L’Assemblée vote sur les retraites… deux ans après la promulgation de la réforme

Plus de deux ans après la promulgation de la réforme des retraites, et à quelques jours de la fin des travaux du “conclave” de partenaires sociaux censés y réfléchir de nouveau, les députés votent jeudi sur le sujet, à la faveur d’une résolution déposée par le groupe GDR (communistes et ultra-marins).Cette résolution, qui a de fortes chances d’être adoptée, grâce au soutien de l’ensemble de la gauche et du RN, n’aura aucune valeur normative. Mais les communistes espèrent en faire un levier politique pour ranimer la contestation, alors qu’une journée de manifestation et de grèves est justement organisée jeudi, à l’appel de la CGT.Quelque 165 points de rassemblement sont prévus en France. A Paris, le cortège s’élancera à 14H00 depuis l’Ecole militaire et doit passer à proximité du lieu où la concertation sur les retraites se poursuit.La proposition de résolution sera examinée dès 09H00, à l’entame de la “niche” parlementaire de GDR, la journée annuelle consacrée à ses initiatives.Elle “affirme l’impérieuse nécessité d’aboutir à l’abrogation des mesures les plus régressives” de la loi du 14 avril 2023, à savoir “le recul de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans et l’augmentation de la durée de cotisation portée à 43 annuités dès 2027″.”Enfin l’Assemblée nationale pour la première fois s’exprimera sur le sujet”, s’enthousiasmait fin avril le président du groupe, le député de Seine-Saint-Denis Stéphane Peu.Aucun vote n’a jusqu’à présent pu avoir lieu au Palais Bourbon sur la réforme, adoptée via l’article 49 alinéa 3 de la Constitution. La première ministre d’alors Elisabeth Borne avait engagé sa responsabilité sur le texte sans être renversée.Par la suite, plusieurs tentatives menées par différents groupes ont échoué, la dernière en date étant celle de LFI, dans sa niche parlementaire fin novembre. La proposition de loi des Insoumis n’avait pu aboutir, victime de l’obstruction du camp gouvernemental.Une tactique que le PCF entend déjouer avec sa proposition de résolution, qui ne donne pas lieu à l’examen d’amendements.- Effets “puissants” -Si le texte n’aura pas force de loi, Stéphane Peu en attend des “effets (…) très puissants”.”Et éventuellement d’ailleurs un peu de carburant pour une remobilisation sociale sur le sujet, et peut-être aussi un raffermissement ou une relance de l’intersyndicale très large qu’on avait connue en 2023″, a-t-il espéré devant l’Association des journalistes parlementaires (AJP) mercredi.Le sujet a retrouvé une actualité en janvier, à la faveur du compromis noué entre le Premier ministre François Bayrou et le groupe PS à l’Assemblée.Ces derniers ont accepté de ne pas censurer son gouvernement, contre un ensemble de promesses, dont la remise en chantier de la réforme des retraites.Mais après l’enthousiasme a rapidement point la déception. Après avoir appelé à des discussions “sans totem ni tabou”, le Premier ministre a successivement imposé l’objectif d’un équilibre financier en 2030, puis fermé la porte à un retour aux 62 ans. Les syndicats FO et CGT ont claqué la porte dès le début des discussions.Les organisations restant autour de la table prévoient de clore leurs travaux le 17 juin. Pour l’instant, le Medef n’a exprimé aucune ouverture quant aux demandes des syndicats de salariés, qui veulent notamment obtenir des possibilités de partir plus tôt pour les femmes qui ont eu des enfants, ou pour les personnes ayant travaillé dans des conditions pénibles ou usantes.Quant aux députés socialistes, ils agitent de nouveau la menace d’une censure du gouvernement Bayrou, si ce dernier ne soumet pas au Parlement un éventuel accord entre les partenaires sociaux.Du côté de la coalition gouvernementale, la proposition de résolution GDR est accueillie avec une certaine indifférence. “Avant, toutes les niches de la gauche avaient un texte pour abolir la réforme des retraites, maintenant on chemine vers +peut-être qu’il faudrait qu’on se pose la question d’avoir un vote+. Je crois qu’ils n’y croient pas vraiment non plus”, a ironisé mardi le porte-parole du groupe MoDem, Erwan Balanant.

