Retour dans les ruines à Gaza, le Hamas met en garde contre de prochains pourparlers “difficiles”

Des centaines de milliers de Palestiniens sont rentrés chez eux samedi à Gaza pour découvrir les énormes destructions causées par la guerre, au deuxième jour du cessez-le-feu, le Hamas mettant en garde contre des négociations “difficiles” pour la prochaine phase du plan Trump.Alors que des dirigeants étrangers, dont les présidents américain Donald Trump et français Emmanuel Macron, sont attendus lundi en Egypte, pour un sommet, un cadre du Hamas a indiqué à l’AFP qu’il était “hors de question” que le mouvement islamiste accepte de désarmer comme le prévoit le plan américain.  Avant cette phase de désarmement, l’accord prévoit la libération d’ici lundi 9H00 GMT des derniers otages retenus à Gaza et de centaines de prisonniers palestiniens écroués en Israël. Samedi, les autorités israéliennes ont indiqué rassembler dans deux prisons les détenus devant être libérés contre les 48 otages dont tout Israël se prépare au retour. “Nous continuerons à crier et à nous battre jusqu’à ce que tout le monde soit rentré à la maison”, a déclaré samedi Einav Zangauker, une des figures de la mobilisation pour le retour des captifs lors d’un rassemblement à Tel-Aviv. Son fils, Matan Zangauker, 25 ans, fait partie des 20 captifs présumés encore en vie.”Vous rentrez à la maison”, a déclaré sur place l’émissaire américain Steve Witkoff qui s’était rendu plus tôt en journée à Gaza avec le gendre de Donald Trump, Jared Kushner et le chef de l’armée israélienne Eyal Zamir.- “Destruction, destruction” -A Gaza, la Défense civile de Gaza, organisation de premiers secours opérant sous l’autorité du Hamas, a annoncé samedi que plus de 500.000 personnes, déplacées par la guerre, étaient revenues dans le nord du territoire depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu vendredi à 9H00 GMT.Raja Salmi est ainsi parvenue, après un “voyage particulièrement épuisant”, à revenir dans son quartier d’al-Rimal, au coeur de la ville de Gaza, où les bombardements des dernières semaines ont détruit ce que l’armée israélienne a présenté comme des zones censées abriter des milliers de combattants du Hamas.Mais son appartement avait disparu: l’immeuble “n’existe plus, c’est juste un tas de décombres”.”J’étais debout devant (ces ruines) et je me suis mise à pleurer, tous les souvenirs ont été réduits en poussière”, a-t-elle raconté à l’AFP.”Je ne sais pas quoi dire, ce que je vois est plus fort que tous les mots… Destruction, destruction, et encore destruction”, a dit à l’AFP Saher Abu Al-Atta, un autre habitant de retour dans la ville, depuis les décombres de l’hôpital pédiatrique al-Rantissi.A travers la bande de Gaza, des secouristes continuent de fouiller les décombres à la recherche de corps après le repli des troupes israéliennes derrières les lignes convenues, à l’intérieur du territoire, dans le cadre du cessez-le-feu.L’entrée en vigueur du cessez-le-feu a déclenché une période de 72 heures maximum pendant laquelle le Hamas doit remettre les 48 otages restants, vivants ou morts, qui avaient été enlevés en Israël lors de l’attaque sans précédent du Hamas du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza. En échange, Israël doit libérer 250 “détenus pour des raisons de sécurité” dont de nombreux condamnés pour des attentats meurtriers anti-israéliens, et 1.700 Palestiniens arrêtés par l’armée israélienne dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.- Retour à la guerre? -Si Donald Trump s’est dit confiant que le cessez-le-feu “tiendra”, après les deux premiers qui n’avaient pu être pérénisés, un cadre du Hamas, Hossam Badran, a mis en garde samedi contre des pourparlers “difficiles” pour la deuxième phase du plan américain qui prévoit le désarmement à Gaza du mouvement islamiste. “La deuxième phase des négociations nécessite des discussions plus complexes et ne sera pas aussi facile que la première phase”, a déclaré à l’AFP M. Badran dont le mouvement n’assistera pas à la signature du cessez-le-feu attendue lundi en Egypte avec plusieurs chefs d’Etat dont MM. Trump et Macron. “Nous espérons ne pas revenir (à la guerre), mais le peuple palestinien et les forces de la résistance vont certainement (…) utiliser toutes leurs capacités pour repousser l’agression si la bataille leur est imposée”, a-t-il ajouté.”La remise des armes proposée est hors de question et n’est pas négociable”, a indiqué samedi à l’AFP un responsable du Hamas sous couvert de l’anonymat.Dans le cadre du plan Trump, un premier déploiement de 200 soldats américains doit arriver en Israël pour contribuer à la surveillance du cessez-le-feu à Gaza. Le nouveau chef du Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom), Brad Cooper, qui s’est rendu aussi samedi à Gaza, a soutenu qu’aucune troupe américaine ne serait déployée sur le territoire palestinien. L’armée américaine doit plutôt coordonner une force opérationnelle multinationale qui se déploiera, elle, à Gaza. 

