Fernando’s 4-35 restricts Bangladesh to 248 in 2nd Sri Lanka ODI
A career-best 4-35 by seamer Asitha Fernando helped Sri Lanka bundle out Bangladesh for 248 inside 46 overs in the second one-day international in Colombo on Saturday.The 27-year-old right-arm seamer, fresh from an English county stint with Glamorgan, used a mix of short-pitched venom and clever changes of pace to restrict the visitors.The home side’s bowlers hunted in packs, with leg-spinner Wanindu Hasaranga claiming 3-60, backed up by some sharp fielding and catching.With the series on the line, Bangladesh won the toss and elected to bat.Several batsmen got starts, but none went on to capitalise. Najmul Hossain Shanto looked set before throwing his wicket away by mistiming a long hop straight to long-on when on 14.Shamim Hossain (22) and Mehidy Hasan Miraz (9) fared no better, both falling to the short-ball trap by holing out to fine-leg.The 23-year-old Parvez Hossain Emon struck a fluent 67 off 69 deliveries to register his maiden ODI half-century with five fours and three sixes.Towhid Hridoy scored 51 off 69 balls but Bangladesh’s inability to stitch together partnerships proved costly as wickets fell at regular intervals.From 218-9, a spirited last-wicket stand between Tanzim Hasan Sakib and Mustafizur Rahman added 30 runs that could yet prove crucial.Tanzim hit 33 off 21 balls with two fours and two sixes, but was left stranded when Mustafizur perished without troubling the scorers.
Des inondations au Texas font au moins 24 morts et des disparus
Des inondations dévastatrices, provoquées par des pluies diluviennes, ont fait au moins 24 morts dont des enfants et une vingtaine de disparus au Texas, dans le sud des Etats-Unis, ont annoncé vendredi soir les autorités locales.”Je peux confirmer qu’à ce moment, nous avons environ 24 morts”, a déclaré lors d’une conférence de presse Larry Lethia, le shérif du comté de Kerr, précisant plus tard que le bilan s’établissait bien à 24 décès. Un précédent bilan faisait état d’au moins 13 morts dont des enfants et une vingtaine de disparus dans la crue soudaine du fleuve Guadalupe, au nord-ouest de San Antonio.”Des enfants sont toujours portés disparus”, a ajouté le shérif, précisant qu’entre 23 et 25 personnes n’avaient pas encore été retrouvées.Les autorités s’inquiètent notamment du sort de quelque 750 enfants qui participaient à un camp d’été pour filles sur les rives du fleuve.”Cela ne signifie pas qu’elles font partie des victimes, elles pourraient être dans un arbre ou sans communication”, avait auparavant indiqué le gouverneur adjoint du Texas, Dan Patrick, lors d’une conférence de presse.Le gouverneur adjoint a lu devant la presse un message du directeur du camp disant avoir subi “des inondations d’un niveau catastrophique” et n’avoir “ni électricité, ni eau, ni Wifi”. Selon les autorités, le niveau du fleuve Guadalupe, qui traverse la zone, est monté d’environ huit mètres en 45 minutes au cours desquelles il est tombé “près de 300 millimètres/heure” de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes du comté.Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des maisons et des arbres emportés par la crue. Le président américain Donald Trump s’est dit “sous le choc” de ces “terribles inondations”.- D’autres précipitations attendues -Un responsable du comté de Kerr, Rob Kelly, a souligné le caractère soudain de ces inondations survenues aux alentours de 04H00 du matin dans cette région pourtant habituée à ce type de phénomènes.”Nous avons des inondations tout le temps. C’est la vallée fluviale la plus dangereuse des Etats-Unis”, a-t-il relevé. Mais “nous n’avions aucune raison de croire que cela allait être quelque chose comme ce qui s’est passé”.Soila Reyna, 55 ans, une habitante de Kerville qui travaille dans une église locale pour aider les personnes ayant perdu leurs biens, a témoigné n’avoir jamais “rien vu de tel”.Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a partagé sur X une vidéo montrant le sauvetage d’une personne réfugiée au sommet d’un arbre par un secouriste suspendu à un hélicoptère, au-dessus d’eaux tumultueuses.”Des missions de sauvetage aérien comme celle-ci sont effectuées 24 heures sur 24. Nous ne nous arrêterons pas tant que tout le monde n’aura pas été retrouvé”, a déclaré M. Abbott.Environ 500 secouristes et 14 hélicoptères ont été déployés, tandis que la Garde nationale du Texas et les Gardes côtes ont envoyé des renforts.”On a eu du mal à arriver sur les lieux à cause de la météo”, a expliqué le directeur de la sécurité publique du Texas, Freeman Martin. “Mais dans la journée ça s’est calmé et on a pu faire plus de sauvetages et de recherches”, a-t-il ajouté, précisant que les opérations se poursuivraient samedi. “La pluie s’est calmée, mais nous savons qu’une autre vague arrive”, a mis en garde M. Martin, des précipitations étant également attendues dans les zones de San Antonio et Austin.Les services météo ont émis une alerte inondation pour le centre-sud du comté de Kerr, appelant les habitants à éviter tout déplacement et ceux résidant à proximité du fleuve Guadalupe à se rendre “vers des zones en hauteur”.Mi-juin, au moins dix personnes avaient péri en raison d’inondations à San Antonio à la suite de pluies diluviennes.Les crues soudaines, provoquées par des pluies diluviennes que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon certains scientifiques, le changement climatique provoqué par l’activité humaine ont rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.Par ailleurs, dans le New Jersey, au moins deux personnes ont été tuées par la chute d’un arbre sur leur véhicule lors d’une “violente tempête” dans cet Etat du nord-est, a indiqué la police locale.
Des inondations au Texas font au moins 24 morts et des disparus
Des inondations dévastatrices, provoquées par des pluies diluviennes, ont fait au moins 24 morts dont des enfants et une vingtaine de disparus au Texas, dans le sud des Etats-Unis, ont annoncé vendredi soir les autorités locales.”Je peux confirmer qu’à ce moment, nous avons environ 24 morts”, a déclaré lors d’une conférence de presse Larry Lethia, le shérif du comté de Kerr, précisant plus tard que le bilan s’établissait bien à 24 décès. Un précédent bilan faisait état d’au moins 13 morts dont des enfants et une vingtaine de disparus dans la crue soudaine du fleuve Guadalupe, au nord-ouest de San Antonio.”Des enfants sont toujours portés disparus”, a ajouté le shérif, précisant qu’entre 23 et 25 personnes n’avaient pas encore été retrouvées.Les autorités s’inquiètent notamment du sort de quelque 750 enfants qui participaient à un camp d’été pour filles sur les rives du fleuve.”Cela ne signifie pas qu’elles font partie des victimes, elles pourraient être dans un arbre ou sans communication”, avait auparavant indiqué le gouverneur adjoint du Texas, Dan Patrick, lors d’une conférence de presse.Le gouverneur adjoint a lu devant la presse un message du directeur du camp disant avoir subi “des inondations d’un niveau catastrophique” et n’avoir “ni électricité, ni eau, ni Wifi”. Selon les autorités, le niveau du fleuve Guadalupe, qui traverse la zone, est monté d’environ huit mètres en 45 minutes au cours desquelles il est tombé “près de 300 millimètres/heure” de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes du comté.Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des maisons et des arbres emportés par la crue. Le président américain Donald Trump s’est dit “sous le choc” de ces “terribles inondations”.- D’autres précipitations attendues -Un responsable du comté de Kerr, Rob Kelly, a souligné le caractère soudain de ces inondations survenues aux alentours de 04H00 du matin dans cette région pourtant habituée à ce type de phénomènes.”Nous avons des inondations tout le temps. C’est la vallée fluviale la plus dangereuse des Etats-Unis”, a-t-il relevé. Mais “nous n’avions aucune raison de croire que cela allait être quelque chose comme ce qui s’est passé”.Soila Reyna, 55 ans, une habitante de Kerville qui travaille dans une église locale pour aider les personnes ayant perdu leurs biens, a témoigné n’avoir jamais “rien vu de tel”.Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a partagé sur X une vidéo montrant le sauvetage d’une personne réfugiée au sommet d’un arbre par un secouriste suspendu à un hélicoptère, au-dessus d’eaux tumultueuses.”Des missions de sauvetage aérien comme celle-ci sont effectuées 24 heures sur 24. Nous ne nous arrêterons pas tant que tout le monde n’aura pas été retrouvé”, a déclaré M. Abbott.Environ 500 secouristes et 14 hélicoptères ont été déployés, tandis que la Garde nationale du Texas et les Gardes côtes ont envoyé des renforts.”On a eu du mal à arriver sur les lieux à cause de la météo”, a expliqué le directeur de la sécurité publique du Texas, Freeman Martin. “Mais dans la journée ça s’est calmé et on a pu faire plus de sauvetages et de recherches”, a-t-il ajouté, précisant que les opérations se poursuivraient samedi. “La pluie s’est calmée, mais nous savons qu’une autre vague arrive”, a mis en garde M. Martin, des précipitations étant également attendues dans les zones de San Antonio et Austin.Les services météo ont émis une alerte inondation pour le centre-sud du comté de Kerr, appelant les habitants à éviter tout déplacement et ceux résidant à proximité du fleuve Guadalupe à se rendre “vers des zones en hauteur”.Mi-juin, au moins dix personnes avaient péri en raison d’inondations à San Antonio à la suite de pluies diluviennes.Les crues soudaines, provoquées par des pluies diluviennes que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon certains scientifiques, le changement climatique provoqué par l’activité humaine ont rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.Par ailleurs, dans le New Jersey, au moins deux personnes ont été tuées par la chute d’un arbre sur leur véhicule lors d’une “violente tempête” dans cet Etat du nord-est, a indiqué la police locale.
French writer jailed in Algeria won’t appeal, still hopeful of pardon: supporters
French-Algerian writer Boualem Sansal will not appeal his five-year prison sentence to Algeria’s supreme court, said sources close to the author on Saturday, saying they remain hopeful for a pardon.The 80-year-old dual national writer was sentenced to five years behind bars on March 27 on charges related to undermining Algeria’s territorial integrity over comments made to a French media outlet.”According to our information, he will not appeal to the supreme court,” the president of the author’s support committee, Noelle Lenoir, told broadcaster France Inter on Saturday.”Moreover, given the state of the justice system in Algeria…he has no chance of having his offence reclassified on appeal,” the former European affairs minister said.”This means that the sentence is final.”Sources close to Sansal told AFP that the writer had “given up his right to appeal”.His French lawyer, Pierre Cornut-Gentille, declined to comment when contacted by AFP.France’s prime minister Francois Bayrou said earlier this week that he hoped Algeria would pardon the author, whose family has highlighted his treatment for prostate cancer.But Sansal was not among the thousands pardoned by Algeria’s president on Friday, the eve of the country’s independence day.”We believe he will be released. It is impossible for Algeria to take responsibility for his death in prison,” Lenoir said, adding she was “remaining hopeful”.A prize-winning figure in North African modern francophone literature, Sansal is known for his criticism of Algerian authorities as well as of Islamists.The case against him arose after he told the far-right outlet Frontieres that France had unjustly transferred Moroccan territory to Algeria during the colonial period from 1830 to 1962 — a claim Algeria views as a challenge to its sovereignty and that aligns with longstanding Moroccan territorial assertions.Sansal was detained in November 2024 upon arrival at Algiers airport. On March 27, a court in Dar El Beida sentenced him to a five-year prison term and fined him 500,000 Algerian dinars ($3,730).Appearing in court without legal counsel on June 24, Sansal said the case against him “makes no sense” as “the Algerian constitution guarantees freedom of expression and conscience”.The writer’s conviction has further strained tense France-Algeria relations, which have been complicated by issues such as migration and France’s recognition of Moroccan sovereignty over Western Sahara, a disputed territory claimed by the Algeria-backed Polisario Front.
