Airbus intervient rapidement sur ses A320, sauf une centaine

Airbus, contraint de changer d’urgence un logiciel de commandes vulnérable sur des A320, a rapidement pu intervenir sur des milliers d’avions vendredi et samedi, tandis qu’une centaine d’entre eux devraient rester immobilisés plus longtemps.Aucun porte-parole d’Airbus n’était joignable samedi pour donner des chiffres.”Je veux présenter nos excuses sincères à nos clients, les compagnies aériennes, et …

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Royaume-Uni : Jeremy Corbyn lance un nouveau parti “socialiste” dans un paysage divisé à gauche

Jeremy Corbyn a affiché son ambition de bâtir un “nouveau parti socialiste démocratique” au Royaume-Uni, en ouverture samedi du congrès inaugural de la formation qu’il a cofondée pour occuper un espace à gauche et attirer les déçus du gouvernement travailliste.”Notre mouvement est un mouvement pour la justice, l’égalité et la durabilité environnementale”, a lancé, devant …

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Biathlon: les Françaises brillent d’entrée dans le relais d’Ostersund

Premières courses et déjà une victoire pour le biathlon français: les Bleues, doubles championnes du monde en titre, ont remporté samedi le premier relais de l’hiver lors de l’ouverture de la Coupe du monde à Ostersund (Suède), où les Français ont pris la deuxième place derrière la Norvège.  Jeanne Richard, Océane Michelon, Justine Braisaz-Bouchet et Lou Jeanmonnot ont devancé de 14 secondes l’Italie et la République Tchèque (+ 31 sec) lors de la première course d’une saison dense, marquée par les Jeux d’hiver à Milan-Cortina (6-22 février).”C’est toujours difficile de démarrer la saison. Débuter de cette façon, c’est la meilleure manière de gagner de la confiance”, a savouré Lou Jeanmonnot au micro de la Fédération internationale (IBU). Les Françaises enchaînent une troisième victoire de rang sur le relais, après les Mondiaux à Lenzerheide (Suisse) et le dernier relais de l’hiver 2024-2025 à Nove Mesto (République Tchèque). Dans le deuxième relais, Océane Michelon a pris son temps sur le tir couché (une pioche) et a frôlé la correctionnelle sur le debout après trois fautes, avant de toucher toutes les cibles au bout de la troisième balle de pioche. – Sans Julia Simon -“J’ai un peu serré les fesses. Je me suis trop précipitée, trop crispée. J’ai essayé de me rattraper sur mes pioches. La dernière je me suis employée pour la mettre”, a réagi Michelon au micro de la chaîne L’Equipe. Après elle, Justine Braisaz-Bouchet a réussi un sans-faute, au coude à coude avec l’Italienne Lisa Vittozzi, la lauréate de la Coupe du monde 2023-2024, de retour après 622 jours d’absence sur le circuit. Face à des adversaires directes moins bien classées, Lou Jeanmonnot a ensuite parfaitement géré son tir couché, montrant qu’elle était bien remise de sa tragique chute dans l’avant-dernier virage de l’ultime course de la saison 2024-2025 à Oslo, qui l’avait privée d’un premier sacre en Coupe du monde au profit de l’Allemande Franziska Preuss. “J’ai ressenti pas mal de pression, mon tir couché n’était pas si bon le mois dernier, donc j’avais un peu de craintes aujourd’hui, et je suis contente de la façon dont ça s’est déroulé sur le couché. Sur le debout, ça a été un peu le bazar”, a commenté Jeanmonnot. La grande absente de cette première étape est Julia Simon, suspendue un mois ferme par la commission nationale de discipline de la Fédération française de ski (FFS), dont l’affaire a pollué le quotidien de l’équipe de France pendant près de trois ans et a connu son épilogue en octobre avec la condamnation de la biathlète à trois mois de prison avec sursis et 15.000 euros d’amende pour vol et fraude à la carte bancaire. Elle fera son retour à Hochfilzen (Autriche) le 12 décembre. – Claude et Jacquelin vendangent -Chez les messieurs, la relève norvégienne, emmenée par Sturla Laegreid, a fait oublier le départ à la retraite de la fratrie Johannes et Tarjei Boe en devançant de 15 secondes la France, invaincue en relais toute la saison dernière en Coupe du monde (5 victoires sur 5) et les Suédois (+25 sec). Les Bleus ont été plombés d’entrée par Fabien Claude, gêné par les rafales de vent lors de son tir debout avec deux erreurs et trois balles de pioche manquées, synonyme de deux tours de pénalité.  “J’ai attendu, ça bougeait dans tous les sens. Je n’ai pas été bon, je n’ai pas trouvé de solutions”, a regretté le Français. Relégué à plus d’une minute de la Norvège, Quentin Fillon Maillet a remis la France à la 3e place, mais les bourrasques ont de nouveau balayé le pas de tir. Si le lauréat du gros globe 2024-2025 Laegreid a pu prendre son temps pour viser au mieux (3 pioches), Emilien Jacquelin est lui passé sur l’anneau de pénalité (3 fautes). Dans le dernier relais, la France aurait pu prendre les commandes après les trois fautes de Vetle Christiansen sur le tir couché mais Eric Perrot a eu besoin de deux balles de pioche pour blanchir les cinq cibles, et n’a jamais pu rattraper le Norvégien, trop rapide à skis. 

