Montchalin annonce ne plus tabler sur le doublement des franchises médicales

La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a déclaré jeudi devant les députés que le doublement des franchises médicales, l’une des mesures les plus inflammables discutée dans le cadre du budget de la Sécurité sociale, ne pouvait plus “être inclus” dans “les projections financières” pour l’année prochaine, faute de consensus.”Je ne passerai pas en force sur la question des franchises médicales”, a également déclaré un peu plus tard le Premier ministre Sébastien Lecornu.Les compromis recherchés dans l’hémicycle de l’Assemblée peuvent “permettre de repousser un certain nombre de mesures qui étaient dans les textes initiaux du gouvernement, dont peut-être les franchises médicales, mais je souhaite qu’on puisse les compenser”, a-t-il ensuite ajouté.Les franchises médicales sont le reste à charge payé par les patients, par exemple sur les boîtes de médicaments. Les franchises sur ces dernières passeraient de 1 à 2 euros si elles étaient doublées. Mais “le gouvernement prend acte du fait que dans la majorité de ce pays, manifestement, cette proposition ne fait pas consensus et que donc elle ne peut être incluse dans nos projections financières”, a déclaré Amélie de Montchalin. La mesure de doublement, censée rapporter 2,3 milliards, peut être prise par décret.Mais les recettes attendues sont prises en compte dans les équilibres financiers du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026. Or, les députés discutent âprement cette semaine lors d’une nouvelle lecture du texte pour contenir le déficit de la Sécu l’année prochaine. Après ces déclarations, le député socialiste Jérôme Guedj a demandé au gouvernement de s’engager clairement: “Aujourd’hui vous devez nous dire qu’il n’y aura pas de décret portant doublement des franchises médicales.”- Rallonge pour l’Ondam? -Mme de Montchalin a également abordé jeudi soir le sujet brûlant de l’objectif national de dépenses d’Assurance maladie (Ondam). Elle a annoncé que le gouvernement souhaitait “potentiellement rehausser encore l’Ondam, qui, vous le savez aujourd’hui, est à à peu près plus 2%. Le gouvernement envisage potentiellement d’aller jusqu’à plus 2,5 %.””Mais pour ce faire”, il faut “continuer à travailler à des économies”, a-t-elle ajouté. La ministre a enfin annoncé que le gouvernement avait pris “la décision” de “compenser 2 milliards d’euros de plus d’exonérations d’allègement généraux”. Ces allègements généraux de cotisations sociales sur les salaires visent à réduire le coût du travail. L’Etat peut compenser sur ses deniers ce manque à gagner pour la Sécurité sociale.”C’est une manière de considérer que les entreprises, par les allègements généraux, contribuent aux recettes de la Sécurité sociale”, a fait valoir Amélie de Montchalin. Mais ces compensations “renvoient le problème vers le PLF”, le budget de l’Etat, a noté plus tard M. Lecornu. 

Budget de la Sécu: les députés adoptent un compromis sur la CSG du capital avant le vote sur les recettes

