Ligue des champions: à la Juventus, Kolo Muani vit “un rêve”

“Comme dans un rêve”: l’attaquant français Randal Kolo Muani marche sur l’eau depuis qu’il a rejoint la Juventus Turin avec cinq buts en trois matches, avant d’affronter le PSV Eindhoven mardi en barrages aller de la Ligue des champions.Arrivé sur la pointe des pieds, après notamment un imbroglio administratif qui a retardé ses débuts en Italie, l’international français est déjà entré dans l’histoire de la Serie A.L’attaquant, dans un placard doré au Paris SG où Luis Enrique ne comptait plus sur lui, est la première recrue depuis trente ans à faire mouche dans ses trois premiers matches: il a marqué à cinq reprises.Contre Côme vendredi en ouverture de la 24ème journée, “RKM” qui n’avait eu que 453 minutes de jeu à se mettre sous la dent depuis août au PSG, a sorti la Juve d’un mauvais pas avec un doublé (2-1).”C’est comme dans un rêve. Je suis très heureux d’être à la Juve et de mes débuts”, a-t-il reconnu.”Pour moi, c’est vraiment important de jouer toujours pour gagner”, a poursuivi l’ancien joueur de Nantes et de Francfort.Même s’il le savait en manque de temps de jeu, son nouvel entraîneur Thiago Motta n’a pas hésité: dès qu’il a reçu le feu vert de la Fifa, le PSG devant se conformer à une règle de l’instance internationale qui limite à six le nombre de ses joueurs prêtés, il a titularisé d’entrée Kolo Muani au détriment de son buteur vedette, Dusan Vlahovic.- Impact physique -Le Français, avec son impact physique et sa vitesse de déplacement, est un attaquant comme les aime l’entraîneur italo-brésilien des Bianconeri, qui lui rappelle notamment le Néerlandais Joshua Zirkzee (11 buts l’an passé) avec qui il a conduit Bologne à la 5e place du Championnat d’Italie 2023-24.Mais le francophone Motta, passé par le PSG, attend encore plus de son nouvel attaquant: “Randal se sent bien et marque, dès le premier jour, il est arrivé avec le sourire et m’aide beaucoup, mais il peut encore faire mieux, il doit garder les pieds sur terre”.”Marquer, c’est important, mais un attaquant doit faire autre chose que marquer”, a-t-il prévenu.Le coach de la Juve risque très vite d’avoir un problème de taille à régler: Vlahovic, plus gros salaire de son effectif et meilleur buteur en championnat (8), ne va sans doute pas se contenter de bouts de matches, comme contre Empoli (4-1) où il est entré pour les vingt-cinq dernières minutes et a marqué un but.Mais les résultats lui donnent raison: qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe d’Italie, la Juve est toujours 5ème en championnat, mais elle est revenue à deux points de la 4ème place, la dernière pour l’instant directement qualificative pour la prochaine C1.Et les tifosi espèrent maintenant transformer en contrat à long terme le prêt consenti par le PSG jusqu’en fin de saison, sans option d’achat. Toutefois la réalité financière de leur club, fragile, doit les inciter à ne pas trop rêver.Le PSG qui a déboursé 95 millions d’euros pour le héros malheureux de la finale de la Coupe du monde 2022 perdue contre l’Argentine, attendrait selon la presse italienne au moins 60 millions d’euros l’été prochain, surtout si “RKM” continue d’aligner les buts.

