Assemblée: le budget de la Sécu sur un fil, vote décisif en vue sur les recettes

Les discussions budgétaires peuvent-elle déjà dérailler ? La question taraude à l’Assemblée nationale, à l’approche d’un vote jeudi ou vendredi du volet “recettes” du budget de la Sécu qui pourrait emporter tout le texte, sur fond de divergences dans le camp gouvernemental.Signe qu’on approche de l’heure de vérité, le Premier ministre va consacrer “entièrement sa journée aux débats parlementaires” et a reporté des rendez-vous prévus avec la CGT et la CFDT, ainsi qu’un déjeuner avec des parlementaires sur l’énergie, a fait savoir son entourage.Le texte est réécrit par les députés depuis mardi dans l’hémicycle en nouvelle lecture, après que le Sénat a supprimé plusieurs concessions du gouvernement et de ses troupes au PS, dont l’emblématique suspension de la réforme des retraites, ou une hausse de la CSG sur le capital pour générer des recettes.Le prix à payer pour espérer une adoption du budget de la Sécu, avec des voix venues de la gauche. Mais ces concessions échaudent le groupe Horizons et Les Républicains, qui envisagent à ce stade de se partager entre abstentions et votes contre.En l’état, “on ne peut pas voter pour”, a asséné Édouard Philippe, quand Laurent Wauquiez, patron des députés LR, refuse de voter un budget qui prévoirait des hausses d’impôts.De quoi faire peser une sérieuse menace sur l’adoption du texte. Car même avec des votes pour du PS et des abstentions écologistes, – deux conditions loin d’être acquises -, l’absence de soutien des deux groupes à la droite du camp gouvernemental pourraient concourir à rejeter le texte. Notamment si LFI, le RN, et une partie de la gauche hors-PS votent contre, comme en première lecture.LR et Horizons “ont tout fait péter”, pointe un cadre PS, critiquant le manque d’unité du camp gouvernemental.D’où les appels de plus en plus nombreux, d’Édouard Philippe à Gérard Larcher, au Premier ministre pour qu’il revienne sur son engagement de ne pas recourir au 49.3Mais Sébastien Lecornu l’a clairement exclu mercredi. Une position partagée par la présidente de l’Assemblée Yaël Braun-Pivet. “Il faut laisser les députés travailler. Ceux qui considèrent qu’il ne faut pas voter ont tort”, a-elle jugé sur TF1 se disant “confiante” dans un “compromis global”. “Gérard Larcher n’est pas à l’Assemblée”, a-t-elle taclé alors que le chef de Renaissance Gabriel Attal appelait de son côté sur RTL Édouard Philippe à “accepter des concessions”.- gel des retraites -Le scrutin sur l’ensemble du projet de loi n’est prévu que le 9 décembre. Mais pour en arriver là, il faudra d’abord que l’Assemblée adopte la partie “recettes” du texte, probablement jeudi, au plus tard vendredi en cas de ralentissement des débats. Un rejet de ce volet entraînerait le rejet global du texte à l’Assemblée et compliquerait grandement l’adoption de ce budget de la Sécu au Parlement avant le 31 décembre.Concernant la CSG sur le capital, M. Lecornu a évoqué une mesure de “rendement” budgétaire qui peut aider à ce que le déficit tourne autour des “20 milliards” (23 milliards en 2025), et a appelé à ce qu’elle ne “soit pas instrumentalisée à des fins politiques”. Il a également assuré que le gouvernement “ne souhaite pas que les petits épargnants soient touchés” par cet impôt.La mesure “est déjà bien calibrée”, estime toutefois Boris Vallaud, patron des députés socialistes, alors que le vote sur cette mesure peut être décisif pour tout le projet de loi.De l’autre côté de l’hémicycle, Marine Le Pen et le groupe RN ont exigé mercredi son retrait parmi d’autres mesures clivantes comme le gel des pensions de retraite et prestations sociales. Le tout “sans présumer du vote du groupe RN”, a précisé ce dernier dans un communiqué, bien conscient que son poids à l’Assemblée peut faire la bascule.Pendant ce temps, le Sénat continuera d’examiner jeudi l’autre budget, celui de l’État, et s’apprête à voter la partie “recettes” de ce texte jeudi matin, après avoir supprimé plusieurs milliards de hausses des prélèvements. Après ce vote sans suspense dans une chambre dominée par la droite et le centre, les sénateurs se pencheront sur les dépenses, promettant de nombreuses réductions. Un vote global est prévu le 15 décembre.