Au terme d’une intense journée de tractations, l’Assemblée nationale a approuvé jeudi un compromis sur la question clé de la hausse de la CSG sur les revenus du capital, première marche avant l’adoption éventuelle de la partie recettes du budget de la Sécurité sociale, vendredi.Les séances de l’après-midi et du soir ont été entrecoupées de nombreuses suspensions permettant des discussions en coulisses entre les députés et le gouvernement. Et ce dernier a multiplié les signes d’ouverture, que ce soit sur les franchises médicales ou le niveau des dépenses de l’Assurance maladie.La hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) visant spécifiquement les revenus du capital a été adoptée en première lecture à l’Assemblée à l’initiative de la gauche, puis supprimée au Sénat. Les députés LR s’y sont eux aussi opposés: “Ne tapez pas l’épargne populaire des Français”, a martelé Laurent Wauquiez, patron des députés LR.Pour arracher un compromis, le gouvernement a déposé un amendement cherchant à la fois à “sécuriser des recettes” et “assurer que les classes moyennes ne soient pas impactées”. Son rendement serait de 1,5 milliard d’euros, au lieu de 2,8 dans la version initiale.Il a finalement été adopté par 177 voix contre 84 et 92 abstentions. Un vote vivement critiqué par le député RN Jean-Philippe Tanguy, qui a dénoncé une taxe “qui va frapper plus durement un artisan à 2.000 euros qu’un multimillionnaire”.- Moment “potentiellement critique” -Signe de la bonne volonté affichée du gouvernement, Mme de Montchalin a aussi dit prendre “acte” de l’absence de consensus concernant le doublement des franchises médicales, c’est à dire le reste à charge payé par les patients, par exemple sur les médicaments. “Cette proposition (…) ne peut être incluse dans nos projections financières”, a-t-elle dit, sans pour autant fermement s’engager sur une absence totale de mesure en ce sens.Concernant l’objectif des dépenses de l’assurance maladie (l’Ondam), elle a précisé que le gouvernement envisageait de les augmenter “jusqu’à plus 2,5%” contre une hausse d’environ 2% prévue aujourd’hui.Elle s’est par ailleurs engagée à “accompagner un compromis” sur “l’année blanche” concernant les retraites et les minima sociaux, c’est-à-dire leur non indexation sur l’inflation.Dans un moment “potentiellement critique”, le Premier ministre a consacré sa journée aux débats parlementaires, reportant ses rendez-vous prévus.Il a fait monter la pression dans l’hémicycle, martelant que l’absence de texte conduirait à “29 ou 30 milliards” d’euros de déficit pour la Sécu l’an prochain, alors que le gouvernement souhaite le contenir autour de 20 milliards d’euros. Une note du ministère de la Santé a été distribuée aux députés, faisant état d’un “risque très élevé sur le financement du système de protection sociale”, faute de budget. Elle a suscité des réactions houleuses du côté de LFI ou du RN accusant le gouvernement de jouer sur les “peurs”.Pressé par ailleurs par plusieurs ténors de son camp, chez Horizons, Les Républicains ou par le président LR du Sénat Gérard Larcher, d’activer l’article 49.3 de la Constitution, M. Lecornu l’a de nouveau exclu.”Vous avez critiqué le 49.3 pendant des années et, au moment où nous le laissons tomber, vous continuez de critiquer”, a-t-il tancé.- Camp gouvernemental divisé -Le scrutin sur l’ensemble du projet de loi n’est prévu que le 9 décembre. Mais un rejet de son volet “recettes” vendredi interromprait l’examen, faisant tomber tout le texte. Cela hypothèquerait grandement l’adoption du budget de la Sécu au Parlement avant le 31 décembre. Le texte est réécrit par les députés depuis mardi dans l’hémicycle en nouvelle lecture, après que le Sénat a supprimé plusieurs concessions du gouvernement au PS, dont l’emblématique suspension de la réforme des retraites.Des concessions que désapprouvent le groupe Horizons et Les Républicains. En l’état, “on ne peut pas voter pour”, a asséné Édouard Philippe, chef des députés Horizons qui oscillent à ce stade entre abstention et vote contre.De quoi faire peser une sérieuse menace sur l’adoption du texte. Car face au rejet attendu du RN, de son allié l’UDR et de LFI, l’absence de soutien des deux groupes à la droite du camp gouvernemental pourrait concourir à faire tomber le texte, même avec des votes “pour” du PS.Pendant ce temps, le Sénat a adopté la partie dédiée aux recettes du projet de budget de l’Etat pour 2026, après l’avoir largement remaniée par rapport à la copie initiale du gouvernement, supprimant notamment plusieurs milliards d’euros de hausses de prélèvements.sac-far-are-la-sl/jmt/cbn

Budget de la Sécu: les députés adoptent un compromis sur la CSG du capital avant le vote sur les recettes