Ligue des champions: des faux airs de Ligue 1 pour Paris et Brest

La Ligue des champions aura des faux airs de Ligue 1 pour le Paris SG et Brest, qui se retrouvent mardi à Guingamp (18h45) en match aller du barrage d’accession aux 8e de finale, 10 jours après un duel mouvementé en championnat.Lors de cette rencontre de la 20e journée le 1er février, Paris avait dynamité la défense brestoise en Bretagne (5-2).Mais il va falloir oublier la Ligue 1 lorsque retentira l’hymne de la C1 mardi au Roudourou de Guingamp (le stade Francis-Le-Blé de Brest n’étant pas aux normes UEFA).Un défi tant pour Paris que pour Brest. “Une rencontre franco-française, j’ai connu ça en tant que joueur avec l’OM contre Monaco, en 8e de finale de la C3 en 1998-99”, a témoigné l’entraîneur brestois Eric Roy. “Ca ne nous avait pas excités tant que ça, il n’y a pas cette saveur de connaître un nouveau pays, un nouveau stade, une autre ambiance”.Mais, petit avantage pour les Finistériens qui y jouent seulement leurs matches de C1, “le fait qu’on vienne à Guingamp c’est différent, ça fait un petit déplacement, une rupture dans la routine”, a noté Eric Roy.Et puis, a-t-il ajouté, Brest doit “profiter” et “ne pas oublier qu’en 18 mois on est passés d’une équipe qui joue le maintien à une équipe qui joue en Ligue des champions”.- Dembélé en bourreau -Côté parisien, Luis Enrique s’est attaché à bien marquer la spécificité de la Ligue des champions: “Ce sont des compétitions différentes, en Ligue 1 c’est la meilleure équipe en premier au classement, et nous le sommes, mais en Ligue des champions il faut être bon sur les deux matches, et les détails sont très importants”.L’entraîneur parisien, dont la prolongation jusqu’en 2027 a été officialisée vendredi, sait qu’il doit garder son équipe, largement favorite, aux aguets. Et ne pas se griser ou se relâcher après les belles performances des dernières semaines. Le manque de réalisme de l’automne et du début d’hiver semble en tout cas oublié, notamment grâce à la forme étincelante d’Ousmane Dembélé, auteur de ses 15e et 16e buts en Ligue 1 vendredi contre Monaco (4-1).En Ligue des champions, les Parisiens ont fini très fort avec trois victoires convaincantes d’affilée, contre Salzbourg (3-0), Manchester City (4-2) et Stuttgart (4-1), avec un football total basé sur le pressing et les permutations. Et ce après avoir longtemps été hors des places qualificatives lors de cette phase de ligue.Ces sueurs froides ont laissé place à la confiance et à l’optimisme. Hériter de Brest pour cette double confrontation est pour Paris une bonne affaire sur le papier, par rapport à d’autres adversaires envisagés avant la dernière journée du premier tour, comme la Juventus Turin, le Benfica Lisbonne ou encore le Feyenoord Rotterdam.Brest, Petit Poucet qui a créé la surprise en phase de ligue, n’a plus battu le PSG depuis 40 ans, un 3-1 le 26 janvier 1985. Il reste même sur 17 défaites lors des 18 dernières confrontations, avec un Ousmane Dembélé en bourreau (un doublé lors du 3-1 en septembre dernier, un triplé le 1er février).- “Pas d’allégeance” -Mais dans les faits, le Stade brestois a presque toujours bousculé les Parisiens lors de leurs derniers affrontements. Ainsi il y a 10 jours, il avait réussi à faire planer le doute avant de trop se livrer derrière; la saison dernière, il avait failli renverser Paris (défaite 3-2 à la dernière minute) puis avait obtenu un nul au Parc des Princes (2-2).”Ce sont des matches animés pour le public et les journalistes mais pour nous les entraîneurs, ce sont des matches où il y a beaucoup à améliorer”, a confié Luis Enrique.”C’est toujours difficile contre Brest, ils sont capables de nous marquer deux buts en deux minutes, ils sont complets en attaque, en défense, bons sur les seconds ballons, les centres”, a-t-il développé.”On presse bien mais face à une équipe comme eux capable de jouer en jeu court et long, ils peuvent couper une équipe en deux”, a expliqué Luis Enrique.Des motifs d’espoir pour Brest existent donc. “On n’est pas arrivés en victime expiatoire qui fait allégeance au PSG, on peut bousculer cette équipe”, a confié Eric Roy. Mais “parfois tu peux avoir la volonté d’aller presser haut, si t’attrapes jamais le ballon…”

