Biden announces $1 bn for Africa during maiden tripTue, 03 Dec 2024 18:24:27 GMT

President Joe Biden on Tuesday announced more than $1 billion in humanitarian assistance to Africa during a visit to Angola, where the United States is showcasing a major infrastructure project aimed at countering China’s investments on the continent. Biden, the first US president to visit the former Portuguese colony, met with his Angolan counterpart Joao Lourenco …

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Les universités dénoncent des restrictions budgétaires “intenables”

Les présidents d’université montent au créneau: ils se sont mobilisés d’une manière “inédite” mardi face aux restrictions budgétaires “intenables” demandées par le gouvernement après déjà, selon eux, plusieurs années de sous-financement.”C’est la première fois que j’assiste à un mouvement collectif de tous les présidents d’université”, assure Jean-Luc Dubois-Randé, président de Paris-Est Créteil, lors d’une conférence de presse mardi aux côtés d’une dizaine de présidents d’établissements du supérieur à Sorbonne Université.”Ce qui me frappe, c’est notre unité”, appuie Jean-François Huchet, président de l’Inalco (Institut national des langues et civilisations orientales).Tous dénoncent des “chiffres qui circulent” les présentant en excédent de trésorerie, arguant que chaque euro de leur budget est déjà alloué, notamment à des projets de recherche spécifiques, et que l’on ne peut utiliser le fonds de roulement pour “payer les factures”.Christine Neau-Leduc, présidente de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne dénonce notamment un “problème structurel de sous-financement” et beaucoup d’efforts déjà réalisés pour faire face à une augmentation du nombre d’étudiants.”La situation est intenable” et les universités sont désormais obligées de fermer des formations, renchérit Caroline Rolland-Diamond de l’université Paris Nanterre.”La situation est dramatique”, a pour sa part jugé mardi matin le président de l’université lilloise Régis Bordet, lors d’une conférence de presse séparée, alors que son établissement est resté fermé en cette journée de mobilisation nationale.A Lille, “fin 2025, nous ne serons même plus à l’os, nous serons à la moelle osseuse (…) ce qui veut dire plus d’investissements en 2026-2027”, a-t-il pointé.Les présidents d’université se disent déterminés à poursuivre leur mouvement dans la durée même si l’éventualité de voir le gouvernement de Michel Barnier tomber cette semaine jette un voile d’incertitude sur la manière de le faire. – “Aucune visibilité” -“Comment investir dans une situation budgétaire totalement instable où on nous ajoute des nouvelles mesures? Nous n’avons aucune visibilité”, a regretté M. Bordet.En novembre, une délégation de présidents d’université alertait déjà sur le projet de loi de finance 2025 qu’elle qualifiait de “toujours plus contraint”. Ces restrictions budgétaires, affirmaient-ils, précipitent les universités “dans une situation extrêmement grave d’un point de vue financier”.Des organisations étudiantes se sont également mobilisées mardi, notamment à Paris. Le syndicat de l’Union étudiante de Paris 1 (SAP1) a mené une “action symbolique” avec des chaises vides pour alerter contre les conséquences des restrictions budgétaires.L’Union étudiante appelle à rejoindre jeudi le mouvement de grève dans la fonction publique, qui devrait être très suivi dans l’enseignement.Les présidents d’université présents à la conférence de presse de mardi estimaient que leurs établissements seraient probablement ouverts jeudi: “nous avons plutôt opté pour des assemblées”, souligne Annick Allaigre, présidente de Paris 8.Le ministre de l’Enseignement supérieur Patrick Hetzel a réagi à cette mobilisation en affirmant qu’une “révision en profondeur du système d’allocation des moyens alloués aux universités est indispensable”.Le communiqué de son ministère rappelle que dans le cadre d’”un effort de solidarité nationale demandé à l’ensemble des opérateurs publics”, des économies “de l’ordre de 350 millions d’euros” ont été demandées aux établissements d’enseignement supérieur.Le ministère considère que ces efforts “peuvent être absorbés en 2025 par une majorité des établissements” mais reconnait qu’une “dizaine” pourraient “rencontrer des difficultés financières accrues”. Il assure qu'”aucun établissement ne sera laissé sans solution”. 

