Gaza: 27 morts dans des frappes israéliennes, Israël et le Hamas s’accusent de violer la trêve

Des frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza ont tué 27 personnes mercredi selon les autorités locales, Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas s’accusant mutuellement d’avoir violé le fragile cessez-le-feu.Il s’agit de l’une des journées les plus meurtrières à Gaza depuis le 10 octobre et l’entrée en vigueur de la trêve à laquelle ont poussé les Etats-Unis après plus de deux ans de guerre.Israël a également mené mercredi des frappes dans le sud du Liban, après avoir lancé des appels à évacuer. L’armée israélienne a dit viser le mouvement islamiste Hezbollah qu’elle accuse de se réarmer en violation du cessez-le-feu en vigueur à sa frontière nord depuis bientôt un an.”Les bombardements et les morts ont recommencé. Ils ne nous laissent même pas le temps de respirer”, déplore auprès de l’AFP Ahraf Abu Sultan, 50 ans, tout juste rentré à Gaza-ville pour réparer sa maison détruite après avoir été déplacé un an dans le sud du territoire. “Il n’y a aucun espoir pour la vie à Gaza”, se lamente Nivine Ahmed, déplacée sous une tente à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, évoquant le bruit des explosions, la fumée, les gens qui courent et les sirènes des ambulances.”Nous n’en pouvons plus, nous voulons que la guerre se termine complètement ou que les passages soient ouverts” pour permettre à la population de fuir, a confié Noha Fathi, déplacée dans le sud de la bande de Gaza.Selon la Défense civile de la bande de Gaza, organisation de premiers secours opérant sous l’autorité du Hamas, quatorze personnes ont été tuées mercredi à Gaza-ville, et 13 dans la région de Khan Younès. Deux hôpitaux contactés par l’AFP ont confirmé ce bilan.- “Escalade dangereuse” -L’armée israélienne a affirmé “frapper des cibles terroristes du Hamas dans toute la bande de Gaza” en riposte à des tirs “en direction de la zone où [ses] soldats opèrent à Khan Younès”.Ces tirs n’ont fait aucun blessé a précisé l’armée mais constituent “une violation de l’accord de cessez-le-feu”. Rejetant une “piètre tentative pour justifier […] des violations qui ne cessent jamais”, le Hamas a dénoncé une “escalade dangereuse” et appelé les Etats-Unis à “exercer une pression immédiate et sérieuse pour [forcer Israël] à respecter le cessez-le-feu”. Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les informations des différentes parties.La trêve a déjà été marquée par plusieurs accès de violences dans le territoire palestinien dévasté par plus de deux ans d’hostilités déclenchées par l’attaque sanglante du Hamas en Israël le 7 octobre 2023. Depuis le 10 octobre, plus de 300 Palestiniens ont été tués par des frappes ou des tirs israéliens selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas. L’armée israélienne affirme ne frapper qu’en riposte à des violations de la trêve.Les raids israéliens les plus meurtriers ont tué, le 29 octobre, plus de cent Gazaouis, selon la Défense civile et des données recueillies par l’AFP auprès de cinq hôpitaux.Selon la Défense civile, qui ne fait jamais état de combattants tués, les bombardements de mercredi ont notamment tué un couple et ses trois enfants à Gaza-ville, et deux mineurs à Khan Younès. – Deuxième phase ? -Le porte-parole de l’organisation, Mahmoud Bassal, est apparu dans une vidéo exhibant les corps de trois jeunes enfants. L’accord de cessez-le-feu a permis dans sa première phase le retour des vingt derniers otages vivants du 7-Octobre, en échange de la libération de plusieurs centaines de prisonniers palestiniens, et le retour de 25 corps d’otages morts, sur 28 que le Hamas s’est engagé à rendre. Israël réclame leur remise, en accusant de retard le mouvement islamiste, qui invoque la difficulté de les retrouver dans un territoire noyé sous des tonnes de décombres. La mise en œuvre de la deuxième phase du plan du président américain Donald Trump n’a pas encore été approuvée. Elle prévoit notamment le désarmement du Hamas, la mise en place d’une autorité de transition pour gouverner le territoire et le déploiement d’une force internationale de stabilisation. Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté lundi une résolution pour endosser ce plan Trump, mais le Hamas, écarté de tout rôle dans la gouvernance du territoire et qui refuse de désarmer aux conditions posées par Israël, a dénoncé un texte qui “ne répond pas aux exigences et aux droits politiques et humains” du peuple palestinien. L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.221 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles.Plus de 69.500 Palestiniens ont été tués par la campagne militaire israélienne de représailles, selon le ministère de la Santé de Gaza. Le ministère, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU, ne précise pas le nombre de combattants tués mais ses données indiquent que plus de la moitié des morts sont des mineurs et des femmes.

