Mpox is not under control, warns Africa CDCThu, 31 Oct 2024 18:44:33 GMT

The African Union’s health watchdog on Thursday warned that mpox outbreak was still not under control and appealed for resources to avoid a “more severe” pandemic than Covid-19.More than 1,100 people have died of mpox in Africa, where some 48,000 cases have been recorded since January, according to the Centres for Disease Control and Prevention …

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Kenyan court lifts block on deputy president replacementThu, 31 Oct 2024 17:40:43 GMT

A Kenyan court on Thursday lifted an injunction blocking the replacement of impeached Deputy President Rigathi Gachagua, the latest twist in a high-stakes political drama in the East African nation.The High Court cleared the way for Interior Minister Kithure Kindiki to assume office as Kenya’s new second-in-command.The government swiftly said Kindiki — a 52-year-old academic …

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Botswana counts votes in tightly contested electionThu, 31 Oct 2024 17:17:54 GMT

Botswana counted votes Thursday from elections in which the ruling party headed by President Mokgweetsi Masisi is facing a strong challenge from an opposition alliance as it seeks to extend its six-decade grip on power.The conservative Botswana Democratic Party (BDP) had expected to retain control of parliament in the diamond-rich nation after Wednesday’s vote in …

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Le service national universel a du plomb dans l’aile

Le Service national universel, cher à Emmanuel Macron, pourrait-il disparaître? Le gouvernement a assuré jeudi vouloir poursuivre son expérimentation à défaut de le généraliser comme prévu, au lendemain de sa suppression pure et simple en commission à l’Assemblée et au Sénat. Le gouvernement “ne souhaite pas supprimer le Service national universel”, a déclaré jeudi la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon, mais “la situation financière telle qu’elle est aujourd’hui ne permet pas la généralisation”, a-t-elle reconnu. Les deux chambres du Parlement ont voté simultanément mercredi dans leurs commissions des Finances respectives la suppression du SNU dans le budget de l’État, s’accordant, malgré des majorités différentes, sur sa disparition. “Il est temps d’abandonner” ce “gadget présidentiel” qui “ne marche pas” et “coûte cher”, a jugé le député écologiste Jean-Claude Raux, rejoint par le socialiste Pierrick Courbon pour qui cette “hérésie budgétaire” a “raté sa cible”. “Après cinq ans d’expérimentation, il n’apparaît pas que le SNU apporte une plus-value suffisante (…) pour justifier la poursuite de son déploiement”, a estimé de son côté le sénateur socialiste Éric Jeansannetas dans son rapport présenté mercredi en commission – réunie à huis-clos- et consulté par l’AFP.Le ministre des Sports et de la Jeunesse, Gil Avérous, avait lui-même reconnu mercredi devant le Sénat le peu de succès rencontré par le SNU. Ce dispositif lancé en 2019 par Emmanuel Macron qui en avait personnellement défendu les principes pendant sa campagne, a été repris par l’ancien Premier ministre Gabriel Attal. Il avait promis de le généraliser en 2026 aux 15-17 ans. – “Solution tiède” -“Est-ce que le SNU peut être perfectionné ? Oui. Et des travaux ont été fait en ce sens. Mais soyons honnête, il n’y a pas de ministre en charge du SNU dans le gouvernement Barnier”, a déploré jeudi auprès de l’AFP l’ancienne secrétaire d’Etat chargée du dossier dans le gouvernement Borrne, Prisca Thevenot, en estimant que “la solution tiède vers laquelle s’oriente le gouvernement laisse penser qu’il n’assume pas de dire +Stop+”.Le SNU comporte une “mission d’intérêt général” et un “séjour de cohésion” comprenant des activités sportives, culturelles et intellectuelles, avec des journées qui débutent par la “levée des couleurs” (drapeau et hymne national) et port de l’uniforme. Mais si l’objectif initial était d’attirer 66.000 volontaires en 2025 (après 80.000 en 2024), seuls 35.700 jeunes s’étaient inscrits dans l’immédiat, a rapporté Gil Avérous. Et les crédits alloués par le gouvernement sont passés de 130 à 80 millions d’euros en raison du coup de rabot budgétaire. Maud Bregeon a de fait admis qu’il y avait “nécessité de réinterroger le dispositif tel qu’il est conçu aujourd’hui”, mais sans pour autant interrompre l’expérimentation dont les participants se disent très satisfaits, selon elle. Interrogé, l’entourage d’Emmanuel Macron a temporisé, en renvoyant à la position officielle du gouvernement “qui dit qu’il maintient les crédits et va évaluer” le dispositif.- “Multiples difficultés” -“Que les parlementaires votent cette suppression en commission, c’est quand même un signal plutôt encourageant pour la suppression du SNU, on sent bien que les lignes bougent à ce sujet”, s’est réjoui de son côté jeudi Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat enseignant du second degré. Comme les autres syndicats de l’Éducation, elle réclame la réaffectation des crédits pour l’école, alors que 4.000 suppressions de postes d’enseignants sont prévues.  Les causes du désamour pour le SNU ont plusieurs origines, le coût n’étant pas le moindre en période de disette budgétaire. Selon la Cour des comptes, dans un rapport publié en septembre, si le dispositif venait à être généralisé à une classe d’âge (environ 850.000 jeunes par an), son coût pourrait représenter entre 3,5 et 5 milliards d’euros. Les Sages avaient également déploré qu’en “matière de mixité sociale comme d’engagement, les ambitions du dispositif ne (soient) pas atteintes” et repéré les “multiples difficultés” de déploiement du SNU, notamment sur l'”identification de lieux d’hébergement susceptibles d’accueillir des mineurs dans le respect des jauges prévues par le cahier des charges, les conditions de recrutement” ou encore la “rémunération des encadrants, le transport des jeunes vers et depuis les centres”. “Le rapport de la Cour des comptes a été le dernier clou dans le cercueil du SNU”, souffle un ministre, pour qui c'”était une bonne idée, mais mal conçue et mal financée”. L’un de ses collègues enfonce: “On a laissé le temps aux oppositions de se structurer alors qu’au départ c’était bien reçu par la population”.

