Lula reçoit une prestigieuse distinction d’une université française

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, en visite en France, s’est vu décerner vendredi le titre de “docteur honoris causa”, une prestigieuse distinction pour les personnalités étrangères, par l’université Paris 8.Lula a été distingué pour “sa trajectoire hors du commun”, même si cette récompense a été critiquée par certains enseignants dénonçant le “soutien” à la Russie du président brésilien, qui a gardé de bonnes relations avec Moscou et adopté une position de neutralité vis-à-vis de la guerre en Ukraine.L’Université Paris 8, située dans la ville populaire de Saint-Denis au nord de Paris, a été fondée dans le sillage de la révolte estudiantine et syndicale de mai 1968.Lula, 79 ans, ancien ouvrier métallurgiste et syndicaliste parvenu au sommet de l’Etat, effectue depuis jeudi la première visite d’Etat en France d’un président brésilien depuis 2012.”Dans plusieurs parties du monde, l’extrême droite attaque les universités et la science. En ces temps de désinformation, de négationnisme, le savoir doit être protégé comme un instrument au service du bien commun”, a déclaré M. Lula dans un discours, applaudi par le public.Le chef de l’Etat brésilien avait déjà reçu en 2011 une distinction de la prestigieuse école Sciences Po.”Quelle université, mieux que la nôtre, qui a permis à ceux qui en étaient exclus, non-bacheliers, salariés, d’entrer à l’université, se devait de reconnaître votre parcours hors normes ?”, a déclaré la professeure Annick Allaigre, ancienne présidente de l’université.”L’expérience brésilienne nous instruit, car nous partageons un certain nombre d’enjeux et de grands défis : permettre l’accès à l’enseignement supérieur des plus modestes, leur assurer la reconnaissance à laquelle ils ont droit et surtout leur donner les conditions matérielles nécessaires pour leur succès”, a déclaré pour sa part l’actuel président de Paris 8, Arnaud Laimé.Toutefois, un petit groupe de professeurs de l’établissement a critiqué cet honneur fait à Lula, dans une tribune au quotidien de gauche Libération mardi.”Dans le contexte international actuel, ce choix apparaît comme éminemment contestable”, écrivent-ils, soulignant que “depuis le début de la guerre en Ukraine, en effet, Lula n’a cessé de renvoyer dos à dos agresseur et agressé”.Dans son discours, le président brésilien a de nouveau exhorté à ne pas rester “indifférents devant l’absurdité de la guerre en Ukraine” et le “génocide” à Gaza.

Trump and Musk alliance melts down in blazing public row

Americans considered the consequences Friday of the spectacular split between Elon Musk and US President Donald Trump, who threatened to strip the world’s richest man of his huge government contracts.Trump and Musk’s unlikely political marriage exploded in a fiery public divorce Thursday.The president said in a televised Oval Office diatribe that he was “very disappointed” after his former aide and top donor criticized his “big, beautiful” spending bill before Congress.The pair then hurled insults at each other on social media — with Musk even posting, without proof, that Trump was referenced in government documents on disgraced financier and sex offender Jeffrey Epstein.The row could have major political and economic fallout, as shares in Musk’s Tesla car company plunged and the South African-born tech tycoon vowed that he would end a critical US spaceship program.But Trump played down the feud during an interview with Politico on Thursday, saying: “Oh it’s okay. It’s going very well, never done better.”A call with Musk has been scheduled by the White House on Friday in the hope of diffusing the situation, according to the outlet.Speculation had long swirled that a relationship between the world’s richest person and its most powerful could not last long — but the speed of the meltdown took Washington by surprise.”I’m very disappointed in Elon. I’ve helped Elon a lot,” Trump told reporters in the Oval Office as visiting German Chancellor Friedrich Merz looked on silently.”Elon and I had a great relationship. I don’t know if we will anymore.”A hurt-sounding Trump, 78, said it had been only a week since he hosted a grand farewell for Musk as he left the cost-cutting Department of Government Efficiency (DOGE).Trump later insisted he had asked the tycoon to leave because he was “wearing thin.”- ‘Ingratitude’ -Musk, who was Trump’s biggest campaign donor to the tune of $300 million, slammed the president for “ingratitude” and said the Republican would not have won the 2024 election without him.As the spat got increasingly vindictive, Musk also posted that Trump “is in the Epstein files,” referring to US government documents on the sex offender who killed himself while awaiting trial.White House Press Secretary Karoline Leavitt told AFP that Musk’s Epstein tweet “is an unfortunate episode from Elon, who is unhappy with the ‘One Big Beautiful Bill’ because it does not include the policies he wanted.”Musk, on his X social media platform, replied “yes” to a post suggesting the president should be impeached, and blasted Trump’s global tariffs for risking a recession.Trump finally suggested hitting the “crazy” entrepreneur where it hurts, threatening Musk’s multibillion-dollar government contracts including for launching rockets and for the use of the Starlink satellite service.”The easiest way to save money in our Budget, Billions and Billions of Dollars, is to terminate Elon’s Governmental Subsidies and Contracts,” Trump said on Truth Social.Again Musk fired back, with the SpaceX chief saying he would begin “decommissioning” his company’s Dragon spacecraft which is vital for ferrying NASA astronauts to and from the International Space Station.He later appeared to walk that back, replying to a user on X: “OK, we won’t decommission Dragon.”- ‘Abomination’ -When the crossfire finally relented after several astonishing hours, Tesla had seen more than $100 billion wiped off the company’s value.Trump and Musk’s whirlwind relationship had initially blossomed, with the president backing DOGE’s cost-cutting rampage through the US government and the tycoon sleeping over at the White House and traveling on Air Force One.But the 53-year-old ultimately lasted just four months on the job, becoming increasingly disillusioned with the slow pace of change and clashing with some of Trump’s cabinet members.The two men had however kept tensions over Trump’s tax and spending mega-bill relatively civil — until Musk described the plan, the centerpiece of Trump’s domestic policy agenda for his second term, as an “abomination” because he says it will increase the US deficit.Washington will now intently watch the fallout from the row.Musk posted a poll on whether he should form a new political party — a seismic threat from a man who has signaled he is ready to use his wealth to unseat Republican lawmakers who disagree with him.Trump ally Steve Bannon — a vocal opponent of Musk — meanwhile called for the tycoon to be deported, the New York Times reported.

