Ukraine : 16 morts à Kiev, Zelensky dénonce “l’une des pires attaques” russes

Au moins 16 personnes, dont un Américain, ont péri à Kiev dans la nuit de lundi à mardi dans “l’une des pires attaques” russes contre la capitale ukrainienne, selon le président Volodymyr Zelensky, au moment où les pourparlers entre l’Ukraine et la Russie sont dans l’impasse.Cette nouvelle salve de l’armée russe, qui bombarde quotidiennement le territoire ukrainien depuis le déclenchement de son invasion en 2022, intervient en plein sommet du G7 au Canada, où cette guerre est éclipsée par les hostilités entre Israël et l’Iran.”Kiev a subi l’une des pires attaques” russes avec “plus de 440 drones et 32 missiles”, a dénoncé M. Zelensky sur X, affirmant que plusieurs autres régions avaient été visées.Dans la capitale ukrainienne, “ce fut probablement la nuit la plus infernale dont je me souvienne dans notre quartier”, raconte à l’AFP Alina Chtompel, une étudiante de 20 ans.Serguiï explique quant à lui que l’attaque russe l’a brutalement sorti de son sommeil : “Je dormais. Il y a eu une forte détonation. La fenêtre a volé en éclats et j’ai été recouvert de bris de verre.”Selon le ministre de l’Intérieur Igor Klymenko, “27 sites” ont été pris pour cible à Kiev, faisant au moins 16 morts, d’après un nouveau bilan fourni par le responsable de l’administration militaire municipale, Timour Tkatchenko.”Les recherches se poursuivent, car il pourrait encore y avoir des personnes sous les décombres”, a dit ce dernier.- Recherche d’autres victimes -Des journalistes de l’AFP ont vu au cours de la nuit plusieurs dizaines d’habitants de la capitale se réfugier dans une station de métro du centre-ville servant d’abri. Certains ont dormi sur des matelas, parfois avec leur animal de compagnie.”Dans l’arrondissement de Solomianski, un citoyen américain de 62 ans est mort dans une maison située en face de l’endroit où les médecins portaient assistance aux blessés”, a annoncé, pour sa part, le maire de Kiev, Vitali Klitschko, sur Telegram.Des photos de la capitale ukrainienne au petit matin diffusées par l’AFP montraient des pans d’immeubles détruits, des sauveteurs en train de rechercher des victimes au milieu des décombres et des pompiers combattant des incendies.De son côté, l’armée russe, qui a fait état de près de 200 drones ukrainiens interceptés dans la nuit, a affirmé, comme après chaque attaque d’envergure, avoir uniquement frappé des infrastructures militaires, dans la région de Kiev et à Zaporijjia (centre-est).Une personne a aussi été tuée dans une attaque russe contre la ville portuaire d’Odessa (sud), qui a aussi fait dix blessés, et deux autres dans les régions de Soumy et de Kherson, selon les autorités ukrainiennes.Le président Zelensky a à ce sujet dénoncé un “pur terrorisme”. Vladimir Poutine “veut que la guerre continue”, a-t-il affirmé, après que le président russe eut refusé à plusieurs reprises la demande de Kiev – appuyée par les Etats-Unis et les Européens – de cessez-le-feu inconditionnel en préalable à des discussions de paix.Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a accusé M. Poutine d'”agir ainsi délibérément, en plein G7″, avec un “objectif très simple : faire passer les dirigeants du Groupe des sept pour des faibles”.Berlin a promis d'”accroître la pression” sur Moscou après ces attaques meurtrières, considérant que le chef de l’Etat russe voulait la “capitulation” de l’Ukraine.- Pourparlers bloqués -Les récents pourparlers de paix entre les deux belligérants sont bloqués, ceux-ci campant sur leurs positions, très éloignées. La Russie a rejeté la trêve “inconditionnelle” voulue par l’Ukraine qui a pour sa part qualifié d'”ultimatums” les exigences russes.Si Volodymyr Zelensky souhaitait parler avec Donald Trump de l’achat de matériel militaire à Washington, en marge du G7 au Canada, la rencontre n’aura pas lieu.Le président américain a prématurément quitté lundi le sommet afin de se consacrer au conflit entre Israël et l’Iran, selon la Maison Blanche.Sur le terrain, les forces russes, qui occupent toujours près de 20% de l’Ukraine, poursuivent leur avancée sur le front oriental face à une armée ukrainienne moins nombreuse.

