La rupture avec Trump, une ombre sur les entreprises de Musk

La rupture publique entre Donald Trump et Elon Musk fait peser une menace sur toutes les sociétés dirigées par l’entrepreneur, via les contrats publics, le cadre réglementaire ou la législation fiscale.Tesla et les créditsLe constructeur automobile ne parvient pas à enrayer la chute de ses ventes, attribuée à une concurrence chinoise renforcée ainsi qu’à un mouvement de protestation de consommateurs notamment contre le rapprochement entre le président et le patron du groupe.En mai, le nombre de véhicules de la marque au “T” ont encore chuté de 67% sur un an en France, mais aussi de 36% au Royaume-Uni et en Allemagne.Déjà dans une passe difficile, le constructeur pourrait mal vivre le passage du paquet budgétaire voulu par Donald Trump et prévoyant la suppression, dès fin 2025, du crédit d’impôts pour l’achat d’un véhicule électrique, qui peut atteindre jusqu’à 7.500 dollars.Par ailleurs, début avril, le chef de l’État a pris un décret visant à faire annuler le mécanisme légal de contrôle des émissions des constructeurs en vigueur en Californie. Grâce à ce dispositif, Tesla revend chaque année aux autres marques des crédits carbone pour compenser leurs émissions.Selon une note publiée jeudi par JPMorgan, le démantèlement de ce marché, qui a été adopté par une dizaine d’autres États américains, priverait Tesla de 2 milliards de dollars de revenus par an.Elon Musk mise aussi beaucoup sur ses robotaxis autonomes, qui doivent être déployés dans les prochains jours à Austin (Texas).Cette mise en service ne nécessite pas d’autorisation du régulateur référent, la NHTSA, mais celle-ci, qui dépend du ministère des Transports et donc de Donald Trump, peut ouvrir des enquêtes et réclamer, le cas échéant, des rappels de véhicules.”L’environnement réglementaire sur les véhicules autonomes est très important pour Tesla”, martèle Dan Ives, analyste de Wedbush Securities.SpaceX et les contratsLe gouvernement fédéral et ses agences, ainsi que des collectivités américaines ont déjà contribué à hauteur de plus de 22 milliards de dollars à l’activité du groupe aérospatial, sous forme de contrats, subventions, prêts ou crédits d’impôts.En l’état, les engagements déjà signés lui assurent plusieurs milliards supplémentaires dans les années à venir.Mais comme il l’a montré avec l’université d’Harvard ou ses menaces envers Apple et Walmart, Donald Trump n’hésite pas à user de toutes les leviers du gouvernement pour viser institutions et entreprises.Sans compter que la filiale de SpaceX, Starlink et sa constellation de satellites, négocie actuellement de nouveaux contrats avec plusieurs agences gouvernementales, selon des médias américains.Autre angle d’attaque, l’Agence de régulation de l’aviation civile (FAA), qui a déjà suspendu les vols de SpaceX en septembre après une anomalie lors d’un tir de sa fusée vedette, la Falcon 9.”SpaceX est très lié au gouvernement”, insiste Dan Ives, analyste de Wedbush Securities. “Vous ne pouvez pas avoir un ennemi [à la Maison-Blanche] qui était auparavant votre meilleur ami.”xAI et la diplomatie IA Arrivé plus tard que ses grands concurrents sur le segment de l’intelligence artificielle (IA) générative avec la start-up xAI en juillet 2023, Elon Musk déploie des investissements colossaux pour en faire un acteur majeur de cette technologie.Selon le Wall Street Journal, il a aussi tenté, en mai, de contraindre les Émirats arabes unis d’inclure xAI dans un immense projet d’infrastructures dirigé par son concurrent OpenAI, sans succès.Selon le quotidien, il aurait laissé entendre aux responsables de l’entreprise technologique publique émirati G42 que Donald Trump ne validerait l’accord qu’à cette condition.La brouille avec le président américain pourrait priver xAI de l’aspiration offerte à OpenAI ou Nvidia par la diplomatie de l’IA mené par Donald Trump, qui cherche à inciter les pays alliés à se doter de technologies américaines pour contrer l’influence de la Chine dans l’intelligence artificielle.