C1: Manchester City ou Real Madrid, un géant bientôt à terre

La “nouvelle” Ligue des champions s’offre un barrage à grand frissons entre Manchester City et le Real Madrid, ses deux derniers vainqueurs, un classique des temps modernes peuplé de stars qui doutent avant le match aller mardi (21h00) en Angleterre.L’affiche se joue pour la quatrième saison de suite sur la plus grande scène européenne, elle ressemble à une finale et rassemble une foule d’acteurs oscarisés, de Pep Guardiola à Carlo Ancelotti sur le banc, d’Erling Haaland à Vinicius Jr et Kylian Mbappé sur la pelouse.Mais c’est une finale pour la survie entre deux géants décevants, le champion d’Europe 2023 miné par une saison éprouvante et son successeur espagnol, l’inusable Real et ses quinze étoiles européennes, affaibli par une succession de blessures en défense.”Nous n’avons pas été bons, nous méritons d’être où nous sommes. Le tirage est le tirage, nous devons accepter le défi”, a déclaré Guardiola, incapable de dire quel visage affichera mardi son équipe de City: “Là c’est… (il mime une pièce jetée en l’air), je ne sais pas.”La forme du moment, “ce n’est pas très révélateur”, a nuancé lundi son adversaire de banc, Ancelotti. Contre Guardiola, a-t-il ajouté, “c’est un cauchemar de préparer les matches, car il a toujours des idées qui te font gamberger”.Une chose est sûre, pour l’Italien, ce sera un choc “divertissant et équilibré” où chaque équipe devra “donner la meilleure version de soi, dans tous les domaines”.- Attaques de feu, défenses fragiles -Ce sommet à suspense a accouché de batailles enfiévrées ces trois dernières saisons.En demi-finale en 2022, il y a eu une pluie de buts à l’aller à l’Etihad (4-3 pour City) puis une incroyable qualification arrachée au retour au Bernabeu par le Real (3-1) grâce à trois buts marqués à partir de la 90e minute.Au même stade de la compétition l’année suivante, les Anglais ont soufflé la “Maison blanche” 4-0 chez eux sur la route de leur finale gagnée contre l’Inter Milan.Et en 2024, le Real s’est vengé en sortant Manchester aux tirs au but après un quart de finale aller à grand spectacle (3-3) et un retour où il a résisté à l’ultra-domination des Citizens (1-1).La quatrième confrontation promet d’être animée entre deux équipes qui, pour schématiser, ont autant de panache offensif que de fragilités défensives.Le Real a peut-être plus de certitudes cependant que son rival, dont la pénible saison s’est étirée samedi contre Leyton Orient (2-1), club de troisième division difficilement battu en Coupe d’Angleterre.- Real déséquilibré -Dans cette Ligue des champions nouvelle formule, le club aux capitaux émiratis n’a dominé que les “petits” : Slovan Bratislava, Sparta Prague et Club Bruges. Il a sombré contre le Sporting et la Juventus, il a laissé filer un avantage de trois buts à domicile contre Feyenoord (3-3) et en a encaissé quatre en seconde période chez le Paris Saint-Germain (4-2).Lors de l’ultime rencontre de la phase de ligue, menée et virtuellement éliminée à la pause, l’armada de Guardiola s’est rebellée contre Bruges (3-1) et a finalement arraché une 22e place, qualificative pour les barrages.Le Real d’Ancelotti a également peiné quand le niveau d’adversité s’est élevé, un mal qui l’a aussi rattrapé sur le plan domestique. Face à l’ennemi FC Barcelone, par exemple, il a mis un premier genou à terre fin octobre en Liga (4-0), puis un second mi-janvier en Supercoupe d’Espagne (5-2).Si Madrid peine à trouver un équilibre collectif cette saison, c’est notamment parce qu’il penche fortement vers l’avant sous l’impulsion de ses “quatre fantastiques”, Jude Bellingham, Vinicius, Rodrygo et Mbappé.Cette impressionnante force de frappe offensive ne masque pas, voire aggrave, les difficultés défensives du champion d’Espagne et d’Europe en titre, pas gâté il est vrai par les blessures.Mardi, il lui manquera ses tauliers Dani Carvajal (genou) et Antonio Rüdiger (cuisse), ainsi qu’Eder Militao (genou), David Alaba (adducteur) et le dernier blessé en date, Lucas Vazquez (cuisse).Dans ces conditions, Ancelotti pourrait utiliser le milieu Federico Valverde à droite, Fran Garcia à gauche, et réassocier le prometteur Raul Asencio, 21 ans, avec le milieu français Aurélien Tchouaméni dans l’axe.Pas l’idéal quand, face à vous, débarquent Haaland, Savinho, Phil Foden, Kevin De Bruyne ou encore Omar Marmoush, l’attaquant égyptien arrivé cet hiver de Francfort.

