“Une renaissance”: vive émotion à la libération de prisonniers palestiniens

Chaises en plastique, bannières, haut-parleurs: le décor était planté tôt lundi à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Et quand les bus de la Croix-Rouge ont déversé sur place des centaines d’ex-prisonniers, les cris et les pleurs ont fusé.Des milliers de Palestiniens ont accueilli lundi des ex-prisonniers à peine libérés dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu Israël/Hamas dans la bande de Gaza. Le cortège de bus est passé dans des rues bordées de bâtiments en ruine, avant de devoir rouler au pas du fait de la foule compacte, euphorique, qui agitait par endroits des drapeaux palestiniens et du Hamas en signe de célébration.Des hommes de tous âges vêtus de pulls en molleton gris des services pénitentiaires israéliens se sont bousculés pour tenter de passer la tête au dehors des fenêtres des bus pour tenter d’embrasser un proche reconnu.”C’est la plus grande joie qui soit que de voir toute ma famille réunie ici pour m’accueillir”, lance à l’AFP Youssef Afana, 25 ans. “Je sors de dix mois de prison. Ca été parmi les jours les plus difficiles de toute ma vie. La souffrance en prison n’est pas que physique, elle est aussi psychique”, ajoute-t-il disant souhaiter la libération de tous les Palestiniens écroués par Israël. – “Beauté” -“Nous sommes sortis de prison, nous avons vaincu le geôlier, nous sommes revenus à Gaza et nous la reconstruirons”, dit un ancien détenu en arrivant dans le territoire ravagé par plus de deux ans de guerre déclenchée par l’attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023. “Malgré la dévastation à Gaza, sa beauté sera toujours bien meilleure que la vie que nous menions en prison”, dit un autre. A leur descente des véhicules certains sont chancelants, d’autres rayonnent en regardant tout autour d’eux ou s’agenouillent pour embrasser le sol, en pleurs. Puis, à pied, en fauteuil roulant ou épaulés par des membres du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à la chasuble blanche, ils rejoignent la cour du complexe hospitalier Nasser à Khan Younès, ville presque entièrement détruite par la guerre. Sur ce terrain vague sablonneux bordé de hangars, des centaines de personnes attendent depuis le matin le retour de proches. Drapeaux palestiniens mais aussi verts du Hamas et noirs de la branche armée du Jihad islamique (les Brigades al-Qods) étaient déployés dans la matinée, des hauts-parleurs crachant des odes à la liberté.Ces libérations surviennent à la faveur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas qui est entré en vigueur vendredi. Il fait partie de la première phase du plan négocié sous l’égide des Etats-Unis et destiné à faire taire durablement les armes. Il prévoit la libération de 250 personnes détenus pour des “raisons de sécurité”, mais aussi environ 1.700 Palestiniens arrêtés à Gaza depuis le début de la guerre et traités par Israël comme des “combattants illégaux”, un système qui autorise une détention indéfinie sans la moindre inculpation et dans des centres de détention militaire. – “Renaissance” -Depuis plus d’un an, les organisations de défense des détenus dénoncent de mauvais traitements dans les centres de détention israéliens. Plusieurs prisonniers sont morts derrière les barreaux. Les autorités israéliennes affirment respecter la loi.Le 7 octobre 2023, 251 personnes avaient été enlevées lors de l’attaque en Israël de commandos du groupe islamiste et de ses alliés. La plupart avaient déjà été libérées.Le Hamas a libéré lundi les vingt otages israéliens encore vivants et a commencé à transférer les corps de certains des 28 décédés. Israël a annoncé de son côté avoir libéré lundi un total de 1.968 prisonniers, une libération qualifiée de “réussite nationale” par le Hamas et qui dépasse les frontières de Gaza.A Ramallah, en Cisjordanie occupée, des dizaines de prisonniers palestiniens ont été accueillis par une foule en liesse. “C’est un sentiment indescriptible, une renaissance”, décrit Mahdi Ramadan à l’AFP, un prisonnier tout juste libéré, encadré par ses deux parents.Embrassades front contre front et sanglots lâchés dans une assemblée fébrile, pour beaucoup, c’étaient les premières retrouvailles, hors milieu carcéral, depuis des années, voire des décennies.