Retour dans les ruines à Gaza, le Hamas met en garde contre de prochains pourparlers “difficiles”

Des centaines de milliers de Palestiniens sont rentrés chez eux samedi à Gaza pour découvrir les énormes destructions causées par la guerre, au deuxième jour du cessez-le-feu, le Hamas mettant en garde contre des négociations “difficiles” pour la prochaine phase du plan Trump.Alors que des dirigeants étrangers, dont les présidents américain Donald Trump et français Emmanuel Macron, sont attendus lundi en Egypte, pour un sommet, un cadre du Hamas a indiqué à l’AFP qu’il était “hors de question” que le mouvement islamiste accepte de désarmer comme le prévoit le plan américain.  Avant cette phase de désarmement, l’accord prévoit la libération d’ici lundi 9H00 GMT des derniers otages retenus à Gaza et de centaines de prisonniers palestiniens écroués en Israël. Samedi, les autorités israéliennes ont indiqué rassembler dans deux prisons les détenus devant être libérés contre les 48 otages dont tout Israël se prépare au retour. “Nous continuerons à crier et à nous battre jusqu’à ce que tout le monde soit rentré à la maison”, a déclaré samedi Einav Zangauker, une des figures de la mobilisation pour le retour des captifs lors d’un rassemblement à Tel-Aviv. Son fils, Matan Zangauker, 25 ans, fait partie des 20 captifs présumés encore en vie.”Vous rentrez à la maison”, a déclaré sur place l’émissaire américain Steve Witkoff qui s’était rendu plus tôt en journée à Gaza avec le gendre de Donald Trump, Jared Kushner et le chef de l’armée israélienne Eyal Zamir.- “Destruction, destruction” -A Gaza, la Défense civile de Gaza, organisation de premiers secours opérant sous l’autorité du Hamas, a annoncé samedi que plus de 500.000 personnes, déplacées par la guerre, étaient revenues dans le nord du territoire depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu vendredi à 9H00 GMT.Raja Salmi est ainsi parvenue, après un “voyage particulièrement épuisant”, à revenir dans son quartier d’al-Rimal, au coeur de la ville de Gaza, où les bombardements des dernières semaines ont détruit ce que l’armée israélienne a présenté comme des zones censées abriter des milliers de combattants du Hamas.Mais son appartement avait disparu: l’immeuble “n’existe plus, c’est juste un tas de décombres”.”J’étais debout devant (ces ruines) et je me suis mise à pleurer, tous les souvenirs ont été réduits en poussière”, a-t-elle raconté à l’AFP.”Je ne sais pas quoi dire, ce que je vois est plus fort que tous les mots… Destruction, destruction, et encore destruction”, a dit à l’AFP Saher Abu Al-Atta, un autre habitant de retour dans la ville, depuis les décombres de l’hôpital pédiatrique al-Rantissi.A travers la bande de Gaza, des secouristes continuent de fouiller les décombres à la recherche de corps après le repli des troupes israéliennes derrières les lignes convenues, à l’intérieur du territoire, dans le cadre du cessez-le-feu.L’entrée en vigueur du cessez-le-feu a déclenché une période de 72 heures maximum pendant laquelle le Hamas doit remettre les 48 otages restants, vivants ou morts, qui avaient été enlevés en Israël lors de l’attaque sans précédent du Hamas du 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza. En échange, Israël doit libérer 250 “détenus pour des raisons de sécurité” dont de nombreux condamnés pour des attentats meurtriers anti-israéliens, et 1.700 Palestiniens arrêtés par l’armée israélienne dans la bande de Gaza depuis octobre 2023.- Retour à la guerre? -Si Donald Trump s’est dit confiant que le cessez-le-feu “tiendra”, après les deux premiers qui n’avaient pu être pérénisés, un cadre du Hamas, Hossam Badran, a mis en garde samedi contre des pourparlers “difficiles” pour la deuxième phase du plan américain qui prévoit le désarmement à Gaza du mouvement islamiste. “La deuxième phase des négociations nécessite des discussions plus complexes et ne sera pas aussi facile que la première phase”, a déclaré à l’AFP M. Badran dont le mouvement n’assistera pas à la signature du cessez-le-feu attendue lundi en Egypte avec plusieurs chefs d’Etat dont MM. Trump et Macron. “Nous espérons ne pas revenir (à la guerre), mais le peuple palestinien et les forces de la résistance vont certainement (…) utiliser toutes leurs capacités pour repousser l’agression si la bataille leur est imposée”, a-t-il ajouté.”La remise des armes proposée est hors de question et n’est pas négociable”, a indiqué samedi à l’AFP un responsable du Hamas sous couvert de l’anonymat.Dans le cadre du plan Trump, un premier déploiement de 200 soldats américains doit arriver en Israël pour contribuer à la surveillance du cessez-le-feu à Gaza. Le nouveau chef du Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom), Brad Cooper, qui s’est rendu aussi samedi à Gaza, a soutenu qu’aucune troupe américaine ne serait déployée sur le territoire palestinien. L’armée américaine doit plutôt coordonner une force opérationnelle multinationale qui se déploiera, elle, à Gaza. 

