Procès pour écoblanchiment contre TotalEnergies: décision en octobre

Un groupe pétrolier peut-il dire qu’il contribue à “préserver la planète”? Qu’il vise la “neutralité carbone? Après une audience inédite jeudi en France, les juges diront le 23 octobre si TotalEnergies a trompé le consommateur en le clamant dans sa communication.Dans une salle comble, le premier groupe pétrolier et gazier français, 4e dans le monde, s’est défendu au tribunal de Paris de toute insincérité dans sa communication face aux associations Greenpeace France, les Amis de la Terre France et Notre Affaire à Tous, qui l’accusent de “pratiques commerciales trompeuses”.Le groupe dirigé par Patrick Pouyanné défend sa “bonne foi”, de la réalité de ses investissements dans le solaire, l’éolien et les stations de recharge électrique, et répond qu’on ne peut lui reprocher une “communication institutionnelle”, très éloignée d’une publicité pour des stations-service.Loin des tensions des manifestations régulières contre TotalEnergies, la contestation s’est déroulée dans l’atmosphère feutrée d’un tribunal, avec sur le banc des accusés les émissions de CO2 du groupe, qui restent supérieures à celles d’un pays comme la France et le resteront au moins à moyen terme.Le “greenwashing” ou écoblanchiment, soit le fait de se présenter comme plus vertueux en matière environnementale qu’en réalité, n’existant pas spécifiquement en droit, c’est par la voie juridique des pratiques commerciales trompeuses que les militants ont attaqué, dans une procédure civile.Inédit pour un géant de l’énergie en France, le procès pourrait créer une jurisprudence sur les limites de la communication environnementale des entreprises, longtemps laissée sans garde-fou, et qui commence seulement à être réglementée dans l’Union européenne.- Neutralité carbone -Au cÅ“ur de l’affaire: la campagne du groupe sur ses sites internet, à la télévision, ainsi que sur Twitter, LinkedIn ou Instagram à partir de mai 2021, peu après s’être rebaptisé de Total en TotalEnergies, avec un nouveau logo arc-en-ciel.La multinationale affichait son objectif de “neutralité carbone d’ici 2050” et se présentait en “acteur majeur de la transition énergétique”. Au total, une quarantaine de messages sont contestés.Ils rendent, “pour un consommateur moyen, impossible de comprendre que TotalEnergies est en train d’étendre sa production d’énergies fossiles”, a plaidé Clémentine Baldon, l’avocate des associations, lors de plus de quatre heures d’audience.La stratégie du groupe “ne facilitera pas la transition énergétique, elle la retarde, voire l’empêche, et contribue à mettre en péril les objectifs de l’accord de Paris” sur le climat, a-t-elle dit.L’avocate cite l’ONU ou l’Agence internationale de l’énergie, qui a argué qu’extraire davantage de pétrole n’était pas compatible avec le sauvetage du climat.Mais “il n’y a aucune incompatibilité”, rétorque l’avocate de l’entreprise, Françoise Labrousse, qui juge “simpliste” d’arrêter immédiatement les hydrocarbures. D’ailleurs, Greenpeace lui-même utilise encore des bateaux à carburants fossiles, relève-t-elle…- Davantage d’affaires -“Le greenwashing, ce serait de promettre que l’essence vendue en stations-service est neutre en carbone”, dit plus tard Françoise Labrousse. Son client n’a “jamais dit que ses produits étaient bons pour le climat”.TotalEnergies enfonce le clou avec un argument central: ces messages n’étaient pas des publicités, mais relevaient d’une “communication institutionnelle” encadrée par le droit boursier. Il dénonce une “instrumentalisation du droit de la consommation” pour faire le procès climatique de l’entreprise.Ce n’est pas le consommateur qui était ciblé, “c’est l’ensemble des parties prenantes du groupe”, — clients, fournisseurs, investisseurs — plaide Françoise Labrousse. Mais les associations font valoir qu’Adidas a été condamné en Allemagne en lien avec son objectif de neutralité climatique.Les associations veulent empêcher TotalEnergies “de se présenter communément comme un champion de la transition énergétique”, martèle Clémentine Baldon.Le tribunal devra aussi juger de la promotion du gaz comme indispensable à la transition énergétique, malgré son bilan climatique contesté en raison des fuites de méthane, très réchauffant pour l’atmosphère.Là encore, l’avocate de TotalEnergies s’est amusée à citer Greenpeace Belgique, qui a autrefois qualifié le gaz de “bien utile” pour la transition.Dans les tribunaux européens, la jurisprudence sur l’écoblanchiment se construit doucement. Certains groupes ont perdu, comme les compagnies aériennes KLM et Lufthansa.Mais TotalEnergies peut se prévaloir de décisions allant dans son sens, en faveur du groupe énergétique suédois Vattenfall, ou du géant espagnol de l’électricité Iberdrola.