Les proches d’Hichem Miraoui appellent à une marche blanche “dans le respect”

Des proches d’Hichem Miraoui, quadragénaire tunisien tué le 31 mai par un voisin dans un crime qualifié de terroriste et raciste par la justice, ont appelé vendredi à une marche blanche “dans la dignité” et “le respect” dimanche après-midi à Puget-sur-Argens (Var).”C’est une marche blanche et non une manifestation”, a insisté Majid Ellili, un employé municipal qui connaissait Hichem Miraoui depuis une dizaine d’années.”On ne mélange pas ce qui est politique et cette marche”, a insisté M. Ellili, un des organisateurs de la marche, qui partira à 15H00 du salon de coiffure Facekoop, où travaillait la victime au centre de la commune.Le suspect, Christophe B., a été mis en examen jeudi pour assassinat terroriste en raison de l’origine.Christophe B. est “l’équivalent d’un ermite qui se trouvait dans une zone industrielle, en dehors du village, et qui n’avait pas de contact avec le village, ni avec le moindre commerce”, a décrit M. Ellili, qui vit à Puget-sur-Argens depuis 1986.Selon lui, l’homme vivait “renfermé chez lui et derrière son ordinateur” et “se montait la tête”. C’est la “folie qui a pris le dessus”, a-t-il estimé.La marche blanche est “essentielle pour rendre hommage à la victime qui a été assassinée de manière atroce”, a expliqué le maire divers-droite de Puget-sur-Argens, Paul Boudoube.”J’ai toujours défendu (…) le refus des extrêmes” et le fait d’aller “vers l’amitié et le rapprochement entre les gens”, a insisté M. Boudoube.Environ 2.000 personnes sont attendues pour la marche blanche, qui sera encadrée par 160 membres de forces de l’ordre, selon la mairie et les organisateurs.Une autre marche blanche est organisée dimanche matin à Marseille, où vivent des cousins de la victime.Christophe B., 53 ans, a reconnu son crime, mais a contesté le caractère raciste.Le 31 mai, vers 22H00, le suspect de nationalité française, qui avait consommé de l’alcool dans la journée, a selon le parquet antiterroriste (Pnat) “tiré à plusieurs reprises” sur son “voisin”, Hichem Miraoui, depuis sa voiture.

