La surveillante tuée en Haute-Marne recevra la Légion d’honneur à titre posthume

La surveillante de collège de 31 ans poignardée à mort par un élève la semaine dernière à Nogent (Haute-Marne) sera décorée de la Légion d’honneur à titre posthume, a-t-on appris mardi auprès du ministère de l’Education nationale.La victime recevra aussi le titre de commandeur des Palmes académiques, et la qualité de pupille de la Nation sera attribuée à son enfant, a ajouté le ministère, précisant que la cérémonie serait organisée “en fonction du souhait de la famille”. Les obsèques de la jeune femme, Mélanie, ont lieu mardi dans une stricte intimité familiale à Sarcey, un petit village près de Nogent où elle vivait.Ses proches avaient organisé vendredi dernier une marche blanche en sa mémoire, qui avait rassemblé environ 1.500 personnes à Nogent.Le collégien de 14 ans interpellé immédiatement après les faits a été mis en examen jeudi pour meurtre aggravé par la circonstance que sa victime était chargée d’une mission de service public, et placé en détention provisoire.Du fait de sa minorité, il encourt une peine de 20 ans de prison.Le meurtre a eu lieu à l’entrée du collège Françoise-Dolto, alors que des gendarmes procédaient à un contrôle inopiné des sacs des élèves, pour saisir d’éventuelles armes blanches. Un gendarme a été blessé à la main lors des faits.Durant sa garde à vue, le suspect avait confié aux enquêteurs avoir voulu tuer une surveillante, “n’importe laquelle”. Il n’a “aucun signe évoquant un possible trouble mental” mais fait preuve d’une “certaine fascination pour la violence et la mort” et ne semble “pas attacher d’importance particulière” à la vie, avait relevé en milieu de semaine le procureur de Chaumont, Devis Devallois.Ce nouveau drame en milieu scolaire a eu un grand retentissement en France, dans les sphères politique et éducative en particulier.La ministre de l’Éducation nationale Élisabeth Borne a confirmé vendredi que chaque établissement devrait se doter d’ici la fin de l’année d’un “protocole de repérage et de prise en charge des situations de souffrance psychologique chez les jeunes”.Reconnaissant que 50% des postes de médecins scolaires “sont vacants”, Mme Borne s’est engagée à “renforcer les effectifs” pour les infirmières, psychologues notamment, soulignant que cela serait arbitré “dans le cadre des discussions budgétaires” à venir.

Déchets toxiques: la justice autorise le confinement définitif à Stocamine

Le tribunal administratif de Strasbourg a autorisé mardi le confinement définitif de déchets toxiques sur le site de Stocamine (Haut-Rhin), rejetant les requêtes de la collectivité européenne d’Alsace, d’associations et de riverains, qui redoutent l’impact pour la nappe phréatique.Le tribunal a jugé que le déstockage des 42.000 tonnes de déchets (cyanure, arsenic, mercure…) entreposés dans cette ancienne mine de potasse à Wittelsheim, option défendue par les requérants, n’était plus réalisable en toute sécurité, notamment en raison de la dégradation des infrastructures.Le confinement définitif “constitue désormais, en l’état des meilleures techniques disponibles, la mesure la plus susceptible de préserver la ressource en eau et par suite le droit des générations futures à satisfaire leurs propres besoins”, indique le tribunal administratif dans son jugement.Cette solution consiste à construire des barrières en béton autour des blocs contenant les déchets et à remblayer les puits y donnant accès de manière à assurer une étanchéité.C’est une “déception”, a déclaré à l’AFP Stéphane Giraud, directeur d’Alsace Nature. L’association se bat en justice contre le confinement définitif des déchets. “C’est extrêmement grave puisqu’on joue avec la santé de millions de personnes, avec l’eau potable de millions de personnes”, a-t-il déploré. “Mais pour nous ce n’est pas la fin d’un combat, on ne s’interdit absolument aucune procédure légale pour faire revenir l’État à la raison dans ce dossier”. Le jugement du tribunal administratif peut faire l’objet d’un appel devant la cour administrative d’appel de Nancy dans un délai de deux mois. Il marque une nouvelle étape dans le bras de fer qui oppose depuis des années défenseurs de l’environnement et l’Etat.Si l’autorisation d’entreposer ces déchets était initialement temporaire, l’État, par un arrêté de la préfecture du Haut-Rhin du 28 septembre 2023, a prolongé pour une durée illimitée l’autorisation de stockage. La société des Mines de Potasse d’Alsace (MDPA), gestionnaire du site et détenue à 100% par l’État, a entamé depuis un vaste chantier pour couler des barrières de béton dans les galeries souterraines.- Dégradation des galeries -La décision de l’Etat et les travaux qui ont suivi suscitent une certaine opposition en Alsace. Des élus, des riverains et des associations redoutent que le maintien des déchets en profondeur, même sous le béton, ne pollue à terme la nappe phréatique d’Alsace. En cause: l’état de la mine, trop dégradé selon eux pour empêcher une infiltration d’eau qui finira, au contact des déchets, par contaminer la nappe phréatique, malgré la présence des barrières de béton.Mais le tribunal administratif a écarté la possibilité de déstockage, considérant que le confinement définitif constituait la mesure la plus susceptible de préserver l’environnement à court, moyen et long termes. A l’audience le 15 mai, le rapporteur public Alexandre Therre s’était prononcé en faveur de la poursuite des travaux de confinement, estimant que la “dégradation très significative” des galeries, où “les toits s’affaissent et les murs se rapprochent”, empêchait d’extraire “en toute sécurité” les déchets.Le jugement rendu mardi “entérine un fait accompli au mépris de l’environnement, de la santé et des alertes répétées” des citoyens et de la communauté scientifique, a déploré le député LFI du Bas-Rhin Emmanuel Fernandes dans un communiqué.”Malheureusement, ça devient une méthode de gouvernance, on le voit dans d’autres dossiers, comme l’A69 dans le sud de la France”, a renchéri Stéphane Giraud.Dans un rare communiqué transpartisan publié fin mai, neuf parlementaires alsaciens de tous bords avaient réclamé l’arrêt des travaux de confinement et le déstockage des déchets.”On ne parle pas des galeries qui ne sont pas effondrées et dans lesquelles l’extraction est encore possible” a regretté Sabine Drexler, sénatrice LR du Haut-Rhin et élue à la Collectivité européenne d’Alsace. “Et aujourd’hui vous avez une possibilité de retraitement des déchets qui n’était pas possible il y a 20 ans quand on les a descendus”, a-t-elle souligné auprès de l’AFP.Dans un rapport publié en décembre 2024, la Cour des comptes calculait que les retards successifs du chantier du confinement définitif avaient coûté à l’Etat 226 millions d’euros supplémentaires depuis 2013. 