Sun, sea, sand… In Somalia? Tourism trickles in despite insecurityThu, 20 Nov 2025 06:27:47 GMT

Children run in turquoise water, hawkers tout wares on white sands, and families laugh as tourists disembark from small boats — but it’s not some tropical island, it’s Somalia’s capital Mogadishu.”I didn’t really tell my family where I was going,” said Sheryl, from the United States, after walking along Lido Beach in the city.”But… from …

Sun, sea, sand… In Somalia? Tourism trickles in despite insecurityThu, 20 Nov 2025 06:27:47 GMT Read More »

Trump signe la loi pour rendre le dossier Epstein public

Après s’y être longtemps opposé, Donald Trump a promulgué mercredi une loi qui contraint son gouvernement à rendre public l’ensemble des documents des autorités dans l’affaire Epstein. Le flou demeure cependant sur l’étendue des révélations à attendre.”Je viens juste de signer la loi pour rendre public le dossier Epstein!”, a écrit le président américain dans un long message sur son réseau Truth Social, accusant encore une fois ses opposants démocrates d’avoir caché la vérité. Le texte voté mardi au Congrès donne un mois au ministère de la Justice pour rendre disponible l’intégralité des documents non classifiés en sa possession sur le financier new-yorkais, mort en prison en 2019 avant son procès pour crimes sexuels, sur sa complice Ghislaine Maxwell, qui purge une peine de vingt ans de prison, et sur toutes les personnes impliquées dans les procédures judiciaires liées.Le suicide de Jeffrey Epstein dans sa cellule a alimenté d’innombrables théories du complot, selon lesquelles ce financier — aux vastes relations dans les milieux politiques, d’affaires, et du divertissement — aurait été assassiné pour empêcher des révélations embarrassantes.Après avoir promis pendant la campagne de 2024 des révélations fracassantes, Donald Trump exhorte ses partisans à tourner la page depuis son retour au pouvoir, et qualifie l’affaire de “canular” monté en épingle par l’opposition démocrate.Récemment, il a répété n’avoir “rien à voir avec Jeffrey Epstein”, le qualifiant de “pervers malade”.- “Magouille” -Figures de la jet-set new-yorkaise, les deux hommes d’affaires furent proches à partir de la fin des années 1980, jusqu’à leur brouille au début des années 2000. C’était avant que les poursuites ne soient lancées quelques années plus tard contre le financier, accusé d’avoir organisé un réseau d’exploitation sexuelle de jeunes filles mineures.Le président américain, qui n’a jamais été accusé par la justice dans cette affaire, s’est opposé depuis des mois à la proposition de loi de “transparence dans le dossier Epstein”. Mais dimanche, alors qu’il devenait évident que le texte serait adopté sans encombre au Congrès, Donald Trump a publiquement fait volte-face.La proposition de loi a été finalement adoptée mardi à 427 voix pour et 1 contre à la Chambre, et le Sénat a utilisé une procédure particulière pour l’approuver sans débat et à l’unanimité.En promulguant la loi, Donald Trump enclenche le compte à rebours de 30 jours.Plus tôt, le chef de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, avait mis en garde contre toute “magouille de la part de Donald Trump”, l’appelant “appliquer” le texte une fois signé.- “Nouvelles informations” -Le républicain a pointé du doigt l’opposition. La semaine dernière, il a ordonné à sa ministre de la Justice, Pam Bondi, d’ouvrir une enquête sur la relation entre le financier et certaines personnalités démocrates, dont l’ex-président Bill Clinton.Le ministère de la Justice et la police fédérale (FBI) avaient pourtant annoncé en juillet n’avoir “pas découvert de preuves sur lesquelles fonder une enquête contre des personnes jusqu’ici non poursuivies” dans l’affaire.Interrogée par la presse sur le pourquoi de ces nouvelles enquêtes, Pam Bondi a affirmé mercredi qu’elles étaient justifiées par “de nouvelles informations”, sans préciser lesquelles.La nouvelle loi adoptée par le Congrès autorise le ministère de la Justice à retenir ou caviarder les documents du dossier sous certaines conditions, notamment pour préserver l’intimité de victimes ou en raison d'”une enquête ou de poursuites fédérales en cours”.L’élu républicain Thomas Massie, l’un des auteurs de la proposition de loi et fréquent critique de Donald Trump, a dit craindre que ces enquêtes ne soient “un écran de fumée” et une “tentative de la dernière chance pour empêcher la publication du dossier Epstein”.Il a cependant souligné mercredi sur X que selon les termes de sa législation, les autorités ne pourraient se réfugier derrière l’excuse d’une enquête que de manière “temporaire” et restreinte.Pam Bondi a affirmé de son côté que ses services respecteraient la loi avec “un maximum de transparence, tout en protégeant les victimes”.