Le divorce entre Trump et Musk étalé en place publique

Les Américains s’interrogent vendredi sur les conséquences de la rupture publique spectaculaire entre Donald Trump et Elon Musk, le président des Etats-Unis ayant notamment menacé de rompre les contrats publics conclus avec les entreprises de l’homme le plus riche du monde.Les sites américains Politico et Axios ont cru percevoir un signal d’apaisement dans la nuit de jeudi à vendredi, après un court entretien accordé par le président républicain au premier média.”Oh, ce n’est pas grave”, a déclaré Donald Trump à Politico qui l’a interrogé sur la dispute. Toujours selon le site, un appel est prévu vendredi entre les deux anciens amis pour tenter de faire la paix.Les échanges acrimonieux entre les deux anciens amis se sont emballés jeudi. Le président américain a assuré sur son réseau Truth Social qu’Elon Musk était “devenu fou” à cause d’une décision défavorable aux véhicules électriques.”Le plus simple pour économiser des milliards et des milliards de dollars dans notre budget serait d’annuler les subventions et contrats gouvernementaux” du patron de Tesla et SpaceX, a menacé le président, en difficultés sur un projet de vaste loi budgétaire. Sur son réseau X, Elon Musk a déclaré en réponse que SpaceX “commencera immédiatement à mettre hors service son vaisseau spatial Dragon”, utilisé notamment par la Nasa pour acheminer des astronautes vers la Station spatiale internationale (ISS).Il a semblé, quelques heures plus tard, faire marche arrière, écrivant: “Bon, nous n’allons pas mettre Dragon hors service.”Entre-temps, la capitalisation de Tesla a fondu de dizaines de milliards de dollars de capitalisation à Wall Street, l’action clôturant jeudi à -14,26%.Depuis qu’Elon Musk a lancé la semaine dernière un tir de barrage contre le projet de loi budgétaire au coeur du début de mandat de Donald Trump, ce n’était sans doute qu’une question de temps avant que le divorce ne soit consommé.C’est pendant une réunion dans le Bureau ovale avec le chancelier allemand Friedrich Merz, réduit au rôle de figurant muet, que le président a acté jeudi la rupture.Pendant un échange avec les journalistes, retransmis en direct, Donald Trump s’est dit “très déçu”. “Elon et moi avions une bonne relation. Je ne sais pas si c’est encore le cas”, a-t-il lancé à propos de son ancien “conseiller spécial”, qui a quitté vendredi dernier la mission de réduction des dépenses publiques qu’il menait à la Maison Blanche.- “N’importe quoi” -“N’importe quoi”, écrit Elon Musk en commentaire d’une vidéo de Donald Trump affirmant, déjà, que sa colère était due à la perte de subventions pour les véhicules électriques.”Faux”, poste-t-il ensuite au-dessus d’un extrait dans lequel le président américain assure que l’entrepreneur connaissait par avance le contenu du texte. Une “grande et belle loi” selon Donald Trump, une “abomination” pour les finances publiques selon Elon Musk, dont l’adoption n’est pas garantie au Congrès. Le multimilliardaire, qui a très généreusement financé la campagne du républicain en 2024, assure que “Trump aurait perdu l’élection” sans lui et l’accuse d'”ingratitude”.Il a aussi affirmé, sans apporter de preuve, que le nom du président se trouvait dans le dossier Jeffrey Epstein, ce financier américain au coeur d’un vaste scandale de crimes et d’exploitation sexuels qui s’est suicidé en prison avant d’être jugé; des accusations “regrettables” pour la Maison Blanche.Dans le Bureau ovale, Donald Trump a dépeint son ancien allié en amoureux éconduit: “Il disait les choses les plus belles à mon propos”.  – “Nouveau parti politique” -Dès l’entrée tonitruante d’Elon Musk dans la campagne de Donald Trump l’an dernier, les doutes ont surgi sur la longévité de leur relation. Donald Trump avait défendu son allié face aux critiques et a même organisé une opération de promotion pour la marque Tesla à la Maison Blanche. Elon Musk avait lui qualifié le président de “roi” le jour de son investiture. Mais les tensions ont grandi entre le multimilliardaire et l’entourage du président. “Il faudrait lancer une enquête formelle sur son statut migratoire, car je crois fortement que c’est un étranger illégal et qu’il devrait être expulsé immédiatement”, a déclaré jeudi soir au New York Times l’ex-conseiller de Donald Trump et idéologue d’extrême droite Steve Bannon. Elon Musk est né en Afrique du Sud et a été naturalisé américain. Pour certains experts, ce qui pourrait avoir scellé le sort d’Elon Musk ne s’est pas passé à Washington, mais dans le Wisconsin, où il s’est fortement engagé, financièrement et personnellement, en faveur d’un juge conservateur candidat à la Cour suprême locale, qui a été battu.Donald Trump, qui déteste être associé à la défaite, aurait suivi avec attention cette première aventure politique en solo d’Elon Musk.Lequel n’a visiblement pas été dégoûté. Celui qui ne peut devenir président puisqu’il a été naturalisé, a demandé jeudi sur X s’il n’était pas “temps de créer un nouveau parti politique” aux Etats-Unis.