Déchets toxiques: la justice autorise le confinement définitif à Stocamine

Le tribunal administratif de Strasbourg a autorisé mardi le confinement définitif de déchets toxiques sur le site de Stocamine (Haut-Rhin), rejetant les requêtes de la collectivité européenne d’Alsace, d’associations et de riverains, qui redoutent l’impact pour la nappe phréatique.Le tribunal a jugé que le déstockage des 42.000 tonnes de déchets (cyanure, arsenic, mercure…) entreposés dans cette ancienne mine de potasse à Wittelsheim, option défendue par les requérants, n’était plus réalisable en toute sécurité, notamment en raison de la dégradation des infrastructures.Le confinement définitif “constitue désormais, en l’état des meilleures techniques disponibles, la mesure la plus susceptible de préserver la ressource en eau et par suite le droit des générations futures à satisfaire leurs propres besoins”, indique le tribunal administratif dans son jugement.Cette solution consiste à construire des barrières en béton autour des blocs contenant les déchets et à remblayer les puits y donnant accès de manière à assurer une étanchéité.C’est une “déception”, a déclaré à l’AFP Stéphane Giraud, directeur d’Alsace Nature. L’association se bat en justice contre le confinement définitif des déchets. “C’est extrêmement grave puisqu’on joue avec la santé de millions de personnes, avec l’eau potable de millions de personnes”, a-t-il déploré. “Mais pour nous ce n’est pas la fin d’un combat, on ne s’interdit absolument aucune procédure légale pour faire revenir l’État à la raison dans ce dossier”. Le jugement du tribunal administratif peut faire l’objet d’un appel devant la cour administrative d’appel de Nancy dans un délai de deux mois. Il marque une nouvelle étape dans le bras de fer qui oppose depuis des années défenseurs de l’environnement et l’Etat.Si l’autorisation d’entreposer ces déchets était initialement temporaire, l’État, par un arrêté de la préfecture du Haut-Rhin du 28 septembre 2023, a prolongé pour une durée illimitée l’autorisation de stockage. La société des Mines de Potasse d’Alsace (MDPA), gestionnaire du site et détenue à 100% par l’État, a entamé depuis un vaste chantier pour couler des barrières de béton dans les galeries souterraines.- Dégradation des galeries -La décision de l’Etat et les travaux qui ont suivi suscitent une certaine opposition en Alsace. Des élus, des riverains et des associations redoutent que le maintien des déchets en profondeur, même sous le béton, ne pollue à terme la nappe phréatique d’Alsace. En cause: l’état de la mine, trop dégradé selon eux pour empêcher une infiltration d’eau qui finira, au contact des déchets, par contaminer la nappe phréatique, malgré la présence des barrières de béton.Mais le tribunal administratif a écarté la possibilité de déstockage, considérant que le confinement définitif constituait la mesure la plus susceptible de préserver l’environnement à court, moyen et long termes. A l’audience le 15 mai, le rapporteur public Alexandre Therre s’était prononcé en faveur de la poursuite des travaux de confinement, estimant que la “dégradation très significative” des galeries, où “les toits s’affaissent et les murs se rapprochent”, empêchait d’extraire “en toute sécurité” les déchets.Le jugement rendu mardi “entérine un fait accompli au mépris de l’environnement, de la santé et des alertes répétées” des citoyens et de la communauté scientifique, a déploré le député LFI du Bas-Rhin Emmanuel Fernandes dans un communiqué.”Malheureusement, ça devient une méthode de gouvernance, on le voit dans d’autres dossiers, comme l’A69 dans le sud de la France”, a renchéri Stéphane Giraud.Dans un rare communiqué transpartisan publié fin mai, neuf parlementaires alsaciens de tous bords avaient réclamé l’arrêt des travaux de confinement et le déstockage des déchets.”On ne parle pas des galeries qui ne sont pas effondrées et dans lesquelles l’extraction est encore possible” a regretté Sabine Drexler, sénatrice LR du Haut-Rhin et élue à la Collectivité européenne d’Alsace. “Et aujourd’hui vous avez une possibilité de retraitement des déchets qui n’était pas possible il y a 20 ans quand on les a descendus”, a-t-elle souligné auprès de l’AFP.Dans un rapport publié en décembre 2024, la Cour des comptes calculait que les retards successifs du chantier du confinement définitif avaient coûté à l’Etat 226 millions d’euros supplémentaires depuis 2013. 

