Eurozone stocks climb before ECB rate decision

Eurozone stock markets climbed Thursday as the European Central Bank prepared to announce another cut to interest rates in the face of US tariffs.With markets widely expecting the ECB to trim borrowing costs, all eyes will be on central bank President Christine Lagarde’s press conference for clues on future policy.”Investors will be more focused on any signals regarding the pace of any further potential cuts,” noted Russ Mould, investment director at AJ Bell.”Inflation isn’t a problem, but sluggish economic growth is. That points to further monetary easing to encourage more borrowing and spending by consumers and businesses.”The ECB decision is due after soft US economic data boosted expectations that the Federal Reserve will soon cut American interest rates, weighing on the dollar Thursday.Investors are keeping track of developments in President Donald Trump’s trade war and signs of movement on possible talks between the US leader and his Chinese counterpart Xi Jinping.Wall Street provided an uninspiring lead to Asian and European trading Thursday as a report by payroll firm ADP showed private-sector jobs rose by 37,000 last month.This was a sharp slowdown from April’s 60,000 and less than a third of the amount forecast in a Bloomberg survey.Another survey showed activity in the US services sector contracted in May for the first time since June last year.The readings stoked concerns that the world’s number one economy was stuttering, with the Fed’s closely watched “Beige Book” study noting that “economic activity has declined slightly”.It flagged household and business caution caused by slower hiring and heightened uncertainty surrounding Trump’s policies.The readings ramped up bets on a Fed cut, with markets pricing in two by the end of the year, starting in September. Eyes are now on the US non-farm payrolls release on Friday, which the Fed uses to help shape monetary policy.Still, there is some concern that Trump’s tariff blitz will ramp up inflation, which could put pressure on the US central bank to keep borrowing costs elevated.In Asia, the Seoul stock market rallied more than one percent on continued excitement after the election of Lee Jae-myung as South Korea’s new president. The vote ended a six-month power vacuum sparked by the impeachment of predecessor Yoon Suk Yeol for a calamitous martial law attempt.The won rose versus the dollar, building on a recent run-up.Jakarta advanced as Indonesia’s government began rolling out a $1.5 billion stimulus package after Southeast Asia’s biggest economy saw its slowest growth in more than three years in the first quarter.Tokyo fell following another weak sale of long-term Japanese government bonds, which added to recent concerns about the global debt market. Chinese stock markets climbed. – Key figures at around 1000 GMT -Paris – CAC 40: UP 0.5 percent at 7,843.61 pointsFrankfurt – DAX: UP 0.4 percent at 24,379.63London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 8,824.91 Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.5 percent at 37,554.49 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.1 percent at 23,906.97 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,384.10 (close)New York – Dow: DOWN 0.2 percent at 42,427.74 (close)Euro/dollar: UP at $1.1427 from $1.1417 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3578 from $1.3548Dollar/yen: UP at 143.14 yen from 142.86 yenEuro/pound: DOWN at 84.14 pence from 84.26 penceBrent North Sea Crude: UP 0.4 percent at $65.14 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.4 percent at $63.10 per barrelburs-bcp/lth

Cumul BFMTV-France Inter pour Benjamin Duhamel: des protestations à Radio France

La Société des journalistes de Radio France et six syndicats se sont élevés contre le cumul à la rentrée par Benjamin Duhamel de l’animation d’une tranche dans la matinale de France Inter et de celle d’une émission sur BFMTV, le sommant de choisir.Interrogée jeudi par l’AFP, la direction de France Inter n’a pas souhaité réagir.Dans un communiqué diffusé mercredi soir, la SDJ, la Société des producteurs et productrices de France Inter (SDPI) ainsi que CGT, CFDT, FO, SNJ, Sud et Unsa de Radio France dénoncent “un mélange de fonctions, l’une dans un groupe de médias privé (RMC BFM) et l’autre sur notre radio de service public”.Le journaliste politique va mener une interview chaque matin sur France Inter, sur le créneau jusqu’alors occupé par Sonia Devillers à 7H50.Il va continuer d’animer sur BFMTV l’émission “Tout le monde veut savoir”, du lundi au jeudi à 18H50, mais va arrêter l’émission dominicale “C’est pas tous les jours dimanche”.La SDJ et les syndicats pointent de possibles “conflits éditoriaux” et estiment que cette situation “risque de renforcer, aux yeux du public, un sentiment déplorable de collusion entre médias et d’entre-soi”.”France Inter ou BFMTV, il faut choisir”, plaident-ils dans ce texte également soutenu par la Société des réalisateurs de France Inter et le collectif des programmateurs de la première station de France.Dans le passé, d’autres animateurs ou journalistes de France Inter ont également cumulé des fonctions dans le privé, comme Antoine de Caunes et Augustin Trapenard à Canal+.  

