Les derniers développements depuis le cessez-le-feu à Gaza

Israël se préparait dimanche au retour des otages retenus dans la bande de Gaza, que le Hamas s’est engagé à commencer à libérer lundi matin, juste avant un sommet international sur l’avenir du territoire palestinien qui se réunira en Egypte autour de Donald Trump.Ces développements font suite à l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur vendredi, basé sur le plan en 20 points du président américain qui vise à mettre fin à la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien. – Echange d’otages contre prisonniers -En vertu de l’accord, doivent être rendus à Israël avant lundi 09H00 GMT les 48 otages ou dépouilles d’otages encore retenus dans la bande de Gaza, parmi lesquels 20 sont vivants.”L’échange de prisonniers devrait débuter lundi matin comme convenu”, a déclaré à l’AFP Oussama Hamdane, un haut responsable du Hamas.En échange, Israël doit libérer 250 Palestiniens détenus pour des “raisons de sécurité”, dont de nombreux condamnés pour des attentats meurtriers anti-israéliens, et 1.700 Palestiniens arrêtés à Gaza depuis le début de la guerre.- “Sommet pour la paix” -Les présidents égyptien Abdel Fattah al-Sissi et américain Donald Trump présideront lundi après-midi à Charm el-Cheikh un “sommet pour la paix” à Gaza, en présence de dirigeants de plus de 20 pays et du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.”Le sommet vise à mettre fin à la guerre dans la bande de Gaza, à renforcer les efforts pour instaurer la paix et la stabilité au Moyen-Orient, et à ouvrir une nouvelle page de sécurité et de stabilité régionale”, selon la présidence égyptienne.Parmi les participants annoncés figurent le roi Abdallah II de Jordanie, le président turc Recep Tayyip Erdogan, le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président du Conseil de l’Union européenne Antonio Costa. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n’a pas donné d’indication sur sa participation et le Hamas a annoncé qu’il ne serait pas présent.- Les points en suspens -Selon une source du Hamas, le mouvement islamiste palestinien a renoncé à participer à la gouvernance future de Gaza, où il s’était emparé du pouvoir en 2007. “Le Hamas ne participera pas du tout à la phase de transition, ce qui signifie qu’il a renoncé au contrôle de la bande de Gaza, mais il reste un élément fondamental de la société palestinienne”, a déclaré cette source à l’AFP.En revanche, la direction du Hamas semble unanime à rejeter le désarmement du mouvement, considéré comme terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne notamment, un autre point essentiel du plan américain. “La remise des armes proposée est hors de question”, a affirmé à l’AFP un responsable du Hamas sous couvert de l’anonymat.Un haut responsable du mouvement, Hosssam Badran, a mis en garde contre des négociations “difficiles” pour la prochaine phase du plan Trump, qui prévoit, outre le désarmement du Hamas, l’exil de ses combattants et la poursuite du retrait israélien de Gaza.- Retours massifs au milieu des ruines -Des centaines de milliers de déplacés se sont mis en route aux premières heures du cessez-le-feu vers le nord de la bande de Gaza, cible principale de la dernière phase de l’offensive israélienne, pour ne retrouver souvent que des ruines. Environ 500.000 personnes, selon la Défense civile, étaient rentrées samedi dans le nord.”J’étais debout devant ces ruines et je me suis mise à pleurer, tous les souvenirs ont été réduits en poussière”, a raconté à l’AFP Raja Salmi, une femme de retour à Gaza-ville qui a retrouvé son immeuble en ruines.Dans la nuit de samedi à dimanche, des dizaines de camions chargés de nourriture, de carburant et de fournitures médicales ont franchi le passage frontière de Rafah, du côté égyptien, dans l’attente de pouvoir pénétrer dans la bande de Gaza.- L’attente en Israël -En Israël, le compte à rebours se poursuit avant le retour des otages, entre euphorie et inquiétude. Benjamin Netanyahu a déclaré dimanche que le pays était prêt à accueillir “immédiatement” les otages.”Mon émotion est immense, il n’y a pas de mots pour la décrire, et avec moi, avec nous, avec tout Israël qui veut les otages à la maison et attend de les voir tous revenir”, a lancé samedi devant une foule réunie à Tel-Aviv Einav Zangauker, mère de l’otage Matan Zangauker, 25 ans.- Détruire les tunnels -Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a annoncé dimanche que l’armée israélienne allait détruire, après la libération des otages, tous les tunnels du Hamas à Gaza, dans le cadre du “mécanisme international (…) sous la supervision des Etats-Unis”.Le Hamas dispose d’un réseau de tunnels sous la bande de Gaza, notamment utilisé par sa branche armée. Israël a affirmé en avoir détruit de nombreux depuis le début de la guerre.