Malgré son interdiction, une mobilisation anti-A69 débute à proximité du chantier
La préfecture l’a interdit, mais un nouveau rassemblement des collectifs écologistes pour protester contre l’autoroute A69 Toulouse-Castres a débuté samedi dans une ambiance calme à Maurens-Scopont (Tarn), où les militants écologistes continuent d’affluer tandis que les forces de l’ordre sont déployées en nombre autour du parc, craignant des débordements.Cette mobilisation baptisée “Turboteuf” est annoncée comme “festive” mais la préfecture a relevé la “présence importante” de personnes encagoulées ou masquées parmi les 800 participants dénombrés le matin dans le parc du château de Scopont qui les accueille.Le long du chantier, stoppé fin février et qui reprend de façon progressive depuis mi-juin, quelque 1.500 gendarmes ont été déployés, a déclaré le préfet du Tarn Laurent Buchaillat, en annonçant à la presse la présence de “dispositifs hostiles”, comme une catapulte et des réserves de pierres, montrant “clairement l’intention non festive” du rassemblement”.Des objets pouvant servir de “projectiles” ont été saisis, a indiqué à l’AFP une source parmi les forces de l’ordre. Sur des photos, l’AFP a pu voir des boules de pétanque, des cocktails incendiaires, des hachettes, des boucliers et des marteaux.En conséquence, la route nationale qui permet d’accéder au site, entre Toulouse et Castres, a été interdite samedi par arrêté préfectoral en raison du “risque de trouble à l’ordre public”, selon un communiqué de la préfecture.De nombreux gendarmes, de fourgons et véhicules blindés d’intervention étaient positionnés autour du château et sur une base du maître d’Å“uvre des travaux, Atosca, située à proximité et où étaient garés plusieurs engins de chantier. “No macadam”, lance un protestataire le visage masqué, parmi les petits groupes qui affluent vers le parc du château. À l’intérieur, des centaines de tentes et de stands ont été érigés, a constaté l’AFP. Non loin d’un chapiteau décoré d’une banderole proclamant “Stop à l’A69 et son monde”, des militants discutent assis dans l’herbe, d’autres répètent des chants pour le rassemblement prévu en musique à 14H00 où les organisateurs espèrent plusieurs milliers de participants.”L’autoroute a été jugée illégale dans une décision longuement argumentée, on est donc légitimes à intervenir”, a déclaré Amalia, membre d’Extinction Rebellion Toulouse, aux nombreux médias présents. “S’il faut aller au delà de la loi, on le fera”, a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse des anti-A69 au pied du château délabré, où un drapeau palestinien a été accroché. “S’il faut cramer des machines, bloquer une route on le fera, parce qu’il est absolument nécessaire de s’opposer à ce projet inutile imposé et écocidaire”.Même si le chantier est considérablement avancé – arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours – les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et doit être achevée au second semestre 2026.”Cette lutte est devenue emblématique c’est pour ça qu’autant de personnes se rassemblent”, déclare Martin, membre des organisateurs. Aline, du collectif la Voie est Libre, estime que “l’autoroute est plus faite au service des marchandises que des habitants, or nous, nous souhaitons un territoire exemplaire en matière environnemental”.- Contestation multiforme -Depuis le printemps 2023, la contestation a pris bien des formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cÅ“ur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est sur le terrain juridique que les opposants ont réussi à stopper les pelles mécaniques.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.Cette décision, saluée comme une victoire par les opposants, a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.- “Rassemblement illégal” -Faute de déclaration de la manifestation par ses organisateurs et en raison des heurts survenus lors de précédents événements, la préfecture du Tarn a émis un arrêté d’interdiction de la Turboteuf, où elle attend au moins 2.000 participants. Le préfet du Tarn a appelé “la population à ne pas se joindre à ce rassemblement illégal, qui met en danger ses participants et les exposent à des poursuites pénales”. Les organisateurs ont maintenu l’événement malgré l’interdiction préfectorale, mettant en avant qu’il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d’Ingrando, a indiqué à l’AFP avoir donné son accord, “à condition qu’il n’y ait pas de débordements”.Mais “s’il y a des volontés spontanées de faire des trucs hors du campement, on ne va pas les empêcher”, a déclaré un membre du collectif. La “Turboteuf” est le quatrième grand weekend d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.
