Dalai Lama prays at landmark 90th birthday launch

Exiled Tibetan spiritual leader, the Dalai Lama, joined thousands of Buddhist followers on Monday in 90th birthday prayer celebrations, a landmark resonating far beyond the Indian Himalayan town where he has lived for decades.Draped in traditional maroon and yellow robes, the Dalai Lama sat and listened to speeches and chants of monks, nuns, pilgrims, as well as well-wishers from across the world.The leader, who turns 90 on July 6, and thousands of other Tibetans have lived in exile in India since Chinese troops crushed an uprising in the Tibetan capital Lhasa in 1959.The Dalai Lama’s 90th birthday is more than a personal milestone.The charismatic Nobel Peace Prize-winning Buddhist Tenzin Gyatso — who Tibetans say is the 14th reincarnation of the 600-year-old post — is also expected to reveal if there will be another Dalai Lama after him.”We offer our fervent devotions that Tenzin Gyatso, protector of the Land of Snows, lives for a 100 eons,” a chorus of red-robed monks sang.”May all your noble aspirations be fulfilled,” they added, in front of a crowd that included religious leaders of many faiths.The Dalai Lama has said the institution will continue only if there is popular demand — and is widely expected to reveal that decision on Wednesday.The occasion carries profound weight not only for Tibetans, but also for global supporters who see the Dalai Lama as a symbol of non-violence, compassion, and the enduring struggle for Tibetan cultural identity under Chinese rule.His advancing age has also sparked concern over the future of Tibetan leadership and the delicate question of his succession.While China condemns him as a rebel and separatist, the internationally recognised Dalai Lama describes himself as a “simple Buddhist monk”.Many exiled Tibetans fear China will name a successor to bolster control over a territory it poured troops into in 1950.

Le chef de la diplomatie chinoise en Europe pour resserrer les liens face à Washington

Le chef de la diplomatie chinoise entame lundi une tournée en Europe, destinée selon Pékin à faire des relations sino-européennes un pôle de “stabilité” face aux Etats-Unis et à un monde en proie aux bouleversements.Figure connue de son pays à l’étranger, Wang Yi, diplomate expérimenté de 71 ans, doit se rendre au siège de l’Union européenne (UE) à Bruxelles, ainsi qu’en France et en Allemagne.Sa visite intervient au moment où Pékin cherche à renforcer ses relations avec le Vieux Continent face aux Etats-Unis de l’imprévisible président Donald Trump, qui décrivent régulièrement la Chine comme leur rivale stratégique.Des différends demeurent toutefois entre Pékin et Bruxelles, notamment sur le plan économique.Parmi eux: le déficit commercial massif en défaveur de l’UE (357,1 milliards de dollars), les liens étroits Pékin-Moscou malgré la guerre en Ukraine, les surtaxes européennes sur les véhicules électriques fabriqués en Chine ou encore les représailles chinoises visant le cognac français.”Les relations sino-européennes font face à des opportunités importantes, à un moment où le monde connaît une accélération des transformations historiques, avec la montée inquiétante de l’unilatéralisme, du protectionnisme et des comportements hégémoniques”, a indiqué vendredi Guo Jiakun, un porte-parole de la diplomatie chinoise, dans une critique voilée des Etats-Unis et de leur guerre des droits de douane.Dans ce contexte, la Chine et l’UE se doivent de “préserver conjointement la paix et la stabilité mondiales, défendre le multilatéralisme et le libre-échange, préserver les règles internationales, l’équité et la justice, et s’imposer comme des forces de stabilité et constructives dans un monde en proie aux turbulences”, a-t-il souligné.- Ukraine -A Bruxelles, Wang Yi s’entretiendra avec la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, pour un “dialogue stratégique de haut niveau”, selon Pékin.Pendant son séjour en Allemagne, il rencontrera le ministre des Affaires étrangères, Johann Wadephul, pour des discussions sur la diplomatie et la sécurité. Il s’agira de la première visite de M. Wang depuis la mise en place en mai à Berlin d’un nouveau gouvernement conservateur.En France, le ministre chinois rencontrera son homologue Jean-Noël Barrot, qui avait effectué une visite en Chine en mars.La guerre en Ukraine devrait être à l’ordre du jour de ses discussions en Europe.La Chine appelle régulièrement à des pourparlers de paix et au respect de l’intégrité territoriale de tous les pays – sous-entendu Ukraine comprise. Mais elle n’a jamais condamné la Russie et a renforcé ses relations commerciales, diplomatiques et militaires avec elle depuis le début de l’invasion russe en février 2022.Les Européens l’accusent ainsi régulièrement d’offrir à Moscou un soutien économique crucial pour son effort de guerre.Sur le front commercial, les relations sino-européennes se sont tendues ces dernières années. L’UE reproche notamment au géant asiatique des pratiques économiques qu’elle juge déloyales.Le différend s’est intensifié avec la mise en place l’an passé par l’Union européenne de droits de douane supplémentaires sur les véhicules électriques fabriqués en Chine.- Accord sur le cognac? -En représailles, Pékin vise notamment le cognac français, Paris ayant été l’un des principaux défenseurs de ces surtaxes sur les voitures “made in China”.Concernant le cognac, “un accord est stabilisé mais pas formellement validé par le ministère chinois du Commerce”, selon une source au ministère français de l’Economie.Par ailleurs, la Commission européenne a décidé il a deux semaines d’exclure les entreprises chinoises des commandes publiques de matériels médicaux dépassant cinq millions d’euros. Une mesure prise au nom des restrictions touchant les firmes européennes sur le marché chinois.En réponse, Pékin a fustigé le “deux poids, deux mesures” de Bruxelles.Autre point de friction bilatéral: les terres rares. Depuis avril, les autorités chinoises exigent des entreprises chinoises l’obtention de licences pour l’exportation de ces matériaux stratégiques, un secteur dans lequel la Chine est un poids lourd mondial.Ces métaux sont utilisés dans une grande variété de produits, notamment les smartphones ou les batteries de voitures électriques. Des industriels, notamment du secteur automobile, ont depuis dénoncé des autorisations d’exportations délivrées au compte-gouttes.La Chine a toutefois proposé en juin à l’UE l’établissement d’un “canal vert”, c’est-à-dire d’un accès prioritaire, pour faciliter les exportations de terres rares vers le Vieux Continent.

