Vote de confiance: Bayrou fustige les oppositions, LR en ordre dispersé

A la veille de sa chute plus que probable, François Bayrou a fustigé dimanche l’attitude des forces politiques, “en guerre civile les unes avec les autres”, mais qui vont s’allier pour “abattre le gouvernement”. Sans se faire d’illusion, alors qu’Emmanuel Macron est déjà en quête de son successeur, sous la pression des oppositions.Le compte à rebours est enclenché. Lundi à 15H00, le Premier ministre montera à la tribune de l’Assemblée pour demander la confiance des députés. Vers 19H00, leur verdict tombera.Sauf énorme surprise, la sentence est déjà connue: face aux vetos annoncés de la gauche et de l’extrême droite, le locataire de Matignon sait que la fin de son bail est imminente.Dans le média en ligne Brut, où il a achevé dimanche un marathon médiatique, François Bayrou s’est montré fataliste : “Il y a pire dans la vie que d’être à la tête d’un gouvernement et que ce gouvernement (..) soit renversé”. “C’est déjà pas mal neuf mois” à Matignon, “je n’ai aucun regret”, a-t-il ajouté, relevant toutefois un manquement : l’absence d'”une grande réforme pour l’Education nationale”.Martelant son message sur la gravité de l’endettement du pays – qui justifie à ses yeux un effort budgétaire de 44 milliards d’euros pour 2026 -, il a critiqué des députés qui “ne devraient pas être prisonniers des mots d’ordre des formations politiques”. Ce sera le cas chez Les Républicains, leur patron Laurent Wauquiez ayant donné une “liberté de vote” à son groupe. En contradiction avec l’appel du patron du parti Bruno Retailleau à soutenir le gouvernement Bayrou.M. Wauquiez a également réitéré sur LCI qu’il ne censurerait pas automatiquement un gouvernement PS ou RN, ce qui lui a a valu un nouveau recadrage, ferme, du ministre de l’Intérieur. “Il est hors de question” que la droite accepte la nomination d’un Premier ministre socialiste, a-t-il une nouvelle fois assené en clôture du congrès de son parti, à Port-Marly (Yvelines). Et de dénoncer “les ingénieurs du chaos” qui veulent faire tomber François Bayrou, mettant en garde, lui aussi, sur “le danger existentiel” du surendettement du pays.Bruno Retailleau a aussi plaidé pour un accord de gouvernement sur le budget, et “une partie du régalien” avec le prochain locataire de Matignon, sous condition que ce dernier défende des idées compatibles avec “l’idée que l’on se fait du redressement de la France”.- “La grande tambouille” -Charge au chef de l’Etat de trouver le profil idoine. Pour l’heure, Emmanuel Macron “n’a pas tout à fait décidé” et “cherche encore la bonne solution sur le casting comme sur le fond”, glisse un visiteur de l’Elysée.Dans l’entourage du président, peu envisagent qu’il nomme le socialiste Olivier Faure, prétendant à Matignon.D’autant que le patron du PS l’a redit sur France 3: “pas question de former un gouvernement commun” avec des macronistes. “Je veux un gouvernement de gauche” qui soit “un gouvernement de cohabitation” et travaillera ensuite texte par texte à la recherche de compromis.Olivier Faure “a toute légitimité à prendre sa place à Matignon”, a poussé Patrick Kanner, à la tête des sénateurs PS. Il “a vocation à revendiquer le pouvoir”, a aussi estimé François Hollande dans La Tribune Dimanche. Mais le premier secrétaire du PS doit tenir compte du refus farouche des Insoumis d’accompagner sa stratégie, qualifiée d'”escroquerie”.Dénonçant “la grande tambouille” de “la coalition de tout et n’importe quoi”, Jean-Luc Mélenchon a prévenu samedi: “Nous ne sommes candidats à aucune autre place, sinon à la première pour tout changer”.Tourné vers l’élection suprême, le triple candidat à la présidentielle rêve d’en provoquer une autre avant 2027, grâce à la motion de destitution que les députés LFI s’apprêtent à déposer.Avec l’intention affichée de s’appuyer sur la colère sociale pour précipiter les événements, dès mercredi avec le mouvement “Bloquons tout”, puis avec la mobilisation syndicale du 18 septembre.Le Rassemblement national pousse lui de toutes ses forces pour de nouvelles législatives anticipées, que le parti à la flamme pense pouvoir gagner cette fois-ci.Et tant pis si “je ne pourrai peut être pas me représenter”, a lancé Marine Le Pen lors de sa rentrée politique dans son fief d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). La cheffe de file de l’extrême droite connaîtra lundi la date de son procès en appel dans l’affaire des assistants d’eurodéputés – qui lui vaut depuis fin mars une inéligibilité immédiate. En tout cas, “aucun d’entre nous n’acceptera de jouer les figurants d’un petit théâtre parlementaire”.

