Trump exige une “capitulation sans conditions” de l’Iran

Donald Trump a appelé mardi à la reddition de l’Iran et assuré que les Etats-Unis pouvaient aisément tuer le guide suprême iranien, au cinquième jour de la confrontation militaire entre Israël et Téhéran.  Le président américain a réuni son conseil de sécurité, au moment où les spéculations s’intensifient sur une éventuelle participation directe des Etats-Unis au conflit, malgré le fait qu’il ait dit privilégier une solution diplomatique.Cette réunion, qui a eu lieu dans la salle de crise de la Maison Blanche, a duré environ une heure et 20 minutes, selon un responsable de la Maison Blanche qui a requis l’anonymat.Mardi soir, l’armée iranienne a appelé les habitants des grandes villes israéliennes Haïfa et Tel-Aviv à évacuer, avertissant d’attaques “punitives” imminentes.Et aux premières heures de mercredi, l’armée israélienne a annoncé, puis levé, une nouvelle alerte aérienne dans plusieurs endroits du pays après avoir détecté des missiles iraniens se dirigeant vers le territoire israélien.”Environ 10 missiles balistiques ont été lancés depuis l’Iran en direction d’Israël lors du dernier barrage. La plupart d’entre eux ont été interceptés”, a déclaré un responsable militaire.Une alerte rouge a été brièvement déclenchée mardi dans la zone de Dimona, abritant une centrale nucléaire dans le sud d’Israël, après des tirs de missiles iraniens, a indiqué l’armée.En Iran, des détonations ont été entendues par des journalistes de l’AFP à Téhéran, dont plusieurs en soirée, et un média local a fait état de déflagrations à Ispahan (centre).   “Capitulation sans conditions”, a écrit Donald Trump dans un message en deux mots sur sa plateforme Truth Social. Les Etats-Unis “savent exactement où se cache le soi-disant +guide suprême+” iranien, l’ayatollah Khamenei mais ne comptent pas “l’éliminer (le tuer!), du moins pour le moment”, a-t-il ajouté.- “Chaos” -La veille, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, avait assuré que tuer l’ayatollah Khamenei “mettra fin au conflit”, appelant aussi les Iraniens à se soulever.Le président français, Emmanuel Macron, a lui estimé qu’un “changement de régime” en Iran serait synonyme de “chaos”.L’armée israélienne a dit avoir pilonné mardi “des dizaines d’infrastructures de stockage et lancement” de missiles sol-sol et sol-air, et “des sites de stockage de drones”. L’Iran a menacé Israël “d’attaques massives de drones”, et affirmé avoir frappé dans la nuit de lundi à mardi des “cibles stratégiques” à Tel-Aviv – dont le Mossad, le service de renseignement extérieur israélien – et Haïfa, la grande ville du nord d’Israël. Les Gardiens de la Révolution, armée idéologique de la République islamique, ont dit avoir attaqué les bases aériennes israéliennes d’où, selon eux, ont décollé des bombardiers. – “Le sale boulot” -L’Iran a juré de bombarder Israël sans relâche pour mettre fin à l’attaque israélienne d’une ampleur sans précédent lancée le 13 juin, avec l’objectif affiché de l’empêcher de se doter de la bombe atomique.Les Occidentaux soupçonnent l’Iran de poursuivre ce but, ce que Téhéran dément, défendant son droit à un programme nucléaire civil. Depuis vendredi, l’aviation israélienne a visé des centaines de sites militaires et nucléaires, tué les principaux hauts gradés iraniens et des scientifiques du nucléaire. Mardi, l’armée a annoncé avoir encore tué un important commandant militaire iranien, Ali Shadmani, à Téhéran.Israël a eu “le courage” de faire “le sale boulot” face au “terrorisme du régime” iranien, a salué le chancelier allemand, Friedrich Merz, jugeant le pouvoir iranien “considérablement affaibli”. Les bombardements ont aussi tué des civils des deux côtés dans des zones urbaines,: 224 en Iran, selon le dernier bilan officiel de dimanche, et 24 jusque là en Israël, selon le gouvernement. Après le lancement de l’attaque israélienne, les Etats-Unis ont dit renforcer leur “dispositif défensif” au Moyen-Orient, et y envoyer leur porte-avions Nimitz. Ils ont annoncé mardi la mise en place d’une “task force” pour aider les ressortissants américains dans la région.Donald Trump est rentré à la Maison Blanche écourtant sa présence au sommet du G7 au Canada. Il avait d’abord affirmé souhaiter “une fin réelle” du conflit et “pas un cessez-le-feu”, mais dit n’être “pas spécialement d’humeur à négocier” avec l’Iran, avec qui les Etats-Unis avaient relancé en avril des pourparlers sur le nucléaire.- 700 étrangers évacués – Lundi, Donald Trump avait conseillé aux habitants de Téhéran d’évacuer “immédiatement”. Mardi, de longues files d’attente s’étiraient devant les boulangeries et stations-service de la capitale iranienne, où les magasins de proximité restent ouverts, mais pas le Grand Bazar, le principal marché.”Je voulais quitter la ville, mais j’ai plusieurs chats et ne peux pas les abandonner”, confie à l’AFP Mina, une informaticienne de 37 ans habitant l’ouest de Téhéran. Plus de 700 ressortissants étrangers d’une quinzaine de pays ont été évacués d’Iran vers l’Azerbaïdjan et l’Arménie depuis le 13 juin, ont indiqué Bakou et Erevan.Une cyberattaque a paralysé mardi la banque Sepah, l’une des principales d’Iran, selon l’agence de presse Fars. Les médias iraniens ont ensuite fait état d’une perturbation généralisée d’internet, sans en préciser l’origine. Israël a affirmé avoir détruit “la principale installation” du site d’enrichissement d’uranium de Natanz, dans le centre de l’Iran. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a fait état mardi d'”éléments montrant des impacts directs sur les salles souterraines” du site.  

