Equipe de France: on attend les étincelles de Cherki

Rayan Cherki, qui n’a pas pu confirmer ses débuts réussis en sélection en juin en raison d’une blessure, a une nouvelle chance de briller dans un match crucial jeudi (20h45) contre l’Ukraine où la France peut décrocher son billet pour le Mondial-2026.Une place à prendre. Les absences d’Ousmane Dembélé et Désiré Doué laissent une place au dribbleur lyonnais, qui a produit ses premières étincelles avec Manchester City depuis son retour de blessure qui l’a privé des rassemblements de septembre et octobre.La complicité qu’il est en train de nouer avec Erling Haaland chez les Citizens laisse imaginer le même genre de connexion avec son avant-centre chez les Bleus, Kylian Mbappé.Les deux figuraient dans la même équipe – les chasubles orange – à l’entraînement mardi soir, ils ont perdu le match contre les bleus ciel, mais se sont trouvés.”J’espère que demain (jeudi) on ne jouera pas comme on a joué hier, plaisante le capitaine. En sélection, on n’a pas le temps pour les automatismes, mais s’il joue, il sait ce qu’il doit faire, je pense qu’il a les qualités pour le faire, à Manchester, ça se passe bien, il connaît une adaptation express, ce qui n’est pas donné à tout le monde”.- Meilleur en joker ? -“En équipe de France aussi il s’était bien adapté avant qu’il ne se blesse, il avait montré des choses intéressantes”, ajoute le Kyk’s.Lors de ses deux premières sélections, pendant la Finale à quatre de la Ligue des nations, Cherki avait réussi une entrée percutante contre l’Espagne (défaite 5-4) avec un but – sur une passe de Mbappé – et une passe décisive pour Randal Kolo Muani.Titularisé au match suivant, il avait moins brillé mais les Bleus avaient battu l’Allemagne (2-0). De quoi alimenter sa réputation de joker, meilleur en sortie de banc.Par exemple, dès son arrivé à City au début de l’été, il avait réussi ses premiers but et passe décisive comme remplaçant, au Mondial des clubs. En Premier League comme en Ligue des champions, contre Dortmund le 5 novembre, il a aussi marqué en rentrant en jeu.Ces deux dernières semaines, de retour de deux mois de blessure à une cuisse, il a fait gonfler ses stats en trois matches: un but et un assist contre Swansea en Coupe de la Ligue, deux passes décisives pour Haaland contre Bournemouth en Premier League et le but contre le Borussia.Pep Guardiola l’a alors bombardé titulaire pour la première fois dans un gros match, contre Liverpool. City a gagné 3-0 mais Cherki a probablement été l’attaquant le moins en vue.- “Un don” -Cherki n’offrait pas l’abattage nécessaire notamment défensivement. Son entraîneur Guardiola a fait l’éloge “d’un joueur de la rue” hermétique à toute “pression”, mais il a demandé à sa recrue française de ne “pas toujours faire des choses exceptionnelles”.En sélection, on compte aussi sur ses replis défensifs. “Dans le foot moderne, on ne peut pas se permettre de perdre un joueur quand on n’a pas le ballon, il y a des efforts à faire”, prévient Didier Deschamps.Le technicien souligne également que “Rayan est capable d’être décisif dès le début, même si dans l’absolu, je dis bien dans l’absolu, c’est en fin de match, avec la fatigue de l’adversaire, qu’un joueur technique comme lui peut avoir un avantage”Pour Mbappé, Cherki “est un talent spécial. Il a un don qu’il est en train d’exploiter, ce talent inné et très spectaculaire”.Le capitaine ajoute que le Sky Blue “s’est très bien intégré dans le groupe, comme il s’est très bien intégré à Manchester City, ce qui n’est pas facile. On voit qu’il a déjà créé une connexion spéciale avec son numéro 9″.”C’est un mec bien avec des qualités incroyables, a commenté Haaland. Nous devons l’aider, avec son esprit libre de N.10, à faire des passes pour moi, pour les attaquants.” Comme avec les Bleus.