Markets mixed as traders struggle to hold Fed cut rally

Asian and European markets were mixed Thursday after the latest batch of US data reinforced expectations that the Federal Reserve will cut interest rates for a third successive time next week.Wall Street rose for a second straight day after a minor selloff on Monday, though regional traders moved a little more tentatively as worries over extended valuations in the tech sector continued to linger.Bets on a US reduction on Wednesday have surged to around 90 percent in the past two weeks, after several Fed officials backed such a move saying supporting jobs was more important than keeping a lid on elevated inflation.The need for more action was further stoked by data from payrolls firm ADP showing 32,000 posts were lost in November, compared with an expected rise of 10,000, according to Bloomberg.”Hiring has been choppy of late as employers weather cautious consumers and an uncertain macroeconomic environment,” ADP chief economist Nela Richardson said.The reading was also the most since early 2023 and is the latest example of a stuttering labour market.”Right now, the data argues for additional Fed funds rate cuts. US labor demand is weak, consumer spending is showing early signs of cracking, and upside risks to inflation are fading,” Elias Haddad, of Brown Brothers Harriman & Co, wrote.After New York’s advance, Tokyo rallied more than two percent, with Hong Kong, Sydney, Taipei and Bangkok also up, along with London, Paris and Frankfurt.Shanghai, Seoul, Singapore, Wellington, Manila, Mumbai and Bangkok slipped.A healthy 30-year Japanese government bond sale provided some support as it slightly eased tensions about a posible rate hike by the central bank this month. The news compounded a strong response to a 10-year auction earlier in the week that settled some nerves.On stocks, Pepperstone’s Michael Brown said in a note: “Path continues to point to the upside, with the bull case remaining a very solid one indeed, and with participants seeking to ride the coattails of the rally higher, especially amid the increased influence of FOMO/FOMU flows as we move into the end of the year.”However, while market players remain confident that the Fed will continue to cut interest rates into the new year, economists at Bank of America still had a note of caution.”The most immediate source of volatility remains the US Federal Reserve,” they wrote.”While inflation has moderated and the trajectory of policy easing is intact, uncertainty around timing persists. Any delay in rate cuts could remain a source of volatility.”On currency markets the Indian rupee wallowed at record lows of more than 90 per dollar as investors grow increasingly worried about a lack of progress in trade talks with Washington, as observers say Donald Trump’s 50 percent tariffs are taking a toll on the economy.- Key figures at around 0815 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 2.3 percent at 51,028.42 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 25,935.90 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,875.79 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 9,701.92 Euro/dollar: DOWN at $1.1663 from $1.1667 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.3337 from $1.3352Dollar/yen: UP at 155.25 yen from 155.23 yenEuro/pound: UP at 87.45 pence from 87.39 penceWest Texas Intermediate: UP 0.7 percent at $59.36 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.6 percent at $63.04 per barrelNew York – Dow: UP 0.9 percent at 47,882.90 (close)

Budget de la Sécu: Attal appelle Philippe à garder “son sang froid”