Malgré son interdiction, une mobilisation anti-A69 débute à proximité du chantier
La préfecture l’a interdit, mais un nouveau rassemblement des collectifs écologistes pour protester contre l’autoroute A69 Toulouse-Castres a débuté samedi dans une ambiance calme à Maurens-Scopont (Tarn), où les militants écologistes continuent d’affluer tandis que les forces de l’ordre sont déployées en nombre autour du parc, craignant des débordements.Cette mobilisation baptisée “Turboteuf” est annoncée comme “festive” mais la préfecture a relevé la “présence importante” de personnes encagoulées ou masquées parmi les 800 participants dénombrés le matin dans le parc du château de Scopont qui les accueille.Le long du chantier, stoppé fin février et qui reprend de façon progressive depuis mi-juin, quelque 1.500 gendarmes ont été déployés, a déclaré le préfet du Tarn Laurent Buchaillat, en annonçant à la presse la présence de “dispositifs hostiles”, comme une catapulte et des réserves de pierres, montrant “clairement l’intention non festive” du rassemblement”.Des objets pouvant servir de “projectiles” ont été saisis, a indiqué à l’AFP une source parmi les forces de l’ordre. Sur des photos, l’AFP a pu voir des boules de pétanque, des cocktails incendiaires, des hachettes, des boucliers et des marteaux.En conséquence, la route nationale qui permet d’accéder au site, entre Toulouse et Castres, a été interdite samedi par arrêté préfectoral en raison du “risque de trouble à l’ordre public”, selon un communiqué de la préfecture.De nombreux gendarmes, de fourgons et véhicules blindés d’intervention étaient positionnés autour du château et sur une base du maître d’Å“uvre des travaux, Atosca, située à proximité et où étaient garés plusieurs engins de chantier. “No macadam”, lance un protestataire le visage masqué, parmi les petits groupes qui affluent vers le parc du château. À l’intérieur, des centaines de tentes et de stands ont été érigés, a constaté l’AFP. Non loin d’un chapiteau décoré d’une banderole proclamant “Stop à l’A69 et son monde”, des militants discutent assis dans l’herbe, d’autres répètent des chants pour le rassemblement prévu en musique à 14H00 où les organisateurs espèrent plusieurs milliers de participants.”L’autoroute a été jugée illégale dans une décision longuement argumentée, on est donc légitimes à intervenir”, a déclaré Amalia, membre d’Extinction Rebellion Toulouse, aux nombreux médias présents. “S’il faut aller au delà de la loi, on le fera”, a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse des anti-A69 au pied du château délabré, où un drapeau palestinien a été accroché. “S’il faut cramer des machines, bloquer une route on le fera, parce qu’il est absolument nécessaire de s’opposer à ce projet inutile imposé et écocidaire”.Même si le chantier est considérablement avancé – arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours – les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et doit être achevée au second semestre 2026.”Cette lutte est devenue emblématique c’est pour ça qu’autant de personnes se rassemblent”, déclare Martin, membre des organisateurs. Aline, du collectif la Voie est Libre, estime que “l’autoroute est plus faite au service des marchandises que des habitants, or nous, nous souhaitons un territoire exemplaire en matière environnemental”.- Contestation multiforme -Depuis le printemps 2023, la contestation a pris bien des formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cÅ“ur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est sur le terrain juridique que les opposants ont réussi à stopper les pelles mécaniques.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.Cette décision, saluée comme une victoire par les opposants, a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.- “Rassemblement illégal” -Faute de déclaration de la manifestation par ses organisateurs et en raison des heurts survenus lors de précédents événements, la préfecture du Tarn a émis un arrêté d’interdiction de la Turboteuf, où elle attend au moins 2.000 participants. Le préfet du Tarn a appelé “la population à ne pas se joindre à ce rassemblement illégal, qui met en danger ses participants et les exposent à des poursuites pénales”. Les organisateurs ont maintenu l’événement malgré l’interdiction préfectorale, mettant en avant qu’il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d’Ingrando, a indiqué à l’AFP avoir donné son accord, “à condition qu’il n’y ait pas de débordements”.Mais “s’il y a des volontés spontanées de faire des trucs hors du campement, on ne va pas les empêcher”, a déclaré un membre du collectif. La “Turboteuf” est le quatrième grand weekend d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.
