Toddler among seven killed in India chopper crash

Seven people including a toddler were killed Sunday in India when a helicopter ferrying Hindu pilgrims from a shrine crashed in the Himalayas, officials said.The fatal accident comes as relatives mourn at least 279 people killed when a passenger plane slammed into a residential area in the western Indian city of Ahmedabad on Thursday. The helicopter crash left the pilot and all six passengers dead when their chopper came down during the flight from Kedarnath temple, in Uttarakhand state, disaster response official Nandan Singh Rajwar told AFP.It was likely caused by bad weather, according to state tourism official Rahul Chaubey. The incident prompted Indian civil aviation authorities to suspend chopper services to shrines in the Himalayas, Chaubey said.The state’s chief minister, Pushkar Singh Dhami, said there will be “zero tolerance for any compromise with passenger safety” in a post on X.Pilgrims flock to Kedarnath, which stands at an altitude of 3,584 metres (11,759 feet), and other revered Himalayan shrines during the summer when it is possible to access them. Helicopter charter firms serve wealthy pilgrims who want to visit mountainous shrines while avoiding arduous trekking.But there have been multiple mishaps already this season, including a crash last month in which six people were killed.In a separate incident this month, a pilot was forced to make an emergency landing on a highway after their helicopter developed a technical fault.

Entre G7 et Brics, l’Inde veut porter la voix du “Sud global”

Invitée du G7 qui débute dimanche mais aussi membre fondateur des Brics, l’Inde souhaite porter la voix du “Sud global”, se posant en “passerelle” entre les différents acteurs de la scène internationale, affirme son ministre des Affaires étrangères dans un entretien à l’AFP.L’Inde n’est pas membre du Groupe des Sept (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie, Canada) mais elle est devenue une habituée de ses sommets, auxquels elle est régulièrement conviée depuis 2019. “Nous avons été (un pays invité) depuis plusieurs années et je pense que ça a été bénéfique pour le G7”, déclare à l’AFP Subrahmanyam Jaishankar depuis Paris, où il a clos samedi une visite en France, en se félicitant d’avoir “la capacité de travailler avec différents pays, sans qu’aucune relation ne soit exclusive”.Pays le plus peuplé du globe, en passe de devenir la quatrième économie mondiale devant le Japon, l’Inde est assise à la table de nombreuses organisations, avec les Occidentaux au G7 ou au sein du “Quad” (Dialogue quadrilatéral pour la sécurité, avec Etats-Unis, Japon, Australie), mais aussi avec la Chine, la Russie et l’Iran au sein des Brics et ou du Groupe de Coopération de Shangaï.”Nous contribuons activement à la diplomatie internationale et si cela peut servir de passerelle, c’est un atout pour la diplomatie internationale dans une période de relations difficiles et de tensions accrues”, fait valoir M. Jaishankar.Ancienne colonie britannique, indépendante depuis 1947, l’Inde se pose, avec le Brésil, en héraut du “Sud global”, qui réunit “des pays qui ont été victimes de l’ordre mondial ces dernières années, ces derniers siècles”.