Vote de confiance: Bayrou fustige les oppositions, LR en ordre dispersé

A la veille de sa chute plus que probable, François Bayrou a fustigé dimanche l’attitude des forces politiques, “en guerre civile les unes avec les autres”, mais qui vont s’allier pour “abattre le gouvernement”. Sans se faire d’illusion, alors qu’Emmanuel Macron est déjà en quête de son successeur, sous la pression des oppositions.Le compte à rebours est enclenché. Lundi à 15H00, le Premier ministre montera à la tribune de l’Assemblée pour demander la confiance des députés. Vers 19H00, leur verdict tombera.Sauf énorme surprise, la sentence est déjà connue: face aux vetos annoncés de la gauche et de l’extrême droite, le locataire de Matignon sait que la fin de son bail est imminente.Dans le média en ligne Brut, où il a achevé dimanche un marathon médiatique, François Bayrou s’est montré fataliste : “Il y a pire dans la vie que d’être à la tête d’un gouvernement et que ce gouvernement (..) soit renversé”. “C’est déjà pas mal neuf mois” à Matignon, “je n’ai aucun regret”, a-t-il ajouté, relevant toutefois un manquement : l’absence d'”une grande réforme pour l’Education nationale”.Martelant son message sur la gravité de l’endettement du pays – qui justifie à ses yeux un effort budgétaire de 44 milliards d’euros pour 2026 -, il a critiqué des députés qui “ne devraient pas être prisonniers des mots d’ordre des formations politiques”. Ce sera le cas chez Les Républicains, leur patron Laurent Wauquiez ayant donné une “liberté de vote” à son groupe. En contradiction avec l’appel du patron du parti Bruno Retailleau à soutenir le gouvernement Bayrou.M. Wauquiez a également réitéré sur LCI qu’il ne censurerait pas automatiquement un gouvernement PS ou RN, ce qui lui a a valu un nouveau recadrage, ferme, du ministre de l’Intérieur. “Il est hors de question” que la droite accepte la nomination d’un Premier ministre socialiste, a-t-il une nouvelle fois assené en clôture du congrès de son parti, à Port-Marly (Yvelines). Et de dénoncer “les ingénieurs du chaos” qui veulent faire tomber François Bayrou, mettant en garde, lui aussi, sur “le danger existentiel” du surendettement du pays.Bruno Retailleau a aussi plaidé pour un accord de gouvernement sur le budget, et “une partie du régalien” avec le prochain locataire de Matignon, sous condition que ce dernier défende des idées compatibles avec “l’idée que l’on se fait du redressement de la France”.- “La grande tambouille” -Charge au chef de l’Etat de trouver le profil idoine. Pour l’heure, Emmanuel Macron “n’a pas tout à fait décidé” et “cherche encore la bonne solution sur le casting comme sur le fond”, glisse un visiteur de l’Elysée.Dans l’entourage du président, peu envisagent qu’il nomme le socialiste Olivier Faure, prétendant à Matignon.D’autant que le patron du PS l’a redit sur France 3: “pas question de former un gouvernement commun” avec des macronistes. “Je veux un gouvernement de gauche” qui soit “un gouvernement de cohabitation” et travaillera ensuite texte par texte à la recherche de compromis.Olivier Faure “a toute légitimité à prendre sa place à Matignon”, a poussé Patrick Kanner, à la tête des sénateurs PS. Il “a vocation à revendiquer le pouvoir”, a aussi estimé François Hollande dans La Tribune Dimanche. Mais le premier secrétaire du PS doit tenir compte du refus farouche des Insoumis d’accompagner sa stratégie, qualifiée d'”escroquerie”.Dénonçant “la grande tambouille” de “la coalition de tout et n’importe quoi”, Jean-Luc Mélenchon a prévenu samedi: “Nous ne sommes candidats à aucune autre place, sinon à la première pour tout changer”.Tourné vers l’élection suprême, le triple candidat à la présidentielle rêve d’en provoquer une autre avant 2027, grâce à la motion de destitution que les députés LFI s’apprêtent à déposer.Avec l’intention affichée de s’appuyer sur la colère sociale pour précipiter les événements, dès mercredi avec le mouvement “Bloquons tout”, puis avec la mobilisation syndicale du 18 septembre.Le Rassemblement national pousse lui de toutes ses forces pour de nouvelles législatives anticipées, que le parti à la flamme pense pouvoir gagner cette fois-ci.Et tant pis si “je ne pourrai peut être pas me représenter”, a lancé Marine Le Pen lors de sa rentrée politique dans son fief d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). La cheffe de file de l’extrême droite connaîtra lundi la date de son procès en appel dans l’affaire des assistants d’eurodéputés – qui lui vaut depuis fin mars une inéligibilité immédiate. En tout cas, “aucun d’entre nous n’acceptera de jouer les figurants d’un petit théâtre parlementaire”.