Au terme d’une intense journée de tractations, l’Assemblée nationale a approuvé jeudi un compromis sur la question clé de la hausse de la CSG sur les revenus du capital, première marche avant l’adoption éventuelle de la partie recettes du budget de la Sécurité sociale, vendredi.Les séances de l’après-midi et du soir ont été entrecoupées de nombreuses suspensions permettant des discussions en coulisses entre les députés et le gouvernement. Et ce dernier a multiplié les signes d’ouverture, que ce soit sur les franchises médicales ou le niveau des dépenses de l’Assurance maladie.La hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) visant spécifiquement les revenus du capital a été adoptée en première lecture à l’Assemblée à l’initiative de la gauche, puis supprimée au Sénat. Les députés LR s’y sont eux aussi opposés: “Ne tapez pas l’épargne populaire des Français”, a martelé Laurent Wauquiez, patron des députés LR.Pour arracher un compromis, le gouvernement a déposé un amendement cherchant à la fois à “sécuriser des recettes” et “assurer que les classes moyennes ne soient pas impactées”. Son rendement serait de 1,5 milliard d’euros, au lieu de 2,8 dans la version initiale.Il a finalement été adopté par 177 voix contre 84 et 92 abstentions. Un vote vivement critiqué par le député RN Jean-Philippe Tanguy, qui a dénoncé une taxe “qui va frapper plus durement un artisan à 2.000 euros qu’un multimillionnaire”.- Moment “potentiellement critique” -Signe de la bonne volonté affichée du gouvernement, Mme de Montchalin a aussi dit prendre “acte” de l’absence de consensus concernant le doublement des franchises médicales, c’est à dire le reste à charge payé par les patients, par exemple sur les médicaments. “Cette proposition (…) ne peut être incluse dans nos projections financières”, a-t-elle dit, sans pour autant fermement s’engager sur une absence totale de mesure en ce sens.Concernant l’objectif des dépenses de l’assurance maladie (l’Ondam), elle a précisé que le gouvernement envisageait de les augmenter “jusqu’à plus 2,5%” contre une hausse d’environ 2% prévue aujourd’hui.Elle s’est par ailleurs engagée à “accompagner un compromis” sur “l’année blanche” concernant les retraites et les minima sociaux, c’est-à-dire leur non indexation sur l’inflation.Dans un moment “potentiellement critique”, le Premier ministre a consacré sa journée aux débats parlementaires, reportant ses rendez-vous prévus.Il a fait monter la pression dans l’hémicycle, martelant que l’absence de texte conduirait à “29 ou 30 milliards” d’euros de déficit pour la Sécu l’an prochain, alors que le gouvernement souhaite le contenir autour de 20 milliards d’euros. Une note du ministère de la Santé a été distribuée aux députés, faisant état d’un “risque très élevé sur le financement du système de protection sociale”, faute de budget. Elle a suscité des réactions houleuses du côté de LFI ou du RN accusant le gouvernement de jouer sur les “peurs”.Pressé par ailleurs par plusieurs ténors de son camp, chez Horizons, Les Républicains ou par le président LR du Sénat Gérard Larcher, d’activer l’article 49.3 de la Constitution, M. Lecornu l’a de nouveau exclu.”Vous avez critiqué le 49.3 pendant des années et, au moment où nous le laissons tomber, vous continuez de critiquer”, a-t-il tancé.- Camp gouvernemental divisé -Le scrutin sur l’ensemble du projet de loi n’est prévu que le 9 décembre. Mais un rejet de son volet “recettes” vendredi interromprait l’examen, faisant tomber tout le texte. Cela hypothèquerait grandement l’adoption du budget de la Sécu au Parlement avant le 31 décembre. Le texte est réécrit par les députés depuis mardi dans l’hémicycle en nouvelle lecture, après que le Sénat a supprimé plusieurs concessions du gouvernement au PS, dont l’emblématique suspension de la réforme des retraites.Des concessions que désapprouvent le groupe Horizons et Les Républicains. En l’état, “on ne peut pas voter pour”, a asséné Édouard Philippe, chef des députés Horizons qui oscillent à ce stade entre abstention et vote contre.De quoi faire peser une sérieuse menace sur l’adoption du texte. Car face au rejet attendu du RN, de son allié l’UDR et de LFI, l’absence de soutien des deux groupes à la droite du camp gouvernemental pourrait concourir à faire tomber le texte, même avec des votes “pour” du PS.Pendant ce temps, le Sénat a adopté la partie dédiée aux recettes du projet de budget de l’Etat pour 2026, après l’avoir largement remaniée par rapport à la copie initiale du gouvernement, supprimant notamment plusieurs milliards d’euros de hausses de prélèvements.sac-far-are-la-sl/jmt/cbn

Budget de la Sécu: les députés adoptent un compromis sur la CSG du capital avant le vote sur les recettes