Crises internationales et Mercosur au menu de la visite d’Etat de Lula en France

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, puissante voix des pays du “Sud global”, entame jeudi une visite d’Etat en France au cours de laquelle seront abordés les crises internationales ainsi que l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, auquel Paris est fermement opposé.Il s’agit de la première visite d’Etat en France d’un président brésilien depuis 2012, et elle intervient à quelques mois de la COP organisée par le Brésil en novembre prochain.Lula sera accueilli avec une cérémonie aux Invalides, avant un déjeuner de travail à l’Elysée avec le président français Emmanuel Macron, suivi d’un dîner d’Etat dans la soirée.Les deux hommes entretiennent des relations chaleureuses, malgré les différends.La visite de M. Lula, qui avait lui-même accueilli son homologue français en mars 2024, vise selon le président brésilien à “renforcer” les liens stratégiques entre les deux pays. Une douzaine d’accords de coopération dans les domaines de l’environnement, de la technologie, de la défense, de l’énergie et de la santé devraient être signés.- Crises internationales -Dans le contexte mondial mouvementé, marqué notamment par les surtaxes douanières imposées par le président américain Donald Trump à ses partenaires, et par les guerres en Ukraine et au Proche-Orient, “il est d’autant plus important de retrouver des convergences avec le Brésil, un grand Etat émergent” qui assure cette année la présidence tournante du bloc des Brics, a souligné l’Elysée.La France compte notamment sur la mobilisation du Brésil, qui a reconnu l’Etat palestinien en 2010, pour peser sur l’issue de la conférence organisée par la France et l’Arabie saoudite à l’ONU mi-juin, visant à redonner un élan à une solution politique au conflit israélo-palestinien.”Il n’y aura pas de paix tant que qu’on n’aura pas conscience que le peuple palestinien a droit à son Etat”, a déclaré Lula mardi, quelques heures avant son départ pour Paris.”C’est justement en raison des souffrances du peuple juif dans son histoire que le gouvernement d’Israël devrait traiter le peuple palestinien avec humanisme et bon sens”, a ajouté le président brésilien, qualifiant l’offensive israélienne à Gaza de “génocide”, comme il l’avait déjà fait à plusieurs reprises par le passé.Concernant l’Ukraine, la France “compte présenter au président Lula l’état du dossier”, avec “une partie agressée qui est prête à la paix, et une autre partie, l’agresseur, qui refuse toute proposition de paix ou de dialogue”.Le Brésil, qui préside actuellement le groupe des pays émergents des BRICS, continue d’entretenir de bonnes relations avec la Russie et Lula était à Moscou le 9 mai pour les commémorations de la victoire contre l’Allemagne nazie, où il a été reçu par le président russe Vladimir Poutine.- Mercosur – L’accord de libre échange entre l’UE et des pays d’Amérique latine sera en toile de fond de la visite de Lula en France.Cet accord avec l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay doit permettre à l’UE d’exporter notamment plus de voitures, de machines et de spiritueux, en échange de l’entrée de viandes, sucre, riz, miel ou soja sud-américains.Paris s’oppose à cet accord “dans sa forme actuelle”, contrairement à d’autres pays européens comme l’Allemagne ou l’Espagne.A la veille du début de la visite du président brésilien, des députés français ont réuni mercredi plusieurs filières agricoles à l’Assemblée pour réaffirmer leur opposition à l’accord.Jean-François Guihard, président de l’interprofession du bétail et des viandes (Interbev), a notamment appelé Emmanuel Macron à être “extrêmement ferme” face au président brésilien “pour dire que cet accord n’est pas possible”.Mais en pleine guerre commerciale avec les Etats-Unis, “il y a un nouveau contexte international” qui devrait pousser en faveur de l’accord, selon la diplomatie brésilienne.Après sa visite à Paris, le président brésilien participera le 8 juin à un sommet économique à Monaco, puis sera à Nice le 9 avec le président Macron pour l’ouverture de la conférence de l’ONU sur les océans.