Retraites: toujours pas de fumée blanche, le “conclave” prolongé jusqu’au 23 juin

Entamé il y a trois mois et demi, le “conclave” sur les retraites n’a pas débouché sur un accord mardi, date butoir prévue, et une nouvelle – et ultime – réunion a été annoncée pour le 23 juin, avec beaucoup de flou sur le contenu et les participants.A l’issue d’une longue journée de tensions et de grincements de la part des syndicats, et alors qu’il était quasiment minuit, la CFDT et la CFTC, deux des partenaires sociaux à la table des négociations depuis le 27 février, ont annoncé cet ultime round.Et ce malgré la volonté affichée en début de journée par la CFDT de conclure comme prévu les négociations ce mardi, malgré la proposition du Premier ministre lundi d’accorder quelques jours supplémentaires aux cinq partenaires encore présents: CFDT, CFTC, CFE-CGC côté syndical, Medef et CPME côté patronal. “On va réfléchir si on vient entièrement le 23, ou qu’au début, ou pas du tout”, a toutefois précisé Pascale Coton, négociatrice de la CFTC, “en colère” devant la tournure prise par la concertation mardi. Dans la foulée, le Medef, principal représentant du patronat et accusé par les syndicats d’être à l’origine du blocage, a également indiqué ne pas avoir décidé s’il serait autour de la table lundi.”J’irai devant nos instances pour voir avec elles notre conduite, savoir si nous allons à la réunion”, a confié à la presse sa négociatrice, Diane Milleron-Deperrois.- Négociation “plantée” -Une conclusion un peu confuse, loin de l’accord que Matignon avait promis de soumettre au Parlement, au terme d’une journée de discussions laborieuses, dont le refrain avait été entonné dès la mi-journée: “La négociation n’a pas avancé”, avait ainsi brossé peu avant midi Yvan Ricordeau, représentant de la CFDT, agitant le spectre d’un échec.Entamées à 9h30, les discussions se sont arrêtées à 11h30, le temps d’un long déjeuner pour chaque camp. “L’après-midi, on a repris à 15h, on a parlé de pénibilité, puis à 16h, il y a eu une interruption de séance de deux heures à la demande du patronat et ils reviennent pour proposer… rien”, a regretté en soirée Christelle Thieffinne, négociatrice de la CFE-CGC. La concertation a repris vers 18h00. Avec une partie patronale qui “plante la négo”, selon l’accusation lancée par la représentante de la CFE-CGC, qui a décrit une “ambiance tendue”. Pas question pour autant pour ce syndicat de partir: “C’est à eux, la partie patronale, de nous dire qu’ils refusent d’avancer”.Lors de cette longue journée, les syndicats ont rappelé qu’ils voulaient en particulier obtenir que la pénibilité et l’usure soient prises en compte pour pouvoir partir avant 64 ans, l’âge légal fixé par la réforme Borne de 2023.  Parmi les autres “points durs”, la CFTC a également mis comme “ligne rouge” – objectif impératif – le passage à 66 ans de l’âge de départ sans décote (contre 67 ans), également rejeté par le patronat.- “Prime” seniors enterrée -Les syndicats ont en tout cas enterré la proposition sortie du chapeau lundi par François Bayrou d’une “prime” pour inciter les salariés seniors à retarder leur départ à la retraite.”Ce n’est ni une demande d’une organisation syndicale, ni d’une organisation patronale. Elle n’a fait l’objet d’aucun chiffrage et d’aucune étude de faisabilité, et pour l’instant, elle n’a pas été évoquée”, a souligné Yvan Ricordeau à la mi-journée.Même si cela ne faisait pas grand mystère depuis le début, le Medef a entériné le 10 juin qu’il ne bougerait pas sur l’âge de départ à 64 ans. Ce qui n’est pas forcément une fin de non-recevoir pour les syndicats. Tout dépendra de ce que le patronat peut lâcher en termes de carrière des femmes, de pénibilité, ou d’augmentation de cotisations sociales.La réussite ou non de ce “conclave” est un instant de vérité pour le Premier ministre, qui avait lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement.L’idée de ce conclave était principalement de rendre moins impopulaire la réforme des retraites Borne de 2023, qui porte progressivement de 62 à 64 ans le départ à la retraite. Tout en visant l’équilibre financier, alors que le déficit du système est annoncé à 6,6 milliards d’euros en 2030.FO avait claqué la porte dès la première réunion le 27 février, la CGT et l’U2P (organe patronal pour les artisans) avaient à leur tour quitté mi-mars ce processus prévu initialement pour s’achever le 28 mai.

