Attentat antisémite de Sydney: les assaillants s’étaient entrainés en Australie

Les deux assaillants de l’attentat de la plage de Bondi à Sydney le 14 décembre se sont entraînés en Australie avant d’ouvrir le feu sur une fête juive et de tuer 15 personnes, une attaque pour laquelle le Premier ministre Anthony Albanese a présenté lundi ses excuses à la communauté juive du pays-continent.Selon des documents …

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Cinq choses à attendre en 2026

Du retour d’astronautes autour de la Lune jusqu’aux élections de mi-mandat aux États-Unis, voici cinq événements à surveiller en 2026.- Des astronautes autour de la Lune   2026 pourrait être l’année du retour d’astronautes autour de la Lune: reportée à plusieurs reprises, la mission habitée Artemis 2 de la Nasa – avec ses partenaires privés comme SpaceX – est maintenant prévue pour le début de l’année, avril au plus tard. Une étape clef vers le retour des Américains sur le sol lunaire, annoncé par Donald Trump lors de son premier mandat pour le plus rapidement possible. Avant la Chine, qui veut s’y poser d’ici 2030. Cette dernière avance ses pions: la sonde Chang’e 7 devrait se livrer en 2026 à une exploration du pôle sud du satellite de la Terre et les essais de son vaisseau spatial habité Mengzhou se poursuivent.L’Inde affiche également de grandes ambitions en matière de conquête spatiale: après avoir posé un robot sur la Lune en 2023, l’ISRO prévoit d’envoyer un astronaute en orbite par ses propres moyens en 2027.La Lune est devenue un passage obligé avant un voyage vers Mars. Pour y installer des bases relais mais aussi pour y tester combinaisons, véhicules, énergie… et y apprendre à vivre dans l’espace lointain.- Coupe du monde de football hors norme 48 équipes, 104 matches, trois pays-hôtes: le Mondial-2026, qui aura lieu aux États-Unis, au Mexique et au Canada, s’annonce comme un tournoi hors norme, quatre ans après le sacre de l’Argentine de Lionel Messi, victorieuse de la France en finale au Qatar. La compétition la plus populaire de la planète va totalement changer de dimension et s’étalera sur près de six semaines – du 11 juin au 19 juillet 2026 – dans 16 stades répartis sur près de 4.000 km, le territoire américain se taillant la part du lion avec onze enceintes. L’occasion rêvée pour Donald Trump d’en faire une vitrine de sa présidence et une arme politique alors que les relations avec le Canada et le Mexique sont chaotiques en raison de la guerre commerciale déclenchée quelques mois après sa prise de fonctions et de ses mesures restrictives en matière d’immigration. Sur le plan sportif, les candidats ne manquent pas pour tenter d’inscrire leur nom au palmarès, entre les deux géants sud-américains (Argentine, Brésil) et les cadors européens (France, Espagne, Portugal, Allemagne, Angleterre).- Gaza et élections en Israël Au Proche-Orient, les pressions américaines ont permis en octobre un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas après plus de deux ans de guerre.La trêve s’avère très fragile et le plan de paix du président américain pour la bande de Gaza laisse de nombreux points en suspens, comme les futures étapes du retrait de l’armée israélienne ou encore la forme de la future gouvernance du territoire palestinien.En endossant le plan Trump, le Conseil de sécurité de l’ONU a posé en novembre les jalons du déploiement d’une force internationale dont ne veulent, au fond, ni le gouvernement israélien ni le mouvement islamiste palestinien.Ce dernier refuse de désarmer aux conditions posées par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui à 76 ans passés, compte se représenter aux élections devant avoir lieu au plus tard en novembre 2026.Une large majorité d’Israéliens souhaite voir le Premier ministre rendre des comptes pour la guerre déclenchée par l’attaque surprise du Hamas en octobre 2023, et une majorité relative s’oppose à ce que lui soit accordée la grâce présidentielle qu’il a formellement demandée fin novembre afin de se débarrasser de son procès au long cours pour corruption.Ne disposant que d’une majorité relative et fragile, M. Netanyahu pourrait être tenté par l’option militaire contre le Hamas à Gaza, ou le Hezbollah au Liban, pour conserver le soutien de ses alliés d’extrême droite et tenter d’aller chercher, avant le scrutin, la victoire totale qu’il a promise aux Israéliens.- Élections de mi-mandat aux États-UnisAprès une année 2025 marquée par le retour tonitruant de Donald Trump à la Maison Blanche, les élections de mi-mandat le 3 novembre 2026 représentent un jalon crucial pour une présidence déjà historique à bien des égards.De nouveaux gouverneurs seront choisis dans 36 États, l’ensemble des 435 sièges de la Chambre des représentants sera renouvelé, de même que 35 des 100 sièges du Sénat. L’enjeu pour les républicains: préserver leur fine majorité au Congrès. Les démocrates, eux, comptent bien faire basculer la Chambre, voire le Sénat en cas de fortes performances. Reconquérir le Congrès leur permettrait ainsi de mettre un frein au vaste programme de celui qui aura alors fêté ses 80 ans.Car si le nom de Donald Trump n’apparaîtra pas sur les bulletins de vote, ces élections serviront de référendum pour près de 250 millions d’Américains sur sa première moitié de second mandat. La personne même du président sera un thème majeur de la campagne, mais devrait être éclipsée par la question du coût de la vie, sur fond d’inflation persistante.Ces élections de mi-mandat serviront également de rampe de lancement pour de nombreux aspirants à la présidentielle de 2028, la première sans Donald Trump depuis 2012.- Climat: le monde se ressaisira-t-il?L’année 2026 a toutes les chances de rester chaude, à l’échelle historique. Les onze dernières furent les plus chaudes jamais mesurées. Il y a 80% de risque que le record de 2024 soit battu d’ici 2029, a prédit l’institut météorologique britannique.Les nations réagiront-elles? La COP30 au Brésil vient de montrer que le multilatéralisme climatique n’est pas mort, malgré le boycott américain et les conflits géopolitiques.”2026 doit être l’année où la diplomatie climatique internationale se réinvente”, estime toutefois Rebecca Thissen, du Climate Action Network. “Les COP ne sont pas une fin en soi mais un point d’orgue dans un agenda politique international qui a grand besoin d’accorder ses violons”.Sans attendre la COP31 en novembre 2026 à Antalya en Turquie, on guettera combien de pays répondront à l’invitation de la Colombie, en avril à Santa Marta, à la première conférence internationale pour sortir des énergies fossiles.Aleksandar Rankovic, du centre de réflexion The Common Initiative, est, lui, curieux “de voir si les rébellions de la génération Z qui ont émergé dans le monde commencent à se battre pour le climat”.lc-kn-mj-rle-bl-ico/ang/alv