Face aux menaces de censure et de dissolution, Lecornu au défi de composer un gouvernement

Fragilisé par la défection de LR, Sébastien Lecornu est au défi de composer dans l’urgence un gouvernement qui risque de ne durer que quelques jours mais aura pour objectif premier de déposer un projet de budget au Parlement.Le temps presse pour le Premier ministre tout juste renommé à Matignon qui est menacé de censure par un Parti socialiste échaudé par quatre semaines de négociations qui n’ont pas abouti à des concessions claires sur ses attentes. Mais qui, avec son exigence de suspension de la réforme des retraites pour prix d’une non-censure, est au centre de toutes les attentions.   En vertu de la Constitution, le Parlement doit disposer de 70 jours pour examiner un projet de budget avant le 31 décembre. Il faudrait donc que le texte lui soit transmis lundi ou mardi, en principe après un passage en Conseil des ministres.Sébastien Lecornu, qui a démissionné lundi dernier parce que “les conditions n’étaient plus remplies”, a fait monter la pression dimanche en promettant dans la presse dominicale qu’il ferait de même si ces conditions “n’étaient plus remplies à nouveau”. “Je ne ferai pas n’importe quoi”, a-t-il assuré à La Tribune dimanche, selon laquelle la nomination d’un gouvernement pourrait intervenir lundi ou mardi. De fait, s’il devait démissionner à nouveau, la perspective d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, réclamée notamment par l’extrême droite, se rapprocherait davantage. Le président Emmanuel Macron, qui sera absent toute la journée de lundi, pour un voyage en Egypte de soutien au plan Trump visant à mettre fin à la guerre à Gaza, a d’ailleurs brandi cette menace aux différents partis qu’il a reçus vendredi, s’ils ne parvenaient pas à s’entendre. – “Partenaire obligé” -Pour résoudre son équation calendaire et politique alors que la plupart des partis composant le socle commun (LR, UDI, Horizons, MoDem, Renaissance) l’ont lâché, achoppant sur la question centrale de la suspension de la réforme des retraites, le Premier ministre pourrait décider de nommer un petit nombre de ministres régaliens, ainsi que les seuls titulaires des Finances et du Budget. Aucune prise de parole de M. Lecornu n’est prévue “à ce stade”, a assuré Matignon dimanche à l’AFP.Et si la question du casting et des délais était résolue, il faudrait passer à celle de se maintenir au pouvoir. A l’exception du PS, l’ensemble de la gauche a appelé à la censure immédiate du gouvernement Lecornu 2, de même que le Rassemblement national et l’UDR d’Eric Ciotti. Ce qui place le parti à la rose comme un “partenaire obligé” de la Macronie finissante, a persifflé dimanche le patron UDI des sénateurs centristes, Hervé Marseille, en prévenant qu’une censure est possible dès “cette semaine”.Car le groupe socialiste (69 députés) est le seul capable de sauver le futur gouvernement et a du coup placé la barre assez haut. Sans confirmation “de l’abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons”, a-t-il prévenu dès vendredi.Une telle suspension “n’épuiserait pas le débat sur le budget et l’avenir de la France, mais ce serait un gage de sa bonne foi et de sa volonté d’ouvrir une nouvelle période”, a précisé Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, dans La Tribune Dimanche.- “Bisbilles personnelles -“Il n’y a pas de deal caché (…) ce sera la censure et la dissolution ou pas”, prévient le Premier ministre dans la presse dominicale. La précédente dissolution “a coûté 15 milliards d’euros immédiatement à l’économie française et 0,5 point de croissance, sans compter un an d’inaction”, a rappelé Marine Tondelier dimanche à France Inter-franceinfo-Le Monde. Et politiquement, “ça ne résoudra pas grand chose”, a-t-elle estimé, comparant ce coût à celui, moins important en 2026, d’une suspension de la réforme des retraites. “La dissolution est possible, évidemment pas souhaitable et encore évitable”, a prévenu de son côté le député socialiste Jérôme Guedj sur LCI, alors que toute la gauche rappelle que les études d’opinion montrent que le Rassemblement national pourrait se renforcer encore à l’Assemblée en cas de législatives anticipées. Selon un sondage Ipsos BVA-CESI publié par La Tribune Dimanche, la popularité des ténors de l’ex-socle commun (Edouard Philippe, Gabriel Attal, Bruno Retailleau, Gérald Darmanin) est en forte baisse. Ils ont “donné aux Français le sentiment d’être dans des bisbilles personnelles, d’avoir ajouté au désordre national pour des enjeux de campagne présidentielle”, a commenté Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos.