Malgré son interdiction, une mobilisation anti-A69 débute à proximité du chantier
La préfecture l’a interdit, mais un nouveau rassemblement des collectifs écologistes pour protester contre l’autoroute A69 Toulouse-Castres a débuté samedi dans une ambiance calme à Maurens-Scopont (Tarn), où les militants écologistes continuent d’affluer tandis que les forces de l’ordre sont déployées en nombre autour du parc, craignant des débordements.Cette mobilisation baptisée “Turboteuf” est annoncée comme “festive” mais la préfecture a relevé la “présence importante” de personnes encagoulées ou masquées parmi les 800 participants dénombrés le matin dans le parc du château de Scopont qui les accueille.Le long du chantier, stoppé fin février et qui reprend de façon progressive depuis mi-juin, quelque 1.500 gendarmes ont été déployés, a déclaré le préfet du Tarn Laurent Buchaillat, en annonçant à la presse la présence de “dispositifs hostiles”, comme une catapulte et des réserves de pierres, montrant “clairement l’intention non festive” du rassemblement”.Des objets pouvant servir de “projectiles” ont été saisis, a indiqué à l’AFP une source parmi les forces de l’ordre. Sur des photos, l’AFP a pu voir des boules de pétanque, des cocktails incendiaires, des hachettes, des boucliers et des marteaux.En conséquence, la route nationale qui permet d’accéder au site, entre Toulouse et Castres, a été interdite samedi par arrêté préfectoral en raison du “risque de trouble à l’ordre public”, selon un communiqué de la préfecture.De nombreux gendarmes, de fourgons et véhicules blindés d’intervention étaient positionnés autour du château et sur une base du maître d’Å“uvre des travaux, Atosca, située à proximité et où étaient garés plusieurs engins de chantier. “No macadam”, lance un protestataire le visage masqué, parmi les petits groupes qui affluent vers le parc du château. À l’intérieur, des centaines de tentes et de stands ont été érigés, a constaté l’AFP. Non loin d’un chapiteau décoré d’une banderole proclamant “Stop à l’A69 et son monde”, des militants discutent assis dans l’herbe, d’autres répètent des chants pour le rassemblement prévu en musique à 14H00 où les organisateurs espèrent plusieurs milliers de participants.”L’autoroute a été jugée illégale dans une décision longuement argumentée, on est donc légitimes à intervenir”, a déclaré Amalia, membre d’Extinction Rebellion Toulouse, aux nombreux médias présents. “S’il faut aller au delà de la loi, on le fera”, a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse des anti-A69 au pied du château délabré, où un drapeau palestinien a été accroché. “S’il faut cramer des machines, bloquer une route on le fera, parce qu’il est absolument nécessaire de s’opposer à ce projet inutile imposé et écocidaire”.Même si le chantier est considérablement avancé – arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours – les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et doit être achevée au second semestre 2026.”Cette lutte est devenue emblématique c’est pour ça qu’autant de personnes se rassemblent”, déclare Martin, membre des organisateurs. Aline, du collectif la Voie est Libre, estime que “l’autoroute est plus faite au service des marchandises que des habitants, or nous, nous souhaitons un territoire exemplaire en matière environnemental”.- Contestation multiforme -Depuis le printemps 2023, la contestation a pris bien des formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cÅ“ur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est sur le terrain juridique que les opposants ont réussi à stopper les pelles mécaniques.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.Cette décision, saluée comme une victoire par les opposants, a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.- “Rassemblement illégal” -Faute de déclaration de la manifestation par ses organisateurs et en raison des heurts survenus lors de précédents événements, la préfecture du Tarn a émis un arrêté d’interdiction de la Turboteuf, où elle attend au moins 2.000 participants. Le préfet du Tarn a appelé “la population à ne pas se joindre à ce rassemblement illégal, qui met en danger ses participants et les exposent à des poursuites pénales”. Les organisateurs ont maintenu l’événement malgré l’interdiction préfectorale, mettant en avant qu’il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d’Ingrando, a indiqué à l’AFP avoir donné son accord, “à condition qu’il n’y ait pas de débordements”.Mais “s’il y a des volontés spontanées de faire des trucs hors du campement, on ne va pas les empêcher”, a déclaré un membre du collectif. La “Turboteuf” est le quatrième grand weekend d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.