Ukraine: le siège du gouvernement endommagé après une attaque aérienne russe record

Le siège du gouvernement à Kiev a été endommagé dimanche après une attaque aérienne russe nocturne d’une ampleur inédite sur l’Ukraine, qui a impliqué plus de 800 drones et missiles et fait au moins cinq morts, dont deux dans la capitale.Un journaliste de l’AFP a vu le toit de l’imposant bâtiment abritant le conseil des ministres en feu et des volutes de fumée grise s’en échappant. Des hélicoptères lâchaient de l’eau sur l’édifice, situé en plein coeur de Kiev, proche de la présidence et du Parlement.”Pour la première fois, le toit et les étages supérieurs du siège du gouvernement ont été endommagés à cause d’une attaque ennemie”, a indiqué la Première ministre Ioulia Svyrydenko sur Telegram.Selon elle, aucune victime n’est à déplorer au sein du bâtiment. Les services de secours ont rapporté en début d’après-midi que l’incendie qui s’était déclenché a été éteint.Depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, le quartier gouvernemental à Kiev avait été relativement épargné par les frappes massives russes qui visent régulièrement la capitale.Cette nuit, la Russie a tiré 810 drones et 13 missiles sur le pays, dont respectivement 747 et quatre ont été interceptés, selon l’armée de l’air ukrainienne. Il s’agit de l’attaque aérienne la plus importante depuis le début de la guerre.Plusieurs autres régions ont été touchées au-delà de la capitale. Au total, cinq personnes ont été tuées, dont deux à Kiev, et plus d’une vingtaine de personnes ont été blessées. Au moins deux autres personnes ont trouvé la mort dans des attaques locales séparées, selon les autorités ukrainiennes.- “Réponse appropriée” -Dans la capitale ukrainienne, plusieurs immeubles résidentiels ont également été endommagés. Les deux personnes décédées sont une jeune femme et son fils âgé de deux mois, a précisé le maire Vitali Klitschko.L’armée russe, comme à son habitude, a assuré n’avoir visé que “des sites du complexe militaro-industriel ukrainien et des infrastructures de transport”.Elle a rapporté avoir frappé des sites de production de drones et des aérodromes militaires dans l’est, le sud et le centre de l’Ukraine, ainsi que deux entreprises industrielles à la périphérie de Kiev.”Aucune autre cible n’a été frappée dans les limites de Kiev”, a ajouté le ministère russe, sous-entendant que le siège du gouvernement a pu être endommagé par des chutes de débris et non une frappe directe.”Le monde doit répondre à cette destruction non seulement par des mots, mais par des actions. Nous devons renforcer la pression des sanctions, principalement contre le pétrole et le gaz russes”, a plaidé la Première ministre ukrainienne, réclamant également des “armes”.Le président français Emmanuel Macron a estimé que “la Russie s’enferme toujours un peu plus dans la logique de la guerre et de la terreur”. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué dans la foulée avoir évoqué avec M. Macron les “prochaines étapes” pour “assurer une réponse appropriée” à Moscou et le “renforcement des défenses” ukrainiennes.Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré que Vladimir Poutine “ne prend pas la paix au sérieux” et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a regretté que le président russe “bafoue la diplomatie”.L’Ukraine a de son côté affirmé avoir frappé une usine dans la région russe frontalière de Briansk et une raffinerie de pétrole dans la région de Krasnodar, dans le sud de la Russie.- Négociations dans l’impasse -Sur le front, l’armée russe a poursuivi ses avancées dimanche en revendiquant la capture d’une nouvelle localité dans la région de Dnipropetrovsk (centre). L’Ukraine n’a que récemment reconnu la présence dans ce territoire des troupes de Moscou, qui occupent 20% du pays.Les dernières semaines ont été marquées par une intense activité diplomatique pour tenter de trouver une issue au conflit. Le président américain Donald Trump a notamment reçu en août Vladimir Poutine en Alaska, puis Volodymyr Zelensky et les dirigeants européens à Washington.Ces efforts semblent néanmoins dans l’impasse. Les positions de Moscou et de Kiev sur la fin de la guerre, les modalités d’un cessez-le-feu ou d’une rencontre entre leurs deux dirigeants sont diamétralement opposées.Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont engagés malgré tout jeudi à Paris à contribuer à des garanties de sécurité pour l’Ukraine pour empêcher une potentielle nouvelle attaque de la Russie, après une hypothétique cessation des hostilités.La Russie, qui considère l’expansion de l’Otan à ses frontières comme l’une des causes de la guerre, a indiqué à de multiples reprises qu’elle est catégoriquement opposée à tout déploiement de militaires occidentaux en Ukraine. M. Poutine a averti qu’un tel déploiement ferait de ces soldats des “cibles légitimes” pour l’armée russe.Jeudi, Donald Trump a annoncé qu’il s’entretiendrait bientôt avec Vladimir Poutine.

Ukraine: le siège du gouvernement endommagé après une attaque aérienne russe record