Un Palestinien en soins psychiatriques après l’agression d’un rabbin près de Paris

Un Palestinien soupçonné d’avoir agressé un rabbin à coup de chaise, vendredi à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), a été placé en hospitalisation sous contrainte pour recevoir des soins psychiatriques après avoir initialement été mis en garde à vue, a-t-on appris auprès du parquet de Nanterre.Cette agression a suscité l’indignation de la communauté juive et du gouvernement qui a pointé la “radicalisation” du débat public comme terreau de cet acte.”L’homme initialement placé en garde à vue depuis 12H08 au commissariat de Neuilly-sur-Seine a fait l’objet dans l’après-midi d’un examen psychiatrique imposant son placement en hospitalisation sous contrainte”, a précisé le parquet à l’AFP vendredi soir.L’agresseur, qui s’en est pris au rabbin Elie Lemmel, installé à une terrasse de café, notamment en lui jetant une chaise au visage, avait été interpellé dans la foulée.Le ministère public a précisé que “selon les documents d’identité en langue allemande trouvés en sa possession”, cet homme “serait né à Rafah (dans le sud de la bande de Gaza, NDLR) et serait âgé de 28 ans”.Selon une source proche du dossier, l’homme est en situation irrégulière en Allemagne mais titulaire d’un document lui permettant de circuler dans son Land allemand et bénéficie d’un statut qui offre une forme de “tolérance” pour les personnes qui ne sont pas expulsables vers un territoire en conflit.Le parquet a indiqué avoir ouvert une enquête, confiée à la police judiciaire, pour “violences ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure à huit jours (4 jours), aggravées par le fait qu’elles auraient été commises à raison de la religion et avec arme par destination”.La victime, qui présente une plaie au front, a expliqué quelques instants après l’agression avoir déjà fait l’objet d’un acte similaire la semaine dernière à Deauville (Calvados).”J’ai l’impression qu’on est face à (…) un délit de faciès et c’est bouleversant”, a déclaré sur BFMTV le rabbin, kippa sur la tête et longue barbe grise. Elie Lemmel assure n’avoir jamais vu son agresseur dont il n’a pas anticipé le passage à l’acte sur la terrasse de café.”J’étais concentré sur mon échange avec la personne en face de moi. Et donc il a peut-être crié, mais je n’ai pas du tout prêté attention à cela. Par contre le coup, clairement, je l’ai ressenti très fortement”, a-t-il expliqué.- “Solidarité dévoyée” -Le rabbin Lemmel assure ne pas connaître les motifs de l’agression: “Ce qui m’intéresse, c’est la suite, sur comment on construit, comment on avance et comment on agit pour que, justement, ça ne se repasse plus. (…) Et au fond, j’ai très peur qu’on soit dans un monde dans lequel les mots génèrent de plus en plus de maux”, a-t-il affirmé.”C’est une agression clairement parce que la personne agressée était un rabbin avec une apparence extérieure qui a mobilisé contre lui l’agression, le déchaînement, la haine d’une personne qui était là”, a réagi le Premier ministre François Bayrou, en marge d’un déplacement à Montpellier.S’il s’est félicité que “l’issue n'(ait) pas (été) tragique”, le chef du gouvernement a déploré que “l’état de la société entraîne la radicalisation du débat public et que l’un soutient l’autre”. “S’en prendre à une personne en raison de sa foi est une honte”, avait réagi sur X un peu plus tôt dans l’après-midi le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, estimant que l’auteur, “qui n’avait rien à faire en France”, devait “être puni sévèrement et éloigné”.”On a beau déployer le maximum de moyens, l’agression isolée, erratique, imprévisible comme celle qui s’est produit inquiète car elle est imparable”, a déploré auprès de l’AFP le maire de Neuilly-sur-Seine Jean-Christophe Fromantin (DVD), qui doit se rendre dans la soirée dans la synagogue de la ville en compagnie du préfet des Hauts-de-Seine.Sur le réseau social X, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a condamné “avec la plus grande fermeté l’agression antisémite dont a été victime” le rabbin parisien.”Quand on est identifié publiquement comme juif, on est potentiellement la cible d’activistes haineux qui peuvent, au nom d’une solidarité dévoyée avec la cause palestinienne, décider de s’en prendre à des Français juifs”, a insisté également sur BFMTV le président du Crif Yonathan Arfi.”Les actes antireligieux doivent entraîner une tolérance zéro”, a pour sa part réclamé sur CNews le président du Consistoire central, Elie Korchia. En 2024, 1.570 actes antisémites ont été recensés en France, selon le ministère de l’Intérieur.bur-sha-mca-dho/cal/cbn

