Verdict attendu au procès de la mère accusée d’avoir empoisonné ses filles
Empoisonnement ou suicide? La cour d’assises des Landes rend son verdict mercredi pour Maylis Daubon, accusée d’avoir “attenté à la vie” de ses deux filles en les bourrant de médicaments, ce qu’elle nie en affirmant que l’aînée, décédée, s’est donné la mort.Après le réquisitoire de l’avocat général et les plaidoiries de la défense, jurés et magistrats se retireront pour délibérer sur la culpabilité de cette femme de 53 ans qui clame son innocence depuis l’ouverture du procès, le 24 novembre.Le 13 novembre 2019, Enea, 18 ans, déscolarisée depuis plus d’un an, se trouve au domicile familial de Dax. Souffrant de troubles psychologiques, suivie par un infirmier à domicile qui lui administre ses traitements, cette jeune fille rêveuse au look gothique passe ses journées dans sa chambre à lire, dessiner et regarder des films.Prise d’une crise de convulsions en fin de matinée, le Samu la découvre dans son lit et, alors qu’elle ne respire plus, la réanime. Mais elle succombe six jours plus tard à l’hôpital.L’enquête révèle qu’elle a pris du Propranolol, un bêta-bloquant qui ralentit l’activité du cœur, à un taux “dix fois supérieur à la dose thérapeutique”.L’année précédente, ce médicament lui avait été prescrit pour soigner des migraines mais aucune ordonnance ne lui avait été délivrée en 2019. Comment a-t-elle pu ingurgiter la cinquantaine de cachets, au moins, qui lui ont été fatals?- “Vulnérabilité chimique” -Pour l’accusation, Maylis Daubon, qui a mené l’adolescente chez une trentaine de médecins, lui faisait prendre des substances “de nature à entraîner la mort” depuis le début de l’année 2018.Selon une experte en toxicologie entendue à l’audience, cette surmédication a placé Enea dans un état de “vulnérabilité chimique”, qui a pu entraîner l’abolition de son libre arbitre et permettre éventuellement à un tiers de lui “suggérer des actes”.Une perquisition a permis de découvrir des cachets de Propranolol dans la chambre de la mère, cachés dans un emballage de suppositoires, ainsi que dans le vaisselier du salon.Confrontée aux “incohérences” relevées dans ses déclarations, aux soupçons de falsifications d’ordonnances, l’accusée a persisté à l’audience dans ses dénégations, répondant aux questions d’une voix souvent gémissante quand elle ne gardait pas la tête baissée dans le box.”Je suis une mère qui pose problème, je le sais”, a concédé Maylis Daubon, dont la “théâtralité”, la “victimisation” et la “mythomanie” ont été pointées à l’audience.Mais “je suis terrorisée d’être ici, accusée de faits horribles” que “rien au monde n’aurait pu me faire commettre”, a-t-elle lancé à la cour en maintenant qu’Enea s’est suicidée, thèse partagée par la famille Daubon.- Défendue par la cadette -Après sa mise en examen et son incarcération en 2022, les soupçons s’étaient renforcés à l’égard de l’accusée l’année suivante quand des analyses effectuées sur sa fille cadette, Luan, ont révélé notamment une prise importante de Zopiclone.Cet antidépresseur est réservé aux adultes, alors qu’elle était mineure à l’époque, et que sa mère bénéficiait, elle, de nombreuses prescriptions pour ce traitement.Agée de 22 ans aujourd’hui, la sœur d’Enea n’a jamais incriminé sa mère. Au procès, elle a maintenu qu’elle n’était “pas coupable”, revenant sur son enfance “heureuse” mais “compliquée” par le divorce des parents et des violences imputées au père, Yannick Reverdy.Cet ancien international de handball, qui avait divorcé de Maylis Daubon en 2009, a ensuite perdu contact avec ses filles. Pour lui, l’accusée s’est servi d’elles comme “outil de sa vengeance” contre lui.Devant la cour, une psychologue de la Protection de l’enfance a renouvelé l’hypothèse, balayée par la défense, d’un “syndrome de Münchhausen par procuration”, qui conduit un parent à exagérer ou provoquer des problèmes de santé sérieux chez son enfant, afin d’attirer l’attention ou la compassion sur lui-même.Un expert psychiatre, lui, a décrit “l’emprise” que la mère exerçait sur ses filles, vouée à “s’aggraver” à mesure qu’elles grandiraient, doublée d’une volonté d'”éliminer le père”.Outre l’empoisonnement d’Enea et Luan, Maylis Daubon est aussi soupçonnée d’avoir voulu faire assassiner son ex-mari en soudoyant des codétenues à la prison de Pau.Des “ragots de prison”, a balayé mardi l’accusée.