“Une renaissance”: vive émotion à la libération de prisonniers palestiniens

Chaises en plastique, bannières, haut-parleurs: le décor était planté tôt lundi à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Et quand les bus de la Croix-Rouge ont déversé sur place des centaines d’ex-prisonniers, les cris et les pleurs ont fusé.Des milliers de Palestiniens ont accueilli lundi des ex-prisonniers à peine libérés dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu Israël/Hamas dans la bande de Gaza. Le cortège de bus est passé dans des rues bordées de bâtiments en ruine, avant de devoir rouler au pas du fait de la foule compacte, euphorique, qui agitait par endroits des drapeaux palestiniens et du Hamas en signe de célébration.Des hommes de tous âges vêtus de pulls en molleton gris des services pénitentiaires israéliens se sont bousculés pour tenter de passer la tête au dehors des fenêtres des bus pour tenter d’embrasser un proche reconnu.”C’est la plus grande joie qui soit que de voir toute ma famille réunie ici pour m’accueillir”, lance à l’AFP Youssef Afana, 25 ans. “Je sors de dix mois de prison. Ca été parmi les jours les plus difficiles de toute ma vie. La souffrance en prison n’est pas que physique, elle est aussi psychique”, ajoute-t-il disant souhaiter la libération de tous les Palestiniens écroués par Israël. – “Beauté” -“Nous sommes sortis de prison, nous avons vaincu le geôlier, nous sommes revenus à Gaza et nous la reconstruirons”, dit un ancien détenu en arrivant dans le territoire ravagé par plus de deux ans de guerre déclenchée par l’attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023. “Malgré la dévastation à Gaza, sa beauté sera toujours bien meilleure que la vie que nous menions en prison”, dit un autre. A leur descente des véhicules certains sont chancelants, d’autres rayonnent en regardant tout autour d’eux ou s’agenouillent pour embrasser le sol, en pleurs. Puis, à pied, en fauteuil roulant ou épaulés par des membres du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à la chasuble blanche, ils rejoignent la cour du complexe hospitalier Nasser à Khan Younès, ville presque entièrement détruite par la guerre. Sur ce terrain vague sablonneux bordé de hangars, des centaines de personnes attendent depuis le matin le retour de proches. Drapeaux palestiniens mais aussi verts du Hamas et noirs de la branche armée du Jihad islamique (les Brigades al-Qods) étaient déployés dans la matinée, des hauts-parleurs crachant des odes à la liberté.Ces libérations surviennent à la faveur du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas qui est entré en vigueur vendredi. Il fait partie de la première phase du plan négocié sous l’égide des Etats-Unis et destiné à faire taire durablement les armes. Il prévoit la libération de 250 personnes détenus pour des “raisons de sécurité”, mais aussi environ 1.700 Palestiniens arrêtés à Gaza depuis le début de la guerre et traités par Israël comme des “combattants illégaux”, un système qui autorise une détention indéfinie sans la moindre inculpation et dans des centres de détention militaire. – “Renaissance” -Depuis plus d’un an, les organisations de défense des détenus dénoncent de mauvais traitements dans les centres de détention israéliens. Plusieurs prisonniers sont morts derrière les barreaux. Les autorités israéliennes affirment respecter la loi.Le 7 octobre 2023, 251 personnes avaient été enlevées lors de l’attaque en Israël de commandos du groupe islamiste et de ses alliés. La plupart avaient déjà été libérées.Le Hamas a libéré lundi les vingt otages israéliens encore vivants et a commencé à transférer les corps de certains des 28 décédés. Israël a annoncé de son côté avoir libéré lundi un total de 1.968 prisonniers, une libération qualifiée de “réussite nationale” par le Hamas et qui dépasse les frontières de Gaza.A Ramallah, en Cisjordanie occupée, des dizaines de prisonniers palestiniens ont été accueillis par une foule en liesse. “C’est un sentiment indescriptible, une renaissance”, décrit Mahdi Ramadan à l’AFP, un prisonnier tout juste libéré, encadré par ses deux parents.Embrassades front contre front et sanglots lâchés dans une assemblée fébrile, pour beaucoup, c’étaient les premières retrouvailles, hors milieu carcéral, depuis des années, voire des décennies.