Le chef de la diplomatie chinoise en Europe pour resserrer les liens face à Washington

Le chef de la diplomatie chinoise entame lundi une tournée en Europe, destinée selon Pékin à faire des relations sino-européennes un pôle de “stabilité” face aux Etats-Unis et à un monde en proie aux bouleversements.Figure connue de son pays à l’étranger, Wang Yi, diplomate expérimenté de 71 ans, doit se rendre au siège de l’Union européenne (UE) à Bruxelles, ainsi qu’en France et en Allemagne.Sa visite intervient au moment où Pékin cherche à renforcer ses relations avec le Vieux Continent face aux Etats-Unis de l’imprévisible président Donald Trump, qui décrivent régulièrement la Chine comme leur rivale stratégique.Des différends demeurent toutefois entre Pékin et Bruxelles, notamment sur le plan économique.Parmi eux: le déficit commercial massif en défaveur de l’UE (357,1 milliards de dollars), les liens étroits Pékin-Moscou malgré la guerre en Ukraine, les surtaxes européennes sur les véhicules électriques fabriqués en Chine ou encore les représailles chinoises visant le cognac français.”Les relations sino-européennes font face à des opportunités importantes, à un moment où le monde connaît une accélération des transformations historiques, avec la montée inquiétante de l’unilatéralisme, du protectionnisme et des comportements hégémoniques”, a indiqué vendredi Guo Jiakun, un porte-parole de la diplomatie chinoise, dans une critique voilée des Etats-Unis et de leur guerre des droits de douane.Dans ce contexte, la Chine et l’UE se doivent de “préserver conjointement la paix et la stabilité mondiales, défendre le multilatéralisme et le libre-échange, préserver les règles internationales, l’équité et la justice, et s’imposer comme des forces de stabilité et constructives dans un monde en proie aux turbulences”, a-t-il souligné.- Ukraine -A Bruxelles, Wang Yi s’entretiendra avec la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, pour un “dialogue stratégique de haut niveau”, selon Pékin.Pendant son séjour en Allemagne, il rencontrera le ministre des Affaires étrangères, Johann Wadephul, pour des discussions sur la diplomatie et la sécurité. Il s’agira de la première visite de M. Wang depuis la mise en place en mai à Berlin d’un nouveau gouvernement conservateur.En France, le ministre chinois rencontrera son homologue Jean-Noël Barrot, qui avait effectué une visite en Chine en mars.La guerre en Ukraine devrait être à l’ordre du jour de ses discussions en Europe.La Chine appelle régulièrement à des pourparlers de paix et au respect de l’intégrité territoriale de tous les pays – sous-entendu Ukraine comprise. Mais elle n’a jamais condamné la Russie et a renforcé ses relations commerciales, diplomatiques et militaires avec elle depuis le début de l’invasion russe en février 2022.Les Européens l’accusent ainsi régulièrement d’offrir à Moscou un soutien économique crucial pour son effort de guerre.Sur le front commercial, les relations sino-européennes se sont tendues ces dernières années. L’UE reproche notamment au géant asiatique des pratiques économiques qu’elle juge déloyales.Le différend s’est intensifié avec la mise en place l’an passé par l’Union européenne de droits de douane supplémentaires sur les véhicules électriques fabriqués en Chine.- Accord sur le cognac? -En représailles, Pékin vise notamment le cognac français, Paris ayant été l’un des principaux défenseurs de ces surtaxes sur les voitures “made in China”.Concernant le cognac, “un accord est stabilisé mais pas formellement validé par le ministère chinois du Commerce”, selon une source au ministère français de l’Economie.Par ailleurs, la Commission européenne a décidé il a deux semaines d’exclure les entreprises chinoises des commandes publiques de matériels médicaux dépassant cinq millions d’euros. Une mesure prise au nom des restrictions touchant les firmes européennes sur le marché chinois.En réponse, Pékin a fustigé le “deux poids, deux mesures” de Bruxelles.Autre point de friction bilatéral: les terres rares. Depuis avril, les autorités chinoises exigent des entreprises chinoises l’obtention de licences pour l’exportation de ces matériaux stratégiques, un secteur dans lequel la Chine est un poids lourd mondial.Ces métaux sont utilisés dans une grande variété de produits, notamment les smartphones ou les batteries de voitures électriques. Des industriels, notamment du secteur automobile, ont depuis dénoncé des autorisations d’exportations délivrées au compte-gouttes.La Chine a toutefois proposé en juin à l’UE l’établissement d’un “canal vert”, c’est-à-dire d’un accès prioritaire, pour faciliter les exportations de terres rares vers le Vieux Continent.

Le chef de la diplomatie chinoise en Europe pour resserrer les liens face à Washington