Le siège du gouvernement à Kiev a été endommagé dimanche après une attaque aérienne russe nocturne d’une ampleur inédite sur l’Ukraine, qui a impliqué plus de 800 drones et missiles et fait au moins cinq morts, dont deux dans la capitale.Un journaliste de l’AFP a vu le toit de l’imposant bâtiment abritant le conseil des ministres en feu et des volutes de fumée grise s’en échappant. Des hélicoptères lâchaient de l’eau sur l’édifice, situé en plein coeur de Kiev, proche de la présidence et du Parlement.”Pour la première fois, le toit et les étages supérieurs du siège du gouvernement ont été endommagés à cause d’une attaque ennemie”, a indiqué la Première ministre Ioulia Svyrydenko sur Telegram.Selon elle, aucune victime n’est à déplorer au sein du bâtiment. Les services de secours ont rapporté en début d’après-midi que l’incendie qui s’était déclenché a été éteint.Depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022, le quartier gouvernemental à Kiev avait été relativement épargné par les frappes massives russes qui visent régulièrement la capitale.Cette nuit, la Russie a tiré 810 drones et 13 missiles sur le pays, dont respectivement 747 et quatre ont été interceptés, selon l’armée de l’air ukrainienne. Il s’agit de l’attaque aérienne la plus importante depuis le début de la guerre.Plusieurs autres régions ont été touchées au-delà de la capitale. Au total, cinq personnes ont été tuées, dont deux à Kiev, et plus d’une vingtaine de personnes ont été blessées. Au moins deux autres personnes ont trouvé la mort dans des attaques locales séparées, selon les autorités ukrainiennes.- “Réponse appropriée” -Dans la capitale ukrainienne, plusieurs immeubles résidentiels ont également été endommagés. Les deux personnes décédées sont une jeune femme et son fils âgé de deux mois, a précisé le maire Vitali Klitschko.L’armée russe, comme à son habitude, a assuré n’avoir visé que “des sites du complexe militaro-industriel ukrainien et des infrastructures de transport”.Elle a rapporté avoir frappé des sites de production de drones et des aérodromes militaires dans l’est, le sud et le centre de l’Ukraine, ainsi que deux entreprises industrielles à la périphérie de Kiev.”Aucune autre cible n’a été frappée dans les limites de Kiev”, a ajouté le ministère russe, sous-entendant que le siège du gouvernement a pu être endommagé par des chutes de débris et non une frappe directe.”Le monde doit répondre à cette destruction non seulement par des mots, mais par des actions. Nous devons renforcer la pression des sanctions, principalement contre le pétrole et le gaz russes”, a plaidé la Première ministre ukrainienne, réclamant également des “armes”.Le président français Emmanuel Macron a estimé que “la Russie s’enferme toujours un peu plus dans la logique de la guerre et de la terreur”. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué dans la foulée avoir évoqué avec M. Macron les “prochaines étapes” pour “assurer une réponse appropriée” à Moscou et le “renforcement des défenses” ukrainiennes.Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré que Vladimir Poutine “ne prend pas la paix au sérieux” et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a regretté que le président russe “bafoue la diplomatie”.L’Ukraine a de son côté affirmé avoir frappé une usine dans la région russe frontalière de Briansk et une raffinerie de pétrole dans la région de Krasnodar, dans le sud de la Russie.- Négociations dans l’impasse -Sur le front, l’armée russe a poursuivi ses avancées dimanche en revendiquant la capture d’une nouvelle localité dans la région de Dnipropetrovsk (centre). L’Ukraine n’a que récemment reconnu la présence dans ce territoire des troupes de Moscou, qui occupent 20% du pays.Les dernières semaines ont été marquées par une intense activité diplomatique pour tenter de trouver une issue au conflit. Le président américain Donald Trump a notamment reçu en août Vladimir Poutine en Alaska, puis Volodymyr Zelensky et les dirigeants européens à Washington.Ces efforts semblent néanmoins dans l’impasse. Les positions de Moscou et de Kiev sur la fin de la guerre, les modalités d’un cessez-le-feu ou d’une rencontre entre leurs deux dirigeants sont diamétralement opposées.Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont engagés malgré tout jeudi à Paris à contribuer à des garanties de sécurité pour l’Ukraine pour empêcher une potentielle nouvelle attaque de la Russie, après une hypothétique cessation des hostilités.La Russie, qui considère l’expansion de l’Otan à ses frontières comme l’une des causes de la guerre, a indiqué à de multiples reprises qu’elle est catégoriquement opposée à tout déploiement de militaires occidentaux en Ukraine. M. Poutine a averti qu’un tel déploiement ferait de ces soldats des “cibles légitimes” pour l’armée russe.Jeudi, Donald Trump a annoncé qu’il s’entretiendrait bientôt avec Vladimir Poutine.