Le chef de Renaissance, Gabriel Attal, a appelé jeudi Édouard Philippe à garder son “sang froid” et ses “nerfs solides” alors que son homologue à Horizons a évoqué la possibilité que son groupe vote contre ou s’abstienne sur le budget de la Sécurité sociale, ce qui précipiterait son rejet.”Dans la période où l’air de la vie politique est devenu totalement irrespirable (…), on a besoin de points de repères”, a estimé l’ancien Premier ministre sur RTL. “Il faut tout faire pour avoir un budget d’ici la fin de l’année (…) et ce dont on a besoin aussi, c’est de sang froid et de nerfs solides dans ce contexte où les Français ne comprennent plus les décisions politiques”, a-t-il ajouté à destination de son prédécesseur à Matignon. Édouard Philippe “est une voix qui compte et je n’ai pas de raison de remettre en cause la sincérité de sa démarche ou de ses propos”, a ajouté Gabriel Attal. Mais selon lui, “il ne peut pas y avoir de budget parfait pour qui que ce soit, il faut accepter des concessions”. Le groupe LR hésitant également à voter contre ou s’abstenir, ce choix d’Horizons fait peser de sérieuse menace sur l’adoption du texte qui nécessiterait alors le vote pour du PS et l’abstention des écologistes, deux conditions loin d’être acquises.”Laisse le débat parlementaire se faire!”, a enjoint de son côté la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet sur TF1 à destination du maire du Havre, demandant “à chacun de laisser les députés travailler” avant d’annoncer son vote. Soucieux d’offrir “demain une rupture et un espoir” qui “interviendra en 2027”, Gabriel Attal a rappelé au passage à son adresse que lui est “retourné à l’Assemblée nationale” après avoir été Premier ministre alors que le chef d’Horizons a choisi de reprendre sa mairie du Havre et de se tenir à distance des débats politiques pour préparer la présidentielle. “J’aurais pu me dire +je ne retourne pas à l’Assemblée nationale, je reste en dehors, je viens à votre micro de temps en temps pour distribuer les bons et les mauvais points et puis j’en reste là+”, a-t-il persiflé. Édouard Philippe, candidat déclaré à la présidentielle, domine pour l’instant les sondages dans la camp macroniste, malgré une baisse récente, tout en restant largement derrière le Rassemblement national au premier tour. 

Brésil: Flamengo sacré en championnat, après son titre en Copa Libertadores

Flamengo a remporté mercredi le championnat du Brésil après sa victoire face à Ceará (1-0) au stade Maracana de Rio de Janeiro, grâce à un but de l’ailier Samuel Lino, quatre jours après avoir remporté la Copa Libertadores, la Ligue des champions d’Amérique latine. L’équipe carioca compte 78 points, cinq de plus que Palmeiras, son adversaire en finale de la Libertadores, avec une journée encore à disputer. C’est le huitième titre national pour Flamengo (1980, 1982, 1983, 1992, 2009, 2019, 2020 et 2025), le club le plus populaire du Brésil. Il égale ainsi le nombre de sacres de Santos et n’est devancé que par Palmeiras, qui compte 12 titres.Seuls le Santos de Pelé en 1962 et 1963, Flamengo en 2019 et Botafogo en 2024 ont réussi le doublé national et continental au cours d’une même saison. Flamengo était aussi devenu le premier club brésilien à remporter quatre titres dans la plus prestigieuse compétition de clubs sud-américaine. “Dans quelques années, (les joueurs) réaliseront ce qu’ils ont accompli. Ils sont éternels”, a célébré l’entraîneur Filipe Luís, se disant “très fier” en conférence de presse.Dans un stade Maracana comble, les supporters du “Fla” ont déployé une immense banderole portant l’inscription “Rei de Copas” (“Roi des Coupes”) pour célébrer ce nouveau titre. Lino, 25 ans et arrivé cette saison au Flamengo en provenance de l’Atlético de Madrid pour une somme record de 31,6 millions d’euros, a inscrit le but de la victoire à la 38e minute, sur une passe en profondeur du Colombien Jorge Carrascal. “Cela montre à quel point je suis résilient, je me bats tout le temps, je lutte, non seulement pendant ce match, mais dans ma carrière, dans mon quotidien”, a déclaré Lino, ajoutant: “marquer le but du titre me rend heureux.”L’entraîneur de Palmeiras, le Portugais Abel Ferreira, a tenu à féliciter le nouveau champion. “Excellent groupe et excellent entraîneur”, a-t-il déclaré après la victoire contre l’Atletico Mineiro (3-0) qui n’aura servi à rien.La saison n’est pas terminée pour Flamengo, qui doit affronter mercredi en Coupe Intercontinentale le club mexicain de Cruz Azul, sacré champion de la Concacaf. Le vainqueur de ce match sera opposé aux Egyptiens de Pyramids FC, champion d’Afrique des clubs, pour une place en finale contre le Paris SG, champion d’Europe en titre, le 17 décembre à Doha.