Face aux menaces de censure et de dissolution, Lecornu au défi de composer un gouvernement

Fragilisé par la défection de LR, Sébastien Lecornu est au défi de composer dans l’urgence un gouvernement qui risque de ne durer que quelques jours mais aura pour objectif premier de déposer un projet de budget au Parlement.Le temps presse pour le Premier ministre tout juste renommé à Matignon qui est menacé de censure par un Parti socialiste échaudé par quatre semaines de négociations qui n’ont pas abouti à des concessions claires sur ses attentes. Mais qui, avec son exigence de suspension de la réforme des retraites pour prix d’une non-censure, est au centre de toutes les attentions.   En vertu de la Constitution, le Parlement doit disposer de 70 jours pour examiner un projet de budget avant le 31 décembre. Il faudrait donc que le texte lui soit transmis lundi ou mardi, en principe après un passage en Conseil des ministres.Sébastien Lecornu, qui a démissionné lundi dernier parce que “les conditions n’étaient plus remplies”, a fait monter la pression dimanche en promettant dans la presse dominicale qu’il ferait de même si ces conditions “n’étaient plus remplies à nouveau”. “Je ne ferai pas n’importe quoi”, a-t-il assuré à La Tribune dimanche, selon laquelle la nomination d’un gouvernement pourrait intervenir lundi ou mardi. De fait, s’il devait démissionner à nouveau, la perspective d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, réclamée notamment par l’extrême droite, se rapprocherait davantage. Le président Emmanuel Macron, qui sera absent toute la journée de lundi, pour un voyage en Egypte de soutien au plan Trump visant à mettre fin à la guerre à Gaza, a d’ailleurs brandi cette menace aux différents partis qu’il a reçus vendredi, s’ils ne parvenaient pas à s’entendre. – “Partenaire obligé” -Pour résoudre son équation calendaire et politique alors que la plupart des partis composant le socle commun (LR, UDI, Horizons, MoDem, Renaissance) l’ont lâché, achoppant sur la question centrale de la suspension de la réforme des retraites, le Premier ministre pourrait décider de nommer un petit nombre de ministres régaliens, ainsi que les seuls titulaires des Finances et du Budget. Aucune prise de parole de M. Lecornu n’est prévue “à ce stade”, a assuré Matignon dimanche à l’AFP.Et si la question du casting et des délais était résolue, il faudrait passer à celle de se maintenir au pouvoir. A l’exception du PS, l’ensemble de la gauche a appelé à la censure immédiate du gouvernement Lecornu 2, de même que le Rassemblement national et l’UDR d’Eric Ciotti. Ce qui place le parti à la rose comme un “partenaire obligé” de la Macronie finissante, a persifflé dimanche le patron UDI des sénateurs centristes, Hervé Marseille, en prévenant qu’une censure est possible dès “cette semaine”.Car le groupe socialiste (69 députés) est le seul capable de sauver le futur gouvernement et a du coup placé la barre assez haut. Sans confirmation “de l’abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons”, a-t-il prévenu dès vendredi.Une telle suspension “n’épuiserait pas le débat sur le budget et l’avenir de la France, mais ce serait un gage de sa bonne foi et de sa volonté d’ouvrir une nouvelle période”, a précisé Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, dans La Tribune Dimanche.- “Bisbilles personnelles -“Il n’y a pas de deal caché (…) ce sera la censure et la dissolution ou pas”, prévient le Premier ministre dans la presse dominicale. La précédente dissolution “a coûté 15 milliards d’euros immédiatement à l’économie française et 0,5 point de croissance, sans compter un an d’inaction”, a rappelé Marine Tondelier dimanche à France Inter-franceinfo-Le Monde. Et politiquement, “ça ne résoudra pas grand chose”, a-t-elle estimé, comparant ce coût à celui, moins important en 2026, d’une suspension de la réforme des retraites. “La dissolution est possible, évidemment pas souhaitable et encore évitable”, a prévenu de son côté le député socialiste Jérôme Guedj sur LCI, alors que toute la gauche rappelle que les études d’opinion montrent que le Rassemblement national pourrait se renforcer encore à l’Assemblée en cas de législatives anticipées. Selon un sondage Ipsos BVA-CESI publié par La Tribune Dimanche, la popularité des ténors de l’ex-socle commun (Edouard Philippe, Gabriel Attal, Bruno Retailleau, Gérald Darmanin) est en forte baisse. Ils ont “donné aux Français le sentiment d’être dans des bisbilles personnelles, d’avoir ajouté au désordre national pour des enjeux de campagne présidentielle”, a commenté Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos.