Un Palestinien en soins psychiatriques après l’agression d’un rabbin près de Paris

Un Palestinien soupçonné d’avoir agressé un rabbin à coup de chaise, vendredi à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), a été placé en hospitalisation sous contrainte pour recevoir des soins psychiatriques après avoir initialement été mis en garde à vue, a-t-on appris auprès du parquet de Nanterre.Cette agression a suscité l’indignation de la communauté juive et du gouvernement qui a pointé la “radicalisation” du débat public comme terreau de cet acte.”L’homme initialement placé en garde à vue depuis 12H08 au commissariat de Neuilly-sur-Seine a fait l’objet dans l’après-midi d’un examen psychiatrique imposant son placement en hospitalisation sous contrainte”, a précisé le parquet à l’AFP vendredi soir.L’agresseur, qui s’en est pris au rabbin Elie Lemmel, installé à une terrasse de café, notamment en lui jetant une chaise au visage, avait été interpellé dans la foulée.Le ministère public a précisé que “selon les documents d’identité en langue allemande trouvés en sa possession”, cet homme “serait né à Rafah (dans le sud de la bande de Gaza, NDLR) et serait âgé de 28 ans”.Selon une source proche du dossier, l’homme est en situation irrégulière en Allemagne mais titulaire d’un document lui permettant de circuler dans son Land allemand et bénéficie d’un statut qui offre une forme de “tolérance” pour les personnes qui ne sont pas expulsables vers un territoire en conflit.Le parquet a indiqué avoir ouvert une enquête, confiée à la police judiciaire, pour “violences ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure à huit jours (4 jours), aggravées par le fait qu’elles auraient été commises à raison de la religion et avec arme par destination”.La victime, qui présente une plaie au front, a expliqué quelques instants après l’agression avoir déjà fait l’objet d’un acte similaire la semaine dernière à Deauville (Calvados).”J’ai l’impression qu’on est face à (…) un délit de faciès et c’est bouleversant”, a déclaré sur BFMTV le rabbin, kippa sur la tête et longue barbe grise. Elie Lemmel assure n’avoir jamais vu son agresseur dont il n’a pas anticipé le passage à l’acte sur la terrasse de café.”J’étais concentré sur mon échange avec la personne en face de moi. Et donc il a peut-être crié, mais je n’ai pas du tout prêté attention à cela. Par contre le coup, clairement, je l’ai ressenti très fortement”, a-t-il expliqué.- “Solidarité dévoyée” -Le rabbin Lemmel assure ne pas connaître les motifs de l’agression: “Ce qui m’intéresse, c’est la suite, sur comment on construit, comment on avance et comment on agit pour que, justement, ça ne se repasse plus. (…) Et au fond, j’ai très peur qu’on soit dans un monde dans lequel les mots génèrent de plus en plus de maux”, a-t-il affirmé.”C’est une agression clairement parce que la personne agressée était un rabbin avec une apparence extérieure qui a mobilisé contre lui l’agression, le déchaînement, la haine d’une personne qui était là”, a réagi le Premier ministre François Bayrou, en marge d’un déplacement à Montpellier.S’il s’est félicité que “l’issue n'(ait) pas (été) tragique”, le chef du gouvernement a déploré que “l’état de la société entraîne la radicalisation du débat public et que l’un soutient l’autre”. “S’en prendre à une personne en raison de sa foi est une honte”, avait réagi sur X un peu plus tôt dans l’après-midi le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, estimant que l’auteur, “qui n’avait rien à faire en France”, devait “être puni sévèrement et éloigné”.”On a beau déployer le maximum de moyens, l’agression isolée, erratique, imprévisible comme celle qui s’est produit inquiète car elle est imparable”, a déploré auprès de l’AFP le maire de Neuilly-sur-Seine Jean-Christophe Fromantin (DVD), qui doit se rendre dans la soirée dans la synagogue de la ville en compagnie du préfet des Hauts-de-Seine.Sur le réseau social X, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a condamné “avec la plus grande fermeté l’agression antisémite dont a été victime” le rabbin parisien.”Quand on est identifié publiquement comme juif, on est potentiellement la cible d’activistes haineux qui peuvent, au nom d’une solidarité dévoyée avec la cause palestinienne, décider de s’en prendre à des Français juifs”, a insisté également sur BFMTV le président du Crif Yonathan Arfi.”Les actes antireligieux doivent entraîner une tolérance zéro”, a pour sa part réclamé sur CNews le président du Consistoire central, Elie Korchia. En 2024, 1.570 actes antisémites ont été recensés en France, selon le ministère de l’Intérieur.bur-sha-mca-dho/cal/cbn