Crises internationales et Mercosur au menu de la visite d’Etat de Lula en France

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, puissante voix des pays du “Sud global”, entame jeudi une visite d’Etat en France au cours de laquelle seront abordés les crises internationales ainsi que l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, auquel Paris est fermement opposé.Il s’agit de la première visite d’Etat en France d’un président brésilien depuis 2012, et elle intervient à quelques mois de la COP organisée par le Brésil en novembre prochain.Lula sera accueilli avec une cérémonie aux Invalides, avant un déjeuner de travail à l’Elysée avec le président français Emmanuel Macron, suivi d’un dîner d’Etat dans la soirée.Les deux hommes entretiennent des relations chaleureuses, malgré les différends.La visite de M. Lula, qui avait lui-même accueilli son homologue français en mars 2024, vise selon le président brésilien à “renforcer” les liens stratégiques entre les deux pays. Une douzaine d’accords de coopération dans les domaines de l’environnement, de la technologie, de la défense, de l’énergie et de la santé devraient être signés.- Crises internationales -Dans le contexte mondial mouvementé, marqué notamment par les surtaxes douanières imposées par le président américain Donald Trump à ses partenaires, et par les guerres en Ukraine et au Proche-Orient, “il est d’autant plus important de retrouver des convergences avec le Brésil, un grand Etat émergent” qui assure cette année la présidence tournante du bloc des Brics, a souligné l’Elysée.La France compte notamment sur la mobilisation du Brésil, qui a reconnu l’Etat palestinien en 2010, pour peser sur l’issue de la conférence organisée par la France et l’Arabie saoudite à l’ONU mi-juin, visant à redonner un élan à une solution politique au conflit israélo-palestinien.”Il n’y aura pas de paix tant que qu’on n’aura pas conscience que le peuple palestinien a droit à son Etat”, a déclaré Lula mardi, quelques heures avant son départ pour Paris.”C’est justement en raison des souffrances du peuple juif dans son histoire que le gouvernement d’Israël devrait traiter le peuple palestinien avec humanisme et bon sens”, a ajouté le président brésilien, qualifiant l’offensive israélienne à Gaza de “génocide”, comme il l’avait déjà fait à plusieurs reprises par le passé.Concernant l’Ukraine, la France “compte présenter au président Lula l’état du dossier”, avec “une partie agressée qui est prête à la paix, et une autre partie, l’agresseur, qui refuse toute proposition de paix ou de dialogue”.Le Brésil, qui préside actuellement le groupe des pays émergents des BRICS, continue d’entretenir de bonnes relations avec la Russie et Lula était à Moscou le 9 mai pour les commémorations de la victoire contre l’Allemagne nazie, où il a été reçu par le président russe Vladimir Poutine.- Mercosur – L’accord de libre échange entre l’UE et des pays d’Amérique latine sera en toile de fond de la visite de Lula en France.Cet accord avec l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay doit permettre à l’UE d’exporter notamment plus de voitures, de machines et de spiritueux, en échange de l’entrée de viandes, sucre, riz, miel ou soja sud-américains.Paris s’oppose à cet accord “dans sa forme actuelle”, contrairement à d’autres pays européens comme l’Allemagne ou l’Espagne.A la veille du début de la visite du président brésilien, des députés français ont réuni mercredi plusieurs filières agricoles à l’Assemblée pour réaffirmer leur opposition à l’accord.Jean-François Guihard, président de l’interprofession du bétail et des viandes (Interbev), a notamment appelé Emmanuel Macron à être “extrêmement ferme” face au président brésilien “pour dire que cet accord n’est pas possible”.Mais en pleine guerre commerciale avec les Etats-Unis, “il y a un nouveau contexte international” qui devrait pousser en faveur de l’accord, selon la diplomatie brésilienne.Après sa visite à Paris, le président brésilien participera le 8 juin à un sommet économique à Monaco, puis sera à Nice le 9 avec le président Macron pour l’ouverture de la conférence de l’ONU sur les océans.