Face aux menaces de censure et de dissolution, Lecornu au défi de composer un gouvernement

Fragilisé par la défection de LR, Sébastien Lecornu est au défi de composer dans l’urgence un gouvernement qui risque de ne durer que quelques jours mais aura pour objectif premier de déposer un projet de budget au Parlement.Le temps presse pour le Premier ministre tout juste renommé à Matignon qui est menacé de censure par un Parti socialiste échaudé par quatre semaines de négociations qui n’ont pas abouti à des concessions claires sur ses attentes. Mais qui, avec son exigence de suspension de la réforme des retraites pour prix d’une non-censure, est au centre de toutes les attentions.   En vertu de la Constitution, le Parlement doit disposer de 70 jours pour examiner un projet de budget avant le 31 décembre. Il faudrait donc que le texte lui soit transmis lundi ou mardi, en principe après un passage en Conseil des ministres.Sébastien Lecornu, qui a démissionné lundi dernier parce que “les conditions n’étaient plus remplies”, a fait monter la pression dimanche en promettant dans la presse dominicale qu’il ferait de même si ces conditions “n’étaient plus remplies à nouveau”. “Je ne ferai pas n’importe quoi”, a-t-il assuré à La Tribune dimanche, selon laquelle la nomination d’un gouvernement pourrait intervenir lundi ou mardi. De fait, s’il devait démissionner à nouveau, la perspective d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, réclamée notamment par l’extrême droite, se rapprocherait davantage. Le président Emmanuel Macron, qui sera absent toute la journée de lundi, pour un voyage en Egypte de soutien au plan Trump visant à mettre fin à la guerre à Gaza, a d’ailleurs brandi cette menace aux différents partis qu’il a reçus vendredi, s’ils ne parvenaient pas à s’entendre. – “Partenaire obligé” -Pour résoudre son équation calendaire et politique alors que la plupart des partis composant le socle commun (LR, UDI, Horizons, MoDem, Renaissance) l’ont lâché, achoppant sur la question centrale de la suspension de la réforme des retraites, le Premier ministre pourrait décider de nommer un petit nombre de ministres régaliens, ainsi que les seuls titulaires des Finances et du Budget. Aucune prise de parole de M. Lecornu n’est prévue “à ce stade”, a assuré Matignon dimanche à l’AFP.Et si la question du casting et des délais était résolue, il faudrait passer à celle de se maintenir au pouvoir. A l’exception du PS, l’ensemble de la gauche a appelé à la censure immédiate du gouvernement Lecornu 2, de même que le Rassemblement national et l’UDR d’Eric Ciotti. Ce qui place le parti à la rose comme un “partenaire obligé” de la Macronie finissante, a persifflé dimanche le patron UDI des sénateurs centristes, Hervé Marseille, en prévenant qu’une censure est possible dès “cette semaine”.Car le groupe socialiste (69 députés) est le seul capable de sauver le futur gouvernement et a du coup placé la barre assez haut. Sans confirmation “de l’abandon du 49-3, des mesures pour protéger et renforcer le pouvoir d’achat des Français et une suspension immédiate et complète de la réforme des retraites, nous le censurerons”, a-t-il prévenu dès vendredi.Une telle suspension “n’épuiserait pas le débat sur le budget et l’avenir de la France, mais ce serait un gage de sa bonne foi et de sa volonté d’ouvrir une nouvelle période”, a précisé Olivier Faure, le premier secrétaire du PS, dans La Tribune Dimanche.- “Bisbilles personnelles -“Il n’y a pas de deal caché (…) ce sera la censure et la dissolution ou pas”, prévient le Premier ministre dans la presse dominicale. La précédente dissolution “a coûté 15 milliards d’euros immédiatement à l’économie française et 0,5 point de croissance, sans compter un an d’inaction”, a rappelé Marine Tondelier dimanche à France Inter-franceinfo-Le Monde. Et politiquement, “ça ne résoudra pas grand chose”, a-t-elle estimé, comparant ce coût à celui, moins important en 2026, d’une suspension de la réforme des retraites. “La dissolution est possible, évidemment pas souhaitable et encore évitable”, a prévenu de son côté le député socialiste Jérôme Guedj sur LCI, alors que toute la gauche rappelle que les études d’opinion montrent que le Rassemblement national pourrait se renforcer encore à l’Assemblée en cas de législatives anticipées. Selon un sondage Ipsos BVA-CESI publié par La Tribune Dimanche, la popularité des ténors de l’ex-socle commun (Edouard Philippe, Gabriel Attal, Bruno Retailleau, Gérald Darmanin) est en forte baisse. Ils ont “donné aux Français le sentiment d’être dans des bisbilles personnelles, d’avoir ajouté au désordre national pour des enjeux de campagne présidentielle”, a commenté Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos.