Mondial-2026: l’Italie ne perd pas son temps à rêver

A moins d’un sacré concours de circonstances, l’Italie devra passer pour disputer le Mondial-2026 par les barrages fin mars, que son sélectionneur Gennaro Gattuso entend déjà préparer contre la Moldavie jeudi et la Norvège dimanche.Lorsqu’ils entreront sur la pelouse du stade Zimbru de Chisinau jeudi soir, les joueurs de la Nazionale sauront si leur infime espoir de finir premiers du groupe I, a pris de l’épaisseur ou, au contraire, s’est encore amenuisé.La Norvège, leader avec trois points d’avance sur l’Italie et un score parfait de 18 points en six matches, en aura fini avec sa rencontre à domicile contre l’Estonie.Si Erling Haaland et ses coéquipiers, en quête d’une première participation à un Mondial depuis 1998, battent comme attendu les Estoniens (4e avec quatre points en sept matches), ils auront un pied et plus aux Etats-Unis, Canada et Mexique.Tout autre résultat qu’une victoire redonnerait en revanche espoir à l’Italie qui pourrait se qualifier directement in extremis en battant la Moldavie (5e, un point) jeudi, puis la Norvège trois jours plus tard à San Siro.Même en cas de victoire norvégienne jeudi, il existe un autre scénario, plus improbable encore: l’Italie écrase la Moldavie et la Norvège en marquant assez de buts pour devancer la sélection scandinave grâce à sa différence de buts, actuellement nettement en faveur des Norvégiens (+26, contre +10 à l’Italie).Sans surprise, Gennaro Gattuso n’a, assure-t-il, pas perdu son temps à échauffauder toutes les combinaisons possibles qui pourraient offrir dès cette semaine à l’Italie sa première participation à une Coupe du monde depuis 2014.- “Se concentrer sur nous” -“On doit se concentrer sur nous, pas sur ce que peut faire la Norvège”, a insisté en conférence de presse l’ancien milieu de l’AC Milan.”Je veux voir une implication maximale, je veux qu’on poursuive ce qu’on a débuté en septembre”, a ajouté “Rino”.Depuis qu’il a succédé à Luciano Spalletti, remercié après la déroute italienne à Oslo (3-0) début juin, Gattuso n’a connu que la victoire, quatre en quatre matches avec pas moins de seize buts marqués et seulement quatre encaissés.Contre la Moldavie, 156e au classement Fifa, le patron des Azzurri, privé de Nicolo Barella, suspendu, et de son prolifique buteur Moise Kean, blessé, a prévu de donner du temps de jeu “à ceux qui n’en ont pas eu beaucoup”.”Ce sera un match difficile, car piégeux par excellence”, a-t-il fait mine de croire.Trois jours plus tard, ce qui aurait pu être la “finale” du groupe I ne pourrait être plus qu’un match pour sauver l’honneur, mais important en vue des barrages qui ont coûté si cher à l’Italie pour les deux dernières Coupes du monde.”On sait que cette Norvège peut nous poser des problèmes, avec sa vitesse, son impact physique, son football exceptionnel”, a souligné le sélectionneur.Gattuso va retrouver à cette occasion San Siro, un stade qu’il connaît bien: “Mais cela ne m’émeut pas, j’y ai joué pendant 14-15 ans, j’y ai beaucoup de souvenirs, mais il y a tellement de choses auxquelles je dois penser”, a-t-il balayé.Décidément, l’Italie version Gattuso ne s’emballe pas et garde les pieds sur terre.

Striking Boeing defense workers to vote on latest contract

More than 3,000 striking Boeing defense workers will vote Thursday on a revised contract proposal that comes closer to their demands.Boeing’s latest offer — which has been endorsed by IAM District 837 union leaders behind the strike — includes an upfront “ratification bonus” of $6,000. If accepted, striking workers in the midwestern states of Missouri and Illinois would return to work after walking off the job on August 4.The offer replaces the prior proposal of a $3,000 signing bonus plus $3,000 in restricted stock. The earlier contract, which was narrowly rejected by workers on October 26, also included a $1,000 “retention bonus” in year four that has been dropped in the latest version.Boeing has said previously it was recruiting replacement workers for striking staff, and while the company is proceeding with that plan, it confirmed that workers would still have a job if they ratified the latest contract.”We will guarantee that all IAM 837 members will be returned to work if this offer is ratified. No one would be displaced,” said a statement released by Steve Parker, president and CEO of Boeing Defense, Space and Security. “This is not something we will be able to guarantee moving forward.”- Union leaders back offer -Union leaders with the International Association of Machinists and Aerospace Workers (IAM) had pressed for a higher bonus more in line with the one achieved by IAM members in the Pacific Northwest last November, following a strike that lasted more than seven weeks.In that dispute, Seattle-area IAM members won a signing bonus of $12,000 following a strike that lasted more than seven weeks. The Seattle strike shuttered two major Boeing commercial airline manufacturing plants.IAM representatives recognized that they were unlikely to garner a $12,000 bonus for midwestern workers in light of the higher cost of living in the Seattle region compared with St. Louis, leading union representatives to push for $10,000 at one point in the negotiations.But IAM District 837 leaders have backed the latest proposal from Boeing, saying in a message to members it “recommends acceptance of the offer” in light of the shift on the bonus proposal to a $6,000 up-front payment.”If ratified, return-to-work would begin with the third shift on Sunday, Nov. 16,” the IAM message said.The Boeing machinists work on F-15 and F-18 combat aircraft, the T-7 Red Hawk Advanced Pilot Training System and MQ-25 unmanned aircraft in factories in Missouri and Illinois.