Ukraine : 16 morts à Kiev, Zelensky dénonce “l’une des pires attaques” russes

Au moins 16 personnes, dont un Américain, ont péri à Kiev dans la nuit de lundi à mardi dans “l’une des pires attaques” russes contre la capitale ukrainienne, selon le président Volodymyr Zelensky, au moment où les pourparlers entre l’Ukraine et la Russie sont dans l’impasse.Cette nouvelle salve de l’armée russe, qui bombarde quotidiennement le territoire ukrainien depuis le déclenchement de son invasion en 2022, intervient en plein sommet du G7 au Canada, où cette guerre est éclipsée par les hostilités entre Israël et l’Iran.”Kiev a subi l’une des pires attaques” russes avec “plus de 440 drones et 32 missiles”, a dénoncé M. Zelensky sur X, affirmant que plusieurs autres régions avaient été visées.Dans la capitale ukrainienne, “ce fut probablement la nuit la plus infernale dont je me souvienne dans notre quartier”, raconte à l’AFP Alina Chtompel, une étudiante de 20 ans.Serguiï explique quant à lui que l’attaque russe l’a brutalement sorti de son sommeil : “Je dormais. Il y a eu une forte détonation. La fenêtre a volé en éclats et j’ai été recouvert de bris de verre.”Selon le ministre de l’Intérieur Igor Klymenko, “27 sites” ont été pris pour cible à Kiev, faisant au moins 16 morts, d’après un nouveau bilan fourni par le responsable de l’administration militaire municipale, Timour Tkatchenko.”Les recherches se poursuivent, car il pourrait encore y avoir des personnes sous les décombres”, a dit ce dernier.- Recherche d’autres victimes -Des journalistes de l’AFP ont vu au cours de la nuit plusieurs dizaines d’habitants de la capitale se réfugier dans une station de métro du centre-ville servant d’abri. Certains ont dormi sur des matelas, parfois avec leur animal de compagnie.”Dans l’arrondissement de Solomianski, un citoyen américain de 62 ans est mort dans une maison située en face de l’endroit où les médecins portaient assistance aux blessés”, a annoncé, pour sa part, le maire de Kiev, Vitali Klitschko, sur Telegram.Des photos de la capitale ukrainienne au petit matin diffusées par l’AFP montraient des pans d’immeubles détruits, des sauveteurs en train de rechercher des victimes au milieu des décombres et des pompiers combattant des incendies.De son côté, l’armée russe, qui a fait état de près de 200 drones ukrainiens interceptés dans la nuit, a affirmé, comme après chaque attaque d’envergure, avoir uniquement frappé des infrastructures militaires, dans la région de Kiev et à Zaporijjia (centre-est).Une personne a aussi été tuée dans une attaque russe contre la ville portuaire d’Odessa (sud), qui a aussi fait dix blessés, et deux autres dans les régions de Soumy et de Kherson, selon les autorités ukrainiennes.Le président Zelensky a à ce sujet dénoncé un “pur terrorisme”. Vladimir Poutine “veut que la guerre continue”, a-t-il affirmé, après que le président russe eut refusé à plusieurs reprises la demande de Kiev – appuyée par les Etats-Unis et les Européens – de cessez-le-feu inconditionnel en préalable à des discussions de paix.Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a accusé M. Poutine d'”agir ainsi délibérément, en plein G7″, avec un “objectif très simple : faire passer les dirigeants du Groupe des sept pour des faibles”.Berlin a promis d'”accroître la pression” sur Moscou après ces attaques meurtrières, considérant que le chef de l’Etat russe voulait la “capitulation” de l’Ukraine.- Pourparlers bloqués -Les récents pourparlers de paix entre les deux belligérants sont bloqués, ceux-ci campant sur leurs positions, très éloignées. La Russie a rejeté la trêve “inconditionnelle” voulue par l’Ukraine qui a pour sa part qualifié d'”ultimatums” les exigences russes.Si Volodymyr Zelensky souhaitait parler avec Donald Trump de l’achat de matériel militaire à Washington, en marge du G7 au Canada, la rencontre n’aura pas lieu.Le président américain a prématurément quitté lundi le sommet afin de se consacrer au conflit entre Israël et l’Iran, selon la Maison Blanche.Sur le terrain, les forces russes, qui occupent toujours près de 20% de l’Ukraine, poursuivent leur avancée sur le front oriental face à une armée ukrainienne moins nombreuse.