“Sextape” à Saint-Etienne: le maire sera jugé pour chantage en septembre

La justice a ordonné vendredi un procès contre le maire de Saint-Etienne Gaël Perdriau, ex-LR, accusé d’avoir fait chanter son Premier adjoint avec une vidéo intime, et envisage d’organiser un procès à Lyon en septembre.Près de trois ans après l’éclosion du scandale, les deux juges d’instruction saisis de ce dossier ont rendu leurs conclusions, a annoncé à l’AFP le procureur de Lyon Thierry Dran.Ils ordonnent le renvoi de Gaël Perdriau devant le tribunal correctionnel pour “chantage, soustraction, détournement de fonds publics par un dépositaire de l’autorité publique et participation à une association de malfaiteurs”, un délit puni d’au moins cinq ans de prison, a-t-il précisé dans un communiqué.Sous réserve de recours, le procès se tiendra entre le 22 et le 26 septembre, a ajouté le procureur.L’affaire porte sur une vidéo montrant l’ancien Premier adjoint centriste Gilles Artigues, un rival potentiel du maire, en train de se faire masser par un escort-boy dans une chambre d’hôtel à Paris en janvier 2015.Gaël Perdriau, 52 ans, est soupçonné d’avoir exigé “la loyauté politique” de Gilles Artigues, “des arbitrages électoraux et son absence d’opposition aux décisions du maire” contre la non divulgation de ce film, selon un document judiciaire consulté par l’AFP. Exclu du parti Les Républicains et vilipendé par ses opposants, le maire a toujours clamé son innocence et refusé de démissionner, même s’il s’est mis en retrait de ses fonctions à la métropole. Il n’a pas non plus exclu de se représenter aux élections municipales de 2026.Contacté par l’AFP vendredi, il n’a pas souhaité s’exprimer et ses avocats n’étaient pas immédiatement disponibles.- Sept co-prévenus -Les magistrats instructeurs demandent que le maire soit jugé avec trois anciens proches, accusés d’avoir organisé le tournage de la sextape: son ex-directeur de cabinet, Pierre Gauttieri, son ancien adjoint à l’Éducation, Samy Kefi-Jérôme, et l’ex-compagnon de ce dernier, Gilles Rossary-Lenglet, qui avait révélé l’affaire à Mediapart en 2022.Contrairement aux réquisitions du parquet, les juges ordonnent également le renvoi de deux couples à la tête d’associations stéphanoises soupçonnées d’avoir servi à rémunérer les auteurs de la sextape en échange de prestations fictives financées par la mairie. Ils seront jugés pour “abus de confiance”.”Je suis satisfait que le procès ait lieu en 2025 (…) et que tous les protagonistes, y compris les représentants des associations, soient renvoyés devant un tribunal”, a déclaré à l’AFP Gilles Rossary-Lenglet. “Même si je sais que je vais être condamné, je suis heureux car la vérité va gagner à la fin”, a ajouté celui qui se présente comme un “lanceur d’alerte”.L’enquête comporte un second volet: lors de l’instruction, M. Rossary-Lenglet a fourni une vidéo de juin 2015 dans laquelle est évoqué un projet de chantage contre l’ancien maire de Saint-Etienne Michel Thiollière (UMP-rad, de 1994 à 2008). L’idée, selon lui, était de piéger l’ancien édile avec une prostituée mineure. Mais le plan a été abandonné.- “Bonne nouvelle” -Selon Me André Buffard qui représente les deux victimes, l’annonce d’un procès constitue “un soulagement” pour Gilles Artigues qui est désormais directeur diocésain de l’enseignement catholique du Tarn. Quant à Michel Thiollière, il est “heureux d’apprendre que les faits le concernant (…) seront eux-aussi jugés”, a ajouté l’avocat.Les élus stéphanois, de droite comme de gauche, ont également salué la tenue d’un procès en septembre.  “C’est une très bonne chose que la justice se prononce avant le démarrage de la campagne municipale, qui pourra se dérouler sur des bases plus claires”, a ainsi déclaré Nicole Peycelon, une élue LR qui a fait défection de la majorité.Les élections auront lieu “dans un climat plus serein, car les Stéphanois sauront à quoi s’en tenir”, a renchéri l’écologiste Olivier Longeon.C’est une “bonne nouvelle pour Saint-Etienne”, “M. Perdriau ne pourra plus se draper derrière la seule présomption d’innocence pour continuer de nuire aux intérêts de notre territoire et de ses habitants”, a ajouté l’opposition socialiste dans un communiqué.