Dossier libyen: Nicolas Sarkozy sera incarcéré le 21 octobre à la prison de la Santé

Nicolas Sarkozy sera incarcéré à compter du 21 octobre à la prison de la Santé à Paris, a appris lundi l’AFP de sources proches du dossier, suite à sa convocation par le parquet national financier (PNF) au tribunal de Paris.Contactés par l’AFP, ni son avocat Christophe Ingrain, ni le PNF n’ont souhaité s’exprimer sur la date et le lieu de l’incarcération de l’ex-président, une première dans l’histoire de la République française.En fin de journée, des sources proches du dossier ont cependant indiqué à l’AFP que l’ex-président devrait se présenter le 21 octobre à la prison de la Santé (14e arrondissement) pour y être écroué, confirmant une information de RTL.Convoqué par le PNF, M. Sarkozy est arrivé au tribunal judiciaire de Paris vers 13H45 à bord d’une voiture aux vitres fumées, avant d’en repartir peu avant 14H30 sans faire de déclaration, ont constaté des journalistes de l’AFP. Son entourage a ensuite entretenu un silence radio autour des modalités de son incarcération.La maison d’arrêt de la Santé est une des deux seules en région parisienne, avec Fleury-Mérogis (Essonne), à disposer d’un “quartier vulnérable” (QPV), où sont détenues les personnalités. Mais l’ex-président pourrait aussi y être placé à l’isolement pour assurer sa sécurité.Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris a déclaré l’ancien chef de l’Etat coupable d’association de malfaiteurs pour avoir laissé ses plus proches collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi en vue d’un financement illégal de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007. Il l’a condamné à cinq ans de prison ferme.Bien qu’ayant fait appel du jugement, Nicolas Sarkozy, 70 ans, va être incarcéré en raison du mandat de dépôt à effet différé avec exécution provisoire prononcé à son encontre. Une mesure que le tribunal a justifié par l'”exceptionnelle gravité des faits”, commis par un responsable politique aspirant alors à la fonction suprême de la République.Contrairement aux deux autres condamnés avec mandat de dépôt dans ce procès, l’intermédiaire Alexandre Djouhri et le banquier Wahib Nacer, Nicolas Sarkozy, qui a toujours répondu aux convocations de la justice, a bénéficié d’un délai avant son incarcération pour prendre ses dispositions professionnelles.La mise sous écrou doit théoriquement intervenir dans un délai de quatre mois à compter de cette convocation mais Nicolas Sarkozy sera incarcéré dans un “délai relativement proche”, avait indiqué à l’AFP une source judiciaire au moment du jugement.- Demande de mise en liberté -L’ancien champion de la droite va ainsi devenir le 21 octobre le premier ex-chef d’Etat d’un pays de l’Union européenne à aller derrière les barreaux.Dès son entrée en prison, la défense de M. Sarkozy pourra déposer une demande de mise en liberté devant la cour d’appel. Celle-ci a un maximum de deux mois pour statuer sur cette demande. En cas de rejet, M. Sarkozy pourra déposer de nouvelles demandes.Mercredi soir, selon le récit qu’en a fait le quotidien Le Figaro, il a réuni une centaine d’ex-collaborateurs, dont l’actuel secrétaire général de l’Elysée Emmanuel Moulin, pour un “verre d’adieu”.”L’affaire Dreyfus a commencé avec un faux!”, leur a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par le journal qui y assistait. “+Le Comte de Monte-Cristo+ commence par un faux! A chaque fois, la vérité finit toujours par triompher, ce n’est qu’une question de temps.”Critiquée à droite et à l’extrême droite, l’incarcération de Nicolas Sarkozy avant son appel est estimée “juste” par 61% des sondés, contre 38% qui la trouvent “injuste”, selon un sondage Elabe réalisé du 29 au 30 septembre.Les sept prévenus condamnés dans le procès libyen ont fait appel, de même que le PNF. Le ministère public a aussi fait appel de relaxes prononcées par le tribunal de Paris, comme celle d’Eric Woerth, trésorier de la campagne de 2007.Un nouveau procès se tiendra donc au cours des prochains mois devant la cour d’appel de Paris.En première instance, le tribunal a considéré que des flux d’argent sont effectivement partis de Libye mais que la procédure ne démontrait pas qu’ils étaient arrivés dans les caisses de la campagne Sarkozy.

Dossier libyen: Nicolas Sarkozy sera incarcéré le 21 octobre à la prison de la Santé