Coin toss curse puts India in a million-to-one heads or tailspin

India are all in a spin after losing a scarcely believable 20 coin tosses in a row in one-day internationals — at odds of more than a million-to-one.Stand-in captain KL Rahul admitted he was flummoxed at the run of bad luck that goes all the way back to the 2023 World Cup final in Ahmedabad, when Rohit Sharma was in charge.”I’ve been practising, but clearly it’s not working,” said Rahul after losing the flip again in the second one-day international against South Africa in Raipur on Wednesday.The odds against losing 20 consecutive coin tosses are 1,048,576 to one, a statistical anomaly that Rahul wants to end in the third and final South Africa ODI on Saturday in Visakhapatnam.”Honestly, that’s the most pressure I’ve had because we haven’t won a toss in a long time,” Rahul said after seeing opposite number Temba Bavuma call correctly, yet again.Three Indian captains — Rohit, regular ODI skipper Shubman Gill and Rahul — have all tried and failed to win a toss since the last correct call against New Zealand on November 15, 2023, at the World Cup semi-final in Mumbai.”Rahul said that he’d been practising, but how do you know what the opposition captain is going to call?” batting great Sunil Gavaskar told broadcaster JioStar.”Because you know, for the first game, it was Aiden Markram who was captain. “So Markram might be a person who likes opting for ‘heads’, and Temba Bavuma might be a captain who likes to opt for ‘tails’.”Former South Africa pace bowler Dale Steyn said Faf du Plessis once asked Bavuma to toss for him after a lengthy losing sequence.”It’s the first time I have ever seen a captain ask one of the other players to come and do a toss,” said Steyn.”Temba also lost that toss.”

Foot: “Les Marseillaises” et leur projet au défi du Paris SG

Remontée cette saison en Première Ligue, l’équipe féminine de l’OM, rebaptisée “Les Marseillaises” et désormais entraînée par l’ancienne sélectionneuse des Bleues Corinne Diacre, recevra vendredi le Paris SG, un duel qui permettra d’évaluer l’avancement du projet olympien.En mai dernier, les joueuses de l’OM ont été sacrées championnes de D2 et ont réparé une anomalie en ramenant Marseille parmi l’élite pour la première fois depuis 2020.Dirigée depuis un peu plus d’un an par Stefano Petruzzo, qui a été directeur de la stratégie de Liverpool de 2013 à 2019, la section féminine se structure depuis et s’appelle “Les Marseillaises” depuis septembre.”C’est un changement de nom mais surtout un ajout. On sera toujours l’OM, mais on voulait donner une identité propre pour la section féminine, pour ne pas toujours être seulement l’OM féminin”, avait alors expliqué le dirigeant italo-argentin.Trois mois plus tard, et à l’heure d’affronter le PSG, l’un des deux géants du football féminin français avec OL Lyonnes, Petruzzo assure que le projet marseillais “va dans la bonne direction”.- Des attentes élevées -“On sait exactement ce que nous devons faire pour arriver à gagner des matches et à rivaliser avec les plus grosses équipes d’Europe. Ça ne se fera pas en un jour, mais on a le projet pour y arriver”, a-t-il dit à l’AFP.”On doit continuer à travailler comme on le fait, avec des spécialistes dans le staff, à la formation, avec une cellule de recrutement qui commence à travailler de mieux en mieux. C’est tout un projet qui se structure et je n’ai aucun doute sur le fait qu’on sera compétitifs. Il faut juste du temps. Chaque saison, chaque mois en fait, on ajoute quelque chose”, a-t-il poursuivi.Sur le terrain, l’apprentissage du plus haut niveau se fait au rythme attendu, avec une 9e place (sur 12) après huit matches, deux victoires, deux nuls et quatre défaites, mais une seule lors des cinq dernières journées.”Je pense qu’après la montée, on était assez attendues. Beaucoup de gens ont des attentes très élevées nous concernant et il y a forcément un peu de pression qui vient avec ça. Mais c’est une bonne pression”, a raconté à l’AFP la gardienne italo-canadienne Margot Shore, arrivée cet été.Le début de saison a aussi été compliqué par le départ du coach Frédéric Gonçalves, impliqué dans une bagarre lors d’un match de préparation. Il a été remplacé par Corinne Diacre, sans poste depuis son éviction de l’équipe de France avant le Mondial-2023.- “Clasico!” -“Le travail de Corinne et du staff commence à se voir dans la solidité de l’équipe. Evidemment, c’est une saison de transition, mais ce qui compte c’est la progression vers nos objectifs globaux”, juge Petruzzo.”On doit créer notre identité, trouver nos automatismes, parce qu’on a connu beaucoup de changements cette année. Donc, ça passe d’abord par le maintien et ensuite, construire tout doucement quelque chose de très important, pour voir l’OM figurer en haut du championnat”, a de son côté expliqué à l’AFP la défenseuse Roxane Couasnon, qui découvre la première division.Lors de sa conférence de presse de présentation, Corinne Diacre avait aussi assuré que l’objectif “à très court terme” était “le maintien”. “Si on arrive à atteindre cet objectif assez rapidement dans la saison, on essaiera d’aller embêter un petit peu ces équipes de tête tout en restant humbles”, avait-elle ajouté.Parmi ces équipes de haut de tableau, il y a donc le PSG, que les Marseillaises retrouveront vendredi à Martigues, à une trentaine de kilomètres de la cité phocéenne et où l’équipe “se trouve très bien”, selon Stefano Petruzzo. Il confirme néanmoins que “l’objectif reste de jouer quelques matches par saison au Vélodrome”.”Le PSG, c’est beau parce que c’est l’équipe rivale. C’est un match qu’on veut vraiment jouer”, sourit Margot Shore, qui a été bien briefée. “Dès que j’ai signé, on m’a dit: +écoute, tu dois savoir quelque chose: Clasico!+”

