at 7,814.27Frankfurt – DAX: UP 0.6 percent at 24,238.96Tokyo – Nikkei 225: UP 0.8 percent at 37,747.45 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.6 percent at 23,654.03 (close)Shanghai – Composite: UP 0.4 percent at 3,376.20 (close)New York – Dow: UP 0.5 percent at 42,519.64 (close)Euro/dollar: UP at $1.1380 from $1.1371 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.3531 from $1.3518Dollar/yen: UP at 144.07 yen from 144.03 yenEuro/pound: UP at 84.13 pence from 84.11 penceBrent North Sea Crude: FLAT at $65.61 per barrelWest Texas Intermediate: FLAT at $63.41 per barrel

Syria says it’s no threat, after rocket fire on Israel

Syrian authorities insisted Wednesday they would “never be a threat” to anyone in the region, after Israel bombed the country’s south in retaliation for overnight rocket fire on the Golan Heights.Israeli media said the projectiles were the first launched from Syria into Israeli territory since the fall of longtime ruler Bashar al-Assad in December, with two unknown groups claiming responsibility.The Israeli military said “two projectiles were identified crossing from Syria into Israeli territory, and fell in open areas”. It later said it struck “weapons” belonging to the Syrian government in retaliation.Defence Minister Israel Katz held Syria’s leader “directly responsible”.Syria condemned the Israeli shelling as a “blatant violation of Syrian sovereignty” that “aggravates tensions in the region”.”Syria has never been and will never be a threat to anyone in the region,” the foreign ministry said, in a statement carried by the official SANA news agency.The ministry denied responsibility and said it could not confirm whether rockets were launched towards Israel, blaming “numerous parties… trying to destabilise the region”.There were no reports of casualties or damage on the Israeli side from the projectiles, which the military said triggered air raid sirens in the southern Golan Heights, a territory Israel seized from Syria in 1967 and annexed in 1981.Katz said in a statement that “we view the president of Syria as directly responsible for any threat or fire directed at the State of Israel”.Syria’s interim President Ahmed al-Sharaa led the Islamist group that spearheaded the offensive that toppled Assad.Following Assad’s overthrow, Israel moved its forces into the UN-patrolled demilitarised zone in the Golan, and has carried out hundreds of strikes against military targets in Syria.Israel says the strikes aim to stop advanced weapons from reaching Syria’s new authorities, whom it considers jihadists.- Escalation -A group called the “Martyr Mohammed al-Deif Brigades”, named after the Hamas commander killed by Israel in the Gaza Strip, released a video it said showed the moment the rockets landed in the occupied Golan Heights.A second group known as the “Islamic Resistance Front in Syria” claimed responsibility for launching the two rockets at Israel. The group was created a few months ago and called for action against Israel from south Syria.AFP was unable to verify the authenticity of their claims.SANA reported Israeli shelling “targeting the Yarmuk Basin, in the west of Daraa” province.The Syrian Observatory for Human Rights said bombardments had hit farmland in the province, without reporting casualties.”Violent explosions shook southern Syria, notably the town of Quneitra and the Daraa region, following Israeli aerial strikes” overnight, the Britain-based war monitor said.Since taking over, Sharaa has said Syria does not want conflict with its neighbours, urging international pressure on Israel to halt its attacks.Analyst Bassam al-Suleiman said those benefiting from the escalation were “Iran and its militias”, former Assad allies with a past presence in Syria.A strong government in Damascus “apparently contradicts the Israeli vision for Syria” as a weak neighbour, he said.Israel’s recurring bombings of Syrian army infrastructure “hinders the emergence of a force capable of controlling all of Syria”, Suleiman added.Syria and Israel have technically been at war since 1948.US President Donald Trump last month lifted sanctions on Syria and expressed hope for eventual normalisation with Israel — though analysts say that remains unlikely.During a visit to Damascus last week, US Special Envoy for Syria Thomas Barrack proposed a “non-aggression agreement” as a starting point between the two countries.

