Death toll in S.Africa floods rises to 78Thu, 12 Jun 2025 19:04:30 GMT

South Africa rescue teams recovered more bodies Thursday, days after heavy rains and strong winds battered the Eastern Cape province, as the death toll rose to at least 78.The bitterly cold winter storm struck the largely rural and underdeveloped province on Monday, causing a river to burst its banks and submerge homes, with several make-shift …

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Le Sri Lanka compte sept millions de singes selon un recensement

Le Sri Lanka compte plus de sept millions de singes, selon un recensement inédit de la faune sauvage, ont annoncé jeudi les autorités, quelques jours après une polémique à son sujet. Le directeur général de l’Institut de recherche et de formation agrarienne (ARTI), A. L. Sandika, a affirmé que ces données correspondaient à une étude menée “il y a quelques années”, sans donner plus de détails. “Au départ, nous avons rencontré des problèmes avec les données sur les singes. Nous avons dû les vérifier à nouveau pour arriver à ce résultat final,” a déclaré jeudi M. Sandika à la presse à Colombo. Le ministre adjoint de l’Environnement, Anton Jayakodi avait affirmé la semaine dernière que le recensement effectué le 15 mars dernier, le premier de ce type, avait donné lieu à des chiffres qui semblaient irréalistes et nécessitant d’être revus. Les autorités laissaient entendre que les exploitants agricoles, en colère contre ces animaux qu’ils accusent de détruire leurs récoltes, avaient gonflé les chiffres pour exagérer le problème. Près de 40.000 fonctionnaires avaient été mobilisés dans toute l’île pour compter les sangliers sauvages, les paons, les singes et les loris —un petit mammifère primate – à proximité des fermes et des maisons pendant cinq minutes.La mesure visait à élaborer un plan national pour gérer les animaux sauvages nuisibles.Les divagations de la faune sauvage et leur impact suscitent régulièrement la polémique au Sri Lanka.Un député de l’opposition, Nalin Bandara, a ainsi qualifié le récent recensement de “gâchis complet”, regrettant que les nuisibles nocturnes ou les éléphants en soient exclus.Selon les estimations officielles, près d’un tiers des récoltes du pays sont mangées ou détruites par la faune sauvage, dont les éléphants, protégés par la loi et considérés comme sacrés au Sri Lanka.Les éléphants font partie du peloton de tête des espèces animales destructrices et sont à l’origine de nombreux conflits avec les humains.De 2015 à 2024, un total de 1.195 personnes et 3.484 éléphants ont été tués dans tout le pays lors de ces incidents, selon des statistiques publiées en février.Ils n’ont pas été inclus dans le recensement de mars.

