Budget de la Sécu: l’Assemblée adopte les recettes et poursuit les débats, nouveau vote décisif en vue mardi

Du répit pour le gouvernement : l’Assemblée a adopté vendredi dans un scrutin à suspense la partie recettes du budget de la Sécurité sociale, malgré la division du camp gouvernemental, une issue qui permet aux débats de se poursuivre, avec pour horizon un vote sur l’ensemble du texte mardi.”On peut trébucher à chaque instant”, prévenait toutefois vendredi Laurent Panifous, ministre des Relations avec le Parlement. Et pour cause, les députés devront par exemple voter entre vendredi soir et dimanche, sur la partie “dépenses” du texte, qui contient la cruciale “suspension” de la réforme des retraites.Son rejet n’empêcherait pas le projet de loi d’être soumis au vote mardi, mais il serait amputé d’une mesure tellement importante dans le compromis politique avec le PS qu’il serait selon toute vraisemblance invotable en l’état.Vendredi la chambre basse avait adopté la partie recettes par 166 voix contre 140 et 32 abstentions, avec le soutien de Renaissance, du MoDem, du PS et des indépendants de Liot. L’alliance RN-UDR, LFI et les écologistes ont voté contre, quand LR et Horizons, membres du camp gouvernemental, se sont majoritairement abstenus.Le scrutin a été marqué par une faible affluence pour un vote crucial, et surtout les groupes les plus fermement opposés au texte (RN, UDR, LFI) avaient un nombre conséquent d’absents.- Résultat “pas reconductible” -“Ca passe parce que le RN avait seulement 69 présents (sur 123 députés, NDLR), le vote d’aujourd’hui n’est pas reconductible” mardi, alerte un cadre macroniste. “Arithmétiquement, si on considère les positions politiques des groupes aujourd’hui, ça ne passerait pas mardi”, abonde un député socialiste.Le résultat serré est donc un avertissement pour le gouvernement. Même s’il est aussi une forme de succès, quoique temporaire, après avoir multiplié les gestes d’ouverture en espérant faire passer le texte sans 49.3.Le Premier ministre Sébastien Lecornu a lui salué “le travail de concertation” avec les forces politiques. Vendredi les députés ont aussi rétabli la création d’un réseau de maisons “France Santé” pour améliorer l’accès aux soins, promesse de M. Lecornu.Le gouvernement a aussi annoncé qu’il appelait en priorité certains débats, dont cette suspension et le sensible gel des pensions de retraites et des minima sociaux. Ils devraient donc avoir lieu à partir de 21h30 vendredi, et samedi matin si besoin.Jeudi, l’exécutif avait tenté de trouver un chemin entre le PS et la droite, faisant voter une réécriture d’une hausse de CSG sur le capital voulue par la gauche, mais en réduisant son périmètre. Au prix d’un rendement en nette baisse, attendu autour de 1,5 milliard d’euros, au lieu de 2,8 dans la version initiale.- Quel déficit ? -Les Républicains et Horizons, échaudés par les concessions faites au PS sur la CSG et la réforme des retraites, prennent aussi appui sur le niveau de déficit pour expliquer leurs abstentions majoritaires sur le texte.Paul Christophe (Horizons) a fustigé un “déficit de la sécurité sociale artificiellement réduit”, en référence notamment à un transfert prévu de fonds des caisses de l’Etat vers celles de la Sécu pour lui donner de l’air, mais sans alléger le déficit global du pays.Le gouvernement espère ramener le déficit de la Sécu à 20 milliards, et Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, a estimé qu’il se trouvait théoriquement autour de 16 milliards d’euros à la fin de l’examen des “recettes”.Mais les députés sont par exemple très opposés au gel des pensions et minima sociaux initialement censé rapporter 3,6 milliards, et devraient donc supprimer des mesures qui alourdiront mécaniquement le déficit.La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a également assuré vendredi qu’il n’y aurait aucune augmentation – ni dans le budget ni par décret – des franchises médicales.L’exécutif envisage aussi de remonter l’objectif des dépenses de l’assurance maladie (l’Ondam) “jusqu’à +2,5%” (contre +2% jusqu’ici).Si des cadres du camp gouvernemental espéraient voir les écologistes s’abstenir, ceux-ci ont largement voté contre les recettes. “C’est un budget décliniste (…) Nous allons dégrader les conditions de travail des soignants”, a fustigé leur patronne Cyrielle Chatelain.Jeudi, Sébastien Lecornu a martelé qu’en l’absence de budget de la Sécu, le déficit filerait à “29 ou 30 milliards” d’euros sur l’ensemble de 2026. Mais le Parlement peut aussi adopter un budget en début d’année comme il y a quelques mois après la censure de Michel Barnier.Pressé par ailleurs par plusieurs ténors de son camp d’activer l’article 49.3 de la Constitution pour éviter un vote à haut risque, Sébastien Lecornu l’a de nouveau exclu.sac-are-la-sl/jmt/dsa