New Epstein emails claim Trump ‘knew about the girls’

Jeffrey Epstein suggested Donald Trump knew about the disgraced financier’s abuse and “spent hours” with one of the victims at his house, according to emails released by Democrats Wednesday that raised awkward new questions for the US president.Trump has repeatedly denied any knowledge of the sex-trafficking activities of his former friend — who died by suicide in 2019 while in prison awaiting trial — and accused Democrats of trying to “deflect” from their own failings.But the scandal has proved tough for Trump to shake, and Democrats on the House Oversight Committee said the three new emails “raise serious questions about Donald Trump and his knowledge of Epstein’s horrific crimes.”The pressure on Trump grew later Wednesday, when Republican House Speaker Mike Johnson said he would hold a vote next week on a bid to force the Justice Department to release the remaining Epstein files.In an April 2011 message to longtime associate Ghislaine Maxwell, Epstein asserts Trump spent significant time with a woman whom the White House later identified as Epstein’s main accuser, Virgina Giuffre.”I want you to realize that that dog that hasn’t barked is Trump,” wrote Epstein. He added that the victim “spent hours at my house with him ,, he has never once been mentioned.”Maxwell, who was convicted of sex trafficking after Epstein’s death, replied: “I have been thinking about that…”- ‘Of course he knew’ -In another email to the author Michael Wolff, dated January 31, 2019, Epstein allegedly wrote: “of course he knew about the girls as he asked Ghislaine to stop.”Republicans later released a trove of thousands of emails, obtained after Democrats subpoenaed Epstein’s estate earlier this year, including one in which Epstein called Trump “dirty.”The Epstein furor is still roiling Trump’s administration more than four months after his Justice Department sought to close the case.Keen to capitalize on the simmering controversy, Democrats in the House have been trying to force a vote that would compel publication of the full Epstein case files.Trump urged Republicans not to fall into a “trap,” and top officials hosted hard-right Republican Lauren Boebert in the White House Situation Room to push her to keep her name off the petition.”The Democrats are trying to bring up the Jeffrey Epstein Hoax again because they’ll do anything at all to deflect on how badly they’ve done,” Trump said on Truth Social.But Boebert refused to back down, and the petition passed when Democratic congresswoman Adelita Grijalva was sworn-in after weeks of delay and immediately signed the petition.Johnson said the House vote on the files would take place next week, earlier than expected, as Republicans try to put the issue behind them.- MAGA base furious -The White House went into fightback mode, accusing Democrats of selectively leaking the messages to “create a fake narrative to smear President Trump.”Press Secretary Karoline Leavitt said that Virginia Giuffre, who herself died by suicide in April, had declared that Trump “‘couldn’t have been friendlier’ to her in their limited interactions.”The Epstein scandal has dogged Trump for months, after his Justice Department in a July memo reaffirmed he died by suicide, and that a “client list” Attorney General Pam Bondi claimed to have been reviewing did not in fact exist.It sparked a furious backlash from Trump’s “MAGA” support base, who felt betrayed after being told for years that a “deep state” cover-up was protecting figures in the Democratic Party whom they accused of being Epstein’s clients.Trump’s MAGA lieutenants — including two allies who now run the FBI — made careers of fanning the conspiracy theories, including that Epstein’s suicide was actually a murder ordered by his powerful clients.Trump’s ties to Epstein are extensive. The pair were pictured partying together during a 15-year friendship before they reportedly fell out in 2004 over a property deal, and when Trump subsequently denounced his former ally.