Crises internationales et Mercosur au menu de la visite d’Etat de Lula en France

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, puissante voix des pays du “Sud global”, entame jeudi une visite d’Etat en France au cours de laquelle seront abordés les crises internationales ainsi que l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, auquel Paris est fermement opposé.Il s’agit de la première visite d’Etat en France d’un président brésilien depuis 2012, et elle intervient à quelques mois de la COP organisée par le Brésil en novembre prochain.Lula sera accueilli avec une cérémonie aux Invalides, avant un déjeuner de travail à l’Elysée avec le président français Emmanuel Macron, suivi d’un dîner d’Etat dans la soirée.Les deux hommes entretiennent des relations chaleureuses, malgré les différends.La visite de M. Lula, qui avait lui-même accueilli son homologue français en mars 2024, vise selon le président brésilien à “renforcer” les liens stratégiques entre les deux pays. Une douzaine d’accords de coopération dans les domaines de l’environnement, de la technologie, de la défense, de l’énergie et de la santé devraient être signés.- Crises internationales -Dans le contexte mondial mouvementé, marqué notamment par les surtaxes douanières imposées par le président américain Donald Trump à ses partenaires, et par les guerres en Ukraine et au Proche-Orient, “il est d’autant plus important de retrouver des convergences avec le Brésil, un grand Etat émergent” qui assure cette année la présidence tournante du bloc des Brics, a souligné l’Elysée.La France compte notamment sur la mobilisation du Brésil, qui a reconnu l’Etat palestinien en 2010, pour peser sur l’issue de la conférence organisée par la France et l’Arabie saoudite à l’ONU mi-juin, visant à redonner un élan à une solution politique au conflit israélo-palestinien.”Il n’y aura pas de paix tant que qu’on n’aura pas conscience que le peuple palestinien a droit à son Etat”, a déclaré Lula mardi, quelques heures avant son départ pour Paris.”C’est justement en raison des souffrances du peuple juif dans son histoire que le gouvernement d’Israël devrait traiter le peuple palestinien avec humanisme et bon sens”, a ajouté le président brésilien, qualifiant l’offensive israélienne à Gaza de “génocide”, comme il l’avait déjà fait à plusieurs reprises par le passé.Concernant l’Ukraine, la France “compte présenter au président Lula l’état du dossier”, avec “une partie agressée qui est prête à la paix, et une autre partie, l’agresseur, qui refuse toute proposition de paix ou de dialogue”.Le Brésil, qui préside actuellement le groupe des pays émergents des BRICS, continue d’entretenir de bonnes relations avec la Russie et Lula était à Moscou le 9 mai pour les commémorations de la victoire contre l’Allemagne nazie, où il a été reçu par le président russe Vladimir Poutine.- Mercosur – L’accord de libre échange entre l’UE et des pays d’Amérique latine sera en toile de fond de la visite de Lula en France.Cet accord avec l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay doit permettre à l’UE d’exporter notamment plus de voitures, de machines et de spiritueux, en échange de l’entrée de viandes, sucre, riz, miel ou soja sud-américains.Paris s’oppose à cet accord “dans sa forme actuelle”, contrairement à d’autres pays européens comme l’Allemagne ou l’Espagne.A la veille du début de la visite du président brésilien, des députés français ont réuni mercredi plusieurs filières agricoles à l’Assemblée pour réaffirmer leur opposition à l’accord.Jean-François Guihard, président de l’interprofession du bétail et des viandes (Interbev), a notamment appelé Emmanuel Macron à être “extrêmement ferme” face au président brésilien “pour dire que cet accord n’est pas possible”.Mais en pleine guerre commerciale avec les Etats-Unis, “il y a un nouveau contexte international” qui devrait pousser en faveur de l’accord, selon la diplomatie brésilienne.Après sa visite à Paris, le président brésilien participera le 8 juin à un sommet économique à Monaco, puis sera à Nice le 9 avec le président Macron pour l’ouverture de la conférence de l’ONU sur les océans.