- “Inégalités” -“Il existe dans les pays du Sud un fort ressentiment face aux inégalités de l’ordre international, une volonté de le changer, et nous en faisons pleinement partie”, explique le ministre, en poste depuis 2019: “Aujourd’hui, pour des pays comme les nôtres – nous sommes la plus grande économie du Sud – il est important de nous exprimer, de mener, (..) de faire sentir notre présence”.Cette voix passe aussi par les Brics, devenue “l’une des principales plateformes de rassemblement pour les pays non-occidentaux”, dont les chefs d’Etat se réuniront en juillet.Partisan de “négociations directes” pour résoudre la guerre entre Ukraine et Russie, qui a frappé durement les pays du “Sud” (prix de l’énergie, des céréales, des fertilisants…), M. Jaishankar affiche son scepticisme face aux politiques de sanctions occidentales: “Ca n’a pas vraiment marché jusqu’à présent, non?”.Partenaire commercial et allié politique de la Russie, l’Inde pourrait se retrouver exposée en cas de sanctions dites “secondaires” contre Moscou, souhaitées par les Européens et une partie du Sénat américain, et prévoyant des droits de douane accrus contre les pays importateurs d’hydrocarbures et matières premières russes.”L’économie mondiale est actuellement sous tension (…). Plus on ajoute des facteurs de tensions, plus les difficultés seront grandes”.- “Equilibre” avec la Chine – Dans l’ordre mondial actuel, l’Inde doit composer avec la “discontinuité” posée par Donald Trump, dirigeant “très nationaliste qui place les intérêts de son pays au premier plan” et qui a notamment décrété une hausse de 26% des droits de douane contre elle.Des négociations en cours sur le sujet ont “bien avancé”, estime cet ancien ambassadeur aux Etats-Unis (2013-2015).L’Inde doit également chercher “un équilibre” avec la Chine, autre géant du continent avec qui elle nourrit un conflit frontalier dans l’Himalaya et rival dans la zone Indo-Pacifique, estime-t-il: “Là où nous devons être forts et fermes, nous le serons. Là où nous devons forger une relation stable, nous sommes prêts à le faire”.Pékin est un soutien de son voisin, le Pakistan, que New Delhi accuse de soutenir les activités de “terroristes” islamistes sur son sol.Le 22 avril, une attaque au Cachemire indien ayant fait 26 morts, la plupart hindous, a déclenché une confrontation militaire de quatre jours entre les deux pays, la plus grave depuis 1999. Narendra Modi a promis une “riposte ferme” à toute nouvelle attaque “terroriste”, renforçant le spectre d’une escalade entre les deux puissances nucléaires. “En 2008, la ville de Mumbai a été attaquée (plusieurs attentats jihadistes ont fait 166 morts, ndlr) et nous avons commis l’erreur de ne pas réagir avec fermeté. Nous sommes déterminés à ne pas répéter ces erreurs. Si des terroristes pénètrent en Inde depuis et grâce au soutien d’un pays voisin, nous les poursuivrons et nous les châtierons”.Mais dans la confrontation du mois de mai, l’Inde n’a jamais envisagé de recourir à l’arme nucléaire, assure-t-il: “Ces inquiétudes émanaient de personnes mal informées et qui ne comprenaient pas ce qui se passait”.