“Je ne croyais pas qu’elle oserait”: entre Barnier et Le Pen, un bras de fer au parfum de censure

Cèdera, cèdera pas… Entre Michel Barnier et Marine Le Pen, la négociation sur le budget a pris ces derniers jours des airs de jeu de dupes, une partie de poker menteur jouée par médias interposés mais aussi de vive voix. Jusqu’à la censure ?- Dimanche: les lignes rouges -Fracture définitive ou réconciliation possible ? A la veille de l’examen définitif du budget de la Sécurité sociale à l’Assemblée, le Premier ministre et la cheffe des députés du Rassemblement national lancent les grandes manoeuvres.La censure “n’est pas inéluctable” si Michel Barnier “accepte de négocier”, assure Marine Le Pen dans La Tribune Dimanche. La triple candidate à l’Elysée fixe ses lignes rouges: “Quitus sur la désindexation des pensions ou sur le non-déremboursement des médicaments.”Mais au même moment, le ministre du budget Laurent Saint-Martin semble affirmer dans Le Parisien que la négociation est terminée. “Revenir” sur l’accord trouvé entre sénateurs et députés sur ce budget, ce “serait s’asseoir sur le Parlement”, clame le ministre.Marine Le Pen s’agace: le gouvernement “a mis fin à la discussion”, lance-t-elle à l’AFP. Première semonce pour Michel Barnier… Mais il “reste ouvert au dialogue”, assure son entourage.En coulisses en effet, l’échange n’est pas rompu. Mais la figure de proue du RN l’assume auprès de proches: il faudrait un retournement “spectaculaire” de Matignon pour qu’elle change d’avis.- Lundi: le bras de fer -Les heures de Michel Barnier sont comptées et le Savoyard le sait. A Matignon, c’est le branle-bas de combat. Auprès de quelques ministres, la stratégie prend forme. Faut-il faire un dernier geste ? Une ultime concession ?L’exécutif dispose d’un mince atout: reculer sur le déremboursement des médicaments est d’ordre réglementaire, il peut le faire sans modifier son texte de loi.Fait rarissime, la cheffe de file RN est même citée nommément dans le communiqué d’annonce de Matignon.Les deux négociateurs s’appellent, pour la deuxième fois déjà. Toujours aucune certitude, ni dans un sens ni dans l’autre.Chacun se tourne alors vers ses troupes pour se décider: Marine Le Pen déjeune avec Jordan Bardella, Michel Barnier consulte les cadres de son “socle commun”.Soudain, Michel Barnier s’éclipse pour répondre à un appel décisif de la leader frontiste.Un participant raconte. “Quand il est revenu, il était différent. Il nous a dit à un moment cette phrase – je pense que ce n’était pas une phrase calculée, je pense vraiment qu’elle était spontanée -: +je ne croyais pas qu’elle oserait+”.Michel Barnier a compris que Marine Le Pen ne cèdera pas. Selon plusieurs proches, elle vient de lui demander de reculer également sur la désindexation des retraites. Fin de la partie: le chef du gouvernement estime avoir été “au bout du dialogue”.- Mardi: le grand déballage -Les positions semblent cristallisées. Le 49.3 est activé, les motions de censure déposées, et le RN promet de toutes les voter, quitte à s’allier avec la gauche.Dans un dernier effort, les ministres se démultiplient sur les plateaux TV, à la radio, dans la presse. “Irresponsabilité”, “bal des hypocrites”, “pays en danger”, “chaos”, “crise économique”… Les formules ne manquent pas pour tenter de faire infléchir le RN.La censure “rendra tout plus difficile et plus grave”, lance Michel Barnier devant les députés. A 20h00 au JT, c’est les Français qu’il s’apprête à prendre à témoin. En parallèle, les langues se délient. A mots couverts, les deux camp se rejettent la responsabilité de cet échec.Quand le RN reproche au chef du gouvernement de l’avoir reçue trop tard, l’entourage du Premier ministre assure que sa “porte était ouverte” et que la “garde rapprochée” de Marine Le Pen a “refusé à trois reprises des opportunités de rencontres”.Réplique immédiate du parti à la flamme: la première prise de contact venait d’eux, dit-on, et datait de plus d’un mois.Entre dépit et colère, le camp gouvernemental se prépare à la censure. Dans les couloirs du Parlement, certains espèrent encore un rebondissement de dernière minute. Fin de règne ou coup de tonnerre ? Il reste encore quelques heures.