A Téhéran, entre peur et résilience sous les frappes israéliennes

Les frappes aériennes israéliennes sur Téhéran ne montrent aucun signe de répit, poussant de nombreux habitants à fuir la capitale iranienne. Mais pour d’autres, partir n’est pas possible.”J’ai entendu plusieurs explosions ces derniers jours près de chez moi, dans l’ouest de Téhéran (…) Je voulais quitter la ville, mais j’ai plusieurs chats et je ne peux pas les abandonner”, confie à l’AFP Mina, une informaticienne âgée de 37 ans.Au cinquième jour d’une escalade militaire meurtrière entre Israël et l’Iran, déclenchée par une offensive israélienne visant des sites stratégiques iraniens avec pour objectif affiché d’empêcher Téhéran de se doter de l’arme nucléaire, de nombreux quartiers de la capitale iranienne se sont vidés.Les échanges de frappes et de missiles ont fait au moins 224 morts en Iran et 24 en Israël, selon les derniers bilans communiqués par les autorités des deux pays.Lundi, Israël a appelé les habitants d’une zone d’un arrondissement du nord-est de Téhéran à évacuer avant de cibler le bâtiment de la radio-télévision d’Etat iranienne (IRIB), une attaque qui a fait au moins trois morts selon le groupe audiovisuel.Dans ce climat de tension, de longues files d’attente s’étiraient mardi devant les boulangeries et stations-service, parfois sur plusieurs kilomètres, alors que les habitants restés à Téhéran tentaient de se ravitailler en carburant et en produits de première nécessité.Si les épiceries de quartier sont restées ouvertes, les marchés et les bijouteries de toute la ville ont baissé le rideau.Après une circulation dense liée aux départs massifs, le centre de la capitale semblait plus calme, avec quelques files sporadiques devant les pharmacies.- Slogans menaçants -Des images circulant sur internet mais dont l’authenticité n’a pas pu être vérifiée par l’AFP montrent des dégâts importants dans les quartiers résidentiels: fenêtres soufflées, façades effondrées, salons envahis par les décombres.Sur la place Tajrish, des ouvriers s’affairent à réparer une canalisation d’eau endommagée lors d’une récente frappe, pendant que certains habitants se déplaçaient pour avoir accès à l’eau courante.Dans le centre-ville, des banderoles affichent des slogans menaçants: “Le régime (israélien) doit s’attendre à un châtiment sévère”, peut-on lire à côté de portraits de hauts gradés du pays et scientifiques du programme nucléaire iranien tués vendredi par des frappes israéliennes.Certaines reprennent des déclarations du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei: “La main puissante des forces armées de la République islamique ne faiblira pas contre le régime sioniste”.Ces messages, mêlés aux gros titres de médias étrangers relayant les représailles iraniennes, tapissent le paysage urbain devenu calme et où le Grand bazar est fermé. Sur la place Vali-Asr trône une grande banderole à l’effigie de Sahar Emami, la présentatrice de l’IRIB filmée en direct lors de l’attaque israélienne la veille dont la vidéo est devenue virale.On la voit lever un doigt en signe de défi, accompagné d’un vers du poète persan Ferdowsi saluant le courage des femmes “sur le champ de bataille”.La ville oscille entre peur, résilience et impuissance. Beaucoup semblent retenir leur souffle dans l’attente de ce qu’il adviendra.