Le budget de la Sécu de retour à l’Assemblée, les recettes rejetées en commission

La commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale a rejeté en nouvelle lecture la partie recettes du budget de la Sécurité sociale, dont l’examen du volet dépenses se poursuit samedi, avant une semaine à haut risque pour le texte comme pour la méthode du gouvernement Lecornu. De sources parlementaires, Les Républicains ont voté contre la partie recettes, comme l’extrême droite et la gauche, à l’exception des socialistes qui ont voté pour.En première lecture, début novembre, les commissaires avaient déjà rejeté ce volet du texte. En revanche, les députés avaient finalement voté pour dans l’hémicycle. Ils ne s’étaient toutefois pas prononcés sur l’ensemble du texte, n’ayant pas terminé son examen dans les temps.L’Assemblée repartira quoiqu’il arrive mardi en séance de la version du texte transmise par les sénateurs, les débats de samedi ayant des allures de tour de chauffe, permettant d’entrevoir les accords qui se noueront ou pas dans l’hémicycle. Le vote des députés sur le texte est prévu le 9 décembre.En commission, les socialistes ont donc voté pour, se réjouissant du rétablissement de la hausse de la CSG sur les revenus du capital, votée en première lecture à l’Assemblée début novembre avant d’être supprimée au Sénat.Ce dispositif voté à l’initiative du groupe de Boris Vallaud propose de faire progresser la Contribution sociale généralisée (CSG) sur les revenus du capital, permettant des recettes de 2,8 milliards d’euros supplémentaires en 2026.Le groupe des députés Renaissance a de nouveau apporté son soutien à la mesure, recevant les remerciements du socialiste Jérôme Guedj, pour qui il est absolument nécessaire d’augmenter les recettes de ce budget. La droite et l’extrême droite s’y sont opposées.A l’inverse, la commission a supprimé, comme en première lecture, le gel du barème de la CSG proposé par le gouvernement, et rétabli par les sénateurs. Les députés LR adoptant une position contraire à celles des sénateurs LR.Les députés de la commission des Affaires sociales termineront leurs travaux samedi soir, sans assurance d’aller au terme du texte.En fin d’après-midi, ils ont entamé la partie dépenses, là aussi, largement remaniée par le Sénat qui a notamment supprimé la suspension de la réforme des retraites.Les tractations se poursuivront tout le week-end sur les compromis possibles, avant une réunion cruciale à Matignon lundi entre le Premier ministre et les socialistes.- Objectif 20 milliards de déficit -Pour Jérôme Guedj, on “va vraiment rentrer dans le dur” à la deuxième lecture.Car si après une nouvelle lecture au Sénat, le dernier mot est donné à l’Assemblée, la copie soumise au vote final ne pourra que très peu différer de celle négociée la semaine prochaine.Et l’enjeu dépasse celui de ce seul texte. Pour beaucoup, le budget de la Sécu sera un “juge de paix” qui pourrait enclencher une dynamique positive également pour le budget de l’État.Si le budget de la Sécu est adopté, “vous avez fait la moitié du chemin. (…) l’histoire n’est pas la même derrière, c’est absolument majeur”, confie une ministre. Tenir l’objectif d’un déficit ne dépassant pas 20 milliards d’euros, comme souhaité par le gouvernement, sera difficile alors qu’il était évalué à 24 milliards en sortie de première lecture à l’Assemblée.Outre l’augmentation de la CSG sur les revenus du capital, une piste de recettes réside dans une mesure des sénateurs socialistes pour soumettre aux cotisations sociales certains compléments de salaire (primes d’intéressement…) lorsqu’ils dépassent 6.000 euros par an, pour les salaires supérieurs à trois Smic. La commission des Affaires sociales a supprimé l’article, avant de rejeter le volet recettes.Autre clé des négociations: le gel des prestations sociales et pensions de retraites, habituellement indexées sur l’inflation. Un compromis pourra-t-il être trouvé pour réindexer les petites retraites uniquement alors que les députés les avaient toutes dégelées en première lecture? Les sénateurs poursuivent de leur côté l’examen en première lecture du projet de loi de finances, réécrivant substantiellement la copie gouvernementale : ils ont ainsi supprimé samedi matin une surtaxe sur les bénéfices des entreprises censée rapporter 4 milliards d’euros, et même 6 milliards dans la version qui avait été approuvée par l’Assemblée avant qu’elle ne rejette l’ensemble du texte.la-sl-ama-cma/cbn

