En Alsace, la traque ingénieuse des nids de frelons asiatiques

Ils traquent les insectes à la jumelle “thermographique” ou les équipent d’une marque de couleur ou d’un émetteur: des apiculteurs alsaciens se démènent pour débusquer les nids de frelons asiatiques, une espèce invasive, prédatrice des abeilles, dont le nombre a explosé depuis deux ans.”Chercher les nids, ça fait partie de mon travail. Si je veux continuer à faire de l’apiculture, je n’ai pas le choix”, résume Mathieu Diffort, qui exploite une centaine de ruches dans la région rurale du Sundgau, près de Belfort et de la frontière suisse.Avec Philippe Sieffert, son associé dans la société Api&Co, il se consacre également à la destruction des nids de frelons, ainsi qu’à leur traque, cette dernière activité étant aussi chronophage que peu rémunératrice.Apparu en France en 2004, le redoutable hyménoptère à pattes jaunes n’a été repéré qu’en 2023 dans le Haut-Rhin, mais y est désormais solidement installé, relève Sean Durkin, référent local du “groupement de défense sanitaire apicole” (GDSA) mobilisé contre ce fléau. Entre 15 et 20 nids ont été signalés dans le département en 2023, puis une petite centaine l’année suivante et “cette année on va dépasser les 400”, s’alarme-t-il. Parallèlement, le nombre de ruches attaquées ou décimées a explosé.Les bénévoles du GDSA multiplient les actions de communication pour appeler la population à signaler les nids aperçus dans la nature – chacun peut le faire, partout en France, sur le site lefrelon.com. Lorsqu’un nid est repéré, un spécialiste se déplace pour le détruire, avec un drone, une nacelle, ou une perche. En ce matin de novembre, la cible visée par Mathieu Diffort est accrochée en haut d’un chêne, à 25 mètres du sol. Vêtu d’une épaisse combinaison, l’apiculteur utilise une perche télescopique pour injecter dans l’énorme concrétion ovale une poudre insecticide bio. – Bouts de ficelle -Les communes “doivent prévoir une ligne budgétaire” pour ce type d’intervention, car “le phénomène va monter en puissance”, constate Olivier Pflieger, premier adjoint au maire de Hirtzbach. “C’est un problème d’apiculture, mais aussi de santé publique”, souligne l’élu, qui confie avoir perdu sa soeur l’an dernier, décédée d’un choc allergique après une piqûre de frelon.A Hirtzbach, le nid a été aperçu par un ancien garde forestier. “J’étais passée 20 fois à proximité, et je ne l’avais pas vu”, se désole Marion Federspiel, dont l’une des six ruches, installées à environ 200 mètres, a été entièrement décimée. Certaines colonies peuvent s’installer dans des granges abandonnées, où personne ne les repérera, s’inquiète-t-elle.D’où les efforts déployés par Matthieu Diffort pour chercher les nids. Il tente d’abord de chronométrer le déplacement des insectes: capturé avec un appât, un frelon est marqué d’un repère de couleur, puis relâché. Le temps qu’il met à revenir permet de déduire la distance à son nid. Répétée à au moins trois endroits, la méthode peut mener à une localisation assez précise.Autre piste: l’apiculteur scrute les arbres avec une jumelle “thermographique”, qui permet de repérer de loin les nids grâce à la chaleur – environ 30 degrés – qu’ils dégagent. Enfin, M. Diffort expérimente une solution “high tech”: sur le dos d’un frelon, préalablement anesthésié avec du CO2, il colle un minuscule émetteur, qui lui permettra de traquer ses déplacements à l’aide d’une antenne râteau reliée à un smartphone. L’enjeu étant de trouver le nid en moins de trois heures, avant que la batterie de l’émetteur ne se vide.Pour l’heure, la méthode est encore faillible, et surtout onéreuse, d’autant que l’émetteur ne peut pas toujours être récupéré.Dans cette démarche coûteuse en argent et en temps, le jeune homme avoue se sentir “un peu seul” et souhaiterait davantage de financements pour la recherche. Il en va, souligne-t-il, de l’avenir de l’apiculture et de la biodiversité, mais aussi de la sécurité alimentaire, les abeilles étant indispensables à la pollinisation. “On travaille avec des bouts de ficelle, des moyens dérisoires”, se désole Sean Durkin. Le frelon asiatique, “on sait qu’on ne l’éradiquera plus, il faut donc vivre avec. Et essayer de limiter au maximum sa prolifération”.