The case of Africa’s ‘vanishing’ carbon deals

When Liberia’s government signed an agreement with a little-known Dubai company run by a royal sheikh in 2023, the “carbon credit” deal promised to protect vast tracts of forests and offset big polluters’ emissions.It was one of a flurry of deals UAE-based Blue Carbon signed that year covering millions of hectares of forests across Africa from Liberia to Zimbabwe -– in one case amounting to a fifth of a country’s landmass. African governments would safeguard forests for a share of revenues from carbon credit sales, benefits for communities and help fighting deforestation. It was promoted as a win-win. But more two years on, Liberia’s Blue Carbon deal has stalled. Other accords across Africa and elsewhere have also gone nowhere, while the UAE company itself appears to have fallen silent, according to a joint investigation by AFP and Code for Africa, an investigative organisation.”It was stopped,” Elijah Whapoe, Liberia’s National Climate Change Steering Committee (NCCSC) coordinator, told AFP when asked about the status of the Blue Carbon agreement. “As we speak, there is no attempt to my knowledge, anything, about trying to resuscitate it.”Blue Carbon’s Africa venture highlights the complexity of delivering on carbon credits, schemes that still lack oversight and are often criticized for offering large polluters a chance to “greenwash” emissions with little or no impact on climate change.Carbon credits or offsetting allow greenhouse gas producers to “cancel out” some of their emissions by investing in projects that prevent or reduce carbon dioxide production. Forests store huge amounts of carbon dioxide, and protecting them prevents the planet-warming gas from being released.Most of the Africa agreements were signed before or on the sidelines of the COP28 summit in the United Arab Emirates in 2023. Blue Carbon’s Chairman Sheikh Ahmed Dalmook Al Maktoum, a member of Dubai’s royal family, was often present.Blue Carbon presented them as a model for carbon trading under the Article 6 of the United Nations climate agreement that was signed in Paris in 2015 and sets the rules for how countries can trade carbon credits.  Blue Carbon also said its work would help the United Arab Emirates achieve its carbon reduction goals, according to a company statement released when it launched in October 2022. For environmentalists, Blue Carbon’s Africa agreements were at best mismatched with local realities. At worst, critics say, they were a means to allow oil-producer the UAE to earn “green” credentials before hosting the COP28 summit.Under Liberia’s deal, approximately one million hectares of forests -– around 10 percent of the country’s landmass — would be protected, local communities engaged and the government rewarded 30 percent of revenues in a deal for sustainable forest management, according to a Blue Carbon statement and a preliminary copy of the Memorandum of Understanding seen by AFP.Like Liberia’s deal, other Africa accords were so-called REDD+ frameworks where some developing countries can receive financing for reducing emissions by stopping deforestation.But Blue Carbon’s Liberia agreement soon ran into a barrage of criticism from activists and environmentalists who said the deals would trample over local community ownership agreements, undermine existing legal rights and offer little transparency.Saskia Ozinga, the founder of Fern, an organisation working to protect forests and their communities, said the Blue Carbon deals in Africa were unprecedented in scale, unclear about how they would protect forests and lacked consultations with communities.”Blue Carbon was clearly aimed to greenwash,” she said. “It was a bizarre idea from many different perspectives, which would have never worked for the climate, for forests and for people.”- Deals across Africa -One of Blue Carbon’s initial agreements on the continent was in March 2023 with Tanzania to help “preserve and manage its 8 million hectares of forest reserves,” according to a Blue Carbon statement.With Zambia, it covered 8 million hectares while Zimbabwe’s agreement involved 7.5 million hectares that would generate “profound benefits for local communities”, according to company statements on social media. Blue Carbon inked another deal with Kenya and with Nigeria’s north central Niger state.Soon after Liberia’s finance minister Samuel Tweah signed, a United Nations agency and local NGOs urged the government to reconsider the Blue Carbon deal because of the risks of legal challenges and other concerns.A letter from the UN Resident Coordinator and the Coordinating Partners Group dated August 2023 sent to Tweah warned of “serious and credible concerns that the concessions arrangement conflicts with existing community and individual land rights,” it said.Vincent Willie, a former lawmaker and chairman of a committee for natural resources and environment, said Blue Carbon had made initial proposals, but that amounted only to signing the non-binding MOU.”As far as I am concerned that is the only place the government stopped,” he told AFP of the MOU.Whapoe, the head of Liberia’s climate change secretariat, said the Blue Carbon deal was halted because it had not been “consistent” with how carbon deals are meant to be managed, including more local input.Outreach to communities was started, but James G. Otto, a Liberian activist from the River Cess region, said visits by government agencies and civil society organisations left the community with more questions.”They say and insist that any agreement on the use of their land and forest resources should be directly driven by them,” Otto told AFP. “As far as our information gathering is concerned, there has been no formal work initiated under the Blue Carbon deal.”