Assemblée: le RN s’offre une tribune sur les retraites, avant de tenter d’imprimer sur le régalien

Le RN a défendu sans succès jeudi sa proposition de loi pour abroger la réforme des retraites, qui avait préalablement été vidée de sa substance en commission, occasion pour le parti d’extrême droite de se poser en défenseur des travailleurs, face aux “sociaux-traîtres” du Nouveau Front populaire.Le texte était le premier des six inscrits par le RN à l’ordre du jour de la journée réservée à ses initiatives parlementaires, et qui seront débattus jusqu’à minuit au plus tard. A l’issue de plus de cinq heures de débats, il a été rejeté par 197 voix contre 119, les députés ciottistes s’étant abstenus. Les insoumis n’ont pas participé au vote.Le député RN Thomas Ménagé, rapporteur du texte, a attaqué une réforme “sacrificielle, injuste, inutile”, fustigeant dans un même mouvement “le sectarisme de la gauche et de l’extrême gauche”, qui n’a pas souhaité soutenir son texte en commission, et “l’entêtement” des macronistes, qui leur ont fait la “courte échelle” pour le torpiller.”Vous avez voté ensemble pour saborder notre texte afin de restreindre les débats en hémicycle”, a-t-il déploré.Après avoir vu sa proposition de loi amputée de son principal article en commission, le RN a vu ses amendements visant à le rétablir retoqués par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, au nom de l’article 40 de la Constitution qui empêche théoriquement les députés de grever les finances publiques. Engagé dans un bras de fer avec le RN pour apparaître comme le meilleur combattant de la réforme, le NFP défendra son propre texte dans la “niche LFI” le 28 novembre. “Ce jour-là, nous discuterons d’une vraie réforme d’abrogation des réformes des retraites que vous n’avez jamais combattue”, a promis l’oratrice LFI, Anaïs Belouassa-Cherifi, dénonçant “l’arnaque sociale” du RN.Au nom du groupe écologiste, Benjamin Lucas-Lundy a pointé le “slalom idéologique” du RN sur la question, fustigeant une “évolution opportuniste” et dénuée de “sincérité” pour faire un coup politique. “Vous êtes dans une course à l’échalote avec le Nouveau Front populaire”, a balayé le député MoDem Philippe Vigier, tandis que l’ancienne ministre Prisca Thevenot (Renaissance) a dénoncé un débat destiné seulement à permettre au RN de “(se) rouler en boule” et “crier au déni démocratique”.- “Vindicte populaire” -Les députés ont rejeté les uns après les autres les articles, dans une atmosphère tendue, notamment lorsque M. Ménagé a égrené les noms des membres NFP de la commission des Finances ayant détricoté sa proposition de loi. La présidente du groupe écologiste, Cyrielle Chatelain, y a vu une “menace, celle de jeter à la vindicte populaire le vote et le nom des députés”.Débats houleux également à propos d’une demande de rapport sur la manière dont la relance de la natalité pourrait contribuer à pérenniser le système des retraites, la gauche accusant le RN d’avoir une vision “sexiste et patriarchale”. “Il fut un temps (…) où la gauche aussi défendait la natalité et la famille”, a répliqué Laure Lavalette.”Pour la énième fois, l’extrême gauche a contribué à repousser l’abrogation de la réforme d’Emmanuel Macron (…) Ils sont prêts à trahir leurs électeurs pour ne surtout pas voter autre chose que (leur) texte”, a déclaré à la presse la cheffe de file du RN, Marine Le Pen, en assurant que son groupe voterait au contraire le texte de la France insoumise.Passées les explications de texte avec la gauche, le RN a entamé un autre chapitre sur le régalien, le regard cette fois tourné vers la droite et les réactions des ministres de Michel Barnier, issu de LR.Le RN proposera notamment d’assouplir les conditions d’expulsion de certains délinquants étrangers, et d’instaurer des peines planchers pour certains crimes et délits.Toujours soucieux d’obtenir des victoires idéologiques, le parti lepéniste entend obtenir des voix du groupe Droite républicaine (ex-LR) de Laurent Wauquiez… qui ne compte pas rechigner à soutenir ces deux textes.Et la position de la droite pourrait encore fragiliser la coalition gouvernementale avec les macronistes. “On aurait un problème de cohérence si les députés DR votent des textes du RN. J’espère qu’ils ne le feront pas”, a déclaré à l’AFP la porte-parole du groupe macroniste EPR Marie Lebec.En plus de ces textes régaliens, le RN proposera de supprimer le critère de diagnostic de performance énergétique (DPE) pour la location d’un logement, un texte plus technique sur le régime de gestion des barrages hydroélectriques ou encore d’instaurer l’exonération d’impôt sur le revenu des médecins et infirmiers en cumul emploi-retraite.