Finistère: premières démolitions de maisons menacées par la montée des eaux

Les deux premières maisons d’un groupe de sept habitations menacées par l’érosion côtière et la submersion marine ont été rasées de manière préventive vendredi à Treffiagat (Finistère), a constaté un photographe de l’AFP. Quelques riverains se sont déplacés près de la plage de Léhan pour assister à cette scène inédite. Le toit et les murs des deux maisons ont été grignotés sous les mouvements de la pelle de démolition.”Avec l’avis des scientifiques, la décision est tombée que la seule solution qui était pérenne, c’était de racheter ces sept maisons et de les déconstruire pour renaturer l’espace”, a précisé à l’AFP Stéphane Le Doaré, président de la Communauté de communes du Pays bigouden sud (CCPBS).La collectivité va y consacrer trois millions d’euros, provenant en majorité de fonds publics.Deux autres maisons, parmi les sept ciblées, seront détruites à l’automne. Pour les trois dernières, les procédures prendront “18 à 24 mois”.Cette destruction à titre préventif face aux risques d’érosion du littoral et de submersion marine est une première pour la région, a rappelé M. Le Doaré.  “C’est un exercice difficile. Quand j’ai été élu président de la communauté des communes (en 2020, ndlr), je n’avais pas imaginé qu’on aurait ce type de sujets à traiter”, a-t-il ajouté. Ces habitations ont été construites en zone basse dans les années 70 et 80, elles étaient alors séparées de la plage par une simple dune, qui s’est amincie lentement au fil du temps, laissant les maisons sujettes aux aléas des tempêtes.  Pour les 366 autres maisons du quartier de Léhan, deux digues vont être construites et l’enrochement sera poursuivi “pour protéger les autres habitations d’un potentiel risque de submersion”, a précisé le président de la CCPBS. En novembre 2023, en prévision du passage de la tempête Ciaran, une vingtaine de maisons avaient d’ailleurs été évacuées par arrêté préfectoral dans la commune d’environ 2.500 habitants.Près d’un quart des côtes en France sont en érosion, d’après le ministère de la Transition écologique, qui se base sur plusieurs études. 