Le chef de la diplomatie chinoise entame lundi une tournée en Europe, destinée selon Pékin à faire des relations sino-européennes un pôle de “stabilité” face aux Etats-Unis et à un monde en proie aux bouleversements.Figure connue de son pays à l’étranger, Wang Yi, diplomate expérimenté de 71 ans, doit se rendre au siège de l’Union européenne (UE) à Bruxelles, ainsi qu’en France et en Allemagne.Sa visite intervient au moment où Pékin cherche à renforcer ses relations avec le Vieux Continent face aux Etats-Unis de l’imprévisible président Donald Trump, qui décrivent régulièrement la Chine comme leur rivale stratégique.Des différends demeurent toutefois entre Pékin et Bruxelles, notamment sur le plan économique.Parmi eux: le déficit commercial massif en défaveur de l’UE (357,1 milliards de dollars), les liens étroits Pékin-Moscou malgré la guerre en Ukraine, les surtaxes européennes sur les véhicules électriques fabriqués en Chine ou encore les représailles chinoises visant le cognac français.”Les relations sino-européennes font face à des opportunités importantes, à un moment où le monde connaît une accélération des transformations historiques, avec la montée inquiétante de l’unilatéralisme, du protectionnisme et des comportements hégémoniques”, a indiqué vendredi Guo Jiakun, un porte-parole de la diplomatie chinoise, dans une critique voilée des Etats-Unis et de leur guerre des droits de douane.Dans ce contexte, la Chine et l’UE se doivent de “préserver conjointement la paix et la stabilité mondiales, défendre le multilatéralisme et le libre-échange, préserver les règles internationales, l’équité et la justice, et s’imposer comme des forces de stabilité et constructives dans un monde en proie aux turbulences”, a-t-il souligné.- Ukraine -A Bruxelles, Wang Yi s’entretiendra avec la cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, pour un “dialogue stratégique de haut niveau”, selon Pékin.Pendant son séjour en Allemagne, il rencontrera le ministre des Affaires étrangères, Johann Wadephul, pour des discussions sur la diplomatie et la sécurité. Il s’agira de la première visite de M. Wang depuis la mise en place en mai à Berlin d’un nouveau gouvernement conservateur.En France, le ministre chinois rencontrera son homologue Jean-Noël Barrot, qui avait effectué une visite en Chine en mars.La guerre en Ukraine devrait être à l’ordre du jour de ses discussions en Europe.La Chine appelle régulièrement à des pourparlers de paix et au respect de l’intégrité territoriale de tous les pays – sous-entendu Ukraine comprise. Mais elle n’a jamais condamné la Russie et a renforcé ses relations commerciales, diplomatiques et militaires avec elle depuis le début de l’invasion russe en février 2022.Les Européens l’accusent ainsi régulièrement d’offrir à Moscou un soutien économique crucial pour son effort de guerre.Sur le front commercial, les relations sino-européennes se sont tendues ces dernières années. L’UE reproche notamment au géant asiatique des pratiques économiques qu’elle juge déloyales.Le différend s’est intensifié avec la mise en place l’an passé par l’Union européenne de droits de douane supplémentaires sur les véhicules électriques fabriqués en Chine.- Accord sur le cognac? -En représailles, Pékin vise notamment le cognac français, Paris ayant été l’un des principaux défenseurs de ces surtaxes sur les voitures “made in China”.Concernant le cognac, “un accord est stabilisé mais pas formellement validé par le ministère chinois du Commerce”, selon une source au ministère français de l’Economie.Par ailleurs, la Commission européenne a décidé il a deux semaines d’exclure les entreprises chinoises des commandes publiques de matériels médicaux dépassant cinq millions d’euros. Une mesure prise au nom des restrictions touchant les firmes européennes sur le marché chinois.En réponse, Pékin a fustigé le “deux poids, deux mesures” de Bruxelles.Autre point de friction bilatéral: les terres rares. Depuis avril, les autorités chinoises exigent des entreprises chinoises l’obtention de licences pour l’exportation de ces matériaux stratégiques, un secteur dans lequel la Chine est un poids lourd mondial.Ces métaux sont utilisés dans une grande variété de produits, notamment les smartphones ou les batteries de voitures électriques. Des industriels, notamment du secteur automobile, ont depuis dénoncé des autorisations d’exportations délivrées au compte-gouttes.La Chine a toutefois proposé en juin à l’UE l’établissement d’un “canal vert”, c’est-à-dire d’un accès prioritaire, pour faciliter les exportations de terres rares vers le Vieux Continent.

Canicule: la vigilance orange maintenue jusqu’à mardi pour les 84 départements concernés