Chinese smart glasses firms eye overseas conquest
In China, AI glasses let the wearer pay in shops with just a glance at a QR code and a voice command, as a growing number of companies look to conquer both growing domestic and overseas markets.Interest in smart eyewear is soaring worldwide after more than a decade of stalled promise, with advances in artificial intelligence sparking a fresh boon for the sector.US giant Meta is the clear market leader, but a host of Chinese companies — from behemoths like Alibaba and Xiaomi to start-ups like Rokid and XREAL — have their sights set on catching up.”China’s advantages are self-evident,” Rokid CEO Misa Zhu told AFP after a recent launch in the eastern city of Hangzhou.”The ecosystem and its supply chain are all in China, and China produces a lot.”Domestically, Chinese companies have an undeniable edge — Meta’s services are blocked there, inaccessible without a VPN.The country is a potentially massive and lucrative market for wearable tech.Smart glasses sales are expected to have grown 116 percent there on-year in 2025, according to market intelligence provider IDC.Daily life is already highly digitalised, with even older citizens using smartphones for everything from payments to transport.China’s internet-based infrastructure, such as QR payment codes in shops, is “already more developed than in Europe and the United States”, said Zhu.- ‘Dark horse’ Xiaomi -Other Chinese companies like Xiaomi, RayNeo, Thunderobot and Kopin are active players in the smart glasses sector, wrote Flora Tang, an analyst at research firm Counterpoint.Xiaomi in particular was a “dark horse”, she said, its debut AI glasses the third best-selling of their kind for the first half of 2025 despite only being on sale for about a week.Interest is also being shown in smaller companies like Rokid, with the company raising more than $4 million on crowdfunding site Kickstarter recently.Rokid is “observing and learning… from big global companies”, CEO Zhu said.To straddle the domestic and overseas markets, the firm allows customers to use Chinese apps in China, and others elsewhere, unlike competitors like Meta, which limit the apps on offer.The Rokid glasses are not locked to one generative AI model, either.”We are very open that we use OpenAI, and can also connect with Llama, Gemini, and Grok” Zhu said.”That’s why many people like us.”Another feature Rokid demonstrated in Hangzhou was simultaneous translation, featuring phosphor-green English subtitles that rolled across the glasses’ inner lenses as an employee talked in Chinese.But shattering Meta’s dominance overseas will be challenging.In the first half of 2025, Meta commanded a 73 percent share of the growing global smart glasses market, according to Counterpoint.Its success has been attributed to the Ray-Ban Meta Smart Glasses, almost indistinguishable from everyday, and crucially fashionable, eyewear.- Privacy concerns -In Hangzhou, Rokid unveiled new collaborations with Bolon, which is also owned by Ray-Ban’s parent company EssilorLuxottica.With weight also a crucial factor, Rokid says its models are among the world’s lightest.”Appearance remains the top priority — it has to make people actually want to wear it,” 25-year-old customer Wu Tianhao told AFP.Chinese firms showcase “numerous brands and models, rapid iteration, and ability to quickly adapt to market changes”, industry expert Zhu Dianrong said.However, “overseas brands still hold an advantage in hard tech like full-colour displays and optical waveguides”.Rokid’s vice president Gary Cai acknowledged an “obvious gap” in chip technology available in China and overseas, but noted the difference between AI models “has narrowed considerably”.Despite interest in smart glasses rising, Chinese and foreign firms alike face major challenges ahead of widespread adoption.Across the board, the user experience needs more polish and accessibility, said Will Greenwald, writer for consumer electronics outlet PCMag.”I don’t think anyone has really made it a smooth experience just yet,” he told AFP.Privacy concerns remain a hurdle, with the ramifications of widely worn glasses discreetly and near-constantly recording throwing up potential regulatory pitfalls.Still, manufacturers such as Zhu remain confident.”Today, our AI glasses are phone peripherals,” he said. “But in the near future… phones will become accessories to the glasses.”