Le budget de la Sécu de retour à l’Assemblée, les recettes rejetées en commission

La commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale a rejeté en nouvelle lecture la partie recettes du budget de la Sécurité sociale, dont l’examen du volet dépenses se poursuit samedi, avant une semaine à haut risque pour le texte comme pour la méthode du gouvernement Lecornu. De sources parlementaires, Les Républicains ont voté contre la partie recettes, comme l’extrême droite et la gauche, à l’exception des socialistes qui ont voté pour.En première lecture, début novembre, les commissaires avaient déjà rejeté ce volet du texte. En revanche, les députés avaient finalement voté pour dans l’hémicycle. Ils ne s’étaient toutefois pas prononcés sur l’ensemble du texte, n’ayant pas terminé son examen dans les temps.L’Assemblée repartira quoiqu’il arrive mardi en séance de la version du texte transmise par les sénateurs, les débats de samedi ayant des allures de tour de chauffe, permettant d’entrevoir les accords qui se noueront ou pas dans l’hémicycle. Le vote des députés sur le texte est prévu le 9 décembre.En commission, les socialistes ont donc voté pour, se réjouissant du rétablissement de la hausse de la CSG sur les revenus du capital, votée en première lecture à l’Assemblée début novembre avant d’être supprimée au Sénat.Ce dispositif voté à l’initiative du groupe de Boris Vallaud propose de faire progresser la Contribution sociale généralisée (CSG) sur les revenus du capital, permettant des recettes de 2,8 milliards d’euros supplémentaires en 2026.Le groupe des députés Renaissance a de nouveau apporté son soutien à la mesure, recevant les remerciements du socialiste Jérôme Guedj, pour qui il est absolument nécessaire d’augmenter les recettes de ce budget. La droite et l’extrême droite s’y sont opposées.A l’inverse, la commission a supprimé, comme en première lecture, le gel du barème de la CSG proposé par le gouvernement, et rétabli par les sénateurs. Les députés LR adoptant une position contraire à celles des sénateurs LR.Les députés de la commission des Affaires sociales termineront leurs travaux samedi soir, sans assurance d’aller au terme du texte.En fin d’après-midi, ils ont entamé la partie dépenses, là aussi, largement remaniée par le Sénat qui a notamment supprimé la suspension de la réforme des retraites.Les tractations se poursuivront tout le week-end sur les compromis possibles, avant une réunion cruciale à Matignon lundi entre le Premier ministre et les socialistes.- Objectif 20 milliards de déficit -Pour Jérôme Guedj, on “va vraiment rentrer dans le dur” à la deuxième lecture.Car si après une nouvelle lecture au Sénat, le dernier mot est donné à l’Assemblée, la copie soumise au vote final ne pourra que très peu différer de celle négociée la semaine prochaine.Et l’enjeu dépasse celui de ce seul texte. Pour beaucoup, le budget de la Sécu sera un “juge de paix” qui pourrait enclencher une dynamique positive également pour le budget de l’État.Si le budget de la Sécu est adopté, “vous avez fait la moitié du chemin. (…) l’histoire n’est pas la même derrière, c’est absolument majeur”, confie une ministre. Tenir l’objectif d’un déficit ne dépassant pas 20 milliards d’euros, comme souhaité par le gouvernement, sera difficile alors qu’il était évalué à 24 milliards en sortie de première lecture à l’Assemblée.Outre l’augmentation de la CSG sur les revenus du capital, une piste de recettes réside dans une mesure des sénateurs socialistes pour soumettre aux cotisations sociales certains compléments de salaire (primes d’intéressement…) lorsqu’ils dépassent 6.000 euros par an, pour les salaires supérieurs à trois Smic. La commission des Affaires sociales a supprimé l’article, avant de rejeter le volet recettes.Autre clé des négociations: le gel des prestations sociales et pensions de retraites, habituellement indexées sur l’inflation. Un compromis pourra-t-il être trouvé pour réindexer les petites retraites uniquement alors que les députés les avaient toutes dégelées en première lecture? Les sénateurs poursuivent de leur côté l’examen en première lecture du projet de loi de finances, réécrivant substantiellement la copie gouvernementale : ils ont ainsi supprimé samedi matin une surtaxe sur les bénéfices des entreprises censée rapporter 4 milliards d’euros, et même 6 milliards dans la version qui avait été approuvée par l’Assemblée avant qu’elle ne rejette l’ensemble du texte.la-sl-ama-cma/cbn