“Au nom de toutes les autres”, ou le combat de victimes de viols de guerre en Bosnie

Si Zehra Murguz a fini par témoigner des violences sexuelles dont elle a été victime pendant la guerre en Bosnie, c’est “aussi au nom de toutes les autres, au nom de cette fille de 12 ans qui ne parlera jamais”, parce qu’elle “n’a jamais été retrouvée”.A l’été 1992, l’horreur débute chez elle quand les forces serbes prennent la ville montagnarde de Foca, dans le sud-est de la Bosnie. Elle se poursuit au gymnase “Partizan” qui deviendra un lugubre centre de détention. C’est là qu’elle voit cette enfant arriver, “avec une poupée entre les mains”, raconte-t-elle. Personne ne sait ce qu’elle est devenue. Des dizaines de femmes musulmanes, des filles aussi, subiront sévices et viols collectifs, réduites pour certaines à l’état d’esclaves sexuelles des mois durant, quand d’autres seront vendues ou tuées. L’ampleur des crimes de guerre dans cette partie de la Yougoslavie en plein démembrement est sans précédent dans l’Europe post-1945: au moins 20.000 victimes de violences sexuelles, la plupart Bosniaques, mais aussi des Serbes et des Croates.Dès 1993, le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) est créé. Il devient le premier en Europe à reconnaître le viol comme constitutif de crime contre l’humanité, dans un verdict historique en 2001 qui concerne Foca et trois enfants de la ville devenus officiers de l’armée des Serbes de Bosnie. Aujourd’hui, dans une Bosnie où seuls des juges bosniens statuent depuis une dizaine d’années, si une poignée de survivantes mues par une soif de paix recueille et fournit à la police des milliers de témoignages, beaucoup restent murées dans le silence.- Agonie -La machine judiciaire s’enclenche pour Zehra Murguz en 2011 quand à son retour en Bosnie, après des années au Monténégro, en Serbie et Croatie, elle se fixe comme mission de “traduire en justice le criminel” – son ex-voisin.”Si je ne parle pas, ce sera comme si le crime n’avait pas eu lieu”, se dit-elle. Localisé à Foca “où il ne se cachait pas”, l’homme est arrêté et comparaît devant un tribunal local en 2012. “C’était comme revenir en 1992″, à l'”agonie” d’alors. La condamnation permet de le marquer du “sceau de son vrai nom: criminel de guerre”, dit-elle depuis un local de couture à Sarajevo occupé par l’association “des victimes de la guerre Foca 1992-1995”. Autour d’elle, d’autres survivantes tissent, une forme de thérapie collective. “A ce jour, seuls 18 verdicts ont été prononcés pour des crimes de violences sexuelles commis à Foca. Trois procès sont en cours. Beaucoup de temps s’est écoulé et les témoins sont épuisés”, explique Midheta Kaloper, 52 ans, présidente de l’association. Elle a été victime à Goražde (est de la Bosnie) d'”un crime inexplicable, irracontable”, la “pire torture qu’une fille puisse subir”, et espère encore que le suspect sera jugé en Bosnie, et non en Serbie où il réside. Elle note une “stagnation” depuis cinq ans, alors que 258 dossiers de crimes de guerre impliquant 2.046 suspects doivent encore être jugés par la justice bosnienne, selon les chiffres du Haut conseil des magistrats.Au total, fin 2024, la justice de Bosnie-Herzégovine avait jugé 773 affaires de crimes de guerre, dont plus d’un quart impliquent des violences sexuelles, selon la mission de suivi de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui note “un retard important”, notamment dans les centaines de dossiers où le suspect n’a pas encore été identifié. “Ce qui nous tue le plus, c’est la longueur excessive de ces procédures”, lâche Mme Kaloper. – Bombe à retardement – “Nous nous battons depuis 30 ans et notre seul véritable succès est d’avoir obtenu la loi sur les victimes civiles de guerre”, déplore-t-elle.Le texte prévoit notamment une pension mensuelle allant de 175 à 350 euros selon les territoires. Mais il ne concerne que l’entité croato-musulmane (Fédération de Bosnie-Herzégovine) et les personnes qui y vivent, et n’est pas harmonisé au niveau de l’ensemble de la Bosnie-Herzégovine, pays de quelque 3 millions d’habitants qui englobe Fédération de Bosnie-Herzégovine, Republika Srpska (RS, entité serbe) et district de Brcko (territoire autonome), où s’appliquent différentes législations, jurisprudences et pratiques.Un millier de survivants ont obtenu ce statut de victime civile de guerre dans la Fédération, une centaine en RS et à Brcko, relève Ajna Mahmic, coordinatrice juridique pour l’ONG suisse Trial International. Le viol, explique-t-elle, “est généralement lié à la stigmatisation, à la pureté du corps et de l’âme”. “En tant que société, nous continuons à rejeter la responsabilité et la honte sur les victimes plutôt que sur les auteurs”, dit-elle, ajoutant que “de nombreuses survivantes ne se sentent pas en sécurité, certains de leurs agresseurs travaillant dans des institutions publiques”. Sans parler de la glorification “des criminels de guerre et la minimisation des souffrances que nous avons subies”, abonde Mme Kaloper. Ni de l’absence des accusés basés à l’étranger, qui constitue un “obstacle majeur” à la clôture de près de la moitié des affaires en cours, relève l’OSCE dans un rapport publié en janvier. Autre “tendance préoccupante”, selon l’OSCE: “l’échec généralisé des tribunaux à accorder une indemnisation aux victimes” au pénal. Quant aux compensations au civil, alors qu’au TPIY de La Haye (Pays-Bas) les témoins ont parlé sous couvert d’anonymat, en Bosnie aucune mesure de protection de leur identité n’est prévue au civil.”Aujourd’hui encore, il est très difficile pour les victimes de parler”, résume Bakira Hasecic, 71 ans, présidente de l’association des Femmes victimes de la guerre, et les filles d’alors gardent caché “le poids de cette tragédie dans leur cÅ“ur”, épiant en silence leur bourreau présumé sur les réseaux sociaux.”C’est une bombe à retardement qui peut exploser à tout moment et pousse certaines à nous appeler”, dit-elle. Ces derniers mois, 15 d’entre elles ont franchi le cap.