Stocks diverge as rate hopes rise, AI fears ease

Stock markets diverged Monday and gold hit a record high as the latest round of US data boosted hopes for more interest rate cuts and concerns over AI spending subsided.In the final business days before Christmas, tech firms led a rally in Asia, with South Korea’s Samsung Electronics, Taiwan’s TSMC and Japan’s Renesas among the best performers.Hong Kong, Shanghai, Sydney, Seoul, Singapore, Mumbai, Bangkok, Wellington, Taipei and Manila stock markets all saw healthy advances.Tokyo was the standout, piling on 1.8 percent thanks to a weaker yen.However, London, Paris and Frankfurt fell.”Tech stocks are leading this ‘Santa Rally’ and Europe is tech-light, so it may be a laggard as we start a new week,” said Kathleen Brooks, research director at trading group XTB.Gold, which benefits from lower US interest rates, hit a fresh record of $4,420.30, while silver also struck a new peak.The precious metals, which are go-to assets in times of crisis, also benefited from geopolitical worries as Washington steps up its oil blockade against Venezuela and after Ukraine hit a tanker from Russia’s shadow fleet in the Mediterranean.Oil prices rose more than one percent amid the geopolitical tensions.Equity gains tracked a surge on Wall Street Friday led by the Nasdaq as technology giants rallied following a bumper earnings report from chip giant Micron Technology that reinvigorated the AI trade.That came on top of news that Oracle will take a 15 percent stake in a TikTok joint venture that will allow the social media company to maintain operations in the United States.The tech bounce came after a bout of selling fuelled by concerns that valuations had been stretched and questions were being asked about the vast sums invested in artificial intelligence that some warn could take time to see returns.Forex traders are keeping tabs on Tokyo after Japan’s top currency official said he was concerned about the yen’s recent weakness, which came after the central bank hiked interest rates to a 30-year high on Friday.The comments stoked speculation that officials could intervene in currency markets to support the yen, which fell more than one percent against the dollar Friday after bank boss Kazuo Ueda chose not to signal more increases early in the new year.- Key figures at around 1045 GMT – London – FTSE 100: DOWN 0.4 percent at 9,858.28 pointsParis – CAC 40: DOWN 0.4 percent at 8,115.74Frankfurt – DAX: DOWN 0.1 percent at 24,267.32Tokyo – Nikkei 225: UP 1.8 percent at 50,402.39 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.4 percent at 25,801.77 (close)Shanghai – Composite: UP 0.7 percent at 3,917.36 (close)New York – Dow: UP 0.4 percent at 48,134.89 (close)Dollar/yen: DOWN at 157.40 yen from 157.59 yen on FridayEuro/dollar: UP at $1.1736 from $1.1719Pound/dollar: UP at $1.3438 from $1.3386Euro/pound: DOWN at 87.34 pence from 87.55 penceWest Texas Intermediate: UP 1.7 percent at $57.45 per barrelBrent North Sea Crude: UP 1.6 percent at $61.44 per barrel