Entre G7 et Brics, l’Inde veut porter la voix du “Sud global”

Invitée du G7 qui débute dimanche mais aussi membre fondateur des Brics, l’Inde souhaite porter la voix du “Sud global”, se posant en “passerelle” entre les différents acteurs de la scène internationale, affirme son ministre des Affaires étrangères dans un entretien à l’AFP.L’Inde n’est pas membre du Groupe des Sept (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie, Canada) mais elle est devenue une habituée de ses sommets, auxquels elle est régulièrement conviée depuis 2019. “Nous avons été (un pays invité) depuis plusieurs années et je pense que ça a été bénéfique pour le G7”, déclare à l’AFP Subrahmanyam Jaishankar depuis Paris, où il a clos samedi une visite en France, en se félicitant d’avoir “la capacité de travailler avec différents pays, sans qu’aucune relation ne soit exclusive”.Pays le plus peuplé du globe, en passe de devenir la quatrième économie mondiale devant le Japon, l’Inde est assise à la table de nombreuses organisations, avec les Occidentaux au G7 ou au sein du “Quad” (Dialogue quadrilatéral pour la sécurité, avec Etats-Unis, Japon, Australie), mais aussi avec la Chine, la Russie et l’Iran au sein des Brics et ou du Groupe de Coopération de Shangaï.”Nous contribuons activement à la diplomatie internationale et si cela peut servir de passerelle, c’est un atout pour la diplomatie internationale dans une période de relations difficiles et de tensions accrues”, fait valoir M. Jaishankar.Ancienne colonie britannique, indépendante depuis 1947, l’Inde se pose, avec le Brésil, en héraut du “Sud global”, qui réunit “des pays qui ont été victimes de l’ordre mondial ces dernières années, ces derniers siècles”.- “Inégalités” -“Il existe dans les pays du Sud un fort ressentiment face aux inégalités de l’ordre international, une volonté de le changer, et nous en faisons pleinement partie”, explique le ministre, en poste depuis 2019: “Aujourd’hui, pour des pays comme les nôtres – nous sommes la plus grande économie du Sud – il est important de nous exprimer, de mener, (..) de faire sentir notre présence”.Cette voix passe aussi par les Brics, devenue “l’une des principales plateformes de rassemblement pour les pays non-occidentaux”, dont les chefs d’Etat se réuniront en juillet.Partisan de “négociations directes” pour résoudre la guerre entre Ukraine et Russie, qui a frappé durement les pays du “Sud” (prix de l’énergie, des céréales, des fertilisants…), M. Jaishankar affiche son scepticisme face aux politiques de sanctions occidentales: “Ca n’a pas vraiment marché jusqu’à présent, non?”.Partenaire commercial et allié politique de la Russie, l’Inde pourrait se retrouver exposée en cas de sanctions dites “secondaires” contre Moscou, souhaitées par les Européens et une partie du Sénat américain, et prévoyant des droits de douane accrus contre les pays importateurs d’hydrocarbures et matières premières russes.”L’économie mondiale est actuellement sous tension (…). Plus on ajoute des facteurs de tensions, plus les difficultés seront grandes”.- “Equilibre” avec la Chine – Dans l’ordre mondial actuel, l’Inde doit composer avec la “discontinuité” posée par Donald Trump, dirigeant “très nationaliste qui place les intérêts de son pays au premier plan” et qui a notamment décrété une hausse de 26% des droits de douane contre elle.Des négociations en cours sur le sujet ont “bien avancé”, estime cet ancien ambassadeur aux Etats-Unis (2013-2015).L’Inde doit également chercher “un équilibre” avec la Chine, autre géant du continent avec qui elle nourrit un conflit frontalier dans l’Himalaya et rival dans la zone Indo-Pacifique, estime-t-il: “Là où nous devons être forts et fermes, nous le serons. Là où nous devons forger une relation stable, nous sommes prêts à le faire”.Pékin est un soutien de son voisin, le Pakistan, que New Delhi accuse de soutenir les activités de “terroristes” islamistes sur son sol.Le 22 avril, une attaque au Cachemire indien ayant fait 26 morts, la plupart hindous, a déclenché une confrontation militaire de quatre jours entre les deux pays, la plus grave depuis 1999. Narendra Modi a promis une “riposte ferme” à toute nouvelle attaque “terroriste”, renforçant le spectre d’une escalade entre les deux puissances nucléaires. “En 2008, la ville de Mumbai a été attaquée (plusieurs attentats jihadistes ont fait 166 morts, ndlr) et nous avons commis l’erreur de ne pas réagir avec fermeté. Nous sommes déterminés à ne pas répéter ces erreurs. Si des terroristes pénètrent en Inde depuis et grâce au soutien d’un pays voisin, nous les poursuivrons et nous les châtierons”.Mais dans la confrontation du mois de mai, l’Inde n’a jamais envisagé de recourir à l’arme nucléaire, assure-t-il: “Ces inquiétudes émanaient de personnes mal informées et qui ne comprenaient pas ce qui se passait”.

Dix morts en Israël dans les tirs de missiles iraniens, sites bombardés à Téhéran

