“On étouffe”: la France face à une canicule inédite

Réacteur nucléaire à l’arrêt, écoles fermées, horaires aménagés sur les chantiers: les mesures de précaution se multiplient lundi face à des températures qui grimpent localement jusqu’à 40°C et font suer les Français.”C’est l’horreur: quand on est âgé, on souffre encore plus”, relève Christiane, une Lyonnaise de 84 ans, qui a pris l’air tôt le matin, avant de se calfeutrer chez elle.Jusqu’à mardi, 84 départements, où vivent près de 88% des Français, sont en vigilance orange canicule, une ampleur “jamais vue”, selon la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.Partout, sauf au bord de la Manche et des frontières belges, le thermomètre affichera plus de 34°C, et souvent jusqu’à 38°C, selon Météo-France. L’épisode devrait atteindre son “paroxysme” en milieu de semaine, avec des pointes à 41°C et des températures nocturnes au dessus de 20°C.Pour tenter de soulager leurs administrés, les collectivités ont déployé tout un arsenal de mesures: cartes indiquant les endroits climatisés, gratuité des piscines ou des musées, parcs ouverts tard, maraudes pour les sans-abris…Malgré tout, “on étouffe, c’est lourd”, témoigne Clémentine Del Piano, 23 ans, qui travaille dans un kiosque à journaux lyonnais. À 10H00, la température flirtait déjà avec les 30°C dans l’abri en dépit d’un petit climatiseur d’appoint. “Il y a deux ans, une collègue avait fait un malaise à cause de la chaleur”, rappelle la jeune femme.- 200 écoles fermées -“Une vague de chaleur, c’est plusieurs milliers de morts”, a mis en garde Agnès Pannier-Runacher sur Sud Radio, en répétant que les employeurs devaient protéger leurs salariés, notamment en mettant en Å“uvre des horaires adaptés. Un décret renforçant les obligations des entreprises en cas de canicule sera publié mardi.Le Premier ministre François Bayrou a reporté un déplacement prévu mardi pour suivre la situation au plus près. “La durée, l’extension géographique et l’intensité de cet épisode caniculaire nécessitent une vigilance particulière”, a justifié Matignon.La veille au soir, une réunion interministérielle de crise s’est tenue à Beauvau afin de “repasser toutes les consignes” notamment en matière de “santé”, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.À son issue, la ministre de l’Éducation Élisabeth Borne a rappelé les mesures à prendre dans les écoles, pouvant aller jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile. Quelque 200 écoles publiques, sur 45.000, font l’objet d’une fermeture partielle ou totale jusqu’à mercredi. “Nous allons nous assurer qu’il y a bien un accueil pour les familles qui en ont besoin”, a-t-elle précisé.- Feux et pollution -Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du 21e siècle, s’inscrit dans un contexte de changement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Outre la santé des Français, elle impacte l’environnement: 26 départements sont lundi en vigilance pour la sécheresse, et 10 au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages.Ce contexte est propice aux incendies: dans l’Aude, 400 hectares de forêt ont brûlé dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint. Plus de 600 pompiers ont dû être déployés pour maîtriser les flammes.Dans l’Indre, pour prévenir tout départ de feu, les massifs forestiers sont interdits aux particuliers. Les travaux agricoles, notamment les moissons et la fauche, sont également interdits en plaine lundi après-midi, tout comme les travaux forestiers, selon la préfecture.Une pollution de l’air est également en train de s’installer pour l’ozone, notamment en Auvergne-Rhône-Alpes ou sur les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. Des restrictions de circulation ont été décidées en Ile-de-France.Face à la hausse de la température de la Garonne, qui assure son refroidissement, le seul réacteur actif de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) a été mis à l’arrêt dimanche soir.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal. L’Espagne a enregistré 46°C samedi, un record pour un mois de juin. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.