- Africa and beyond -Other Blue Carbon programmes appear to have gone little further, according to activists and officials who spoke to AFP.Blue Carbon hailed the Zimbabwe deal, which was to cover about 20 percent of the country’s landmass, as a “historic achievement for climate action”. But Zimbabwe’s deal was only an expression of interest, and implementation still requires a formal project, said Washington Zhakata, Zimbabwe’s director for climate change.”Blue Carbon has yet to submit its project idea note. Nonetheless, the company has already applied for an account on the Zimbabwe Carbon Registry,” Zhakata said.Douty Chibamba, Zambia’s Permanent Secretary at the Ministry of Green Economy and Environment, also told AFP nothing came of his nation’s Blue Carbon agreement.”The MOU lapsed without any action,” he said.Kenyan and Tanzanian officials did not respond to requests for details. Another high-profile Blue Carbon deal outside of the continent has appeared to meet a similar fate.Papua New Guinea signed an MOU with Blue Carbon in 2023 on the sidelines of the COP28 in Dubai. Papua New Guinea Prime Minister James Marape’s office said then his nation’s “vast mangrove areas” could be harnessed.However, Papua New Guinea’s Climate Change Authority told AFP in July the agreement had “not progressed at all”. To sell the planned PNG carbon credits, Blue Carbon partnered with Singapore-based AirCarbon Exchange as its “preferred platform”. But this agreement, too, has gone nowhere.”Our MOU with the Dubai company ‘Blue Carbon’, signed in 2023, has since lapsed,” an AirCarbon Exchange spokesperson in a statement to AFP. “There has been no active engagement between the parties.”- ‘Hot air’ –Today, the company appears to have no global registration and no operational footprint in any recognised global carbon market system, according to a digital investigation by Code for Africa, a South Africa-based operation whose iLAB is Africa’s largest forensic data investigation unit.Code for Africa found no trace of Blue Carbon or its projects on the three main databases for global carbon credit certification, run by the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC), and companies Verra and Gold Standard.And there was no sign of Blue Carbon having filed notifications of intent that are required under Article 6.4 of the Paris Agreement framework for new deals to go ahead.Blue Carbon’s publicity campaign has also evaporated.”Blue Carbon aims to be at the forefront of sustainable climate change investment,” the company said in an October 2022 statement announcing its launch that also explicitly linked its work to the UAE’s official greenhouse gas reduction strategy.”Blue Carbon will serve as an enabler of blue and green economy operational frameworks that will set the agenda for the implementation of international climate agreements as well as to contribute to the UAE Net Zero by 2050 strategic initiative.”During 2023, Blue Carbon also released statements and photos on its social media accounts showing African officials signing MOUs with the company’s leaders.But its Instagram account, which first posted in October 2022 to coincide with the company’s launch, has not had a new post since December 2023.Similarly, the company’s official X account, @BlueCarbonDxb, posted 27 times between October 18, 2022 and March 28, 2023, and has been inactive ever since. Its final post announced the signing with Liberia.Blue Carbon’s website no longer works, having gone offline between May and July 2025, according to archival records examined by Code for Africa’s iLab.  AFP attempted multiple ways to contact Blue Carbon, including emails to info@bluecarbon.ae and calls to a number for one of the company’s executives, but received no reply. An AFP journalist also visited the Blue Carbon address listed in the Liberia MOU in Dubai. A guard initially said Blue Carbon was based there. But later he said there was no Blue Carbon office, and advised the reporter needed an appointment. There was no Blue Carbon sign visible in the lobby.The UAE’s government did not respond to a request for comment.Carbon credit projects, particularly those involving forest protection, have frequently run into problems ranging from failing to protect designated forests to links with rights violations of local residents. Efforts are currently under way to improve oversight and regulation of crediting schemes.”There are a number of lessons emergent from Blue Carbon saga, chief among them the importance of robust standards related to the supply and use of carbon credits internationally,” said Injy Johnstone, research fellow in net-zero aligned offsetting at Oxford University.    “We need to see more transparency related to Article 6 transactions, concrete standards related to environmental integrity of the projects themselves and public accountability from both the supplier and end-user to ensure they do not vanish into ‘hot air’ as this one has.”This investigation was supported by insights from Code for Africa’s Anita Igbine, Eliud Akwei, Jacktone Momanyi, and Moffin Njoroge.