Nicolas Sarkozy sera incarcéré à compter du 21 octobre à la prison de la Santé à Paris, a appris lundi l’AFP de sources proches du dossier, suite à sa convocation par le parquet national financier (PNF) au tribunal de Paris.Contactés par l’AFP, ni son avocat Christophe Ingrain, ni le PNF n’ont souhaité s’exprimer sur la date et le lieu de l’incarcération de l’ex-président, une première dans l’histoire de la République française.En fin de journée, des sources proches du dossier ont cependant indiqué à l’AFP que l’ex-président devrait se présenter le 21 octobre à la prison de la Santé (14e arrondissement) pour y être écroué, confirmant une information de RTL.Convoqué par le PNF, M. Sarkozy est arrivé au tribunal judiciaire de Paris vers 13H45 à bord d’une voiture aux vitres fumées, avant d’en repartir peu avant 14H30 sans faire de déclaration, ont constaté des journalistes de l’AFP. Son entourage a ensuite entretenu un silence radio autour des modalités de son incarcération.La maison d’arrêt de la Santé est une des deux seules en région parisienne, avec Fleury-Mérogis (Essonne), à disposer d’un “quartier vulnérable” (QPV), où sont détenues les personnalités. Mais l’ex-président pourrait aussi y être placé à l’isolement pour assurer sa sécurité.Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris a déclaré l’ancien chef de l’Etat coupable d’association de malfaiteurs pour avoir laissé ses plus proches collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi en vue d’un financement illégal de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007. Il l’a condamné à cinq ans de prison ferme.Bien qu’ayant fait appel du jugement, Nicolas Sarkozy, 70 ans, va être incarcéré en raison du mandat de dépôt à effet différé avec exécution provisoire prononcé à son encontre. Une mesure que le tribunal a justifié par l'”exceptionnelle gravité des faits”, commis par un responsable politique aspirant alors à la fonction suprême de la République.Contrairement aux deux autres condamnés avec mandat de dépôt dans ce procès, l’intermédiaire Alexandre Djouhri et le banquier Wahib Nacer, Nicolas Sarkozy, qui a toujours répondu aux convocations de la justice, a bénéficié d’un délai avant son incarcération pour prendre ses dispositions professionnelles.La mise sous écrou doit théoriquement intervenir dans un délai de quatre mois à compter de cette convocation mais Nicolas Sarkozy sera incarcéré dans un “délai relativement proche”, avait indiqué à l’AFP une source judiciaire au moment du jugement.- Demande de mise en liberté -L’ancien champion de la droite va ainsi devenir le 21 octobre le premier ex-chef d’Etat d’un pays de l’Union européenne à aller derrière les barreaux.Dès son entrée en prison, la défense de M. Sarkozy pourra déposer une demande de mise en liberté devant la cour d’appel. Celle-ci a un maximum de deux mois pour statuer sur cette demande. En cas de rejet, M. Sarkozy pourra déposer de nouvelles demandes.Mercredi soir, selon le récit qu’en a fait le quotidien Le Figaro, il a réuni une centaine d’ex-collaborateurs, dont l’actuel secrétaire général de l’Elysée Emmanuel Moulin, pour un “verre d’adieu”.”L’affaire Dreyfus a commencé avec un faux!”, leur a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par le journal qui y assistait. “+Le Comte de Monte-Cristo+ commence par un faux! A chaque fois, la vérité finit toujours par triompher, ce n’est qu’une question de temps.”Critiquée à droite et à l’extrême droite, l’incarcération de Nicolas Sarkozy avant son appel est estimée “juste” par 61% des sondés, contre 38% qui la trouvent “injuste”, selon un sondage Elabe réalisé du 29 au 30 septembre.Les sept prévenus condamnés dans le procès libyen ont fait appel, de même que le PNF. Le ministère public a aussi fait appel de relaxes prononcées par le tribunal de Paris, comme celle d’Eric Woerth, trésorier de la campagne de 2007.Un nouveau procès se tiendra donc au cours des prochains mois devant la cour d’appel de Paris.En première instance, le tribunal a considéré que des flux d’argent sont effectivement partis de Libye mais que la procédure ne démontrait pas qu’ils étaient arrivés dans les caisses de la campagne Sarkozy.

Dossier libyen: Nicolas Sarkozy sera incarcéré le 21 octobre à la prison de la Santé