“On étouffe”: la France face à une canicule inédite

Réacteur nucléaire à l’arrêt, écoles fermées, horaires aménagés sur les chantiers: les mesures de précaution se multiplient lundi face à des températures qui grimpent localement jusqu’à 40°C et font suer les Français.”C’est l’horreur: quand on est âgé, on souffre encore plus”, relève Christiane, une Lyonnaise de 84 ans, qui a pris l’air tôt le matin, avant de se calfeutrer chez elle.Jusqu’à mardi, 84 départements, où vivent près de 88% des Français, sont en vigilance orange canicule, une ampleur “jamais vue”, selon la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.Partout, sauf au bord de la Manche et des frontières belges, le thermomètre affichera plus de 34°C, et souvent jusqu’à 38°C, selon Météo-France. L’épisode devrait atteindre son “paroxysme” en milieu de semaine, avec des pointes à 41°C et des températures nocturnes au dessus de 20°C.Pour tenter de soulager leurs administrés, les collectivités ont déployé tout un arsenal de mesures: cartes indiquant les endroits climatisés, gratuité des piscines ou des musées, parcs ouverts tard, maraudes pour les sans-abris…Malgré tout, “on étouffe, c’est lourd”, témoigne Clémentine Del Piano, 23 ans, qui travaille dans un kiosque à journaux lyonnais. À 10H00, la température flirtait déjà avec les 30°C dans l’abri en dépit d’un petit climatiseur d’appoint. “Il y a deux ans, une collègue avait fait un malaise à cause de la chaleur”, rappelle la jeune femme.- 200 écoles fermées -“Une vague de chaleur, c’est plusieurs milliers de morts”, a mis en garde Agnès Pannier-Runacher sur Sud Radio, en répétant que les employeurs devaient protéger leurs salariés, notamment en mettant en Å“uvre des horaires adaptés. Un décret renforçant les obligations des entreprises en cas de canicule sera publié mardi.Le Premier ministre François Bayrou a reporté un déplacement prévu mardi pour suivre la situation au plus près. “La durée, l’extension géographique et l’intensité de cet épisode caniculaire nécessitent une vigilance particulière”, a justifié Matignon.La veille au soir, une réunion interministérielle de crise s’est tenue à Beauvau afin de “repasser toutes les consignes” notamment en matière de “santé”, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.À son issue, la ministre de l’Éducation Élisabeth Borne a rappelé les mesures à prendre dans les écoles, pouvant aller jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile. Quelque 200 écoles publiques, sur 45.000, font l’objet d’une fermeture partielle ou totale jusqu’à mercredi. “Nous allons nous assurer qu’il y a bien un accueil pour les familles qui en ont besoin”, a-t-elle précisé.- Feux et pollution -Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du 21e siècle, s’inscrit dans un contexte de changement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Outre la santé des Français, elle impacte l’environnement: 26 départements sont lundi en vigilance pour la sécheresse, et 10 au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages.Ce contexte est propice aux incendies: dans l’Aude, 400 hectares de forêt ont brûlé dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint. Plus de 600 pompiers ont dû être déployés pour maîtriser les flammes.Dans l’Indre, pour prévenir tout départ de feu, les massifs forestiers sont interdits aux particuliers. Les travaux agricoles, notamment les moissons et la fauche, sont également interdits en plaine lundi après-midi, tout comme les travaux forestiers, selon la préfecture.Une pollution de l’air est également en train de s’installer pour l’ozone, notamment en Auvergne-Rhône-Alpes ou sur les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. Des restrictions de circulation ont été décidées en Ile-de-France.Face à la hausse de la température de la Garonne, qui assure son refroidissement, le seul réacteur actif de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) a été mis à l’arrêt dimanche soir.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal. L’Espagne a enregistré 46°C samedi, un record pour un mois de juin. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.

