German exports tread water as US, China shipments fall

German exports almost stagnated in October, official data showed Tuesday, as heavy declines in shipments to the United States and China eclipsed growing trade with the rest of Europe.Overall exports from Europe’s top economy rose 0.1 percent to 131.3 billion euros ($153 billion) from a month earlier, according to preliminary data from federal statistics agency Destatis.Shipments to the United States — Germany’s top export market — plummeted almost eight percent as the effect of tariffs continues to exact a heavy toll. Exports to China fell nearly six percent, with demand weak as the Chinese economy battles a long slowdown and local companies increasingly compete with German firms in the key market. Total exports were slightly better than expected however — analysts had forecast a decline — as they were boosted by a near three-percent jump in sales to other European Union countries.ING economist Carsten Brzeski warned however that exports “are still facing rough headwinds” due to shifting trading relationships with the United States and China.”So far, the European market looks unable to offset these global headwinds,” he said.”It currently requires a lot of imagination to see a quick return of the export sector as a powerful growth engine for the German economy.”The German economy has been hit hard by an industrial slump and weak demand in key markets in recent years, and shrank in both 2024 and 2023. Most imports to Germany came from China in October, although they were down around five percent compared to to September. China recently overtook the United States to reclaim its position as Germany’s top trading partner, as the country redirects more of its exports to Europe due to US tariffs. Imports to Germany in October dropped 1.2 percent month-on-month to 114.5 billion euros. The trade surplus widened to 16.9 billion euros. 

South Korea police raid e-commerce giant Coupang over data leak

South Korean police raided the Seoul headquarters of e-commerce giant Coupang on Tuesday over a recent data leak believed to have affected almost two-thirds of the country’s population.Coupang is South Korea’s most popular online shopping platform, serving millions of customers with lightning-fast deliveries of products from groceries to gadgets.But the company suffered a massive data leak this year and was forced to alert customers that their names, email addresses, phone numbers, shipping addresses and some order histories had been exposed.Payment details and login credentials were not affected, it said.Coupang had told authorities the personal information of 33.7 million customers had been leaked — almost two-thirds of the population of the country.On Tuesday police in Seoul conducted a “search and seizure” operation at Coupang’s South Korean headquarters, describing it as a “necessary measure” in its investigation into the leak.Seventeen officers from the force’s cyber investigation unit were deployed, with law enforcement vowing to “comprehensively investigate” based on the evidence obtained.President Lee Jae Myung last week called for swift action to penalise those responsible for the debacle.Seoul has said the leak took place through Coupang’s overseas servers from June 24 to November 8.The company only became aware of it last month, according to police and local media, when it issued a complaint against the alleged culprit — a former employee who is a Chinese national.The suspect is yet to be apprehended.Coupang is now facing a class action lawsuit in the United States, where its global headquarters is based, over the leak.- Exposed -And Seoul’s presidential office said Monday that the firm needed to provide answers over how it would compensate users who have had data stolen.”Coupang must present clear measures outlining how it will take responsibility if damages occur,” presidential chief of staff Kang Hoon-sik said, according to Yonhap.The case follows a major breach at South Korea’s largest mobile carrier SK Telecom, which was fined 134 billion won ($91 million) in August after a cyberattack exposed data on nearly 27 million users.South Korea, among the world’s most wired countries, has also been a target of hacking by arch-rival North Korea.Police announced last year that North Korean hackers were behind the theft of sensitive data from a South Korean court computer network — including individuals’ financial records — over a two-year period.Yonhap reported last month that South Korean authorities suspected a North Korean hacking group may be behind the recent cyberattack on cryptocurrency exchange Upbit, which led to the unauthorised withdrawal of 44.5 billion won in digital assets.