Finistère: premières démolitions de maisons menacées par la montée des eaux

Les deux premières maisons d’un groupe de sept habitations menacées par l’érosion côtière et la submersion marine ont été rasées de manière préventive vendredi à Treffiagat (Finistère), a constaté un photographe de l’AFP. Quelques riverains se sont déplacés près de la plage de Léhan pour assister à cette scène inédite. Le toit et les murs des deux maisons ont été grignotés sous les mouvements de la pelle de démolition.”Avec l’avis des scientifiques, la décision est tombée que la seule solution qui était pérenne, c’était de racheter ces sept maisons et de les déconstruire pour renaturer l’espace”, a précisé à l’AFP Stéphane Le Doaré, président de la Communauté de communes du Pays bigouden sud (CCPBS).La collectivité va y consacrer trois millions d’euros, provenant en majorité de fonds publics.Deux autres maisons, parmi les sept ciblées, seront détruites à l’automne. Pour les trois dernières, les procédures prendront “18 à 24 mois”.Cette destruction à titre préventif face aux risques d’érosion du littoral et de submersion marine est une première pour la région, a rappelé M. Le Doaré.  “C’est un exercice difficile. Quand j’ai été élu président de la communauté des communes (en 2020, ndlr), je n’avais pas imaginé qu’on aurait ce type de sujets à traiter”, a-t-il ajouté. Ces habitations ont été construites en zone basse dans les années 70 et 80, elles étaient alors séparées de la plage par une simple dune, qui s’est amincie lentement au fil du temps, laissant les maisons sujettes aux aléas des tempêtes.  Pour les 366 autres maisons du quartier de Léhan, deux digues vont être construites et l’enrochement sera poursuivi “pour protéger les autres habitations d’un potentiel risque de submersion”, a précisé le président de la CCPBS. En novembre 2023, en prévision du passage de la tempête Ciaran, une vingtaine de maisons avaient d’ailleurs été évacuées par arrêté préfectoral dans la commune d’environ 2.500 habitants.Près d’un quart des côtes en France sont en érosion, d’après le ministère de la Transition écologique, qui se base sur plusieurs études. 

Prix de l’eau selon la saison: Toulouse annonce 800.000 m3 d’économies

La  mise en place il y a un an par Toulouse Métropole d’une tarification saisonnière a permis d’économiser 800.000 m3 d’eau potable, sur une consommation totale de quelque 52,5 millions de m3 en 2024, a annoncé vendredi cette collectivité.Toulouse était devenue le 1er juin 2024 la première grande métropole française à appliquer une tarification de ce type, en augmentant le prix du mètre cube d’eau de 42% de juin à octobre, et en le baissant de 30% du 1er novembre au 31 mai.Aucune grande métropole n’appliquait encore une telle tarification visant à inciter le consommateur à utiliser moins d’eau quand elle se fait plus rare pour faire face aux sécheresses estivales récurrentes.”Au bout d’un an, le succès, pour être franc, est au-delà de nos espérances”, s’est félicité vendredi le président de Toulouse Métropole, Jean-Luc Moudenc, lors de la visite d’une usine d’eau potable à Portet-sur-Garonne, dans la banlieue de la Ville rose. “Nous espérions un changement de comportement sur les cinq mois à +42%. Ce changement a eu lieu. On a très précisément économisé sur cette période 500.000 m3 d’eau. Mais ce qu’on n’avait pas osé espérer et que les citoyens ont réalisé (…) c’est continuer à économiser en période d’hiver”, lorsque le prix était plus bas, a-t-il ajouté devant la presse.Cependant, pour Claude Touchefeu, de l’association Eau Secours 31, M. Moudenc “exagère l’impact” de cette nouvelle tarification.”Entre 2022 et 2023, lorsque la tarification saisonnière n’était pas mise en place, il y a eu une économie d’eau beaucoup plus importante de 2,5 millions de m3 (…) Il y a eu partout en France une baisse à ce moment-là. Il y a eu un début de prise de conscience après la canicule de 2022 et des arrêtés préfectoraux” limitant l’utilisation de l’eau, entre autres facteurs, a-t-elle précisé à l’AFP.”C’était un processus déjà commencé et de manière beaucoup plus forte” qui a pu se poursuivre et expliquer cette tendance à la baisse, a-t-elle ajouté.

