Un projet de loi en préparation pour sanctionner davantage les rodéos urbains, annonce Nuñez

Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a annoncé préparer un projet de loi sur la sécurité du quotidien “avec des sanctions renforcées” pour les auteurs de rodéos urbains, dans une interview au Journal du dimanche.”Nous préparons un projet de loi, avec des sanctions renforcées, contre les mortiers, contre les rodéos urbains, avec suspension immédiate du permis de conduire et saisie du véhicule, et contre les rave-parties, qui pourrissent la vie de nos concitoyens”, a-t-il détaillé.”J’ai aussi repris un certain nombre de mesures sur lesquelles mon prédécesseur a travaillé” dans ce projet de loi sur la sécurité du quotidien, l’une de ses priorités, a souligné le ministre.Concernant les refus d’obtempérer, “j’ai demandé que les poursuites soient systématiquement envisagées”, a assuré Laurent Nuñez.”Par ailleurs, un texte de loi passera devant le Parlement en février afin de donner plus de prérogatives aux policiers municipaux, les premiers acteurs de la sécurité du quotidien”, a-t-il ajouté.Un “Beauvau des polices municipales” avait été lancé en avril 2024 après les émeutes en réaction à la mort d’un adolescent de 17 ans, Nahel Merzouk, tué par un policier en juin 2023 dans les Hauts-de-Seine.Pour les festivités du 31 décembre, le ministre a rappelé avoir “donné des instructions extrêmement claires à ce sujet: tolérance zéro pour les violences urbaines”. Laurent Nuñez a également donné comme “instruction de multiplier les contrôles de certains commerces ou épiceries” qui vendent des mortiers d’artifice “malgré l’interdiction”. “En coopération avec la douane, les contrôles vont se multiplier aux frontières, afin de limiter l’arrivée de produits commandés sur internet, en provenance de Pologne ou de République tchèque”, a-t-il poursuivi.Certains mortiers sont utilisés “contre les policiers”, ce qui “n’est pas tolérable”, a-t-il dit.”Les parties communes de nombreux immeubles” seront inspectées en amont du 31 décembre “afin de saisir de potentiels projectiles, des mortiers d’artifice notamment”, a prévenu le ministre.