Le Pakistan et l’Afghanistan assurent avoir tué des dizaines de soldats dans des affrontements frontaliers

Le Pakistan a promis dimanche “une réponse musclée” à l’opération de représailles menée par l’Afghanistan à leur frontière commune qui aurait fait des dizaines de soldats des deux côtés, selon les deux pays.Samedi soir, le ministère taliban de la Défense avait indiqué avoir mené “avec succès” une opération armée contre les forces de sécurité pakistanaises “en réponse à des violations répétées et frappes aériennes sur le territoire afghan par l’armée pakistanaise”.Au total “58 soldats pakistanais ont été tués lors de cette opération et 9 talibans ont perdu la vie”, a assuré dimanche, lors d’une conférence de presse, le porte-parole du gouvernement taliban, Zabihullah Mujahid.De son côté, l’armée pakistanaise a indiqué dans un communiqué que “23 soldats pakistanais étaient morts en défendant l’intégrité territoriale de notre pays contre cette attaque scandaleuse” , et a assuré avoir “neutralisé plus de 200 talibans et terroristes affiliés au moyen de tirs, raids et frappes de précision”.”Il n’y aura aucun compromis sur la défense du Pakistan, et chaque provocation sera suivie d’une réponse musclée et efficace”, a averti dimanche le Premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, dans un communiqué, accusant Kaboul d’abriter des “éléments terroristes”. Pour sa part, Zabihullah Mujahid a indiqué dimanche que le Pakistan avait attaqué ce matin et s’est dit “prêt à riposter fermement”.Un journaliste de l’AFP présent dans la province afghane de Khost a confirmé des tirs nourris tôt dimanche matin depuis le Pakistan à la frontière.Les deux pays assurent avoir capturé des postes de sécurité ennemis.Islamabad, qui n’a pas confirmé être derrière les explosions sur le territoire afghan jeudi, a dit être attaqué à sa frontière. Le Pakistan assurait avoir répliqué à des attaques menées dans au moins cinq provinces situées tout le long de la ligne Durand, qui divise les deux pays.Kaboul avait finalement annoncé à l’AFP la fin de son opération autour de minuit heure locale.”Notre opération nocturne a rempli ses objectifs. Nos amis, comme le Qatar et l’Arabie saoudite, ont lancé un appel pour que le conflit cesse, et il est désormais terminé”, a déclaré le ministre afghan des Affaires étrangères, Amir Khan Muttaqi, en visite en Inde.Au petit matin, deux points de passage clés entre le Pakistan et l’Afghanistan, Torkham et Spin Boldak, où transitent notamment des milliers d’Afghans expulsés ces derniers mois par Islamabad, étaient fermés, ont indiqué à l’AFP des hauts responsables afghans et pakistanais.- Attaque nocturne -Depuis le retour au pouvoir des talibans afghans à l’été 2021, les relations entre les deux voisins ne cessent de se détériorer, Islamabad, accusant son voisin “d’abriter” des talibans pakistanais (TTP).Ce mouvement, formé au combat en Afghanistan et qui se revendique de la même idéologie que les talibans afghans, est accusé par Islamabad d’avoir tué des centaines de ses soldats depuis 2021.Kaboul dément fermement et renvoie l’accusation à Islamabad, assurant que le Pakistan soutient des groupes “terroristes”, notamment la branche régionale du groupe Etat islamique (EI).Samedi, le TTP a revendiqué  des attaques sur le sol pakistanais ayant fait 23 morts, majoritairement des soldats.”Islamabad n’a cessé de mettre en garde Kaboul contre le nombre croissant d’attaques mortelles contre ses soldats fomentées depuis le sol afghan, assurant qu’il finirait par frapper les repaires des militants et c’est ce qu’il s’est passé”, estime auprès de l’AFP Maleeha Lhodi, ancienne haute diplomate pakistanaise.Jeudi, le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Muhammad Asif, avait martelé au Parlement que les multiples tentatives pour convaincre les talibans afghans de cesser de soutenir le TTP avaient échoué.Quelques heures plus tard, deux explosions avaient secoué la capitale et une troisième dans le sud-est du pays, qui visaient probablement, selon les experts, des cibles du TTP. Le gouvernement taliban avait alors accusé Islamabad d’avoir ” violé la souveraineté territoriale de Kaboul”.”Ces affrontements frontaliers ont plongé les relations entre les deux voisins à leur plus bas niveau historique, mais aucun des deux pays ne peut se permettre une rupture diplomatique”, assure Mme Lhodi.Wahid Faqiri, expert en relations internationale, estime que “le réchauffement sans précédent des relations entre les talibans et l’Inde” a “provoqué la colère du Pakistan et poussé Islamabad à l’agression”.New Delhi a reçu vendredi sur son sol le ministre taliban des Affaires étrangères pour la première fois depuis 2021 et annoncé que la mission diplomatique indienne à Kaboul allait redevenir une véritable ambassade.”Aujourd’hui, le conflit entre l’Afghanistan et le Pakistan s’aggrave rapidement et les talibans tentent désormais d’exploiter le sentiment patriotique actuel à leur avantage contre le Pakistan”, poursuit M. Faqiri.