Mondial-2026: les Bleus à une victoire de l’Amérique

L’équipe de France n’est plus qu’à un pas d’une qualification pour le Mondial-2026, un succès contre l’Ukraine, jeudi au Parc des Princes, étant suffisant pour valider son ticket pour la phase finale, la dernière de Didier Deschamps à la tête des Bleus. Le dénouement est tout proche pour les Tricolores qui vont tenter de terminer le travail à Paris et de ne pas étirer le suspense jusqu’à l’ultime rendez-vous du groupe D, dimanche en Azerbaïdjan.Même si le sélectionneur Didier Deschamps doit composer de nouveau avec une infirmerie bien garnie (le Ballon d’Or Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Randal Kolo Muani, Aurélien Tchouaméni, Adrien Rabiot), il possède assez d’arguments pour éviter une mauvaise surprise contre une formation que ses joueurs avaient facilement dominée en Pologne (2-0) le 5 septembre, et obtenir ainsi le précieux sésame pour l’évènement organisé aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada. Pour motiver ses troupes, Deschamps pourra toujours invoquer le souvenir du 19 novembre 2013 quand les Français, battus 2-0 à Kiev en barrages aller, avaient réussi à renverser une situation bien compromise en l’emportant 3-0 au retour au Stade de France pour accéder à la Coupe du monde 2014. Une soirée magique et fondatrice pour un technicien nommé à peine un an et demi auparavant. Mais contrairement à 2013, les Français ne sont absolument pas dos au mur et la perspective d’un déplacement en Azerbaïdjan, la nation la plus faible de la poule, pour conclure la campagne qualificative, les déleste forcément d’une trop grande pression.Il faudra juste demander à la sono du Parc des Princes d’avoir le bon goût de ne pas diffuser “L’Amérique” de Joe Dassin avant le coup d’envoi, contrairement au match France – Israël du 13 octobre 1993 (défaite 3-2), prélude au crash monumental du 17 novembre 1993 face à la Bulgarie (2-1) qui avait privé les hommes de Gérard Houllier du Mondial-94 aux USA. Avec trois points d’avance sur l’Ukraine à deux journées de la fin, la France possède un matelas confortable en tête de son groupe pour ne pas revivre le même cauchemar et offrir un septième et ultime tournoi international à Didier Deschamps avant son départ l’été prochain. Nul doute que le sélectionneur, qui a connu le fiasco de 1993 sur le terrain, saura comment prémunir ses joueurs de tout excès de confiance. “On a conscience de l’importance du match. Mais la qualification dépend de nous”, a déclaré le technicien jeudi. Le capitaine Kylian Mbappé a de son côté appelé ses coéquipiers à “être courageux”. “Il n’y a qu’une seule option, c’est la victoire”, a-t-il ajouté.- Hommage aux victimes du 13 novembre 2015 -Les prestations mitigées des Bleus en octobre (victoire poussive face à l’Azerbaïdjan 3-0, nul en Islande 2-2) incitent toutefois à la prudence. D’autant que si la superstar Mbappé et le Bavarois Michael Olise rayonnent, il faudra bâtir une animation offensive sans Dembélé ni Doué et un entrejeu inédit.Rayan Cherki, revenu de blessure et qui effectue d’excellents débuts à Manchester City, devrait ainsi avoir une carte à jouer en attaque alors que le désormais incontournable Manu Koné pourrait être associé au revenant et vétéran N’Golo Kanté (34 ans) au milieu en l’absence de Tchouaméni et Rabiot.Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et aux abords du Stade de France qui avaient fait 132 morts et plus de 350 blessés, la soirée sera aussi l’occasion d’un hommage aux victimes et une minute de silence sera observée avant la rencontre. Une bâche avec la mention “Football for Peace” sera déployée dans le rond central et les joueurs et l’encadrement français porteront l’insigne de la Fondation du Bleuet de France, qui aide les anciens combattants, les victimes de guerre et leurs familles.”On voulait avoir une pensée pour toutes les personnes qui ont perdu leurs proches, qui ont pu être touchées, blessées, que ce soit mentalement ou physiquement. On veut faire comprendre aux Français que malgré le fait qu’il y ait une qualification à la Coupe du monde qui se joue, il y a des choses bien plus importantes. Et la commémoration de cette journée en fait partie. On n’est pas déconnecté de ça”, a expliqué Mbappé jeudi.