Déchets toxiques: la justice autorise le confinement définitif à Stocamine

Le tribunal administratif de Strasbourg a autorisé mardi le confinement définitif de déchets toxiques sur le site de Stocamine (Haut-Rhin), rejetant les requêtes de la collectivité européenne d’Alsace, d’associations et de riverains, qui redoutent l’impact pour la nappe phréatique.Le tribunal a jugé que le déstockage des 42.000 tonnes de déchets (cyanure, arsenic, mercure…) entreposés dans cette ancienne mine de potasse à Wittelsheim, option défendue par les requérants, n’était plus réalisable en toute sécurité, notamment en raison de la dégradation des infrastructures.Le confinement définitif “constitue désormais, en l’état des meilleures techniques disponibles, la mesure la plus susceptible de préserver la ressource en eau et par suite le droit des générations futures à satisfaire leurs propres besoins”, indique le tribunal administratif dans son jugement.Cette solution consiste à construire des barrières en béton autour des blocs contenant les déchets et à remblayer les puits y donnant accès de manière à assurer une étanchéité.C’est une “déception”, a déclaré à l’AFP Stéphane Giraud, directeur d’Alsace Nature. L’association se bat en justice contre le confinement définitif des déchets. “C’est extrêmement grave puisqu’on joue avec la santé de millions de personnes, avec l’eau potable de millions de personnes”, a-t-il déploré. “Mais pour nous ce n’est pas la fin d’un combat, on ne s’interdit absolument aucune procédure légale pour faire revenir l’État à la raison dans ce dossier”. Le jugement du tribunal administratif peut faire l’objet d’un appel devant la cour administrative d’appel de Nancy dans un délai de deux mois. Il marque une nouvelle étape dans le bras de fer qui oppose depuis des années défenseurs de l’environnement et l’Etat.Si l’autorisation d’entreposer ces déchets était initialement temporaire, l’État, par un arrêté de la préfecture du Haut-Rhin du 28 septembre 2023, a prolongé pour une durée illimitée l’autorisation de stockage. La société des Mines de Potasse d’Alsace (MDPA), gestionnaire du site et détenue à 100% par l’État, a entamé depuis un vaste chantier pour couler des barrières de béton dans les galeries souterraines.- Dégradation des galeries -La décision de l’Etat et les travaux qui ont suivi suscitent une certaine opposition en Alsace. Des élus, des riverains et des associations redoutent que le maintien des déchets en profondeur, même sous le béton, ne pollue à terme la nappe phréatique d’Alsace. En cause: l’état de la mine, trop dégradé selon eux pour empêcher une infiltration d’eau qui finira, au contact des déchets, par contaminer la nappe phréatique, malgré la présence des barrières de béton.Mais le tribunal administratif a écarté la possibilité de déstockage, considérant que le confinement définitif constituait la mesure la plus susceptible de préserver l’environnement à court, moyen et long termes. A l’audience le 15 mai, le rapporteur public Alexandre Therre s’était prononcé en faveur de la poursuite des travaux de confinement, estimant que la “dégradation très significative” des galeries, où “les toits s’affaissent et les murs se rapprochent”, empêchait d’extraire “en toute sécurité” les déchets.Le jugement rendu mardi “entérine un fait accompli au mépris de l’environnement, de la santé et des alertes répétées” des citoyens et de la communauté scientifique, a déploré le député LFI du Bas-Rhin Emmanuel Fernandes dans un communiqué.”Malheureusement, ça devient une méthode de gouvernance, on le voit dans d’autres dossiers, comme l’A69 dans le sud de la France”, a renchéri Stéphane Giraud.Dans un rare communiqué transpartisan publié fin mai, neuf parlementaires alsaciens de tous bords avaient réclamé l’arrêt des travaux de confinement et le déstockage des déchets.”On ne parle pas des galeries qui ne sont pas effondrées et dans lesquelles l’extraction est encore possible” a regretté Sabine Drexler, sénatrice LR du Haut-Rhin et élue à la Collectivité européenne d’Alsace. “Et aujourd’hui vous avez une possibilité de retraitement des déchets qui n’était pas possible il y a 20 ans quand on les a descendus”, a-t-elle souligné auprès de l’AFP.Dans un rapport publié en décembre 2024, la Cour des comptes calculait que les retards successifs du chantier du confinement définitif avaient coûté à l’Etat 226 millions d’euros supplémentaires depuis 2013. 