Fin de vie: Vautrin marque sa préférence pour un seul texte

Catherine Vautrin a marqué sa préférence mardi pour un seul texte de loi sur la fin de vie, ce qui “permet de prendre d’un côté les soins palliatifs et le côté fin de vie”, là où, jusqu’alors, François Bayrou souhaite le scinder en deux.”Au moment où je vous parle, le Premier ministre souhaite deux textes” – mais “ça n’est pas encore totalement arbitré”- et “l’Elysée est sur un seul texte”, a rappelé la ministre de la Santé sur France Inter.Pour Catherine Vautrin, “un seul texte permet de voter sur un ensemble complet”, tandis qu’avec “deux textes, clairement, celles et ceux qui ne veulent pas de la fin de vie voteront contre ce texte”.”Le texte initial a le mérite de la clarté vis-à-vis de nos concitoyens”, a-t-elle aussi considéré.Rappelant que le texte initial couvrait “soins palliatifs et fin de vie” et qu’elle s’était engagée à augmenter les crédits sur les soins palliatifs, la ministre a souligné que “dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale actuellement en discussion, il y a bien 100 millions de plus pour ouvrir 15 services de soins palliatifs”. Dans notre pays, 22 départements n’ont pas d’unités soins palliatifs, et “l’objectif est qu’en 2025, nous en ayons 15 de plus”, a-t-elle précisé.Quant au calendrier pour une reprise des débats sur la fin de vie, Catherine Vautrin a déclaré en avoir discuté “pas plus tard qu’hier avec le ministre en charge des Relations avec le Parlement et, normalement, nous devrions discuter ce texte avant la fin de la session ordinaire, c’est-à-dire avant le 30 juin”.”Il y a 162 nouveaux députés à l’Assemblée nationale, c’est un texte sur lequel il n’y a pas de discipline de groupe, j’ignore quel sera le sort de ce texte à la sortie”, a-t-elle encore glissé.Le Premier ministre a confirmé fin janvier vouloir scinder le projet, pour distinguer les “deux sujets”, afin que chacun puisse éventuellement voter “différemment” sur l’un et sur l’autre. “On touche là à quelque chose qui tient (…) à la vie et au sens de la vie”, a développé François Bayrou, catholique pratiquant mais qui s’est toujours positionné pour la séparation stricte du politique et du religieux.L’association “Les 184”, qui regroupe les participants à la convention citoyenne sur la fin de vie, a demandé début février à Emmanuel Macron de se prononcer, lui rappelant son engagement passé pour une seule loi.

La Bourse de Paris stable avant une audition du patron de la Fed

La Bourse de Paris évolue proche de l’équilibre mardi matin, les investisseurs se montrant attentistes en attendant des précisions sur la politique commerciale de Donald Trump et avant une audition du patron de la Fed Jerome Powell.Vers 10H00, l’indice vedette CAC 40 prenait 0,14% à 8.017,70 points, soit un gain de 11,48 points. Lundi, le CAC 40 a terminé en hausse de 0,42% à 8.006,22 points. “Les actions mondiales se sont globalement stabilisées après que Trump ait indiqué qu’il pourrait exempter l’Australie des droits de douane sur l’acier après une conversation avec le Premier ministre australien”, commente Patrick Munnelly, analyste chez Tickmill Group.”Cela a renforcé l’optimisme des investisseurs, qui croient que des ajustements sont toujours possibles.”Plus généralement, “bien que la réaction initiale aux nouvelles menaces tarifaires de Trump ait été marquée par une certaine nervosité, les conséquences se sont rapidement estompées”, souligne Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank.Le président américain a signé lundi un décret fixant au 12 mars la date d’entrée en vigueur de ces nouveaux droits de douane de 25% sur l’acier et l’aluminium, “sans exception”.”À ce stade, les investisseurs manquent de clarté sur l’étendue des politiques douanières de Trump, s’il s’agit principalement d’une tactique de négociation ou si elles auront des conséquences économiques plus durables”, explique Kathleen Brooks, directrice de recherche chez XTB.Par ailleurs, le marché attend l’audition de deux jours de Jerome Powell devant le Congrès américain, qui débutera plus tard mardi. Les investisseurs tenteront de déceler dans son intervention des indices sur l’avenir de la politique monétaire de l’institution, en pleine guerre commerciale de l’administration Trump.Kering salué en BourseLe groupe de luxe Kering (Gucci, Saint Laurent, Bottega Veneta…) a fait part mardi d’un bénéfice net en chute de 62% en 2024, quelques jours après le départ du styliste Sabato de Sarno, un énième changement pour redresser sa marque phare Gucci, à la peine depuis plusieurs années.Au quatrième trimestre 2024, le chiffre d’affaires s’est replié de 12% à 4,39 milliards d’euros dépassant toutefois les attentes des analystes.Vers 10H00 à Paris, le titre du groupe prenait 2,62% à 250,60 euros, dans un marché atone, signant mardi la plus forte hausse du CAC 40. Le tire s’était envolé de plus de 6% dans les premiers échanges.Depuis le début de l’année, Kering redresse la barre, prenant environ 5%, mais peine à compenser ses lourdes pertes de l’an dernier. Sur les 12 derniers mois, l’action du groupe reste en forte baisse, de près de 40%.