Mondial-2026: les Bleus à une victoire de l’Amérique

L’équipe de France n’est plus qu’à un pas d’une qualification pour le Mondial-2026, un succès contre l’Ukraine, jeudi au Parc des Princes, étant suffisant pour valider son ticket pour la phase finale, la dernière de Didier Deschamps à la tête des Bleus. Le dénouement est tout proche pour les Tricolores qui vont tenter de terminer le travail à Paris et de ne pas étirer le suspense jusqu’à l’ultime rendez-vous du groupe D, dimanche en Azerbaïdjan.Même si le sélectionneur Didier Deschamps doit composer de nouveau avec une infirmerie bien garnie (le Ballon d’Or Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Randal Kolo Muani, Aurélien Tchouaméni, Adrien Rabiot), il possède assez d’arguments pour éviter une mauvaise surprise contre une formation que ses joueurs avaient facilement dominée en Pologne (2-0) le 5 septembre, et obtenir ainsi le précieux sésame pour l’évènement organisé aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada. Pour motiver ses troupes, Deschamps pourra toujours invoquer le souvenir du 19 novembre 2013 quand les Français, battus 2-0 à Kiev en barrages aller, avaient réussi à renverser une situation bien compromise en l’emportant 3-0 au retour au Stade de France pour accéder à la Coupe du monde 2014. Une soirée magique et fondatrice pour un technicien nommé à peine un an et demi auparavant. Mais contrairement à 2013, les Français ne sont absolument pas dos au mur et la perspective d’un déplacement en Azerbaïdjan, la nation la plus faible de la poule, pour conclure la campagne qualificative, les déleste forcément d’une trop grande pression.Il faudra juste demander à la sono du Parc des Princes d’avoir le bon goût de ne pas diffuser “L’Amérique” de Joe Dassin avant le coup d’envoi, contrairement au match France – Israël du 13 octobre 1993 (défaite 3-2), prélude au crash monumental du 17 novembre 1993 face à la Bulgarie (2-1) qui avait privé les hommes de Gérard Houllier du Mondial-94 aux USA. Avec trois points d’avance sur l’Ukraine à deux journées de la fin, la France possède un matelas confortable en tête de son groupe pour ne pas revivre le même cauchemar et offrir un septième et ultime tournoi international à Didier Deschamps avant son départ l’été prochain. Nul doute que le sélectionneur, qui a connu le fiasco de 1993 sur le terrain, saura comment prémunir ses joueurs de tout excès de confiance. “On a conscience de l’importance du match. Mais la qualification dépend de nous”, a déclaré le technicien jeudi. Le capitaine Kylian Mbappé a de son côté appelé ses coéquipiers à “être courageux”. “Il n’y a qu’une seule option, c’est la victoire”, a-t-il ajouté.- Hommage aux victimes du 13 novembre 2015 -Les prestations mitigées des Bleus en octobre (victoire poussive face à l’Azerbaïdjan 3-0, nul en Islande 2-2) incitent toutefois à la prudence. D’autant que si la superstar Mbappé et le Bavarois Michael Olise rayonnent, il faudra bâtir une animation offensive sans Dembélé ni Doué et un entrejeu inédit.Rayan Cherki, revenu de blessure et qui effectue d’excellents débuts à Manchester City, devrait ainsi avoir une carte à jouer en attaque alors que le désormais incontournable Manu Koné pourrait être associé au revenant et vétéran N’Golo Kanté (34 ans) au milieu en l’absence de Tchouaméni et Rabiot.Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et aux abords du Stade de France qui avaient fait 132 morts et plus de 350 blessés, la soirée sera aussi l’occasion d’un hommage aux victimes et une minute de silence sera observée avant la rencontre. Une bâche avec la mention “Football for Peace” sera déployée dans le rond central et les joueurs et l’encadrement français porteront l’insigne de la Fondation du Bleuet de France, qui aide les anciens combattants, les victimes de guerre et leurs familles.”On voulait avoir une pensée pour toutes les personnes qui ont perdu leurs proches, qui ont pu être touchées, blessées, que ce soit mentalement ou physiquement. On veut faire comprendre aux Français que malgré le fait qu’il y ait une qualification à la Coupe du monde qui se joue, il y a des choses bien plus importantes. Et la commémoration de cette journée en fait partie. On n’est pas déconnecté de ça”, a expliqué Mbappé jeudi.