The case of Africa’s ‘vanishing’ carbon dealsThu, 20 Nov 2025 06:16:23 GMT

When Liberia’s government signed an agreement with a little-known Dubai company run by a royal sheikh in 2023, the “carbon credit” deal promised to protect vast tracts of forests and offset big polluters’ emissions.It was one of a flurry of deals UAE-based Blue Carbon signed that year covering millions of hectares of forests across Africa …

The case of Africa’s ‘vanishing’ carbon dealsThu, 20 Nov 2025 06:16:23 GMT Read More »

Bangladesh’s Mushfiqur joins elite club with ton in 100th Test

Bangladesh’s Mushfiqur Rahim joined an elite club on Thursday by scoring a century in his 100th Test, achieving the feat against Ireland in Mirpur.Resuming on 99 overnight, Mushfiqur reached his hundred with a single in the second over of the morning session on day two of the second Test.The 38-year-old batsman removed his helmet, raised both hands in the air and dropped to the ground in celebration. His knock placed him among an exclusive group of players to have marked the 100-Test milestone with a hundred.The others are Colin Cowdrey (104 runs), Javed Miandad (145), Gordon Greenidge (149), Alec Stewart (105), Inzamam-ul-Haq (184), Ricky Ponting (120 & 143 not out), Graeme Smith (131), Hashim Amla (134), Joe Root (218) and David Warner (200).It was the 13th Test ton for Mushfiqur, who is now level with Mominul Haque for the highest number of centuries in Test cricket for Bangladesh. He eventually fell to left-arm spinner Matthew Humphreys for 106, edging to second slip where Andy Balbirnie completed a sharp catch.The Ireland team offered warm applause as Mushfiqur left the field to loud cheers from the home crowd at the Sher-e-Bangla National Stadium. Mushfiqur faced 214 balls and struck five fours during his milestone innings, which helped ease the early pressure after Bangladesh slipped to 95-3 on the opening day.Bangladesh won the first Test by an innings and 47 runs.