Birmanie: les croyances mystiques s’invitent dans des élections incertaines

Que deviendra la Birmanie après les élections? La réponse se cache dans l’alignement des étoiles, la géométrie sacrée ou les flammes occultes des rituels de magie noire, à en croire les devins du pays, où le surnaturel est encore profondément ancré.Depuis que la junte militaire au pouvoir a annoncé la tenue de législatives, à partir du 28 décembre, de nombreux clients de l’astrologue Linn Nhyo Taryar partagent les mêmes doutes.”La question que la plupart des gens posent est claire: quand les choses iront-elles mieux en Birmanie?”, dit-il à l’AFP.L’armée présente le scrutin à venir comme une tentative de réconciliation dans un pays miné par la guerre civile depuis son coup d’Etat en 2021. Mais les observateurs internationaux y voient une manoeuvre pour légitimer le régime militaire.Le verdict des urnes, attendu pour fin janvier, est incertain. Et sera peut-être influencé par le “Yadaya”, un ensemble de rituels censés orienter le destin.”Les gens en difficulté se tournent vers la divination et le Yadaya pour y puiser force et  croyance”, avance Linn Nhyo Taryar. “Ce que les gens veulent vraiment, c’est un avenir sûr et serein”.- Bougies et couteaux -Le parcours de l’astrologue de 30 ans n’a lui jamais été tout à fait sûr ni serein.Lorsque des manifestations ont éclaté après le coup d’Etat — qu’il affirme avoir prévu –, il a lancé une malédiction contre le chef militaire Min Aung Hlaing, et appelé sur les réseaux sociaux d’autres confrères à en faire de même.Un rituel pratiqué à l’aide de bougies et de couteaux disposés en étoile lui a valu deux ans dans la tristement célèbre prison d’Insein à Rangoun.Il vit depuis sa sortie en exil à Bangkok, en Thaïlande, et communique en ligne avec ses clients restés en Birmanie, dont la culture est profondément influencée par un surnaturel teinté de bouddhisme.Les chiromanciens sont nombreux autour des pagodes, des apprentis alchimistes tentent de transformer le mercure en or et des compagnies de téléphonie font la publicité de voyants joignables par téléphone.”Ils traitent une multitude de problèmes”, explique Thomas Patton, enseignant à l’Union College de l’Etat de New York, qui a étudié le mysticisme birman. “Je pense que c’est lié au manque de développement du pays. Il n’y a pas grand-chose d’autre sur quoi s’appuyer”.”Vous avez d’un côté tout un paysage d’incertitude et de vulnérabilité, et de l’autre cette combinaison millénaire de sorts, de remèdes et de savoir occulte, qui s’est infiltrée dans la conscience birmane”, poursuit-il.- Riz au beurre -La politique n’échappe pas aux croyances ancestrales. L’ancien dirigeant militaire Ne Win a décidé, sur des conseils astrologiques potentiellement mal interprétés, que le sens de circulation passerait de gauche à droite. Numérologue passionné, il a émis en 1987 une nouvelle monnaie en coupures de neuf, un chiffre considéré comme porte-bonheur, mais déroutant pour les consommateurs.L’actuel leader Min Aung Hlaing, qui pourrait le rester à l’issue des élections, sous un régime civil, a lui aussi la réputation de suivre des superstitions secrètes.L’horoscope le plus populaire du pays prédit que les personnes nées un mardi sous le signe du lion — comme Min Aung Hlaing et l’ancienne dirigeante emprisonnée Aung San Suu Kyi — prospèreront dans l’adversité.”Ils devraient être en bonne santé et obtenir des privilèges”, indique l’horoscope, qui conseille de déposer du riz au beurre sur un autel dédié au Bouddha.”Le potentiel de la Birmanie est intéressant pour l’année à venir”, affirme de son côté Min Thein Kyaw depuis Rangoun en s’appuyant sur des cartes d’astrologie gitane.”Mais pour qu’une prédiction réussisse pleinement, trois facteurs doivent s’aligner: le temps, le lieu et l’individu”, nuance le septuagénaire face à la “période difficile” que connaît le pays.burs-jts/sdu/lgo

Afrique du Sud: des hommes armés tuent neuf personnes dans l’attaque d’un bar

Des hommes armés ont ouvert le feu dans un bar près de Johannesburg, tuant neuf personnes et faisant 10 blessés, a annoncé dimanche la police sud-africaine, la seconde tuerie de ce genre dans le pays ce mois-ci.La fusillade a eu lieu dimanche vers 01H00 (samedi vers 23H00 GMT) dans une “taverne” – un bar clandestin – puis en pleine rue à Bekkersdal, un township pauvre situé dans une zone minière aurifère à quelque 40 kilomètres au sud-ouest de Johannesburg, la capitale économique de l’Afrique du Sud.Ce drame fait suite à une fusillade similaire le 6 décembre, lorsque des hommes armés avaient pris d’assaut un foyer de travailleurs à Pretoria, tuant 11 personnes dont un enfant de trois ans dans un lieu qui, selon la police, accueillait un autre bar informel.A Bekkersdal, “certaines victimes ont été abattues au hasard dans la rue par des hommes armés non identifiés”, a écrit dans un communiqué la police, qui a d’abord évoqué 10 personnes tuées avant de réviser son bilan à neuf morts.La plupart des assaillants étaient armés de pistolets et l’un d’eux portait un fusil-mitrailleur AK-47, a déclaré sur les lieux le commissaire-adjoint de la police provinciale, Fred Kekana, à la chaîne de télévision SABC.”Ils sont entrés dans le bar et ont ouvert le feu au hasard sur les clients”, a-t-il précisé. – Tués puis volés -Trois personnes ont été tuées à l’intérieur de l’établissement et d’autres ont été blessées en tentant de s’échapper, les assaillants continuant de leur tirer dessus pendant qu’elles fuyaient, a-t-il ajouté.”Il semblerait également qu’après avoir tiré sur les victimes, ils les aient fouillées. Ils leur ont volé leurs objets de valeur, notamment leurs téléphones portables”, a précisé M. Kekana.Parmi les tués figure un chauffeur de VTC qui passait en voiture devant le bar.”C’est de la criminalité pure et simple”, a déploré M. Kekana. La police a lancé une chasse à l’homme pour retrouver les agresseurs et demandé l’aide de la population.L’Afrique du Sud, pays le plus industrialisé du continent, est aux prises avec une criminalité et une corruption endémiques, alimentées par des réseaux organisés et des gangs.Le pays regorge d’armes à feu, légales et surtout illégales, et les fusillades sont fréquentes, souvent alimentées par la rivalité entre gangs et la concurrence entre entreprises informelles.- Tueries en série -Le bar visé par une attaque à Pretoria au début du mois était un établissement clandestin situé dans un foyer pour travailleurs migrants du township de Saulsville. Parmi les victimes figuraient des enfants âgés de 3, 12 et 16 ans.Le pays a également été choqué par l’assassinat, le 16 décembre en plein jour, dans le centre de Johannesburg, d’un ancien animateur radio populaire, Warris Stock, connu sous le nom de DJ Warras, abattu devant un immeuble où il s’était rendu dans le cadre de son travail pour une société de sécurité privée. Autre meurtre très médiatisé, un témoin dans une enquête pour corruption a été tué par balle devant sa famille le 5 décembre, quelques semaines après avoir témoigné contre un chef de police municipale. Le meurtre de Marius Van der Merwe, 41 ans, a relancé un débat sur le ciblage des lanceurs d’alerte qui fournissent des informations sur la criminalité et la corruption, y compris dans le secteur public et les affaires impliquant des responsables gouvernementaux.L’Afrique du Sud a un des taux d’homicides les plus élevés au monde. Entre avril et septembre, environ 63 personnes ont été tuées chaque jour dans le pays de 63 millions d’habitants, selon les données de la police sud-africaine.En septembre 2024, dans une des fusillades récentes les plus meurtrières, 18 membres d’une même famille avaient été abattus dans une ferme isolée de la province du Cap-Oriental. Les victimes, réunies pour une cérémonie traditionnelle, étaient âgées de 14 à 64 ans, dont 15 femmes. Plusieurs hommes ont été arrêtés. 