Don de sang: il faut faire mieux, selon les pouvoirs publics

Peut mieux faire pour le don du sang: l’Etablissement français du sang (EFS) a appelé mercredi à une mobilisation accrue à l’approche des vacances d’été, mais aussi sur la durée face à divers défis, comme les besoins de plasma.Moins de 4% des Français en âge de donner, entre 18 et 70 ans, donnent leur sang au moins une fois par an, “on peut faire mieux”, a déclaré le président de l’EFS, Frédéric Pacoud, lors d’une conférence de presse avant la Journée mondiale des donneurs de sang, le 14 juin.Les donneurs sont déjà invités à se mobiliser avant la période estivale, “toujours un peu délicate, car une grande majorité de la population part en congés l’été mais la maladie ne connaît pas de pause”, a souligné Hervé Meinrad, directeur de la collecte et de la production.L’objectif est de porter les stocks à 100.000-110.000 poches de sang avant l’été pour maintenir le niveau nécessaire, a-t-il précisé.L’EFS organise ainsi différentes collectes en juin notamment dans des lieux de sport ou de culture, comme le Parc des Princes ou le château de Versailles, mais aussi tout l’été dans des lieux de villégiatures.Au-delà, l’Etablissement français du sang, né après la crise du sang contaminé et “sorti, grâce au soutien de l’Etat, des difficultés” des dernières années (Covid, finances), doit “relever plusieurs défis”, selon son président.Face aux besoins croissants de ce produit sanguin et à la volonté de réduire la dépendance aux Etats-Unis en la matière, l’un des objectifs est d'”augmenter le nombre de donneurs de plasma de 200.000, une petite montagne à gravir”, a-t-il glissé.Près de 161.000 personnes ont donné leur plasma en 2024 (+14% sur un an), sachant qu’une majorité des dons de plasma proviennent d’un don de sang total, qui permet d’obtenir des globules rouges, des plaquettes et du plasma.”On est prélevé du sang total, une machine sépare le plasma du reste et on nous réinjecte la fraction non retenue”, soit “une heure tous les deux-trois mois” en comptant le repos et la collation, a raconté Pierre Gos, donneur de sang “depuis bientôt 45 ans” pour “participer au bien commun”. L’EFS cherche aussi à attirer plus de jeunes, qui donnent moins qu’auparavant (-57.000 dons chez les 18-25 ans entre 2020 et 2024) et que leurs aînés.Des nouveaux critères, qui s’appliqueront début septembre, permettront ainsi de donner son sang deux mois après un tatouage ou un piercing, au lieu de quatre mois auparavant, grâce à l’amélioration des techniques de dépistage du virus de l’hépatite C.