“On étouffe”: la France face à une canicule inédite

Réacteur nucléaire à l’arrêt, écoles fermées, horaires aménagés sur les chantiers: les mesures de précaution se multiplient lundi face à des températures qui grimpent localement jusqu’à 40°C et font suer les Français.”C’est l’horreur: quand on est âgé, on souffre encore plus”, relève Christiane, une Lyonnaise de 84 ans, qui a pris l’air tôt le matin, avant de se calfeutrer chez elle.Jusqu’à mardi, 84 départements, où vivent près de 88% des Français, sont en vigilance orange canicule, une ampleur “jamais vue”, selon la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.Partout, sauf au bord de la Manche et des frontières belges, le thermomètre affichera plus de 34°C, et souvent jusqu’à 38°C, selon Météo-France. L’épisode devrait atteindre son “paroxysme” en milieu de semaine, avec des pointes à 41°C et des températures nocturnes au dessus de 20°C.Pour tenter de soulager leurs administrés, les collectivités ont déployé tout un arsenal de mesures: cartes indiquant les endroits climatisés, gratuité des piscines ou des musées, parcs ouverts tard, maraudes pour les sans-abris…Malgré tout, “on étouffe, c’est lourd”, témoigne Clémentine Del Piano, 23 ans, qui travaille dans un kiosque à journaux lyonnais. À 10H00, la température flirtait déjà avec les 30°C dans l’abri en dépit d’un petit climatiseur d’appoint. “Il y a deux ans, une collègue avait fait un malaise à cause de la chaleur”, rappelle la jeune femme.- 200 écoles fermées -“Une vague de chaleur, c’est plusieurs milliers de morts”, a mis en garde Agnès Pannier-Runacher sur Sud Radio, en répétant que les employeurs devaient protéger leurs salariés, notamment en mettant en Å“uvre des horaires adaptés. Un décret renforçant les obligations des entreprises en cas de canicule sera publié mardi.Le Premier ministre François Bayrou a reporté un déplacement prévu mardi pour suivre la situation au plus près. “La durée, l’extension géographique et l’intensité de cet épisode caniculaire nécessitent une vigilance particulière”, a justifié Matignon.La veille au soir, une réunion interministérielle de crise s’est tenue à Beauvau afin de “repasser toutes les consignes” notamment en matière de “santé”, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.À son issue, la ministre de l’Éducation Élisabeth Borne a rappelé les mesures à prendre dans les écoles, pouvant aller jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile. Quelque 200 écoles publiques, sur 45.000, font l’objet d’une fermeture partielle ou totale jusqu’à mercredi. “Nous allons nous assurer qu’il y a bien un accueil pour les familles qui en ont besoin”, a-t-elle précisé.- Feux et pollution -Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du 21e siècle, s’inscrit dans un contexte de changement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Outre la santé des Français, elle impacte l’environnement: 26 départements sont lundi en vigilance pour la sécheresse, et 10 au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages.Ce contexte est propice aux incendies: dans l’Aude, 400 hectares de forêt ont brûlé dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint. Plus de 600 pompiers ont dû être déployés pour maîtriser les flammes.Dans l’Indre, pour prévenir tout départ de feu, les massifs forestiers sont interdits aux particuliers. Les travaux agricoles, notamment les moissons et la fauche, sont également interdits en plaine lundi après-midi, tout comme les travaux forestiers, selon la préfecture.Une pollution de l’air est également en train de s’installer pour l’ozone, notamment en Auvergne-Rhône-Alpes ou sur les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse. Des restrictions de circulation ont été décidées en Ile-de-France.Face à la hausse de la température de la Garonne, qui assure son refroidissement, le seul réacteur actif de la centrale nucléaire de Golfech (Tarn-et-Garonne) a été mis à l’arrêt dimanche soir.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal. L’Espagne a enregistré 46°C samedi, un record pour un mois de juin. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.

PKK disarmament process to begin early July: report

Militants from the PKK will begin laying down their weapons at a disarmament ceremony in Iraqi Kurdistan in early July, the Kurdish media outlet Rudaw reported on Monday. The move comes just six weeks after the Kurdistan Workers’ Party (PKK) announced it was ending more than four decades of guerrilla warfare in a conflict that claimed over 40,000 lives. Turkey’s Kurdish minority is hoping the PKK’s decision will pave the way for a political settlement with Ankara that will herald a new openness to the Kurds, who make up about 20 percent of Turkey’s population of 85 millionCiting two sources in the Kurdistan Region of Iraq, Rudaw said the move would be both a “trust-building step” and a “goodwill gesture” to advance the reconciliation process with Turkey. According to the sources, the ceremony would take place in Sulaimaniyah, Iraqi Kurdistan’s second-biggest city. Most of the PKK’s fighters have spent the past decade in the mountains of northern Iraq, where Turkey also maintains military bases and has carried out frequent operations against Kurdish fighters.”Between July 3 and 10, a group of PKK members, probably numbering between 20 and 30, will lay down their weapons in a ceremony to be held in Sulaimaniyah,” Rudaw said.- Return to bases -The sources said jailed PKK founder Abdullah Ocalan was expected to issue a new message regarding the resolution process “in the next few days”.”After that, the disarmament process will officially begin,” they said. The PKK decision was in response to a call in February by Ocalan, who has been serving life on a prison island off Istanbul since 1999. Turkish President Recep Tayyip Erdogan has said he would, in the coming days, meet a delegation from the pro-Kurdish DEM party, which has played a key role in shuttling messages between Ocalan and Ankara. Quoting one of the sources, Rudaw said that after laying down their weapons, the militants would “then return to their bases, unarmed”, denying reports they would be held in certain cities in the Kurdistan Region of Iraq.”The guerrillas will return to their bases after disarming. It is out of the question for them to go to any city,” the source said.Until now, there has been little detail about how the dissolution mechanism would work but the Turkish government has said it would carefully monitor the process to ensure full implementation.