Le budget de la Sécu de retour à l’Assemblée, les recettes rejetées en commission

La commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale a rejeté en nouvelle lecture la partie recettes du budget de la Sécurité sociale, dont l’examen du volet dépenses se poursuit samedi, avant une semaine à haut risque pour le texte comme pour la méthode du gouvernement Lecornu. De sources parlementaires, Les Républicains ont voté contre la partie recettes, comme l’extrême droite et la gauche, à l’exception des socialistes qui ont voté pour.En première lecture, début novembre, les commissaires avaient déjà rejeté ce volet du texte. En revanche, les députés avaient finalement voté pour dans l’hémicycle. Ils ne s’étaient toutefois pas prononcés sur l’ensemble du texte, n’ayant pas terminé son examen dans les temps.L’Assemblée repartira quoiqu’il arrive mardi en séance de la version du texte transmise par les sénateurs, les débats de samedi ayant des allures de tour de chauffe, permettant d’entrevoir les accords qui se noueront ou pas dans l’hémicycle. Le vote des députés sur le texte est prévu le 9 décembre.En commission, les socialistes ont donc voté pour, se réjouissant du rétablissement de la hausse de la CSG sur les revenus du capital, votée en première lecture à l’Assemblée début novembre avant d’être supprimée au Sénat.Ce dispositif voté à l’initiative du groupe de Boris Vallaud propose de faire progresser la Contribution sociale généralisée (CSG) sur les revenus du capital, permettant des recettes de 2,8 milliards d’euros supplémentaires en 2026.Le groupe des députés Renaissance a de nouveau apporté son soutien à la mesure, recevant les remerciements du socialiste Jérôme Guedj, pour qui il est absolument nécessaire d’augmenter les recettes de ce budget. La droite et l’extrême droite s’y sont opposées.A l’inverse, la commission a supprimé, comme en première lecture, le gel du barème de la CSG proposé par le gouvernement, et rétabli par les sénateurs. Les députés LR adoptant une position contraire à celles des sénateurs LR.Les députés de la commission des Affaires sociales termineront leurs travaux samedi soir, sans assurance d’aller au terme du texte.En fin d’après-midi, ils ont entamé la partie dépenses, là aussi, largement remaniée par le Sénat qui a notamment supprimé la suspension de la réforme des retraites.Les tractations se poursuivront tout le week-end sur les compromis possibles, avant une réunion cruciale à Matignon lundi entre le Premier ministre et les socialistes.- Objectif 20 milliards de déficit -Pour Jérôme Guedj, on “va vraiment rentrer dans le dur” à la deuxième lecture.Car si après une nouvelle lecture au Sénat, le dernier mot est donné à l’Assemblée, la copie soumise au vote final ne pourra que très peu différer de celle négociée la semaine prochaine.Et l’enjeu dépasse celui de ce seul texte. Pour beaucoup, le budget de la Sécu sera un “juge de paix” qui pourrait enclencher une dynamique positive également pour le budget de l’État.Si le budget de la Sécu est adopté, “vous avez fait la moitié du chemin. (…) l’histoire n’est pas la même derrière, c’est absolument majeur”, confie une ministre. Tenir l’objectif d’un déficit ne dépassant pas 20 milliards d’euros, comme souhaité par le gouvernement, sera difficile alors qu’il était évalué à 24 milliards en sortie de première lecture à l’Assemblée.Outre l’augmentation de la CSG sur les revenus du capital, une piste de recettes réside dans une mesure des sénateurs socialistes pour soumettre aux cotisations sociales certains compléments de salaire (primes d’intéressement…) lorsqu’ils dépassent 6.000 euros par an, pour les salaires supérieurs à trois Smic. La commission des Affaires sociales a supprimé l’article, avant de rejeter le volet recettes.Autre clé des négociations: le gel des prestations sociales et pensions de retraites, habituellement indexées sur l’inflation. Un compromis pourra-t-il être trouvé pour réindexer les petites retraites uniquement alors que les députés les avaient toutes dégelées en première lecture? Les sénateurs poursuivent de leur côté l’examen en première lecture du projet de loi de finances, réécrivant substantiellement la copie gouvernementale : ils ont ainsi supprimé samedi matin une surtaxe sur les bénéfices des entreprises censée rapporter 4 milliards d’euros, et même 6 milliards dans la version qui avait été approuvée par l’Assemblée avant qu’elle ne rejette l’ensemble du texte.la-sl-ama-cma/cbn