Emmanuel Macron attendu mercredi en Chine sur fond de multiples contentieux
Emmanuel Macron entame mercredi sa quatrième visite d’État en Chine afin de défendre les intérêts français et européens, de l’Ukraine aux échanges commerciaux, sur fond de contentieux croissants avec Pékin.Le président français, attendu vers 17H00 locales (09H00 GMT) dans la capitale chinoise, entrera dans le vif du sujet jeudi avec son homologue Xi Jinping, après une séquence privée, la visite des jardins de Qianlong à la Cité interdite, à son arrivée.Les deux dirigeants se retrouveront aussi vendredi à Chengdu, dans la province du Sichuan (centre), pour une rencontre plus informelle. Emmanuel Macron est accompagné de son épouse Brigitte, de six ministres (Affaires étrangères, Economie, Agriculture, Environnement, Enseignement supérieur, Culture) et 35 patrons de grands groupes (Airbus, EDF, Danone..) ou d’entreprises plus familiales, du luxe à l’agroalimentaire.”Nous voulons, et ce sera l’objet de la conversation stratégique avec le président Xi Jinping, que l’Europe soit respectée comme un grand partenaire de la Chine”, a insisté l’Elysée à la veille de la visite.Sujet prioritaire, la guerre en Ukraine et par ricochet la sécurité du Vieux continent, alors que les discussions s’intensifient pour tenter de mettre fin aux hostilités.Emmanuel Macron va appeler une nouvelle fois Xi Jinping à “peser” sur la Russie, partenaire stratégique de la Chine, pour la “convaincre” d’accepter un cessez-le-feu.Si elle appelle régulièrement à des pourparlers de paix, la Chine n’a toutefois jamais condamné Moscou pour l’invasion de l’Ukraine et revendique une neutralité dans ce dossier. – Investir plus en France -Elle est aussi accusée par les Occidentaux de soutenir l’effort de guerre de la Russie en lui livrant notamment des composants pour son industrie de défense.Autre enjeu clé de la visite, le déficit commercial abyssal entre la France et la Chine, qui a doublé en dix ans pour atteindre 47 milliards d’euros en 2024.La Chine compense des “surcapacités” de production par une hausse de ses exportations, ce qui emporte un certain nombre de “risques géopolitiques”, de la “fermeture de marchés” à la “récession”, a averti mardi un conseiller du président Macron.Dans ce contexte, Paris souhaite que les entreprises chinoises investissent plus en France et partagent les innovations qu’elles maîtrisent dans les “mobilités durables, les batteries ou le photovoltaïque”.Le géant français du combustible nucléaire Orano s’est ainsi associé au chinois XTC New Energy pour la production de matériaux critiques à Dunkerque, dans le nord de la France. De la même manière, une filiale du chinois Envision fabrique des batteries de voitures électriques pour le groupe Renault à Douai (nord).La Chine est aussi accusée de “concurrence déloyale” vis-à-vis de l’Europe en subventionnant massivement son industrie. La France se retrouve ainsi dans le viseur de Pékin, avec une série d’enquêtes visant ses exportations (cognac, produits laitiers, viande porcine etc..) et des surtaxes potentielles à la clé, pour avoir soutenu une hausse des droits de douane européens sur les voitures électriques en provenance de Chine.- Droits humains -“Ces questions-là feront l’objet de discussions au plus haut niveau” durant la visite, promet la présidence française, jugeant ces enquêtes “inacceptables”.Le sujet des terres rares sera aussi “certainement abordé” par les deux présidents, ajoute-t-elle alors que la Chine, qui domine la production mondiale en la matière, encadre sévèrement ses exportations.Les terres rares sont des métaux et minerais essentiels pour des pans entiers de l’économie, en particulier l’industrie automobile, les énergies renouvelables ou la défense.A l’inverse, le géant du e-commerce chinois Shein est dans le collimateur de la France – et de l’UE – après la vente de produits illégaux dont des poupées pédopornographiques. Paris réclame la suspension pour trois mois minimum du site en France.Signe toutefois que la relation économique reste fluide, plusieurs accords seront signés durant la visite, relève l’Élysée qui rappelle, sans plus de précisions, la “profondeur des échanges en matière aéronautique, énergétique ou agroalimentaire”.Emmanuel Macron abordera aussi la question des droits humains en Chine, assure la présidence. “Toutes les questions seront traitées dans le cadre du dialogue entre les deux présidents”, promet-on à Paris.L’organisation International Campaign for Tibet (ICT) l’exhorte à “demander la libération immédiate et inconditionnelle” de Zhang Yadi, une défenseuse des droits des Tibétains arrêtée en Chine en juillet et qui risque jusqu’à 15 ans de prison pour “incitation au séparatisme”.