Le divorce entre Trump et Musk étalé en place publique

Les Américains s’interrogent vendredi sur les conséquences de la rupture publique spectaculaire entre Donald Trump et Elon Musk, le président des Etats-Unis ayant notamment menacé de rompre les contrats publics conclus avec les entreprises de l’homme le plus riche du monde.Les sites américains Politico et Axios ont cru percevoir un signal d’apaisement dans la nuit de jeudi à vendredi, après un court entretien accordé par le président républicain au premier média.”Oh, ce n’est pas grave”, a déclaré Donald Trump à Politico qui l’a interrogé sur la dispute. Toujours selon le site, un appel est prévu vendredi entre les deux anciens amis pour tenter de faire la paix.Les échanges acrimonieux entre les deux anciens amis se sont emballés jeudi. Le président américain a assuré sur son réseau Truth Social qu’Elon Musk était “devenu fou” à cause d’une décision défavorable aux véhicules électriques.”Le plus simple pour économiser des milliards et des milliards de dollars dans notre budget serait d’annuler les subventions et contrats gouvernementaux” du patron de Tesla et SpaceX, a menacé le président, en difficultés sur un projet de vaste loi budgétaire. Sur son réseau X, Elon Musk a déclaré en réponse que SpaceX “commencera immédiatement à mettre hors service son vaisseau spatial Dragon”, utilisé notamment par la Nasa pour acheminer des astronautes vers la Station spatiale internationale (ISS).Il a semblé, quelques heures plus tard, faire marche arrière, écrivant: “Bon, nous n’allons pas mettre Dragon hors service.”Entre-temps, la capitalisation de Tesla a fondu de dizaines de milliards de dollars de capitalisation à Wall Street, l’action clôturant jeudi à -14,26%.Depuis qu’Elon Musk a lancé la semaine dernière un tir de barrage contre le projet de loi budgétaire au coeur du début de mandat de Donald Trump, ce n’était sans doute qu’une question de temps avant que le divorce ne soit consommé.C’est pendant une réunion dans le Bureau ovale avec le chancelier allemand Friedrich Merz, réduit au rôle de figurant muet, que le président a acté jeudi la rupture.Pendant un échange avec les journalistes, retransmis en direct, Donald Trump s’est dit “très déçu”. “Elon et moi avions une bonne relation. Je ne sais pas si c’est encore le cas”, a-t-il lancé à propos de son ancien “conseiller spécial”, qui a quitté vendredi dernier la mission de réduction des dépenses publiques qu’il menait à la Maison Blanche.- “N’importe quoi” -“N’importe quoi”, écrit Elon Musk en commentaire d’une vidéo de Donald Trump affirmant, déjà, que sa colère était due à la perte de subventions pour les véhicules électriques.”Faux”, poste-t-il ensuite au-dessus d’un extrait dans lequel le président américain assure que l’entrepreneur connaissait par avance le contenu du texte. Une “grande et belle loi” selon Donald Trump, une “abomination” pour les finances publiques selon Elon Musk, dont l’adoption n’est pas garantie au Congrès. Le multimilliardaire, qui a très généreusement financé la campagne du républicain en 2024, assure que “Trump aurait perdu l’élection” sans lui et l’accuse d'”ingratitude”.Il a aussi affirmé, sans apporter de preuve, que le nom du président se trouvait dans le dossier Jeffrey Epstein, ce financier américain au coeur d’un vaste scandale de crimes et d’exploitation sexuels qui s’est suicidé en prison avant d’être jugé; des accusations “regrettables” pour la Maison Blanche.Dans le Bureau ovale, Donald Trump a dépeint son ancien allié en amoureux éconduit: “Il disait les choses les plus belles à mon propos”.  – “Nouveau parti politique” -Dès l’entrée tonitruante d’Elon Musk dans la campagne de Donald Trump l’an dernier, les doutes ont surgi sur la longévité de leur relation. Donald Trump avait défendu son allié face aux critiques et a même organisé une opération de promotion pour la marque Tesla à la Maison Blanche. Elon Musk avait lui qualifié le président de “roi” le jour de son investiture. Mais les tensions ont grandi entre le multimilliardaire et l’entourage du président. “Il faudrait lancer une enquête formelle sur son statut migratoire, car je crois fortement que c’est un étranger illégal et qu’il devrait être expulsé immédiatement”, a déclaré jeudi soir au New York Times l’ex-conseiller de Donald Trump et idéologue d’extrême droite Steve Bannon. Elon Musk est né en Afrique du Sud et a été naturalisé américain. Pour certains experts, ce qui pourrait avoir scellé le sort d’Elon Musk ne s’est pas passé à Washington, mais dans le Wisconsin, où il s’est fortement engagé, financièrement et personnellement, en faveur d’un juge conservateur candidat à la Cour suprême locale, qui a été battu.Donald Trump, qui déteste être associé à la défaite, aurait suivi avec attention cette première aventure politique en solo d’Elon Musk.Lequel n’a visiblement pas été dégoûté. Celui qui ne peut devenir président puisqu’il a été naturalisé, a demandé jeudi sur X s’il n’était pas “temps de créer un nouveau parti politique” aux Etats-Unis.