Au terme d’une intense journée de tractations, l’Assemblée nationale a approuvé jeudi un compromis sur la question clé de la hausse de la CSG sur les revenus du capital, première marche avant l’adoption éventuelle de la partie recettes du budget de la Sécurité sociale, vendredi.Les séances de l’après-midi et du soir ont été entrecoupées de nombreuses suspensions permettant des discussions en coulisses entre les députés et le gouvernement. Et ce dernier a multiplié les signes d’ouverture, que ce soit sur les franchises médicales ou le niveau des dépenses de l’Assurance maladie.La hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) visant spécifiquement les revenus du capital a été adoptée en première lecture à l’Assemblée à l’initiative de la gauche, puis supprimée au Sénat. Les députés LR s’y sont eux aussi opposés: “Ne tapez pas l’épargne populaire des Français”, a martelé Laurent Wauquiez, patron des députés LR.Pour arracher un compromis, le gouvernement a déposé un amendement cherchant à la fois à “sécuriser des recettes” et “assurer que les classes moyennes ne soient pas impactées”. Son rendement serait de 1,5 milliard d’euros, au lieu de 2,8 dans la version initiale.Il a finalement été adopté par 177 voix contre 84 et 92 abstentions. Un vote vivement critiqué par le député RN Jean-Philippe Tanguy, qui a dénoncé une taxe “qui va frapper plus durement un artisan à 2.000 euros qu’un multimillionnaire”.- Moment “potentiellement critique” -Signe de la bonne volonté affichée du gouvernement, Mme de Montchalin a aussi dit prendre “acte” de l’absence de consensus concernant le doublement des franchises médicales, c’est à dire le reste à charge payé par les patients, par exemple sur les médicaments. “Cette proposition (…) ne peut être incluse dans nos projections financières”, a-t-elle dit, sans pour autant fermement s’engager sur une absence totale de mesure en ce sens.Concernant l’objectif des dépenses de l’assurance maladie (l’Ondam), elle a précisé que le gouvernement envisageait de les augmenter “jusqu’à plus 2,5%” contre une hausse d’environ 2% prévue aujourd’hui.Elle s’est par ailleurs engagée à “accompagner un compromis” sur “l’année blanche” concernant les retraites et les minima sociaux, c’est-à-dire leur non indexation sur l’inflation.Dans un moment “potentiellement critique”, le Premier ministre a consacré sa journée aux débats parlementaires, reportant ses rendez-vous prévus.Il a fait monter la pression dans l’hémicycle, martelant que l’absence de texte conduirait à “29 ou 30 milliards” d’euros de déficit pour la Sécu l’an prochain, alors que le gouvernement souhaite le contenir autour de 20 milliards d’euros. Une note du ministère de la Santé a été distribuée aux députés, faisant état d’un “risque très élevé sur le financement du système de protection sociale”, faute de budget. Elle a suscité des réactions houleuses du côté de LFI ou du RN accusant le gouvernement de jouer sur les “peurs”.Pressé par ailleurs par plusieurs ténors de son camp, chez Horizons, Les Républicains ou par le président LR du Sénat Gérard Larcher, d’activer l’article 49.3 de la Constitution, M. Lecornu l’a de nouveau exclu.”Vous avez critiqué le 49.3 pendant des années et, au moment où nous le laissons tomber, vous continuez de critiquer”, a-t-il tancé.- Camp gouvernemental divisé -Le scrutin sur l’ensemble du projet de loi n’est prévu que le 9 décembre. Mais un rejet de son volet “recettes” vendredi interromprait l’examen, faisant tomber tout le texte. Cela hypothèquerait grandement l’adoption du budget de la Sécu au Parlement avant le 31 décembre. Le texte est réécrit par les députés depuis mardi dans l’hémicycle en nouvelle lecture, après que le Sénat a supprimé plusieurs concessions du gouvernement au PS, dont l’emblématique suspension de la réforme des retraites.Des concessions que désapprouvent le groupe Horizons et Les Républicains. En l’état, “on ne peut pas voter pour”, a asséné Édouard Philippe, chef des députés Horizons qui oscillent à ce stade entre abstention et vote contre.De quoi faire peser une sérieuse menace sur l’adoption du texte. Car face au rejet attendu du RN, de son allié l’UDR et de LFI, l’absence de soutien des deux groupes à la droite du camp gouvernemental pourrait concourir à faire tomber le texte, même avec des votes “pour” du PS.Pendant ce temps, le Sénat a adopté la partie dédiée aux recettes du projet de budget de l’Etat pour 2026, après l’avoir largement remaniée par rapport à la copie initiale du gouvernement, supprimant notamment plusieurs milliards d’euros de hausses de prélèvements.sac-far-are-la-sl/jmt/cbn