Seoul says over 300 South Koreans detained in US to be released

Seoul said Sunday that negotiations with the United States to secure the release of South Korean workers detained in an immigration raid have been “concluded” and they would soon be freed and flown home.It follows the arrest of more than 300 South Korean workers at a Hyundai-LG battery plant being built in the southern state of Georgia on Thursday.The operation, carried out in the town of Ellabell, was the largest single site raid implemented so far under US President Donald Trump’s nationwide anti-migrant drive, catching Seoul officials off guard.”As a result of the swift and united response… negotiations for the release of the detained workers have been concluded,” Kang Hoon-sik, chief of staff to President Lee Jae Myung, said on Sunday.”Only administrative procedures remain. Once these are completed, a chartered flight will depart to bring our citizens home,” he added.Footage of the raid released by US authorities showed detained workers, in handcuffs and with chains around their ankles, being loaded onto an inmate transportation bus.Scrambling to contain the fallout, a senior executive at electric vehicle battery maker LG Energy Solution flew to Georgia on Sunday morning.”The immediate priority now is the swift release of both our LG Energy Solution employees and those of our partner firms,” executive Kim Ki-soo told reporters before boarding a plane.- $350 bn pledge -LG Energy Solution has said 47 of its employees had been arrested — 46 South Koreans and one Indonesian.The company has also said about 250 of those arrested were believed to be employed by its contractor, and most of them were South Koreans.An official at a partner firm of LG Energy Solution who spoke with one of the detained workers told Yonhap news agency that conditions at the detention centre were poor.”They are given food and allowed to shower, but the conditions are substandard,” the official was quoted as saying, adding they were not being handcuffed.The battery maker said it has suspended all business trips to the United States, except for client meetings, and instructed those already there to either “return immediately or standby at their accommodations”.Hyundai has said none of those arrested are its employees.South Korea, Asia’s fourth-biggest economy, is a key automaker and electronics producer with multiple plants in the United States.Its companies have invested billions of dollars to build factories in the United States in a bid to access the US market and avoid tariff threats from Trump.President Lee met Trump during a visit last month, and Seoul pledged $350 billion in US investment in July. Trump has promised to revive the US manufacturing sector, while also vowing to deport millions of undocumented migrants.

L’armée israélienne appelle à l’évacuation d’une tour d’habitation de Gaza-ville

L’armée israélienne a appelé dimanche la population à évacuer les environs d’une tour située dans le sud-ouest de la ville de Gaza, en prévision d’un bombardement à venir sur cet immeuble, au lendemain d’une annonce similaire.”Alerte urgente aux habitants de la ville de Gaza […] et en particulier à ceux qui se trouvent dans l’immeuble Al-Rouya […] ou dans les tentes avoisinantes”, annonce un message diffusé sur les réseaux sociaux par le colonel Avichay Adraee, porte-parole arabophone de l’armée, accompagné d’une vue aérienne montrant l’immeuble marqué en rouge dans son environnement.”Les forces [israéliennes] attaqueront le bâtiment prochainement en raison de la présence d’infrastructures terroristes [du mouvement islamiste palestinien] Hamas à l’intérieur ou à proximité”, ajoute le colonel Adraee.Le même message avait été diffusé samedi mais la tour n’a pas été frappée depuis cette annonce.Vendredi et samedi, les forces israéliennes, après un appel à les évacuer, ont détruit deux autres tours d’habitations à Gaza-ville, accusant le Hamas, qui dénonce des “mensonges”, d’utiliser ces bâtiments pour opérer.Samedi, l’armée a appelé la population de Gaza-ville (nord) à évacuer vers la zone déclarée “humanitaire” d’al-Mawassi (sud), qui comprend selon elle des “infrastructures humanitaires”, et est approvisionnée en nourriture et médicaments. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé dimanche une extension des opérations militaires dans et autour de Gaza, dont l’objectif déclaré est de prendre le contrôle de la ville.Il a affirmé qu’environ 100.000 personnes avaient déjà quitté Gaza-ville, la plus grande du territoire palestinien. Selon des estimations récentes de l’ONU, près d’un million de personnes vivent dans et autour de la ville.Ni l’armée ni le gouvernement Netanyahu n’ont officiellement annoncé jusque là le début d’une offensive de grande envergure contre Gaza-ville, approuvée en août.Mais l’armée a intensifié ces dernières semaines ses bombardements ainsi que ses opérations au sol dans et autour de la ville.L’armée affirme contrôler 40% de cette agglomération, qu’elle présente comme le dernier grand bastion du mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza ravagée par 23 mois de guerre. Celle-ci a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël.