Le divorce entre Trump et Musk étalé en place publique

Les Américains s’interrogent vendredi sur les conséquences de la rupture publique spectaculaire entre Donald Trump et Elon Musk, le président des Etats-Unis ayant notamment menacé de rompre les contrats publics conclus avec les entreprises de l’homme le plus riche du monde.Les sites américains Politico et Axios ont cru percevoir un signal d’apaisement dans la nuit de jeudi à vendredi, après un court entretien accordé par le président républicain au premier média.”Oh, ce n’est pas grave”, a déclaré Donald Trump à Politico qui l’a interrogé sur la dispute. Toujours selon le site, un appel est prévu vendredi entre les deux anciens amis pour tenter de faire la paix.Les échanges acrimonieux entre les deux anciens amis se sont emballés jeudi. Le président américain a assuré sur son réseau Truth Social qu’Elon Musk était “devenu fou” à cause d’une décision défavorable aux véhicules électriques.”Le plus simple pour économiser des milliards et des milliards de dollars dans notre budget serait d’annuler les subventions et contrats gouvernementaux” du patron de Tesla et SpaceX, a menacé le président, en difficultés sur un projet de vaste loi budgétaire. Sur son réseau X, Elon Musk a déclaré en réponse que SpaceX “commencera immédiatement à mettre hors service son vaisseau spatial Dragon”, utilisé notamment par la Nasa pour acheminer des astronautes vers la Station spatiale internationale (ISS).Il a semblé, quelques heures plus tard, faire marche arrière, écrivant: “Bon, nous n’allons pas mettre Dragon hors service.”Entre-temps, la capitalisation de Tesla a fondu de dizaines de milliards de dollars de capitalisation à Wall Street, l’action clôturant jeudi à -14,26%.Depuis qu’Elon Musk a lancé la semaine dernière un tir de barrage contre le projet de loi budgétaire au coeur du début de mandat de Donald Trump, ce n’était sans doute qu’une question de temps avant que le divorce ne soit consommé.C’est pendant une réunion dans le Bureau ovale avec le chancelier allemand Friedrich Merz, réduit au rôle de figurant muet, que le président a acté jeudi la rupture.Pendant un échange avec les journalistes, retransmis en direct, Donald Trump s’est dit “très déçu”. “Elon et moi avions une bonne relation. Je ne sais pas si c’est encore le cas”, a-t-il lancé à propos de son ancien “conseiller spécial”, qui a quitté vendredi dernier la mission de réduction des dépenses publiques qu’il menait à la Maison Blanche.- “N’importe quoi” -“N’importe quoi”, écrit Elon Musk en commentaire d’une vidéo de Donald Trump affirmant, déjà, que sa colère était due à la perte de subventions pour les véhicules électriques.”Faux”, poste-t-il ensuite au-dessus d’un extrait dans lequel le président américain assure que l’entrepreneur connaissait par avance le contenu du texte. Une “grande et belle loi” selon Donald Trump, une “abomination” pour les finances publiques selon Elon Musk, dont l’adoption n’est pas garantie au Congrès. Le multimilliardaire, qui a très généreusement financé la campagne du républicain en 2024, assure que “Trump aurait perdu l’élection” sans lui et l’accuse d'”ingratitude”.Il a aussi affirmé, sans apporter de preuve, que le nom du président se trouvait dans le dossier Jeffrey Epstein, ce financier américain au coeur d’un vaste scandale de crimes et d’exploitation sexuels qui s’est suicidé en prison avant d’être jugé; des accusations “regrettables” pour la Maison Blanche.Dans le Bureau ovale, Donald Trump a dépeint son ancien allié en amoureux éconduit: “Il disait les choses les plus belles à mon propos”.  – “Nouveau parti politique” -Dès l’entrée tonitruante d’Elon Musk dans la campagne de Donald Trump l’an dernier, les doutes ont surgi sur la longévité de leur relation. Donald Trump avait défendu son allié face aux critiques et a même organisé une opération de promotion pour la marque Tesla à la Maison Blanche. Elon Musk avait lui qualifié le président de “roi” le jour de son investiture. Mais les tensions ont grandi entre le multimilliardaire et l’entourage du président. “Il faudrait lancer une enquête formelle sur son statut migratoire, car je crois fortement que c’est un étranger illégal et qu’il devrait être expulsé immédiatement”, a déclaré jeudi soir au New York Times l’ex-conseiller de Donald Trump et idéologue d’extrême droite Steve Bannon. Elon Musk est né en Afrique du Sud et a été naturalisé américain. Pour certains experts, ce qui pourrait avoir scellé le sort d’Elon Musk ne s’est pas passé à Washington, mais dans le Wisconsin, où il s’est fortement engagé, financièrement et personnellement, en faveur d’un juge conservateur candidat à la Cour suprême locale, qui a été battu.Donald Trump, qui déteste être associé à la défaite, aurait suivi avec attention cette première aventure politique en solo d’Elon Musk.Lequel n’a visiblement pas été dégoûté. Celui qui ne peut devenir président puisqu’il a été naturalisé, a demandé jeudi sur X s’il n’était pas “temps de créer un nouveau parti politique” aux Etats-Unis.