Nicolas Sarkozy sera incarcéré à compter du 21 octobre à la prison de la Santé à Paris, a appris lundi l’AFP de sources proches du dossier, suite à sa convocation par le parquet national financier (PNF) au tribunal de Paris.Contactés par l’AFP, ni son avocat Christophe Ingrain, ni le PNF n’ont souhaité s’exprimer sur la date et le lieu de l’incarcération de l’ex-président, une première dans l’histoire de la République française.En fin de journée, des sources proches du dossier ont cependant indiqué à l’AFP que l’ex-président devrait se présenter le 21 octobre à la prison de la Santé (14e arrondissement) pour y être écroué, confirmant une information de RTL.Convoqué par le PNF, M. Sarkozy est arrivé au tribunal judiciaire de Paris vers 13H45 à bord d’une voiture aux vitres fumées, avant d’en repartir peu avant 14H30 sans faire de déclaration, ont constaté des journalistes de l’AFP. Son entourage a ensuite entretenu un silence radio autour des modalités de son incarcération.La maison d’arrêt de la Santé est une des deux seules en région parisienne, avec Fleury-Mérogis (Essonne), à disposer d’un “quartier vulnérable” (QPV), où sont détenues les personnalités. Mais l’ex-président pourrait aussi y être placé à l’isolement pour assurer sa sécurité.Le 25 septembre, le tribunal correctionnel de Paris a déclaré l’ancien chef de l’Etat coupable d’association de malfaiteurs pour avoir laissé ses plus proches collaborateurs démarcher la Libye de Mouammar Kadhafi en vue d’un financement illégal de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007. Il l’a condamné à cinq ans de prison ferme.Bien qu’ayant fait appel du jugement, Nicolas Sarkozy, 70 ans, va être incarcéré en raison du mandat de dépôt à effet différé avec exécution provisoire prononcé à son encontre. Une mesure que le tribunal a justifié par l'”exceptionnelle gravité des faits”, commis par un responsable politique aspirant alors à la fonction suprême de la République.Contrairement aux deux autres condamnés avec mandat de dépôt dans ce procès, l’intermédiaire Alexandre Djouhri et le banquier Wahib Nacer, Nicolas Sarkozy, qui a toujours répondu aux convocations de la justice, a bénéficié d’un délai avant son incarcération pour prendre ses dispositions professionnelles.La mise sous écrou doit théoriquement intervenir dans un délai de quatre mois à compter de cette convocation mais Nicolas Sarkozy sera incarcéré dans un “délai relativement proche”, avait indiqué à l’AFP une source judiciaire au moment du jugement.- Demande de mise en liberté -L’ancien champion de la droite va ainsi devenir le 21 octobre le premier ex-chef d’Etat d’un pays de l’Union européenne à aller derrière les barreaux.Dès son entrée en prison, la défense de M. Sarkozy pourra déposer une demande de mise en liberté devant la cour d’appel. Celle-ci a un maximum de deux mois pour statuer sur cette demande. En cas de rejet, M. Sarkozy pourra déposer de nouvelles demandes.Mercredi soir, selon le récit qu’en a fait le quotidien Le Figaro, il a réuni une centaine d’ex-collaborateurs, dont l’actuel secrétaire général de l’Elysée Emmanuel Moulin, pour un “verre d’adieu”.”L’affaire Dreyfus a commencé avec un faux!”, leur a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par le journal qui y assistait. “+Le Comte de Monte-Cristo+ commence par un faux! A chaque fois, la vérité finit toujours par triompher, ce n’est qu’une question de temps.”Critiquée à droite et à l’extrême droite, l’incarcération de Nicolas Sarkozy avant son appel est estimée “juste” par 61% des sondés, contre 38% qui la trouvent “injuste”, selon un sondage Elabe réalisé du 29 au 30 septembre.Les sept prévenus condamnés dans le procès libyen ont fait appel, de même que le PNF. Le ministère public a aussi fait appel de relaxes prononcées par le tribunal de Paris, comme celle d’Eric Woerth, trésorier de la campagne de 2007.Un nouveau procès se tiendra donc au cours des prochains mois devant la cour d’appel de Paris.En première instance, le tribunal a considéré que des flux d’argent sont effectivement partis de Libye mais que la procédure ne démontrait pas qu’ils étaient arrivés dans les caisses de la campagne Sarkozy.

Trump proclame un “jour formidable pour le Moyen-Orient” devant un Sommet sur Gaza