Stocks mixed as traders weigh US rates, China stimulus hopes

Stock markets struggled for direction Tuesday as investors weighed Chinese stimulus hopes, political tensions in France and the US interest-rate outlook.Meanwhile oil prices jumped more than two percent as the United States expanded sanctions on Iran’s so-called “shadow fleet” illicitly selling oil to foreign markets.Germany’s blue-chip DAX stock index jumped above 20,000 points for the first time and Paris rebounded even as France braced for new political turmoil, while US shares were mostly mixed in late morning trading.The euro also bounced back against the dollar, which was pressured by expectations that the Federal Reserve will once more cut US interest rates this month.Opposition lawmakers in France prepared to back a no-confidence motion this week that risks toppling the government of Prime Minister Michel Barnier after just three months in office.The standoff between Barnier and the opposition over France’s 2025 budget has caused jitters on financial markets.Wall Street traded mixed, a day after setting more record highs amid strong US holiday sales and as traders assessed Washington’s decision to impose fresh tech export restrictions on Beijing.Briefing.com analyst Patrick O’Hare said there was a lack of a strong conviction to take positions as the S&P 500 and tech-heavy Nasdaq hung around record highs.Investors are “mindful that the big rally since the (US) election presents a valid reason to think there could be — or should be — a consolidation period,” said O’Hare.But “by and large, there is an allowance to think the market can continue to move higher with momentum, a seasonal bias, and a fear of missing out on further gains,” he added.The trading day got off on a string foot Tuesday after a Bloomberg report said China’s top leaders, including President Xi Jinping, would hold a two-day economic work conference next week to outline their targets and stimulus plans for next year.The report followed manufacturing activity data on Monday that suggested China’s economic struggles may be coming to an end, but investors are looking for Beijing to step up support for the economy.The news helped push Hong Kong and Shanghai stock markets higher despite Washington announcing new export restrictions taking aim at Beijing’s ability to make advanced semiconductors.The moves step up existing US efforts to tighten curbs on exports of state-of-the-art AI chips to China.Beijing hit back by saying it would restrict exports to the United States of some key components in making semiconductors.Investors remain wary about the prospect of a second term for Donald Trump as US president, particularly after his pledge to hit China, Canada and Mexico with heavy tariffs.Oil prices were already trading higher ahead of a meeting Thursday of members of the OPEC oil cartel and its allies, and jumped a further two percent after the United States announced expanded sanctions on Iranian shippers illicitly selling oil to foreign markets.”The forecast is that they will announce an extension until the end of the first quarter of 2025, and this should help put a floor under prices,” said Trade Nation analyst David Morrison.China stimulus measures would also help boost oil demand growth in China, which has been flagging and causing worries about overall oil demand.- Key figures around 1630 GMT -New York – Dow: DOWN 0.3 percent at 44,641.48 pointsNew York – S&P 500: DOWN less than 0.1 percent at 6,044.79New York – Nasdaq Composite: UP 0.2 percent at 19,450.71London – FTSE 100: UP 0.6 percent at 8,359.41 (close)Paris – CAC 40: UP 0.3 percent at 7,255.42 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.4 percent at 20,016.75 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 1.9 percent at 39,248.86 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.0 percent at 19,746.32 (close)Shanghai – Composite: UP 0.4 percent at 3,378.81 (close)Euro/dollar: UP at $1.0507 from $1.0499 on MondayPound/dollar: UP at $1.2660 from $1.2654Dollar/yen: DOWN at 149.51 yen from 149.54 yen Euro/pound: UP at 83.00 from 82.97 penceBrent North Sea Crude: UP 2.2 percent at $73.43 per barrelWest Texas Intermediate: UP 2.4 percent at $69.76 per barrelburs-rl/gv