Israel eyes peace accords with Syria, Lebanon

Israel said Monday it is “interested” in striking peace agreements with neighbouring Lebanon and Syria, a potentially historic shift in the region after decades of war and animosity.With Syria under new leadership after the fall of longtime ruler Bashar al-Assad and Lebanon’s Iran-backed Hezbollah movement weakened, Israeli Foreign Minister Gideon Saar told journalists his government wanted more normalisation agreements with Arab countries.”Israel is interested in expanding the Abraham Accords circle of peace and normalisation,” Saar said of the US-brokered deals that Israel signed with the United Arab Emirates, Bahrain and Morocco in 2020, during US President Donald Trump’s first term.”We have an interest in adding countries such as Syria and Lebanon, our neighbours — to the circle of peace and normalisation while safeguarding Israel’s essential and security interests,” Saar told a news conference in Jerusalem alongside his Austrian counterpart Beate Meinl-Reisinger.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said Thursday that Israel’s recent “victory” in a 12-day war against Iran “opens the path to dramatically enlarge the peace accords”.- Golan Heights tensions -Control of the Israeli-occupied Golan Heights has long been a source of tension between Israel and Syria, which are technically still at war.Saar insisted that the strategic plateau, which Israel seized from Syria in 1967 and later annexed in a move not recognised by the United Nations, “will remain part of the State of Israel” under any future peace agreement.Following Assad’s overthrow in December, Israel moved forces into the UN-patrolled demilitarised zone in the Golan, and has carried out hundreds of strikes against military targets in Syria.In Lebanon, the clout of militant group Hezbollah has diminished after it had emerged bruised from a conflict with Israel last year, fuelled by Israel’s war against Hamas in Gaza.Israel, however, has kept up strikes against Hezbollah despite a November ceasefire.There was no immediate response from Lebanese or Syrian officials to Saar’s remarks.- US peace call -US officials say the end of the 12-day war between Israel and Iran with a ceasefire on June 24 has raised prospects for broader peace efforts in the region.On Sunday, a senior US diplomat called for peace agreements by Israel with Syria and Lebanon in the wake of the Iran-Israel ceasefire and expected there would be discussions about it.Tom Barrack, the US ambassador to Turkey who is also a special envoy to Syria, said Syria’s President Ahmed al-Sharaa “has indicated that he doesn’t hate Israel and that he wants peace on that border,” Barrack told Turkish news agency Anadolu.”I think that will also happen with Lebanon. It’s a necessity to have an agreement with Israel,” he added.Pressure has risen on the Israeli government to end its offensive in the Gaza Strip, prompted by Hamas’s deadly attack in October 2023.”Everybody is starting to move back towards the Abraham Accords, especially as the Gaza situation dissipates,” Barrack said.”What just happened between Israel and Iran is an opportunity for all of us to say: ‘Time out. Let’s create a new road’,” he added.”The Middle East is ready to have a new dialogue, people are tired of the same old story.”