L’Assemblée appelle à abroger la réforme des retraites, via un texte à portée symbolique

Plus de deux ans après la promulgation de la réforme des retraites, l’Assemblée nationale a appelé jeudi à son abrogation lors d’un premier vote sur le sujet dans l’hémicycle, que la gauche espère voir devenir un étendard de la contestation malgré sa portée purement symbolique.A quelques jours de la fin des travaux du “conclave” de partenaires sociaux censés plancher de nouveau sur les retraites, les députés ont adopté une résolution déposée par le groupe GDR (communistes et ultra-marins), lors d’une journée dédiée à ses textes.A la tribune, le président du groupe Stéphane Peu a dénoncé le passage de l’âge légal de départ à 64 ans, adopté à l’époque sans vote, grâce à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution. “La plus grande blessure démocratique depuis la négation du vote des Français lors du référendum de 2005”, a-t-il lancé.Adoptée par 198 voix contre 35, avec celles de la gauche, du Rassemblement national et d’une partie du groupe centriste Liot, la résolution n’aura aucune valeur normative. Mais les communistes espèrent en faire un levier politique pour ranimer la contestation, alors qu’une journée de manifestation et de grèves est justement organisée jeudi, à l’appel de la CGT.Quelque 165 points de rassemblement sont prévus en France. A Paris, le cortège s’élancera à 14H00 depuis l’Ecole militaire et doit passer à proximité du lieu où la concertation sur les retraites se poursuit.- Abrogation ou référendum -“Les Français ont de la mémoire et ils n’ont pas tourné la page”, a affirmé M. Peu, – qui a commencé son discours devant un hémicycle largement vide. Le chef du groupe communiste a exigé du gouvernement qu’il respecte le vote de la résolution, en abrogeant la réforme ou en convoquant un référendum. “Nous ne renoncerons jamais à revenir sur cette réforme injuste et injustifiée”, a abondé son homologue LFI Mathilde Panot.”La démographie et l’allongement de la durée de vie constituent des contraintes qui conditionnent les recettes et les dépenses de notre système de retraite. Que vous le vouliez ou non”, a rétorqué Astrid Panosyan-Bouvet, ministre chargée du Travail. “Vous nous dites +très bien, on va dans le mur, mais proposons une abrogation symbolique+”, a piqué la députée macroniste Stéphanie Rist, dénonçant une “farce”.Le texte “affirme l’impérieuse nécessité d’aboutir à l’abrogation des mesures les plus régressives” de la loi du 14 avril 2023, à savoir “le recul de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans et l’augmentation de la durée de cotisation portée à 43 annuités dès 2027″.”Une simple pétition de principe”, a critiqué Théo Bernhardt (RN), reprochant à la gauche de ne pas avoir soutenu les initiatives de son groupe pour une abrogation.Mais le vote “démontre qu’il y a une exigence démocratique” pour abroger la réforme ou remettre la mesure d’âge en jeu au Parlement, a estimé après le vote la cheffe des députés écologistes Cyrielle Chatelain devant les journalistes.”Ils ont 80% des salariés contre eux, 66% des Français contre eux, tous les syndicats, et une très large majorité des députés à l’Assemblée nationale (…) vous ne pouvez pas faire un message plus clair”, a abondé François Ruffin, député de son groupe.- Conclave -Le sujet des retraites a retrouvé une actualité en janvier, à la faveur du compromis noué entre le Premier ministre François Bayrou et le groupe PS à l’Assemblée.Ces derniers ont accepté de ne pas censurer son gouvernement, contre un ensemble de promesses, dont la remise en chantier de la réforme des retraites.Mais après l’enthousiasme a rapidement point la déception. Après avoir appelé à des discussions “sans totem ni tabou”, le Premier ministre a successivement imposé l’objectif d’un équilibre financier en 2030, puis fermé la porte à un retour aux 62 ans. Les syndicats FO et CGT ont claqué la porte dès le début des discussions.Les organisations restant autour de la table prévoient de clore leurs travaux le 17 juin. Pour l’instant, le Medef n’a exprimé aucune ouverture quant aux demandes des syndicats, qui veulent notamment obtenir des possibilités de partir plus tôt pour les femmes qui ont eu des enfants, ou pour les personnes ayant travaillé dans des conditions pénibles ou usantes.Quant aux députés socialistes, ils agitent de nouveau la menace d’une censure du gouvernement Bayrou, si ce dernier ne soumet pas au Parlement un éventuel accord entre les partenaires sociaux.

