Orages: deux morts en France, avant une nouvelle “salve” dans l’est

Les orages qui ont touché l’Hexagone vendredi et samedi ont fait deux morts et une nouvelle “salve orageuse virulente” est attendue dimanche après-midi dans l’est du pays, a averti Météo-France. Une jeune femme blessée vendredi soir à Paris est décédée, a annoncé dimanche le parquet de Paris. Elle passait la soirée avec des amis quand l’arbre sous lequel elle se trouvait a été frappé par la foudre, provoquant la chute d’une branche qui l’a touchée à la tête, selon la brigade des sapeurs-pompiers de Paris.Une enquête pour recherche des causes de la mort a été confiée au commissariat des Ve et VIe arrondissements.Le bilan des orages passe donc à deux morts, avec le décès à Grandchamp (Yvelines) d’un homme de 68 ans qui s’était réfugié dans un pavillon de chasse avec six personnes, lorsqu’un arbre, frappé par la foudre, s’est effondré sur la bâtisse.Après une accalmie, 14 départements du nord-est et du centre-est passeront en vigilance dimanche dans l’après-midi pour des risques d’orages, selon le dernier bulletin de Météo-France. Les départements concernés sont l’Ain, l’Ardèche, le Doubs, la Drôme, l’Isère, le Jura, le Bas-Rhin, le Haut-Rhin, le Rhône, la Haute-Saône, la Savoie, la Haute-Savoie, les Vosges et le Territoire de Belfort.Des “précipitations intenses de l’ordre de 30 à 40 mm en une heure, de grêle, de fortes bourrasques et d’une activité électrique importante” sont attendues dans ces départements, prévient Météo-France. Une accalmie est prévue “avant le milieu de nuit”, précise l’agence météorologique.Quinze départements du centre et de l’est avaient déjà été placés en vigilance orange samedi après-midi avant d’être rétrogradés en vigilance jaune par Météo-France dans la nuit de samedi à dimanche. Les orages survenus vendredi et samedi orages ont également privé de courant quelque 22.500 foyers dans l’Hexagone, samedi, dont plus de la moitié en Dordogne.Dimanche à la mi-journée, le gestionnaire du réseau d’électricité Enedis comptait encore “2.800 clients privés d’alimentation électrique” dans ce département.Les orages ont également occasionné localement des dégâts importants sur des parcelles agricoles : dans la commune de Chaumont-le-Bois, en Côte-d’Or, un poulailler industriel “s’est envolé” dans la nuit de samedi à dimanche et des milliers de volailles sont décédées, a déclaré la maire de la commune Anne Bouhelier, au micro d’ICI Bourgogne.Dans ce même département, plusieurs toitures de bâtiments d’habitation se sont envolées ou ont été abîmées, ainsi que celles d’une église et d’une mairie, ont indiqué à l’AFP les pompiers. Aucune victime ni blessé n’est cependant à déplorer. Touchés par la grêle, l’Yonne et les Nièvre ont recensé quelques dégâts mineurs.mli-ngu-sc-jvi/abb/

Dans le nord-est de l’Ukraine, l’avancée russe menace les alentours de la ville de Soumy