Retraites: toujours pas de fumée blanche, le “conclave” prolongé jusqu’au 23 juin

Entamé il y a trois mois et demi, le “conclave” sur les retraites n’a pas débouché sur un accord mardi, date butoir prévue, et une nouvelle – et ultime – réunion a été annoncée pour le 23 juin, avec beaucoup de flou sur le contenu et les participants.A l’issue d’une longue journée de tensions et de grincements de la part des syndicats, et alors qu’il était quasiment minuit, la CFDT et la CFTC, deux des partenaires sociaux à la table des négociations depuis le 27 février, ont annoncé cet ultime round.Et ce malgré la volonté affichée en début de journée par la CFDT de conclure comme prévu les négociations ce mardi, malgré la proposition du Premier ministre lundi d’accorder quelques jours supplémentaires aux cinq partenaires encore présents: CFDT, CFTC, CFE-CGC côté syndical, Medef et CPME côté patronal. “On va réfléchir si on vient entièrement le 23, ou qu’au début, ou pas du tout”, a toutefois précisé Pascale Coton, négociatrice de la CFTC, “en colère” devant la tournure prise par la concertation mardi. Dans la foulée, le Medef, principal représentant du patronat et accusé par les syndicats d’être à l’origine du blocage, a également indiqué ne pas avoir décidé s’il serait autour de la table lundi.”J’irai devant nos instances pour voir avec elles notre conduite, savoir si nous allons à la réunion”, a confié à la presse sa négociatrice, Diane Milleron-Deperrois.- Négociation “plantée” -Une conclusion un peu confuse, loin de l’accord que Matignon avait promis de soumettre au Parlement, au terme d’une journée de discussions laborieuses, dont le refrain avait été entonné dès la mi-journée: “La négociation n’a pas avancé”, avait ainsi brossé peu avant midi Yvan Ricordeau, représentant de la CFDT, agitant le spectre d’un échec.Entamées à 9h30, les discussions se sont arrêtées à 11h30, le temps d’un long déjeuner pour chaque camp. “L’après-midi, on a repris à 15h, on a parlé de pénibilité, puis à 16h, il y a eu une interruption de séance de deux heures à la demande du patronat et ils reviennent pour proposer… rien”, a regretté en soirée Christelle Thieffinne, négociatrice de la CFE-CGC. La concertation a repris vers 18h00. Avec une partie patronale qui “plante la négo”, selon l’accusation lancée par la représentante de la CFE-CGC, qui a décrit une “ambiance tendue”. Pas question pour autant pour ce syndicat de partir: “C’est à eux, la partie patronale, de nous dire qu’ils refusent d’avancer”.Lors de cette longue journée, les syndicats ont rappelé qu’ils voulaient en particulier obtenir que la pénibilité et l’usure soient prises en compte pour pouvoir partir avant 64 ans, l’âge légal fixé par la réforme Borne de 2023.  Parmi les autres “points durs”, la CFTC a également mis comme “ligne rouge” – objectif impératif – le passage à 66 ans de l’âge de départ sans décote (contre 67 ans), également rejeté par le patronat.