Prison avec sursis et inéligibilité requises contre le patron du département des Alpes-Maritimes

Le parquet a requis jeudi 18 mois de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité, mais sans exécution provisoire, contre Charles Ange Ginésy, président LR du conseil départemental des Alpes-Maritimes, jugé depuis mardi à Marseille pour favoritisme.Le procureur a également réclamé contre l’élu une amende de 35.000 euros dont 5.000 euros avec sursis.”Je suis parfaitement innocent des faits qui me sont reprochés par le parquet. Je pense en avoir fait la démonstration au cours de l’ensemble des auditions menées devant la 6e chambre du Tribunal correctionnel de Marseille”, a réagi Charles Ange Ginésy dans un communiqué.L’élu se voit reprocher la signature, le 17 mai 2017, d’un bail assorti d’un montant de travaux de plus de 508.000 euros pour héberger à Valbonne (Alpes-Maritimes) la soixantaine de salariés du Syndicat mixte d’ingénierie pour les collectivités et territoires innovants des Alpes et de la Méditerranée (SICTIAM), qu’il présidait.Selon le parquet, une partie de ces travaux, pour un montant de 331.000 euros, attribués au propriétaire des locaux, auraient dû faire l’objet d’un marché public avec une mise en concurrence.La défense de M. Ginésy, qui plaide la relaxe, soutient de son côté que la réglementation permet de déroger aux règles de la commande publique pour confier au propriétaire des murs, en l’occurrence un promoteur immobilier azuréen, le soin de mener des travaux d’aménagement dans ses propres locaux.Evoquant “la confiance totale” qu’il accordait à la direction du SICTIAM, Charles Ange Ginésy a expliqué à l’audience que “pour (lui), la commande publique était respectée et tout allait être fait dans les règles de l’art”. “Je ne suis pas à la manÅ“uvre de l’opérationnel et je n’avais pas besoin d’être au courant du moindre boulon”, a-t-il ajouté. Des tensions sont apparues à l’audience entre M. Ginésy et les deux hauts fonctionnaires territoriaux qui dirigeaient le SICTIAM et ont assuré l’avoir informé des détails de la procédure de location de nouveaux locaux livrés brut de décoffrage.Une peine d’un an de prison avec sursis, une amende de  25.000 euros dont 5.000 euros avec sursis et deux ans d’inéligibilité ont été réclamés contre chacun de ces deux directeurs du SICTIAM  qui se voient aussi reprocher des entorses dans la passation de trois marchés de conseil dans le cadre de l’application du schéma départemental de déploiement de la fibre optique.L’une de ces dirigeants a estimé être “victime d’une affaire politique au plus haut niveau régional”. L’enquête avait démarré dans le sillage d’un article 40 du président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur sur la base d’un rapport d’inspection du SICTIAM qu’il avait missionné. En revanche, l’office anti-fraude de la commission européenne indiquait en mai 2022 n’avoir relevé aucune irrégularité portant atteinte aux intérêts de l’UE, autre financeur du SICTIAM.

Trump in Iowa to kick off 250th US birthday

US President Donald Trump visits the midwestern state of Iowa on Thursday to kick off a year-long celebration of America’s 250th birthday — and tout his own second-term presidency.The Republican will deliver a campaign-style speech followed by fireworks, hot on the heels of what he hopes will be Congress passing his “big, beautiful” tax and spending bill.It also comes the day before Independence Day on July 4, and has been sold by Trump as the start of celebrations to mark two and a half centuries since the foundation of the United States.But as with a huge military parade in Washington for the US army’s 250th birthday last month, it reflects Trump’s growing tendency to use the semiquincentennial festivities to boost his own image.”I am thrilled to announce that I will be traveling to one of my favorite places in the World, beautiful Iowa… to kick off the very beginning of our exciting Celebration of America’s 250th Anniversary!” Trump said on Truth Social earlier this week.”Iowa voted for me THREE TIMES, because they love my Policies for our Wonderful Farmers and Small Businesses, and they LOVE AMERICA!”Trump, 79, also said he would also be talking about how his trade policies affect farmers, a key demographic in Iowa and one of the voter groups that helped propel him to a second term in the White House.He is set to say that his hardline tariff negotiations with countries around the world, which have caused jitters on the markets, will benefit working class Americans. The America 250 committee, which is organizing the events over the next year, said the “Salute to America” event at the Iowa State Fairgrounds would also feature “patriotic entertainment and fireworks.”Iowa is well known as one of the first stops for primary campaigns in US presidential elections.Trump won the state by 13 points in 2024. He also easily took it in 2016 when he won the presidency for the first time — and in 2020 when he lost the White House to Democrat Joe Biden.Trump earlier this week dropped a federal lawsuit over an Iowa poll that wrongly forecast he would lose the state in November’s election against Democratic nominee Kamala Harris.The president had sued renowned pollster Ann Selzer, her former employer the Des Moines Register, and the newspaper’s parent company, Gannett, over a poll that showed him trailing Harris by three points.The rally in a place famed for its role in US presidential elections will also throw the focus on who might succeed Trump as Republican candidate in 2028.His second son Eric said last week that he and other relatives may run for public office, fueling speculation of a Trump dynasty. Trump meanwhile has repeatedly teased trying for a third term, despite it being barred by the US constitution.