Jordan king says Israel’s Iran attacks threaten region and beyond

Jordan’s King Abdullah II warned in an address to the European Parliament on Tuesday that Israel’s “attacks” on Iran threatened to dangerously escalate tensions in the “region and beyond”.Speaking as the arch foes traded fire for a fifth day, Abdullah said that “with Israel’s expansion of its offensive to include Iran, there is no telling where the boundaries of this battleground will end”.”And that, my friends, is a threat to people everywhere,” he told lawmakers in Strasbourg.Israel says its air campaign aims to prevent its sworn enemy from acquiring nuclear weapons, an ambition Tehran denies.The escalation — capping decades of enmity that has spiked with the war in Gaza — has derailed nuclear talks with Iran and stoked fears of a broader conflict.Abdullah addressed lawmakers at length on the “shameful” situation in Gaza, urging the international community to keep pressing for a resolution to the eight-decade Israeli-Palestinian conflict as critical to “our mutual security”.”What version of our humanity allows the unthinkable to become routine, permits weaponising famine against children, normalises the targeting of health workers, journalists and civilians seeking refuge in camps,” he asked.”This conflict must end, and the only viable solution is one grounded in a just peace, international law and mutual recognition.”Israel has pounded most of Gaza into rubble following Hamas’s attack of October 7, 2023. The death toll in the Palestinian territory has surpassed 55,000 people, the majority of them civilians.

Puissantes détonations à Téhéran, Trump dit vouloir une “fin réelle” du conflit avec Israël