- “Prime” seniors enterrée -Les syndicats ont en tout cas enterré la proposition sortie du chapeau lundi par François Bayrou d’une “prime” pour inciter les salariés seniors à retarder leur départ à la retraite.”Ce n’est ni une demande d’une organisation syndicale, ni d’une organisation patronale. Elle n’a fait l’objet d’aucun chiffrage et d’aucune étude de faisabilité, et pour l’instant, elle n’a pas été évoquée”, a souligné Yvan Ricordeau à la mi-journée.Même si cela ne faisait pas grand mystère depuis le début, le Medef a entériné le 10 juin qu’il ne bougerait pas sur l’âge de départ à 64 ans. Ce qui n’est pas forcément une fin de non-recevoir pour les syndicats. Tout dépendra de ce que le patronat peut lâcher en termes de carrière des femmes, de pénibilité, ou d’augmentation de cotisations sociales.La réussite ou non de ce “conclave” est un instant de vérité pour le Premier ministre, qui avait lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement.L’idée de ce conclave était principalement de rendre moins impopulaire la réforme des retraites Borne de 2023, qui porte progressivement de 62 à 64 ans le départ à la retraite. Tout en visant l’équilibre financier, alors que le déficit du système est annoncé à 6,6 milliards d’euros en 2030.FO avait claqué la porte dès la première réunion le 27 février, la CGT et l’U2P (organe patronal pour les artisans) avaient à leur tour quitté mi-mars ce processus prévu initialement pour s’achever le 28 mai.

Modi and new Canadian PM hope to work together after spat

Indian Prime Minister Narendra Modi voiced hope Tuesday for improved cooperation with Canada as he met his new counterpart Mark Carney, following a bitter spat over New Delhi’s alleged involvement in an assassination. Carney, who took office in March, invited Modi to the Canadian Rockies as a guest of the Group of Seven major economies.Carney’s predecessor Justin Trudeau last year publicly accused India of involvement in the assassination of a Sikh separatist on Canadian soil and expelled the Indian ambassador, triggering a furious reciprocal response from India.Modi took a conciliatory tone as he met Carney at a remote mountain lodge, saying: “The relationship between India and Canada is very important in many ways.””Dedicated to democratic values, Canada and India will strengthen democracy together, and strengthen humanity,” he said.He congratulated Carney on guiding his Liberal Party to an election victory and said: “I am confident that together with him India and Canada will work together to make progress in many areas.”Carney said it was a “great honor” to welcome Modi to the G7 summit but made a passing allusion to the domestically sensitive row with a reference to “transnational repression.”Carney said he hoped to work with India on “the issues that we look to tackle together, from energy security… the future of artificial intelligence, to the fight that we have against transnational repression and against terrorism.”Canada is home to the largest Sikh population outside India and the community has exerted growing political influence.Hardeep Singh Nijjar, a naturalized Canadian citizen who advocated for an independent Sikh state called Khalistan, was shot dead in the parking lot of a Sikh temple in British Columbia in 2023.Trudeau accused India of direct involvement. Canada has accused India of directing a broad campaign targeting Sikh activists on Canadian soil, which Ottawa says has included intimidation, threats and violence. India denied involvement in the killing and said that Canada should take more action against violent advocates for Khalistan, which has been reduced to a fringe movement inside India.