L’Iran a tiré dimanche avant l’aube des salves de missiles contre Israël tuant 10 personnes, à l’heure où l’aviation israélienne a bombardé des sites liés au nucléaire et des dépôts de carburant à Téhéran, au 3e jour d’un conflit inédit entre les deux pays ennemis.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit vouloir frapper “tous les sites du régime” en Iran dans le cadre de l’attaque sans précédent lancée vendredi par Israël avec l’objectif affiché de l’empêcher d’obtenir l’arme nucléaire.Allié d’Israël, le président américain Donald Trump a prévenu l’Iran que son armée répliquerait avec “toute sa force” s’il attaquait les Etats-Unis, réaffirmant que son pays “n’avait rien à voir” avec les attaques israéliennes.Avant l’aube, les sirènes d’alerte anti-aérienne ont retenti et des explosions ont été entendues à Jérusalem et Tel-Aviv (centre), ont constaté des journalistes de l’AFP après les salves de missiles iraniens.Dix personnes ont péri et plus de 200 ont été blessées depuis samedi soir dans la région de Tel-Aviv et à Tamra en Haute-Galilée (nord), selon les secours, la police et des hôpitaux israéliens, portant à 13 le nombre de morts dont des enfants en Israël depuis le début du conflit.Les tirs ont provoqué des dégâts et destructions à Bat Yam, au sud de Tel-Aviv. A la lumière des torches, les pompiers et les secouristes ont fouillé les décombres d’un bâtiment endommagé par une frappe iranienne, selon des images de l’AFP.A côté, les débris jonchent le sol et des voitures sont détruites. Une grue est utilisée pour dégager les blocs de béton.Selon Daniel Hadad, un commandant de police, sept personnes sont portées disparues à Bat-Yam, probablement sous les décombres. Un missile iranien a touché de plein fouet un immeuble.”Après l’alerte, je ne voulais pas descendre (à l’abri) mais ma mère m’a convaincu. Quand nous sommes descendus, il y a eu une explosion et j’ai cru que toute la maison s’était effondrée. Dieu merci, c’est un miracle que nous ayons survécu”, a raconté Shahar Ben Zion, dont l’habitation a été touchée par un missile à Bat Yam.- “Téhéran brûle” -A plus de 1.500 km de là, l’Iran a été la cible de nouveaux bombardements des avions de combat israéliens, notamment la capitale Téhéran.Un épais nuage de fumée plane le matin au-dessus de Téhéran après une frappe nocturne contre un dépôt de carburant qui a provoqué un incendie.Mais la circulation a repris et les cafés, magasins et boutiques ont rouvert comme d’habitude. De longues files d’attente se sont formées aux stations-service.Les autorités de Téhéran ont demandé à leurs employés de travailler à distance dans les jours à venir.”Téhéran brûle”, a commenté dimanche le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.Depuis un bilan de 78 morts en Iran donné vendredi par le représentant iranien à l’ONU, Amir Saeid Iravani, les autorités iraniennes n’ont pas fourni un bilan total des frappes.L’armée israélienne a affirmé avoir visé dimanche des cibles “liées au projet d’armes nucléaires du régime iranien” à Téhéran, en citant le ministère de la Défense et le siège de l’Organisation d’innovation et de recherche défensives. Plusieurs détonations ont été entendues dans la capitale par les journalistes de l’AFP.Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, le ministère de la Défense a été pris pour cible et l’un de ses bâtiments a été “légèrement endommagé”.Le ministère du Pétrole a indiqué que deux dépôts de carburant ont également été frappés à Téhéran, dont celui de Shahran où un incendie s’est déclaré.- “Tous les sites du régime” -L’Iran est soupçonné par les Occidentaux et par Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.Des discussions indirectes entre Téhéran et Washington sur le programme nucléaire iranien prévues initialement dimanche à Oman ont été annulées, Téhéran accusant Israël de les avoir sapées.Vendredi, Israël, affirmant que Téhéran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, a ciblé des centaines de sites militaires et nucléaires iraniens.Il a aussi tué les plus hauts gradés d’Iran dont le chef des Gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami, le commandant de la force aérospatiale des Gardiens, Amirali Hajizadeh, et le chef d’état-major, le général Mohammad Bagheri. Neuf scientifiques du programme nucléaire iranien ont aussi péri.Après avoir ciblé des systèmes de défense aériens et des dizaines de lanceurs de missiles, Israël a assuré samedi disposer désormais d’une “liberté d’action aérienne dans tout l’ouest de l’Iran, jusqu’à Téhéran”.Lors des frappes, Israël a visé le centre pilote d’enrichissement d’uranium de Natanz (centre) et d’autres sites nucléaires en Iran. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a déclaré qu’il avait été détruit dans sa partie en surface. L’armée israélienne a également dit avoir “démantelé” une usine de conversion d’uranium à Ispahan (centre).”Nous allons frapper tous les sites et les cibles du régime”, a déclaré samedi M. Netanyahu, affirmant avoir le “soutien manifeste” de Donald Trump.Selon l’agence de presse iranienne Mehr, l’Iran a averti qu’il attaquerait dans la région des cibles des pays qui aideraient Israël à repousser les attaques iraniennes. Un responsable américain avait indiqué plus tôt que les Etats-Unis avaient aidé Israël à abattre des missiles iraniens. Le Royaume-Uni a dit de son côté envoyer des avions de combat au Moyen-Orient.

Dix morts en Israël dans les tirs de missiles iraniens, sites bombardés à Téhéran