Procès pour écoblanchiment contre TotalEnergies: décision en octobre

Un groupe pétrolier peut-il dire qu’il contribue à “préserver la planète”? Qu’il vise la “neutralité carbone? Après une audience inédite jeudi en France, les juges diront le 23 octobre si TotalEnergies a trompé le consommateur en le clamant dans sa communication.Dans une salle comble, le premier groupe pétrolier et gazier français, 4e dans le monde, s’est défendu au tribunal de Paris de toute insincérité dans sa communication face aux associations Greenpeace France, les Amis de la Terre France et Notre Affaire à Tous, qui l’accusent de “pratiques commerciales trompeuses”.Le groupe dirigé par Patrick Pouyanné défend sa “bonne foi”, de la réalité de ses investissements dans le solaire, l’éolien et les stations de recharge électrique, et répond qu’on ne peut lui reprocher une “communication institutionnelle”, très éloignée d’une publicité pour des stations-service.Loin des tensions des manifestations régulières contre TotalEnergies, la contestation s’est déroulée dans l’atmosphère feutrée d’un tribunal, avec sur le banc des accusés les émissions de CO2 du groupe, qui restent supérieures à celles d’un pays comme la France et le resteront au moins à moyen terme.Le “greenwashing” ou écoblanchiment, soit le fait de se présenter comme plus vertueux en matière environnementale qu’en réalité, n’existant pas spécifiquement en droit, c’est par la voie juridique des pratiques commerciales trompeuses que les militants ont attaqué, dans une procédure civile.Inédit pour un géant de l’énergie en France, le procès pourrait créer une jurisprudence sur les limites de la communication environnementale des entreprises, longtemps laissée sans garde-fou, et qui commence seulement à être réglementée dans l’Union européenne.- Neutralité carbone -Au cÅ“ur de l’affaire: la campagne du groupe sur ses sites internet, à la télévision, ainsi que sur Twitter, LinkedIn ou Instagram à partir de mai 2021, peu après s’être rebaptisé de Total en TotalEnergies, avec un nouveau logo arc-en-ciel.La multinationale affichait son objectif de “neutralité carbone d’ici 2050” et se présentait en “acteur majeur de la transition énergétique”. Au total, une quarantaine de messages sont contestés.Ils rendent, “pour un consommateur moyen, impossible de comprendre que TotalEnergies est en train d’étendre sa production d’énergies fossiles”, a plaidé Clémentine Baldon, l’avocate des associations, lors de plus de quatre heures d’audience.La stratégie du groupe “ne facilitera pas la transition énergétique, elle la retarde, voire l’empêche, et contribue à mettre en péril les objectifs de l’accord de Paris” sur le climat, a-t-elle dit.L’avocate cite l’ONU ou l’Agence internationale de l’énergie, qui a argué qu’extraire davantage de pétrole n’était pas compatible avec le sauvetage du climat.Mais “il n’y a aucune incompatibilité”, rétorque l’avocate de l’entreprise, Françoise Labrousse, qui juge “simpliste” d’arrêter immédiatement les hydrocarbures. D’ailleurs, Greenpeace lui-même utilise encore des bateaux à carburants fossiles, relève-t-elle…- Davantage d’affaires -“Le greenwashing, ce serait de promettre que l’essence vendue en stations-service est neutre en carbone”, dit plus tard Françoise Labrousse. Son client n’a “jamais dit que ses produits étaient bons pour le climat”.TotalEnergies enfonce le clou avec un argument central: ces messages n’étaient pas des publicités, mais relevaient d’une “communication institutionnelle” encadrée par le droit boursier. Il dénonce une “instrumentalisation du droit de la consommation” pour faire le procès climatique de l’entreprise.Ce n’est pas le consommateur qui était ciblé, “c’est l’ensemble des parties prenantes du groupe”, — clients, fournisseurs, investisseurs — plaide Françoise Labrousse. Mais les associations font valoir qu’Adidas a été condamné en Allemagne en lien avec son objectif de neutralité climatique.Les associations veulent empêcher TotalEnergies “de se présenter communément comme un champion de la transition énergétique”, martèle Clémentine Baldon.Le tribunal devra aussi juger de la promotion du gaz comme indispensable à la transition énergétique, malgré son bilan climatique contesté en raison des fuites de méthane, très réchauffant pour l’atmosphère.Là encore, l’avocate de TotalEnergies s’est amusée à citer Greenpeace Belgique, qui a autrefois qualifié le gaz de “bien utile” pour la transition.Dans les tribunaux européens, la jurisprudence sur l’écoblanchiment se construit doucement. Certains groupes ont perdu, comme les compagnies aériennes KLM et Lufthansa.Mais TotalEnergies peut se prévaloir de décisions allant dans son sens, en faveur du groupe énergétique suédois Vattenfall, ou du géant espagnol de l’électricité Iberdrola.

