Apologie du terrorisme: Migaud “résolument contre” la proposition LFI
Le ministre de la Justice, Didier Migaud, s’est dit lundi “extrêmement choqué” et “résolument contre” la proposition de loi LFI visant à supprimer du code pénal le délit d’apologie du terrorisme, qui a suscité une vive polémique. “Je ne comprends pas qu’on puisse baisser la garde devant la menace du terrorisme qui est aujourd’hui très présente”, a déclaré M. Migaud sur le plateau de France 2. “C’est ignoble, ça doit être combattu avec la plus grande force (….) La liberté d’expression n’a jamais tout permis, il y a des limites à cette liberté d’expression”, a poursuivi le ministre au sujet du texte porté par le député LFI du Nord Ugo Bernalicis et ses collègues de la France insoumise.”A partir du moment où l’apologie permet de justifier et excuser, trouver des circonstances atténuantes à un acte terroriste, c’est inadmissible”, a estimé le garde des Sceaux, affirmant que cela devait “être combattu avec la plus grande force”. Le texte proposé par LFI veut supprimer le délit d’apologie du terrorisme créé par une loi de 2014, estimant qu’en la matière suffit “la loi du 29 juillet 1881 traitant des faits relevant des délits d’apologie de crime, d’apologie de crime de guerre, d’apologie de crime contre l’humanité”.Le délit d’apologie du terrorisme avait été extirpé de la loi de 1881 pour intégrer le code pénal en 2014. LFI veut “remettre” ce délit “au bon endroit” dans le droit en le supprimant du code pénal, a plaidé dimanche la patronne des députés LFI, Mathilde Panot.Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a de son côté critiqué la proposition de loi LFI, estimant qu’il était “impératif de protéger les libertés publiques mais aussi de protéger les Français du fanatisme et des appels à la violence et à la haine”.Les condamnations de cette proposition de loi se sont additionnées samedi chez les macronistes comme à droite.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a jugé dimanche “innommable” la proposition LFI et estimé que la gauche devait se “dissocier” de LFI. “Les socialistes? J’ai compris qu’ils s’opposeraient”, a répondu lundi M. Migaud interrogé sur la position du groupe.
Apologie du terrorisme: Migaud “résolument contre” la propositon LFI
Le ministre de la Justice, Didier Migaud, s’est dit lundi “extrêmement choqué” et “résolument contre” la proposition de loi LFI visant à supprimer du code pénal le délit d’apologie du terrorisme, qui a suscité une vive polémique. “Je ne comprends pas qu’on puisse baisser la garde devant la menace du terrorisme qui est aujourd’hui très présente”, a déclaré M. Migaud sur le plateau de France 2. “C’est ignoble, ça doit être combattu avec la plus grande force (….) La liberté d’expression n’a jamais tout permis, il y a des limites à cette liberté d’expression”, a poursuivi le ministre au sujet du texte porté par le député LFI du Nord Ugo Bernalicis et ses collègues de la France insoumise.”A partir du moment où l’apologie permet de justifier et excuser, trouver des circonstances atténuantes à un acte terroriste, c’est inadmissible”, a poursuivi le ministre, affirmant que cela devait “être combattu avec la plus grande force”. Le texte proposé par LFI veut supprimer le délit d’apologie du terrorisme créé par une loi de 2014, estimant qu’en la matière suffit “la loi du 29 juillet 1881 traitant des faits relevant des délits d’apologie de crime, d’apologie de crime de guerre, d’apologie de crime contre l’humanité”.Le délit d’apologie du terrorisme avait été extirpé de la loi de 1881 pour intégrer le code pénal en 2014. LFI veut “remettre” ce délit “au bon endroit” dans le droit en le supprimant du code pénal, a plaidé dimanche la patronne des députés LFI, Mathilde Panot.Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a de son côté critiqué la proposition de loi LFI, estimant qu’il était “impératif de protéger les libertés publiques mais aussi de protéger les Français du fanatisme et des appels à la violence et à la haine”.Les condamnations de cette proposition de loi se sont additionnées samedi chez les macronistes comme à droite.Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a jugé dimanche “innommable” la proposition LFI et estimé que la gauche devait se “dissocier” de LFI. “Les socialistes? J’ai compris qu’ils s’opposeraient”, a répondu lundi M. Migaud interrogé sur la position du groupe.