Eurovision members debate call to boycott Israel

Israel’s participation in the Eurovision Song Contest will be debated at a two-day meeting of member broadcasters in Geneva starting Thursday, following calls to exclude the country over its Gaza war tactics.Countries including Iceland, Ireland, Spain and the Netherlands, have threatened in recent months to pull out of the 2026 contest if Israel takes part.Others, including Belgium, Finland and Sweden, have also indicated they were considering a boycott over the situation in Gaza.In justifying its decision, Dutch broadcaster AVROTROS highlighted a “serious violation of press freedom” by Israel in Gaza.It accused Israel of “proven interference… during the last edition of the Song Contest” — in which it came second — by lobbying the public overseas to vote for it.The European Broadcasting Union (EBU), which organises the glitzy competition, had planned to convene member broadcasters in November for a vote on the issue.But a few days after the October 10 announcement of a ceasefire agreement between Israel and Hamas, the EBU postponed a decision until its ordinary general assembly on December 4 and 5.Then last month, in an apparent bid to avoid a contentious vote, the EBU announced that it had changed its voting rules to address members’ concerns and to strengthen “trust and transparency”.During this week’s meeting, broadcasters will therefore be asked to consider whether the new measures are sufficient or whether they still wish to see a vote on Israel’s participation.- Boycott calls -ORF, the public broadcaster in Austria, which will host the 2026 contest, has expressed hope that a consensus can be reached so that it can host “as many participants as possible”.But other broadcasters have suggested the new EBU measures are insufficient.Iceland’s RUV said last week it would call for Israel to be expelled before determining its own participation in the 2026 edition. Spain’s public broadcaster reaffirmed its intention to boycott the competition if Israel is allowed to take part.”Israel has politically used the contest, has tried to influence the outcome, and has not been sanctioned for this conduct,” said RTVE president Jose Pablo Lopez. Slovenia’s public broadcaster is also set to snub the contest, judging from a budget passed last week that included no funds for participation.But if at the EBU General Assembly “there is a vote on whether Israel should or should not participate at the Eurovision contest, and, if the result is that they do not participate, then we would propose… to participate”, said RTV Slovenija chief Natasa Gorscak.The EBU rule changes came after the past two contests saw the Israeli acts receive little backing from professional juries but a surge of support from the public vote.That catapulted Eden Golan from the depths of the jury rankings to fifth place in Malmo, Sweden in 2024, and Yuval Raphael to second place in Basel, Switzerland, this year. If Israel is excluded, it would not be the first time a broadcaster is barred.Russia was excluded following its 2022 invasion of Ukraine, while Belarus had been excluded a year earlier after the contested re-election of President Alexander Lukashenko.burs-apo/nl/rh