Une commission parlementaire déplore “l’absence de vision” de l’Etat sur le coût des agences

Une commission d’enquête du Sénat pointe jeudi un “archipel” d’agences et d’opérateurs mal connus de l’Etat lui-même et déplore son “absence de vision” sur les coûts réels de ces structures, sans écarter la faisabilité d’économies de plusieurs milliards d’euros, mais pas à “missions constantes”.Les travaux de cette commission étaient particulièrement scrutés alors que les annonces de François Bayrou le 15 juillet doivent poser les bases de débats budgétaires qui s’annoncent périlleux.Aux termes de ces travaux, les sénateurs ont dressé un panorama de 434 opérateurs, 317 organismes consultatifs et 1.153 organismes publics nationaux, un “archipel aux frontières floues” dont les contours précis ne sont pas précisément connus par l’Etat, selon le rapport de la commission d’enquête.Ses conclusions, adoptées largement mais sans le soutien des sénateurs socialistes et écologistes, rejoignent en partie les constats du Premier ministre lors de son discours de politique générale sur le dédale que constitue selon lui le millier d’agences et d’opérateurs en France.”Les agences sont le symptôme d’un État qui ne se pilote plus lui-même”, a lancé Christine Lavarde (Les Républicains) lors d’une conférence de presse.Le rapport dénonce notamment les carences dans “la capacité de pilotage” de certains de ces opérateurs par le pouvoir exécutif, et recommande de renforcer la tutelle de l’Etat, notamment par l’intermédiaire des préfets.  Et “au risque de décevoir ceux qui voyaient dans ce travail des milliards d’économies, vous aurez beau chercher, vous ne trouverez pas. Donc pas de serpe, pas de hache”, a lancé le président communiste de la commission, Pierre Barros.- “Milliards possibles” -Une allusion aux déclarations de la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, qui avait déclaré vouloir réaliser 2 à 3 milliards d’euros d’économies en supprimant ou fusionnant un tiers des opérateurs d’ici 2027, hors universités. “Tous ceux qui annoncent des milliards d’économies en parlant des agences mentent un peu aux Français”, car “ce n’est pas la coquille qui fait le coût de l’action publique, ce sont les actions que porte cette coquille”, a déclaré Mme Lavarde.Selon le rapport, la ministre “n’a pas été en mesure de préciser à la commission d’enquête la façon dont ce calcul avait été réalisé”.Les sénateurs jugent toutefois que des économies seraient envisageables par une “meilleure organisation” des opérateurs, notamment par la mutualisation de certaines “fonctions supports”: la paye, le recrutement, la gestion des carrières, etc.Mais selon le rapport, par ces seules réorganisations, sur une trajectoire de 2 ou 3 ans et en adoptant une approche “très volontariste”, on pourrait seulement parvenir à des économies à hauteur de 540 millions d’euros. Une goutte d’eau en comparaison des 40 milliards d’euros d’économies que le gouvernement espère pour son budget 2026.Saluant une contribution “utile et rigoureuse”, Bercy a toutefois indiqué à l’AFP que le rapport “ne saurait, à lui seul, refléter l’ensemble des économies réalisables” dans le champ des agences et opérateurs, et maintient que les 2 à 3 milliards d’euros d’économies “sont à la fois atteignables et nécessaires”. Le gouvernement “va au-delà de ce périmètre” de la seule réorganisation, et se penche notamment sur “les interventions des opérateurs qui se superposent parfois aux actions de l’État et des collectivités”, ajoute Bercy.Le rapport soumet en outre une soixantaine de recommandations pour améliorer la “lisibilité de l’action publique” et “faire parler l’Etat d’une seule voix”.Le Sénat propose ainsi de “créer une vraie base de données budgétaires pour pouvoir suivre ces agences”, l’exercice d’une tutelle unique sur chaque opérateur, ou d’imposer un “moratoire” sur la création de nouvelles entités avec une méthode “au cas par cas”, distinguant les cas de “fusion”, “réinternalisation” de missions ou encore de “mutualisation”.La commission a proposé la suppression de certains organismes comme l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), l’Agence bio et l’Agence nationale du sport (ANS), mais sans abandonner les politiques publiques qu’elles mettent en oeuvre, notamment en les réintégrant dans le champ des ministères.”Supprimer l’Agence Bio, c’est supprimer l’unique opérateur d’État 100% dédié à ce mode de production stratégique”, a réagi le président de l’Agence Bio, Jean Verdier.Quant à l’idée de supprimer l’ANCT, l’Association des maires ruraux a dénoncé une recommandation “déconcertante et malvenue”.