Le G7 se déchire sur le soutien à l’Ukraine

Les Etats-Unis de Donald Trump se sont opposés à une déclaration “forte” sur l’Ukraine qui condamnerait la Russie, lors du sommet du G7 au Canada chamboulé par le départ anticipé du président américain.Il n’y aura “pas de déclaration séparée” sur l’Ukraine, “parce que les Américains voulaient l’édulcorer”, a expliqué mardi une source gouvernementale canadienne.Les six autres membres du G7 se sont mis d’accord sur un “langage fort”, mais une déclaration conjointe aurait nécessité l’accord des États-Unis.Ces derniers ont argué qu’ils voulaient préserver leur capacité à négocier, a ajouté cette source.Le conflit en Ukraine était pourtant l’un des axes majeurs de ce sommet dans les Rocheuses canadiennes auquel participait le président ukrainien venu pour plaider sa cause, notamment auprès de Donald Trump.Mais Volodymyr Zelensky n’a pas eu la possibilité de croiser le président américain, avec lequel il a des relations houleuses, puisque ce dernier a quitté le sommet de façon anticipée pour se consacrer à un autre conflit, celui entre Israël et l’Iran.M. Zelensky a rencontré les autres dirigeants de ce club des grandes démocraties industrialisées, quelques heures après une attaque meurtrière sur Kiev.”Il est important pour nos soldats d’être forts sur le champ de bataille, de rester forts jusqu’à ce que la Russie soit prête pour les négociations de paix”, a déclaré Volodymyr Zelensky. “Nous sommes prêts pour les négociations de paix, pour un cessez-le-feu inconditionnel. Pour cela, nous avons besoin de pression”.Dans la foulée, le Premier ministre canadien Mark Carney, hôte du sommet, a annoncé que son pays allait fournir une nouvelle aide militaire à l’Ukraine pour 1,27 milliard d’euros, notamment pour des drones et des véhicules blindés.Il a redit “l’importance d’être solidaire de l’Ukraine” et “d’exercer une pression maximale sur la Russie, qui a refusé de venir à la table des négociations”.- “Machine de guerre russe” -Ottawa a également rejoint Londres pour renforcer les sanctions contre la “flotte fantôme” russe de navires utilisés pour contourner les sanctions internationales sur ses ventes de pétrole.”Ces sanctions frappent directement au cÅ“ur de la machine de guerre de Poutine, pour étouffer sa capacité à poursuivre sa guerre barbare en Ukraine”, a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer.Mais Donald Trump, qui vante à chaque occasion sa relation privilégiée avec le président russe Vladimir Poutine, n’a pas caché lundi son scepticisme face à d’éventuelles nouvelles mesures contre Moscou.”Les sanctions, ce n’est pas si simple”, a-t-il lancé, soulignant que toute nouvelle mesure aurait un coût “colossal” également pour les Etats-Unis.”Évidemment, avec Trump absent, les discussions pourraient être un peu plus fluides, mais elles ont également moins d’impact avec la nation la plus puissante absente”, a reconnu un diplomate d’une nation du G7 sous condition d’anonymat.- “Ils paieront” -De nombreux dirigeants présents espéraient pouvoir désamorcer l’offensive commerciale de Donald Trump, qui a imposé des droits de douane de 10% minimum sur la plupart des produits importés aux Etats-Unis et menace d’augmenter encore le niveau des taxes, déstabilisant le monde.Ses propos sur le chemin du retour ont douché une partie des espoirs, même les échanges sont restés très courtois pendant le sommet. Comme à son habitude, Donald Trump ne s’est pas privé pour décocher, dans l’avion du retour, plusieurs piques à l’adresse des dirigeants qu’il venait de quitter.Il a notamment regretté que les Européens “ne proposent pas un accord juste pour le moment” pour apaiser la guerre commerciale avec les Etats-Unis, alors que la pause annoncée se termine le 9 juillet.”Soit nous trouvons un bon accord, soit ils paieront ce que nous leur dirons de payer”, a ajouté le président américain.Il a aussi étrillé Emmanuel Macron, un “chic type” mais qui “ne comprend jamais rien”, visiblement agacé de voir ce dernier parler pour lui de ses projets de règlement du conflit entre Israël et l’Iran. Mardi de retour à Washington, Donald Trump a semblé de nouveau durci le ton sur ce dossier appelant à une “capitulation sans conditions” de l’Iran.  Emmanuel Macron a averti que toute tentative de “changement de régime” en Iran par la guerre entraînerait le “chaos” dans le pays.