Vol de la statue de Macron au musée Grévin: deux militants de Greenpeace mis en examen

Deux militants de l’ONG Greenpeace ont été mis en examen jeudi pour “vol en réunion d’un bien culturel exposé”, après le vol au musée Grévin lundi de la statue de cire d’Emmanuel Macron, qui avait été rendue le lendemain, a indiqué à l’AFP le parquet de Paris.Ces deux militants avaient été présentés à un juge d’instruction plus tôt dans la journée, dans le cadre de l’ouverture d’une information judiciaire.A la mi-journée, ces deux personnes, une femme et un homme, ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire, conformément aux réquisitions du ministère public.”Je ne comprends pas cette décision d’ouvrir une information judiciaire, le musée Grévin a bien indiqué qu’il n’y avait aucun préjudice. De plus en plus, la justice devient un instrument pour dissuader des militants d’exercer leur liberté d’expression et d’opinion”, a déclaré à l’AFP l’avocate des mis en cause, Me Marie Dosé.Elle a affirmé également que “la garde à vue s'(était) passée dans des conditions absolument sordides”.Plus tôt dans la journée, Me Marie Dosé avait estimé que “toutes les infractions (avaient) pris fin avec la remise de la statue: le vol comme le recel aggravés retenus par le parquet. Et aucun préjudice ne découle de l’action non violente menée par Greenpeace France”.Le musée, qui avait porté plainte lundi une fois le vol constaté, a ensuite pris cette affaire avec humour. “La contemplation des personnages se fait uniquement sur place”, indiquait ainsi son compte Instagram.La statue de cire du chef de l’Etat avait été subtilisée lundi par des militants de Greenpeace qui avaient réussi à s’en emparer en se faisant passer pour des artisans chargés de la maintenance.Ils avaient ensuite déposé la statue devant l’ambassade de Russie à Paris dans le cadre d’une brève action visant à dénoncer les liens économiques persistants entre Paris et Moscou malgré la guerre en Ukraine.Mardi soir, Greenpeace avait rendu la statue en la déposant devant le siège d’EDF à Paris devant une pancarte proclamant “Poutine-Macron Alliés radioactifs”, après avoir prévenu les autorités.Selon Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, les deux personnes interpellées lundi sont celles qui conduisaient le camion lors de l’action devant l’ambassade de Russie et non celles qui ont “emprunté” la statue dans le musée Grévin.Me Marie Dosé affirme également que les deux militants ont été “attachés pendant des heures à des bancs, trimballés de commissariat en commissariat” et que “l’une a passé la nuit sans couverture et n’a pas pu s’allonger car sa cellule était trop petite. L’autre a dû dormir au sol car sa cellule contenait trop de personnes”.gd-nal-abe-jul-kd/mat/hdz