Cinquième jour d’escalade militaire entre Israël et l’Iran

Israël a affirmé mardi avoir visé des sites militaires en Iran et tué un haut gradé lors de nouvelles frappes aériennes, auxquelles Téhéran a riposté par des tirs de missiles au cinquième jour de confrontation entre les deux pays ennemis. Des missiles et des éclats d’obus sont tombés dans la région de Tel-Aviv, dans le centre d’Israël, sans faire de blessés, selon la police. Les secouristes étaient au travail dans plusieurs régions du pays après “la chute de projectiles”, a indiqué l’armée.L’armée israélienne a annoncé avoir tué un important commandant militaire iranien, Ali Shadmani, dans une frappe nocturne menée sur “un centre de commandement au coeur de Téhéran”.L’Iran de son côté a affirmé avoir détruit dans la nuit des “cibles stratégiques” à l’aide de drones à Tel-Aviv et à Haïfa, la grande ville du nord d’Israël.”Des attaques massives de drones, utilisant des armes nouvelles et avancées, ont commencé et s’intensifieront dans les heures à venir”, a averti le général Kioumars Heidari, commandant des forces terrestres de l’armée, cité par la télévision d’Etat. Téhéran a promis de bombarder Israël sans relâche pour mettre fin à l’attaque aérienne israélienne d’une ampleur sans précédent menée depuis le 13 juin avec l’objectif affiché d’empêcher l’Iran de se doter de la bombe atomique.Depuis vendredi, l’aviation israélienne a visé des centaines de sites militaires et nucléaires et tué plusieurs hauts gradés. Des civils ont aussi été tués dans les deux pays par des frappes qui ont atteint des zones urbaines et détruit des immeubles.En Iran, les frappes israéliennes ont fait au moins 224 morts et plus d’un millier de blessés, selon un bilan officiel établi dimanche. La télévision d’Etat a fait état mardi de trois morts lors de frappes la veille sur son siège à Téhéran.Selon le bureau de Benjamin Netanyahu, les salves de missiles et de drones tirées en représailles par l’Iran ont fait au moins 24 morts en Israël.- Appel à la désescalade -L’armée israélienne a déclaré mardi avoir mené dans la nuit dans l’ouest de l’Iran “plusieurs frappes de grande envergure” lors desquelles “des dizaines d’infrastructures de stockage et de lancement de missiles sol-sol ont été touchées”, tout comme “des lanceurs de missiles sol-air et des sites de stockage de drones”.Le conflit s’est invité à la réunion des pays du G7 lundi au Canada, que le président américain Donald Trump, premier allié d’Israël, a quittée prématurément après avoir conseillé aux habitants de Téhéran d’évacuer “immédiatement”.”L’Iran aurait dû signer l’+accord+ (sur le nucléaire, ndlr) quand je leur ai dit de signer”, a-t-il déclaré sur son réseau Truth Social.M. Trump avait relancé récemment les négociations avec Téhéran sur le programme nucléaire iranien mais l’Iran a affirmé qu’il ne signerait pas d’accord tant que dureraient les attaques israéliennes.Accusée par les Occidentaux et par Israël de vouloir fabriquer l’arme atomique, la République islamique dément et défend son droit à enrichir de l’uranium afin de développer un programme nucléaire civil.Sans appeler à la fin immédiate des hostilités, les dirigeants du G7 ont appelé à “protéger les civils”, affirmant le droit d’Israël à “se défendre” et qualifiant “l’Iran de “principale source d’instabilité et de terrorisme dans la région”. “Nous demandons instamment que la résolution de la crise en Iran aboutisse à une désescalade plus vaste des hostilités au Moyen-Orient, y compris à un cessez-le-feu à Gaza”, ont-ils écrit.Face à cet embrasement, la Chine a accusé Donald Trump de “jeter de l’huile sur le feu” et pressé ses ressortissants de quitter Israël tandis que les Etats-Unis ont annoncé déployer des “ressources supplémentaires” au Moyen-Orient pour y renforcer leur “dispositif défensif”, selon le ministre de la Défense Peter Hegseth.Le porte-avions américain Nimitz, qui croisait en mer de Chine méridionale, a pris la direction du Moyen-Orient, selon le Pentagone.- Rues désertes -Lundi, les émissions de la télévision publique iranienne ont été brièvement interrompues par une attaque israélienne, qui s’est produite alors qu’une présentatrice critiquait vivement Israël à l’antenne. Elle a été vue quittant précipitamment le plateau dans un nuage de poussière, tandis que des débris du plafond tombaient autour d’elle.Téhéran a condamné “la lâcheté” de ces frappes et a appelé deux chaînes de télévision israéliennes a évacuer leurs locaux.Depuis les début des frappes israéliennes, qui ont visé notamment Téhéran, les rues de la capitale sont restées pour la plupart désertes et de nombreux magasins ont fermé.Israël affirme avoir détruit “la principale installation” du site d’enrichissement d’uranium de Natanz, dans le centre de l’Iran. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a cependant affirmé lundi qu’il n’y a “pas d’indication d’attaque” contre la partie souterraine du site, qui abrite la principale usine d’enrichissement.Au-delà du programme nucléaire, Benjamin Netanyahu, dans plusieurs interviews à des médias internationaux, a lancé un appel au peuple iranien pour qu’il se soulève contre la “tyrannie” et estimé qu’assassiner le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, mettrait “fin au conflit”.Selon un responsable américain, Donald Trump s’est opposé à un plan israélien visant à éliminer l’ayatollah Khamenei, à la tête de l’Iran depuis 1989.