Mort de Philippe Labro, point final d’une vie éclectique

Philippe Labro est mort à 88 ans, après avoir marqué la vie médiatique et culturelle française pendant six décennies, comme journaliste, écrivain, cinéaste et parolier pour Johnny Hallyday, amoureux comme lui de l’Amérique.”C’est une immense figure de RTL qui disparaît et notre maison, ce matin, est traversée par une très grande émotion”, a déclaré mercredi Hervé Beroud, directeur de l’information du groupe M6-RTL, en annonçant à l’antenne la mort de son aîné.L’image de Philippe Labro est indissociable de celle de la radio au logo rouge et blanc. Il en a été le directeur des programmes pendant 15 ans, de 1985 à 2000, et le vice-président, aux côtés de Jacques Rigaud.Selon Paris Match, un autre de ses anciens employeurs, il est mort “des suites d’un cancer”.Son décès a suscité une pluie d’hommages, de nombreuses personnalités des médias et de la culture saluant en lui un père spirituel.- “C’était l’élégance” -“Il m’a tout apporté, il m’a apporté 20 ans de radio, il m’a apporté son amitié, sa fidélité”, a réagi l’animateur Nagui au micro de RTL, où il a travaillé durant une vingtaine d’années. “C’était l’élégance, c’est toujours l’élégance, j’ai pas envie de parler de lui au passé.””Quelle tristesse ce matin… Philippe Labro a été mon mentor… Il m’a tant transmis… Quel talent chez cet homme doué pour tout”, a assuré le journaliste Jean-Jacques Bourdin sur le réseau social X.C’était “un immense grand frère, tellement humain”, a renchéri l’écrivain Erik Orsenna sur RTL.La station a rendu public un message que lui a envoyé le président de la République, Emmanuel Macron: “Il fut le plus illustre de vos patrons, élégant, bienveillant, qui fit de RTL la première radio de France”.”Grand écrivain et cinéaste, ami fidèle si proche des plus grands de Melville à Hallyday, grand connaisseur et conteur de l’Amérique, il a traversé le siècle comme personne, curieux de tout, profondément libre”, a écrit le patron du groupe Canal+, Maxime Saada, sur X.En 2005, avec le milliardaire Vincent Bolloré, Philippe Labro avait lancé la chaîne Direct 8, devenue C8 et qui appartenait au groupe Canal+ jusqu’à sa fermeture en mars.Il y avait présenté jusqu’à fin février l’émission “L’Essentiel chez Labro” et avait dénoncé la décision de l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, de ne pas renouveler la fréquence de la chaîne, ce qui a entraîné son arrêt.- Belmondo et Johnny -Né le 27 août 1936 à Montauban (Tarn-et-Garonne), Philippe Labro a commencé sa carrière dans les années 1950 à la radio, chez Europe 1, et en presse écrite, à Marie-France puis à France-Soir. Il collabore en parallèle au magazine télévisé “Cinq colonnes à la Une” (1960-64).Journaliste indépendant de 1968 à 1976, il entre alors à RTL, où il devient rédacteur en chef et présentateur du journal de 13 heures, prélude à une longue histoire d’amour avec la station.Comme écrivain, il est l’auteur d’une vingtaine de livres, dont certains ont été des succès commerciaux, comme “Quinze ans” (1992) et “L’Etudiant étranger”, prix Interallié 1986. En 2003, il signe “Tomber sept fois, se relever huit”, dans lequel il raconte sa dépression.Avec cet ouvrage, “il a partagé un témoignage courageux sur la santé mentale”, a souligné la ministre de la Culture, Rachida Dati, sur X.A la fin des années 1960, Philippe Labro se lance dans le cinéma et réalise sept longs-métrages, inspirés par le polar à l’américaine. Parmi eux, “Tout peut arriver” (1969), “Sans mobile apparent” (1971), “L’Héritier” (1972) et “L’alpagueur” (1976), tous deux avec Jean-Paul Belmondo, “La Crime” (1983) ou “Rive droite, rive gauche” (1984).Il s’est aussi illustré comme parolier de chansons, notamment pour Johnny Hallyday, pour qui il a écrit “Oh! Ma jolie Sarah”, “Mon Amérique à moi” ou “Jésus Christ”. Cette chanson avait fait scandale en 1970 car elle dépeignait Jésus en hippie.Philippe Labro était marié à la journaliste Françoise Labro et était père de quatre enfants.

Rapporter ses médicaments en pharmacie: une motivation d’abord écologique, selon une enquête

La protection de l’environnement s’impose comme la première motivation des Français pour rapporter leurs médicaments non utilisés en pharmacie, rapporte mercredi Cyclamed, un organisme chargé de leur collecte.”Alors que les ventes de médicaments dans les pharmacies baissent d’environ 1% par an depuis 20 ans et que la population croît et vieillit, l’usage du médicament par les patients est de plus en plus raisonné”, constate l’association dans son bilan annuel.Le taux de collecte, qui correspond au nombre de médicaments non utilisés restitués par rapport à l’ensemble de ceux stockés dans les armoires à pharmacie des foyers, a continué de progresser pour atteindre un record de 77% en 2024, contre 71% en 2023.”La protection de l’environnement est devenue la motivation prédominante pour 60% de nos concitoyens, afin d’éviter la pollution des sols et des eaux” devant la sécurité sanitaire à domicile, souligne Cyclamed qui s’appuie sur une étude menée par l’institut BVA entre le 28 février et 14 mars 2025 auprès de 2.361 personnes.Selon ce sondage, 82% des Français déclarent rapporter au moins une fois par an leurs médicaments non consommés en pharmacie et ils sont sept sur dix à trier d’abord les emballages au domicile avant de retourner les médicaments à l’officine.Les pharmacies disposent de réceptacles en carton pour récupérer les médicaments restitués. Dans le cadre de leur tournée quotidienne de livraison de médicaments, les grossistes répartiteurs les récupèrent dans leur camionnette.Ces réceptacles sont mis soit dans des conteneurs cadenassés soit dans des compacteurs. Quand ils sont pleins, ils sont acheminés jusqu’aux unités de valorisation énergétique, où ils sont incinérés pour permettre d’éclairer et de chauffer des milliers de logements chaque année, indique l’organisme.Il n’y a plus de redistribution humanitaire des médicaments non utilisés depuis fin 2008.