Le Pakistan et l’Afghanistan assurent avoir tué des dizaines de soldats dans des affrontements frontaliers

Le Pakistan a promis dimanche “une réponse musclée” à l’opération de représailles menée par l’Afghanistan à leur frontière commune qui aurait fait des dizaines de soldats des deux côtés, selon les deux pays.Samedi soir, le ministère taliban de la Défense avait indiqué avoir mené “avec succès” une opération armée contre les forces de sécurité pakistanaises “en réponse à des violations répétées et frappes aériennes sur le territoire afghan par l’armée pakistanaise”.Au total “58 soldats pakistanais ont été tués lors de cette opération et 9 talibans ont perdu la vie”, a assuré dimanche, lors d’une conférence de presse, le porte-parole du gouvernement taliban, Zabihullah Mujahid.De son côté, l’armée pakistanaise a indiqué dans un communiqué que “23 soldats pakistanais étaient morts en défendant l’intégrité territoriale de notre pays contre cette attaque scandaleuse” , et a assuré avoir “neutralisé plus de 200 talibans et terroristes affiliés au moyen de tirs, raids et frappes de précision”.”Il n’y aura aucun compromis sur la défense du Pakistan, et chaque provocation sera suivie d’une réponse musclée et efficace”, a averti dimanche le Premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, dans un communiqué, accusant Kaboul d’abriter des “éléments terroristes”. Pour sa part, Zabihullah Mujahid a indiqué dimanche que le Pakistan avait attaqué ce matin et s’est dit “prêt à riposter fermement”.Un journaliste de l’AFP présent dans la province afghane de Khost a confirmé des tirs nourris tôt dimanche matin depuis le Pakistan à la frontière.Les deux pays assurent avoir capturé des postes de sécurité ennemis.Islamabad, qui n’a pas confirmé être derrière les explosions sur le territoire afghan jeudi, a dit être attaqué à sa frontière. Le Pakistan assurait avoir répliqué à des attaques menées dans au moins cinq provinces situées tout le long de la ligne Durand, qui divise les deux pays.Kaboul avait finalement annoncé à l’AFP la fin de son opération autour de minuit heure locale.”Notre opération nocturne a rempli ses objectifs. Nos amis, comme le Qatar et l’Arabie saoudite, ont lancé un appel pour que le conflit cesse, et il est désormais terminé”, a déclaré le ministre afghan des Affaires étrangères, Amir Khan Muttaqi, en visite en Inde.Au petit matin, deux points de passage clés entre le Pakistan et l’Afghanistan, Torkham et Spin Boldak, où transitent notamment des milliers d’Afghans expulsés ces derniers mois par Islamabad, étaient fermés, ont indiqué à l’AFP des hauts responsables afghans et pakistanais.- Attaque nocturne -Depuis le retour au pouvoir des talibans afghans à l’été 2021, les relations entre les deux voisins ne cessent de se détériorer, Islamabad, accusant son voisin “d’abriter” des talibans pakistanais (TTP).Ce mouvement, formé au combat en Afghanistan et qui se revendique de la même idéologie que les talibans afghans, est accusé par Islamabad d’avoir tué des centaines de ses soldats depuis 2021.Kaboul dément fermement et renvoie l’accusation à Islamabad, assurant que le Pakistan soutient des groupes “terroristes”, notamment la branche régionale du groupe Etat islamique (EI).Samedi, le TTP a revendiqué  des attaques sur le sol pakistanais ayant fait 23 morts, majoritairement des soldats.”Islamabad n’a cessé de mettre en garde Kaboul contre le nombre croissant d’attaques mortelles contre ses soldats fomentées depuis le sol afghan, assurant qu’il finirait par frapper les repaires des militants et c’est ce qu’il s’est passé”, estime auprès de l’AFP Maleeha Lhodi, ancienne haute diplomate pakistanaise.Jeudi, le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Muhammad Asif, avait martelé au Parlement que les multiples tentatives pour convaincre les talibans afghans de cesser de soutenir le TTP avaient échoué.Quelques heures plus tard, deux explosions avaient secoué la capitale et une troisième dans le sud-est du pays, qui visaient probablement, selon les experts, des cibles du TTP. Le gouvernement taliban avait alors accusé Islamabad d’avoir ” violé la souveraineté territoriale de Kaboul”.”Ces affrontements frontaliers ont plongé les relations entre les deux voisins à leur plus bas niveau historique, mais aucun des deux pays ne peut se permettre une rupture diplomatique”, assure Mme Lhodi.Wahid Faqiri, expert en relations internationale, estime que “le réchauffement sans précédent des relations entre les talibans et l’Inde” a “provoqué la colère du Pakistan et poussé Islamabad à l’agression”.New Delhi a reçu vendredi sur son sol le ministre taliban des Affaires étrangères pour la première fois depuis 2021 et annoncé que la mission diplomatique indienne à Kaboul allait redevenir une véritable ambassade.”Aujourd’hui, le conflit entre l’Afghanistan et le Pakistan s’aggrave rapidement et les talibans tentent désormais d’exploiter le sentiment patriotique actuel à leur avantage contre le Pakistan”, poursuit M. Faqiri.