Emmanuel Macron attendu mercredi en Chine sur fond de multiples contentieux
Emmanuel Macron entame mercredi sa quatrième visite d’État en Chine afin de défendre les intérêts français et européens, de l’Ukraine aux échanges commerciaux, sur fond de contentieux croissants avec Pékin.Le président français, attendu vers 17H00 locales (09H00 GMT) dans la capitale chinoise, entrera dans le vif du sujet jeudi avec son homologue Xi Jinping, après une séquence privée, la visite des jardins de Qianlong à la Cité interdite, à son arrivée.Les deux dirigeants se retrouveront aussi vendredi à Chengdu, dans la province du Sichuan (centre), pour une rencontre plus informelle. Emmanuel Macron est accompagné de son épouse Brigitte, de six ministres (Affaires étrangères, Economie, Agriculture, Environnement, Enseignement supérieur, Culture) et 35 patrons de grands groupes (Airbus, EDF, Danone..) ou d’entreprises plus familiales, du luxe à l’agroalimentaire.”Nous voulons, et ce sera l’objet de la conversation stratégique avec le président Xi Jinping, que l’Europe soit respectée comme un grand partenaire de la Chine”, a insisté l’Elysée à la veille de la visite.Sujet prioritaire, la guerre en Ukraine et par ricochet la sécurité du Vieux continent, alors que les discussions s’intensifient pour tenter de mettre fin aux hostilités.Emmanuel Macron va appeler une nouvelle fois Xi Jinping à “peser” sur la Russie, partenaire stratégique de la Chine, pour la “convaincre” d’accepter un cessez-le-feu.Si elle appelle régulièrement à des pourparlers de paix, la Chine n’a toutefois jamais condamné Moscou pour l’invasion de l’Ukraine et revendique une neutralité dans ce dossier. – Investir plus en France -Elle est aussi accusée par les Occidentaux de soutenir l’effort de guerre de la Russie en lui livrant notamment des composants pour son industrie de défense.Autre enjeu clé de la visite, le déficit commercial abyssal entre la France et la Chine, qui a doublé en dix ans pour atteindre 47 milliards d’euros en 2024.La Chine compense des “surcapacités” de production par une hausse de ses exportations, ce qui emporte un certain nombre de “risques géopolitiques”, de la “fermeture de marchés” à la “récession”, a averti mardi un conseiller du président Macron.Dans ce contexte, Paris souhaite que les entreprises chinoises investissent plus en France et partagent les innovations qu’elles maîtrisent dans les “mobilités durables, les batteries ou le photovoltaïque”.Le géant français du combustible nucléaire Orano s’est ainsi associé au chinois XTC New Energy pour la production de matériaux critiques à Dunkerque, dans le nord de la France. De la même manière, une filiale du chinois Envision fabrique des batteries de voitures électriques pour le groupe Renault à Douai (nord).La Chine est aussi accusée de “concurrence déloyale” vis-à-vis de l’Europe en subventionnant massivement son industrie. La France se retrouve ainsi dans le viseur de Pékin, avec une série d’enquêtes visant ses exportations (cognac, produits laitiers, viande porcine etc..) et des surtaxes potentielles à la clé, pour avoir soutenu une hausse des droits de douane européens sur les voitures électriques en provenance de Chine.- Droits humains -“Ces questions-là feront l’objet de discussions au plus haut niveau” durant la visite, promet la présidence française, jugeant ces enquêtes “inacceptables”.Le sujet des terres rares sera aussi “certainement abordé” par les deux présidents, ajoute-t-elle alors que la Chine, qui domine la production mondiale en la matière, encadre sévèrement ses exportations.Les terres rares sont des métaux et minerais essentiels pour des pans entiers de l’économie, en particulier l’industrie automobile, les énergies renouvelables ou la défense.A l’inverse, le géant du e-commerce chinois Shein est dans le collimateur de la France – et de l’UE – après la vente de produits illégaux dont des poupées pédopornographiques. Paris réclame la suspension pour trois mois minimum du site en France.Signe toutefois que la relation économique reste fluide, plusieurs accords seront signés durant la visite, relève l’Élysée qui rappelle, sans plus de précisions, la “profondeur des échanges en matière aéronautique, énergétique ou agroalimentaire”.Emmanuel Macron abordera aussi la question des droits humains en Chine, assure la présidence. “Toutes les questions seront traitées dans le cadre du dialogue entre les deux présidents”, promet-on à Paris.L’organisation International Campaign for Tibet (ICT) l’exhorte à “demander la libération immédiate et inconditionnelle” de Zhang Yadi, une défenseuse des droits des Tibétains arrêtée en Chine en juillet et qui risque jusqu’à 15 ans de prison pour “incitation au séparatisme”.