Crises internationales et Mercosur au menu de la visite d’Etat de Lula en France

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, puissante voix des pays du “Sud global”, entame jeudi une visite d’Etat en France au cours de laquelle seront abordés les crises internationales ainsi que l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, auquel Paris est fermement opposé.Il s’agit de la première visite d’Etat en France d’un président brésilien depuis 2012, et elle intervient à quelques mois de la COP organisée par le Brésil en novembre prochain.Lula sera accueilli avec une cérémonie aux Invalides, avant un déjeuner de travail à l’Elysée avec le président français Emmanuel Macron, suivi d’un dîner d’Etat dans la soirée.Les deux hommes entretiennent des relations chaleureuses, malgré les différends.La visite de M. Lula, qui avait lui-même accueilli son homologue français en mars 2024, vise selon le président brésilien à “renforcer” les liens stratégiques entre les deux pays. Une douzaine d’accords de coopération dans les domaines de l’environnement, de la technologie, de la défense, de l’énergie et de la santé devraient être signés.- Crises internationales -Dans le contexte mondial mouvementé, marqué notamment par les surtaxes douanières imposées par le président américain Donald Trump à ses partenaires, et par les guerres en Ukraine et au Proche-Orient, “il est d’autant plus important de retrouver des convergences avec le Brésil, un grand Etat émergent” qui assure cette année la présidence tournante du bloc des Brics, a souligné l’Elysée.La France compte notamment sur la mobilisation du Brésil, qui a reconnu l’Etat palestinien en 2010, pour peser sur l’issue de la conférence organisée par la France et l’Arabie saoudite à l’ONU mi-juin, visant à redonner un élan à une solution politique au conflit israélo-palestinien.”Il n’y aura pas de paix tant que qu’on n’aura pas conscience que le peuple palestinien a droit à son Etat”, a déclaré Lula mardi, quelques heures avant son départ pour Paris.”C’est justement en raison des souffrances du peuple juif dans son histoire que le gouvernement d’Israël devrait traiter le peuple palestinien avec humanisme et bon sens”, a ajouté le président brésilien, qualifiant l’offensive israélienne à Gaza de “génocide”, comme il l’avait déjà fait à plusieurs reprises par le passé.Concernant l’Ukraine, la France “compte présenter au président Lula l’état du dossier”, avec “une partie agressée qui est prête à la paix, et une autre partie, l’agresseur, qui refuse toute proposition de paix ou de dialogue”.Le Brésil, qui préside actuellement le groupe des pays émergents des BRICS, continue d’entretenir de bonnes relations avec la Russie et Lula était à Moscou le 9 mai pour les commémorations de la victoire contre l’Allemagne nazie, où il a été reçu par le président russe Vladimir Poutine.- Mercosur – L’accord de libre échange entre l’UE et des pays d’Amérique latine sera en toile de fond de la visite de Lula en France.Cet accord avec l’Argentine, le Brésil, l’Uruguay et le Paraguay doit permettre à l’UE d’exporter notamment plus de voitures, de machines et de spiritueux, en échange de l’entrée de viandes, sucre, riz, miel ou soja sud-américains.Paris s’oppose à cet accord “dans sa forme actuelle”, contrairement à d’autres pays européens comme l’Allemagne ou l’Espagne.A la veille du début de la visite du président brésilien, des députés français ont réuni mercredi plusieurs filières agricoles à l’Assemblée pour réaffirmer leur opposition à l’accord.Jean-François Guihard, président de l’interprofession du bétail et des viandes (Interbev), a notamment appelé Emmanuel Macron à être “extrêmement ferme” face au président brésilien “pour dire que cet accord n’est pas possible”.Mais en pleine guerre commerciale avec les Etats-Unis, “il y a un nouveau contexte international” qui devrait pousser en faveur de l’accord, selon la diplomatie brésilienne.Après sa visite à Paris, le président brésilien participera le 8 juin à un sommet économique à Monaco, puis sera à Nice le 9 avec le président Macron pour l’ouverture de la conférence de l’ONU sur les océans.