Court allows National Guard deployment in US capital to continue for now

A federal appeals court on Thursday temporarily put on hold a lower court’s order directing National Guard troops to leave the US capital next week.District Court Judge Jia Cobb ruled last month that President Donald Trump’s deployment of thousands of National Guard troops in Washington was unlawful.Cobb ordered an end to the deployment by December 11 but stayed her order for 21 days to allow the Trump administration time to file an appeal.A three-judge panel of the US Court of Appeals for the DC Circuit granted a Trump administration request for a stay of the district judge’s order to give it time to consider the case.In a brief order, the panel stressed that the move “should not be construed in any way as a ruling on the merits.”Trump has sent National Guard troops to Democratic-run Washington, Los Angeles and Memphis to combat crime and help enforce his crackdown on undocumented migrants.Authorities in Los Angeles and Memphis have resisted those efforts, saying the deployment of troops is unnecessary. The mayor of Washington, which has limited autonomy under US law, has largely worked with the White House on its crackdown.Federal judges have temporarily blocked the deployment of troops in two other Democratic-controlled cities — Chicago and Portland — and the Supreme Court is expected to deliver the final word soon on whether the actions are lawful.Trump ordered more than 2,000 National Guard to patrol Washington in August, claiming the city was a “filthy and crime ridden embarrassment.”Brian Schwalb, attorney general for the US capital, filed a lawsuit in September seeking to end the deployment of the National Guard in the city.Cobb, in her opinion, said the Trump administration had “acted contrary to law” by deploying the National Guard for “for non-military, crime-deterrence missions in the absence of a request from the city’s civil authorities.”Trump’s extraordinary domestic use of the National Guard was also challenged by California this year after the president sent troops to Los Angeles to quell protests sparked by the rounding up of undocumented migrants.A district court judge ruled it unlawful but an appeals court panel allowed the Los Angeles deployment to proceed.Trump has denied charges he is strictly targeting cities run by his political opponents for his anti-crime campaign and immigration crackdown.This week, he said he would send troops to New Orleans — another Democratic-run city in a state controlled by Republicans.Trump has also ordered additional troops to the US capital after two National Guard members were shot in downtown Washington last week.

US insurance exec murder accused bids to exclude his answers to police

A policeman testified Thursday that officers questioned the man suspected of murdering a US insurance executive, even after he had indicated he did not want to answer, as the defense seeks to exclude potentially incriminating evidence from trial.Luigi Mangione’s attorneys are attempting to prevent jurors hearing responses he gave officers in Altoona, Pennsylvania, before he was read his rights. US suspects have a legal right to silence and to not self-incriminate, with the conduct of arresting officers under the microscope at pre-trial evidence hearings in New York state court this week.Brian Thompson, the chief executive of UnitedHealthCare, was gunned down in Manhattan on December 4, 2024 in a crime that sent shockwaves through corporate America and exposed anger with the profit-driven private healthcare system.An officer who encountered and helped detain Mangione, Tyler Frye, recounted asking Mangione “what brings you up here from New Jersey?” after he produced a driving license from the state.Mangione, 27, indicated in an exchange captured by Frye’s body-worn camera he did not want to talk.”I don’t know what you guys are up to I’m just going to wait,” he said as he continued to eat and Christmas music played. Frye said in cross-examination Thursday that he had been trained to lie to suspects and use ruses to secure information, and that he thought the man he encountered in a McDonald’s restaurant — Mangione — was the New York shooter.The court was shown officers questioning Mangione about why he was in Altoona, 300 miles from Manhattan, and if he had been in New York.Mangione is charged in both state and federal court in the shooting of Thompson and faces life imprisonment with no parole in the state case, and the death penalty in the federal process.Mangione’s defense team are also seeking to have evidence recovered from his bag, including a gun and a notebook with comments about the health system, kept from jurors because officers did not have a search warrant.Frye said that neither he nor his partner Joseph Detwiler told Mangione he was under arrest or not free to leave while they were initially asking questions.Frye testified McDonald’s staff had raised the alarm about Mangione.Officers were shown approaching a man in a medical mask sitting surrounded by McDonald’s food before subsequently producing an allegedly fake New Jersey driving license with the name “Mark Rosario.”Mangione appeared in court Thursday wearing a white shirt and a grey jacket, stroking his chin as Frye was questioned. No schedule has been set for any jury trial.Mangione’s supporters, mostly young women, were in court to see the hearing, with one wearing a “New Yorkers for Luigi” shirt.The court was shown video of Mangione accompanied by police entering the Altoona police station, where officers strip-searched him and went through property that included a handgun, a suppressor and a jar of Skippy peanut butter.A checklist also found on Mangione contained entries including “intel check in” and reminders to purchase a camera from Best Buy.