Cinquième jour d’escalade militaire entre Israël et l’Iran

Israël a affirmé mardi avoir visé des sites militaires en Iran et tué un haut gradé lors de nouvelles frappes aériennes, auxquelles Téhéran a riposté par des tirs de missiles au cinquième jour de confrontation entre les deux pays ennemis. Des missiles et des éclats d’obus sont tombés dans la région de Tel-Aviv, dans le centre d’Israël, sans faire de blessés, selon la police. Les secouristes étaient au travail dans plusieurs régions du pays après “la chute de projectiles”, a indiqué l’armée.L’armée israélienne a annoncé avoir tué un important commandant militaire iranien, Ali Shadmani, dans une frappe nocturne menée sur “un centre de commandement au coeur de Téhéran”.L’Iran de son côté a affirmé avoir détruit dans la nuit des “cibles stratégiques” à l’aide de drones à Tel-Aviv et à Haïfa, la grande ville du nord d’Israël.”Des attaques massives de drones, utilisant des armes nouvelles et avancées, ont commencé et s’intensifieront dans les heures à venir”, a averti le général Kioumars Heidari, commandant des forces terrestres de l’armée, cité par la télévision d’Etat. Téhéran a promis de bombarder Israël sans relâche pour mettre fin à l’attaque aérienne israélienne d’une ampleur sans précédent menée depuis le 13 juin avec l’objectif affiché d’empêcher l’Iran de se doter de la bombe atomique.Depuis vendredi, l’aviation israélienne a visé des centaines de sites militaires et nucléaires et tué plusieurs hauts gradés. Des civils ont aussi été tués dans les deux pays par des frappes qui ont atteint des zones urbaines et détruit des immeubles.En Iran, les frappes israéliennes ont fait au moins 224 morts et plus d’un millier de blessés, selon un bilan officiel établi dimanche. La télévision d’Etat a fait état mardi de trois morts lors de frappes la veille sur son siège à Téhéran.Selon le bureau de Benjamin Netanyahu, les salves de missiles et de drones tirées en représailles par l’Iran ont fait au moins 24 morts en Israël.- Appel à la désescalade -L’armée israélienne a déclaré mardi avoir mené dans la nuit dans l’ouest de l’Iran “plusieurs frappes de grande envergure” lors desquelles “des dizaines d’infrastructures de stockage et de lancement de missiles sol-sol ont été touchées”, tout comme “des lanceurs de missiles sol-air et des sites de stockage de drones”.Le conflit s’est invité à la réunion des pays du G7 lundi au Canada, que le président américain Donald Trump, premier allié d’Israël, a quittée prématurément après avoir conseillé aux habitants de Téhéran d’évacuer “immédiatement”.”L’Iran aurait dû signer l’+accord+ (sur le nucléaire, ndlr) quand je leur ai dit de signer”, a-t-il déclaré sur son réseau Truth Social.M. Trump avait relancé récemment les négociations avec Téhéran sur le programme nucléaire iranien mais l’Iran a affirmé qu’il ne signerait pas d’accord tant que dureraient les attaques israéliennes.Accusée par les Occidentaux et par Israël de vouloir fabriquer l’arme atomique, la République islamique dément et défend son droit à enrichir de l’uranium afin de développer un programme nucléaire civil.Sans appeler à la fin immédiate des hostilités, les dirigeants du G7 ont appelé à “protéger les civils”, affirmant le droit d’Israël à “se défendre” et qualifiant “l’Iran de “principale source d’instabilité et de terrorisme dans la région”. “Nous demandons instamment que la résolution de la crise en Iran aboutisse à une désescalade plus vaste des hostilités au Moyen-Orient, y compris à un cessez-le-feu à Gaza”, ont-ils écrit.Face à cet embrasement, la Chine a accusé Donald Trump de “jeter de l’huile sur le feu” et pressé ses ressortissants de quitter Israël tandis que les Etats-Unis ont annoncé déployer des “ressources supplémentaires” au Moyen-Orient pour y renforcer leur “dispositif défensif”, selon le ministre de la Défense Peter Hegseth.Le porte-avions américain Nimitz, qui croisait en mer de Chine méridionale, a pris la direction du Moyen-Orient, selon le Pentagone.- Rues désertes -Lundi, les émissions de la télévision publique iranienne ont été brièvement interrompues par une attaque israélienne, qui s’est produite alors qu’une présentatrice critiquait vivement Israël à l’antenne. Elle a été vue quittant précipitamment le plateau dans un nuage de poussière, tandis que des débris du plafond tombaient autour d’elle.Téhéran a condamné “la lâcheté” de ces frappes et a appelé deux chaînes de télévision israéliennes a évacuer leurs locaux.Depuis les début des frappes israéliennes, qui ont visé notamment Téhéran, les rues de la capitale sont restées pour la plupart désertes et de nombreux magasins ont fermé.Israël affirme avoir détruit “la principale installation” du site d’enrichissement d’uranium de Natanz, dans le centre de l’Iran. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a cependant affirmé lundi qu’il n’y a “pas d’indication d’attaque” contre la partie souterraine du site, qui abrite la principale usine d’enrichissement.Au-delà du programme nucléaire, Benjamin Netanyahu, dans plusieurs interviews à des médias internationaux, a lancé un appel au peuple iranien pour qu’il se soulève contre la “tyrannie” et estimé qu’assassiner le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, mettrait “fin au conflit”.Selon un responsable américain, Donald Trump s’est opposé à un plan israélien visant à éliminer l’ayatollah Khamenei, à la tête de l’Iran depuis 1989.

“Conclave” sur les retraites: fumée blanche ou pas ?