Trump lance une enquête sur un possible “complot” autour du déclin de Biden

Donald Trump a ordonné mercredi le lancement d’une enquête contre l’entourage de son prédécesseur Joe Biden, qu’il soupçonne d’avoir “comploté” pour masquer le déclin de l’ancien président et usurper son pouvoir.Selon le président républicain, qui avait promis pendant sa campagne une “vengeance” contre ses adversaires politiques, de tels agissements “auraient des conséquences pour la légalité et la validité de nombreuses décisions prises au nom” de son prédécesseur démocrate.Selon le texte rendu public par l’exécutif américain, le président confie à l’avocat de la Maison Blanche la mission “d’enquêter, dans les limites prévues par la loi, pour déterminer si certains individus ont comploté afin de mentir au public à propos de l’état mental de Biden et exercer de manière inconstitutionnelle les prérogatives et responsabilités du président.”Donald Trump assure qu’il est “de plus en plus clair que d’anciens conseillers du président Biden ont usurpé le pouvoir de la signature présidentielle à travers l’utilisation d’un système de signature automatique.”Le républicain estime que “ce complot représente l’un des scandales les plus dangereux et inquiétants de l’histoire américaine.”L’enquête qu’il a décidée doit aussi déterminer “pour quels documents la signature automatique a été utilisée”, en particulier des grâces et des décrets.Joe Biden a rapidement réagi, en dénonçant dans un communiqué transmis à l’AFP des allégations “ridicules et fausses”.”Soyons clairs: c’est moi qui prenais les décisions pendant ma présidence. Je prenais les décisions concernant les grâces, les décrets, les lois et les proclamations. Il est ridicule et faux de suggérer que ce n’était pas moi qui le faisais”, a déclaré M. Biden.- Grâces pour la famille Biden -Juste avant de céder le pouvoir à son pire ennemi politique, Joe Biden avait accordé des grâces préventives à plusieurs alliés politiques ainsi qu’à des membres de sa famille, dont son fils Hunter, une cible récurrente du camp trumpiste, pour les protéger face à de futures poursuites. Pendant sa campagne, Donald Trump avait attaqué sans relâche les capacités cognitives selon lui diminuées de Joe Biden et il a continué sur cette voie depuis son retour au pouvoir.L’ancien président, aujourd’hui âgé de 82 ans, avait annoncé récemment souffrir d’une forme “agressive” de cancer de la prostate.”Je m’étonne que le public n’ait pas été informé il y a bien longtemps” de cette maladie, avait alors réagi Donald Trump.Dans un livre choc, “Le péché originel”, deux journalistes américains affirment qu’à la fin de son mandat, l’entourage de Joe Biden limitait au maximum les échanges du président avec la presse et même ses ministres.Le démocrate a montré, particulièrement à partir de l’été 2023, des signes de fatigue grandissante. Considéré comme l’un des présidents américains les moins accessibles pour les journalistes, Joe Biden était par ailleurs coutumier de gaffes verbales parfois spectaculaires.- “Vengeance” -La Maison Blanche a toujours soutenu qu’il était en bonne santé et en pleine possession de ses moyens intellectuels.Le démocrate avait complètement perdu pied, en direct devant des millions de téléspectateurs, pendant un débat le 27 juin avec Donald Trump, mais s’était encore accroché quelque temps à sa candidature pour un second mandat, avant de laisser la place à la vice-présidente Kamalas Harris.Celle-ci a été battue par le républicain, déjà président de 2017 à 2021, et qui avait signé là un incroyable retour.Le président américain a déjà pris plusieurs décisions motivées par son désir, publiquement exprimé, de “vengeance” après l’élection de 2020, dont il continue d’affirmer, sans preuve, qu’elle lui a été volée.Il a gracié les assaillants du Capitole du 6 janvier 2021, qui avaient tenté d’empêcher le Congrès de certifier la victoire de Joe Biden.Donald Trump a aussi donné l’ordre de poursuivre deux hauts responsables qui s’étaient opposés à lui pendant son premier mandat et a forcé plusieurs cabinets d’avocats hostiles à offrir gratuitement leurs services à l’Etat fédéral, sous peine de sanctions.Il est par ailleurs passé à l’offensive contre les universités, les institutions culturelles et certains médias accusés d’avoir propagé des idées progressistes.