Deux puissantes détonations ont été entendues mardi à Téhéran, au cinquième jour de la confrontation militaire entre Israël et l’Iran pour laquelle le président américain Donald Trump a affirmé vouloir une “fin réelle” et pas seulement “un cessez-le-feu”. En Israël, où les sirènes ont de nouveau retenti mardi matin,  des missiles et des éclats d’obus sont tombés dans la région de Tel-Aviv sans faire de blessés, selon la police. Les secouristes étaient au travail dans plusieurs régions du pays après “la chute de projectiles”, a indiqué l’armée.A Herzliya, dans le centre du pays, des images de l’AFP ont montré un cratère dans le sol et des carcasses d’autobus calcinées dans un dépôt visé par une frappe.Téhéran a promis de bombarder Israël sans relâche pour mettre fin à l’attaque israélienne d’une ampleur sans précédent menée depuis le 13 juin avec l’objectif affiché d’empêcher l’Iran de se doter de la bombe atomique.Accusée par les Occidentaux et par Israël de vouloir fabriquer l’arme atomique, la République islamique dément et défend son droit à enrichir de l’uranium afin de développer un programme nucléaire civil.Depuis vendredi, l’aviation israélienne a visé des centaines de sites militaires et nucléaires et tué plusieurs hauts gradés iraniens. Des civils ont aussi été tués dans les deux pays par des frappes qui ont atteint des zones urbaines et détruit des immeubles.Mardi, deux puissantes détonations ont été entendues dans le centre et le nord de Téhéran par des journalistes de l’AFP, sans indication immédiate sur leur origine. Lundi, l’armée israélienne avait notamment frappé le siège de la télévision d’Etat, faisant au moins trois morts, selon le groupe audiovisuel. Un incendie s’est rallumé mardi dans le bâtiment à cause du vent, selon la télévision.En Iran, les frappes israéliennes ont fait au moins 224 morts et plus d’un millier de blessés, selon un bilan officiel établi dimanche.Selon le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, les salves de missiles et de drones tirées en représailles par l’Iran ont fait au moins 24 morts en Israël.- “Attaques massives” -Mardi, l’armée israélienne a annoncé avoir tué un important commandant militaire iranien, Ali Shadmani, dans une frappe nocturne à Téhéran.Elle a également déclaré avoir mené dans l’ouest de l’Iran “plusieurs frappes de grande envergure” lors desquelles “des dizaines d’infrastructures de stockage et de lancement de missiles sol-sol ont été touchées”, tout comme “des lanceurs de missiles sol-air et des sites de stockage de drones”.L’Iran de son côté a affirmé avoir détruit dans la nuit des “cibles stratégiques” à l’aide de drones à Tel-Aviv et à Haïfa, la grande ville du nord d’Israël, et avoir notamment frappé le Mossad, le service de renseignement extérieur israélien, à Tel-Aviv.”Des attaques massives de drones, utilisant des armes nouvelles et avancées, ont commencé et s’intensifieront dans les heures à venir”, a averti le général Kioumars Heidari, commandant des forces terrestres de l’armée, cité par la télévision. Alors que les Etats-Unis ont annoncé renforcer leur “dispositif défensif” au Moyen-Orient et envoyer leur porte-avions Nimitz dans cette région, Donald Trump a quitté prématurément le sommet du G7 au Canada pour rejoindre mardi matin la salle de crise de la Maison Blanche.Il a affirmé souhaiter “une fin réelle, pas un cessez-le-feu” au conflit mais dit aussi qu’il “n’était pas spécialement d’humeur à négocier” avec Téhéran.M. Trump, qui entretient le flou sur les intentions américaines concernant ce conflit, avait relancé récemment les négociations avec Téhéran sur le programme nucléaire iranien, mais l’Iran a affirmé qu’il ne signerait pas d’accord tant que dureraient les attaques israéliennes.Lundi, Donald Trump avait conseillé aux habitants de Téhéran d’évacuer “immédiatement”. “L’Iran aurait dû signer l’+accord+ (sur le nucléaire, ndlr) quand je leur ai dit de signer”, a-t-il ajouté. – Les médecins réquisitionnés -Mardi, de longues files d’attente s’étiraient devant les boulangeries et les stations-service de Téhéran, certaines de plusieurs kilomètres de long, alors que les habitants qui n’ont pas fui la capitale se précipitaient pour faire des réserves de carburant et de produits de première nécessité.Les épiceries et les magasins de proximité sont restés ouverts, mais le Grand Bazar, le principal marché de la ville, était toujours fermé.”Tous les congés des médecins et des infirmiers ont été annulés et il leur a été demandé d’être présents en permanence dans les centres médicaux”, a annoncé mardi l’agence Isna, citant un responsable médical.Mardi, une cyberattaque a paralysé l’une des principales banques iraniennes, la banque Sepah, selon l’agence de presse Fars.Israël a affirmé avoir détruit lors de ses frappes “la principale installation” du site d’enrichissement d’uranium de Natanz, dans le centre de l’Iran. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a cependant affirmé lundi qu’il n’y a “pas d’indication d’attaque” contre la partie souterraine du site, qui abrite la principale usine d’enrichissement.Au-delà du programme nucléaire, Benjamin Netanyahu, dans plusieurs interviews à des médias internationaux, a appelé le peuple iranien pour qu’il se soulève contre la “tyrannie” et estimé qu’assassiner le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, mettrait “fin au conflit”.Selon un responsable américain, Donald Trump s’est opposé à un plan israélien visant à éliminer l’ayatollah Khamenei, à la tête de l’Iran depuis 1989.