Météo France maintient la vigilance orange à 84 départements lundi et mardi, avec des températures qui pourront dépasser localement les 40 degrés, une vague de chaleur appelée à durer au moins jusqu’en milieu de semaine.Ecoles, entreprises et particuliers sont appelés à la plus grande vigilance face à un thermomètre qui affichera plus de 34 degrés sur toute la France, à l’exception des bords de Manche et près des frontières belges et allemandes, selon Météo France.Une telle extension géographique, “c’est du jamais vu”, a dit dimanche soir à l’AFP la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. Un précédent record du nombre de départements placés en vigilance orange canicule datait du 23 juillet 2019 avec 81 départements (80 pour la canicule, 1 pour les orages), a-t-elle précisé.Dès dimanche, la chaleur s’est montrée suffocante sur une large partie de l’Hexagone, avec des températures maximales situées entre 35°C et 38°C dans le sud du pays et atteignant jusqu’à 40°C sur le Midi méditerranéen, selon l’organisme météorologique national. Cet épisode caniculaire “intense” touchera donc jusqu’à mardi 84 départements en vigilance orange, contre 73 dimanche, avant le “paroxysme” de l’épisode attendu en milieu de semaine, avec des pointes à 41 degrés et “des minimales très élevées, comprises entre 20 et 24°C voire un peu plus très localement”, précise Météo France.- 200 écoles fermées -Une réunion interministérielle de crise s’est tenue dimanche soir à Beauvau, afin de “repasser toutes les consignes” notamment en matière de “santé”, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.A son issue, les entreprises ont été appelées à “protéger les salariés” et à adapter leurs horaires par la ministre du Travail Catherine Vautrin.La ministre de l’Education Elisabeth Borne a elle rappelé les mesures à prendre dans les écoles lors de fortes chaleurs, pouvant aller jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile. Quelque 200 écoles publiques, sur 45.000, feront l’objet d’une fermeture partielle ou totale lundi, mardi ou mercredi. “Nous allons nous assurer qu’il y a bien un accueil pour les familles qui en ont besoin”, a-t-elle précisé.Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du 21e siècle, s’inscrit dans un contexte de réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Outre la santé des Français, elle impacte l’environnement: 25 départements étaient dimanche en vigilance pour la sécheresse et 10 au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages.Ce contexte est propice aux départs de feu: dans l’Aude, où la température a parfois dépassé 40°C, un incendie s’est déclaré dimanche dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint, a expliqué M. Retailleau.- “Un four” -Les Français tentent comme ils peuvent d’échapper à la fournaise. Dimanche, ils se sont massés près des points d’eau. Au nord de Bordeaux, Evan Bernard s’était installé avec son fils de 18 mois à l’ombre sous les pins, près d’un lac. “Chez nous, dans l’appart’, c’est tout simplement un enfer. On vit dans le noir, c’est un four”, a-t-il confié à l’AFP.A Lyon, quelque 250 personnes se sont prêtées à une “baignade dérivante” dans le Rhône, une première organisée par la mairie écologiste.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal, plusieurs régions sont en alerte rouge où jusqu’à 45°C pourraient être atteints. En Espagne, où il a fait jusqu’à 46°C samedi à El Granado (sud-ouest), les températures devraient encore dépasser 40°C dans une large partie du pays.Le ministère espagnol de l’Intérieur a par ailleurs rappelé que les températures élevées ont un impact sur les violences de genre, et a ordonné à la police de renforcer les mesures de protection des femmes vulnérables jusqu’à la fin de l’été.En Italie, à Venise, les visites guidées sont désormais gratuites pour les plus de 75 ans dans les musées climatisés. A Rome, la gratuité des piscines a été mise en place pour les plus de 70 ans, tandis que des déshumidificateurs sont distribués aux nécessiteux à Ancône. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.En France, le numéro vert canicule a été réactivé. Mairies et préfectures multiplient en outre les recommandations à destination des publics les plus vulnérables.

Canicule: la vigilance orange maintenue jusqu’à mardi pour les 84 départements concernés