Afghanistan, Pakistan say their forces killed dozens in border clashes

Afghanistan and Pakistan said on Sunday they killed dozens of each other’s troops during a night of heavy border clashes between the two countries.Afghanistan’s Taliban forces launched attacks on Pakistani troops along their shared border late on Saturday, in what it called “retaliation for air strikes carried out by the Pakistani army on Kabul” on Thursday. Islamabad has not directly claimed responsibility for the strikes, but has repeatedly stated the right to defend itself against surging militancy that it says is planned from Afghan soil. The two sides have repeatedly clashed in border regions since the Taliban seized control of Afghanistan in 2021, but airspace violations deep into Afghan territory would mark a significant escalation. Zabihullah Mujahid, the Taliban government spokesman, said on Sunday that 58 Pakistani soldiers were killed and around 30 wounded in the clashes, while nine Taliban forces were killed. The Pakistani military, meanwhile, said 23 of its soldiers and more than 200 Taliban and affiliated troops were killed. AFP was unable to independently verify the casualty figures. Afghan Foreign Minister Amir Khan Muttaqi said on Sunday the “situation is under control”.”Our operation last night achieved its objectives. And then our friends like Qatar and Saudi Arabia appealed that war must stop now, and the war is ceased right now,” he said during a visit to India.An Afghan military unit described Thursday’s blasts in the capital as “air strikes”, but Mujahid instead said the incident was an “airspace violation”, adding that no damage had been found.- ‘Strong’ response -Pakistan Prime Minister Shehbaz Sharif said on Sunday he “strongly condemns provocations” by Afghanistan.”There will be no compromise on Pakistan’s defence, and every provocation will be met with a strong and effective response,” Sharif said in a statement, accusing Taliban authorities in Afghanistan of allowing their land to be used by “terrorist elements”.The Afghan military said on Saturday night that Taliban forces were engaged “in heavy clashes against Pakistani security forces in various areas”.Several border security officials told AFP that no further clashes had been reported at major crossings on Sunday morning.Key border crossings between the countries were closed on Sunday, officials said.Extra troops have been sent to the major border crossing at Torkham, which sits on the frontier between Kabul and Islamabad.Pakistani officials at Torkham, who requested anonymity, told AFP there had been no casualties on their side of the border crossing and that no further clashes had been reported in the area on Sunday morning. The violence came while India hosted Afghanistan’s foreign minister for the first time since the Taliban returned to power. Wahid Faqiri, an Afghan international relations expert, said those warming relations have “angered Pakistan and pushed Islamabad towards aggression”.- Resurgent violence -Militancy increased in northwestern Khyber Pakhtunkhwa since the withdrawal of US-led troops from neighbouring Afghanistan in 2021 and the return of the Taliban government. The vast majority of attacks are claimed by the Pakistani Taliban (TTP), whose campaign against Pakistan security forces has intensified this year — set to be the deadliest in more than a decade.Violence in the border region has “plunged relations between the neighbours to an all-time low”, said Maleeha Lodhi, a former senior Pakistani diplomat. “But there will have to be a return to diplomacy to find a resolution to the confrontation,” she told AFP.The TTP is a separate but closely linked group to the Afghan Taliban, which Islamabad says operates from Afghan soil with impunity.  A UN report this year said the TTP “receive substantial logistical and operational support from the de facto authorities”, referring to the Taliban government in Kabul.More than 500 people, including 311 troops and 73 policemen, have been killed in attacks between January and September 15, a Pakistan military spokesman said on Friday.Pakistani Defence Minister Khawaja Muhammad Asif told parliament on Thursday that several efforts to convince the Afghan Taliban to stop backing the TTP had failed.”Enough is enough,” he said. “The Pakistani government and army’s patience has run out.”