Puissantes détonations à Téhéran, Trump dit vouloir une “fin réelle” du conflit avec Israël

Deux puissantes détonations ont été entendues mardi à Téhéran, au cinquième jour de la confrontation militaire entre Israël et l’Iran pour laquelle le président américain Donald Trump a affirmé vouloir une “fin réelle” et pas seulement “un cessez-le-feu”. En Israël, où les sirènes ont de nouveau retenti mardi matin,  des missiles et des éclats d’obus sont tombés dans la région de Tel-Aviv sans faire de blessés, selon la police. Les secouristes étaient au travail dans plusieurs régions du pays après “la chute de projectiles”, a indiqué l’armée.A Herzliya, dans le centre du pays, des images de l’AFP ont montré un cratère dans le sol et des carcasses d’autobus calcinées dans un dépôt visé par une frappe.Téhéran a promis de bombarder Israël sans relâche pour mettre fin à l’attaque israélienne d’une ampleur sans précédent menée depuis le 13 juin avec l’objectif affiché d’empêcher l’Iran de se doter de la bombe atomique.Accusée par les Occidentaux et par Israël de vouloir fabriquer l’arme atomique, la République islamique dément et défend son droit à enrichir de l’uranium afin de développer un programme nucléaire civil.Depuis vendredi, l’aviation israélienne a visé des centaines de sites militaires et nucléaires et tué plusieurs hauts gradés iraniens. Des civils ont aussi été tués dans les deux pays par des frappes qui ont atteint des zones urbaines et détruit des immeubles.Mardi, deux puissantes détonations ont été entendues dans le centre et le nord de Téhéran par des journalistes de l’AFP, sans indication immédiate sur leur origine. Lundi, l’armée israélienne avait notamment frappé le siège de la télévision d’Etat, faisant au moins trois morts, selon le groupe audiovisuel. Un incendie s’est rallumé mardi dans le bâtiment à cause du vent, selon la télévision.En Iran, les frappes israéliennes ont fait au moins 224 morts et plus d’un millier de blessés, selon un bilan officiel établi dimanche.Selon le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, les salves de missiles et de drones tirées en représailles par l’Iran ont fait au moins 24 morts en Israël.- “Attaques massives” -Mardi, l’armée israélienne a annoncé avoir tué un important commandant militaire iranien, Ali Shadmani, dans une frappe nocturne à Téhéran.Elle a également déclaré avoir mené dans l’ouest de l’Iran “plusieurs frappes de grande envergure” lors desquelles “des dizaines d’infrastructures de stockage et de lancement de missiles sol-sol ont été touchées”, tout comme “des lanceurs de missiles sol-air et des sites de stockage de drones”.L’Iran de son côté a affirmé avoir détruit dans la nuit des “cibles stratégiques” à l’aide de drones à Tel-Aviv et à Haïfa, la grande ville du nord d’Israël, et avoir notamment frappé le Mossad, le service de renseignement extérieur israélien, à Tel-Aviv.”Des attaques massives de drones, utilisant des armes nouvelles et avancées, ont commencé et s’intensifieront dans les heures à venir”, a averti le général Kioumars Heidari, commandant des forces terrestres de l’armée, cité par la télévision. Alors que les Etats-Unis ont annoncé renforcer leur “dispositif défensif” au Moyen-Orient et envoyer leur porte-avions Nimitz dans cette région, Donald Trump a quitté prématurément le sommet du G7 au Canada pour rejoindre mardi matin la salle de crise de la Maison Blanche.Il a affirmé souhaiter “une fin réelle, pas un cessez-le-feu” au conflit mais dit aussi qu’il “n’était pas spécialement d’humeur à négocier” avec Téhéran.M. Trump, qui entretient le flou sur les intentions américaines concernant ce conflit, avait relancé récemment les négociations avec Téhéran sur le programme nucléaire iranien, mais l’Iran a affirmé qu’il ne signerait pas d’accord tant que dureraient les attaques israéliennes.Lundi, Donald Trump avait conseillé aux habitants de Téhéran d’évacuer “immédiatement”. “L’Iran aurait dû signer l’+accord+ (sur le nucléaire, ndlr) quand je leur ai dit de signer”, a-t-il ajouté. – Les médecins réquisitionnés -Mardi, de longues files d’attente s’étiraient devant les boulangeries et les stations-service de Téhéran, certaines de plusieurs kilomètres de long, alors que les habitants qui n’ont pas fui la capitale se précipitaient pour faire des réserves de carburant et de produits de première nécessité.Les épiceries et les magasins de proximité sont restés ouverts, mais le Grand Bazar, le principal marché de la ville, était toujours fermé.”Tous les congés des médecins et des infirmiers ont été annulés et il leur a été demandé d’être présents en permanence dans les centres médicaux”, a annoncé mardi l’agence Isna, citant un responsable médical.Mardi, une cyberattaque a paralysé l’une des principales banques iraniennes, la banque Sepah, selon l’agence de presse Fars.Israël a affirmé avoir détruit lors de ses frappes “la principale installation” du site d’enrichissement d’uranium de Natanz, dans le centre de l’Iran. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a cependant affirmé lundi qu’il n’y a “pas d’indication d’attaque” contre la partie souterraine du site, qui abrite la principale usine d’enrichissement.Au-delà du programme nucléaire, Benjamin Netanyahu, dans plusieurs interviews à des médias internationaux, a appelé le peuple iranien pour qu’il se soulève contre la “tyrannie” et estimé qu’assassiner le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, mettrait “fin au conflit”.Selon un responsable américain, Donald Trump s’est opposé à un plan israélien visant à éliminer l’ayatollah Khamenei, à la tête de l’Iran depuis 1989.