Les manifestations agricoles refluent, hormis dans le Sud-Ouest

La mobilisation des agriculteurs, opposés notamment à la politique gouvernementale d’abattage massif des bovins en cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), a reflué après une semaine de manifestations, avec moins d’une dizaine de barrages maintenus dimanche selon la gendarmerie, essentiellement dans le Sud-Ouest.Huit axes routiers ou autoroutiers restaient bloqués dimanche matin, dont l’A63 près de Bordeaux, l’A64 entre Toulouse et Bayonne, l’A65 entre Pau et Bordeaux ou l’A75 en Lozère, selon les gendarmes.La veille, 50 actions mobilisant 1.619 personnes avaient été comptabilisées par le ministère de l’Intérieur dans toute la France, contre 93 actions vendredi, 110 jeudi et 80 mercredi.À Cestas, au sud de Bordeaux, la Coordination rurale de Gironde (CR33) a rouvert samedi une bretelle de l’A63 pour permettre aux vacanciers d’enjamber le barrage, établi depuis dimanche dernier et maintenu dans le sens Sud-Nord.”On reste, peut-être jusqu’à lundi ou mardi, on ne sait pas”, a déclaré dimanche à l’AFP Ludovic Ducloux, coprésident de la CR33, malgré les appels du gouvernement à une “trêve de Noël”.”On va tenir. Après, parmi ceux qui lèvent le camp, il y en a qui viennent nous rejoindre”, assure le viticulteur, promettant “d’autres blocages”.À Carbonne (Haute-Garonne), le barrage de l’A64 a entamé son dixième jour. “Le moral est toujours là”, a déclaré à l’AFP Benjamin Roquebert, éleveur à Capens, qui a passé la nuit sur place.”Il n’a pas fait trop froid, on a des petits chauffages, c’est largement supportable”, a souligné l’agriculteur de 37 ans, disant pouvoir “tenir longtemps”.La Coordination rurale et la Confédération paysanne, opposées à la stratégie mêlant abattages massifs et vaccination contre la dermatose, n’ont pas appelé à la levée des blocages. Les sections départementales sont libres de continuer le mouvement, selon la CR.Dans La Tribune Dimanche, quatre anciens ministres de l’Agriculture, Michel Barnier, Marc Fesneau, Stéphane Travert et Julien Denormandie, ont pour leur part affirmé leur soutien à l’abattage total dès la détection d’un cas, avertissant contre la “division” ou des mesures guidées par “l’émotion”.Le Premier ministre Sébastien Lecornu a assuré samedi soir qu’environ 50% du cheptel ariégeois était désormais vacciné contre la dermatose, 70% dans l’Aude et 100% dans les Pyrénées-Orientales.Ces trois départements ayant recensé des cas, ils sont donc prioritaires pour la vaccination. Selon les chiffres du Premier ministre, à peine une vache sur cinq a été vaccinée sur les dix départements concernés dans le Sud-Ouest. 