Des reportages à Gaza, au Soudan et en Ukraine récompensés par le 32e Prix Bayeux des correspondants de guerre

Le photojournaliste palestinien Saher Alghorra (Zuma Press) a remporté samedi en France le 1er prix photo des correspondants de guerre, lors de la 32e édition du Prix Bayeux, dominée par l’Ukraine, Gaza et le Soudan.Wolfgang Bauer a remporté le prix en presse écrite (Zeit Magazin), Maurine Mercier en radio (RTS-RTBF) et Julie Dungelhoeff, James André et Sofia Amara en télévision (France 24).Saher Alghorra a été récompensé pour sa série “Trapped in Gaza: Between Fire and Famine”. Vainqueur du prix jeune reporter l’an dernier, M. Alghorra est toujours enfermé dans la bande de Gaza.Il est cette année lauréat du 1er prix pour son travail sur la détresse des civils pris au piège dans l’enclave palestinienne par la campagne militaire israélienne après l’attaque du 7 octobre, qui a fait selon le ministère de la Santé du Hamas plus de 67.000 morts.En presse écrite, c’est l’Allemand Wolfgang Bauer qui a reçu le 1er Prix pour “Les oubliés” du Soudan, dans le seul hôpital encore capable d’assurer de la chirurgie dans la capitale soudanaise Khartoum.Le journaliste a remercié par un message vidéo “tous les médecins, infirmières et volontaires” de l’hôpital “qui font tout ce qu’ils peuvent pour sauver des vies tous les jours”, au bord des larmes.- Prix “punk” en radio -Le jury international présidé par l’auteur américain Jon Lee Anderson a accordé le 1er Prix radio à la journaliste suisse et canadienne Maurine Mercier, qui l’avait déjà remporté en 2022 et 2023, pour son reportage “Prokrovsk, deux fleurs dans les ruines”, qui raconte la vie sexuelle de femmes vivants dans l’est de l’Ukraine.”Ces femmes elles vivent, défendent la démocratie et la liberté”, s’est emportée Mme Mercier devant près 1.560 spectateurs à la remise de son prix, “mais je ne pensais pas que vous seriez assez +punk+ pour récompenser ce reportage”.Le trophée télévision a lui été reçu par une équipe de France 24 pour “Les rescapés de l’enfer dans les geôles de Bachar al-Assad” sur les prisons libérées du régime syrien.”Il est important qu’on puisse continuer à aller sur le terrain à chaque fois que c’est possible pour raconter ces histoires”, a déclaré Sofia Amara à côté de ses collègues Julie Dungelhoeff et James André.Toujours en télévision, catégorie Grand Format, Agnès Nabat et Marianne Getti (Kraken Films pour ARTE Reportage) ont été distinguées pour “Tigré: viols, l’arme silencieuse”, une plongée glaçante dans les violences sexuelles de guerre en Éthiopie.- Un jeune reporter en Birmanie -Le Prix Jeune Reporter a été décerné à Pierre Terraz (Politis, Neue Zürcher Zeitung, Grands Reportages) qui s’est illustré avec “Birmanie: plongée clandestine dans la guerre civile”.”Tous les jours, des journalistes birmans sont arrêtés, emprisonnés, torturés, exécutés, parfois sur la place publique”, a déclaré M. Terraz sur scène. “Je pense fort à eux tous les jours”.Le Prix de l’image vidéo est allé à Edward Kaprov (Lila Production pour ARTE Reportage) pour “Donbass, entre la vie et la mort”, un récit poignant de la guerre en Ukraine.Un hommage a été rendu au journaliste syrien Anas Kharboutli décédé quelques jours avant la fuite de Bachar al-Assad.Parmi les prix spéciaux, le Prix Région Normandie a été attribué à Jomana Karadsheh, Tareq Al Hilou, Mohammed Al Sawalhi, Mick Krever et Mark Baron (CNN) pour “Ce que quatre heures révèlent sur la vie des enfants à Gaza”. Le Prix Ouest-France-Jean Marin a honoré Declan Walsh (The New York Times) pour “Le Soudan en feu”. Enfin, le Prix du Public-Photo a été remis à Ali Jadallah (Anadolu Agency) pour ses images des attaques israéliennes sur Gaza.