Malgré une pluie battante, quelques personnes âgées s’aventurent dans les rues détrempées de Stetskivka, dans le nord-est de l’Ukraine, pour attraper un petit bus jaune et aller faire les courses à Soumy, capitale de la région éponyme.Mais plus que les gouttes, ce sont les drones qui les inquiètent, car à 17 kilomètres au nord se trouve la frontière avec la Russie, qui pilonne sans cesse la zone depuis trois ans d’une invasion meurtrière. Soumy fut le point de départ à l’été 2024 d’un raid ukrainien sur Koursk, territoire russe voisin, occupé en partie par les forces de Kiev pendant huit mois, avant qu’elles ne soient repoussées au printemps par les forces russes, appuyées par un contingent nord-coréen.Ayant désormais franchi la frontière, les troupes de Moscou progressent rapidement vers Soumy, ville qui comptait environ 255.000 habitants avant la guerre lancée en février 2022.L’armée russe a revendiqué la capture d’une série de villages frontalier, poussant les autorités ukrainiennes à ordonner des évacuations d’urgence dans plusieurs localités.Si le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré vendredi que l’offensive russe dans cette région avait été “stoppée”, les troupes russes n’en sont pas moins à une vingtaine de kilomètres de la capitale régionale, à portée de tir de leurs canons.- “Tout a été détruit” -Sous l’arrêt de bus, une dame âgée confie à l’AFP avoir emballé toutes ses affaires, au cas ou les troupes russes atteindraient Stetskivka, où les 5.500 habitants ont été remplacés par des militaires en garnison.Dans sa petite échoppe, Galyna Golovko, 69 ans, fulmine. “J’ai peur. Personne ne sait ce qui arrivera au bus que nous prendrons,” s’emporte-t-elle contre les drones explosifs russes qui visent tous les véhicules “depuis un mois”.Située à dix kilomètres d’une ligne de front qui s’enfonce au cÅ“ur de la région, Stetskivka est, selon Galyna, la dernière bourgade viable avant le plus fort des combats. Au-delà, “tout a été détruit, il ne reste plus aucun village”.Posée sur son comptoir, quelques billets dans une boîte en plastique sont autant de donations pour une famille qui a perdu sa maison, rasée par une bombe planante russe.C’est l’une des raisons qui poussent Galyna à ne plus sortir, ni le soir, ni le matin, heures où drones sillonnent le ciel. – “Zone tampon” -À dix kilomètres plus au sud, Soumy ne semble pas s’émouvoir de la progression russe.Sous d’élégants parapluies, les habitants se pressent dans des restaurants cossus pour savourer un pavé de saumon d’exception : presque assez pour oublier la proximité du front. Mais les griffures des bombardements sur les façades rappellent cruellement que la ville est fréquemment frappée par Moscou. Et malgré l’apparente quiétude, quand le bruit des klaxons se tait, les détonations se font entendre dans le lointain.Les rues se parent de bunkers de béton face aux attaques aériennes de plus en plus fréquentes, alors que Moscou veut établir une “zone tampon” pour bloquer de futures incursions ukrainiennes sur son territoire.”Je ne comprends pas pourquoi ils font cela maintenant”, s’interroge Anvar, commandant du bataillon de drones du 225e régiment d’assaut séparé, chargé de défendre la région et qui combat le long de la frontière.”On a toujours des troupes dans la région de Koursk”, assène-t-il à l’AFP dans un appartement qui sert de base à son unité.Face à l’avancée russe, Anvar hausse les épaules : “L’ennemi tente d’avancer. Nous les repoussons. Parfois, nous avançons, parfois c’est eux”. Il évoque une “guerre de positions” sur cette partie du front.- “Je resterai” -À côté de lui, un de ses hommes, les yeux collés au microscope, soude des microprocesseurs dans un silence monacal, seulement troublé par les cliquettements électroniques qui donne à la pièce des airs de laboratoire.Au milieu des imprimantes 3D et des stocks de batteries, sa brigade adapte minutieusement des drones chinois pour les transformer en armes volantes, maintenant indispensables.”C’est désormais une guerre des drones”, lâche le commandant, qui assure que la Russie continue d’envoyer des vagues de soldats vers une mort certaine pour tenter de noyer les troupes de Kiev.Depuis Stetskivka, Galyna en est sûre : ses “gars”, les soldats ukrainiens, “vont tenir bon”, et en attendant, elle “n’ira nulle part.” “Je resterai chez moi”, lâche-t-elle, au bord des larmes, en martelant son comptoir du poing. “J’ai voyagé en Russie. Nous avons des amis là-bas, et de la famille. Avant tout allait bien,” se souvient-elle.”Un jour, toute cette folie prendra fin. La folie que Poutine a déclenché prendra fin”, conclut-elle les yeux humides et les joues tremblantes.