Censure: Barnier sonne l’alarme, sa succession déjà dans les têtes

La censure “rendra tout plus difficile et plus grave”, a prévenu mardi Michel Barnier, à la veille du vote d’une motion par la gauche et l’extrême droite qui peut faire tomber son gouvernement et avive déjà les spéculations sur sa succession à Matignon.L’ambiance agitée dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale quand le Premier ministre s’est exprimé avait aussi un parfum de fin de règne au lendemain du déclenchement du 49.3 pour faire adopter le budget de la Sécurité sociale, qui a été suivi par le dépôt de plusieurs motions de censure.Baroud d’honneur ou tentative ultime d’éviter la chute ? Le chef du gouvernement en sursis s’est invité à 20H00 sur TF1 et France 2, où il répondra aux questions d’Anne-Sophie Lapix et Gilles Bouleau en direct depuis Matignon, ont annoncé les deux chaînes.La conférence des présidents de groupe à l’Assemblée a fixé à mercredi 16 heures l’examen des motions de censure déposées par la gauche et le RN. Celle de la gauche, qui sera votée en premier, a toutes les chances d’être adoptée puisque le RN a annoncé la soutenir. En ajoutant leurs voix, la gauche et le RN peuvent réunir autour de 330 suffrages, largement au-delà des 288 requises.- “Trou noir ” -“Nous aurions probablement parfois pu faire mieux. Mais c’est aujourd’hui de votre responsabilité d’envoyer ce pays dans un trou noir”, a lancé la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon aux députés, à l’unisson des ministres qui, dans les médias, ont multiplié les appels à la “responsabilité”.”Est-ce qu’on veut vraiment le chaos ? Est-ce qu’on veut une crise économique qui touchera les plus fragiles ?”, a mis en garde le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, faisant même “le pari qu’avec Michel Barnier, nous parviendrons à écarter la motion de censure”.Mais pour la cheffe des députés insoumis Mathilde Panot, “la chute de Barnier est actée”.Nommé le 5 septembre, il aura tenu trois mois grâce au “soutien sans participation du RN” et, “ce qui le fera tomber, c’est justement que le RN aura cessé de le soutenir”, a souligné le député PS Arthur Delaporte.Lundi, le Premier ministre a engagé sans surprise la responsabilité de son gouvernement sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), assurant avoir été “au bout du dialogue” avec les groupes politiques, y compris le Rassemblement national.- “Sans plan derrière” -Les gestes annoncés par Michel Barnier pour répondre aux exigences du parti à la flamme n’auront toutefois pas suffi: “Censurer ce budget est, hélas, la seule manière que nous donne la Constitution pour protéger les Français d’un budget dangereux, injuste et punitif”, a justifié mardi Marine Le Pen sur X.”Je ne croyais pas qu’elle oserait”, a lâché le Premier ministre lundi après une conversation téléphonique avec la cheffe de file des députés RN bien décidée à voter la censure malgré les multiples concessions obtenues, a raconté mardi un président de groupe du bloc central.”C’est le RN qui a obtenu le plus de gains politiques”, mais Mme Le Pen “préfère les sacrifier sur le dos des Français” et “sans plan derrière”, déplore-t-on dans l’entourage de M. Barnier. Elle a “un agenda personnel”, ajoute-t-on de même source, dans une allusion au procès des assistants du RN au Parlement européen, où Marine Le Pen risque l’inéligibilité.L’adoption d’une telle motion serait une première depuis le renversement du gouvernement de Georges Pompidou en 1962. Le gouvernement Barnier deviendrait alors le plus court de l’histoire de la Ve République.Si l’exécutif tombait, la France s’enfoncerait encore plus dans la crise politique créée par la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron en juin. – Spéculations -Sur les marchés financiers, les taux d’intérêt auxquels emprunte la France se sont tendus face aux incertitudes. Mais la Bourse de Paris évoluait en hausse mardi, les investisseurs se focalisant pour le moment sur les avantages d’un statu quo budgétaire en cas de censure.L’Élysée n’a fait aucun commentaire sur la nouvelle donne politique, alors qu’Emmanuel Macron est à Ryad pour une visite d’État de trois jours. Mais c’est bien le chef de l’État qui aura rapidement la main car, si le scénario d’une censure se confirme, il devra nommer un nouveau Premier ministre.Les spéculations vont déjà bon train sur les successeurs potentiels à Michel Barnier, du ministre des Armées Sébastien Lecornu au centriste François Bayrou dans le camp présidentiel.L’équation reste toutefois la même à l’Assemblée: aucune configuration ne semble promettre une majorité pour faire passer un budget pour 2025.Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure a appelé Emmanuel Macron à nommer un “Premier ministre de gauche” mais ouvert “au compromis” avec le bloc central, en se disant prêt à prendre ses responsabilités pour Matignon et en rejetant les appels à la démission du chef de l’Etat lancés par Jean-Luc-Mélenchon.ab-far-lum-are/jmt/dsa