Trump demands ‘unconditional surrender’ as Iran reels

President Donald Trump on Tuesday demanded “unconditional surrender” from Tehran and warned the United States could easily assassinate its supreme leader as Iran and US ally Israel traded devastating fire for a fifth day.The comments fueled questions over whether Washington will join Israel’s attacks after insisting it had no hand in the campaign.Israeli warplanes targeted drone and missile sites with at least two waves of strikes in western Iran on Tuesday, the military said.It also said it had killed senior Iranian commander Ali Shadmani in an overnight strike on a “command centre in the heart of Tehran”, just four days after his predecessor, Gholam Ali Rashid, was killed in Israel’s initial surprise attack.The new attacks drew retaliatory fire from the Islamic republic, with explosions heard over Tel Aviv and Jerusalem, and air raid sirens sounding around Dimona, a southern town home to a nuclear power plant. There were no immediate reports of hits.Days after a senior US official said Trump had told Israel to back down from plans to assassinate top leader Ayatollah Ali Khamenei, the US president appeared to reverse course.”We know exactly where the so-called ‘Supreme Leader’ is hiding. He is an easy target, but is safe there — We are not going to take him out (kill!), at least not for now,” Trump said on his Truth Social platform.Warning Iran against targeting US interests, he also posted: “But we don’t want missiles shot at civilians, or American soldiers. Our patience is wearing thin,” he added, later posting a message saying: “UNCONDITIONAL SURRENDER!”Trump and his National Security Council met on Tuesday to discuss the conflict, ending after an hour and 20 minutes with no immediate public statement.- ‘Punitive operations’ -Despite international alarm, neither side has backed off from the long-range blitz that began Friday, when Israel launched an unprecedented bombing campaign targeting Iranian nuclear and military facilities.Iranian media reported several explosions Tuesday in the central city of Isfahan, home to nuclear facilities. Blasts were also heard across Tehran.The Iranian armed forces warned residents in the Israeli cities of Tel Aviv and Haifa to evacuate “for the sake of their lives”, warning of “punitive operations” to come.Iran’s Revolutionary Guards said they had launched an attack targeting Israeli air bases.Residential areas in both countries have suffered deadly strikes since the fighting broke out, and foreign governments have scrambled to evacuate their citizens.A cyberattack on Tuesday crippled Sepah Bank, one of Iran’s main state-owned banks, the Fars news agency reported.Fearing the violence, many residents have fled Tehran.On Tuesday, long queues stretched outside bakeries and petrol stations as the remaining residents rushed to stock up on fuel and basic supplies.Trump late Monday warned on social media that the entire population of Tehran should evacuate “immediately,” without offering any explanation.US Defense Secretary Pete Hegseth said the United States was deploying “additional capabilities” to the Middle East, with a US aircraft carrier reportedly heading to the region.China accused Trump of “pouring oil” on the conflict, while Turkish President Recep Tayyip Erdogan accused Israeli leader Benjamin Netanyahu of being “the biggest threat to the security of the region.”- ‘Direct impacts’ -After decades of enmity and a prolonged shadow war, Israel said its surprise air campaign was aimed at preventing Iran from acquiring nuclear weapons — an ambition Tehran denies.The UN’s nuclear watchdog said there appeared to have been “direct impacts on the underground enrichment halls” at Iran’s Natanz facility.Israel has maintained ambiguity regarding its own atomic activities, but the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) says it has 90 nuclear warheads.The conflict derailed a running series of nuclear talks between Tehran and Washington, with Iran saying after the start of Israel’s campaign that it would not negotiate with the United States while under attack.French President Emmanuel Macron said Trump had a critical role in restarting diplomacy with Tehran and that attempts at regime change would bring “chaos.”Since Friday, at least 24 people have been killed in Israel and hundreds wounded, according to Netanyahu’s office.Iran said on Sunday that Israeli strikes had killed at least 224 people, including military commanders, nuclear scientists and civilians. It has not issued an updated toll since then.burs-sms/dw