Trump hires new architect for White House ballroom

US President Donald Trump has hired a new architect for his $300-million White House ballroom, a spokesman said Thursday, after reported disagreements with the project’s original designer.Trump had differences with James McCrery, a specialist in classical architecture, including over the billionaire president’s wishes to increase the size of the ballroom, US media reported.The Republican had now picked architect Shalom Baranes, who has “shaped the architectural identity of our nation’s capital for decades,” to come on board, said White House spokesman Davis Ingle.”As we begin to transition into the next stage of development on the White House ballroom, the administration is excited to share that the highly talented Shalom Baranes has joined the team of experts to carry out President Trump’s vision,” Ingle said in a statement to AFP.The firm has previously worked on projects including the modernization of the US Treasury building near the White House, and renovating the Pentagon after the September 11, 2001 attacks.Trump has demolished the entire East Wing of the White House to make way for a ballroom that he says will have a capacity of 1,000 people.His plans have sparked concerns that the new building could overshadow the main presidential mansion itself, one of the world’s most recognizable landmarks.The project, which Trump says will be fully privately funded, has yet to undergo any public review.US media reported that in addition to disagreements over the size of the ballroom, property magnate Trump had concerns that McCrery’s small firm would be able to meet deadlines.A person familiar with the project however said that McCrery would remain a “valuable consultant” on the ballroom, adding that it was “not a replacement but rather a passing of the baton as the project develops into new phases.”

Nigeria stalwart Troost-Ekong retires just before AFCONThu, 04 Dec 2025 21:55:53 GMT

Former Nigeria captain William Troost-Ekong announced his retirement from international football on Thursday, just 19 days before the Super Eagles launch their 2025 Africa Cup of Nations campaign.Coach Eric Chelle had included the defender in his preliminary 54-man squad for the AFCON, which kicks off on December 21. Nigeria face Tanzania in their opening Group …

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Trump revels in peace institute renamed after himself

It may not make up for missing out on the Nobel Prize, but President Donald Trump still looked thrilled to arrive at the Donald J. Trump Institute of Peace.”It’s a great honor,” said Trump, gazing admiringly at the ceiling as he hosted the signing on Thursday of a peace deal between Rwanda and the Democratic Republic of Congo.The billionaire Republican then effusively thanked the leaders of the two African countries for attending the ceremony at the “spectacular” institute in the US capital Washington.”It means maybe more because we are here together for the first time ever in this building — brand new beautiful building,” Trump added.In fact, the building formerly known as the United States Institute of Peace was built in 2011, five years before Trump won the US presidency for the first time. But its current incarnation is new — and the latest in a series of moves by the administration aimed at bolstering Trump’s image as a global peacemaker.The State Department announced on the eve of the peace deal signing ceremony that the institute had been renamed in honor of the Republican president to “reflect the greatest dealmaker in our nation’s history”.It also shared a picture of the building with Trump’s name added on a wall above the engraved name of the organization.Trump has made no secret of his desire to win the Nobel Peace Prize and claims to have resolved eight global conflicts since returning to office in January, including the war in the eastern DRC.Nor is it just Trump’s administration seeking to flatter the former reality TV star.Trump is widely regarded as the frontrunner to win a new peace prize that football’s governing body FIFA is set to award at the 2026 World Cup draw on Friday.That will take place at the John F. Kennedy Center for the Performing Arts in Washington — which Trump jokingly, or perhaps mischievously, referred to on Thursday as the “Trump-Kennedy Center”, before adding: “whoops, excuse me.”- Next stop Mount Rushmore? -The 79-year-old Trump has not been shy about stamping his own image on Washington during his second term.The US Institute of Peace itself was subject to a Trump takeover earlier this year.Created in 1984 by former president Ronald Reagan as a non-profit organization to prevent conflicts, and funded by the taxpayer, Trump ordered its dismantlement in February. In March, former ally Elon Musk’s Department of Government Efficiency (DOGE) seized control of the center while the organization’s president was removed from its headquarters by law enforcement.And it is far from the last institution to get a makeover from Trump — who before he became president was famed partly for the skyscrapers and casinos bearing his name that stood astride several US cities.In the White House, the heart of the US presidency, Trump has covered the Oval Office with gold decor and turned the Rose Garden into a patio.Most notoriously he has demolished the entire East Wing to build a giant $300-million ballroom that, US media reported, will eventually be known as the “Donald J. Trump” ballroom.There could be more Trump-branded landmarks to come.Proposals have been made for Trump’s image to feature on a $1 coin and for his name to feature on a new stadium for the Washington Commanders NFL team and the capital’s Dulles Airport.A bill by Republican lawmakers has even suggested adding Trump’s face to the rock-hewn pantheon of presidents in Mount Rushmore.