Une commission parlementaire déplore “l’absence de vision” de l’Etat sur le coût des agences

Une commission d’enquête du Sénat pointe jeudi un “archipel” d’agences et d’opérateurs mal connus de l’Etat lui-même et déplore son “absence de vision” sur les coûts réels de ces structures, sans écarter la faisabilité d’économies de plusieurs milliards d’euros, mais pas à “missions constantes”.Les travaux de cette commission étaient particulièrement scrutés alors que les annonces de François Bayrou le 15 juillet doivent poser les bases de débats budgétaires qui s’annoncent périlleux.Aux termes de ces travaux, les sénateurs ont dressé un panorama de 434 opérateurs, 317 organismes consultatifs et 1.153 organismes publics nationaux, un “archipel aux frontières floues” dont les contours précis ne sont pas précisément connus par l’Etat, selon le rapport de la commission d’enquête.Ses conclusions, adoptées largement mais sans le soutien des sénateurs socialistes et écologistes, rejoignent en partie les constats du Premier ministre lors de son discours de politique générale sur le dédale que constitue selon lui le millier d’agences et d’opérateurs en France.”Les agences sont le symptôme d’un État qui ne se pilote plus lui-même”, a lancé Christine Lavarde (Les Républicains) lors d’une conférence de presse.Le rapport dénonce notamment les carences dans “la capacité de pilotage” de certains de ces opérateurs par le pouvoir exécutif, et recommande de renforcer la tutelle de l’Etat, notamment par l’intermédiaire des préfets.  Et “au risque de décevoir ceux qui voyaient dans ce travail des milliards d’économies, vous aurez beau chercher, vous ne trouverez pas. Donc pas de serpe, pas de hache”, a lancé le président communiste de la commission, Pierre Barros.- “Milliards possibles” -Une allusion aux déclarations de la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, qui avait déclaré vouloir réaliser 2 à 3 milliards d’euros d’économies en supprimant ou fusionnant un tiers des opérateurs d’ici 2027, hors universités. “Tous ceux qui annoncent des milliards d’économies en parlant des agences mentent un peu aux Français”, car “ce n’est pas la coquille qui fait le coût de l’action publique, ce sont les actions que porte cette coquille”, a déclaré Mme Lavarde.Selon le rapport, la ministre “n’a pas été en mesure de préciser à la commission d’enquête la façon dont ce calcul avait été réalisé”.Les sénateurs jugent toutefois que des économies seraient envisageables par une “meilleure organisation” des opérateurs, notamment par la mutualisation de certaines “fonctions supports”: la paye, le recrutement, la gestion des carrières, etc.Mais selon le rapport, par ces seules réorganisations, sur une trajectoire de 2 ou 3 ans et en adoptant une approche “très volontariste”, on pourrait seulement parvenir à des économies à hauteur de 540 millions d’euros. Une goutte d’eau en comparaison des 40 milliards d’euros d’économies que le gouvernement espère pour son budget 2026.Saluant une contribution “utile et rigoureuse”, Bercy a toutefois indiqué à l’AFP que le rapport “ne saurait, à lui seul, refléter l’ensemble des économies réalisables” dans le champ des agences et opérateurs, et maintient que les 2 à 3 milliards d’euros d’économies “sont à la fois atteignables et nécessaires”. Le gouvernement “va au-delà de ce périmètre” de la seule réorganisation, et se penche notamment sur “les interventions des opérateurs qui se superposent parfois aux actions de l’État et des collectivités”, ajoute Bercy.Le rapport soumet en outre une soixantaine de recommandations pour améliorer la “lisibilité de l’action publique” et “faire parler l’Etat d’une seule voix”.Le Sénat propose ainsi de “créer une vraie base de données budgétaires pour pouvoir suivre ces agences”, l’exercice d’une tutelle unique sur chaque opérateur, ou d’imposer un “moratoire” sur la création de nouvelles entités avec une méthode “au cas par cas”, distinguant les cas de “fusion”, “réinternalisation” de missions ou encore de “mutualisation”.La commission a proposé la suppression de certains organismes comme l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), l’Agence bio et l’Agence nationale du sport (ANS), mais sans abandonner les politiques publiques qu’elles mettent en oeuvre, notamment en les réintégrant dans le champ des ministères.”Supprimer l’Agence Bio, c’est supprimer l’unique opérateur d’État 100% dédié à ce mode de production stratégique”, a réagi le président de l’Agence Bio, Jean Verdier.Quant à l’idée de supprimer l’ANCT, l’Association des maires ruraux a dénoncé une recommandation “déconcertante et malvenue”.