Le président américain Donald Trump a proclamé lundi un “jour formidable pour le Moyen-Orient” lors d’un Sommet sur Gaza en Egypte, où les médiateurs internationaux ont signé une déclaration pour garantir la fin de la guerre dans le territoire palestinien.Quelques heures plus tôt à Jérusalem, où il a été accueilli en héros, M. Trump a proclamé devant la Knesset la fin d’un “long cauchemar” pour Israël et les Palestiniens avec le cessez-le-feu à Gaza et la libération des 20 derniers otages vivants en échange de près de 2.000 prisonniers palestiniens.A l’origine du plan sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza ravagée par deux ans de guerre, le président américain a coprésidé à Charm el-Cheikh avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi un Sommet sur Gaza, en présence de 31 dirigeants de pays et d’organisations internationales. Ni M. Netanyahu ni le Hamas n’y étaient présents mais le président palestinien Mahmoud Abbas s’y trouvait et a serré la main du président américain.Ce dernier a accueilli les dirigeants sur un tapis rouge, souriant et serrant la main de chacun. Derrière une inscription géante “PEACE 2025″, M. Trump a levé plusieurs fois le pouce devant les caméras.Les pays médiateurs -Etats-Unis, Egypte, Qatar, Turquie- ont signé à cette occasion une déclaration sur Gaza, en tant que garants de l’accord visant à mettre fin à la guerre.”Le document va détailler les règles et les dispositions et bien d’autres choses”, a déclaré M. Trump en répétant par deux fois: “Cela va tenir”. Il n’a pas fourni d’autres précisions.Sur la place des Otages à Tel-Aviv, des scènes de liesse ont accueilli les libérations de 20 otages vivants enlevés le 7 octobre 2023 lors d’une attaque sans précédent du Hamas contre Israël. Certains avaient le visage grave, d’autres souriaient, beaucoup s’étreignaient.”C’est superbe et bouleversant que cela arrive enfin” a déclaré Shelly Bar Nir, 34 ans. “Nous nous battons depuis plus de deux ans: nos otages rentrent enfin chez eux.”- “Une renaissance” -A Ramallah en Cisjordanie occupée, une explosion de joie a accompagné l’arrivée des cars transportant des prisonniers palestiniens libérés par Israël. Pour beaucoup, ces retrouvailles étaient les premières en liberté depuis des années, voire des décennies. “C’est une renaissance”, a déclaré Mahdi Ramadan, un prisonnier libéré.D’autres cars ont gagné Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, accueillis par des milliers de personnes agitant le drapeau palestinien et celui du mouvement islamiste palestinien Hamas.Les 20 otages ont été libérés au quatrième jour du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. La majorité des 251 personnes enlevées durant l’attaque du 7-Octobre avaient été libérées lors de deux précédentes trêves.En riposte à l’attaque du Hamas, Israël a lancé une offensive qui a ravagé la bande de Gaza, fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire.”Ce n’est pas seulement la fin d’une guerre, c’est la fin d’une ère de terreur et de mort”, a déclaré Donald Trump devant le Parlement israélien, où il a été ovationné. Il a appelé les Palestiniens à “se détourner pour toujours de la voie du terrorisme”.Dans la journée, vingt otages ont été remis en deux phases au Comité international de  Croix-Rouge (CICR), dont les voitures ont pris la direction d’Israël sous l’oeil d’hommes en armes portant l’uniforme noir du Hamas. Aucune image des libérations n’a filtré.En échange, Israël a libéré 1.968 prisonniers palestiniens, selon l’administration pénitentiaire.- Camions d’aides -La première phase du plan américain prévoit outre le cessez-le-feu et un retrait israélien de certains secteurs de la bande de Gaza, le retour dans les 72 heures des 47 derniers otages retenus à Gaza, dont 27 sont morts.Mais le Hamas a publié les noms de seulement quatre otages qui ont été remis lundi au CICR qui doit les ramener en Israël. “Le Hamas est tenu de respecter l’accord et de prendre les mesures nécessaires pour le retour de tous les otages décédés”, a déclaré l’armée israélienne.Le plan Trump prévoit dans une phase ultérieure notamment le désarmement du Hamas et son exclusion de la gouvernance du territoire, où le mouvement a pris le pouvoir en 2007.Le Hamas ne s’est pas prononcé sur son désarmement et exige un retrait total israélien du territoire palestinien, alors que l’armée israélienne garde pour le moment le contrôle de 53% de la bande de Gaza.Un responsable du Hamas a dit prévoir une deuxième phase “difficile” des négociations.Des camions chargés d’aide humanitaire ont commencé à entrer à Gaza, via Israël. D’autres attendent sur la frontière entre Gaza et l’Egypte.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.Depuis lors, 67.869 Palestiniens ont été tués dans l’offensive israélienne à Gaza, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.

Celebrations in Madagascar streets ahead of embattled president’s addressMon, 13 Oct 2025 17:02:10 GMT

Soldiers and security forces joined hundreds celebrating in Madagascar’s capital Monday, with the whereabouts of President Andry Rajoelina unknown hours before he was due to address the nation following weeks of protests and growing calls for his resignation. Rajoelina has not appeared in public since last Wednesday, fuelling speculation among demonstrators that he may have fled …

Celebrations in Madagascar streets ahead of embattled president’s addressMon, 13 Oct 2025 17:02:10 GMT Read More »