TV soaps and diplomacy as Bangladesh and Turkey grow closer

In a recording studio in Dhaka, voiceover artist Rubaiya Matin Gity dubs the latest Turkish soap opera to become a megahit in Bangladesh — a pop-culture trend that reflects growing ties between the two countries.”Yasmeen! Yasmeen! I have fallen in love…” the 32-year-old actor cried in Bangla, her eyes fixed on the screen playing new episodes of Turkish drama “Kara Sevda”, or “Endless Love”, which has captivated millions of viewers in the South Asian nation.The success of Turkish shows, challenging the once-unrivalled popularity of Indian television dramas, is the sign of a change that extends far beyond Bangladeshi screens.It mirrors shifting alliances and expanding diplomatic, trade and defence relations between the two Muslim-majority nations, 5,000 kilometres (3,000 miles) apart.More Turkish restaurants are opening in Bangladesh and there is a general interest in learning the language, coupled with rekindled warmth between the two governments, set against increasingly fractious relations between Dhaka and New Delhi.An interim government has led Bangladesh since an uprising last year toppled the autocratic rule of Sheikh Hasina — who fled to old ally India, where she has resisted extradition, turning relations between the two neighbours icy.- ‘New opportunities’ -Ties between Ankara and Dhaka have not always been smooth, but they “are growing stronger now,” said Md Anwarul Azim, professor of international relations at the University of Dhaka.”The relationship faltered twice,” he said, first in 1971 when Bangladesh separated from Pakistan, and then in 2013, when Dhaka hanged men accused of war crimes during the independence struggle.Bilateral trade remains modest, but Azim noted that Turkey offers Bangladesh an alternative to its reliance on China as its main weapons supplier.Ankara’s defence industry boss Haluk Gorgun visited Dhaka in July, and Bangladesh’s army chief General Waker-Uz-Zaman is expected in Turkey later this month to discuss production of military equipment.Bangladesh has also shown interest in Turkish drones, technology Ankara has reportedly supplied to Pakistan, India’s arch-enemy.Dhaka’s interim leader, Nobel Peace Prize winner Muhammad Yunus, said he was “focused on further deepening” ties with Ankara, after meeting a Turkish parliamentary delegation this month.”Bangladesh stands ready to work hand in hand with Turkiye to unlock new opportunities for our people,” Yunus said.- Classes, clothes and horses -Alongside formal ties, cultural links are also deepening.Ezaz Uddin Ahmed, 47, head of programming at the channel that pioneered Turkish dramas in Bangladesh, said that Deepto TV has “a dedicated team of translators, scriptwriters, voice artists and editors” working to meet the growing demand.Its breakout hit came in 2017 with a historical epic that eclipsed Indian serials and “surpassed all others” in terms of popularity, Ahmed said.Riding on that success, Deepto TV and other Bangladeshi broadcasters snapped up more Turkish imports — from Ottoman sagas to contemporary family dramas.Interest in the Turkish language has followed suit, with several leading institutions now offering courses.”I have 20 students in a single batch,” said Sheikh Abdul Kader, a trainer and economics lecturer at Jagannath University. “There is growing demand.”For some, the love for all things Turkish doesn’t end there.Business owner Tahiya Islam, 33, has launched a Turkish-themed clothing line, and inspired by Ottoman traditions, even took up horseback riding.”During the Ottoman era, couples used to go out on horseback,” she said. “Now, my husband rides too — and I even have my own horse.”