L’Assemblée appelle à abroger la réforme des retraites, via un texte à portée symbolique

Plus de deux ans après la promulgation de la réforme des retraites, l’Assemblée nationale a appelé jeudi à son abrogation lors d’un premier vote sur le sujet dans l’hémicycle, que la gauche espère voir devenir un étendard de la contestation malgré sa portée purement symbolique.A quelques jours de la fin des travaux du “conclave” de partenaires sociaux censés plancher de nouveau sur les retraites, les députés ont adopté une résolution déposée par le groupe GDR (communistes et ultra-marins), lors d’une journée dédiée à ses textes.A la tribune, le président du groupe Stéphane Peu a dénoncé le passage de l’âge légal de départ à 64 ans, adopté à l’époque sans vote, grâce à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution. “La plus grande blessure démocratique depuis la négation du vote des Français lors du référendum de 2005”, a-t-il lancé.Adoptée par 198 voix contre 35, avec celles de la gauche, du Rassemblement national et d’une partie du groupe centriste Liot, la résolution n’aura aucune valeur normative. Mais les communistes espèrent en faire un levier politique pour ranimer la contestation, alors qu’une journée de manifestation et de grèves est justement organisée jeudi, à l’appel de la CGT.Quelque 165 points de rassemblement sont prévus en France. A Paris, le cortège s’élancera à 14H00 depuis l’Ecole militaire et doit passer à proximité du lieu où la concertation sur les retraites se poursuit.- Abrogation ou référendum -“Les Français ont de la mémoire et ils n’ont pas tourné la page”, a affirmé M. Peu, – qui a commencé son discours devant un hémicycle largement vide. Le chef du groupe communiste a exigé du gouvernement qu’il respecte le vote de la résolution, en abrogeant la réforme ou en convoquant un référendum. “Nous ne renoncerons jamais à revenir sur cette réforme injuste et injustifiée”, a abondé son homologue LFI Mathilde Panot.”La démographie et l’allongement de la durée de vie constituent des contraintes qui conditionnent les recettes et les dépenses de notre système de retraite. Que vous le vouliez ou non”, a rétorqué Astrid Panosyan-Bouvet, ministre chargée du Travail. “Vous nous dites +très bien, on va dans le mur, mais proposons une abrogation symbolique+”, a piqué la députée macroniste Stéphanie Rist, dénonçant une “farce”.Le texte “affirme l’impérieuse nécessité d’aboutir à l’abrogation des mesures les plus régressives” de la loi du 14 avril 2023, à savoir “le recul de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans et l’augmentation de la durée de cotisation portée à 43 annuités dès 2027″.”Une simple pétition de principe”, a critiqué Théo Bernhardt (RN), reprochant à la gauche de ne pas avoir soutenu les initiatives de son groupe pour une abrogation.Mais le vote “démontre qu’il y a une exigence démocratique” pour abroger la réforme ou remettre la mesure d’âge en jeu au Parlement, a estimé après le vote la cheffe des députés écologistes Cyrielle Chatelain devant les journalistes.”Ils ont 80% des salariés contre eux, 66% des Français contre eux, tous les syndicats, et une très large majorité des députés à l’Assemblée nationale (…) vous ne pouvez pas faire un message plus clair”, a abondé François Ruffin, député de son groupe.- Conclave -Le sujet des retraites a retrouvé une actualité en janvier, à la faveur du compromis noué entre le Premier ministre François Bayrou et le groupe PS à l’Assemblée.Ces derniers ont accepté de ne pas censurer son gouvernement, contre un ensemble de promesses, dont la remise en chantier de la réforme des retraites.Mais après l’enthousiasme a rapidement point la déception. Après avoir appelé à des discussions “sans totem ni tabou”, le Premier ministre a successivement imposé l’objectif d’un équilibre financier en 2030, puis fermé la porte à un retour aux 62 ans. Les syndicats FO et CGT ont claqué la porte dès le début des discussions.Les organisations restant autour de la table prévoient de clore leurs travaux le 17 juin. Pour l’instant, le Medef n’a exprimé aucune ouverture quant aux demandes des syndicats, qui veulent notamment obtenir des possibilités de partir plus tôt pour les femmes qui ont eu des enfants, ou pour les personnes ayant travaillé dans des conditions pénibles ou usantes.Quant aux députés socialistes, ils agitent de nouveau la menace d’une censure du gouvernement Bayrou, si ce dernier ne soumet pas au Parlement un éventuel accord entre les partenaires sociaux.