Météo France maintient la vigilance orange à 84 départements lundi et mardi, avec des températures qui pourront dépasser localement les 40 degrés, une vague de chaleur appelée à durer au moins jusqu’en milieu de semaine.Ecoles, entreprises et particuliers sont appelés à la plus grande vigilance face à un thermomètre qui affichera plus de 34 degrés sur toute la France, à l’exception des bords de Manche et près des frontières belges et allemandes, selon Météo France.Une telle extension géographique, “c’est du jamais vu”, a dit dimanche soir à l’AFP la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. Un précédent record du nombre de départements placés en vigilance orange canicule datait du 23 juillet 2019 avec 81 départements (80 pour la canicule, 1 pour les orages), a-t-elle précisé.Dès dimanche, la chaleur s’est montrée suffocante sur une large partie de l’Hexagone, avec des températures maximales situées entre 35°C et 38°C dans le sud du pays et atteignant jusqu’à 40°C sur le Midi méditerranéen, selon l’organisme météorologique national. Cet épisode caniculaire “intense” touchera donc jusqu’à mardi 84 départements en vigilance orange, contre 73 dimanche, avant le “paroxysme” de l’épisode attendu en milieu de semaine, avec des pointes à 41 degrés et “des minimales très élevées, comprises entre 20 et 24°C voire un peu plus très localement”, précise Météo France.- 200 écoles fermées -Une réunion interministérielle de crise s’est tenue dimanche soir à Beauvau, afin de “repasser toutes les consignes” notamment en matière de “santé”, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.A son issue, les entreprises ont été appelées à “protéger les salariés” et à adapter leurs horaires par la ministre du Travail Catherine Vautrin.La ministre de l’Education Elisabeth Borne a elle rappelé les mesures à prendre dans les écoles lors de fortes chaleurs, pouvant aller jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile. Quelque 200 écoles publiques, sur 45.000, feront l’objet d’une fermeture partielle ou totale lundi, mardi ou mercredi. “Nous allons nous assurer qu’il y a bien un accueil pour les familles qui en ont besoin”, a-t-elle précisé.Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du 21e siècle, s’inscrit dans un contexte de réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Outre la santé des Français, elle impacte l’environnement: 25 départements étaient dimanche en vigilance pour la sécheresse et 10 au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages.Ce contexte est propice aux départs de feu: dans l’Aude, où la température a parfois dépassé 40°C, un incendie s’est déclaré dimanche dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint, a expliqué M. Retailleau.- “Un four” -Les Français tentent comme ils peuvent d’échapper à la fournaise. Dimanche, ils se sont massés près des points d’eau. Au nord de Bordeaux, Evan Bernard s’était installé avec son fils de 18 mois à l’ombre sous les pins, près d’un lac. “Chez nous, dans l’appart’, c’est tout simplement un enfer. On vit dans le noir, c’est un four”, a-t-il confié à l’AFP.A Lyon, quelque 250 personnes se sont prêtées à une “baignade dérivante” dans le Rhône, une première organisée par la mairie écologiste.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal, plusieurs régions sont en alerte rouge où jusqu’à 45°C pourraient être atteints. En Espagne, où il a fait jusqu’à 46°C samedi à El Granado (sud-ouest), les températures devraient encore dépasser 40°C dans une large partie du pays.Le ministère espagnol de l’Intérieur a par ailleurs rappelé que les températures élevées ont un impact sur les violences de genre, et a ordonné à la police de renforcer les mesures de protection des femmes vulnérables jusqu’à la fin de l’été.En Italie, à Venise, les visites guidées sont désormais gratuites pour les plus de 75 ans dans les musées climatisés. A Rome, la gratuité des piscines a été mise en place pour les plus de 70 ans, tandis que des déshumidificateurs sont distribués aux nécessiteux à Ancône. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.En France, le numéro vert canicule a été réactivé. Mairies et préfectures multiplient en outre les recommandations à destination des publics les plus vulnérables.

Canicule: la vigilance orange maintenue jusqu’à mardi pour les 84 départements concernés