Ligue des champions: Monaco déjà au pied du mur contre Galatasaray

Monaco, fragilisé par des résultats en deça des attentes en France et en Europe et dont les supporters envisagent de manifester leur mécontentement mardi, n’a d’autre choix que la victoire contre Galatasaray pour se relancer en Ligue des champions.Avec six points en cinq matches dans la compétition, Monaco est en retard sur son planning pour décrocher une place dans le Top 16 à l’issue de la phase de ligue, objectif énoncé en début de saison. Contre Galatasaray, actuel 14e (9pts), Sébastien Pocognoli et ses joueurs sont dans l’obligation de l’emporter lors de cette 6e journée. D’autant plus qu’ils se déplaceront à Madrid pour y affronter le Real, avant de recevoir la Juventus Turin pour la dernière journée.Face à des Turcs qui devront notamment se passer de l’ancien Monégasque Wilfried Singo et de l’ancien Niçois Mario Lemina, blessés, ainsi que de trois joueurs suspendus, mais qui gardent une ossature solide, avec, en particulier, les stars allemandes Ilkay Gündogan et Leroy Sané, et le buteur nigérian Victor Osimhen (six buts dans la compétition), Monaco est déjà au pied du mur.Et c’est dans un contexte tendu avec les Ultras du club que Denis Zakaria et ses partenaires devront l’emporter. Les supporters ont annoncé qu’ils feraient grève des encouragements durant 15 minutes, sans animation et qu’ils symboliseraient leur “rupture avec la faillite mentale de l’équipe” en déployant leurs bâches à l’envers.Dimanche soir, leur communiqué “exigeait un changement radical à la tête de la direction sportive”, Thiago Scuro et son équipe n’ayant “plus la légitimité, ni la compétence nécessaires pour mener le club”.- Kehrer attend “une discipline d’équipe” -En conférence de presse d’avant-match à laquelle assistait Scuro, Pocognoli a reconnu en avoir pris connaissance, comme tout le monde. Pourtant, avant la défaite à Brest (1-0), “on a rencontré nos supporters et le dialogue était bon dans le soutien”, a indiqué l’entraîneur belge, dont les résultats depuis son arrivée début octobre sont mauvais (4 victoires, 3 nuls, 4 défaites, 13 buts marqués et 16 encaissés). “Il faut vivre avec (ce mécontentement, ndlr) et rétablir la confiance. La seule manière, c’est de refaire des bonnes performances combinées à un bon état d’esprit”, a-t-il insisté.”On est capable de le faire” contre Galatasaray, a-t-il poursuivi. “C’est la première marche à franchir ensemble”, avant le déplacement à Marseille dimanche soir en L1, et celui à Auxerre en Coupe. “On a pris note, on va faire le maximum pour relever la tête. On a trois matches avec beaucoup d’objectifs qu’on peut remplir de manière positive”, a-t-il énoncé.Mais ces promesses pleines de bonnes intentions font face à des faits. Monaco est d’une instabilité chronique déconcertante, notamment défensive. Ses leaders, offensifs comme défensifs, sont tour à tour en difficulté. Pire, l’équipe encaisse trop de buts.Présent en conférence de presse avec son entraîneur, le défenseur central Thilo Kehrer n’a pas apprécié ce constat. Comme Mohammed Salisu après le nul à Limassol contre Pafos (2-2), il a pointé d’autres dysfonctionnements plus importants à son goût.”Cela ne sert à rien de parler de ça (d’instabilité défensive, ndlr). C’est un sport d’équipe, il faut voir les choses de façon générale”, a-t-il répondu, avant de préciser: “Défendre, obtenir des +clean sheets+, c’est une discipline d’équipe (…). On doit voir l’instabilité dans ce secteur, comme pour les autres secteurs: créer des occasions, contre-pressing, attitudes dans certains matches. Nous améliorer globalement nous permettra de prendre moins de buts.”Il serait alors bienvenu aux Monégasques d’y parvenir dès mardi soir…