L’Iran a tiré dimanche avant l’aube des salves de missiles contre Israël tuant 10 personnes, à l’heure où l’aviation israélienne a bombardé des sites liés au nucléaire et des dépôts de carburant à Téhéran, au 3e jour d’un conflit inédit entre les deux pays ennemis.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit vouloir frapper “tous les sites du régime” en Iran dans le cadre de l’attaque sans précédent lancée vendredi par Israël avec l’objectif affiché de l’empêcher d’obtenir l’arme nucléaire.Allié d’Israël, le président américain Donald Trump a prévenu l’Iran que son armée répliquerait avec “toute sa force” s’il attaquait les Etats-Unis, réaffirmant que son pays “n’avait rien à voir” avec les attaques israéliennes.Avant l’aube, les sirènes d’alerte anti-aérienne ont retenti et des explosions ont été entendues à Jérusalem et Tel-Aviv (centre), ont constaté des journalistes de l’AFP après les salves de missiles iraniens.Dix personnes ont péri et plus de 200 ont été blessées depuis samedi soir dans la région de Tel-Aviv et à Tamra en Haute-Galilée (nord), selon les secours, la police et des hôpitaux israéliens, portant à 13 le nombre de morts dont des enfants en Israël depuis le début du conflit.Les tirs ont provoqué des dégâts et destructions à Bat Yam, au sud de Tel-Aviv. A la lumière des torches, les pompiers et les secouristes ont fouillé les décombres d’un bâtiment endommagé par une frappe iranienne, selon des images de l’AFP.A côté, les débris jonchent le sol et des voitures sont détruites. Une grue est utilisée pour dégager les blocs de béton.Selon Daniel Hadad, un commandant de police, sept personnes sont portées disparues à Bat-Yam, probablement sous les décombres. Un missile iranien a touché de plein fouet un immeuble.”Après l’alerte, je ne voulais pas descendre (à l’abri) mais ma mère m’a convaincu. Quand nous sommes descendus, il y a eu une explosion et j’ai cru que toute la maison s’était effondrée. Dieu merci, c’est un miracle que nous ayons survécu”, a raconté Shahar Ben Zion, dont l’habitation a été touchée par un missile à Bat Yam.- “Téhéran brûle” -A plus de 1.500 km de là, l’Iran a été la cible de nouveaux bombardements des avions de combat israéliens, notamment la capitale Téhéran.Un épais nuage de fumée plane le matin au-dessus de Téhéran après une frappe nocturne contre un dépôt de carburant qui a provoqué un incendie.Mais la circulation a repris et les cafés, magasins et boutiques ont rouvert comme d’habitude. De longues files d’attente se sont formées aux stations-service.Les autorités de Téhéran ont demandé à leurs employés de travailler à distance dans les jours à venir.”Téhéran brûle”, a commenté dimanche le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.Depuis un bilan de 78 morts en Iran donné vendredi par le représentant iranien à l’ONU, Amir Saeid Iravani, les autorités iraniennes n’ont pas fourni un bilan total des frappes.L’armée israélienne a affirmé avoir visé dimanche des cibles “liées au projet d’armes nucléaires du régime iranien” à Téhéran, en citant le ministère de la Défense et le siège de l’Organisation d’innovation et de recherche défensives. Plusieurs détonations ont été entendues dans la capitale par les journalistes de l’AFP.Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, le ministère de la Défense a été pris pour cible et l’un de ses bâtiments a été “légèrement endommagé”.Le ministère du Pétrole a indiqué que deux dépôts de carburant ont également été frappés à Téhéran, dont celui de Shahran où un incendie s’est déclaré.- “Tous les sites du régime” -L’Iran est soupçonné par les Occidentaux et par Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.Des discussions indirectes entre Téhéran et Washington sur le programme nucléaire iranien prévues initialement dimanche à Oman ont été annulées, Téhéran accusant Israël de les avoir sapées.Vendredi, Israël, affirmant que Téhéran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, a ciblé des centaines de sites militaires et nucléaires iraniens.Il a aussi tué les plus hauts gradés d’Iran dont le chef des Gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami, le commandant de la force aérospatiale des Gardiens, Amirali Hajizadeh, et le chef d’état-major, le général Mohammad Bagheri. Neuf scientifiques du programme nucléaire iranien ont aussi péri.Après avoir ciblé des systèmes de défense aériens et des dizaines de lanceurs de missiles, Israël a assuré samedi disposer désormais d’une “liberté d’action aérienne dans tout l’ouest de l’Iran, jusqu’à Téhéran”.Lors des frappes, Israël a visé le centre pilote d’enrichissement d’uranium de Natanz (centre) et d’autres sites nucléaires en Iran. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a déclaré qu’il avait été détruit dans sa partie en surface. L’armée israélienne a également dit avoir “démantelé” une usine de conversion d’uranium à Ispahan (centre).”Nous allons frapper tous les sites et les cibles du régime”, a déclaré samedi M. Netanyahu, affirmant avoir le “soutien manifeste” de Donald Trump.Selon l’agence de presse iranienne Mehr, l’Iran a averti qu’il attaquerait dans la région des cibles des pays qui aideraient Israël à repousser les attaques iraniennes. Un responsable américain avait indiqué plus tôt que les Etats-Unis avaient aidé Israël à abattre des missiles iraniens. Le Royaume-Uni a dit de son côté envoyer des avions de combat au Moyen-Orient.