Vol de la statue de Macron au musée Grévin: deux militants de Greenpeace mis en examen

Deux militants de l’ONG Greenpeace ont été mis en examen jeudi pour “vol en réunion d’un bien culturel exposé”, après le vol au musée Grévin lundi de la statue de cire d’Emmanuel Macron, qui avait été rendue le lendemain, a indiqué à l’AFP le parquet de Paris.Ces deux militants avaient été présentés à un juge d’instruction plus tôt dans la journée, dans le cadre de l’ouverture d’une information judiciaire.A la mi-journée, ces deux personnes, une femme et un homme, ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire, conformément aux réquisitions du ministère public.”Je ne comprends pas cette décision d’ouvrir une information judiciaire, le musée Grévin a bien indiqué qu’il n’y avait aucun préjudice. De plus en plus, la justice devient un instrument pour dissuader des militants d’exercer leur liberté d’expression et d’opinion”, a déclaré à l’AFP l’avocate des mis en cause, Me Marie Dosé.Elle a affirmé également que “la garde à vue s'(était) passée dans des conditions absolument sordides”.Plus tôt dans la journée, Me Marie Dosé avait estimé que “toutes les infractions (avaient) pris fin avec la remise de la statue: le vol comme le recel aggravés retenus par le parquet. Et aucun préjudice ne découle de l’action non violente menée par Greenpeace France”.Le musée, qui avait porté plainte lundi une fois le vol constaté, a ensuite pris cette affaire avec humour. “La contemplation des personnages se fait uniquement sur place”, indiquait ainsi son compte Instagram.La statue de cire du chef de l’Etat avait été subtilisée lundi par des militants de Greenpeace qui avaient réussi à s’en emparer en se faisant passer pour des artisans chargés de la maintenance.Ils avaient ensuite déposé la statue devant l’ambassade de Russie à Paris dans le cadre d’une brève action visant à dénoncer les liens économiques persistants entre Paris et Moscou malgré la guerre en Ukraine.Mardi soir, Greenpeace avait rendu la statue en la déposant devant le siège d’EDF à Paris devant une pancarte proclamant “Poutine-Macron Alliés radioactifs”, après avoir prévenu les autorités.Selon Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, les deux personnes interpellées lundi sont celles qui conduisaient le camion lors de l’action devant l’ambassade de Russie et non celles qui ont “emprunté” la statue dans le musée Grévin.Me Marie Dosé affirme également que les deux militants ont été “attachés pendant des heures à des bancs, trimballés de commissariat en commissariat” et que “l’une a passé la nuit sans couverture et n’a pas pu s’allonger car sa cellule était trop petite. L’autre a dû dormir au sol car sa cellule contenait trop de personnes”.gd-nal-abe-jul-kd/mat/hdz