L’affaire Esptein encore relancée, Trump sur la défensive

Donald Trump “savait à propos des filles”, du moins c’est ce qu’affirme un email attribué au délinquant sexuel américain Jeffrey Epstein, dont la publication mercredi a mis la Maison Blanche dans son entier sur la défensive.Ce courrier électronique écrit en 2019, année de la mort en prison du riche financier new-yorkais, a été rendu public par des parlementaires démocrates.Le président américain, qui a un temps fréquenté Jeffrey Epstein, a accusé l’opposition de promouvoir une “supercherie”, mais a aussi lancé un avertissement à l’attention des quelques républicains qui réclament plus de transparence dans ce dossier.L’opposition ferait “n’importe quoi pour détourner l’attention des erreurs (qu’elle a faites) sur la paralysie budgétaire”, a-t-il écrit sur son réseau Truth Social.”Seul un républicain très mauvais ou stupide tomberait dans ce piège”, a-t-il averti. Pendant sa campagne, Donald Trump avait promis de fracassantes révélations sur l’affaire Epstein.Le président américain a ignoré les questions sur l’affaire Epstein que lui lançaient des journalistes présents mercredi soir dans le Bureau ovale pour la signature d’une loi budgétaire, et qu’il a contrairement à son habitude rapidement congédiés.”Ces emails ne prouvent rien si ce n’est que le président Trump n’a absolument rien fait de mal”, a assuré sa porte-parole, Karoline Leavitt, pendant une conférence de presse.- Situation Room -Un vote doit avoir lieu la semaine prochaine à la Chambre des représentants pour forcer le gouvernement à publier les documents en sa possession sur Jeffrey Epstein, après qu’une pétition en ce sens a reçu mercredi un nombre suffisant de signatures.Karoline Leavitt a confirmé qu’une réunion sur l’affaire Epstein avait eu lieu mercredi à la Maison Blanche dans la Situation Room, pièce sécurisée où sont discutées les décisions militaires les plus risquées.L’élue de droite radicale Lauren Boebert, qui réclame une publication des documents par le ministère de la Justice et qui a signé la pétition, y a été conviée. “Je remercie les responsables de la Maison Blanche de m’avoir rencontrée aujourd’hui. Ensemble nous restons engagés à assurer la transparence pour le peuple américain”, a-t-elle commenté sur X.”Trump a dit qu’il voulait que je renonce” à la carte de membre de Mar-a-Lago, la résidence de Floride du président américain, affirme Jeffrey Epstein dans un email envoyé au journaliste et auteur Michael Wolff. Il précise n’avoir jamais été membre de ce club et ajoute: “Bien sûr, il savait à propos des filles, comme il a demandé à Ghislaine d’arrêter”. Ghislaine Maxwell, complice et ancienne compagne de Jeffrey Epstein, purge actuellement une peine de 20 ans de prison pour exploitation sexuelle.Les membres démocrates de l’influente commission de surveillance à la Chambre des représentants ont également publié sur X un autre email, daté de 2011, dans lequel Jeffrey Epstein écrit supposément à Ghislaine Maxwell que Donald Trump “a passé plusieurs heures” avec une victime du financier au domicile de ce dernier.- Mort en prison  -Karoline Leavitt a identifié cette victime comme étant Virginia Giuffre, qui a mis fin à ses jours en avril à l’âge de 41 ans et dont les mémoires posthumes racontent des agressions subies alors qu’elle était sous la coupe de Jeffrey Epstein.Virginia Giuffre “a dit à plusieurs reprises que le président Trump n’avait rien fait de mal et qu’il +n’aurait pas pu être plus amical+ dans les interactions limitées qu’ils ont eues”, a réagi la porte-parole du président américain.Jeffrey Epstein avait été retrouvé mort en 2019 dans sa cellule, d’un suicide selon les autorités, avant son procès pour crimes sexuels.Le président américain a toujours démenti avoir eu connaissance du comportement criminel de celui dont il fut proche avant de se brouiller avec lui dans les années 2000.L’affaire enflamme les Etats-Unis depuis que le gouvernement de Donald Trump a annoncé début juillet n’avoir découvert aucun élément nouveau justifiant la publication de documents supplémentaires dans ce dossier.La mort de Jeffrey Epstein a alimenté d’innombrables théories du complot, selon lesquelles il aurait été assassiné pour l’empêcher d’impliquer des personnalités de premier plan impliquées dans un vaste réseau d’exploitation de femmes, dont des mineures.