Météo France maintient la vigilance orange à 84 départements lundi et mardi, avec des températures qui pourront dépasser localement les 40 degrés, une vague de chaleur appelée à durer au moins jusqu’en milieu de semaine.Ecoles, entreprises et particuliers sont appelés à la plus grande vigilance face à un thermomètre qui affichera plus de 34 degrés sur toute la France, à l’exception des bords de Manche et près des frontières belges et allemandes, selon Météo France.Une telle extension géographique, “c’est du jamais vu”, a dit dimanche soir à l’AFP la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. Un précédent record du nombre de départements placés en vigilance orange canicule datait du 23 juillet 2019 avec 81 départements (80 pour la canicule, 1 pour les orages), a-t-elle précisé.Dès dimanche, la chaleur s’est montrée suffocante sur une large partie de l’Hexagone, avec des températures maximales situées entre 35°C et 38°C dans le sud du pays et atteignant jusqu’à 40°C sur le Midi méditerranéen, selon l’organisme météorologique national. Cet épisode caniculaire “intense” touchera donc jusqu’à mardi 84 départements en vigilance orange, contre 73 dimanche, avant le “paroxysme” de l’épisode attendu en milieu de semaine, avec des pointes à 41 degrés et “des minimales très élevées, comprises entre 20 et 24°C voire un peu plus très localement”, précise Météo France.- 200 écoles fermées -Une réunion interministérielle de crise s’est tenue dimanche soir à Beauvau, afin de “repasser toutes les consignes” notamment en matière de “santé”, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.A son issue, les entreprises ont été appelées à “protéger les salariés” et à adapter leurs horaires par la ministre du Travail Catherine Vautrin.La ministre de l’Education Elisabeth Borne a elle rappelé les mesures à prendre dans les écoles lors de fortes chaleurs, pouvant aller jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile. Quelque 200 écoles publiques, sur 45.000, feront l’objet d’une fermeture partielle ou totale lundi, mardi ou mercredi. “Nous allons nous assurer qu’il y a bien un accueil pour les familles qui en ont besoin”, a-t-elle précisé.Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du 21e siècle, s’inscrit dans un contexte de réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Outre la santé des Français, elle impacte l’environnement: 25 départements étaient dimanche en vigilance pour la sécheresse et 10 au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages.Ce contexte est propice aux départs de feu: dans l’Aude, où la température a parfois dépassé 40°C, un incendie s’est déclaré dimanche dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint, a expliqué M. Retailleau.- “Un four” -Les Français tentent comme ils peuvent d’échapper à la fournaise. Dimanche, ils se sont massés près des points d’eau. Au nord de Bordeaux, Evan Bernard s’était installé avec son fils de 18 mois à l’ombre sous les pins, près d’un lac. “Chez nous, dans l’appart’, c’est tout simplement un enfer. On vit dans le noir, c’est un four”, a-t-il confié à l’AFP.A Lyon, quelque 250 personnes se sont prêtées à une “baignade dérivante” dans le Rhône, une première organisée par la mairie écologiste.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal, plusieurs régions sont en alerte rouge où jusqu’à 45°C pourraient être atteints. En Espagne, où il a fait jusqu’à 46°C samedi à El Granado (sud-ouest), les températures devraient encore dépasser 40°C dans une large partie du pays.Le ministère espagnol de l’Intérieur a par ailleurs rappelé que les températures élevées ont un impact sur les violences de genre, et a ordonné à la police de renforcer les mesures de protection des femmes vulnérables jusqu’à la fin de l’été.En Italie, à Venise, les visites guidées sont désormais gratuites pour les plus de 75 ans dans les musées climatisés. A Rome, la gratuité des piscines a été mise en place pour les plus de 70 ans, tandis que des déshumidificateurs sont distribués aux nécessiteux à Ancône. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.En France, le numéro vert canicule a été réactivé. Mairies et préfectures multiplient en outre les recommandations à destination des publics les plus vulnérables.