La Bourse de Paris finit en légère baisse

La Bourse de Paris a terminé en légère baisse jeudi, prenant acte d’une déclaration de la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, sur la “fin” du cycle actuel de desserrement monétaire en zone euro, après une nouvelle baisse des taux de l’institution.Le CAC 40 a perdu 0,18%, clôturant à 7.790,27 points, en recul de 14,40 points. La veille, l’indice vedette parisien avait gagné 0,53%.La BCE a baissé jeudi son principal taux directeur de 0,25 point, afin de revigorer la croissance économique dans la zone euro, menacée par la guerre commerciale américaine. Mais la présidente de l’institution a laissé entendre que la BCE pourrait faire une pause dans son cycle de baisse de ses taux entamé l’an dernier.”Au niveau actuel des taux d’intérêt, nous arrivons à la fin d’un cycle de politique monétaire qui répondait à des chocs cumulés, dont le Covid-19, la guerre en Ukraine et la crise énergétique”, a souligné Mme Lagarde.”C’est une demi-surprise pour les marchés. Une large majorité des investisseurs tablaient auparavant encore sur une baisse des taux au courant de l’été, et encore une à la fin de l’année”, a expliqué à l’AFP Raphaël Dupuy-Salle, gérant monétaire chez Sienna IM.Les baisses des taux sont généralement favorables à l’économie, et donc aux actions des entreprises, qui profitent de conditions de crédit plus avantageuses.La hausse annoncée jeudi fait passer à 2,0% le taux de dépôt, qui fait référence, un niveau “considéré comme étant en position neutre, ne freinant ni ne stimulant la demande dans l’économie”, a noté Susannah Streeter, analyste de Hargreaves Lansdown.Sur le marché obligataire, avec cette perspective de pause, le rendement de l’emprunt à dix ans français a atteint 3,25%, contre 3,20% la veille en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, a grimpé à 2,58%, contre 2,52% la veille en clôture.  Autre sujet de préoccupation durant la séance: l’évolution du dialogue entre la Chine et les Etats-Unis sur leurs tensions commerciales et diplomatiques.Le président américain Donald Trump a appelé son homologue chinois Xi Jinping et assuré que leur conversation d’environ une heure et demie jeudi s’était conclue “de manière très positive”.M. Trump a aussi déclaré dans un message sur son réseau Truth Social que ses équipes et celles du dirigeant chinois se rencontreraient “bientôt” pour discuter des droits de douane.Pernod Ricard en reculLe géant des spiritueux, en difficultés depuis plusieurs mois en raison du contexte de tensions commerciales, a chuté de 5,06% à 88,18 euros. Il a aussi pâti des mauvais résultats de son concurrent Brown-Forman, fabricant du Jack Daniel’s, qui a déclaré souffrir d’un “environnement rendu difficile par les incertitudes macroéconomiques et géopolitiques ayant un impact négatif sur la confiance des consommateurs”.

Media groups urge Israel to allow Gaza access for foreign journalists

More than 130 news outlets and press freedom groups called Thursday for Israel to immediately lift a near-total ban on international media entering Gaza, while calling for greater protections for Palestinian journalists in the territory.Israel has blocked most foreign correspondents from independently accessing Gaza since it began its war there following the unprecedented October 7, 2023 attack by militant group Hamas. An open letter shared by the Committee to Protect Journalists and Reporters Without Borders called the restrictions “a situation that is without precedent in modern warfare.”Signees included AFP’s global news director Phil Chetwynd, The Associated Press executive editor, Julie Pace, and the editor of Israeli newspaper Haaretz, Aluf Benn.The letter added that many Palestinian journalists — whom news outlets have relied on to report from inside Gaza — face a litany of threats.”Local journalists, those best positioned to tell the truth, face displacement and starvation,” it said.”To date, nearly 200 journalists have been killed by the Israeli military. Many more have been injured and face constant threats to their lives for doing their jobs: bearing witness.”This is a direct attack on press freedom and the right to information.”The letter added that it was a “pivotal moment” in Israel’s war — with renewed military actions and efforts to boost humanitarian aid to Gaza.This, it said, makes it “vital that Israel open Gaza’s borders for international journalists to be able to report freely and that Israel abides by its international obligations to protect journalists as civilians.”Jodie Ginsberg, CEO of the Committee to Protect Journalists, said in a separate statement that Israel must grant journalists access and allow them to work in Gaza “without fear for their lives.””When journalists are killed in such unprecedented numbers and independent international media is barred from entering, the world loses its ability to see clearly, to understand fully, and to respond effectively to what is happening,” she said.