Le sud de l’Europe étouffe sous une chaleur sans répit

Températures record en Espagne et au Portugal, “refuges climatiques” en Italie et une canicule d’une ampleur géographique “jamais vue” en France: le sud de l’Europe étouffe lundi sous une chaleur qui s’est abattue pendant le week-end sans perspective de répit immédiat.Samedi déjà, l’Espagne a enregistré une température de 46°C à Huelva, dans le sud du pays, près de la frontière avec le Portugal, un record pour un mois de juin, a confirmé lundi l’agence météorologique nationale (Aemet). Le précédent record historique pour juin remontait à… 1965 à Séville, avec une mesure de 45,2°C.Aucun répit le lendemain en Espagne: “Dimanche a été le 29 juin le plus chaud dans l’ensemble de l’Espagne depuis au moins 1950”, a encore indiqué l’Aemet.Et lundi, l’agence météo espagnole a émis une alerte à la fois pour des “températures extrêmes” mais aussi pour des orages et des tempêtes, comme le Portugal voisin en a déjà connu dimanche. Le mercure va de nouveau dépasser les 40 degrés dans plusieurs régions des deux pays ibériques, en particulier dans la zone frontalière.Au Portugal, le thermomètre a quant à lui atteint dimanche 46,6°C à Mora, une bourgade située à un peu plus d’une centaine de kilomètres à l’est de Lisbonne. Selon les médias locaux, il s’agit également d’un nouveau record pour un mois de juin et le précédent remontait aussi à 1965.- Feux de forêt et coups de chaleur -En Italie, le ministère de la Santé a placé en alerte rouge 17 villes à travers le pays, dont Rome, Milan, Florence et Vérone.”L’Italie connaît une des plus fortes vagues de chaleur de l’été” qui, de surcroît, est marquée par sa durée particulièrement longue, a commenté auprès de l’AFP l’expert Antonio Spano, fondateur du site spécialisé ilmeteo.it.Alors que les pompiers combattaient des feux de forêt dans plusieurs régions, les médias italiens ont rapporté qu’une femme de 77 ans est décédée dimanche, suffoquée par la fumée d’un incendie faisant rage près de chez elle à Potenza, dans le sud du pays.Au Portugal aussi, le risque d’incendie était considéré maximal dans la plupart des zones de forêt, et quelque 160 pompiers tentaient toujours lundi de venir à bout d’un incendie qui s’était déclaré la veille près de Castelo Branco (centre).Après le décès en Espagne samedi de deux personnes travaillant sur la voirie, une femme à Barcelone (nord-est) et un homme à Cordoue (sud), probablement à la suite d’un coup de chaleur, les syndicats ont de leur côté appelé les entreprises à “mettre en place des mesures préventives pour éviter les conséquences des températures élevées sur la santé des travailleurs, en particulier ceux qui exercent leur activité en extérieur”.- L’Angleterre également touchée -La tendance est nette: les vagues de chaleur deviennent plus intenses, plus fréquentes, commencent plus tôt et interviennent plus tard à la fin de l’été sous l’effet du changement climatique.En France, la période scolaire est désormais concernée: le pays avait connu une vague de chaleur inhabituelle en septembre 2023, et c’est aujourd’hui la dernière semaine d’école qui est frappée.Météo-France a placé lundi et mardi 84 départements sur les 95 que compte le pays (hors outre-mer) en vigilance orange, avec des températures qui pourront dépasser localement les 40 degrés, une vague de chaleur appelée à durer au moins jusqu’en milieu de semaine.Une telle extension géographique, “c’est du jamais vu”, a dit dimanche soir à l’AFP la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.Les entreprises ont été appelées à “protéger leurs salariés” et quelque 200 écoles publiques, sur 45.000, feront l’objet d’une fermeture partielle ou totale lundi, mardi ou mercredi.En Italie, en Espagne et au Portugal, l’année scolaire est déjà terminée et la plupart des transports des grandes villes sont climatisés, contrairement à la majorité des lignes de métro à Paris.Le Royaume-Uni aussi était touché par cette vague de chaleur au premier jour du tournoi de tennis à Wimbledon. Les autorité britanniques ont ainsi lancé une alerte orange dans cinq régions d’Angleterre, dont Londres.burs-tsc/mdm/jpa