Prominent activist arrested as hundreds protest in Tunisia

A prominent Tunisian activist was arrested on Saturday as hundreds protested in the capital against the curtailing of freedoms, an AFP journalist and lawyers said.The protest in Tunis came a day after a mass appeal trial saw some 40 public figures, mainly critics of President Kais Saied, handed hefty sentences over plotting against the state.Poet and political figure Chaima Issa, who was handed a 20-year sentence during the trial on Friday, was arrested during the rally, lawyers and witnesses said.”We were marching in the protest when a group of plainclothes officers grabbed her and pushed her inside a vehicle,” Issa’s lawyer, Samir Dilou, told AFP.”They could have arrested her the day of the verdict at her home,” Dilou added. “She wasn’t going anywhere. If she wanted to go on the run, why would she be demonstrating?”The protest, called by Tunisia’s leading women rights groups the Association of Democratic Women (ATFD) and Aswat Nissa, denounced what many see as a growing clampdown on dissent and rights defenders in Tunisia.”This protest comes amid the authorities’ systematic suppression of free speech and the free voices of activists, journalists and others,” said Nadia Benhamed, a senior member of the ATFD.”We reject the suppression of freedoms,” she added. “Freedom of expression and thought is our right.”Tunisia emerged as the only democracy of the Arab Spring.But since Saied staged a sweeping power grab in 2021, rights groups have criticised a major rollback on freedoms.Dozens of Saied critics have been prosecuted or jailed, including on terrorism-related charges and under a law the president enacted in 2022 to prohibit “spreading false news”.”We won’t give up on our gains and on our freedoms,” said Manel Othmani, another protester and activist. “We can’t surrender the freedom of speech we’ve gained since 2011.”Friday’s mass trial saw defendants sentenced to up to 45 years in prison — down from 66 in April — over charges of “conspiracy against state security” and “belonging to a terrorist group”, according to court documents viewed by AFP.A European Parliament vote on Thursday called for the release of “all those detained for exercising their right to freedom of expression, including political prisoners and human rights defenders” in Tunisia.But Saied condemned the resolution as “blatant interference”, saying the European Union could “learn lessons from us on rights and freedoms”.