La Poste condamnée en appel pour manquement à son devoir de vigilance

La Poste a été condamnée en appel mardi pour manquement à son devoir de vigilance, une loi française qui impose aux grandes entreprises de prévenir risques environnementaux et atteinte aux droits humains de leurs activités, selon une décision consultée par l’AFP.La cour d’appel de Paris a confirmé la décision de première instance de décembre 2023, estimant que le plan de vigilance élaboré par l’entreprise publique en 2021 n’était pas conforme aux exigences légales, en raison de son imprécision. Si d’autres multinationales sont dans le viseur des ONG pour ce motif, comme TotalEnergies, BNP Paribas ou Casino, La Poste demeure à ce jour la première et seule entreprise à avoir été condamnée sur le fondement de cette loi de 2017.Son plan de vigilance, “pas conforme aux exigences légales en raison de son imprécision”, devra être complété “par une cartographie des risques”, avait estimé en 2023 le tribunal judiciaire de Paris, après avoir passé au crible les dizaines de pages de ce document.L’entreprise avait été condamnée à réviser ce texte, rendu obligatoire par la loi qui contraint les grandes sociétés (plus de 5.000 salariés en France ou plus de 10.000 dans le monde) à publier un plan de vigilance sur les risques humains et environnementaux de leurs activités, y compris au sein de leurs filiales, fournisseurs et sous-traitants. Aucune astreinte financière ne lui avait été imposée.Ce jugement “porte sur d’anciens plans de vigilance (…) qui ne reflètent pas les avancées en 2022 et 2023”, s’était défendue l’entreprise publique, qui emploie 232.700 collaborateurs, dont 22,7% hors de France, selon la cour d’appel de Paris.Mais mardi, cette dernière a relevé, tel le tribunal judiciaire de Paris en 2023, que “tant pour les activités du groupe en France et à l’international, que pour celles des fournisseurs, prestataires et sous-traitants, les risques sont énumérés et décrits en des termes généraux (…) sans précision sur leur degré de gravité”.Ainsi, “la cartographie du plan de vigilance 2021 se caractérise par un trop haut niveau de généralité”, conclut-elle, confirmant la condamnation de La Poste.Selon la loi, un plan de vigilance doit comporter plusieurs mesures, dont une cartographie des risques permettant d’identifier de potentielles atteintes graves envers les droits humains et les libertés fondamentales, la santé et la sécurité des personnes ainsi que l’environnement, des procédures d’évaluation régulière ainsi que des mécanismes d’alerte et de suivi.Â