Présidentielle au Honduras: le comptage a repris, le candidat de Trump désormais second
Le comptage de l’élection présidentielle au Honduras a repris mardi après une interruption, et le candidat de droite soutenu par Donald Trump est désormais second, mais toujours au coude-à-coude avec l’autre prétendant de droite, la star de la télé Salvador Nasralla.M. Nasralla (40,14% des voix), qui se présente à la présidentielle pour la troisième fois, …
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US Republicans escape upset in Tennessee nail-biter as Trump grip tested
US Republicans narrowly avoided an embarrassing scare Tuesday, holding a district in deeply conservative Tennessee with a sharply reduced majority that underscored voter unease in one of Donald Trump’s safest bastions.Retired special-operations pilot Matt Van Epps defeated Democrat Aftyn Behn by an eight-point margin, according to projections from The New York Times and CNN — a steep drop from Trump’s 22-point romp in 2024 — in a race that had unexpectedly tightened into a referendum on the president’s standing.The result in the race for Tennessee’s 7th District House seat spared Republicans a political shockwave, but the trimmed margin set off alarms in a party already fretting over its threadbare House majority and the risk of further erosion in 2026.The Republican winning margin has been between 22 and 47 points in the last seven elections for that seat.Trump was quick to celebrate Van Epps’s victory in multiple posts to his Truth Social platform.”Congratulations to Matt Van Epps on his BIG Congressional WIN in the Great State of Tennessee. The Radical Left Democrats threw everything at him, including Millions of Dollars,” Trump wrote.The Republican win comes amid a run of Democratic momentum. Just weeks ago, Democrats swept major races in Virginia and New Jersey and won the New York mayoralty, a string of victories widely interpreted as a rebuke to Trump’s return to power.The party has noticed — and so has Trump.The president held a tele-rally Monday alongside Republican House Speaker Mike Johnson, who campaigned throughout the day with the Republican candidate. “HE WILL BE A GREAT CONGRESSMAN and, unlike his Opponent, he cherishes Christianity and Country Music,” Trump posted soon after polls opened.Van Epps, a West Point graduate and retired special-operations helicopter pilot, is running as an unwavering Trump loyalist focused on law-and-order, border security and low taxes. – Steep drop -He faced Democratic state representative Behn, a former social worker who has pushed progressive legislation on grocery-tax relief, rural health care, abortion access and marijuana reform.During the campaign, Republicans zeroed in on Behn’s social media posts from the 2020 racial justice protests, in which she amplified “defund the police” slogans and shared a message appearing to justify burning down a police station. Tennessee’s 7th District — stretching from Nashville’s Music Row through affluent suburbs and down to conservative rural counties — normally delivers Republicans around 60 percent of the vote. But the last Emerson College/The Hill poll before the election showed Van Epps at 48 percent to Behn’s 46 percent, well within the margin of error. Early polls in October had Van Epps up by as many as eight points, but also flagged elevated Democratic enthusiasm.Republican insiders predicted a five-point Van Epps win — a steep drop from former congressman Mark Green’s 2024 landslide — and conceded that anything tighter would be alarming. A loss, however unlikely, would have electrified Democrats and forced Republican strategists to rethink their entire 2026 defense map.Both parties flooded the district with cash and operatives, with Van Epps and his outside backers spending $3.5 million on ads, according to Punchbowl News, while Democratic groups invested $2.4 million.