Accord ou positions irréconciliables: impulsé par François Bayrou, le “conclave” des partenaires sociaux sur les retraites est entrée mardi matin dans sa dernière journée, avec la prise en compte de la pénibilité en point central des discussions.Le Premier ministre s’est dit prêt lundi à accorder “quelques jours de plus”, au-delà de la date butoir de mardi, aux cinq participants encore présents – CFDT, CFTC, CFE-CGC côté syndical, Medef et CPME côté patronal. Mais “on n’a pas besoin de plus de temps”, “il faut que ça se termine ce soir”, a plaidé sur RTL mardi matin, la numéro un de la CFDT Marylise Léon. Selon elle, “la balle est dans le camp des organisations patronales”, notamment sur le sujet de la pénibilité sur lequel il y a “blocage”.En arrivant au conclave mardi matin, le négociateur de la CPME (patronat des petites et moyennes entreprises) Eric Chevée a qualifié d'”insupportable pour nous” la proposition de la CFDT, qui consiste à donner un coup de fouet au compte pénibilité déjà existant pour arriver à faire partir plus tôt les personnes ayant eu un travail pénible.”Notre proposition est la seule voie de passage”, a-t-il dit, en allusion à un dispositif proposé par la CPME, qui consisterait à créer des “points d’usure” pour les personnes “qui doivent porter des charges lourdes, subir des postures pénibles ou des vibrations mécaniques”, ouvrant “droit à des formations, des aides à la reconversion”.- “A côté du sujet” -La question à discuter mardi est de savoir “combien de personnes” pourront “partir plus tôt” du fait qu’ils ont fait un travail usant, a-t-il expliqué.La négociatrice de la CFTC, Pascale Coton a redit de son côté à son arrivée que le passage à 66 ans de l’âge de départ sans décote (contre 67 ans) était également “vraiment une ligne rouge” pour son organisation. “C’est un mandat que j’ai de mon organisation, on ne peut pas faire autrement”.Lundi, François Bayrou a manifestement pris de court les participants en lançant une proposition de dernière minute: accorder une “prime” aux salariés seniors.Sur RTL, Mme Léon s’est dite “sceptique”, en notant que “ça arrive un peu tard”, que “ce n’est pas chiffré”, ajoutant ne pas être “sûre que ça soit le problème du régime des retraites en fait”.Pour le président de la CPME, Amir Reza-Tofighi, “ce n’est pas là le sujet”. Cette prime “ne permettra pas d’avoir un accord avec les syndicats”, a-t-il jugé sur RMC.”C’est complètement à côté du sujet”, a tranché Sophie Binet (CGT, syndicat parti du conclave en mars) sur franceinfo, en notant que globalement, “la stratégie du patronat, c’est de concéder quelques miettes pour graver dans le marbre les 64 ans”.- “50/50” -Pour le Premier ministre, qui avait lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement, la fin du conclave est un instant de vérité.François Bayrou s’était alors engagé à présenter un éventuel accord des partenaires sociaux devant le Parlement.Dimanche, tant Marylise Léon que Patrick Martin, le président du Medef, ont estimé à 50/50 la probabilité que le conclave arrive à un accord.Même si ça ne faisait pas grand mystère depuis le début, le Medef a entériné depuis mardi dernier qu’il ne bougerait pas sur l’âge de départ à 64 ans. Cela ne signifie pas forcément une fin de non-recevoir pour les syndicats. Tout dépendra de ce que le patronat lâchera en termes de carrière des femmes, de pénibilité, ou d’augmentation de cotisation.  Car au-delà des aménagements qui pourraient être apportés à la réforme Borne, les partenaires sociaux doivent aussi parvenir à trouver les recettes financières pour permettre le retour à l’équilibre du système des retraites en 2030, alors que la prévision de déficit pour cette échéance est aujourd’hui de 6,6 milliards d’euros.Pour les sources de financement, les syndicats ne rejettent pas l’idée que les retraités puissent être mis à contribution. Les scénarios envisagés tournent autour d’une sous-indexation des retraites sur l’inflation – comme c’est déjà le cas pour les retraites complémentaires Agirc-Arrco – ou d’une augmentation des taux de CSG susceptible d’épargner les retraités modestes.Mais “Medef et CPME ne veulent pas participer à l’effort financier”, grince Pascale Coton pour la CFTC: les organisations patronales refusent en effet d’augmenter les cotisations salariales ou patronales.

“Conclave” sur les retraites: fumée blanche ou pas ?