Eurovision hit by boycotts after Israel cleared to compete

Three countries on Thursday pulled out of the Eurovision Song Contest after organisers opted not to vote on Israel’s future participation, allowing it to take part in next year’s event.Spain, Ireland and the Netherlands all announced they were boycotting Eurovision — the world’s largest live music competition — over the decision. Iceland said it was considering its position.Widespread opposition to the war in Gaza had led to mounting calls for Israel to be excluded from the annual contest. There were suspicions, too, about the manipulation of the voting system to favour Israel at last year’s event.But the European Broadcasting Union (EBU) said after a meeting in Geneva that there had been “clear support” among members for reforms implemented to “reinforce trust and protect neutrality”.”A large majority of members agreed that there was no need for a further vote on participation and that the Eurovision Song Contest 2026 should proceed as planned, with the additional safeguards in place,” a statement read.Moments after the release of the EBU statement, public broadcasters in Spain, Ireland and the Netherlands — who had all backed Israel’s exclusion — said their countries would not take part next year.- ‘Unconscionable’ -“The situation in Gaza, despite the ceasefire and the approval of the peace process, and the use of the contest for political goals by Israel, makes it increasingly difficult to keep Eurovision a neutral cultural event,” said Alfonso Morales, the secretary general of Spain’s RTVE.Ireland’s RTE said its participation would be “unconscionable given the appalling loss of lives in Gaza and the humanitarian crisis there, which continues to put the lives of so many civilians at risk”.AVROTROS in the Netherlands said a Dutch presence at next year’s event “cannot be reconciled with the public values that are fundamental to our organisation”.A statement from Icelandic broadcaster RUV posted on its website said: “The board of RUV will discuss on Wednesday whether Iceland will participate in the competition next year, despite Israel’s participation.”Iceland had previously threatened to withdraw.Belgium, Finland and Sweden had also said they were considering a boycott over the situation in Gaza.But on Thursday evening, Sweden’s public broadcaster SVT said it backed the new rule changes, and understood that next year’s host country Austria took the security concerns seriously.”Therefore, SVT will participate in Eurovision next year,” it added.- Voting scrutiny -Israel’s President Isaac Herzog welcomed the EBU decision and said his country “deserves to be represented on every stage around the world”.Foreign Minister Gideon Saar also welcomed the news, in a post to X.”I am ashamed of those countries that chose to boycott a music competition like Eurovision because of Israel’s participation,” he added.”The disgrace is upon them.”In the run-up to the meeting, held behind closed doors and under tight security in Geneva, EBU members appeared divided on the issue, with Israel winning support notably from Germany.”Israel is part of Eurovision just as Germany is part of Europe,” Germany’s Culture Minister Wolfram Weimer was quoted by the newspaper Bild.German broadcaster SWR and Austria’s ORF — host of the next competition — hailed Thursday’s decision.Eurovision voting arrangements came under scrutiny after Israel’s Yuval Raphael — a survivor of Hamas’s October 7, 2023 attack — surged into second place after the public vote at the last edition this year.Similar concerns about voter manipulation were raised the previous year when Israel’s Eden Golan was catapulted into fifth place despite lacklustre scoring from national juries.Eurovision entries are scored first by professional juries, then the public by phone, text or online, which often radically alters the leader board.Countries cannot vote for their own entry, but AVROTROS accused Israel of “proven interference” at the last event this year by lobbying the public overseas to vote for it.burs-jj/rlp/gv