Iranians’ World Cup dream crushed by US travel ban

A year out from kick-off, Iranian football fans are watching their World Cup dream slip away after a US travel ban barred them from entering the land of “Great Satan” to cheer on their team.The 2026 tournament will be co-hosted by the United States, Canada and Mexico, but most matches, including the final, are scheduled to be played on American soil.Many in Iran had clung to hopes of cheering from the stands until Wednesday when US President Donald Trump rolled out a new travel ban on 12 countries including Iran, which will take effect from Monday. “My friends and I have been waiting for years to watch Team Melli (a nickname for the national team) play in a World Cup on US soil, and when they qualified, it felt like a once-in-a-lifetime opportunity,” Sohrab Naderi, a real estate agent in Tehran, told AFP.”Now with the new travel ban, that dream is shattered because of politics that we don’t care about and have no control over,” said the 46-year-old who attended the 2022 World Cup in Qatar which saw the US side defeat Iran 1-0 in the group stage.The prospect of Iran competing in a US-hosted tournament comes against the backdrop of a decades-long enmity, with diplomatic ties broken since the 1979 Islamic revolution.The two sides are currently engaged in high-stakes talks over Iran’s nuclear programme, with the United States threatening military action if no deal can be reached.- ‘Degrading to all Iranians’ -Trump said the new travel ban was prompted by a makeshift flamethrower attack on a Jewish protest in Colorado that US authorities blamed on a man they said was in the country illegally.The ban will not apply to athletes competing in either the 2026 World Cup or the 2028 Los Angeles Olympics, the order said. Nonetheless, supporters who had dreamed of crossing the Atlantic to cheer on their team will no longer be able to make the trip.”Every Iranian has the right to support their team, just as much as any other country, whether the game is in America or in any other country,” said Hasti Teymourpour, a 16-year-old football fan.Since his return to office in January, Trump has reinstated his “maximum pressure” policy of sanctions against Iran and vowed that “something bad” would happen unless the Iranians “move quickly” towards a nuclear deal.Naderi, who called the ban “inhumane” and “degrading to all Iranians”, still hopes the Iran-US nuclear talks will yield a deal that might persuade Trump to reconsider. The outcome of the US-Iran talks that began in April remains unclear, and many fans worry that even if they result in a deal, it may be too late for them.Some Iranians have refused to give up hope, however, seeing in the World Cup an opportunity to thaw relations.”Sports diplomacy can act as a strong catalyst and bring the efforts of political diplomats to fruition sooner,” said political commentator Mohammad Reza Manafi.It could be “a great opportunity to help advance diplomacy between the two countries”.- Friendly? -In a memorable 1998 World Cup clash, Iranian players handed flowers to their American adversaries and posed together for photos — a rare public gesture of goodwill between the nations.Iran won 2–1, a victory celebrated in Tehran as a source of both sporting and political pride.With the 2026 draw expected in December, it remains unclear whether Iran and the United States will face off again, but anticipation is building.”The two countries are not hostile to each other, this political discussion is for the governments,” said 44-year-old day labourer Siamak Kalantari.Another fan, Mahdieh Olfati, said: “If we face the US again, we’ll definitely win.””Ours are real players,” the 18-year-old added.Manafi, the commentator, said a friendly before the tournament, possibly hosted by a third country, could help ease tensions.Such a game, he said, could help “achieve what politicians from both sides have not managed to do for years”.