Les manifestations agricoles refluent, hormis dans le Sud-Ouest

La mobilisation des agriculteurs, opposés notamment à la politique gouvernementale d’abattage massif des bovins en cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC), a reflué après une semaine de manifestations, avec moins d’une dizaine de barrages maintenus dimanche selon la gendarmerie, essentiellement dans le Sud-Ouest.Huit axes routiers ou autoroutiers restaient bloqués dimanche matin, dont l’A63 près de Bordeaux, l’A64 entre Toulouse et Bayonne, l’A65 entre Pau et Bordeaux ou l’A75 en Lozère, selon les gendarmes.La veille, 50 actions mobilisant 1.619 personnes avaient été comptabilisées par le ministère de l’Intérieur dans toute la France, contre 93 actions vendredi, 110 jeudi et 80 mercredi.À Cestas, au sud de Bordeaux, la Coordination rurale de Gironde (CR33) a rouvert samedi une bretelle de l’A63 pour permettre aux vacanciers d’enjamber le barrage, établi depuis dimanche dernier et maintenu dans le sens Sud-Nord.”On reste, peut-être jusqu’à lundi ou mardi, on ne sait pas”, a déclaré dimanche à l’AFP Ludovic Ducloux, coprésident de la CR33, malgré les appels du gouvernement à une “trêve de Noël”.”On va tenir. Après, parmi ceux qui lèvent le camp, il y en a qui viennent nous rejoindre”, assure le viticulteur, promettant “d’autres blocages”.À Carbonne (Haute-Garonne), le barrage de l’A64 a entamé son dixième jour. “Le moral est toujours là”, a déclaré à l’AFP Benjamin Roquebert, éleveur à Capens, qui a passé la nuit sur place.”Il n’a pas fait trop froid, on a des petits chauffages, c’est largement supportable”, a souligné l’agriculteur de 37 ans, disant pouvoir “tenir longtemps”.La Coordination rurale et la Confédération paysanne, opposées à la stratégie mêlant abattages massifs et vaccination contre la dermatose, n’ont pas appelé à la levée des blocages. Les sections départementales sont libres de continuer le mouvement, selon la CR.Dans La Tribune Dimanche, quatre anciens ministres de l’Agriculture, Michel Barnier, Marc Fesneau, Stéphane Travert et Julien Denormandie, ont pour leur part affirmé leur soutien à l’abattage total dès la détection d’un cas, avertissant contre la “division” ou des mesures guidées par “l’émotion”.Le Premier ministre Sébastien Lecornu a assuré samedi soir qu’environ 50% du cheptel ariégeois était désormais vacciné contre la dermatose, 70% dans l’Aude et 100% dans les Pyrénées-Orientales.Ces trois départements ayant recensé des cas, ils sont donc prioritaires pour la vaccination. Selon les chiffres du Premier ministre, à peine une vache sur cinq a été vaccinée sur les dix départements concernés dans le Sud-Ouest. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Le Jiangxi, très secret eldorado chinois des terres rares