Equipe de France: on attend les étincelles de Cherki

Rayan Cherki, qui n’a pas pu confirmer ses débuts réussis en sélection en juin en raison d’une blessure, a une nouvelle chance de briller dans un match crucial jeudi (20h45) contre l’Ukraine où la France peut décrocher son billet pour le Mondial-2026.Une place à prendre. Les absences d’Ousmane Dembélé et Désiré Doué laissent une place au dribbleur lyonnais, qui a produit ses premières étincelles avec Manchester City depuis son retour de blessure qui l’a privé des rassemblements de septembre et octobre.La complicité qu’il est en train de nouer avec Erling Haaland chez les Citizens laisse imaginer le même genre de connexion avec son avant-centre chez les Bleus, Kylian Mbappé.Les deux figuraient dans la même équipe – les chasubles orange – à l’entraînement mardi soir, ils ont perdu le match contre les bleus ciel, mais se sont trouvés.”J’espère que demain (jeudi) on ne jouera pas comme on a joué hier, plaisante le capitaine. En sélection, on n’a pas le temps pour les automatismes, mais s’il joue, il sait ce qu’il doit faire, je pense qu’il a les qualités pour le faire, à Manchester, ça se passe bien, il connaît une adaptation express, ce qui n’est pas donné à tout le monde”.- Meilleur en joker ? -“En équipe de France aussi il s’était bien adapté avant qu’il ne se blesse, il avait montré des choses intéressantes”, ajoute le Kyk’s.Lors de ses deux premières sélections, pendant la Finale à quatre de la Ligue des nations, Cherki avait réussi une entrée percutante contre l’Espagne (défaite 5-4) avec un but – sur une passe de Mbappé – et une passe décisive pour Randal Kolo Muani.Titularisé au match suivant, il avait moins brillé mais les Bleus avaient battu l’Allemagne (2-0). De quoi alimenter sa réputation de joker, meilleur en sortie de banc.Par exemple, dès son arrivé à City au début de l’été, il avait réussi ses premiers but et passe décisive comme remplaçant, au Mondial des clubs. En Premier League comme en Ligue des champions, contre Dortmund le 5 novembre, il a aussi marqué en rentrant en jeu.Ces deux dernières semaines, de retour de deux mois de blessure à une cuisse, il a fait gonfler ses stats en trois matches: un but et un assist contre Swansea en Coupe de la Ligue, deux passes décisives pour Haaland contre Bournemouth en Premier League et le but contre le Borussia.Pep Guardiola l’a alors bombardé titulaire pour la première fois dans un gros match, contre Liverpool. City a gagné 3-0 mais Cherki a probablement été l’attaquant le moins en vue.- “Un don” -Cherki n’offrait pas l’abattage nécessaire notamment défensivement. Son entraîneur Guardiola a fait l’éloge “d’un joueur de la rue” hermétique à toute “pression”, mais il a demandé à sa recrue française de ne “pas toujours faire des choses exceptionnelles”.En sélection, on compte aussi sur ses replis défensifs. “Dans le foot moderne, on ne peut pas se permettre de perdre un joueur quand on n’a pas le ballon, il y a des efforts à faire”, prévient Didier Deschamps.Le technicien souligne également que “Rayan est capable d’être décisif dès le début, même si dans l’absolu, je dis bien dans l’absolu, c’est en fin de match, avec la fatigue de l’adversaire, qu’un joueur technique comme lui peut avoir un avantage”Pour Mbappé, Cherki “est un talent spécial. Il a un don qu’il est en train d’exploiter, ce talent inné et très spectaculaire”.Le capitaine ajoute que le Sky Blue “s’est très bien intégré dans le groupe, comme il s’est très bien intégré à Manchester City, ce qui n’est pas facile. On voit qu’il a déjà créé une connexion spéciale avec son numéro 9″.”C’est un mec bien avec des qualités incroyables, a commenté Haaland. Nous devons l’aider, avec son esprit libre de N.10, à faire des passes pour moi, pour les attaquants.” Comme avec les Bleus.