Ligue des champions: le rêve éveillé de Kevin Mac Allister

Dans l’ombre de son frère Alexis, champion du monde avec l’Argentine et d’Angleterre avec Liverpool, Kevin Mac Allister vit “un rêve éveillé” depuis le début de saison avec l’Union Saint-Gilloise et l’Albiceleste, dont il a porté le maillot pour la première fois en novembre.Au moment d’affronter l’Olympique de Marseille mardi en Ligue des champions, l’aîné de la fratrie s’est imposé en pièce maîtresse de la défense bruxelloise.Voire même en buteur providentiel comme lorsqu’il a permis aux Jaunes et Bleus d’arracher l’égalisation samedi face à La Gantoise (1-1), permettant ainsi à son équipe de rester en tête de la Pro League.Champions de Belgique en titre, les Unionistes ont bien grandi ces dernières saisons à l’image de leur arrière central arrivé dans la capitale belge en provenance d’Argentinos Junior en juillet 2023.- Vers d’autres horizons en fin de saison? -Devenu premier club bruxellois devant un Anderlecht à la peine, quatre saisons seulement après avoir retrouvé l’élite au terme d’un purgatoire de 48 années dans les séries inférieures, l’USG fait office d’exemple en Belgique, en termes de gestion financière et de recrutement de joueurs à haut potentiel.A ce titre, Mac Allister devrait suivre les traces d’éléments qui ont quitté le championnat de Belgique pour rejoindre ces dernières saisons des championnats plus huppés après avoir vu leur valeur marchande exploser.Acquis par l’Union pour 1,5 millions d’euros, l’Argentin était valorisé à 7,5 millions en juin dernier par le site de référence Transfermarkt. Sa cote a sans doute explosé après sa première sortie sous le maillot national aux côté de Lionel Messi le 14 novembre dernier face à l’Angola (2-0).Une sélection fêtée comme un titre dans le vestiaire bruxellois lorsqu’il avait reçu sa première convocation avec les champions du monde, deux heures avant le coup d’envoi du match de championnat début novembre face à Malines.”Je veux remercier tout le monde, car je pars lundi à Alicante rejoindre l’équipe nationale. Ce sera ma première fois. Je sais que si j’en suis là aujourd’hui, ce n’est pas seulement grâce à moi, mais aussi grâce à vous tous dans ce vestiaire”, avait raconté Mac Allister, avant d’être chaleureusement applaudi.A l’instar de joueurs ayant émigré lors du dernier mercato (Franjo Ivanovic vers Benfica, Noah Sadiki vers Sunderland, Mohamed Amoura vers Wolfsburg ou Charles Vanhoutte à l’OGC Nice, ndlr), Mac Allister, dont le contrat court jusqu’en 2027, pourrait bien découvrir d’autres horizons en fin de saison.Et l’Union de faire une nouvelle belle plus-value. Ses principaux actionnaire, Alex Muzio et Tomy Bloom, le propriétaire et président du club anglais Brighton, ont également pour objectif de faire franchir un palier à tous ses joueurs.L’Union cible des éléments avec un gros potentiel footballistique, mais qui correspondent aussi aux cinq valeurs affichées au sein de son centre d’entraînement: courage, engagement, passion, intégrité et modestie.Les contacts sont parfois pris de très nombreux mois à l’avance, détaille le président Muzio. Lorsque le club saint-gillois approche un joueur, il le connaît déjà sous toutes ses coutures. Il a analysé au minimum 1.000 minutes de jeu. Et s’est renseigné en profondeur sur sa personnalité. Parfois au plus grand étonnement du joueur lui-même…- “La C1 nous transcende” -Le “business model” du club belge, dont le bilan comptable est dans le vert –une rareté en Belgique–  est ainsi fait et permet à l’USG d’être en progression constante sportivement et financièrement.La prochaine étape sera de se doter d’un nouveau stade répondant aux normes de l’UEFA tandis qu’actuellement, le vieux Gilloiseau cadre champêtre et à la façade Art Déco, ne peut accueillir des rencontre de C1.En Ligue des champions, les supporteurs unionistes doivent encourager leurs favoris dans l’enceinte de l’ennemi juré, le Lotto Park du Sporting d’Anderlecht. Ce qui ne devrait pas empêcher la formation qui a dominé le PSV et Galatasaray cette saison, de se montrer coriace mardi face à Marseille. “La C1 nous transcende”, prévient Mac Allister.