Iran missiles kill 10 in Israel in night of mutual attacks

Iranian missile fire on Israel killed at least 10 people overnight, authorities said Sunday, as the foes exchanged new waves of attacks in their most intense confrontation in history.In Iran, a heavy cloud of smoke billowed over the capital after Israeli aircraft struck two fuel depots. For days, Iranians have formed long queues at gas stations fearing shortages.US President Donald Trump said on Sunday that Washington “had nothing to do” with ally Israel’s intense bombardment campaign that was launched early Friday, targeting key military and nuclear sites in Iran.But Trump threatened to launch “the full strength and might” if Iran attacks US interests, saying on his Truth Social platform that “we can easily get a deal done between Iran and Israel, and end this bloody conflict!!!”Israeli police said six people were killed and at least 180 injured at the site of an overnight missile strike in Bat Yam, near Tel Aviv on Israel’s Mediterranean coast.First responders wearing helmets and headlamps combed through the bombed-out building as dawn broke, with police saying at least seven people were missing, feared buried under the rubble.”There was an explosion and I thought the whole house had collapsed,” said Bat Yam resident Shahar Ben Zion.”It was a miracle we survived.”In the north of Israel, rescuers and medics said a strike late Saturday destroyed a three-storey building in the town of Tamra, killing four women and taking the overall death toll in the country since Friday to 13.Iran’s UN ambassador said 78 people were killed and 320 wounded in Friday’s first wave of Israeli strikes. Iranian authorities have not provided an updated toll as of early Sunday, but Tehran says Israel has killed top army commanders and nuclear scientists.- ‘Red line’ – After decades of enmity and conflict by proxy, it is the first time the arch-enemies have traded fire with such intensity, triggering fears of a prolonged conflict that could engulf the entire Middle East.In Iran’s capital early Sunday, AFP journalists heard a series of blasts.Israel said its forces had struck the defence ministry headquarters in Tehran, where Iranian news agency Tasnim reported damage. The ministry did not comment.The Israeli military also said it had struck nuclear sites including the secretive Organization of Defensive Innovation and Research (SPND), fuel tankers and other targets.The Iranian oil ministry said Israel struck two fuel depots in the Tehran area.An AFP journalist saw a depot at Shahran, northwest of the capital, on fire.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu has vowed to hit “every target of the ayatollah regime”, while Iranian President Masoud Pezeshkian warned further strikes would draw “a more severe and powerful response”.Israeli strikes have hit Iran’s Natanz uranium enrichment plant and killed its highest-ranking military officer, Mohammad Bagheri, as well as the head of the powerful Islamic Revolutionary Guard Corps, Hossein Salami.On Sunday, the Israeli military warned Iranians to evacuate areas near weapons facilities nationwide.”The Zionist regime crossed a new red line in international law” by “attacking nuclear facilities”, Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi told foreign diplomats, according to state TV.He also said Tehran had “solid proof” US forces supported the Israeli attacks.”We are defending ourselves; our defence is entirely legitimate… If the aggression stops, naturally our responses will also stop.”- UK ‘support’ – The attacks persisted despite global calls for de-escalation, with Iran scrapping its latest nuclear talks with the United States, saying it could not negotiate while under fire from Israel.Iran’s Revolutionary Guards said Sunday they had struck sites used by Israeli warplanes for refuelling, in retaliation for the earlier Israeli strikes.The Guards in a statement vowed to respond “more fiercely and more broadly” if Israel keeps up its deadly campaign.Yemen’s Iran-backed Huthi rebels said they had launched several missiles at Israel in attacks that were “coordinated with the operations carried out by the Iranian military”.The Israeli military said it had intercepted seven drones launched at the country within an hour on Sunday.Highlighting the global unease, Turkish President Recep Tayyip Erdogan warned against a “devastating war” with regional consequences, in a call with Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman, Ankara said.UK Prime Minister Keir Starmer said Saturday that his country was deploying fighter jets and other “assets” to the Middle East “for contingency support”, while he also urged de-escalation.burs-ami/ser