Dans le nord-est de l’Ukraine, l’avancée russe menace les alentours de la ville de Soumy

Malgré une pluie battante, quelques personnes âgées s’aventurent dans les rues détrempées de Stetskivka, dans le nord-est de l’Ukraine, pour attraper un petit bus jaune et aller faire les courses à Soumy, capitale de la région éponyme.Mais plus que les gouttes, ce sont les drones qui les inquiètent, car à 17 kilomètres au nord se trouve la frontière avec la Russie, qui pilonne sans cesse la zone depuis trois ans d’une invasion meurtrière. Soumy fut le point de départ à l’été 2024 d’un raid ukrainien sur Koursk, territoire russe voisin, occupé en partie par les forces de Kiev pendant huit mois, avant qu’elles ne soient repoussées au printemps par les forces russes, appuyées par un contingent nord-coréen.Ayant désormais franchi la frontière, les troupes de Moscou progressent rapidement vers Soumy, ville qui comptait environ 255.000 habitants avant la guerre lancée en février 2022.L’armée russe a revendiqué la capture d’une série de villages frontalier, poussant les autorités ukrainiennes à ordonner des évacuations d’urgence dans plusieurs localités.Si le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré vendredi que l’offensive russe dans cette région avait été “stoppée”, les troupes russes n’en sont pas moins à une vingtaine de kilomètres de la capitale régionale, à portée de tir de leurs canons.- “Tout a été détruit” -Sous l’arrêt de bus, une dame âgée confie à l’AFP avoir emballé toutes ses affaires, au cas ou les troupes russes atteindraient Stetskivka, où les 5.500 habitants ont été remplacés par des militaires en garnison.Dans sa petite échoppe, Galyna Golovko, 69 ans, fulmine. “J’ai peur. Personne ne sait ce qui arrivera au bus que nous prendrons,” s’emporte-t-elle contre les drones explosifs russes qui visent tous les véhicules “depuis un mois”.Située à dix kilomètres d’une ligne de front qui s’enfonce au cÅ“ur de la région, Stetskivka est, selon Galyna, la dernière bourgade viable avant le plus fort des combats. Au-delà, “tout a été détruit, il ne reste plus aucun village”.Posée sur son comptoir, quelques billets dans une boîte en plastique sont autant de donations pour une famille qui a perdu sa maison, rasée par une bombe planante russe.C’est l’une des raisons qui poussent Galyna à ne plus sortir, ni le soir, ni le matin, heures où drones sillonnent le ciel. – “Zone tampon” -À dix kilomètres plus au sud, Soumy ne semble pas s’émouvoir de la progression russe.Sous d’élégants parapluies, les habitants se pressent dans des restaurants cossus pour savourer un pavé de saumon d’exception : presque assez pour oublier la proximité du front. Mais les griffures des bombardements sur les façades rappellent cruellement que la ville est fréquemment frappée par Moscou. Et malgré l’apparente quiétude, quand le bruit des klaxons se tait, les détonations se font entendre dans le lointain.Les rues se parent de bunkers de béton face aux attaques aériennes de plus en plus fréquentes, alors que Moscou veut établir une “zone tampon” pour bloquer de futures incursions ukrainiennes sur son territoire.”Je ne comprends pas pourquoi ils font cela maintenant”, s’interroge Anvar, commandant du bataillon de drones du 225e régiment d’assaut séparé, chargé de défendre la région et qui combat le long de la frontière.”On a toujours des troupes dans la région de Koursk”, assène-t-il à l’AFP dans un appartement qui sert de base à son unité.Face à l’avancée russe, Anvar hausse les épaules : “L’ennemi tente d’avancer. Nous les repoussons. Parfois, nous avançons, parfois c’est eux”. Il évoque une “guerre de positions” sur cette partie du front.- “Je resterai” -À côté de lui, un de ses hommes, les yeux collés au microscope, soude des microprocesseurs dans un silence monacal, seulement troublé par les cliquettements électroniques qui donne à la pièce des airs de laboratoire.Au milieu des imprimantes 3D et des stocks de batteries, sa brigade adapte minutieusement des drones chinois pour les transformer en armes volantes, maintenant indispensables.”C’est désormais une guerre des drones”, lâche le commandant, qui assure que la Russie continue d’envoyer des vagues de soldats vers une mort certaine pour tenter de noyer les troupes de Kiev.Depuis Stetskivka, Galyna en est sûre : ses “gars”, les soldats ukrainiens, “vont tenir bon”, et en attendant, elle “n’ira nulle part.” “Je resterai chez moi”, lâche-t-elle, au bord des larmes, en martelant son comptoir du poing. “J’ai voyagé en Russie. Nous avons des amis là-bas, et de la famille. Avant tout allait bien,” se souvient-elle.”Un jour, toute cette folie prendra fin. La folie que Poutine a déclenché prendra fin”, conclut-elle les yeux humides et les joues tremblantes.