Attentat antisémite de Sydney: les assaillants s’étaient entrainés en Australie

Les deux assaillants de l’attentat de la plage de Bondi à Sydney le 14 décembre se sont entraînés en Australie avant d’ouvrir le feu sur une fête juive et de tuer 15 personnes, une attaque pour laquelle le Premier ministre Anthony Albanese a présenté lundi ses excuses à la communauté juive du pays-continent.Selon des documents judiciaires dévoilés lundi devant la presse, la police affirme également, vidéo retrouvée à l’appui, que les deux auteurs de la tuerie, un père et son fils, avaient fustigé les “sionistes”, assis devant un drapeau du groupe jihadiste Etat islamique.Les deux hommes, Sajid Akram, 50 ans, un Indien entré sur visa en Australie en 1998 et son fils Naveed Akram, né dans le pays il y a 24 ans, s’étaient également rendus sur les lieux du crime “en repérage” sur cette plage mythique réputée en Australie et dans le monde, quelques jours avant le 14 décembre, selon la police et la justice.Les assaillants avaient ouvert le feu ce 14 décembre peu avant 19H00 lors d’un rassemblement pour la fête juive de Hanouka qui se tenait sur la plage où étaient rassemblées des milliers de personnes, nageurs, promeneurs, fêtards…Alors que le père, Sajid Akram, a été abattu par la police, son fils Naveed a été transféré lundi de l’hôpital où il était soigné vers une prison, a indiqué la police. Il a été inculpé pour terrorisme et 15 meurtres.D’après ces mêmes documents d’enquête, la police a également fait état d’une vidéo retrouvée sur un téléphone portable dans laquelle Sajid et Naveed Akram sont assis devant un drapeau du groupe jihadiste Etat islamique, récitent un passage du Coran et dénoncent les “sionistes”.Un drapeau de l’Etat islamique avait également été retrouvé juste après l’attentat dans leur voiture.Toujours selon ces documents judiciaires, Sajid et Naveed Akram ont également effectué des “repérages” sur la plage de Bondi, quelques jours avant leur attentat.- Nouvelles lois -Hué dimanche lors de l’hommage national à Sydney une semaine après la tuerie, le Premier ministre Albanese s’est dit lundi “désolé pour ce que la communauté juive et notre nation dans son ensemble ont enduré”, tout en appelant à un soutien de l’ensemble de la classe politique pour “créer une infraction aggravée pour ceux qui prêchent la haine”.Selon des estimations officielles, l’immense pays-continent compte au moins 110.000 Australiens juifs.”Nous ne laisserons pas les terroristes inspirés par l’Etat islamique gagner. Nous ne les laisserons pas diviser notre société, et nous surmonterons cette épreuve ensemble”, a déclaré M. Albanese aux journalistes.L’Etat de Nouvelle-Galles du Sud, dont Sydney est la capitale, présenté lundi une nouvelle législation qualifiée de “la plus stricte du pays”: Le nombre d’armes autorisées par individu sera désormais limitées à quatre. Les personnes exemptées, comme les fermiers, pourront posséder jusqu’à 10 armes.Le gouvernement local estime qu’il y aurait 1,1 million d’armes à feu en circulation dans cet Etat, le plus peuplé d’Australie.La loi interdirait également l’affichage de “symboles terroristes”, notamment le drapeau de l’Etat islamique.- Slogans appelant à “l’intifada” -Les autorités pourront également interdire les manifestations pendant une période pouvant aller jusqu’à trois mois à la suite d’un attentat.Chris Minns, Premier ministre de Nouvelle-Galles du Sud, a déclaré lundi qu’il envisageait également, en 2026, un durcissement de la législation sur les discours de haine, notamment sur les slogans appelant à “mondialiser l’intifada”.Le gouvernement fédéral australien a également annoncé un ensemble de réformes concernant la détention d’armes à feu et les lois sur les discours de haine, ainsi qu’une révision des services de police et de renseignement.Après avoir annoncé qu’il comptait durcir la législation australienne contre l’extrémisme, M. Albanese avait annoncé vendredi un programme de rachat des armes à feu en circulation.Il a martelé qu’il “n’y a aucune raison pour qu’une personne vivant dans la banlieue de Sydney ait besoin d’autant d’armes à feu”, allusion aux six armes légalement détenues par l’un des assaillants.Il s’agit du plus grand rachat d’armes depuis 1996, lorsque l’Australie a durci la réglementation en la matière à la suite d’une tuerie qui avait fait 35 morts à Port Arthur.lec-oho-alh-vgu/nr