Mondial-2026: l’Italie ne perd pas son temps à rêver

A moins d’un sacré concours de circonstances, l’Italie devra passer pour disputer le Mondial-2026 par les barrages fin mars, que son sélectionneur Gennaro Gattuso entend déjà préparer contre la Moldavie jeudi et la Norvège dimanche.Lorsqu’ils entreront sur la pelouse du stade Zimbru de Chisinau jeudi soir, les joueurs de la Nazionale sauront si leur infime espoir de finir premiers du groupe I, a pris de l’épaisseur ou, au contraire, s’est encore amenuisé.La Norvège, leader avec trois points d’avance sur l’Italie et un score parfait de 18 points en six matches, en aura fini avec sa rencontre à domicile contre l’Estonie.Si Erling Haaland et ses coéquipiers, en quête d’une première participation à un Mondial depuis 1998, battent comme attendu les Estoniens (4e avec quatre points en sept matches), ils auront un pied et plus aux Etats-Unis, Canada et Mexique.Tout autre résultat qu’une victoire redonnerait en revanche espoir à l’Italie qui pourrait se qualifier directement in extremis en battant la Moldavie (5e, un point) jeudi, puis la Norvège trois jours plus tard à San Siro.Même en cas de victoire norvégienne jeudi, il existe un autre scénario, plus improbable encore: l’Italie écrase la Moldavie et la Norvège en marquant assez de buts pour devancer la sélection scandinave grâce à sa différence de buts, actuellement nettement en faveur des Norvégiens (+26, contre +10 à l’Italie).Sans surprise, Gennaro Gattuso n’a, assure-t-il, pas perdu son temps à échauffauder toutes les combinaisons possibles qui pourraient offrir dès cette semaine à l’Italie sa première participation à une Coupe du monde depuis 2014.- “Se concentrer sur nous” -“On doit se concentrer sur nous, pas sur ce que peut faire la Norvège”, a insisté en conférence de presse l’ancien milieu de l’AC Milan.”Je veux voir une implication maximale, je veux qu’on poursuive ce qu’on a débuté en septembre”, a ajouté “Rino”.Depuis qu’il a succédé à Luciano Spalletti, remercié après la déroute italienne à Oslo (3-0) début juin, Gattuso n’a connu que la victoire, quatre en quatre matches avec pas moins de seize buts marqués et seulement quatre encaissés.Contre la Moldavie, 156e au classement Fifa, le patron des Azzurri, privé de Nicolo Barella, suspendu, et de son prolifique buteur Moise Kean, blessé, a prévu de donner du temps de jeu “à ceux qui n’en ont pas eu beaucoup”.”Ce sera un match difficile, car piégeux par excellence”, a-t-il fait mine de croire.Trois jours plus tard, ce qui aurait pu être la “finale” du groupe I ne pourrait être plus qu’un match pour sauver l’honneur, mais important en vue des barrages qui ont coûté si cher à l’Italie pour les deux dernières Coupes du monde.”On sait que cette Norvège peut nous poser des problèmes, avec sa vitesse, son impact physique, son football exceptionnel”, a souligné le sélectionneur.Gattuso va retrouver à cette occasion San Siro, un stade qu’il connaît bien: “Mais cela ne m’émeut pas, j’y ai joué pendant 14-15 ans, j’y ai beaucoup de souvenirs, mais il y a tellement de choses auxquelles je dois penser”, a-t-il balayé.Décidément, l’Italie version Gattuso ne s’emballe pas et garde les pieds sur terre.

Striking Boeing defense workers to vote on latest contract

More than 3,000 striking Boeing defense workers will vote Thursday on a revised contract proposal that comes closer to their demands.Boeing’s latest offer — which has been endorsed by IAM District 837 union leaders behind the strike — includes an upfront “ratification bonus” of $6,000. If accepted, striking workers in the midwestern states of Missouri and Illinois would return to work after walking off the job on August 4.The offer replaces the prior proposal of a $3,000 signing bonus plus $3,000 in restricted stock. The earlier contract, which was narrowly rejected by workers on October 26, also included a $1,000 “retention bonus” in year four that has been dropped in the latest version.Boeing has said previously it was recruiting replacement workers for striking staff, and while the company is proceeding with that plan, it confirmed that workers would still have a job if they ratified the latest contract.”We will guarantee that all IAM 837 members will be returned to work if this offer is ratified. No one would be displaced,” said a statement released by Steve Parker, president and CEO of Boeing Defense, Space and Security. “This is not something we will be able to guarantee moving forward.”- Union leaders back offer -Union leaders with the International Association of Machinists and Aerospace Workers (IAM) had pressed for a higher bonus more in line with the one achieved by IAM members in the Pacific Northwest last November, following a strike that lasted more than seven weeks.In that dispute, Seattle-area IAM members won a signing bonus of $12,000 following a strike that lasted more than seven weeks. The Seattle strike shuttered two major Boeing commercial airline manufacturing plants.IAM representatives recognized that they were unlikely to garner a $12,000 bonus for midwestern workers in light of the higher cost of living in the Seattle region compared with St. Louis, leading union representatives to push for $10,000 at one point in the negotiations.But IAM District 837 leaders have backed the latest proposal from Boeing, saying in a message to members it “recommends acceptance of the offer” in light of the shift on the bonus proposal to a $6,000 up-front payment.”If ratified, return-to-work would begin with the third shift on Sunday, Nov. 16,” the IAM message said.The Boeing machinists work on F-15 and F-18 combat aircraft, the T-7 Red Hawk Advanced Pilot Training System and MQ-25 unmanned aircraft in factories in Missouri and Illinois.