Israel keeps up Iran strikes after deadly missile barrage

Israel pressed its bombardment campaign on Iran on Sunday, striking a defence facility and fuel depots as the two arch foes kept up their most intense confrontation in history.It came after Iranian missile fire targeting Israel killed at least 10 people overnight, according to authorities, pushing the death toll up to 13 since Iran began its retaliatory strikes Friday.In Tehran, a heavy cloud of smoke hung above the city after Israeli aircraft hit two fuel depots. For days, Iranians have formed long queues at petrol stations, fearing shortages.Iranian media later said Israel attacked a facility affiliated with the defence ministry in the central city of Isfahan, reporting “possible damage”.The Israeli military said its air force had targeted “more than 80” positions in Iran’s capital overnight. Following the strikes, US President Donald Trump said Washington “had nothing to do” with ally Israel’s intense bombardment campaign that was launched early Friday, hitting key military and nuclear sites as well as residential areas.But Trump also threatened to launch “the full strength and might” of the US military if Iran attacks American interests, saying on his Truth Social platform that “we can easily get a deal done between Iran and Israel, and end this bloody conflict!!!”Iran’s top diplomat Abbas Araghchi nonetheless said that Tehran had “solid proof” that US forces had supported Israel in its attacks.Israeli police said six people were killed and at least 180 injured at the site of an overnight missile strike in Bat Yam, near Tel Aviv on Israel’s Mediterranean coast.First responders wearing helmets and headlamps picked through the bombed-out building as dawn broke, with police saying at least seven people were missing.”There was an explosion and I thought the whole house had collapsed,” said Bat Yam resident Shahar Ben Zion.”It was a miracle we survived.”In northern Israel, rescuers and medics said a strike late Saturday destroyed a three-storey building in the town of Tamra, killing four women.Israeli authorities have reported a total toll of 13 dead and 380 injured in the country since Friday.Iran’s UN ambassador said 78 people were killed and 320 wounded in Friday’s first wave of Israeli strikes.Iranian authorities have not provided an updated toll as of Sunday, but Tehran said Israel has killed several top military commanders and nuclear scientists.- ‘Red line’ – After decades of enmity and conflict by proxy, it is the first time the arch-enemies have traded fire with such intensity, triggering fears of a prolonged conflict that could engulf the entire Middle East.In Iran’s capital early Sunday, AFP journalists heard a series of blasts.The head of Tehran’s traffic police Ahmad Karami told IRNA news agency “heavy traffic was reported at the capital’s exit points”.Israel said its forces had struck the defence ministry headquarters in Tehran, where Iranian news agency Tasnim reported damage.The Israeli military also said it had struck nuclear sites, including the secretive Organization of Defensive Innovation and Research (SPND), fuel tankers and other targets.The Iranian oil ministry said Israel targeted two fuel depots in the Tehran area.An AFP journalist saw a depot at Shahran, northwest of the capital, on fire.Iranian media later said that police had arrested two suspects over alleged links to Israel’s Mossad spy agency.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu has vowed to hit “every target of the ayatollah regime”, while Iranian President Masoud Pezeshkian warned of “a more severe and powerful response”.On Sunday, the Israeli military warned Iranians to evacuate areas near weapons facilities nationwide.”The Zionist regime crossed a new red line in international law” by “attacking nuclear facilities”, Araghchi told foreign diplomats, according to state TV.”If the aggression stops, naturally our responses will also stop,” he added.- ‘More fiercely’ – Araghchi also condemned on Sunday Israel’s attack a day earlier on a major gas facility operating at South Pars, the world’s largest known gas reserve located off of Iran’s southern Bushehr province.The attacks persisted despite global calls for de-escalation, with Iran scrapping scheduled nuclear talks with the US, saying it was “meaningless” to negotiate while under fire from Israel.Iran’s Revolutionary Guards said Sunday they had struck sites used by Israeli warplanes for refuelling, in retaliation for the earlier Israeli strikes.The Guards in a statement vowed to respond “more fiercely and more broadly” if Israel keeps up its deadly campaign.Yemen’s Iran-backed Huthi rebels also said they had launched several missiles at Israel in attacks that were “coordinated with the operations carried out by the Iranian military”.The Israeli military said it had intercepted seven drones launched at the country within an hour on Sunday.burs/ds/jsa