Iranians’ World Cup dream crushed by US travel ban

A year out from kick-off, Iranian football fans are watching their World Cup dream slip away after a US travel ban barred them from entering the land of “Great Satan” to cheer on their team.The 2026 tournament will be co-hosted by the United States, Canada and Mexico, but most matches, including the final, are scheduled to be played on American soil.Many in Iran had clung to hopes of cheering from the stands until Wednesday when US President Donald Trump rolled out a new travel ban on 12 countries including Iran, which will take effect from Monday. “My friends and I have been waiting for years to watch Team Melli (a nickname for the national team) play in a World Cup on US soil, and when they qualified, it felt like a once-in-a-lifetime opportunity,” Sohrab Naderi, a real estate agent in Tehran, told AFP.”Now with the new travel ban, that dream is shattered because of politics that we don’t care about and have no control over,” said the 46-year-old who attended the 2022 World Cup in Qatar which saw the US side defeat Iran 1-0 in the group stage.The prospect of Iran competing in a US-hosted tournament comes against the backdrop of a decades-long enmity, with diplomatic ties broken since the 1979 Islamic revolution.The two sides are currently engaged in high-stakes talks over Iran’s nuclear programme, with the United States threatening military action if no deal can be reached.- ‘Degrading to all Iranians’ -Trump said the new travel ban was prompted by a makeshift flamethrower attack on a Jewish protest in Colorado that US authorities blamed on a man they said was in the country illegally.The ban will not apply to athletes competing in either the 2026 World Cup or the 2028 Los Angeles Olympics, the order said. Nonetheless, supporters who had dreamed of crossing the Atlantic to cheer on their team will no longer be able to make the trip.”Every Iranian has the right to support their team, just as much as any other country, whether the game is in America or in any other country,” said Hasti Teymourpour, a 16-year-old football fan.Since his return to office in January, Trump has reinstated his “maximum pressure” policy of sanctions against Iran and vowed that “something bad” would happen unless the Iranians “move quickly” towards a nuclear deal.Naderi, who called the ban “inhumane” and “degrading to all Iranians”, still hopes the Iran-US nuclear talks will yield a deal that might persuade Trump to reconsider. The outcome of the US-Iran talks that began in April remains unclear, and many fans worry that even if they result in a deal, it may be too late for them.Some Iranians have refused to give up hope, however, seeing in the World Cup an opportunity to thaw relations.”Sports diplomacy can act as a strong catalyst and bring the efforts of political diplomats to fruition sooner,” said political commentator Mohammad Reza Manafi.It could be “a great opportunity to help advance diplomacy between the two countries”.- Friendly? -In a memorable 1998 World Cup clash, Iranian players handed flowers to their American adversaries and posed together for photos — a rare public gesture of goodwill between the nations.Iran won 2–1, a victory celebrated in Tehran as a source of both sporting and political pride.With the 2026 draw expected in December, it remains unclear whether Iran and the United States will face off again, but anticipation is building.”The two countries are not hostile to each other, this political discussion is for the governments,” said 44-year-old day labourer Siamak Kalantari.Another fan, Mahdieh Olfati, said: “If we face the US again, we’ll definitely win.””Ours are real players,” the 18-year-old added.Manafi, the commentator, said a friendly before the tournament, possibly hosted by a third country, could help ease tensions.Such a game, he said, could help “achieve what politicians from both sides have not managed to do for years”.