Le sud de l’Europe étouffe sous une chaleur sans répit

Températures record en Espagne et au Portugal, “refuges climatiques” en Italie et une canicule d’une ampleur géographique “jamais vue” en France: le sud de l’Europe étouffe lundi sous une chaleur qui s’est abattue pendant le week-end sans perspective de répit immédiat.Samedi déjà, l’Espagne a enregistré une température de 46°C à Huelva, dans le sud du pays, près de la frontière avec le Portugal, un record pour un mois de juin, a confirmé lundi l’agence météorologique nationale (Aemet). Le précédent record historique pour juin remontait à… 1965 à Séville, avec une mesure de 45,2°C.Aucun répit le lendemain en Espagne: “Dimanche a été le 29 juin le plus chaud dans l’ensemble de l’Espagne depuis au moins 1950”, a encore indiqué l’Aemet.Et lundi, l’agence météo espagnole a émis une alerte à la fois pour des “températures extrêmes” mais aussi pour des orages et des tempêtes, comme le Portugal voisin en a déjà connu dimanche. Le mercure va de nouveau dépasser les 40 degrés dans plusieurs régions des deux pays ibériques, en particulier dans la zone frontalière.Au Portugal, le thermomètre a quant à lui atteint dimanche 46,6°C à Mora, une bourgade située à un peu plus d’une centaine de kilomètres à l’est de Lisbonne. Selon les médias locaux, il s’agit également d’un nouveau record pour un mois de juin et le précédent remontait aussi à 1965.- Feux de forêt et coups de chaleur -En Italie, le ministère de la Santé a placé en alerte rouge 17 villes à travers le pays, dont Rome, Milan, Florence et Vérone.”L’Italie connaît une des plus fortes vagues de chaleur de l’été” qui, de surcroît, est marquée par sa durée particulièrement longue, a commenté auprès de l’AFP l’expert Antonio Spano, fondateur du site spécialisé ilmeteo.it.Alors que les pompiers combattaient des feux de forêt dans plusieurs régions, les médias italiens ont rapporté qu’une femme de 77 ans est décédée dimanche, suffoquée par la fumée d’un incendie faisant rage près de chez elle à Potenza, dans le sud du pays.Au Portugal aussi, le risque d’incendie était considéré maximal dans la plupart des zones de forêt, et quelque 160 pompiers tentaient toujours lundi de venir à bout d’un incendie qui s’était déclaré la veille près de Castelo Branco (centre).Après le décès en Espagne samedi de deux personnes travaillant sur la voirie, une femme à Barcelone (nord-est) et un homme à Cordoue (sud), probablement à la suite d’un coup de chaleur, les syndicats ont de leur côté appelé les entreprises à “mettre en place des mesures préventives pour éviter les conséquences des températures élevées sur la santé des travailleurs, en particulier ceux qui exercent leur activité en extérieur”.- L’Angleterre également touchée -La tendance est nette: les vagues de chaleur deviennent plus intenses, plus fréquentes, commencent plus tôt et interviennent plus tard à la fin de l’été sous l’effet du changement climatique.En France, la période scolaire est désormais concernée: le pays avait connu une vague de chaleur inhabituelle en septembre 2023, et c’est aujourd’hui la dernière semaine d’école qui est frappée.Météo-France a placé lundi et mardi 84 départements sur les 95 que compte le pays (hors outre-mer) en vigilance orange, avec des températures qui pourront dépasser localement les 40 degrés, une vague de chaleur appelée à durer au moins jusqu’en milieu de semaine.Une telle extension géographique, “c’est du jamais vu”, a dit dimanche soir à l’AFP la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.Les entreprises ont été appelées à “protéger leurs salariés” et quelque 200 écoles publiques, sur 45.000, feront l’objet d’une fermeture partielle ou totale lundi, mardi ou mercredi.En Italie, en Espagne et au Portugal, l’année scolaire est déjà terminée et la plupart des transports des grandes villes sont climatisés, contrairement à la majorité des lignes de métro à Paris.Le Royaume-Uni aussi était touché par cette vague de chaleur au premier jour du tournoi de tennis à Wimbledon. Les autorité britanniques ont ainsi lancé une alerte orange dans cinq régions d’Angleterre, dont Londres.burs-tsc/mdm/jpa