Nucléaire: Trump appelle Israël à la retenue, l’Iran défie les Etats-Unis

Donald Trump a appelé jeudi Israël à ne pas attaquer l’Iran, affirmant qu’un accord sur son programme nucléaire restait proche, alors que Téhéran a juré d’augmenter sa production d’uranium enrichi avant de nouveaux pourparlers dimanche.Le président américain a reconnu qu’une frappe israélienne contre l’Iran “pourrait très bien se produire”, même s’il s’est refusé à dire qu’elle était imminente, et indiqué que le risque d’un “conflit massif” au Moyen-Orient avait conduit les Etats-Unis à réduire leur personnel diplomatique dans la région, en Irak notamment.Malgré cela, “nous sommes assez proches d’un bon accord” sur le nucléaire iranien, a déclaré M. Trump à la Maison Blanche.Interrogé sur ses discussions avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, il a répondu: “Je ne veux pas qu’ils interviennent, parce que je pense que cela ferait tout capoter”.Selon des médias américains, dont le New York Times et NBC News, Israël semble préparer une attaque imminente contre l’Iran.”J’aimerais éviter le conflit. L’Iran va devoir négocier un peu plus durement, c’est-à-dire qu’il va devoir nous donner certaines choses qu’il n’est pas prêt à nous donner pour l’instant”, a encore affirmé Donald Trump.Un sixième cycle de négociations entre l’Iran et les Etats-Unis est prévu dimanche à Mascate sous médiation omanaise.- Escalade -L’Iran a annoncé jeudi la prochaine construction d’un nouveau site d’enrichissement et une augmentation “significative” de sa production d’uranium enrichi, en réponse à l’adoption par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) d’une résolution le condamnant pour “non-respect” de ses obligations en matière nucléaire.Les Occidentaux et Israël accusent l’Iran de chercher à se doter de l’arme atomique, ce que Téhéran dément.Téhéran avait menacé mercredi de frapper les bases militaires américaines au Moyen-Orient si un conflit éclatait après un éventuel échec des négociations.”Si les pourparlers échouent, le risque d’une escalade militaire devient beaucoup plus immédiat”, estime Hamidreza Azizi, chercheur invité à l’Institut allemand des affaires internationales et de sécurité.L’enrichissement de l’uranium est la principale pierre d’achoppement dans ces discussions visant à encadrer le programme nucléaire iranien en échange d’une levée des lourdes sanctions imposées à l’Iran.Washington exige que l’Iran renonce totalement à l’enrichissement, ce que Téhéran refuse en y voyant un droit “non négociable”.Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a affirmé jeudi que la résolution de l’AIEA “ajoutait à la complexité des discussions” avec Washington.”Nous serons à Mascate pour défendre les droits du peuple iranien”, a-t-il dit.L’Iran est le seul Etat non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium au niveau de 60%, selon l’AIEA, proche du seuil de 90% nécessaire à la fabrication d’une bombe atomique.Jeudi, les Affaires étrangères iraniennes et l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) ont annoncé que “les ordres nécessaires” avaient été donnés “pour lancer un nouveau centre d’enrichissement dans un endroit sécurisé”. Le chef de l’OIEA, Mohammad Eslami, a jugé “illégale” la résolution de l’AIEA, et souligné que son pays avait respecté ses engagements. Il a certes reconnu s’être affranchi de certaines obligations fixées par l’accord de 2015, après le retrait unilatéral américain en 2018, sous le premier mandat de Donald Trump.Israël a aussitôt appelé la communauté internationale à “une réponse décisive” contre l’Iran, dont les actes constituent selon lui “une menace imminente pour la sécurité et la stabilité” internationales.Israël a maintes fois menacé d’attaquer les sites nucléaires iraniens.L’Iran a averti qu’il répondrait à toute frappe israélienne en ciblant les “installations nucléaires secrètes” d’Israël.En octobre, l’Iran a lancé des centaines de missiles contre Israël, qui avait riposté.- “Retarder une confrontation” -L’Union européenne a appelé l’Iran à “éviter toute mesure qui contribuerait à une escalade”.La France a dénoncé “la poursuite assumée de l’escalade nucléaire de l’Iran” et l’Allemagne a appelé Téhéran à renoncer “de manière crédible” à tout projet d’armement nucléaire.”Bien qu’il soit possible que la démonstration de force des Etats-Unis et d’Israël soit destinée à créer une pression menant à une percée diplomatique, les enjeux sont très élevés et les deux parties semblent camper sur leurs positions”, a souligné Hamidreza Azizi, pour qui “sans progrès sur les demandes essentielles, la diplomatie pourrait seulement retarder, et non prévenir, une confrontation”.