Le Pakistan promet une réponse “musclée” à l’opération menée par l’Afghanistan à sa frontière

Le Pakistan a promis dimanche “une réponse musclée” à l’opération de représailles menée par l’Afghanistan contre ses forces dans la nuit à leur frontière commune, qui aurait coûté la vie à “58 soldats pakistanais”, selon Kaboul.Samedi soir, le ministère taliban de la Défense avait indiqué avoir mené “avec succès” une opération armée contre les forces de sécurité pakistanaises “en réponse à des violations répétées et frappes aériennes sur le territoire afghan par l’armée pakistanaise”.Au total “58 soldats pakistanais ont été tués lors de cette opération et 9 talibans ont perdu la vie”, a assuré dimanche, lors d’une conférence de presse, le porte-parole du gouvernement taliban, Zabihullah Mujahid.Islamabad n’a pas confirmé ce nombre. “Il n’y aura aucun compromis sur la défense du Pakistan, et chaque provocation sera suivie d’une réponse musclée et efficace”, a averti dimanche le Premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, dans un communiqué, accusant Kaboul d’abriter des “éléments terroristes”. Pour sa part Zabihullah Mujahid a indiqué dimanche que le Pakistan avait attaqué ce matin et s’est dit “prêt à riposter fermement”.Un journaliste de l’AFP présent dans la province afghane de Khost a confirmé des tirs nourris tôt dimanche matin depuis le Pakistan à la frontière.Les deux pays assurent avoir capturé des postes de sécurité ennemis.Islamabad, qui n’a pas confirmé être à l’origine des explosions sur la capitale afghane et dans le sud-est du pays jeudi, avait dit samedi soir être attaqué à sa frontière.Il assurait avoir répliqué à des attaques menées depuis les provinces afghanes de Kunar, Nangarhar, Paktia, Khost et Helmand, tout le long de la ligne Durand, qui divise les deux pays.Alors que l’Iran et l’Arabie saoudite appelaient les deux pays à une “désescalade”, Kaboul avait finalement annoncé à l’AFP la fin de son opération autour de minuit heure locale.Au petit matin, deux points de passage clés entre le Pakistan et l’Afghanistan, Torkham et Spin Boldak, où transitent notamment des milliers d’Afghans expulsés ces derniers mois par Islamabad, étaient fermés, ont indiqué à l’AFP des hauts responsables afghans et pakistanais.- Attaque nocturne -Depuis le retour au pouvoir des talibans afghans à l’été 2021, les relations entre les deux voisins ne cessent de se détériorer, Islamabad, accusant son voisin “d’abriter” des talibans pakistanais (TTP).Ce mouvement, formé au combat en Afghanistan et qui se revendique de la même idéologie que les talibans afghans, est accusé par Islamabad d’avoir tué des centaines de ses soldats depuis 2021.Samedi, le TTP a revendiqué des attaques meurtrières dans le nord-ouest du Pakistan frontalier de l’Afghanistan qui ont causé la mort de 23 personnes, majoritairement des soldats pakistanais.”Islamabad n’a cessé de mettre en garde Kaboul contre le nombre croissant d’attaques mortelles contre ses soldats fomentées depuis le sol afghan, assurant qu’il finirait par frapper les repaires des militants et c’est ce qu’il s’est passé”, estime auprès de l’AFP Maleeha Lhodi, ancienne haute diplomate pakistanaise.Le gouvernement taliban accuse ainsi Islamabad d’avoir ” violé la souveraineté territoriale de Kaboul” jeudi, alors que deux explosions avaient secoué la capitale et une troisième dans le sud-est du pays, qui visaient probablement, selon les experts, des cibles du TTP.”Ces affrontements frontaliers ont plongé les relations entre les deux voisins à leur plus bas niveau historique, mais aucun des deux pays ne peut se permettre une rupture diplomatique”, assure Mme Lhodi.De son côté, Wahid Faqiri, expert en relations internationale, estime que “le réchauffement sans précédent des relations entre les talibans et l’Inde” a “provoqué la colère du Pakistan et poussé Islamabad à l’agression”.New Delhi a reçu vendredi sur son sol le ministre taliban des Affaires étrangères Amir Khan Muttaqi pour la première fois depuis 2021 et annoncé que la mission diplomatique indienne à Kaboul allait redevenir une véritable ambassade.”Aujourd’hui, le conflit entre l’Afghanistan et le Pakistan s’aggrave rapidement et les talibans tentent désormais d’exploiter le sentiment patriotique actuel à leur avantage contre le Pakistan”, poursuit M. Faqiri.Un rapport du Conseil de sécurité des Nations unies publié plus tôt cette année estimait que le TTP “a sans doute été le groupe extrémiste étranger en Afghanistan qui a le plus profité” du retour des talibans afghans, “qui ont accueilli et activement soutenu” le mouvement.Mais Kaboul dément fermement et renvoie l’accusation à Islamabad, assurant que le Pakistan soutient des groupes “terroristes”, notamment la branche régionale du groupe Etat islamique (EI).Jeudi, le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Muhammad Asif, a déclaré au Parlement que les multiples tentatives pour convaincre les talibans afghans de cesser de soutenir le TTP avaient échoué.