Trump close to victory on flagship tax bill

US lawmakers teed up a final vote on Donald Trump’s marquee tax and spending bill Thursday after bruising Republican infighting nearly derailed the centerpiece of the president’s domestic agenda.Trump appeared close to victory as Congress edged towards passing his “One Big Beautiful Bill,” despite misgivings in his party over a text that would balloon the national debt and launch a historic assault on the social safety net.The bill will be a major landmark in Trump’s political life, and comes after he scored recent major wins, including in the Supreme Court and with US strikes that led to a ceasefire between Israel and Iran.Speaker Mike Johnson had struggled through the night to corral his rank-and-file Republican members after the package scraped past a series of “test” votes in the House of Representatives that laid bare deep divisions in the party.But after its last procedural hurdle in the early hours of Thursday, the bill was on course for a final vote that would put it on Trump’s desk to be signed into law.”No, I don’t think they caved,” an upbeat Johnson said of Republican holdouts.”They deserved that amount of time to go through it and figure out the meaning and how it would be applied, and ask questions of the administration.”The timing of the vote slipped back as Democratic minority leader Hakeem Jeffries continued a speech — lasting more than seven hours — opposing the bill in a tactic to delay proceedings.- Funds for mass deportation -Trump’s sprawling legislation squeezed through the Senate on Tuesday but had to return to the lower chamber for a rubber stamp of revisions.The package honors many of Trump’s campaign promises, boosting military spending, funding a mass migrant deportation drive and committing $4.5 trillion to extend his first-term tax relief.But it is expected to pile an extra $3.4 trillion over a decade onto the country’s fast-growing deficits, while shrinking the food stamps program and forcing through the largest cuts to the Medicaid health insurance scheme for low-income Americans since its 1960s launch.While Republican moderates in the House are anxious that the cuts will damage their prospects of reelection, fiscal hawks chafed over savings that they say fall far short of what was promised.Johnson had to negotiate tight margins, and can likely only lose three lawmakers in the final vote, among more than two dozen who had previously declared themselves open to rejecting Trump’s bill.- ‘Abomination’ -The 869-page text only passed in the Senate after a flurry of tweaks that pulled the House-passed version further to the right.Some estimates put the total number of recipients set to lose their insurance coverage under the bill at 17 million. Scores of rural hospitals are expected to close.Johnson had been clear that he banked on Trump leaning on waverers, as the president has in the past to turn around contentious votes that were headed for failure.The Republican leader has spent weeks hitting the phones and hosting White House meetings to cajole lawmakers torn between angering welfare recipients at home and incurring his wrath.”What a great night it was. One of the most consequential Bills ever. The USA is the ‘HOTTEST’ Country in the World, by far!!!” Trump said on social media Thursday as he scented victory.The bill underlines Trump’s total dominance of the Republican Party in his second term, and comes as he celebrates a Supreme Court ruling last week that curbed lone judges from blocking his radical policies.But House Democrats have signaled that they plan to campaign on the bill to flip the House in the 2026 midterm elections, pointing to data showing that it represents a historic redistribution of wealth from the poorest Americans to the richest.Jeffries held the floor for his Democrats ahead of the final vote, as he told the stories of everyday Americans whom he argued would be harmed by Trump’s legislation. “This bill, this one big, ugly bill — this reckless Republican budget, this disgusting abomination — is not about improving the quality of life of the American people,” he said.  