A Paris, la relation cyclistes-piétons en quête d’équilibre

Sur la piste cyclable du boulevard Sébastopol, dans le centre de Paris, l’arrivée des beaux jours a fait grossir les troupes: les passages y sont incessants. Pour les piétons, il est ainsi bien difficile de se frayer un chemin sur certaines artères de la capitale, suscitant des conflits d’usage avec les cyclistes. “Quand je m’arrête à un feu rouge, les piétons parfois ne comprennent pas et me disent +mais allez-y, Madame !+. Mais je respecte la priorité piétons !”, dit Chantal Cousin, 73 ans, pédalant l’air goguenard sur le pont de Tolbiac enjambant la Seine, dans le sud-est de la capitale. “Le grand nombre de cyclistes sur une piste peut faire stresser. Parfois on peut avoir peur de s’arrêter au milieu du flux”, avance Anouk, 26 ans, éducatrice dans un foyer pour jeunes, et cycliste au quotidien. Sur l’axe Sébastopol, le nombre de cyclistes passe de 7.000 par jour l’hiver à plus de 20.000 à partir du printemps. Des chiffres colossaux pour une infrastructure sous-dimensionnée. “Ce n’est pas toujours facile de savoir quand est-ce que l’on doit s’arrêter. Les feux ne sont pas clairs, je trouve, et parfois ils sont cachés par les piétons ou bien les cyclistes”, poursuit la jeune femme qui fait tous ses trajets sur son vélo électrique, “qu’il pleuve ou qu’il vente”. Après la séparation des flux, piétons d’un côté, cyclistes de l’autre, grâce à des pistes cyclables aménagées, avoir une signalisation claire est l’une des demandes de l’association Paris en Selle pour rendre la ville encore plus cyclable. Ses adhérents souhaitent de “grands” feux de signalisation sur les pistes cyclables, semblables à ceux des voies automobiles. Pour le moment, les “feux cyclistes” installés sont souvent de petite taille, donc moins visibles. – “Culture de la courtoisie” -Par la voix de sa porte-parole Marion Soulet, l’association milite aussi pour le respect de la loi d’orientation des mobilités (LOM), qui stipule que d’ici à la fin 2026, les places de stationnement en amont des feux soient supprimées pour améliorer la visibilité. “C’est une question de co-visibilité”, dit Marion Soulet qui voudrait que la mairie de Paris accélère sa mise en place pour respecter les délais d’application de la loi. “Beaucoup de cyclistes ralentissent quand ils voient que le feu passe au rouge, ils anticipent pour éviter de poser le pied à terre.” David Belliard, adjoint à la mairie en charge des transports, pense qu’il faut “acquérir la culture du vélo”, comme aux Pays-Bas, et “le permis vélo que nous mettons en place en CM2 va dans ce sens”. “Côté cyclistes, en devenant nombreux on ne doit pas s’épargner de développer une culture de la courtoisie (…) en respectant les règles élémentaires avec les piétons”, poursuit Marion Soulet qui prône une meilleure application du “Code de la rue”. Ce dernier a été lancé par la mairie de Paris en juillet 2023 dans le but de pacifier les relations entre les différents usagers des rues parisiennes et de rappeler la priorité piétonne. Maud Gatel, élue MoDem au conseil de Paris, regrette que ce code soit intervenu si tard, car “la marche à pied est le premier mode de déplacement dans la capitale”. “Après avoir fait beaucoup de sensibilisation”, elle souhaite que la mairie passe à la verbalisation : “Il faut arrêter les comportements anxiogènes voire accidentogènes. Ca suffit: trop de cyclistes ne respectent pas le code de la route”.Les panneaux M12, ces petits triangles placés sous les feux qui permettent aux cyclistes de passer au rouge sauf si un piéton est engagé sur le passage, peuvent aussi parfois créer de l’incompréhension dans la relation cyclistes-piétons. Il arrive que des cyclistes ne respectent pas cette priorité et que les piétons s’en agacent. Depuis plusieurs mois, la mairie multiplie les opérations de contrôle des cyclistes. “Nous y sommes favorables”, abonde Marion Soulet, tout en rappelant que “le plus gros danger pour les piétons, ça reste les voitures.”