India-Pakistan conflict hits shared love of film, music

While conflict raged between the powerful militaries of India and Pakistan, a battle was also fought on the cultural front lines despite years of shared love for films and music.The deadly fighting in early May — the worst in decades — affected artists previously untouched by animosity between their leaders.Ali Gul Pir, a Pakistani rapper and comedian with a huge Indian following, released a song years ago mocking Indian Prime Minister Narendra Modi.While he was spared consequences then, in May his YouTube channel and Instagram profile were blocked in India. “Indians now recognise that the digital space serves as a bridge between Pakistanis and Indians, and they seem intent on severing that connection,” Pir told AFP.The collapse in bilateral relations was caused by a deadly April attack on tourists in India-administered Kashmir, which New Delhi blamed on Islamabad. Pakistan denied the allegation and, after tit-for-tat diplomatic retaliation, their militaries fought for four days before a ceasefire was reached.The conflict hit the music industry for the first time, with Pakistani singer Annural Khalid also remembering how her Indian following dropped off. “Delhi was my top listening city before the ban,” said Khalid, who has 3.1 million monthly listeners on Spotify.”I suffered a great loss in the audience” from India, she told AFP. “Listeners were deprived of content because music was turned into something it is not,” Khalid added.  The conflict also scrubbed out some prior exchanges, such as the soundtrack of the 2017 film  “Raees” on Spotify in India. It now shows only Indian actor Shah Rukh Khan, without his Pakistani co-star Mahira Khan. – ‘The same traumas’ -With Pakistan producing just a handful of movies each year under strict censorship rules, Bollywood has always proven popular among viewers. “I grew up watching Bollywood. We have the same traumas, we have the same history, we have the same stories,” said Pakistani film critic Sajeer Shaikh. Pakistani actors and directors have for decades seen making it to Bollywood as the ultimate recognition. But this month, Indian star Diljit Dosanjh announced his latest movie, “Sardaar Ji 3”, which features four Pakistani actors, would be released “overseas only”, after New Delhi banned Pakistani content and artists from productions. “Abir Gulaal”, a love story starring Pakistan’s Fawad Khan and Indian actor Vaani Kapoor, was scheduled to hit Indian cinemas on May 9 but the release was postponed. Even some in the industry who had previously backed the cross-border artistic trade changed their tune last month.”Everything should be banned… cricket, films, everything,” said Indian actor Suniel Shetty, who has a big fan following in Pakistan. He starred in the 2004 movie “Main Hoon Na”, which subtly promotes peace between India and Pakistan. “It’s something really unfortunate about politics, creating that rift and putting boundaries around art,” said Dua Zahra, assistant manager at Warner Bros South Asia’s music label in Pakistan.  – ‘Let’s just make art’ -As part of its measures in the wake of the Kashmir attack, New Delhi’s ban on some Pakistani YouTube channels included private broadcaster HUM TV. The channel, which says around 40 percent of its viewers are from India, simply told its fans to use a VPN to continue watching.  Since Modi took office more than a decade ago, many Indian critics and filmmakers have warned that Bollywood is now increasingly promoting his government’s Hindu nationalist ideology.While the conflict has created divisions on the cultural scene, there are signs that the trade will endure. Over a month after the ceasefire, three Indian films were in the top 10 on Netflix Pakistan, while the top 20 trending songs in India included two Pakistani tracks. Pir, the rapper and comedian, vowed to “bridge gaps”.”Let’s not make war, let’s just make art,” he said. “Let’s just not bomb each other.” 