Le divorce entre Trump et Musk étalé en place publique

Les Américains s’interrogent vendredi sur les conséquences de la rupture publique spectaculaire entre Donald Trump et Elon Musk, le président des Etats-Unis ayant notamment menacé de rompre les contrats publics conclus avec les entreprises de l’homme le plus riche du monde.Les sites américains Politico et Axios ont cru percevoir un signal d’apaisement dans la nuit de jeudi à vendredi, après un court entretien accordé par le président républicain au premier média.”Oh, ce n’est pas grave”, a déclaré Donald Trump à Politico qui l’a interrogé sur la dispute. Toujours selon le site, un appel est prévu vendredi entre les deux anciens amis pour tenter de faire la paix.Les échanges acrimonieux entre les deux anciens amis se sont emballés jeudi. Le président américain a assuré sur son réseau Truth Social qu’Elon Musk était “devenu fou” à cause d’une décision défavorable aux véhicules électriques.”Le plus simple pour économiser des milliards et des milliards de dollars dans notre budget serait d’annuler les subventions et contrats gouvernementaux” du patron de Tesla et SpaceX, a menacé le président, en difficultés sur un projet de vaste loi budgétaire. Sur son réseau X, Elon Musk a déclaré en réponse que SpaceX “commencera immédiatement à mettre hors service son vaisseau spatial Dragon”, utilisé notamment par la Nasa pour acheminer des astronautes vers la Station spatiale internationale (ISS).Il a semblé, quelques heures plus tard, faire marche arrière, écrivant: “Bon, nous n’allons pas mettre Dragon hors service.”Entre-temps, la capitalisation de Tesla a fondu de dizaines de milliards de dollars de capitalisation à Wall Street, l’action clôturant jeudi à -14,26%.Depuis qu’Elon Musk a lancé la semaine dernière un tir de barrage contre le projet de loi budgétaire au coeur du début de mandat de Donald Trump, ce n’était sans doute qu’une question de temps avant que le divorce ne soit consommé.C’est pendant une réunion dans le Bureau ovale avec le chancelier allemand Friedrich Merz, réduit au rôle de figurant muet, que le président a acté jeudi la rupture.Pendant un échange avec les journalistes, retransmis en direct, Donald Trump s’est dit “très déçu”. “Elon et moi avions une bonne relation. Je ne sais pas si c’est encore le cas”, a-t-il lancé à propos de son ancien “conseiller spécial”, qui a quitté vendredi dernier la mission de réduction des dépenses publiques qu’il menait à la Maison Blanche.- “N’importe quoi” -“N’importe quoi”, écrit Elon Musk en commentaire d’une vidéo de Donald Trump affirmant, déjà, que sa colère était due à la perte de subventions pour les véhicules électriques.”Faux”, poste-t-il ensuite au-dessus d’un extrait dans lequel le président américain assure que l’entrepreneur connaissait par avance le contenu du texte. Une “grande et belle loi” selon Donald Trump, une “abomination” pour les finances publiques selon Elon Musk, dont l’adoption n’est pas garantie au Congrès. Le multimilliardaire, qui a très généreusement financé la campagne du républicain en 2024, assure que “Trump aurait perdu l’élection” sans lui et l’accuse d'”ingratitude”.Il a aussi affirmé, sans apporter de preuve, que le nom du président se trouvait dans le dossier Jeffrey Epstein, ce financier américain au coeur d’un vaste scandale de crimes et d’exploitation sexuels qui s’est suicidé en prison avant d’être jugé; des accusations “regrettables” pour la Maison Blanche.Dans le Bureau ovale, Donald Trump a dépeint son ancien allié en amoureux éconduit: “Il disait les choses les plus belles à mon propos”.  – “Nouveau parti politique” -Dès l’entrée tonitruante d’Elon Musk dans la campagne de Donald Trump l’an dernier, les doutes ont surgi sur la longévité de leur relation. Donald Trump avait défendu son allié face aux critiques et a même organisé une opération de promotion pour la marque Tesla à la Maison Blanche. Elon Musk avait lui qualifié le président de “roi” le jour de son investiture. Mais les tensions ont grandi entre le multimilliardaire et l’entourage du président. “Il faudrait lancer une enquête formelle sur son statut migratoire, car je crois fortement que c’est un étranger illégal et qu’il devrait être expulsé immédiatement”, a déclaré jeudi soir au New York Times l’ex-conseiller de Donald Trump et idéologue d’extrême droite Steve Bannon. Elon Musk est né en Afrique du Sud et a été naturalisé américain. Pour certains experts, ce qui pourrait avoir scellé le sort d’Elon Musk ne s’est pas passé à Washington, mais dans le Wisconsin, où il s’est fortement engagé, financièrement et personnellement, en faveur d’un juge conservateur candidat à la Cour suprême locale, qui a été battu.Donald Trump, qui déteste être associé à la défaite, aurait suivi avec attention cette première aventure politique en solo d’Elon Musk.Lequel n’a visiblement pas été dégoûté. Celui qui ne peut devenir président puisqu’il a été naturalisé, a demandé jeudi sur X s’il n’était pas “temps de créer un nouveau parti politique” aux Etats-Unis.