L’armée israélienne appelle à l’évacuation d’une tour d’habitation de Gaza-ville

L’armée israélienne a appelé dimanche la population à évacuer les environs d’une tour située dans le sud-ouest de la ville de Gaza, en prévision d’un bombardement à venir sur cet immeuble, au lendemain d’une annonce similaire.”Alerte urgente aux habitants de la ville de Gaza […] et en particulier à ceux qui se trouvent dans l’immeuble Al-Rouya […] ou dans les tentes avoisinantes”, annonce un message diffusé sur les réseaux sociaux par le colonel Avichay Adraee, porte-parole arabophone de l’armée, accompagné d’une vue aérienne montrant l’immeuble marqué en rouge dans son environnement.”Les forces [israéliennes] attaqueront le bâtiment prochainement en raison de la présence d’infrastructures terroristes [du mouvement islamiste palestinien] Hamas à l’intérieur ou à proximité”, ajoute le colonel Adraee.Le même message avait été diffusé samedi mais la tour n’a pas été frappée depuis cette annonce.Vendredi et samedi, les forces israéliennes, après un appel à les évacuer, ont détruit deux autres tours d’habitations à Gaza-ville, accusant le Hamas, qui dénonce des “mensonges”, d’utiliser ces bâtiments pour opérer.Samedi, l’armée a appelé la population de Gaza-ville (nord) à évacuer vers la zone déclarée “humanitaire” d’al-Mawassi (sud), qui comprend selon elle des “infrastructures humanitaires”, et est approvisionnée en nourriture et médicaments. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé dimanche une extension des opérations militaires dans et autour de Gaza, dont l’objectif déclaré est de prendre le contrôle de la ville.Il a affirmé qu’environ 100.000 personnes avaient déjà quitté Gaza-ville, la plus grande du territoire palestinien. Selon des estimations récentes de l’ONU, près d’un million de personnes vivent dans et autour de la ville.Ni l’armée ni le gouvernement Netanyahu n’ont officiellement annoncé jusque là le début d’une offensive de grande envergure contre Gaza-ville, approuvée en août.Mais l’armée a intensifié ces dernières semaines ses bombardements ainsi que ses opérations au sol dans et autour de la ville.L’armée affirme contrôler 40% de cette agglomération, qu’elle présente comme le dernier grand bastion du mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza ravagée par 23 mois de guerre. Celle-ci a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël.