Muslim pilgrims pray, shirk sun, as hajj reaches peak

Muslim worshippers prayed on Mount Arafat during the high point of the hajj pilgrimage Thursday, as authorities urged them to avoid the hottest hours of the day after tragedy struck last year.Thousands of white-robed pilgrims recited Koranic verses from dawn on the 70-metre (230 feet) rocky rise near Mecca, where the Prophet Mohammed is believed to have given his last sermon.But numbers thinned by midday following official warnings for pilgrims to stay inside between 10:00 am and 4:00 pm.”I came here early to (avoid) the sun and later I will pray inside my tent,” said 54-year-old Adel Ismail, from Syria.Saudi authorities have taken several steps to reduce the risk from heat at the hajj, which has drawn more than 1.6 million pilgrims to one of the world’s hottest regions, according to fresh figures published Thursday.Barring a few years of Covid restrictions from 2020-2022, this hajj season has recorded the lowest number of pilgrims in over three decades.The dip comes after 1,301 people died in temperatures that hit 51.8 degrees Celsius (125 degrees Fahrenheit) last year — most of them illegal pilgrims according to Saudi authorities, who implemented stringent measures to reduce their numbers this season.Unregistered, non-fee paying pilgrims, lack access to the full amenities offered during the hajj including air conditioned tents, making them particularly vulnerable to heat-related health risks.On Thursday, icepacks were handed to people walking towards Mount Arafat, with some placing the small bags on their heads.With temperatures reaching 42C (107.6F), officials ushered people away if they spent too long in one place near the bouldered hill, which had fans spraying mist and cool air at its foot.- ‘I don’t think about the sun’ -Late Thursday afternoon, pilgrims began making their way to Muzdalifah, halfway between Arafat and the sprawling tent city of Mina, where they will gather pebbles for Friday’s symbolic “stoning of the devil”.Despite the heat, they were generally delighted to be performing the hajj, one of the five pillars of Islam that must be completed at least once by all Muslims with the means.”I don’t think about the sun or the temperature or anything like that,” said Ahmed, a 44-year-old from Egypt.”Because standing in Arafat is a great thing and a beautiful day, and as you can see, all the pilgrims” are doing it.Ali, 33, from Pakistan, said he felt “blessed” to take part.”This is something that I used to see every year on the TV screen during hajj and I always thought: ‘I wish I could be here’,” he said.Through tears of joy, Iman Abdel Khaleq said she had wanted to perform the hajj for 10 years and was overwhelmed with emotion as she arrived at Arafat.”It’s a big dream for me that I had almost given up hope of realising,” the Egyptian woman in her 50s told AFP from the foot of the mount.- High-tech hajj -Saudi officials said the heat-mitigation measures implemented this hajj had largely been successful in preventing a repeat of last year.”We are encountering a limited number of heat related illnesses cases this year and this is evidence of the effectiveness of all the organisation measures as well as preventive measures,” said Mohammed Al-Abd Al-Aali, Saudi Arabia’s assistant minister of health.Ahead of this year’s hajj, shaded areas have been expanded by 50,000 square metres (12 acres), thousands more medics are on standby and more than 400 cooling units have been deployed, the hajj minister told AFP last week.Along with the anti-heat measures and thousands of extra personnel, Saudi Arabia is also using an arsenal of high-tech tools to help better manage crowds.More than 15,000 cameras run through artificial intelligence software are monitoring the holy sites and walkways during an event that has a history of deadly stampedes.This year, officials have also clamped down hard on unregistered pilgrims looking to sneak into Mecca, using raids, drone surveillance and a barrage of text alerts.Late Thursday, a hajj ministry source said the moves had helped stave off overcrowding at the holy sites so far. Hajj permits are allocated to countries on a quota basis and distributed to individuals by a lottery.But even for those who can obtain them, the steep costs prompt many to attempt the hajj without a permit, even though they risk arrest and deportation if caught.Saudi Arabia earns billions of dollars a year from the hajj, and the lesser pilgrimage known as umrah, undertaken at other times of the year.