Stocks steady, dollar up before US jobs data

Major stock markets largely steadied and the dollar rose Friday awaiting key US jobs data in the face of uncertainty over the impact of President Donald Trump’s tariffs on the economy.Ahead of the employment figures due before Wall Street’s reopening, optimism from “very positive” talks Thursday between Trump and Chinese counterpart Xi Jinping was wiped out by the stunning public row between the US leader and Elon Musk.The much-anticipated discussions between the heads of the world’s biggest economies fuelled hopes for an easing of tensions following Trump’s “Liberation Day” global tariff blitz that targeted Beijing particularly hard.However, investors remained wary after an extraordinary social media row between Trump and billionaire former aide Musk that saw the two trade insults and threats and sent Wall Street into the red Thursday.Musk’s electric vehicle company Tesla tanked more than 14 percent and the president threatened his multibillion-dollar government contracts.Asian and European stock markets mostly steadied awaiting the US jobs figures, as oil prices flatlined.”Attention now turns to the non-farm payrolls report, which is often described as the most important individual economic release of any given month,” noted Richard Hunter, head of markets at Interactive Investor.A below-par reading on private hiring this week raised worries about the labour market and the outlook for the US economy.It came amid bets that the Federal Reserve is preparing to resume cutting interest rates from September, even as economists warn that Trump’s tariffs could reignite inflation.”There remains a huge amount of uncertainty caused by the US trade tariffs,” noted Kathleen Brooks, research director at trading group XTB.”If the US economy can generate decent jobs growth in this environment it would suggest an underlying resilience, which could boost stock markets, the dollar and overall risk sentiment,” she added. A day after cutting eurozone interest rates, the European Central Bank warned that Germany could face two more years of recession should a trade war with the United States escalate sharply.For now, however, the eurozone economy is showing signs of resilience, with official data Friday showing it expanded at a significantly faster pace than previously estimated in the first three months of the year.The EU’s data agency said the 20-country single currency area recorded growth of 0.6 percent over the January-March period from the previous quarter, up from the 0.3-percent figure published last month.Elsewhere, focus remained on the implosion of the Trump-Musk relationship.Trump said in a televised Oval Office diatribe Thursday that he was “very disappointed” with criticisms from his top donor of a “big, beautiful” spending bill before Congress, before threatening to tear up the tycoon’s multi-billion-dollar government contracts.Hitting back, South African-born Musk slammed Trump on his X social media platform for “ingratitude”, insisting that the Republican would not have won the 2024 election without him.Shares in Musk’s Tesla electric-vehicle manufacturer plummeted about 15 percent as the astonishing row escalated — wiping more than $100 billion from the company’s value.- Key figures at around 1030 GMT -London – FTSE 100: FLAT at 8,812.56 pointsParis – CAC 40: DOWN 0.1 percent at 7,783.81 Frankfurt – DAX: DOWN 0.2 percent at 24,277.35Tokyo – Nikkei 225: UP 0.5 percent at 37,741.61 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.5 percent at 23,792.54 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,385.36 (close)New York – Dow: DOWN 0.3 percent at 42,319.74 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1421 from $1.1444 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3544 from $1.3571Dollar/yen: UP at 144.08 yen from 143.58 yenEuro/pound: UP at 84.32 pence from 84.31 penceBrent North Sea Crude: UP 0.1 percent at $65.38 per barrelWest Texas Intermediate: FLAT at $63.36 per barrelburs-bcp/rl