China’s top diplomat visits Europe pitching closer ties in ‘volatile’ world

China’s top diplomat heads to Europe on Monday for a visit which Beijing said will highlight ties as an “anchor of stability” in a world in turmoil.Wang Yi’s tour will take him to the European Union’s headquarters in Brussels as well as France and Germany as China seeks to improve relations with the bloc as a counterweight to superpower rival the United States.But deep frictions remain over the economy — including a yawning trade deficit of $357.1 billion between China and the EU — and Beijing’s close ties with Russia despite Moscow’s war in Ukraine.”The world is undergoing an accelerated evolution of a century-old change, with unilateralism, protectionism and bullying behaviour becoming rampant,” Chinese foreign ministry spokesman Guo Jiakun said on Friday — a thinly veiled swipe against the United States under President Donald Trump.In that context, Guo said, Beijing and the European bloc must “keep the world peaceful and stable, safeguard multilateralism, free trade, international rules, fairness and justice, and act firmly as anchors of stability and constructive forces in a volatile world”.Wang will meet with his EU counterpart, Kaja Kallas, at the bloc’s headquarters in Brussels for “high-level strategic dialogue”.In Germany, he will hold talks with Foreign Minister Johann Wadephul on diplomacy and security — his first visit since Berlin’s new conservative-led government took power in May.And in France, Wang will meet minister for Europe and foreign affairs Jean-Noel Barrot, who visited China in March.The war in Ukraine will likely be high on the agenda, with European leaders having been forthright in condemning what they say is Beijing’s backing for Moscow.China has portrayed itself as a neutral party in Russia’s more than three-year war with Ukraine.But Western governments say Beijing’s close ties have given Moscow crucial economic and diplomatic support, and they have urged China to do more to press Russia to end the war.- Trade tensions -Ties between Europe and China have also strained in recent years as the EU seeks to get tougher on what it says are unfair economic practices by Beijing.After the European bloc placed tariffs on Chinese electric vehicle imports, China retaliated with its own duties, including on French cognac.An agreement on cognac has been reached with Beijing but not formally approved by the Chinese commerce ministry, a source in the French economy ministry told AFP.The source said finalization was partially linked with the EU’s ongoing negotiations over EVs.Tensions flared this month after the EU banned Chinese firms from government medical device purchases worth more than five million euros ($5.8 million), in retaliation for limits Beijing places on access to its own market.The latest salvo in trade tensions between the 27-nation bloc and China covered a wide range of healthcare supplies, from surgical masks to X-ray machines, that represent a market worth 150 billion euros in the EU.In response, China accused the European Union of “double standards”.Another sticking point has been rare earths.Beijing has since April required licences to export these strategic materials from China, which accounts for almost two-thirds of rare earth mining production and 92 percent of global refined output, according to the International Energy Agency.The metals are used in a wide variety of products, including electric car batteries, and there has been criticism from industries about the way China’s licences have been issued.China has proposed establishing a “green channel” to ease the export of rare earths to the EU, its commerce ministry said this month.