Le suspect du meurtre d’Hichem Miraoui présenté à un juge antiterroriste

Christophe B. est présenté jeudi à un magistrat antiterroriste en vue d’une mise en examen pour le meurtre d’Hichem Miraoui, un quadragénaire tunisien, samedi à Puget-sur-Argens (Var), un acte considéré comme “raciste” et “sans doute antimusulman” par Bruno Retailleau.Après quatre jours de garde à vue et un transfert de l’enquête entre les mains du parquet antiterroriste (Pnat), celui-ci a annoncé jeudi à l’AFP l’ouverture d’une information judiciaire et la présentation de Christophe B. à un juge d’instruction pour une possible mise en examen, qui pourrait ensuite déboucher sur une éventuelle incarcération.C’est la première saisine du Pnat concernant un homicide raciste lié à l’ultradroite.Alertés par la compagne du suspect samedi soir, les militaires de la gendarmerie nationale avaient fait appel à l’antenne GIGN d’Orange pour interpeller, non loin de la scène de crime, ce quinquagénaire français qui avait pris la fuite en voiture.Le suspect, qui serait né en 1971, a “diffusé, avant et après son passage à l’acte, deux vidéos (…) au contenu raciste et haineux”, selon le parquet de Draguignan, initialement chargé de l’enquête.Plusieurs médias ont épluché son profil Facebook, désormais restreint mais sur lequel apparaissaient encore mardi certaines publications anti-islam, insultantes pour Emmanuel Macron ou en faveur des “gilets jaunes”.Dans une vidéo, selon ces médias, Christophe B. assurait “prêter allégeance au drapeau français” et appelait les Français à “tirer” sur les personnes d’origine étrangère.L’homme est aussi accusé d’avoir blessé un autre de ses voisins, de nationalité turque.Une source proche du dossier a souligné à l’AFP que contrairement aux crimes lié au jihadisme, souvent rattachés à un groupe terroriste connu comme tel, par exemple le groupe Etat islamique, qui parfois les revendique lui-même, l’appréciation se fait “au cas par cas” concernant les faits liés à l’ultradroite.Il n’y a en effet pas de rattachement à un groupe dont les actions passées auraient déjà reçu une qualification terroriste.Cela se fait donc, selon cette source, au regard de la personnalité de l’auteur, de la gravité intrinsèque de l’acte et de l’intention finale de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur, critères de saisine de la justice antiterroriste.En l’espèce, selon la source proche du dossier, Christophe B. avait bien comme volonté de “troubler l’ordre public par la terreur”. – Stigmatisation -Mardi après-midi, devant l’Assemblée nationale, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a exprimé “une pensée émue” pour les victimes, leurs familles, mais aussi pour “la communauté tunisienne”. Ce meurtre est “clairement un crime raciste”, “sans doute aussi antimusulman”, et “peut-être aussi un crime terroriste”, a ajouté le ministre, “heureux” de la saisine du Pnat.”Je veux justice pour mon frère”, “victime d’un acte terroriste”, a réclamé mardi Hanen Miraoui, sÅ“ur de la victime, par téléphone à l’AFP.Avec son frère, né en 1979, “nous parlions des préparatifs de l’Aïd (El Kebir, grande fête musulmane prévue ce vendredi en Tunisie). Il rigolait et taquinait ma mère qui était malade, puis tout d’un coup, je l’ai entendu dire +Aïe+ puis la communication s’est interrompue”, a décrit Hanen Miraoui.D’après elle, le suspect “était connu dans le quartier de (son) frère pour sa haine des Arabes”.Ce crime “terroriste” a “suscité un profond mécontentement et une profonde tristesse dans l’opinion publique” tunisienne, a relevé lundi le ministre tunisien de l’Intérieur, Khaled Nouri, soulignant “la nécessité d’assurer la protection de la communauté tunisienne sur le territoire français”.Organisée par les proches d’Hichem Miraoui, une marche blanche doit avoir lieu dimanche à 15H00 à Puget-sur-Argens.Les actes antimusulmans ont augmenté de 72% au premier trimestre, avec 79 cas recensés, selon le décompte du ministère de l’Intérieur.De nombreuses voix ont dénoncé à l’occasion de ce crime la stigmatisation de la communauté musulmane, alimentée par “les sphères politiques et médiatiques”, selon le recteur de la Grande mosquée de Paris Chems-eddine Hafiz.