Accord ou positions irréconciliables: impulsé par François Bayrou, le “conclave” des partenaires sociaux sur les retraites est entrée mardi matin dans sa dernière journée, avec la prise en compte de la pénibilité en point central des discussions.Le Premier ministre s’est dit prêt lundi à accorder “quelques jours de plus”, au-delà de la date butoir de mardi, aux cinq participants encore présents – CFDT, CFTC, CFE-CGC côté syndical, Medef et CPME côté patronal. Mais “on n’a pas besoin de plus de temps”, “il faut que ça se termine ce soir”, a plaidé sur RTL mardi matin, la numéro un de la CFDT Marylise Léon. Selon elle, “la balle est dans le camp des organisations patronales”, notamment sur le sujet de la pénibilité sur lequel il y a “blocage”.En arrivant au conclave mardi matin, le négociateur de la CPME (patronat des petites et moyennes entreprises) Eric Chevée a qualifié d'”insupportable pour nous” la proposition de la CFDT, qui consiste à donner un coup de fouet au compte pénibilité déjà existant pour arriver à faire partir plus tôt les personnes ayant eu un travail pénible.”Notre proposition est la seule voie de passage”, a-t-il dit, en allusion à un dispositif proposé par la CPME, qui consisterait à créer des “points d’usure” pour les personnes “qui doivent porter des charges lourdes, subir des postures pénibles ou des vibrations mécaniques”, ouvrant “droit à des formations, des aides à la reconversion”.- “A côté du sujet” -La question à discuter mardi est de savoir “combien de personnes” pourront “partir plus tôt” du fait qu’ils ont fait un travail usant, a-t-il expliqué.La négociatrice de la CFTC, Pascale Coton a redit de son côté à son arrivée que le passage à 66 ans de l’âge de départ sans décote (contre 67 ans) était également “vraiment une ligne rouge” pour son organisation. “C’est un mandat que j’ai de mon organisation, on ne peut pas faire autrement”.Lundi, François Bayrou a manifestement pris de court les participants en lançant une proposition de dernière minute: accorder une “prime” aux salariés seniors.Sur RTL, Mme Léon s’est dite “sceptique”, en notant que “ça arrive un peu tard”, que “ce n’est pas chiffré”, ajoutant ne pas être “sûre que ça soit le problème du régime des retraites en fait”.Pour le président de la CPME, Amir Reza-Tofighi, “ce n’est pas là le sujet”. Cette prime “ne permettra pas d’avoir un accord avec les syndicats”, a-t-il jugé sur RMC.”C’est complètement à côté du sujet”, a tranché Sophie Binet (CGT, syndicat parti du conclave en mars) sur franceinfo, en notant que globalement, “la stratégie du patronat, c’est de concéder quelques miettes pour graver dans le marbre les 64 ans”.- “50/50” -Pour le Premier ministre, qui avait lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement, la fin du conclave est un instant de vérité.François Bayrou s’était alors engagé à présenter un éventuel accord des partenaires sociaux devant le Parlement.Dimanche, tant Marylise Léon que Patrick Martin, le président du Medef, ont estimé à 50/50 la probabilité que le conclave arrive à un accord.Même si ça ne faisait pas grand mystère depuis le début, le Medef a entériné depuis mardi dernier qu’il ne bougerait pas sur l’âge de départ à 64 ans. Cela ne signifie pas forcément une fin de non-recevoir pour les syndicats. Tout dépendra de ce que le patronat lâchera en termes de carrière des femmes, de pénibilité, ou d’augmentation de cotisation.  Car au-delà des aménagements qui pourraient être apportés à la réforme Borne, les partenaires sociaux doivent aussi parvenir à trouver les recettes financières pour permettre le retour à l’équilibre du système des retraites en 2030, alors que la prévision de déficit pour cette échéance est aujourd’hui de 6,6 milliards d’euros.Pour les sources de financement, les syndicats ne rejettent pas l’idée que les retraités puissent être mis à contribution. Les scénarios envisagés tournent autour d’une sous-indexation des retraites sur l’inflation – comme c’est déjà le cas pour les retraites complémentaires Agirc-Arrco – ou d’une augmentation des taux de CSG susceptible d’épargner les retraités modestes.Mais “Medef et CPME ne veulent pas participer à l’effort financier”, grince Pascale Coton pour la CFTC: les organisations patronales refusent en effet d’augmenter les cotisations salariales ou patronales.

“Conclave” sur les retraites: fumée blanche ou pas ?

Accord ou positions irréconciliables: impulsé par François Bayrou, le “conclave” des partenaires sociaux sur les retraites est entrée mardi matin dans sa dernière journée, avec la prise en compte de la pénibilité en point central des discussions.Le Premier ministre s’est dit prêt lundi à accorder “quelques jours de plus”, au-delà de la date butoir de mardi, aux cinq participants encore présents – CFDT, CFTC, CFE-CGC côté syndical, Medef et CPME côté patronal. Mais “on n’a pas besoin de plus de temps”, “il faut que ça se termine ce soir”, a plaidé sur RTL mardi matin, la numéro un de la CFDT Marylise Léon. Selon elle, “la balle est dans le camp des organisations patronales”, notamment sur le sujet de la pénibilité sur lequel il y a “blocage”.En arrivant au conclave mardi matin, le négociateur de la CPME (patronat des petites et moyennes entreprises) Eric Chevée a qualifié d'”insupportable pour nous” la proposition de la CFDT, qui consiste à donner un coup de fouet au compte pénibilité déjà existant pour arriver à faire partir plus tôt les personnes ayant eu un travail pénible.”Notre proposition est la seule voie de passage”, a-t-il dit, en allusion à un dispositif proposé par la CPME, qui consisterait à créer des “points d’usure” pour les personnes “qui doivent porter des charges lourdes, subir des postures pénibles ou des vibrations mécaniques”, ouvrant “droit à des formations, des aides à la reconversion”.- “A côté du sujet” -La question à discuter mardi est de savoir “combien de personnes” pourront “partir plus tôt” du fait qu’ils ont fait un travail usant, a-t-il expliqué.La négociatrice de la CFTC, Pascale Coton a redit de son côté à son arrivée que le passage à 66 ans de l’âge de départ sans décote (contre 67 ans) était également “vraiment une ligne rouge” pour son organisation. “C’est un mandat que j’ai de mon organisation, on ne peut pas faire autrement”.Lundi, François Bayrou a manifestement pris de court les participants en lançant une proposition de dernière minute: accorder une “prime” aux salariés seniors.Sur RTL, Mme Léon s’est dite “sceptique”, en notant que “ça arrive un peu tard”, que “ce n’est pas chiffré”, ajoutant ne pas être “sûre que ça soit le problème du régime des retraites en fait”.Pour le président de la CPME, Amir Reza-Tofighi, “ce n’est pas là le sujet”. Cette prime “ne permettra pas d’avoir un accord avec les syndicats”, a-t-il jugé sur RMC.”C’est complètement à côté du sujet”, a tranché Sophie Binet (CGT, syndicat parti du conclave en mars) sur franceinfo, en notant que globalement, “la stratégie du patronat, c’est de concéder quelques miettes pour graver dans le marbre les 64 ans”.- “50/50” -Pour le Premier ministre, qui avait lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement, la fin du conclave est un instant de vérité.François Bayrou s’était alors engagé à présenter un éventuel accord des partenaires sociaux devant le Parlement.Dimanche, tant Marylise Léon que Patrick Martin, le président du Medef, ont estimé à 50/50 la probabilité que le conclave arrive à un accord.Même si ça ne faisait pas grand mystère depuis le début, le Medef a entériné depuis mardi dernier qu’il ne bougerait pas sur l’âge de départ à 64 ans. Cela ne signifie pas forcément une fin de non-recevoir pour les syndicats. Tout dépendra de ce que le patronat lâchera en termes de carrière des femmes, de pénibilité, ou d’augmentation de cotisation.  Car au-delà des aménagements qui pourraient être apportés à la réforme Borne, les partenaires sociaux doivent aussi parvenir à trouver les recettes financières pour permettre le retour à l’équilibre du système des retraites en 2030, alors que la prévision de déficit pour cette échéance est aujourd’hui de 6,6 milliards d’euros.Pour les sources de financement, les syndicats ne rejettent pas l’idée que les retraités puissent être mis à contribution. Les scénarios envisagés tournent autour d’une sous-indexation des retraites sur l’inflation – comme c’est déjà le cas pour les retraites complémentaires Agirc-Arrco – ou d’une augmentation des taux de CSG susceptible d’épargner les retraités modestes.Mais “Medef et CPME ne veulent pas participer à l’effort financier”, grince Pascale Coton pour la CFTC: les organisations patronales refusent en effet d’augmenter les cotisations salariales ou patronales.