Le sud de l’Europe étouffe sous une chaleur sans répit

Températures record en Espagne et au Portugal, “refuges climatiques” en Italie et une canicule d’une ampleur géographique “jamais vue” en France: le sud de l’Europe étouffe lundi sous une chaleur qui s’est abattue pendant le week-end sans perspective de répit immédiat.Samedi déjà, l’Espagne a enregistré une température de 46°C à Huelva, dans le sud du pays, près de la frontière avec le Portugal, un record pour un mois de juin, a confirmé lundi l’agence météorologique nationale (Aemet). Le précédent record historique pour juin remontait à… 1965 à Séville, avec une mesure de 45,2°C.Aucun répit le lendemain en Espagne: “Dimanche a été le 29 juin le plus chaud dans l’ensemble de l’Espagne depuis au moins 1950”, a encore indiqué l’Aemet.Et lundi, l’agence météo espagnole a émis une alerte à la fois pour des “températures extrêmes” mais aussi pour des orages et des tempêtes, comme le Portugal voisin en a déjà connu dimanche. Le mercure va de nouveau dépasser les 40 degrés dans plusieurs régions des deux pays ibériques, en particulier dans la zone frontalière.Au Portugal, le thermomètre a quant à lui atteint dimanche 46,6°C à Mora, une bourgade située à un peu plus d’une centaine de kilomètres à l’est de Lisbonne. Selon les médias locaux, il s’agit également d’un nouveau record pour un mois de juin et le précédent remontait aussi à 1965.- Feux de forêt et coups de chaleur -En Italie, le ministère de la Santé a placé en alerte rouge 17 villes à travers le pays, dont Rome, Milan, Florence et Vérone.”L’Italie connaît une des plus fortes vagues de chaleur de l’été” qui, de surcroît, est marquée par sa durée particulièrement longue, a commenté auprès de l’AFP l’expert Antonio Spano, fondateur du site spécialisé ilmeteo.it.Alors que les pompiers combattaient des feux de forêt dans plusieurs régions, les médias italiens ont rapporté qu’une femme de 77 ans est décédée dimanche, suffoquée par la fumée d’un incendie faisant rage près de chez elle à Potenza, dans le sud du pays.Au Portugal aussi, le risque d’incendie était considéré maximal dans la plupart des zones de forêt, et quelque 160 pompiers tentaient toujours lundi de venir à bout d’un incendie qui s’était déclaré la veille près de Castelo Branco (centre).Après le décès en Espagne samedi de deux personnes travaillant sur la voirie, une femme à Barcelone (nord-est) et un homme à Cordoue (sud), probablement à la suite d’un coup de chaleur, les syndicats ont de leur côté appelé les entreprises à “mettre en place des mesures préventives pour éviter les conséquences des températures élevées sur la santé des travailleurs, en particulier ceux qui exercent leur activité en extérieur”.- L’Angleterre également touchée -La tendance est nette: les vagues de chaleur deviennent plus intenses, plus fréquentes, commencent plus tôt et interviennent plus tard à la fin de l’été sous l’effet du changement climatique.En France, la période scolaire est désormais concernée: le pays avait connu une vague de chaleur inhabituelle en septembre 2023, et c’est aujourd’hui la dernière semaine d’école qui est frappée.Météo-France a placé lundi et mardi 84 départements sur les 95 que compte le pays (hors outre-mer) en vigilance orange, avec des températures qui pourront dépasser localement les 40 degrés, une vague de chaleur appelée à durer au moins jusqu’en milieu de semaine.Une telle extension géographique, “c’est du jamais vu”, a dit dimanche soir à l’AFP la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher.Les entreprises ont été appelées à “protéger leurs salariés” et quelque 200 écoles publiques, sur 45.000, feront l’objet d’une fermeture partielle ou totale lundi, mardi ou mercredi.En Italie, en Espagne et au Portugal, l’année scolaire est déjà terminée et la plupart des transports des grandes villes sont climatisés, contrairement à la majorité des lignes de métro à Paris.Le Royaume-Uni aussi était touché par cette vague de chaleur au premier jour du tournoi de tennis à Wimbledon. Les autorité britanniques ont ainsi lancé une alerte orange dans cinq régions d’Angleterre, dont Londres.burs-tsc/mdm/jpa