La fonction publique lance le bras de fer avec le gouvernement en pleine crise politique

Les agents de la fonction publique se mobilisent jeudi pour une journée d’action et de grève à l’appel des syndicats, menaçant d’ouvrir un nouveau front social en pleine crise politique, alors que le gouvernement est en sursis.Après les cheminots et les agriculteurs, l’exécutif se prépare à un nouvel avis de tempête sociale au coeur d’une semaine à haut risque puisqu’il va devoir affronter mercredi les motions de censure déposées par la gauche et le Rassemblement national.Plusieurs dizaines de rassemblements sont prévus en France jeudi à l’appel d’une intersyndicale, notamment à Paris.Dans la capitale, le rendez-vous est donné près du ministère de l’Economie et des Finances en début d’après-midi, d’où un cortège doit rejoindre la place d’Italie. Selon le site de l’Unsa, l’un des syndicats, une cinquantaine de rassemblements sont recensés en France.Le syndicat majoritaire FSU-SNUIpp a annoncé que les professeurs des écoles “ont répondu à l’appel à la grève des organisations syndicales” avec près de “65% de grévistes annoncés” jeudi dans le “premier degré”. Et malgré la menace d’une censure du gouvernement mercredi, “on sera dans la mobilisation du 5 décembre”, a affirmé Marylise Léon, la secrétaire générale de la CFDT, dont l’organisation fait partie de l’intersyndicale.L’annonce fin octobre par le gouvernement d’un plan de lutte contre l'”absentéisme” des fonctionnaires, qui doit permettre de dégager 1,2 milliard d’euros d’économies, a progressivement tendu les relations entre les syndicats d’agents et le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian, avant d’aboutir à une rupture du dialogue social.Les syndicats exigent notamment que le ministre renonce à trois mesures qui cristallisent la colère: le passage d’un à trois jours de carence pour les fonctionnaires malades, la réduction de 100% à 90% de la rémunération en cas d’arrêt maladie, et la non-reconduction du versement d’une prime en soutien au pouvoir d’achat. Cet épisode survient dans une séquence politique tumultueuse après que Michel Barnier a engagé lundi la responsabilité du gouvernement sur le projet de loi de finance de la sécurité sociale, provoquant le dépôt de motions de censure. A cette situation s’ajoute une incertitude budgétaire, le gouvernement étant toujours en quête de 60 milliards d’euros pour relever des finances publiques en berne et ramener le déficit à 5% du PIB en 2025, contre 6,1% en 2024.- “Acte fort” -Si Guillaume Kasbarian avait acté l’abandon d’une proposition contestée de fusion des catégories de fonctionnaires envisagée par son prédécesseur, il est resté inflexible sur les autres mesures. Des décisions “difficiles mais assumées”, destinées à “aligner” les secteurs publics et privé, et rendues indispensable par une situation des finances publiques délicate, défend son entourage.La mobilisation jeudi doit permettre de “poser un acte fort” après des “preuves d’hostilité à la fonction publique”, estime Benoît Teste, secrétaire général fonction publique de la FSU, un syndicat très implanté dans l’éducation qui devrait fortement se mobiliser.Plus de sept mois après le dernier mouvement social -peu suivi- des fonctionnaires, “on est parti sur quelque chose de bien plus gros jeudi”, assure Luc Farré, secrétaire général de l’UNSA fonction publique, dont l’organisation a décidé mi-novembre de ne plus siéger dans les “instances de dialogues social présidées par le ministre”. Pour Solidaires, l’hypothèse d’une censure du gouvernement d’ici jeudi “ne changerait rien pour la manifestation et la grève”, car “si le gouvernement tombe, et cela reste sous réserve, cela permettra de montrer la détermination pour le prochain gouvernement à ce que les agents ne soient pas sacrifiés”, a estimé Gaëlle Martinez, secrétaire générale de Solidaires fonction publique à l’AFP. L’intersyndicale large -CGT, CFDT, UNSA, FSU, CFE-CGC, Solidaires et FA-FP- compte toutefois un absent de taille, Force ouvrière, premier syndicat représentatif dans l’ensemble de la fonction publique. Tout en soutenant les revendications, FO ne s’est pas associé à la mobilisation national du 5 décembre, disant privilégier une grève de trois jours reconductible les 10, 11 et 12 décembre, en “convergence” avec d’autres secteurs. Toutefois l’organisation participe localement à diverses mobilisations. 