Le sol rougeâtre du sud de la Chine renferme une des clés de la puissance du pays: les terres rares, convoitées par le monde entier et exploitées à grande échelle dans des conditions secret-défense.Les collines de la province du Jiangxi abritent la majorité des mines chinoises de ces éléments métalliques, devenus indispensables tant pour les smartphones que pour les avions de chasse, les voitures électriques ou les éoliennes.A Ganzhou, épicentre de cette activité, des ouvriers achèvent le nouveau siège social d’un des deux géants étatiques assurant l’exploitation de ce trésor, China Rare Earth Group.Comme le nom de la société, l’artère où se situe le bâtiment affiche la couleur. Son nom? “Avenue des Terres rares”.Mais un épais voile de secret enveloppe ce secteur aussi stratégique que florissant, comme ont pu le constater des journalistes de l’AFP, qui au cours d’un reportage dans la région ont été constamment suivis et épiés par des hommes non identifiés. L’accès aux mines et aux usines est strictement restreint et les entreprises sollicitées n’ont accepté aucune demande d’interview.Le secteur est en plein essor: le nombre sites d’extraction des terres rares en Chine est passé de 117 en 2010 à 3.085 aujourd’hui, selon l’Institut d’études géologiques américain (USGS).Et les habitants qui acceptent de parler à l’AFP confirment que l’activité est intense.”C’est l’effervescence 24 heures sur 24, sept jours sur sept”, affirme sous couvert de l’anonymat un résident de la ville de Banshi, où un vaste parc industriel doit accueillir de nouvelles installations de traitement.- Arme redoutable -Dès 1992, le dirigeant Deng Xiaoping avait souligné l’intérêt stratégique de la ressource: “Le Moyen-Orient a le pétrole, la Chine a les terres rares”, avait-il souligné, lançant le développement accéléré du secteur.Depuis, la Chine a tiré parti de ses réserves – les plus importantes du monde – pour dominer le traitement et l’innovation dans ce domaine.L’arme s’est montrée redoutablement efficace pour riposter aux droits de douanes infligés au printemps par le président américain Donald Trump.En imposant des restrictions aux exportations de terres rares et des technologies afférentes, la Chine a fait trembler la planète et obtenu une révision des surtaxes américaines.Les Etats-Unis recherchent désormais à toute force des approvisionnements alternatifs.Et l’Union européenne, durement touchée par les restrictions chinoises, a annoncé mobiliser 3 milliards d’euros pour financer des projets d’extraction, de raffinage et de recyclage de terres rares et de matières premières critiques.Les terres rares possèdent notamment un pouvoir d’aimantation appliqué dans une multitude de domaines.En Chine, l’industrie est concentrée principalement dans deux zones.L’une est le district minier de Bayan Obo, en Mongolie intérieure (nord de la Chine). Il abonde en terres rares dites “légères”, utilisés en particulier pour les aimants des objets du quotidien. L’autre zone, autour de Ganzhou, est spécialisée dans les terres rares dites “lourdes”, plus difficiles à extraire mais plus précieuses en raison de leur utilisation dans les aimants résistants à la chaleur, les moteurs d’avions de chasse, les systèmes de guidage de missiles et les lasers.- “Dommages irréparables” -Les collines escarpées qui entourent la cité regorgent notamment de dysprosium, d’yttrium et de terbium, éléments chimiques particulièrement recherchés.Il faut des millions d’années aux terres rares lourdes pour se former par érosion de la roche magmatique. Les fortes précipitations et la géologie du Jiangxi en ont fait un lieu propice à leur formation.Les méthodes d’extraction ont évolué au fil des décennies et les autorités régulent depuis une quinzaine d’années les plus dévastatrices.L’une d’elles consistait à “abattre les arbres, défricher la végétation et décaper la couche arable, au prix de dommages irréparables”, avaient déploré les autorités en 2015.Aujourd’hui, l’exploitation illégale a considérablement diminué et des panneaux plantés dans les zones rurales proposent une récompense à quiconque dénoncera de tels agissements.Mais alentour sur les collines, la terre rouge à nu et sur laquelle la végétation peine à repousser porte témoignage des anciennes pratiques minières.

Victimes d’Epstein et élus dénoncent la publication partielle du dossier par le gouvernement Trump

Des victimes du criminel sexuel américain décédé Jeffrey Esptein et des élus ont vivement critiqué samedi soir l’administration Trump pour la publication seulement partielle de l’énorme dossier, dont des documents ont été caviardés et des photos supprimées après avoir été divulguées.”Nous sommes très déçues” a protesté Marina Lacerda, l’une des plus de 1.000 victimes présumées …

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Macron aux Emirats pour fêter Noël avec les forces françaises

Emmanuel Macron a entamé dimanche matin une visite aux Emirats arabes unis pour célébrer Noël avec les forces françaises qui y sont déployées et vanter son partenariat avec ce pays du Golfe, dont Paris espère plus de coopération dans sa lutte contre le narcotrafic.Le président français, accompagné notamment de sa ministre des Armées Catherine Vautrin, est …

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