What do we know about the latest push for a Gaza truce?

US President Donald Trump this week urged the Palestinian militant group Hamas to seize the opportunity for a 60-day truce in Gaza, saying Israel had agreed to the proposal.After almost 21 months of devastating fighting in the Palestinian territory and following a speedy resolution to Israel’s 12-day war with Iran, Trump’s exhortations have reignited hopes for a third ceasefire in the Gaza war.But, with familiar obstacles to a truce still in place and an upcoming meeting between Trump and Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu critical to the outcome, the likelihood of a deal remains in the balance, analysts say.- What’s holding up a Hamas response? -Efforts to strike a deal in numerous rounds of indirect talks have repeatedly failed, with the primary point of contention centred on Hamas’s calls for an enduring ceasefire in Gaza.In a Wednesday statement, Hamas said it was weighing its response to the new proposal and sought “an agreement that guarantees ending the aggression” as well as the withdrawal of Israeli forces from Gaza and the entry of aid into the territory.Hugh Lovatt, a Middle East analyst at the European Council on Foreign Relations (ECFR), said there could be flexibility in Hamas’s position if they adopt a “pragmatic understanding that this is as good as they’ll get for the foreseeable future”.He nonetheless noted that there were “still extremely sizable gaps” on Hamas’s demands, including the path to a permanent end to the war, the re-opening of Gaza to humanitarian aid and Israel’s withdrawal.”Those will be ultimately the most critical matters in deciding whether that initial 60-day period is put on,” he added.Andreas Krieg, a Middle East analyst at King’s College London, said Hamas’s “deep mistrust of Israel’s intentions — given past ceasefires that collapsed under renewed strikes — means Hamas would need firm guarantees before agreeing” to a deal.In January, Hamas and Israel agreed to a truce which broke down in March, with the two sides unable to agree on the next steps and Israel resuming air and ground attacks.- What are Israel’s demands? -Netanyahu on Wednesday vowed to “destroy” Hamas “down to their very foundation”, restating Israel’s war aim of eradicating the Palestinian group after its unprecedented October 7, 2023 attack on Israel, which sparked the war in Gaza.Israel has consistently called for the dismantling of Hamas’s military structures and the return of remaining hostages in Gaza captured in 2023.It has moreover sought a path to resuming the war during the two previous ceasefires.Israel’s hardline National Security Minister Itamar Ben Gvir called on Wednesday to push the offensive in Gaza harder.”Let’s finish the job in Gaza. We must bring down Hamas, occupy the Gaza Strip, encourage the transfer” of Palestinians out of the territory, Ben Gvir said in a televised interview.Krieg however said there were “domestic factors” that could allow Netanyahu “to make concessions”, despite the far-right voices in his coalition urging the continuation of the war.”He is seen as having ‘won’ the war against Iran, his popularity is on the rise again across Israel, there is growing pressure from the military leadership to find an off-ramp in Gaza,” Krieg said.Lovatt said a key question was whether there had been a “shift in Netanyahu’s political calculations… which to date have seen the continuation of the war in Gaza and the maintenance of his far-right coalition as being most in his political interest”.- How important is US pressure? -Trump is due to host Netanyahu at the White House next Monday, with the US president vowing on Tuesday to be “very firm” in his stance on ending the war in Gaza.Earlier on Tuesday, Trump said he hoped a Gaza ceasefire could be in place “sometime next week”.Lovatt said it was “quite clear it is Trump and the Americans that have the key to this”.Last week, Israel and Iran agreed to a ceasefire mediated by the United States and Qatar, after Washington bombed Iranian nuclear facilities. “We’ve seen when Trump puts his foot down… Trump is able to leverage his relationship with Netanyahu and his support for Israel when he wants,” Lovatt said.Krieg said Washington has the “weight and security levers” to influence Israel either through aid, arms support or the withdrawal of its international diplomatic cover. “Israel will do only what it sees as serving its core interests. Without sustained, carefully calibrated US pressure… a durable agreement remains unlikely,” Krieg added.