Nucléaire: Trump appelle Israël à la retenue, l’Iran défie les Etats-Unis

Donald Trump a appelé jeudi Israël à ne pas attaquer l’Iran, affirmant qu’un accord sur son programme nucléaire restait proche, alors que Téhéran a juré d’augmenter sa production d’uranium enrichi avant de nouveaux pourparlers dimanche.Le président américain a reconnu qu’une frappe israélienne contre l’Iran “pourrait très bien se produire”, même s’il s’est refusé à dire qu’elle était imminente, et indiqué que le risque d’un “conflit massif” au Moyen-Orient avait conduit les Etats-Unis à réduire leur personnel diplomatique dans la région, en Irak notamment.Malgré cela, “nous sommes assez proches d’un bon accord” sur le nucléaire iranien, a déclaré M. Trump à la Maison Blanche.Interrogé sur ses discussions avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, il a répondu: “Je ne veux pas qu’ils interviennent, parce que je pense que cela ferait tout capoter”.Selon des médias américains, dont le New York Times et NBC News, Israël semble préparer une attaque imminente contre l’Iran.”J’aimerais éviter le conflit. L’Iran va devoir négocier un peu plus durement, c’est-à-dire qu’il va devoir nous donner certaines choses qu’il n’est pas prêt à nous donner pour l’instant”, a encore affirmé Donald Trump.Un sixième cycle de négociations entre l’Iran et les Etats-Unis est prévu dimanche à Mascate sous médiation omanaise.- Escalade -L’Iran a annoncé jeudi la prochaine construction d’un nouveau site d’enrichissement et une augmentation “significative” de sa production d’uranium enrichi, en réponse à l’adoption par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) d’une résolution le condamnant pour “non-respect” de ses obligations en matière nucléaire.Les Occidentaux et Israël accusent l’Iran de chercher à se doter de l’arme atomique, ce que Téhéran dément.Téhéran avait menacé mercredi de frapper les bases militaires américaines au Moyen-Orient si un conflit éclatait après un éventuel échec des négociations.”Si les pourparlers échouent, le risque d’une escalade militaire devient beaucoup plus immédiat”, estime Hamidreza Azizi, chercheur invité à l’Institut allemand des affaires internationales et de sécurité.L’enrichissement de l’uranium est la principale pierre d’achoppement dans ces discussions visant à encadrer le programme nucléaire iranien en échange d’une levée des lourdes sanctions imposées à l’Iran.Washington exige que l’Iran renonce totalement à l’enrichissement, ce que Téhéran refuse en y voyant un droit “non négociable”.Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a affirmé jeudi que la résolution de l’AIEA “ajoutait à la complexité des discussions” avec Washington.”Nous serons à Mascate pour défendre les droits du peuple iranien”, a-t-il dit.L’Iran est le seul Etat non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium au niveau de 60%, selon l’AIEA, proche du seuil de 90% nécessaire à la fabrication d’une bombe atomique.Jeudi, les Affaires étrangères iraniennes et l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) ont annoncé que “les ordres nécessaires” avaient été donnés “pour lancer un nouveau centre d’enrichissement dans un endroit sécurisé”. Le chef de l’OIEA, Mohammad Eslami, a jugé “illégale” la résolution de l’AIEA, et souligné que son pays avait respecté ses engagements. Il a certes reconnu s’être affranchi de certaines obligations fixées par l’accord de 2015, après le retrait unilatéral américain en 2018, sous le premier mandat de Donald Trump.Israël a aussitôt appelé la communauté internationale à “une réponse décisive” contre l’Iran, dont les actes constituent selon lui “une menace imminente pour la sécurité et la stabilité” internationales.Israël a maintes fois menacé d’attaquer les sites nucléaires iraniens.L’Iran a averti qu’il répondrait à toute frappe israélienne en ciblant les “installations nucléaires secrètes” d’Israël.En octobre, l’Iran a lancé des centaines de missiles contre Israël, qui avait riposté.- “Retarder une confrontation” -L’Union européenne a appelé l’Iran à “éviter toute mesure qui contribuerait à une escalade”.La France a dénoncé “la poursuite assumée de l’escalade nucléaire de l’Iran” et l’Allemagne a appelé Téhéran à renoncer “de manière crédible” à tout projet d’armement nucléaire.”Bien qu’il soit possible que la démonstration de force des Etats-Unis et d’Israël soit destinée à créer une pression menant à une percée diplomatique, les enjeux sont très élevés et les deux parties semblent camper sur leurs positions”, a souligné Hamidreza Azizi, pour qui “sans progrès sur les demandes essentielles, la diplomatie pourrait seulement retarder, et non prévenir, une confrontation”.

Trump vows to bring together India, Pakistan to ‘solve anything’

US President Donald Trump insisted Thursday he would bring India and Pakistan to the table together after recent fighting, saying he can “solve anything.”US diplomacy last month helped bring a ceasefire that ended four days of fighting between the nuclear-armed adversaries triggered by an attack on civilians in the Indian part of divided Kashmir.Secretary of State Marco Rubio said in announcing the ceasefire that the two nations had agreed to “start talks on a broad set of issues at a neutral site.”The statement was welcomed by Pakistan, which has long sought an international role over Kashmir, but India — which has a warm relationship with the United States — was more circumspect.Asked whether there remained plans for talks between India and Pakistan a month after the ceasefire, Trump said: “We’re going to get those two getting together, you know?””I told them, India and Pakistan — they have a longtime rivalry over Kashmir — I said, I can solve anything. I’ll be your arbitrator,” he told reporters.India refuses any outside mediation on Kashmir, the scenic Himalayan region which has a Muslim majority but a sizable Hindu minority.”Any India-Pakistan engagement has to be bilateral,” Indian foreign ministry spokesman Randhir Jaiswal told reporters on May 29.”At the same time we are clear that talks and terror don’t go together.”Gunmen on April 22 massacred 26 tourists in Kashmir, most singled out as Hindus, in the deadliest attack on civilians in decades in the region which has seen a long-running insurgency.India has accused Pakistan of backing the assailants and launched military action in response. Pakistan denies involvement and accuses India of escalating tensions.