Après un incendie sur un site classé Seveso, baignade interdite dans l’étang de Berre

Après un incendie sur un site de traitement de déchets classé Seveso à Rognac, dans les Bouches-du-Rhône, la baignade est interdite au moins jusqu’à mercredi dans l’étang de Berre en raison d’une pollution des eaux.L’incendie s’était déclenché samedi à 19H30 dans les entrepôts de l’entreprise Spur spécialisée dans le traitement de déchets de Rognac, une commune en bordure de l’étang de Berre.Il s’agit d’un site classé Seveso en raison du traitement de déchets dangereux comme des pots de peinture, solvants ou aérosols, selon la préfecture.Dimanche à mi-journée, “les principaux foyers ont été éteints, il reste des foyers secondaires sous surveillance et toujours traités”, indique la préfecture dans un point de situation.Si à ce stade des analyses de l’atmosphère n’ont pas révélé de toxicité, “une pollution de l’étang de Berre est en revanche constatée, causée par les eaux d’extinction de l’incendie qui n’ont pu être contenues par le bassin de rétention de l’exploitant, ajoutent les autorités.Les pompiers procèdent donc “à la pose de barrages pour limiter la pollution” et une évaluation est “réalisée conjointement avec le CEDRE (Centre de Documentation de Recherche et d’Expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux) et des analyses par laboratoire des eaux”.En conséquence, la baignade et les activités nautiques “sont interdites par arrêtés préfectoraux jusqu’au mercredi 18 juin sur l’ensemble du rivage de l’étang de Berre”.Dimanche, 80 pompiers et une dizaine de gendarmes restaient mobilisés sur place pour cet incendie qui a nécessité au plus fort du sinistre l’intervention de près de 140 pompiers et 90 engins.La ligne TER entre Miramas et Pas-des-Lanciers a rouvert et le plan particulier d’intervention (PPI) a été désactivé.

Après un incendie sur un site classé Seveso, baignade interdite dans l’étang de Berre

Après un incendie sur un site de traitement de déchets classé Seveso à Rognac, dans les Bouches-du-Rhône, la baignade est interdite au moins jusqu’à mercredi dans l’étang de Berre en raison d’une pollution des eaux.L’incendie s’était déclenché samedi à 19H30 dans les entrepôts de l’entreprise Spur spécialisée dans le traitement de déchets de Rognac, une commune en bordure de l’étang de Berre.Il s’agit d’un site classé Seveso en raison du traitement de déchets dangereux comme des pots de peinture, solvants ou aérosols, selon la préfecture.Dimanche à mi-journée, “les principaux foyers ont été éteints, il reste des foyers secondaires sous surveillance et toujours traités”, indique la préfecture dans un point de situation.Si à ce stade des analyses de l’atmosphère n’ont pas révélé de toxicité, “une pollution de l’étang de Berre est en revanche constatée, causée par les eaux d’extinction de l’incendie qui n’ont pu être contenues par le bassin de rétention de l’exploitant, ajoutent les autorités.Les pompiers procèdent donc “à la pose de barrages pour limiter la pollution” et une évaluation est “réalisée conjointement avec le CEDRE (Centre de Documentation de Recherche et d’Expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux) et des analyses par laboratoire des eaux”.En conséquence, la baignade et les activités nautiques “sont interdites par arrêtés préfectoraux jusqu’au mercredi 18 juin sur l’ensemble du rivage de l’étang de Berre”.Dimanche, 80 pompiers et une dizaine de gendarmes restaient mobilisés sur place pour cet incendie qui a nécessité au plus fort du sinistre l’intervention de près de 140 pompiers et 90 engins.La ligne TER entre Miramas et Pas-des-Lanciers a rouvert et le plan particulier d’intervention (PPI) a été désactivé.