New Zealand rethinks opposition to deep-sea mining

New Zealand is considering withdrawing its support for an international ban on deep-sea mining, the country’s resources minister told AFP on Tuesday. Resources Minister Shane Jones said opposition to the fledgling industry was rooted in “shrill” environmental alarmism and “luxury beliefs” that ignored the need for economic growth. New Zealand backed a ban on deep-sea mining under former progressive prime minister Jacinda Ardern in 2022, citing the risk of “irreversible” damage in poorly understood ecosystems. However Jones, a senior minister in the governing centre-right coalition, said officials were rethinking that stance. “We’re talking about this with our foreign affairs minister,” he told AFP in an interview. “We can’t deny ourselves the option where critical minerals have an increasingly critical role to play. “We can’t afford these luxury beliefs that have been imposed upon us.” Companies stand to earn billions of dollars by scraping the ocean floor for polymetallic nodules that are loaded with manganese, cobalt, copper and nickel — metals used to build batteries for electric vehicles. But the industry faces sharp criticism from scientists and environmental advocates, who fear new techniques could wreak havoc in poorly understood ecosystems. “I personally think that seabed mining has become the last green trophy, so people are tossing around the most absurd, untested theories,” Jones said. “And I’m not going to back down from these shrill voices.”  – Theatre and posturing -Jones was unruffled by suggestions a pro-mining stance could weaken support among New Zealand’s climate-threatened Pacific Island neighbours. “I understand there’s a lot of theatre and posturing that happens when small island nations go to international fora,” he said. “We’ve imposed upon ourselves an ideological corset, which we can no longer afford to wear.” Deep-sea mining is one of the few issues on which Pacific Island nations are divided.Nauru and Tonga are pushing for deep-sea mining in international waters, while Palau, Samoa and Fiji are staunchly opposed. Canada-based The Metals Company has been working with the Nauru government in the hope of starting mining by 2026. Harvard-educated Jones recently unveiled a pro-mining agenda differing wildly from the environmentally friendly policies of Ardern’s former government.Under Jones, the isolated island nation will look to dig up everything from critical minerals to coal and iron-rich sands at the bottom of the sea.New Zealand’s desire to scoop up this sand differs from deep-sea mining, which targets polymetallic lumps nestled in much deeper waters. – ‘Tiny pimple’ -“We think that the seabed is a legitimate part of our broader primary sector economy,” Jones said.”It would seem odd that we were mining minerals in our own oceanic environment but we are telling others not to do it.”New Zealand has long traded on a “clean green” image that highlights its rolling pastures, untouched rainforests and pristine waterways. Ardern was lauded during her term as a climate hero when she banned offshore gas exploration in 2018.However the current government has already moved to unwind that ban, with Jones occasionally voicing the “drill, baby, drill” mantra favoured by US President Donald Trump.”The pendulum swung too far driven by woke climate catastrophisation where mining became demonised,” Jones said.”Climate change will require us to adapt but New Zealand is such a tiny pimple in relation to the world’s emissions, we are arguably irrelevant.”