Examens, horaires, bâti: les syndicats exigent d’adapter l’école à la canicule

Examens, horaires de classe, bâti inadapté, temps scolaire: les syndicats fustigent un manque de préparation de l’Education nationale face à la canicule et exigent “des mesures concrètes” pour adapter l’école au changement climatique.”L’impréparation et l’improvisation du ministère met en danger les personnels et les élèves”, s’est emporté Sud dans un communiqué jeudi, à l’issue de plusieurs journées de flambée du mercure pendant la dernière semaine de classe pour les élèves du primaire, et pendant les oraux du bac.Les syndicats déplorent un retard à l’allumage du gouvernement, avec des directives arrivées tard dimanche.Lors d’une conférence de presse à Paris jeudi, Laetitia Aresu, secrétaire générale Sgen CFDT, a parlé de mesures demandées aux établissements parfois inapplicables, comme le fait de ventiler, baisser les stores, ou utiliser des salles protégées de la chaleur quand il n’y en a pas. Une professeure de maternelle à Paris, Laetitia, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille, raconte que dans sa classe la température a “avoisiné les 35°C” la semaine dernière. “On a des ventilateurs, qui ne sont pas très efficaces. Du coup, des parents sont venus à l’école avec leurs propres ventilateurs pour nous les prêter”, soupire-t-elle.Sud parle d’une “déconnexion avec la réalité” du terrain et déplore que les personnels enseignants aient “été contraints d’accueillir des élèves dans des salles avoisinant parfois les 42 degrés” avec des cas de malaises, maux de tête et autres, d’après le communiqué.Les lycéens passant le bac et leurs enseignants ont dû passer des examens sans “aucune adaptation concrète”, poursuit Sud.Plus de 2.000 établissements sont restés fermés mardi, essentiellement des écoles, à cause de la canicule, sur environ 45.000 écoles dans le pays.D’après le syndicat SNES-FSU, principal syndicat du second degré, seuls 57% des collèges et lycées (dont une majorité ont été construits entre 1950 et 1970) sont équipés de volets.- “Dès avril ou mai” -Mais les problèmes de surchauffe concernent aussi les écoles neuves, avec par exemple de grandes baies vitrées non protégées du soleil.”On sait qu’on aura de plus en plus d’épisodes caniculaires”, insiste Laetitia Aresu. “Certains collègues dans le sud de la France nous disent que dès avril ou mai les conditions d’apprentissage” sont perturbées par la chaleur, insiste-t-elle.Les syndicats rappellent qu’un décret fin mai oblige les employeurs à protéger leurs employés contre les risques liés à la chaleur et demandent “des mesures concrètes”.Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale de la fédération CFDT Education, avertit de risques de dôme de chaleur multipliés pendant le bac par exemple, ou de pertes de “semaines d’enseignement si on n’arrive pas à faire cours”.Le ministère de l’Education a rappelé ces derniers jours qu’un plan a été lancé en septembre 2023 pour rénover le bâti scolaire, mobilisant toutes les collectivités locales concernées.”2.500 écoles ont déjà pu bénéficier de ce financement pour mener des travaux de rénovation énergétique” avec un nouvel état des lieux attendu à la fin de l’été 2025, indiquait le ministère.Les syndicats revendiquent notamment l’adaptation des épreuves d’examen et concours, celle des horaires de classe, l’augmentation de l’eau potable fraîche mise à disposition.Des discussions à ce sujet pourraient notamment avoir lieu pendant la convention citoyenne sur les temps de l’enfant en cours, fait valoir Mme Nave Bekhti.Mais l’idée de réduire les horaires de classes quotidiens, très lourds en France, en retardant les départ en vacances d’été ne lui semblent pas ainsi “crédible” étant donné l’inadaptation des bâtiments scolaires aux cours en pic de chaleur estivale.