Dans un club de strip-tease ukrainien, la guerre mise à nu

Quand Lisa va au travail, dans son club de strip-tease situé non loin du front ukrainien, elle sait qu’en plus de danser en hauts talons, elle devra écouter les angoisses des soldats venus la regarder.Ils viennent siroter un verre le temps d’une permission mais, “très souvent”, ils veulent surtout parler, raconte à l’AFP cette femme de vingt ans.Lisa et ses amies répètent dans une salle de sport de Kharkiv quelques heures avant l’ouverture, dans cette grande ville du nord-est de l’Ukraine, de leur cabaret burlesque, le “Flash Dancers”.Elles se contorsionnent sur un remix électro de l’opéra “Carmen”, sous le regard de Valérya Zavatska. Cette diplômée en droit de 25 ans tient le club avec sa mère, ancienne danseuse.”Tous les jours il y a des bombardements, de mauvaises nouvelles. Tous les jours quelqu’un meurt”, explique Valérya.Les soldats, qui représentent l’écrasante majorité de la clientèle, ont besoin de “parler de ce qui fait mal”, ajoute-t-elle. Et les effeuilleuses font office de psychologues.En début de soirée, les militaires s’amusent. “Et puis ils boivent et c’est là que les ténèbres ressortent”, dit une autre danseuse, Jénia, 21 ans.Selon les employées, il arrive que des soldats arrêtent de regarder le spectacle, quittent leur table et viennent pleurer seuls au bar.Les plus traumatisés montrent aux danseuses des vidéos prises sur le champ de bataille, les blessures de leurs camarades ou les cadavres de soldats russes.Lisa leur demande d’éviter car elle le prend “trop à cÅ“ur”. A l’inverse, Jénia, ex-étudiante en médecine vétérinaire, dit les regarder avec une distance professionnelle – pour comprendre comment le soldat aurait pu être sauvé.- “Réunion de famille” -Le club se veut une bulle isolée de la guerre, où on peut “s’échapper”, expose Valérya, vêtue d’un confortable survêtement en velours gris.Mais Kharkiv, constamment bombardée depuis le début de l’invasion de 2022, n’est qu’à une vingtaine de kilomètres des positions russes près de la frontière. Le conflit s’infiltre partout, jusque dans le sous-sol feutré du “Flash Dancers”.L’heure de la représentation est arrivée, les danseuses enfilent sous-vêtements à strass et chaussures à semelle compensée de vingt centimètres.Elles recouvrent leur corps de paillettes, astuce pour repousser les hommes mariés trop entreprenants que des traces brillantes trahiraient.Une danseuse tourne déjà autour d’une barre de pole dance. Une autre écoute attentivement un client. Une troisième se déhanche lascivement sur les cuisses d’un jeune homme.Le “Flash Dancers”, qui se revendique plus “Moulin Rouge” que strip-club, assure que ses danseuses n’ont jamais de relation sexuelle tarifée, même si la prostitution, illégale en Ukraine, existe, notamment près du front.A en croire les employées, certains clients sont indélicats mais la plupart respectent leurs limites, et une forme d’amitié peut se créer.De retour au front, des militaires donnent des nouvelles, disent qu’elles leur manquent.Un soldat a même un jour demandé à sa maman de choisir pour Jénia une carte de remerciement. Depuis, cette “femme formidable” lui écrit régulièrement, s’amuse-t-elle.Nana, danseuse de 21 ans aux cheveux de jais, raconte qu’ils reviennent parfois avec leur femme et parlent ensemble de leurs vacances, de leur vie d’avant: “C’est comme une réunion de famille.”- Spleen et sourire -Dans le club, quelques clients au regard fasciné boivent du champagne, assis sur des banquettes rouges.Le soldat Puma, sourire jusqu’aux oreilles, est l’un des nombreux Colombiens ayant rejoint l’armée ukrainienne, attirés par un salaire bien plus élevé que chez eux. Cet ancien policier de 37 ans, devenu mercenaire, assure que ce genre d’endroit “fait oublier la guerre”.Derrière lui, les numéros s’enchaînent, chacun avec un univers. Le plus populaire ? Celui à thème “policières”, selon Valérya.Leurs habitués sont souvent blessés dans les combats. Les danseuses disent qu’elles vont alors, ensemble, leur apporter des cadeaux à l’hôpital.Et “un nombre effroyable” d’entre eux ont été tués, dit Valérya. Récemment, deux sont morts en deux semaines. L’un était père d’un bébé de un an, l’autre trop jeune pour avoir pu fonder une famille.En 2022, une danseuse, Lioudmila, et son mari, également ancien employé du club, ont été tués par une frappe russe dans la région de Kharkiv. Elle était enceinte et, miraculeusement, l’enfant a survécu.Malgré les drames, “le spectacle doit continuer”, balaye Valérya. Une danseuse déprimée “ne remontera le moral de personne”, abonde Nana.L’établissement ferme à 22H00, couvre-feu oblige. Parfois, les bombardements forcent l’équipe à rester plus tard, le temps que le calme revienne. Jamais pour longtemps.Une fois chez elles, les danseuses peuvent être réveillées par des frappes nocturnes. Mais même si leur nuit est blanche, Valérya, Jénia, Nana, Lisa et les autres seront au club le soir. Souriantes.