Macron attendu à l’île Maurice, première étape d’une tournée africaine

Des partenariats “gagnant-gagnant” face à des “défis communs”: Emmanuel Macron entame jeudi à l’île Maurice une tournée de cinq jours en Afrique avec l’ambition sans cesse réaffirmée de construire de nouveaux liens, sur fond de recul de l’influence française dans son ancien pré carré africain.Le président français est attendu vers 13H00 locales (09H00 GMT) à Port-Louis, capitale de Maurice, voisine du territoire ultramarin français de la Réunion et synonyme de “success story” économique dans l’océan Indien, avec son PIB par habitant supérieur à 10.000 dollars, selon la Banque mondiale.Il se rendra ensuite en Afrique du Sud, qui accueille samedi et dimanche le sommet du G20, puis au Gabon où il rencontrera le nouveau président Brice Clotaire Oligui Nguema, deux ans après le coup d’Etat qui a mis fin à la dynastie des Bongo, et en Angola pour un sommet Union africaine-Union européenne. L’île Maurice, qui compte un peu plus de 1,2 millions d’habitants, jadis centrée sur la canne à sucre, s’est imposée comme un modèle de diversification économique vers le tourisme et les services financiers même si les fragilités s’accumulent ces dernières années.  “C’est un pays qui est sorti en 30 ans de la pauvreté pour être aujourd’hui aux portes des pays à revenus élevés”, “une success story dans laquelle les entreprises françaises et les Français prennent toute leur part”, relève la présidence française. – Au coeur de l’Océan indien -Cette ancienne colonie française puis britannique, devenue indépendante en 1968, garde une solide tradition francophone même si l’anglais y est la langue officielle. Quelque 15.000 ressortissants français y résident, selon l’Elysée.Emmanuel Macron, qui rencontrera jeudi soir le Premier ministre Navin Ramgolaam en tête-à-tête, ambitionne de rehausser une relation politique un peu distendue plus de 30 ans après la dernière visite d’un président français, François Mitterrand, en 1993. Un rendez-vous d’autant plus bienvenu que le pays voisin, Madagascar, vient de connaître un coup d’Etat ayant ravivé le ressentiment contre l’ancienne puissance coloniale française. L’exfiltration par Paris de l’ex-président Andry Rajoelina, annoncée par RFI, a indigné de nombreux Malgaches.Le chef de l’Etat entend aussi réaffirmer la présence française dans le sud-ouest de l’océan Indien face aux ambitions croissantes de la Chine, la Russie et l’Inde en s’associant aux Etats de la région, notamment en matière de sécurité maritime.Emmanuel Macron et Navin Ramgoolam se rendront vendredi sur un bâtiment de la Marine française, le Champlain, qui participe à des opérations de surveillance avec les gardes-côte mauriciens dans un contexte de trafics (drogue, pêche illicite, migrations illégales) accrus dans la zone.L’Agence Française de Développement (AFD) doit de son côté signer des accords pour sécuriser le réseau électrique mauricien face aux aléas climatiques de plus en plus violents que connaît l’île et moderniser le secteur de l’eau.- Ouagadougou –  A chaque étape de sa tournée, le président va “promouvoir des solutions économiques dans un partenariat gagnant-gagnant au service de nos entreprises, au service des Français, au service des pays africains”, assure l’Elysée.Les entreprises françaises espèrent ainsi participer à la diversification de l’économie gabonaise, jusqu’ici largement centrée sur le pétrole, notamment dans l’exploitation de minerais, selon Paris.En Afrique du sud, Emmanuel Macron assistera au lancement d’un conseil d’affaires franco-sud-africain sur le modèle de celui qui existe déjà au Nigeria.Mais cette nouvelle politique africaine, gravée dans le marbre lors du discours présidentiel de Ouagadougou en 2017 et marquée par la volonté de se distancier de l’héritage de la France coloniale (la “Françafrique”), peine à se concrétiser.La volonté de se tourner vers l’Afrique anglophone est souvent mal perçue par les pays francophones du continent. Tout comme celle de s’adresser directement à la jeunesse et à la société civile, sans convier de chefs d’Etat africains, comme lors du sommet Afrique-France de 2021 à Montpellier.Des postures mal comprises, voire jugées paternalistes au moment où l’armée française, engagée dans une opération antijihadiste, était boutée hors du Sahel face à la montée du sentiment antifrançais.Parallèlement, la part des échanges franco-africains a reculé dans le commerce africain global.