Ligue 1: le Belge Sébastien Pocognoli nouvel entraîneur de Monaco

Le Belge Sébastien Pocognoli est le nouvel entraîneur de l’AS Monaco, avec lequel il s’est engagé jusqu’en juin 2027, a annoncé samedi soir le club de la Principauté.L’ex-entraîneur de l’Union Saint-Gilloise, qui est âgé de 38 ans, succède à l’Autrichien Adi Hütter, officiellement limogé vendredi soir en raison d’un début de saison aux résultats insuffisants.Pocognoli, arrivé sur le banc du club belge durant l’été 2024, a remporté le titre de champion de Belgique dès sa première saison. Il était sous contrat avec l’Union Saint-Gilloise jusqu’à juin 2026, et son arrivée a fait l’objet d’une transaction financière entre le club belge et Monaco.”Sébastien Pocognoli arrive à Monaco dans la foulée d’une expérience pleine de succès en Pro League avec la Royale Union Saint-Gilloise, où il s’est distingué en alliant résultats sportifs et style de jeu ambitieux et attractif”, souligne l’AS Monaco dans un communiqué.Accompagné de deux adjoints, Kevin Mirallas, ex-attaquant inernational belge passé par Lille et Saint-Etienne, et le Polonais Artur Kopyt, qui travaillait avec lui à l’USG, il prend la suite d’Adi Hütter, 55 ans, démis de ses fonctions jeudi, tout comme ses adjoints proches, Christian Peintinger et Klaus Schmidt. Le jeune technicien belge aura pour mission de redynamiser le jeu de l’équipe de la Principauté, actuelle 5e de L1 après sept journées (13 points, quatre victoires et deux défaites), qui ne convenait plus à la direction du club. Celle-ci a estimé qu’en un peu plus de deux saisons sous les ordres de Hütter, le niveau général n’avait pas suffisamment évolué positivement.- Equipes de jeunes -Ex-international belge, Pocognoli a évolué en Belgique (Genk, deux fois le Standard de Liège et l’Union Saint-Gilloise, où il a terminé sa carrière), aux Pays-Bas (Alkmaar), en Allemagne (Hanovre) et en Angleterre (West Brom et Brighton).Il ne revendique qu’une saison d’expérience au plus haut niveau mais a auparavant dirigé l’équipe nationale belge des U18 ainsi que les équipes de jeunes à Genk et à l’Union Saint-Gilloise.Considéré comme très exigeant et connu pour faire progresser ses joueurs, il apprécie avoir une “relation de confiance” avec eux. Mais, pour cela, ces derniers doivent “respecter le +game plan+”, comme aime à dire ce francophone. Il insiste pour que son équipe joue avec “intensité, pressing et cohésion”.Comme il l’expliquait après la victoire historique à Eindhoven contre le PSV (3-1) lors de la première journée de Ligue des champions, le 16 septembre, “quels que soient les joueurs qui entrent dans l’équipe, il n’y a pas de vagues” dans les performances. Il reste toutefois sur deux défaites, contre Newcastle (4-0) à domicile lors de la 2e journée de la phase de ligue de la prestigieuse compétition européenne et en championnat à Bruges (1-0), où Monaco avait sombré le mois dernier en C1 (4-1).Pocognoli dirigera sa première séance mardi matin, avec l’objectif immédiat de préparer le déplacement à Angers le 18 octobre pour la 8e journée de Ligue 1. Monaco recevra ensuite Tottenham le 22 octobre pour la 3e journée de la Ligue des champions.