Trump boasts troops making Los Angeles ‘safe’

US President Donald Trump said Thursday that Los Angeles is “safe and sound” after he ordered troops into the streets but critics accused him of an authoritarian power grab and a judge was set to review the deployments’ legality.Protests erupted last week in the second biggest US city over aggressive new immigration raids targeting migrants at workplaces, courthouses and gathering places for day laborers seeking work.Anger at Trump’s crackdown and the use of masked, armed immigration agents, backed by uniformed soldiers, is spreading to other cities. Nationwide protests were planned for Saturday.Trump has repeatedly exaggerated the scale of the unrest, which has been largely peaceful, despite isolated clashes, vandalism and burning of cars.The Republican credited the arrival of troops for ensuring a quiet night in Los Angeles, where the mayor had ordered a nighttime curfew.Nearly 4,000 National Guard soldiers have been sent to Los Angeles, as well as 700 members of the US Marines — an elite force trained to fight in foreign wars and only very rarely deployed on US soil.”Our great National Guard, with a little help from the Marines, put the L.A. Police in a position to effectively do their job,” Trump said on Truth Social, adding that without the military the city “would be a crime scene like we haven’t seen in years.”A federal judge in San Francisco was set to hear arguments on whether use of the troops is constitutional, with California Governor Gavin Newsom alleging the president “is creating fear and terror.”Newsom accused Trump of aiming a “wrecking ball” at US democracy and urged Americans “not to give in.”Trump on Thursday said Newsom — seen as a contender for the Democratic presidential nomination in 2028 — had “totally lost control of the situation” and should thank him for “saving his ass.”- Labor shortage fears -Trump was elected last year in part on his promises to expel people who enter the country illegally, then commit serious crimes. But his immigration crackdown is far broader, targeting mostly Latin American migrants who may have entered illegally but form the backbone of farming, construction and other manual industries in many parts of the country.Mexico’s president, Claudia Sheinbaum, spoke up Thursday, saying she had told a visiting US official that “we didn’t agree with the use of raids to detain people working honestly in the United States.”The raids will “not only hurt people but also the US economy,” she said.Trump indicated he was under pressure, conceding he had heard complaints about laborers being rounded up.”We’re going to have an order on that pretty soon, I think. We can’t do that to our farmers — and leisure too, hotels,” he said.In Spokane, in the northwest state of Washington, a nighttime curfew was declared after police arrested more than 30 protesters and fired pepper balls to disperse crowds, officials said.In Seattle, the state’s biggest city, police arrested eight people after a dumpster was set on fire and projectiles were thrown. Three people were arrested in Tucson, Arizona, following clashes with police, the Arizona Republic reported.Protests also took place in Las Vegas, Dallas, Austin, San Antonio, Milwaukee, Chicago, Atlanta, and Boston, according to CNN.A nationwide “No Kings” movement was expected on Saturday, when Trump will attend a highly unusual military parade in the US capital.The Washington, DC parade, featuring warplanes and tanks, has been organized to celebrate the 250th anniversary of the founding of the US Army but also happens to be the day of Trump’s 79th birthday.