“On est tous tombés amoureux!” Aux États-Unis, la Wembamania à tout âge

Pour Lydia, huit ans, c’est Noël avant l’heure: ses parents l’emmènent voir son idole, Victor Wembanyama. Maillot des San Antonio Spurs sur le dos, elle réalise un rêve, à l’image de milliers de supporters de basket aimantés par le surdoué français.”C’est la première fois qu’on vient le voir. Il est incroyable, il peut tout faire: contrer, marquer à trois points, claquer un dunk. C’est un génie”, sourit son père, Xavier Herrera, avant la rencontre contre les Wizards de Washington dimanche (victoire des Spurs 124-113).La famille a roulé plus de deux heures pour voir son chouchou dans l’enceinte de la capitale américaine. Ils sont loin d’être les seuls. Son nom apparaît sur les tee-shirts noir et blanc des supporters et nourrit les discussions.Les rangées, d’habitude parsemées de sièges vides, sont bondées. Plus de 20.000 personnes sont venues admirer l’envergure de son talent, faisant exploser le record d’affluence de la saison.”C’est une perche, on ne peut pas le louper!”, s’amuse Jacob Ottinger, un fan des Spurs de la première heure, en référence aux 2,24 mètres du Français âgé de 21 ans. Il l’adule depuis son arrivée, il y a deux ans. “La chose la plus impressionnante chez lui, c’est sa mentalité. Il travaille dur, il a toujours envie de gagner et, surtout, il ne se comporte pas comme une superstar. On est tous tombés amoureux de lui”, l’encense le supporter de 27 ans, lunettes carrées et barbe brune.Pour l’occasion, il a enfilé le maillot des “Mets 92”, le club de Levallois-Perret, près de Paris, où Victor Wembanyama a crevé l’écran avant son arrivée dans la cour des grands, en NBA.- “Tour de garde” -Le natif des Yvelines, en région parisienne, réalise un début de saison étincelant avec les Spurs, avec une moyenne de 25 points et 12 rebonds par match. La franchise de San Antonio s’installe dans le haut du classement, à la deuxième place, avec les trois quarts de ses rencontres remportées.”Je ne m’attendais vraiment pas à une telle entame de saison. Je pensais qu’on aurait une saison de transition, mais à la place, on se projette déjà sur le premier tour des playoffs et pourquoi pas, ensuite, la finale de conférence!”, se réjouit Xavier Herrera. Pour lui, la finale de la NBA Cup, perdue par les Spurs à Las Vegas face aux New York Knicks il y a une semaine doit servir de “tremplin” pour conquérir des titres.Sa seule inquiétude: la santé de son protégé. Blessé au mollet gauche et indisponible de longues semaines, Wembanyama, comparé à un “alien” par la superstar des Lakers Lebron James, reprend ses marques en douceur, avec un temps de jeu réduit. Dimanche à Washington, il a foulé 22 minutes le parquet et passé toute la fin de la partie sur le banc.”Le mieux est de le laisser se reposer lors des matches moins importants pour qu’on puisse le garder toute la saison”, assure Carlos Salas, 53 ans, venu assister à la rencontre avec son fils de 14 ans.Ce qui impressionne le natif de San Antonio, c’est son mélange d'”aisance” et de “présence”. “Quand il est en face, tu ne peux simplement pas entrer dans la raquette et shooter. C’est une vraie tour de garde.” Pour lui, Wembanyama est “clairement une future légende du basket”.Un talent tricolore en rappelle un autre. “Je suis un grand fan de Tony Parker!”, lance, la mine joviale, Jacob Ottinger. “Il a marqué d’une empreinte indélébile notre équipe”, avec notamment quatre titres de NBA.Alors, pour conquérir le prochain, “qui de mieux qu’un autre prodige français?”