UK police say almost 900 arrests made at Palestine Action demo

A total of 890 people were arrested in London during a protest this weekend in support of the banned group Palestine Action, the capital’s Metropolitan Police said Sunday.The force said 857 people had been arrested under anti-terror laws for supporting a proscribed group during Saturday’s demonstration, with an additional 33 arrested for other offences including assaults on police officers.”We have a duty to enforce the law without fear or favour. If you advertise that you are intending to commit a crime, we have no option but to respond accordingly,” deputy assistant commissioner Claire Smart said in a statement.The government in July proscribed Palestine Action under the UK’s Terrorism Act of 2000 following several acts of vandalism, including against two planes at a Royal Air Force base, which caused an estimated £7 million ($10 million) in damage.Critics, including the United Nations, have condemned the ban as legal overreach and a threat to free speech, but ministers insist that people are still able to attend pro-Palestinian marches.”The contrast between this demonstration and the other protests we policed yesterday, including the Palestine Coalition march attended by around 20,000 people, was stark,” added Smart. “You can express your support for a cause without committing an offence under the Terrorism Act or descending into violence and disorder, and many thousands of people do that in London every week.”An estimated 1,500 took part in the Palestine Action protest outside parliament, with the Met condemning the “intolerable” abuse it claims its officers suffered.Of the 33 people arrested for non-terror offences, 17 were for assaults on police officers, the force said.The organisers of the protest, the campaign group Defend Our Juries (DOJ), said the “Lift the Ban” rally had been “the picture of peaceful protest”.Many of those detained for showing support for Palestine Action appeared to be older people.Most face six months in prison if convicted but organisers of the rallies could be sentenced to up to 14 years if found guilty.Five members of Defend our Juries were arrested earlier this week ahead of the protest.Ex-interior minister Yvette Cooper, who oversaw the ban, has accused Palestine Action of orchestrating “aggressive and intimidatory attacks against businesses, institutions and the public”.Cooper has also suggested that some supporters of Palestine Action “don’t know the full nature of this organisation, because of court restrictions on reporting while serious prosecutions are under way”.The ban does seem to have increased support for what was previously a little-known organisation.”It’s so important for me that groups that are called terrorist groups must be terrorist groups,” said 60-year-old greengrocer Philip Hughes, holding a placard that read, “I oppose genocide. I support Palestine Action”.”You cannot go and use terrorism laws to go and stop an organisation who object to something that you have done,” he told AFP.The rallies came as Israel launched new strikes on Gaza, with the stated aim of seizing Gaza City to defeat the militant group Hamas.

Trump heads to US Open in latest high-profile sport outing

President Donald Trump is to attend the US Open men’s final on Sunday, adding the Grand Slam tennis tournament to a list of high-profile sport outings since beginning his new term.The New York-born billionaire plans to join a host of other celebrities taking in the battle between top-seeds Carlos Alcaraz and Jannik Sinner.It will mark Trump’s first appearance at Flushing Meadows since 2015 — when the then-presidential candidate and wife Melania were booed on arrival by the crowd.Many are anticipating a similar welcome this time around.While the Republican leader enjoys pockets of support in his native city, it is overwhelmingly Democratic.Spanish star Alcaraz said Friday he plans to “try not to think about” the hub-bub in the stands, but appreciated the attention it would bring to the sport.”I don’t want myself to be nervous because of it, but I think attending the tennis match, it’s great for tennis to have the president (at) the final.”Already tight security is expected to be heightened with the US head of state in attendance.Trump has attended a series of glitzy sporting events since retaking office in January.He was booed again at the FIFA Club World Cup final in New Jersey but had a warmer reception at the Super Bowl and a number of Ultimate Fighting Championship (UFC) bouts, as well as the Daytona 500 NASCAR race.Trump says he also plans to attend the first day of golf’s Ryder Cup later this month, while preparations are underway to host a UFC fight on the White House grounds.- Sports fan -Meanwhile he is also hailing the 2026 World Cup — jointly hosted by the United States, Canada and Mexico — and 2028 Los Angeles Olympics as part of what he claims is a “Golden Age of America” ushered in by his presidency.The last sitting president to attend the tennis Grand Slam in New York — and the first in history to go to the US Open — was Democrat Bill Clinton, who watched the women’s final in 2000.Trump was there too and had a cordial meeting with Clinton, according to pictures from the encounter.Though Trump made his name in New York, he changed his residency during his first term from Manhattan to his Mar-a-Lago estate in Palm Beach, Florida.The 79-year-old has only intermittently returned to New York, but spent several weeks at his luxury Fifth Avenue condo last year while undergoing a historic criminal trial mid-campaign.He is expected back in the city to attend a baseball game on the anniversary of the September 11, 2001 terrorist attacks, as well as to address the UN General Assembly on September 23.