Trump signe la fin de la plus longue paralysie budgétaire aux Etats-Unis

Donald Trump a promulgué mercredi la loi mettant fin à la plus longue paralysie budgétaire des Etats-Unis, ce dont il a profité pour éreinter l’opposition démocrate et vanter une nouvelle fois sa politique économique.”Nous ne céderons jamais au chantage”, a lancé le président américain en signant le texte adopté peu avant par le Congrès américain, après 43 jours qui ont bouleversé plusieurs pans de l’économie américaine.Cherchant à sortir victorieux de cet interminable bras de fer, il a attaqué les “extrémistes de l’autre parti”, les accusant d’avoir mis le gouvernement à l’arrêt pour “des raisons purement politiciennes”.Donald Trump a lancé: “Le pays ne s’est jamais mieux porté”, alors même que les sondages font état d’un mécontentement croissant des Américains sur l’économie.Après l’adoption lundi par le Sénat, la Chambre des représentants a approuvé la proposition de loi budgétaire avec 222 voix pour et 209 contre. Seuls six élus démocrates ont rejoint la majorité présidentielle, tandis que deux républicains ont exprimé leur désaccord.- “Obamacare” -Après plus de 40 jours d’impasse budgétaire, une poignée de sénateurs démocrates avaient fini par rendre les armes lundi en approuvant avec leurs collègues républicains une nouvelle proposition de loi, qui étend le budget précédent jusqu’à fin janvier.Le texte laisse en revanche dans le flou la prolongation de subventions pour “Obamacare”, l’assurance santé de ménages aux revenus modestes, au grand dam de la base et de nombreux élus démocrates.Donald Trump n’a lui fait aucun mystère de ses intentions, qualifiant ce dispositif de “désastre” et de “cauchemar” qu’il faudrait supprimer. Il a jugé qu’au lieu de subventionner un système collectif, il faudrait redistribuer les financements “directement” aux Américains afin que ces derniers choisissent individuellement leurs assurances-santé.Parmi les seules concessions à l’opposition, le texte prévoit la réintégration des fonctionnaires licenciés depuis le début du “shutdown”.Il comprend également des fonds pour le programme d’aide alimentaire SNAP jusqu’en septembre, évitant ainsi que cette aide, dont bénéficient plus de 42 millions d’Américains, soit gelée en cas de nouvelle paralysie budgétaire fin janvier, comme ce fut le cas lors du blocage actuel.En raison des règles de consensus politique du Sénat, que le président américain a une nouvelle fois appelé mercredi à abandonner, huit voix de l’opposition étaient nécessaires pour adopter le texte. Et les huit en question se sont attiré les foudres de nombreux membres du camp démocrate, qui dénoncent de maigres concessions et de fausses promesses républicaines.Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, s’est lamenté sur X d’une “capitulation”.De nombreux démocrates se sont aussi demandé pourquoi ces sénateurs ont cédé quelques jours seulement après de larges victoires de leur parti dans d’importantes élections à travers le pays, qui validaient selon eux leur stratégie au Congrès.- “Pas trop tard” -Le chef de la minorité démocrate, Hakeem Jeffries, a de nouveau appelé mercredi soir les républicains à tenir leur promesse d’organiser un vote bientôt sur “Obamacare”.”Nous estimons que les Américains de la classe ouvrière, les Américains de la classe moyenne, et les Américains ordinaires méritent le même niveau de certitude que les républicains fournissent toujours aux riches, aux plus aisés, et aux donateurs au bras long”, a-t-il déclaré dans un discours depuis l’hémicycle.”Il n’est pas trop tard” pour prolonger ces subventions, a ajouté le ténor démocrate.La question de ces subventions est au coeur du différend qui a mené au “shutdown”. Sans leur prolongation, les coûts de l’assurance santé devraient plus que doubler en 2026 pour 24 millions d’Américains qui utilisent “Obamacare”, selon KFF, cercle de réflexion spécialisé sur les questions de santé.Depuis le 1er octobre, plus d’un million de fonctionnaires n’étaient pas payés. Le versement de certaines aides a été fortement perturbé, et des dizaines de milliers de vols ont été annulés ces derniers jours en raison de pénuries de contrôleurs aériens, car certains avaient choisi de se faire porter pâle plutôt que de travailler sans salaire.