Five things to know about NamibiaMon, 25 Nov 2024 07:18:34 GMT
Southern Africa’s sparsely populated desert nation of Namibia holds presidential and legislative elections Wednesday. Here are five things to know about the uranium-rich country:- First 20th-century genocide -Around 20 years after Germany colonised the territory, its forces carried out what many historians consider the first genocide of the 20th century.German imperial troops killed around 70,000 men, …
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As baboons become bolder, Cape Town battles for solutionsMon, 25 Nov 2024 07:07:19 GMT
On a sunny afternoon in Cape Town’s seaside village of Simon’s Town, three young chacma baboons cause a commotion, clambering on roofs, jumping between buildings and swinging on the gutters. Enchanted tourists stop to photograph the troop crossing the road. Locals are less impressed: it’s a daily scene in the charming village nestled between the Atlantic Ocean …
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Namibia’s ruling party nervous as country heads to polls Mon, 25 Nov 2024 06:54:44 GMT
Namibia’s ruling South West Africa People’s Organisation (SWAPO) — which has been in power since independence — fears the same fate as other liberation-era parties crushed in elections across the region when the country goes to the polls Wednesday.In the last six months, South Africa’s African National Congress (ANC) lost its parliamentary majority, the Botswana …
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Budgets: Barnier en consultations, Marine Le Pen première reçue à Matignon
Michel Barnier va-t-il chuter sur les budgets ? Hôte cette semaine des chefs de groupes parlementaires, le Premier ministre entame ses consultations avec Marine Le Pen lundi matin à Matignon, alors que le Rassemblement national menace de plus en plus ouvertement de censurer le gouvernement.Semaine chargée pour le gouvernement. Mardi, l’Assemblée débattra et votera sur le traité de libre-échange Mercosur, sur fond de colère des agriculteurs. Les ministres Annie Genevard et Sophie Primas porteront la parole du gouvernement. Et jeudi, un débat tendu est annoncé dans l’hémicycle dans le cadre d’une “niche” de La France insoumise sur l’abrogation de la réforme des retraites du gouvernement d’Elisabeth Borne, adoptée en 2023.Mais c’est au plan budgétaire que les nuages s’amoncellent au-dessus de Matignon, la perspective d’un déclenchement de l’article 49.3 approchant à grand pas.Faute de majorité à l’Assemblée où, contrairement à Mme Borne, il a préféré laisser les débats se dérouler, Michel Barnier emploiera “probablement” dans les prochaines semaines cette arme constitutionnelle, qui permet l’adoption d’un texte sans vote, sauf si une motion de censure venait renverser le gouvernement. Ce qui supposerait que le RN joigne ses voix à une motion déposée par la gauche.Cette “coalition des contraires”, “je sais que ce n’est pas ce que souhaitent les Français, qui souhaitent aujourd’hui la stabilité, la sérénité”, a dit jeudi le Premier ministre. Comme Emmanuel Macron qui depuis l’Argentine a également dit souhaiter “la stabilité”.Mais selon un sondage Ipsos pour La Tribune Dimanche, 53% des Français souhaitent voir le gouvernement tomber. Et la cote de Michel Barnier chute dans un autre sondage Ifop pour le JDD, à 36% contre 45% lors de sa nomination début septembre.Qu’advient-il en cas de budget et de gouvernement renversés ? Dans Le Parisien, la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon met en garde contre “un scénario à la grecque” en pointant le risque de crise financière.”Il n’y a personne de responsable dans le pays qui puisse souhaiter que tombe un gouvernement qui a été nommé il y a deux mois”, abonde François Bayrou sur BFMTV.”S’il y avait censure, il y aurait crise de régime”, estime la LR Agnès Evren sur France 3.-“Ne pas faire peur aux Français”-“Il ne faut pas faire peur aux Français pour rien”, a répliqué le vice-président du RN Sébastien Chenu, évoquant l’adoption d’une “loi spéciale” budgétaire en cas de censure.”Le président de la République a plusieurs possibilités: renommer le même Premier ministre, renommer un nouveau Premier ministre, démissionner s’il n’a plus d’autre solution, déclencher un référendum”, a énuméré le député du Nord.En attendant l’entretien de lundi matin, “Michel Barnier crée les conditions d’une censure”, a jugé M. Chenu. Et le RN de lister ses griefs: revalorisation des retraites, taxe sur l’électricité, “hausse de la contribution de la France à l’Union européenne”, ou encore l’absence d’économies sur “le millefeuille de l’Etat” et “sur l’immigration”…Trois textes budgétaires sont susceptibles d’être soumis au 49.3. D’abord, le budget de la Sécurité sociale. Après un vote sur l’ensemble du texte mardi au Sénat, une Commission mixte paritaire députés-sénateurs (CMP) devrait être réunie mercredi. Le “socle commun” gouvernemental y est majoritaire. Mais les macronistes menacent de la faire capoter, vent debout contre la réduction des allègements de cotisations patronales sur les salaires.Une CMP conclusive déboucherait sur un vote définitif dans les deux chambres, avec 49.3 probable à l’Assemblée.Le budget de l’Etat, ensuite, qui arrive en séance lundi au Sénat, avec un vote solennel prévu le 12 décembre, prélude à la réunion d’une CMP, puis d’un vote final.Le projet de loi de Finances de fin de gestion pour 2024, également: déjà rejeté en première lecture à l’Assemblée, il est examiné lundi matin au Palais du Luxembourg.Lundi, après Mme Le Pen, Michel Barnier reçoit également Stéphane Lenormand (Liot), Eric Ciotti (UDR) puis Mathilde Panot (LFI), qui entend lui répéter “qu’il n’a pas de légitimité démocratique”.Le Premier ministre recevra aussi les socialistes Boris Vallaud et Patrick Kanner et les écologistes Cyrielle Chatelain et Guillaume Gontard mercredi, puis les communistes André Chassaigne et Cécile Cukierman jeudi.Les responsables du “socle commun” (LR, Renaissance/EPR, MoDem, Horizons) seront reçus ensemble mardi matin, comme chaque semaine.