Mort de deux enfants français à Gaza fin 2023: Israël visé à Paris par une plainte pour génocide

Une plainte contre X pour meurtre et génocide a été déposée vendredi en France par une grand-mère accusant les autorités israéliennes d’être responsables de la mort de ses deux petits-enfants français à Gaza en octobre 2023.Cette plainte avec constitution de partie civile, annoncée vendredi à l’AFP par l’avocat Arié Alimi et déposée le matin-même au pôle crimes contre l’humanité du tribunal judiciaire de Paris, vise à obtenir la désignation d’un juge d’instruction. La Ligue des droits de l’Homme compte se constituer partie civile.Cette plainte pourrait avoir “des conséquences judiciaires, politiques et peut-être diplomatiques importantes”, en déclenchant des “mandats d’arrêts internationaux avec un effet dissuasif important sur les auteurs et complices de ces faits”, a dit espérer Me Alimi, lors d’une conférence de presse vendredi matin.”Ce n’est pas cette plainte qui va arrêter les chars”, a-t-il toutefois concédé, mais en déclenchant “la compétence directe de la juridiction française car il s’agit de victimes françaises”, elle pourrait amener la justice française à se prononcer sur ces accusations de “génocide”, catégoriquement rejetées par Israël comme “scandaleuses”.La plainte de 48 pages dénonce la mort de Janna et Abderrahim Abudaher, alors âgés de 6 et 9 ans, dans un bombardement israélien le 24 octobre 2023, 17 jours après l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien.Elle est déposée par Jacqueline Rivault, la grand-mère maternelle des enfants.Selon la plainte, les “bombardements réguliers” de l’armée israélienne ont amené la famille à se réfugier dans une maison “au nord de la bande de Gaza”, touchée par deux missiles, dont l’un est entré “directement dans la chambre où se trouvait la famille”.Abderrahim est mort “sur le coup”, et Janna peu après. “On ne leur a pas laissé le choix, si ce n’est d’être tués dans des circonstances atroces” a dit leur grand-mère Jacqueline Rivault. Leur petit frère, Omar, qui vient d’avoir cinq ans, également blessé, “ne comprend pas qu’il ne reverra plus jamais son frère et sa soeur”, selon la plaignante.Il vit toujours à Gaza, comme sa mère, Yasmine Z., également blessée et condamnée en 2019 en son absence à Paris pour financement du terrorisme pour avoir distribué de l’argent à Gaza à des membres du Jihad islamique et du Hamas entre 2012 et 2013. Elle est visée par un mandat d’arrêt.Déjà sollicité par l’AFP sur le cas de ces deux enfants, le parquet antiterroriste avait répondu pour la dernière fois fin 2024 n’avoir pas ouvert d’enquête.”Je ne suis pas sûr que ça aurait été le cas s’ils étaient morts ailleurs”, a lancé Me Alimi, tandis que son confrère Emmanuel Daoud, conseil de la LDH, a évoqué une décision “indigne” prise “pour ne pas embarrasser un allié indéfectible, l’Etat d’Israël”.- “Scandaleux” -“Nous estimons que ces enfants sont morts dans le cadre d’une politique délibérée, organisée, visant l’intégralité de la population de Gaza avec peut-être une intention génocidaire”, selon Me Alimi.La plainte contre X vise “les militaires qui ont tiré sur la maison en question” mais aussi, au titre de la “complicité”, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le gouvernement israélien ainsi que Tsahal (armée israélienne), soit “toutes celles et tous ceux qui ont donné des instructions”, a ajouté Me Daoud.Contactée vendredi par l’AFP, l’ambassade d’Israël n’a pas réagi à l’annonce de cette plainte dans l’immédiat.L’attaque déclenchée le 7 octobre 2023 par le Hamas a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils.En retour, Israël a lancé une campagne militaire de représailles qui a tué plus de 54.600 Palestiniens, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.Israël fait face à une pression internationale croissante. M. Netanyahu et l’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant sont visés par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour crime contre l’humanité et crimes de guerre.En janvier 2024, la Cour internationale de justice a appelé Israël à prévenir tout acte de génocide. Le chef des opérations humanitaires de l’ONU a aussi a exhorté mi-mai les dirigeants mondiaux à “agir pour empêcher un génocide”.Un certain nombre d’actions judiciaires ont été entreprises en lien avec ce “génocide” imputé à Israël, par exemple en Suisse, aux Pays-Bas ou encore en Allemagne.Trois plaintes ont été déposées en France ces derniers mois contre des membres d’associations franco-israéliens ou un soldat de Tsahal, accusés de génocide ou de complicité.