Malgré son interdiction, une mobilisation anti-A69 débute à proximité du chantier
La préfecture l’a interdit, mais un nouveau rassemblement des collectifs écologistes pour protester contre l’autoroute A69 Toulouse-Castres a débuté samedi dans une ambiance calme à Maurens-Scopont (Tarn), où les militants écologistes continuent d’affluer tandis que les forces de l’ordre sont déployées en nombre autour du parc, craignant des débordements.Cette mobilisation baptisée “Turboteuf” est annoncée comme “festive” mais la préfecture a relevé la “présence importante” de personnes encagoulées ou masquées parmi les 800 participants dénombrés le matin dans le parc du château de Scopont qui les accueille.Le long du chantier, stoppé fin février et qui reprend de façon progressive depuis mi-juin, quelque 1.500 gendarmes ont été déployés, a déclaré le préfet du Tarn Laurent Buchaillat, en annonçant à la presse la présence de “dispositifs hostiles”, comme une catapulte et des réserves de pierres, montrant “clairement l’intention non festive” du rassemblement”.Des objets pouvant servir de “projectiles” ont été saisis, a indiqué à l’AFP une source parmi les forces de l’ordre. Sur des photos, l’AFP a pu voir des boules de pétanque, des cocktails incendiaires, des hachettes, des boucliers et des marteaux.En conséquence, la route nationale qui permet d’accéder au site, entre Toulouse et Castres, a été interdite samedi par arrêté préfectoral en raison du “risque de trouble à l’ordre public”, selon un communiqué de la préfecture.De nombreux gendarmes, de fourgons et véhicules blindés d’intervention étaient positionnés autour du château et sur une base du maître d’Å“uvre des travaux, Atosca, située à proximité et où étaient garés plusieurs engins de chantier. “No macadam”, lance un protestataire le visage masqué, parmi les petits groupes qui affluent vers le parc du château. À l’intérieur, des centaines de tentes et de stands ont été érigés, a constaté l’AFP. Non loin d’un chapiteau décoré d’une banderole proclamant “Stop à l’A69 et son monde”, des militants discutent assis dans l’herbe, d’autres répètent des chants pour le rassemblement prévu en musique à 14H00 où les organisateurs espèrent plusieurs milliers de participants.”L’autoroute a été jugée illégale dans une décision longuement argumentée, on est donc légitimes à intervenir”, a déclaré Amalia, membre d’Extinction Rebellion Toulouse, aux nombreux médias présents. “S’il faut aller au delà de la loi, on le fera”, a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse des anti-A69 au pied du château délabré, où un drapeau palestinien a été accroché. “S’il faut cramer des machines, bloquer une route on le fera, parce qu’il est absolument nécessaire de s’opposer à ce projet inutile imposé et écocidaire”.Même si le chantier est considérablement avancé – arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours – les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et doit être achevée au second semestre 2026.”Cette lutte est devenue emblématique c’est pour ça qu’autant de personnes se rassemblent”, déclare Martin, membre des organisateurs. Aline, du collectif la Voie est Libre, estime que “l’autoroute est plus faite au service des marchandises que des habitants, or nous, nous souhaitons un territoire exemplaire en matière environnemental”.- Contestation multiforme -Depuis le printemps 2023, la contestation a pris bien des formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cÅ“ur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est sur le terrain juridique que les opposants ont réussi à stopper les pelles mécaniques.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.Cette décision, saluée comme une victoire par les opposants, a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.- “Rassemblement illégal” -Faute de déclaration de la manifestation par ses organisateurs et en raison des heurts survenus lors de précédents événements, la préfecture du Tarn a émis un arrêté d’interdiction de la Turboteuf, où elle attend au moins 2.000 participants. Le préfet du Tarn a appelé “la population à ne pas se joindre à ce rassemblement illégal, qui met en danger ses participants et les exposent à des poursuites pénales”. Les organisateurs ont maintenu l’événement malgré l’interdiction préfectorale, mettant en avant qu’il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d’Ingrando, a indiqué à l’AFP avoir donné son accord, “à condition qu’il n’y ait pas de débordements”.Mais “s’il y a des volontés spontanées de faire des trucs hors du campement, on ne va pas les empêcher”, a déclaré un membre du collectif. La “Turboteuf” est le quatrième grand weekend d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.