Ligue des champions: pour se consoler de la L1, l’OM a l’Europe

Relancé en Ligue des champions par son beau succès contre Newcastle il y a deux semaines, l’OM ferait un pas vers la qualification en cas de succès mardi sur la pelouse de l’Union Saint-Gilloise, mais les joueurs de Roberto De Zerbi restent sur deux matches ratés en championnat.Après les mauvais résultats de son équipe, De Zerbi opte souvent pour la voie de l’optimisme, celle du verre à moitié plein, voire de la méthode Coué.Mais après la triste défaite concédée par les siens vendredi à Lille (1-0), pas si loin du stade d’Anderlecht où ils affronteront l’USG mardi, le technicien italien n’a pas eu le moindre mot sucré pour défendre le difficilement défendable.Florilège: “Tout le monde a mal joué.” “Tout le monde a été mauvais.” “On n’a pas aligné trois passes.” “Ça ne sert à rien de parler, parfois il vaut mieux se taire.”Il faut dire que la prestation des Marseillais dans le Nord n’incitait pas à l’indulgence. Offensivement, l’OM n’a ainsi rien produit et a fini le match avec le pauvre bilan de deux tirs cadrés. – En 1962, déjà -Et en défense, de nouvelles errances et une sortie à l’aventure de Geronimo Rulli ont permis à Ethan Mbappé de devenir le deuxième membre de la fratrie à martyriser l’OM après Kylian, auteur d’un doublé lors de la victoire du Real en ouverture de la saison européenne (2-1).La déception de De Zerbi et des Marseillais a en outre été accentuée par le fait que cette défaite est intervenue après un match nul bêtement abandonné face à Toulouse, qui a égalisé au Vélodrome sur une touche longue dans le temps additionnel.Résultat, après avoir été à l’aise en L1 mais à la peine en Ligue des champions, les Marseillais se retrouvent dans la situation inverse, troisièmes “seulement” en championnat mais finalement pas si mal placés sur la scène européenne. Car il y a 15 jours, ils ont réussi à renverser Newcastle (2-1) au Vélodrome et sont désormais à la tête de six points. Le pactole est modeste, certes, mais la barre à franchir pour atteindre les barrages pourrait être un peu moins haute cette saison que les 11 points du précédent exercice. Avec une victoire de plus, à Bruxelles mardi par exemple, les Marseillais ne seraient ainsi sans doute plus très loin du compte.Mais pour battre l’Union Saint-Gilloise, qui a été en 1962 le premier adversaire de l’OM en Coupe d’Europe, celle des Villes de Foire en l’occurrence, Leonardo Balerdi et ses équipiers vont devoir régler quelques soucis.- En attendant Monaco -Il leur faudra déjà jouer mieux que face à Toulouse et Lille, c’est entendu, mais aussi trouver le moyen d’être enfin efficaces à l’extérieur.C’est en effet loin du Vélodrome que les Marseillais ont concédé six de leurs sept défaites de la saison, avec notamment deux revers européens, à Madrid face au Real et à Lisbonne contre le Sporting (2-1).Face à eux, ils vont retrouver un adversaire leader du championnat de Belgique mais qui, comme eux, n’a pris qu’un seul point lors des deux dernières journées.Et en Coupe d’Europe, l’USG, qui joue sur la pelouse de son rival Anderlecht, son stade habituel n’étant pas aux normes de l’UEFA, compte six points, comme Marseille, mais avec des défaites très nettes contre les adversaires de gros calibre (4-0 contre l’Inter Milan et Newcastle et 3-1 face à l’Atlético de Madrid).S’ils jouent à leur meilleur niveau, les Marseillais ont donc les moyens de faire un résultat en Belgique. Et de préparer ainsi au mieux la venue dimanche de Monaco et de son entraîneur Sébastien Pocognoli, qui a commencé la saison sur le banc de… l’Union Saint-Gilloise.