Trump demands ‘unconditional surrender’ as Iran reels

President Donald Trump on Tuesday demanded “unconditional surrender” from Tehran and warned the United States could easily assassinate its supreme leader as Iran and US ally Israel traded devastating fire for a fifth day.The comments fueled questions over whether Washington will join Israel’s attacks after insisting it had no hand in the campaign.Israeli warplanes targeted drone and missile sites with at least two waves of strikes in western Iran on Tuesday, the military said.It also said it had killed senior Iranian commander Ali Shadmani in an overnight strike on a “command centre in the heart of Tehran”, just four days after his predecessor, Gholam Ali Rashid, was killed in Israel’s initial surprise attack.The new attacks drew retaliatory fire from the Islamic republic, with explosions heard over Tel Aviv and Jerusalem, and air raid sirens sounding around Dimona, a southern town home to a nuclear power plant. There were no immediate reports of hits.Days after a senior US official said Trump had told Israel to back down from plans to assassinate top leader Ayatollah Ali Khamenei, the US president appeared to reverse course.”We know exactly where the so-called ‘Supreme Leader’ is hiding. He is an easy target, but is safe there — We are not going to take him out (kill!), at least not for now,” Trump said on his Truth Social platform.Warning Iran against targeting US interests, he also posted: “But we don’t want missiles shot at civilians, or American soldiers. Our patience is wearing thin,” he added, later posting a message saying: “UNCONDITIONAL SURRENDER!”Trump and his National Security Council met on Tuesday to discuss the conflict, ending after an hour and 20 minutes with no immediate public statement.- ‘Punitive operations’ -Despite international alarm, neither side has backed off from the long-range blitz that began Friday, when Israel launched an unprecedented bombing campaign targeting Iranian nuclear and military facilities.Iranian media reported several explosions Tuesday in the central city of Isfahan, home to nuclear facilities. Blasts were also heard across Tehran.The Iranian armed forces warned residents in the Israeli cities of Tel Aviv and Haifa to evacuate “for the sake of their lives”, warning of “punitive operations” to come.Iran’s Revolutionary Guards said they had launched an attack targeting Israeli air bases.Residential areas in both countries have suffered deadly strikes since the fighting broke out, and foreign governments have scrambled to evacuate their citizens.A cyberattack on Tuesday crippled Sepah Bank, one of Iran’s main state-owned banks, the Fars news agency reported.Fearing the violence, many residents have fled Tehran.On Tuesday, long queues stretched outside bakeries and petrol stations as the remaining residents rushed to stock up on fuel and basic supplies.Trump late Monday warned on social media that the entire population of Tehran should evacuate “immediately,” without offering any explanation.US Defense Secretary Pete Hegseth said the United States was deploying “additional capabilities” to the Middle East, with a US aircraft carrier reportedly heading to the region.China accused Trump of “pouring oil” on the conflict, while Turkish President Recep Tayyip Erdogan accused Israeli leader Benjamin Netanyahu of being “the biggest threat to the security of the region.”- ‘Direct impacts’ -After decades of enmity and a prolonged shadow war, Israel said its surprise air campaign was aimed at preventing Iran from acquiring nuclear weapons — an ambition Tehran denies.The UN’s nuclear watchdog said there appeared to have been “direct impacts on the underground enrichment halls” at Iran’s Natanz facility.Israel has maintained ambiguity regarding its own atomic activities, but the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) says it has 90 nuclear warheads.The conflict derailed a running series of nuclear talks between Tehran and Washington, with Iran saying after the start of Israel’s campaign that it would not negotiate with the United States while under attack.French President Emmanuel Macron said Trump had a critical role in restarting diplomacy with Tehran and that attempts at regime change would bring “chaos.”Since Friday, at least 24 people have been killed in Israel and hundreds wounded, according to Netanyahu’s office.Iran said on Sunday that Israeli strikes had killed at least 224 people, including military commanders, nuclear scientists and civilians. It has not issued an updated toll since then.burs-sms/dw