Après un incendie sur un site classé Seveso, baignade interdite dans l’étang de Berre

Après un incendie sur un site de traitement de déchets classé Seveso à Rognac, dans les Bouches-du-Rhône, la baignade est interdite au moins jusqu’à mercredi dans l’étang de Berre en raison d’une pollution des eaux.L’incendie s’était déclenché samedi à 19H30 dans les entrepôts de l’entreprise Spur spécialisée dans le traitement de déchets de Rognac, une commune en bordure de l’étang de Berre.Il s’agit d’un site classé Seveso en raison du traitement de déchets dangereux comme des pots de peinture, solvants ou aérosols, selon la préfecture.Dimanche à mi-journée, “les principaux foyers ont été éteints, il reste des foyers secondaires sous surveillance et toujours traités”, indique la préfecture dans un point de situation.Si à ce stade des analyses de l’atmosphère n’ont pas révélé de toxicité, “une pollution de l’étang de Berre est en revanche constatée, causée par les eaux d’extinction de l’incendie qui n’ont pu être contenues par le bassin de rétention de l’exploitant, ajoutent les autorités.Les pompiers procèdent donc “à la pose de barrages pour limiter la pollution” et une évaluation est “réalisée conjointement avec le CEDRE (Centre de Documentation de Recherche et d’Expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux) et des analyses par laboratoire des eaux”.En conséquence, la baignade et les activités nautiques “sont interdites par arrêtés préfectoraux jusqu’au mercredi 18 juin sur l’ensemble du rivage de l’étang de Berre”.Dimanche, 80 pompiers et une dizaine de gendarmes restaient mobilisés sur place pour cet incendie qui a nécessité au plus fort du sinistre l’intervention de près de 140 pompiers et 90 engins.La ligne TER entre Miramas et Pas-des-Lanciers a rouvert et le plan particulier d’intervention (PPI) a été désactivé.

‘Nothing left’: Israelis grapple with damage from Iran strike

A shocked Julia Zilbergoltz said she had never experienced anything like the Iranian missile strike that hit her home in central Israel early Sunday. “I’m stressed and in shock. I’ve been through hard times in my life, but I’ve never been in a situation like this,” Zilbergoltz told AFP, as she gathered her belongings and left her apartment building in Bat Yam, near the coastal city of Tel Aviv.”I was at home, I was sleeping and I didn’t hear the siren” warning of an incoming missile attack, she said.She was awoken instead by the loud booms that followed.According to Israeli officials, six people including two children were killed in the strike that destroyed Zilbergoltz’s home.Yivgenya Dudka, whose home was also hit by the missile on the city of Bat Yam, said: “Everything was destroyed. There’s nothing left. No house. That’s it.”In Israel’s north, four people were killed earlier when a strike hit the town of Tamra, taking to 13 the death toll in the country since the start of the attacks began on Friday.Israeli television channels broadcast footage of devastation from four sites where missiles struck in the early hours of Sunday.Tel Aviv and the nearby city of Rishon Lezion were also hit by missiles from Iran, after Israeli fighter jets carried out strikes that hit military and nuclear sites as well as residential areas in the Islamic republic.- ‘Miracle we survived’ -According to data shared by the prime minister’s office, missiles hit some 22 locations across Israel.”I feel very bad. I’m very worried and stressed. I’m in agony for all the dead we have and all the injured people,” said Riky Cohen, a writer from Tel Aviv.”I’m aware that Iran is very dangerous to Israel and the government wishes to destroy Israel,” she told AFP, saying she supported Israel’s military actions.But Cohen said she was also “very worried” that Prime Minister Benjamin Netanyahu’s government might “continue the war even though it’s not necessary”.In Bat Yam, Mayor Tzvika Brot said in a Facebook post that the missile had caused “great destruction and damage to dozens of buildings”.In addition to the deaths, Brot said that more than 100 people were injured and others remained trapped under the rubble.”Teams from the Home Front Command have been working here for several hours now, and will remain here until they find them,” he said.Shahar Ben Zion, who was trying to clean up the damage to his home in Bat Yam, said it was “a miracle we survived”.”I didn’t want to go down (to the shelter). My mother convinced me… there was an explosion and I thought the whole house had collapsed,” he said.”Thank God, it was a miracle we survived.”