Barrot juge “affligeante” la suspension d’un partenariat IEP Strasbourg/université israélienne

Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a jugé jeudi “affligeante” la suspension par Sciences-Po Strasbourg de son partenariat avec une université israélienne, l’Union des étudiants juifs de France (UEJF) craint une “dynamique de boycott académique”.”C’est une décision qui est affligeante, qui me désole profondément”, a déclaré M. Barrot sur BMFTV/RMC, interrogé sur la suspension par l’Institut d’études politiques de Strasbourg de ses liens avec l’université Reichman, près de Tel-Aviv, en raison de “positions bellicistes” concernant la guerre à Gaza.”L’université, c’est le lieu du débat, de la tolérance, c’est le temple de l’esprit critique”, a déclaré M. Barrot.”Ce n’est pas cette université qui aujourd’hui bombarde au Liban ou à Gaza. Je rappelle que c’est d’ailleurs dans les universités israéliennes que l’on trouve les plus fervents partisans de la paix et de la solution à deux Etats”, a-t-il dit.”Je déplore cette décision adoptée à des fins de prise de position politique par le conseil d’administration d’un établissement public et en désaccord avec la direction de l’établissement”, avait commenté le ministre (LR) de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Patrick Hetzel, dans un message posté mercredi sur X (ex-twitter).En France, un mouvement étudiant propalestinien s’est développé en 2024 dans certains établissements d’enseignement supérieur et en particulier les instituts d’études politiques, avec à la clef des manifestations et parfois des occupations de bâtiments.M. Hetzel avait mis en garde début octobre les présidents d’université sur leur responsabilité dans le “maintien de l’ordre” avant l’anniversaire de l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023. En retour, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon avait appelé à “mettre des drapeaux palestiniens partout où c’est possible”.   La décision de Sciences-Po Strasbourg a été prise en juin mais révélée mercredi par le quotidien régional Les dernières Nouvelles d’Alsace (DNA).Tout en condamnant “sans réserve l’attaque terroriste subie par la population israélienne le 7 octobre 2023”, les auteurs de la motion ont dénoncé les “positions de l’université en question, profondément bellicistes et dénuées de toute perspective humaniste, pacifiste et critique au regard de la guerre en cours à Gaza”.La motion avait été soumise par la liste Solidarit’Etudiants, qui dispose de huit des 10 sièges des représentants étudiants au conseil d’administration, et a également été soutenue par certains enseignants.Le directeur de l’IEP, Jean-Philippe Heurtin, a exprimé à l’AFP sa “forte hostilité” à cette motion.C’est une mesure “discriminatoire”, estime l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), craignant une “dynamique de boycott académique” à l’encontre des établissements israéliens et une “recrudescence de l’antisémitisme” en France.L’UEJF prévoit de “contester” juridiquement cette décision qui menacerait “la sécurité des étudiants juifs”, selon son président Yossef Murciano.