Bissau: le président renversé Embalo à Brazzaville, tensions dans la capitale

Le président bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, renversé par une junte, est arrivé samedi à Brazzaville au Congo, alors que le principal parti d’opposition a dénoncé l'”envahissement” de son siège par des “miliciens armés” à Bissau, la capitale. Des militaires avaient annoncé mercredi avoir renversé M. Embalo et suspendu les élections présidentielle et législatives du 23 novembre, juste avant la publication des résultats dans ce pays lusophone d’Afrique de l’Ouest à l’histoire jalonnée de putschs et de tentatives.Brièvement arrêté par les militaires mercredi, puis parti au Sénégal jeudi dans un vol affrété par le gouvernement sénégalais, M. Embalo “est arrivé à Brazzaville pour y rester”, a affirmé samedi à l’AFP une source proche de la présidence congolaise, sous couvert de l’anonymat. M. Embalo, 53 ans, est réputé proche du président congolais Denis Sassou Nguesso, et s’est rendu à plusieurs reprises en visite au Congo. “Le président Embalo est arrivé en fin de matinée à Brazzaville à bord d’un jet privé affrété par les autorités”, a indiqué à l’AFP une source proche du pouvoir congolais, jointe depuis Bissau.- Echauffourées -Mercredi, les auteurs du putsch avaient expliqué vouloir garantir la “sécurité au niveau national et rétablir l’ordre”, évoquant la découverte par les “renseignements généraux” d’un “plan visant à déstabiliser le pays avec l’implication des barons nationaux de la drogue”.Des opposants et des experts soupçonnent néanmoins M. Embalo, au pouvoir depuis 2020, d’avoir orchestré lui-même sa destitution afin d’arrêter le processus électoral. Jeudi, les putschistes avaient nommé le général Horta N’Tam, jusqu’ici chef d’état-major de l’armée de terre et considéré comme ayant été proche ces dernières années du président Embalo, pour diriger une transition politique censée durer un an. Samedi, le Parti Africain pour l’Indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), parti historique et puissant parti d’opposition en Guinée-Bissau, a affirmé dans un communiqué que son siège a été “illégalement envahi par des groupes miliciens fortement armés” à Bissau, la capitale du pays. Le principal opposant bissau-guinéen Domingos Simoes Pereira – dirigeant du PAIGC, parti ayant mené le pays à l’indépendance en 1974 – avait été écarté de la présidentielle du 23 novembre. Le parti avait ensuite soutenu le candidat d’opposition Fernando Dias, devenu le principal adversaire de M. Embalo lors du scrutin. M. Pereira a été arrêté mercredi en Guinée-Bissau, selon des proches et un collaborateur. Dans une déclaration jeudi à l’AFP, M. Dias affirme avoir largement remporté la présidentielle au premier tour et accuse M. Embalo d’avoir “organisé” le coup d’Etat pour empêcher son accession au pouvoir.M. Dias affirme être “en sécurité” et se cacher dans le pays.Par ailleurs, des échauffourées mineures entre des jeunes et les forces de l’ordre ont eu lieu samedi dans un quartier périphérique de Bissau, non loin du siège de campagne de Fernando Dias, ont constaté des journalistes de l’AFP.- Condamnations – La prise de pouvoir par les militaires a été largement critiquée, notamment par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres qui a dénoncé une “violation des principes démocratiques”. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a suspendu la Guinée-Bissau de “tous ses organes décisionnels”. L’Union africaine (UA) a également suspendu le pays de ses instances. L’Union européenne a appelé au “retour à l’ordre constitutionnel” au plus vite, ainsi qu’à la reprise du processus électoralLa Guinée-Bissau, située entre le Sénégal et la Guinée (Conakry), a déjà connu quatre coups d’Etat et une kyrielle de tentatives de putsch depuis son indépendance du Portugal en 1974. La proclamation des résultats électoraux y a souvent donné lieu à des contestations.Ce pays très pauvre de 2,2 millions d’habitants est affecté par des problèmes de corruption et est réputé être une plaque tournante du trafic de drogue entre l’Amérique du Sud et l’Europe.str-clt-aye-lp/cpy