NATO closes in on agreement to meet Trump’s spending demand

US Secretary of Defense Pete Hegseth said Thursday that NATO allies were close to a deal on spending ahead of a summit later this month, in a bid to satisfy US President Donald Trump’s demand that it reach five percent of GDP.Trump is pressuring alliance members to announce a massive boost in the target for their military budgets at the June 24-25 summit in the Netherlands.”Countries in there are well exceeding two percent and we think very close, almost near consensus, on a five percent commitment for NATO in The Hague later this month,” Hegseth said after meeting his NATO counterparts in Brussels. NATO chief Mark Rutte has put forward a compromise agreement of 3.5 percent of GDP on core military spending by 2032, and 1.5 percent on broader security-related areas such as infrastructure.”This alliance, we believe, in a matter of weeks, will be committing to five percent — 3.5 percent in hard military and 1.5 percent in infrastructure and defence-related activities,” Hegseth said. “That combination constitutes a real commitment, and we think every country can step up.”The threat from Russia after more than three years of war in Ukraine and worries about US commitment to Europe’s security under Trump are driving up military budgets in Europe.Multiple diplomats say Rutte appears on track to secure the deal for the summit in The Hague, though a few allies are still hesitant about committing to such levels of spending.”I have total confidence we will get there,” Rutte said after the meeting. “Look at the Russian threat. The Chinese build-up. We live in a different world. We live in a more dangerous world.”Most vocal in its reluctance has been Spain, which is only set to reach NATO’s current target of two percent of GDP by the end of this year.But Defence Minister Margarita Robles said Madrid would not veto a deal, even if it did not agree with setting a “fixed percentage” figure. Diplomats say other countries are also haggling over making the timeline longer and dropping a demand for core defence spending to increase by 0.2 percentage points each year. The deal appears an acceptable compromise to most, which will allow Trump to claim that he has achieved his headline demand, while in reality setting the bar lower for struggling European allies.Currently only a handful of NATO countries most worried about Russia, such as Poland and the Baltics, are on target to spend five percent on defence. – ‘America can’t be everywhere’ -In a connected move, NATO ministers signed off at their meeting on new capability targets for the weaponry needed to deter Russia.German Defence Minister Boris Pistorius estimated the new requirements meant Berlin would need to add “around 50,000 to 60,000″ more soldiers to its army. His Dutch counterpart Ruben Brekelmans said reaching the level requested would cost the Netherlands at least 3.5 percent of GDP.”The new defence investment plan, of course, is rooted in what we need in terms of the hard capabilities,” Rutte said.Hegseth, a former TV presenter, rocked NATO on his last visit in February with a fiery warning that Washington could look to scale back its forces in Europe to focus on the threat from China.This time around Hegseth said he did not want to “get ahead” of any decisions from Trump as the United States conducts a review of its force deployments worldwide. “We’re going to make sure we shift properly to the Indo-Pacific and re-establish deterrence there, and then we’re going to increase burden-sharing across the world,” he said.”America can’t be everywhere all the time, nor should we be.”- Ukraine question -While US officials are focused on getting Trump a win on defence spending in The Hague, they have sidestepped talks on supporting Ukraine in its fight with Russia. Hegseth underscored the United States’ disengagement with Kyiv by skipping a meeting of Ukraine’s backers in Brussels on Wednesday, and is set to miss a second sit-down with Ukraine officials Thursday. Kyiv’s European allies are pressing to overcome US reluctance and invited Ukraine’s President Volodymyr Zelensky to the Hague summit as a sign of support. So far, NATO has said only that Ukraine will be represented at the gathering, without confirming that Zelensky will be in attendance.Â