A Paris, un restaurant palestinien-israélien pour partager le “goût de la paix”

Houmous, falafel ou salade gazaouie: les premiers clients de “Sababa, le goût de la paix” sont nombreux à se presser dans ce restaurant fondé par un Palestinien de Gaza et un Franco-Israélien qui ouvrait ce samedi à Paris, au moment même où “l’espoir” renaît au Proche-Orient.Assis sur des tapis ou à table, en famille ou entre amis, toutes générations confondues, ils dégustent des saveurs du Moyen-Orient, concoctées depuis six heures du matin par Radjaa Aboudagga et ses équipes.”Tout est fait main”, “de A à Z”, explique ce Franco-Palestinien originaire de la bande de Gaza, dans une cuisine bondée de personnes venues l’aider. Lui est en train de préparer les “managuish”, sorte de sandwich agrémenté de fromage, viande hachée ou zaatar (thym oriental). Ce restaurant, qui sera ouvert quatre soirs par semaine jusqu’en juin, il l’a imaginé avec le Franco-Israélien Edgar Laloum, en partenariat avec l’association “Nous réconcilier”.”Je suis heureux de cette journée parce qu’elle tombe à un moment où enfin il y a de l’espoir là-bas aussi”, salue M. Laloum, Radjaa Aboudagga à ses côtés, en référence à la trêve à Gaza, au retour attendu des otages israéliens et à la libération de prisonniers palestiniens.Edgar Laloum, qui a vécu trente ans à Jérusalem, évoque leur menu composé de “plats que les Israéliens et les Palestiniens mangent de la même manière”.”Les deux peuples, palestinien et israélien, ont les mêmes coutumes, les mêmes rêves, les mêmes larmes et les mêmes tristesses”, renchérit M. Aboudagga.”On a la même terre, on doit vivre tous ensemble sur cette terre”, poursuit-il, saluant par ailleurs la décision de la France et d’autres pays de reconnaître l’Etat de Palestine.- “Trois drapeaux” -Au plafond du Consulat Voltaire, ancien générateur électrique du 11e arrondissement de Paris qui accueille ce restaurant, s’entremêlent les drapeaux palestinien, français et israélien. “Les trois drapeaux réunis ensemble, avec le drapeau français au milieu, c’est symbolique. C’est très beau et j’expliquais à mon fils que finalement, on pouvait tous vivre ensemble”, raconte à l’AFP Raphaël, un client en pleine dégustation, qui ne souhaite pas donner son patronyme. Henri Poulain, 57 ans, y voit le signe “d’une réconciliation”, “d’un lien entre la République française d’un côté” et “ces deux États dont l’un reste à naître”.Et même si la guerre devait reprendre dans la bande de Gaza, lui en est persuadé, “ça ne fragiliserait pas un lieu comme celui-ci”.Joëlle Bordet, psychosociologue, réfute le mot de “réconciliation”, “trop fort”, selon elle.”Déjà être ensemble dans un même espace, quand on est de fait ennemis, c’est déjà extraordinaire. Je n’y arrive pas aujourd’hui dans mon réseau avec les Russes et les Ukrainiens”, déclare cette cliente de 72 ans.A ses côtés, Nour-Eddine Skiker, président de l’association “Jalons pour la paix”, dont certains bénévoles sont venus, en partenariat avec le conseil local des jeunes d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), pour prêter main forte. “Dans cet espace-là qui est tout petit, il y a de la place pour tout le monde”, salue le militant associatif.L’un des jeunes bénévoles, Mboreha Ahamed, 23 ans, renchérit: “Être là sous ces trois drapeaux-là, c’est super symbolique, (…) autour d’un repas où on pense à d’autres choses”.Vers 14H00, la file est encore longue pour commander ses mezzés. Cette première journée devait se poursuivre avec la lecture de poèmes en hébreu, en arabe et en français, des cercles de parole et des concerts. Le tout se déroulant, selon le vœu de ses créateurs, dans la “joie de vivre”, la signification de “Sababa”, en Israël comme dans les Territoires palestiniens.   