Prix de l’eau selon la saison: Toulouse annonce 800.000 m3 d’économies

La  mise en place il y a un an par Toulouse Métropole d’une tarification saisonnière a permis d’économiser 800.000 m3 d’eau potable, sur une consommation totale de quelque 52,5 millions de m3 en 2024, a annoncé vendredi cette collectivité.Toulouse était devenue le 1er juin 2024 la première grande métropole française à appliquer une tarification de ce type, en augmentant le prix du mètre cube d’eau de 42% de juin à octobre, et en le baissant de 30% du 1er novembre au 31 mai.Aucune grande métropole n’appliquait encore une telle tarification visant à inciter le consommateur à utiliser moins d’eau quand elle se fait plus rare pour faire face aux sécheresses estivales récurrentes.”Au bout d’un an, le succès, pour être franc, est au-delà de nos espérances”, s’est félicité vendredi le président de Toulouse Métropole, Jean-Luc Moudenc, lors de la visite d’une usine d’eau potable à Portet-sur-Garonne, dans la banlieue de la Ville rose. “Nous espérions un changement de comportement sur les cinq mois à +42%. Ce changement a eu lieu. On a très précisément économisé sur cette période 500.000 m3 d’eau. Mais ce qu’on n’avait pas osé espérer et que les citoyens ont réalisé (…) c’est continuer à économiser en période d’hiver”, lorsque le prix était plus bas, a-t-il ajouté devant la presse.Cependant, pour Claude Touchefeu, de l’association Eau Secours 31, M. Moudenc “exagère l’impact” de cette nouvelle tarification.”Entre 2022 et 2023, lorsque la tarification saisonnière n’était pas mise en place, il y a eu une économie d’eau beaucoup plus importante de 2,5 millions de m3 (…) Il y a eu partout en France une baisse à ce moment-là. Il y a eu un début de prise de conscience après la canicule de 2022 et des arrêtés préfectoraux” limitant l’utilisation de l’eau, entre autres facteurs, a-t-elle précisé à l’AFP.”C’était un processus déjà commencé et de manière beaucoup plus forte” qui a pu se poursuivre et expliquer cette tendance à la baisse, a-t-elle ajouté.

Un militant égypto-britannique “très amaigri” après une grève de la faim

Un Egypto-britannique emprisonné en Egypte, figure majeure du soulèvement égyptien de 2011, Alaa Abdel-Fattah, a perdu près d’un tiers de son poids après 98 jours de grève de la faim, a déclaré vendredi sa soeur après une brève visite à la prison près du Caire. “Il a perdu 29% de son poids initial”, a indiqué Sanaa Seif, qui a vu son frère pendant 20 minutes, derrière une vitre. “Il avait l’air très amaigri, mais serein”, a-t-elle écrit sur Facebook. Alaa Abdel-Fattah, 43 ans, a entamé une grève de la faim en mars par solidarité avec sa mère, Laila Soueif, une universitaire renommée, elle-même en grève de la faim depuis 250 jours pour réclamer la libération de son fils. Sa grève a débuté le 29 septembre 2024, date à laquelle son fils devait être libéré après avoir purgé cinq ans de prison. En mai, un groupe d’experts de l’ONU a qualifié sa détention d'”arbitraire” et réclamé sa libération immédiate.Selon sa famille, le militant ne consomme que du thé aux herbes, du café et des sels de réhydratation. Sa mère, 69 ans, a été hospitalisée la semaine dernière à Londres pour une hypoglycémie “critique”, après avoir repris une grève de la faim totale. Avant de se rendre en Egypte, Sanaa Seif a expliqué que sa mère avait finalement accepté de recevoir un minimum de glucose par perfusion pour rester en vie durant son déplacement. “J’ai dit à ma mère que je ne pouvais pas partir voir Alaa si je pensais qu’elle allait mourir pendant mon absence.” Selon Sanaa Seif, son frère se réveille chaque matin rongé par l’inquiétude pour la santé de leur mère. Figure majeure du soulèvement égyptien de 2011, Alaa Abdel-Fattah a passé la majeure partie des dix dernières années derrière les barreaux. Il a été arrêté pour la dernière fois en 2019 et condamné à cinq ans de prison pour “diffusion de fausses informations”, après avoir partagé sur Facebook une publication concernant des violences policières.