Trump lance une enquête sur un possible “complot” autour du déclin de Biden

Donald Trump a ordonné mercredi le lancement d’une enquête contre l’entourage de son prédécesseur Joe Biden, qu’il soupçonne d’avoir “comploté” pour masquer le déclin de l’ancien président et usurper son pouvoir.Selon le président républicain, qui avait promis pendant sa campagne une “vengeance” contre ses adversaires politiques, de tels agissements “auraient des conséquences pour la légalité et la validité de nombreuses décisions prises au nom” de son prédécesseur démocrate.Selon le texte rendu public par l’exécutif américain, le président confie à l’avocat de la Maison Blanche la mission “d’enquêter, dans les limites prévues par la loi, pour déterminer si certains individus ont comploté afin de mentir au public à propos de l’état mental de Biden et exercer de manière inconstitutionnelle les prérogatives et responsabilités du président.”Donald Trump assure qu’il est “de plus en plus clair que d’anciens conseillers du président Biden ont usurpé le pouvoir de la signature présidentielle à travers l’utilisation d’un système de signature automatique.”Le républicain estime que “ce complot représente l’un des scandales les plus dangereux et inquiétants de l’histoire américaine.”L’enquête qu’il a décidée doit aussi déterminer “pour quels documents la signature automatique a été utilisée”, en particulier des grâces et des décrets.Joe Biden a rapidement réagi, en dénonçant dans un communiqué transmis à l’AFP des allégations “ridicules et fausses”.”Soyons clairs: c’est moi qui prenais les décisions pendant ma présidence. Je prenais les décisions concernant les grâces, les décrets, les lois et les proclamations. Il est ridicule et faux de suggérer que ce n’était pas moi qui le faisais”, a déclaré M. Biden.- Grâces pour la famille Biden -Juste avant de céder le pouvoir à son pire ennemi politique, Joe Biden avait accordé des grâces préventives à plusieurs alliés politiques ainsi qu’à des membres de sa famille, dont son fils Hunter, une cible récurrente du camp trumpiste, pour les protéger face à de futures poursuites. Pendant sa campagne, Donald Trump avait attaqué sans relâche les capacités cognitives selon lui diminuées de Joe Biden et il a continué sur cette voie depuis son retour au pouvoir.L’ancien président, aujourd’hui âgé de 82 ans, avait annoncé récemment souffrir d’une forme “agressive” de cancer de la prostate.”Je m’étonne que le public n’ait pas été informé il y a bien longtemps” de cette maladie, avait alors réagi Donald Trump.Dans un livre choc, “Le péché originel”, deux journalistes américains affirment qu’à la fin de son mandat, l’entourage de Joe Biden limitait au maximum les échanges du président avec la presse et même ses ministres.Le démocrate a montré, particulièrement à partir de l’été 2023, des signes de fatigue grandissante. Considéré comme l’un des présidents américains les moins accessibles pour les journalistes, Joe Biden était par ailleurs coutumier de gaffes verbales parfois spectaculaires.- “Vengeance” -La Maison Blanche a toujours soutenu qu’il était en bonne santé et en pleine possession de ses moyens intellectuels.Le démocrate avait complètement perdu pied, en direct devant des millions de téléspectateurs, pendant un débat le 27 juin avec Donald Trump, mais s’était encore accroché quelque temps à sa candidature pour un second mandat, avant de laisser la place à la vice-présidente Kamalas Harris.Celle-ci a été battue par le républicain, déjà président de 2017 à 2021, et qui avait signé là un incroyable retour.Le président américain a déjà pris plusieurs décisions motivées par son désir, publiquement exprimé, de “vengeance” après l’élection de 2020, dont il continue d’affirmer, sans preuve, qu’elle lui a été volée.Il a gracié les assaillants du Capitole du 6 janvier 2021, qui avaient tenté d’empêcher le Congrès de certifier la victoire de Joe Biden.Donald Trump a aussi donné l’ordre de poursuivre deux hauts responsables qui s’étaient opposés à lui pendant son premier mandat et a forcé plusieurs cabinets d’avocats hostiles à offrir gratuitement leurs services à l’Etat fédéral, sous peine de sanctions.Il est par ailleurs passé à l’offensive contre les universités, les institutions culturelles et certains médias accusés d’avoir propagé des idées progressistes.