A Paris, un restaurant palestinien-israélien pour partager le “goût de la paix”

Houmous, falafel ou salade gazaouie: les premiers clients de “Sababa, le goût de la paix” sont nombreux à se presser dans ce restaurant fondé par un Palestinien de Gaza et un Franco-Israélien qui ouvrait ce samedi à Paris, au moment même où “l’espoir” renaît au Proche-Orient.Assis sur des tapis ou à table, en famille ou entre amis, toutes générations confondues, ils dégustent des saveurs du Moyen-Orient, concoctées depuis six heures du matin par Radjaa Aboudagga et ses équipes.”Tout est fait main”, “de A à Z”, explique ce Franco-Palestinien originaire de la bande de Gaza, dans une cuisine bondée de personnes venues l’aider. Lui est en train de préparer les “managuish”, sorte de sandwich agrémenté de fromage, viande hachée ou zaatar (thym oriental). Ce restaurant, qui sera ouvert quatre soirs par semaine jusqu’en juin, il l’a imaginé avec le Franco-Israélien Edgar Laloum, en partenariat avec l’association “Nous réconcilier”.”Je suis heureux de cette journée parce qu’elle tombe à un moment où enfin il y a de l’espoir là-bas aussi”, salue M. Laloum, Radjaa Aboudagga à ses côtés, en référence à la trêve à Gaza, au retour attendu des otages israéliens et à la libération de prisonniers palestiniens.Edgar Laloum, qui a vécu trente ans à Jérusalem, évoque leur menu composé de “plats que les Israéliens et les Palestiniens mangent de la même manière”.”Les deux peuples, palestinien et israélien, ont les mêmes coutumes, les mêmes rêves, les mêmes larmes et les mêmes tristesses”, renchérit M. Aboudagga.”On a la même terre, on doit vivre tous ensemble sur cette terre”, poursuit-il, saluant par ailleurs la décision de la France et d’autres pays de reconnaître l’Etat de Palestine.- “Trois drapeaux” -Au plafond du Consulat Voltaire, ancien générateur électrique du 11e arrondissement de Paris qui accueille ce restaurant, s’entremêlent les drapeaux palestinien, français et israélien. “Les trois drapeaux réunis ensemble, avec le drapeau français au milieu, c’est symbolique. C’est très beau et j’expliquais à mon fils que finalement, on pouvait tous vivre ensemble”, raconte à l’AFP Raphaël, un client en pleine dégustation, qui ne souhaite pas donner son patronyme. Henri Poulain, 57 ans, y voit le signe “d’une réconciliation”, “d’un lien entre la République française d’un côté” et “ces deux États dont l’un reste à naître”.Et même si la guerre devait reprendre dans la bande de Gaza, lui en est persuadé, “ça ne fragiliserait pas un lieu comme celui-ci”.Joëlle Bordet, psychosociologue, réfute le mot de “réconciliation”, “trop fort”, selon elle.”Déjà être ensemble dans un même espace, quand on est de fait ennemis, c’est déjà extraordinaire. Je n’y arrive pas aujourd’hui dans mon réseau avec les Russes et les Ukrainiens”, déclare cette cliente de 72 ans.A ses côtés, Nour-Eddine Skiker, président de l’association “Jalons pour la paix”, dont certains bénévoles sont venus, en partenariat avec le conseil local des jeunes d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), pour prêter main forte. “Dans cet espace-là qui est tout petit, il y a de la place pour tout le monde”, salue le militant associatif.L’un des jeunes bénévoles, Mboreha Ahamed, 23 ans, renchérit: “Être là sous ces trois drapeaux-là, c’est super symbolique, (…) autour d’un repas où on pense à d’autres choses”.Vers 14H00, la file est encore longue pour commander ses mezzés. Cette première journée devait se poursuivre avec la lecture de poèmes en hébreu, en arabe et en français, des cercles de parole et des concerts. Le tout se déroulant, selon le vœu de ses créateurs, dans la “joie de vivre”, la signification de “Sababa”, en Israël comme dans les Territoires palestiniens.   

Eighteen presumed dead after blast at US explosives factory

Eighteen people are presumed dead after a huge blast at an explosives factory in Tennessee, officials said Saturday.”We can assume that they are deceased at this time,” Humphreys County Sheriff Chris Davis told a news conference, referring to 18 people missing since the explosion Friday in the town of Bucksnort.The factory owned by Accurate Energetic Systems made explosives for both military and demolition purposes.The blast destroyed an entire building at the plant’s large campus, shook homes miles away and sent debris flying, news reports said.Davis said DNA testing will be used to identify remains.”But we’re going to have to slow walk that because of the scene, the way that the scene is,” Davis said.In a statement, the company called the blast “a tragic accident.” But Davis said: “Can I say we’re going to rule out foul play? We can’t answer that. That might be days or weeks or months before we can do that.”    He said staff from several federal agencies including the FBI have been sent to the blast site to help with the investigation.