Iraq treads a tightrope to avoid spillover from Israel-Iran conflict

In Iraqi airspace, Iranian missiles and drones have crossed paths with Israeli warplanes, forcing Baghdad to step up efforts to avoid being drawn into the region’s latest conflict.But with Baghdad both an ally of Iran and a strategic partner of the United States, Israel’s closest supporter, it may struggle to avoid the fighting spreading to its territory.”There is a sizable risk of a spillover escalation in Iraq,” said political analyst Sajad Jiyad.”Iraqis have a right to be worried,” he added. With warnings of all-out regional war intensifying following Israel’s surprise assault on Iran last week, fears are growing over an intervention by Iran-backed Iraqi factions, which have been calling for the withdrawal of US troops deployed in Iraq as part of an anti-jihadist coalition. A senior Iraqi security official told AFP on condition of anonymity that among pro-Iran actors “everyone is cooperating with the government to keep Iraq away from conflict.” But Jiyad warned that if the US supports Israel’s attacks, it “may lead to pro-Iran elements inside Iraq targeting US troops” or other American interests like the embassy in Baghdad or the consulate in Erbil, the capital of the autonomous Kurdistan region.This could lead to the US and Israel taking retaliatory actions within Iraq, Jiyad added.Iraq, which has been for years navigating a delicate balancing act between Tehran and Washington, has long been a fertile ground for proxy battles.- ‘On standby’ – In 2020, during US President Donald Trump’s first term, Washington killed Iran’s esteemed Revolutionary Guards general Qasem Soleimani in Baghdad.Most recently, amid the Israel-Hamas war in Gaza, Iraq was on the brink of being drawn into the conflict after pro-Iran factions launched numerous attacks on US troops in the region, as well as mostly failed attacks on Israel, in support of Palestinians. Washington retaliated by hitting the armed groups. In recent days, Baghdad has been working diplomatic channels to prevent the latest violence from spreading onto its turf.It has called on Washington to prevent Israeli jets from using Iraqi airspace to carry out attacks against Iran. It also asked Iran not to strike US targets in its territory, and was promised “positive things”, according to a senior Iraqi official.Israel’s use of Iraq’s airspace has angered pro-Iran groups, who accused US troops of allowing it.Powerful armed faction Kataeb Hezbollah stressed that Iran does not need “military support”, but it said that the group is “closely monitoring” the US military in the region.It warned that if Washington intervenes in the war, the group “will act directly against its interests and bases in the region without hesitation.” A US official urged the Iraqi government to “protect diplomatic missions, as well as US military personnel.””We believe Iraq will be more stable and sovereign by becoming energy independent and distancing itself from Iran’s malign influence,” the official told AFP, referring to Iraq’s dependency on gas imports from Iran.The official, who spoke on condition of anonymity, warned that Iran-backed groups “continue to engage in violent and destabilising activities in Iraq.”- Not alone -Israel’s surprise attack on Iran targeted military and nuclear facilities and killed many top commanders and atomic scientists. Iran responded by unleashing barrages of missile strikes on Israel.Tamer Badawi, an expert on Iraqi armed groups, said “the more Iran struggles to sustain its firepower against Israel, the likelier it becomes that Iraqi paramilitary actors will be drawn in.”For now, “Iran is trying to avoid collateral damage to its network by keeping its regional allies on standby. But this posture could shift,” he added. Before launching its attack on Iran, Israel had badly hit Tehran’s proxies in the region, significantly weakening some groups, including Lebanon’s Hezbollah. “Beyond attacks within Iraq, Iran-backed Iraqi groups retain the capacity to target Israel from western Iraq using their missile arsenals, as they have done before,” Badawi said.They might also target American interests in Jordan. But Iraqi officials say they have other plans for their country, which has only recently regained a semblance of stability after decades of devastating conflicts and turmoil.Iraq is gearing up for its legislative elections in November, which are often marked by heated political wrangling.For armed groups, elections are a crucial battleground as they strive to secure more seats in parliament.”Sometimes, the sword must be kept in the sheath, but this does not mean abandoning our weapons,” a commander of an armed faction told AFP.The armed groups will not leave Iran, their “godfather.. in the battle alone.”