Peines minimales: le plus haut magistrat du parquet appelle à “laisser les juges faire leur travail”

Face à la volonté du gouvernement d’instaurer des “peines minimales” en réaction aux violences commises en marge de la victoire du PSG en Ligue des champions, le procureur général près la Cour de cassation Rémy Heitz a demandé jeudi à ce qu’on laisse les juges “faire leur travail dans la sérénité”.”Je voudrais quand même m’inscrire en faux, de manière très catégorique, par rapport au prétendu laxisme des juges”, a ajouté l’un des deux plus hauts magistrats de France, sur France Inter. “Les juges font leur travail… il y a eu des sanctions, des sanctions individualisées”, a-t-il souligné.”Il faut laisser les juges faire leur travail dans la sérénité”, a-t-il insisté.Alors que la grande fête après la victoire du PSG face à l’Inter Milan samedi à Munich a été assombrie par de nombreux incidents et dégradations à Paris et en régions, le gouvernement a défendu mardi l’instauration dans la loi de “peines minimales” pour répondre à “l’exaspération” des Français. Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a ouvert le bal mardi matin, au lendemain des premières condamnations à Paris, estimant qu’elles n’étaient “plus à la hauteur”, et a proposé de “faire évoluer radicalement la loi” en supprimant notamment les aménagements de peine obligatoires et le sursis.Le Premier ministre François Bayrou lui a aussitôt emboîté le pas en soutenant la proposition d’une peine minimale devant les députés, lors de la séance de questions au gouvernement.  “Les juges comprennent et entendent ce besoin de fermeté. Et en l’espèce, les peines qui ont été prononcées ne sont pas des peines légères”, a dit Rémy Heitz. Quatre individus ont été condamnées lundi soir à des peines de deux à huit mois d’emprisonnement avec sursis, assorties de 500 euros d’amende, selon le parquet de Paris. Mardi, au moins huit personnes ont été condamnées à des peines de prison, allant de cinq mois avec sursis à 15 mois ferme avec mandat de dépôt.  – Des “injonctions contradictoires”-“La difficulté dans ce type d’affaires (…) c’est qu’il y a un décalage très fort entre les images de ces violences vues à la télévision et parfois la réalité des faits que l’on reproche”, a expliqué le plus haut magistrat du parquet.  “Ce qu’on juge, c’est une personne, un homme ou une femme qui se trouve dans le box et à qui on impute un fait ou des faits précis, parfois d’ailleurs avec des difficultés de preuves, parce que les enquêtes sont conduites dans des délais très courts et parfois les preuves sont relativement légères”, a-t-il ajouté.Rémy Heitz a défendu des juges confrontés selon lui à “des injonctions contradictoires”: “D’un côté, on leur demande de plus en plus de fermeté”, et de l’autre “on leur dit +Attention, les prisons sont pleines. Ne mettez pas l’administration pénitentiaire dans l’incapacité d’exécuter les peines+”.  Le magistrat a également rappelé que “la justice n’a jamais été aussi sévère qu’aujourd’hui”, avec plus de 83.000 détenus dans les prisons françaises et un taux d’occupation de près de 200% dans les maisons d’arrêt franciliennes notamment.  Par ailleurs, Rémy Heitz a insisté sur le fait que “la majorité des personnes condamnées à des peines d’emprisonnement avec sursis” -une peine “importante” selon lui- “ne récidivent pas”, ce qui en fait une sanction “utile dans quand même beaucoup de situations”. “Si l’on supprime aujourd’hui le sursis, il faut pouvoir le remplacer”, a-t-il également rappelé. Or “si on le remplace par des peines d’emprisonnement, là on serait dans une situation (…) totalement impossible.”  “Il faut que nous puissions maintenir ce principe d’individualisation et de personnalisation des peines”, a plaidé le premier magistrat du parquet, “ce qui permet au quotidien d’apporter une réponse adaptée à chaque faits de délinquance commis”. “La fin du sursis, ça voudrait dire renvoyer aujourd’hui encore des milliers et des milliers de détenus derrière les barreaux”, a de son côté fustigé la contrôleure générale des lieux de privation de liberté Dominique Simonnot sur Public Sénat jeudi. “La situation est critique. L’administration pénitentiaire redoute des incidents très graves”, a-t-elle alerté.