Barnier ne pensait pas que Marine Le Pen “oserait” la censure

“Je ne croyais pas qu’elle oserait”, a lâché le Premier ministre Michel Barnier lundi après une conversation téléphonique avec Marine Le Pen bien décidée à voter la censure malgré les multiples concessions faites au RN, a raconté mardi un président de groupe du bloc central.”Jusqu’à hier, le Premier ministre ne croyait pas que le RN censurerait”, a expliqué cette source, alors que le parti d’extrême droite s’apprête à voter mercredi soir la motion de censure déposée par la gauche.Lors de la réunion des chefs de groupe du “socle commun” (Renaissance, MoDem, Horizons et LR), au cours de laquelle Michel Barnier a informé ses troupes de son intention d’utiliser le 49.3 pour faire adopter le budget de la Sécurité sociale sans vote, ce dernier s’est absenté pour répondre à Marine Le Pen. “Quand il est revenu, il était différent. Il nous a dit à un moment cette phrase – je pense que ce n’était pas une phrase calculée, je pense vraiment qu’elle était spontanée -, +je ne croyais pas qu’elle oserait+”, a raconté ce chef de groupe. Et paraphrasant Michel Barnier: “On voit bien qu’à chaque fois qu’on lâche quelque chose, elle demande quelque chose d’autre, et, qu’à un moment, il faut probablement s’arrêter”. Selon l’entourage du Premier ministre, celui-ci avait déjà échangé avec la leader frontiste dans la matinée pour lui annoncer qu’il allait lui céder sur les baisses de remboursement des médicaments. L’après-midi, “elle lui dit que finalement il faut les retraites en plus”, raconte-t-on de même source, à propos de l’indexation sur l’inflation d’une partie seulement des pensions. “Là, Le Pen se dédit”, souffle l’entourage du Premier ministre, puisque l’ancienne candidate à la présidentielle avait assuré dimanche que retraites ou médicaments, il fallait que le gouvernement cède sur une des deux économies. “Hier, c’était médicaments ou retraites, on leur donne les médicaments maintenant il faut aussi des retraites. Il y aura toujours quelque chose”, a lâché Michel Barnier selon le chef de groupe. “Il y a un choix qui a été fait (par le RN), de toute façon ils auraient trouvé un narratif pour le faire”, a-t-il concédé, toujours selon cette source.Autre signe de refus d’une main tendue: d’après l’entourage de Michel Barnier, “la garde rapprochée” de Marine Le Pen a refusé “à trois reprises des opportunités de rencontres” à Matignon.Une affirmation à laquelle le RN et l’entourage de Marine Le Pen ont immédiatement répliqué. “Non, on dément formellement” ces invitations, ont-ils insisté auprès de l’AFP.”La première prise de contact avec le cabinet de Michel Barnier a eu lieu le 8 novembre à notre demande”, a-t-on assuré de même source. “Après les premières discussions, il nous a été répondu que +l’agenda du Premier ministre était très tendu+ et qu’il serait difficile de recevoir Marine Le Pen. C’était il y a près d’un mois”.sl-are-sac-pab/sde/sla

Namibia’s ruling party headed for win after disputed voteTue, 03 Dec 2024 15:17:51 GMT

Namibia’s ruling party appeared set for election victory with more than 90 percent of votes counted Tuesday, lining the southern African country up for its first woman president after a disputed vote that the main opposition has rejected as a sham.Vice President Netumbo Nandi-Ndaitwah from the SWAPO party that has led the mineral-rich nation since …

Namibia’s ruling party headed for win after disputed voteTue, 03 Dec 2024 15:17:51 GMT Read More »