Budget de la Sécu: l’Assemblée adopte les recettes et poursuit les débats, nouveau vote décisif en vue mardi

Du répit pour le gouvernement : l’Assemblée a adopté vendredi dans un scrutin à suspense la partie recettes du budget de la Sécurité sociale, malgré la division du camp gouvernemental, une issue qui permet aux débats de se poursuivre, avec pour horizon un vote sur l’ensemble du texte mardi.”On peut trébucher à chaque instant”, prévenait toutefois vendredi Laurent Panifous, ministre des Relations avec le Parlement. Et pour cause, les députés devront par exemple voter entre vendredi soir et dimanche, sur la partie “dépenses” du texte, qui contient la cruciale “suspension” de la réforme des retraites.Son rejet n’empêcherait pas le projet de loi d’être soumis au vote mardi, mais il serait amputé d’une mesure tellement importante dans le compromis politique avec le PS qu’il serait selon toute vraisemblance invotable en l’état.Vendredi la chambre basse avait adopté la partie recettes par 166 voix contre 140 et 32 abstentions, avec le soutien de Renaissance, du MoDem, du PS et des indépendants de Liot. L’alliance RN-UDR, LFI et les écologistes ont voté contre, quand LR et Horizons, membres du camp gouvernemental, se sont majoritairement abstenus.Le scrutin a été marqué par une faible affluence pour un vote crucial, et surtout les groupes les plus fermement opposés au texte (RN, UDR, LFI) avaient un nombre conséquent d’absents.- Résultat “pas reconductible” -“Ca passe parce que le RN avait seulement 69 présents (sur 123 députés, NDLR), le vote d’aujourd’hui n’est pas reconductible” mardi, alerte un cadre macroniste. “Arithmétiquement, si on considère les positions politiques des groupes aujourd’hui, ça ne passerait pas mardi”, abonde un député socialiste.Le résultat serré est donc un avertissement pour le gouvernement. Même s’il est aussi une forme de succès, quoique temporaire, après avoir multiplié les gestes d’ouverture en espérant faire passer le texte sans 49.3.Le Premier ministre Sébastien Lecornu a lui salué “le travail de concertation” avec les forces politiques. Vendredi les députés ont aussi rétabli la création d’un réseau de maisons “France Santé” pour améliorer l’accès aux soins, promesse de M. Lecornu.Le gouvernement a aussi annoncé qu’il appelait en priorité certains débats, dont cette suspension et le sensible gel des pensions de retraites et des minima sociaux. Ils devraient donc avoir lieu à partir de 21h30 vendredi, et samedi matin si besoin.Jeudi, l’exécutif avait tenté de trouver un chemin entre le PS et la droite, faisant voter une réécriture d’une hausse de CSG sur le capital voulue par la gauche, mais en réduisant son périmètre. Au prix d’un rendement en nette baisse, attendu autour de 1,5 milliard d’euros, au lieu de 2,8 dans la version initiale.- Quel déficit ? -Les Républicains et Horizons, échaudés par les concessions faites au PS sur la CSG et la réforme des retraites, prennent aussi appui sur le niveau de déficit pour expliquer leurs abstentions majoritaires sur le texte.Paul Christophe (Horizons) a fustigé un “déficit de la sécurité sociale artificiellement réduit”, en référence notamment à un transfert prévu de fonds des caisses de l’Etat vers celles de la Sécu pour lui donner de l’air, mais sans alléger le déficit global du pays.Le gouvernement espère ramener le déficit de la Sécu à 20 milliards, et Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, a estimé qu’il se trouvait théoriquement autour de 16 milliards d’euros à la fin de l’examen des “recettes”.Mais les députés sont par exemple très opposés au gel des pensions et minima sociaux initialement censé rapporter 3,6 milliards, et devraient donc supprimer des mesures qui alourdiront mécaniquement le déficit.La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a également assuré vendredi qu’il n’y aurait aucune augmentation – ni dans le budget ni par décret – des franchises médicales.L’exécutif envisage aussi de remonter l’objectif des dépenses de l’assurance maladie (l’Ondam) “jusqu’à +2,5%” (contre +2% jusqu’ici).Si des cadres du camp gouvernemental espéraient voir les écologistes s’abstenir, ceux-ci ont largement voté contre les recettes. “C’est un budget décliniste (…) Nous allons dégrader les conditions de travail des soignants”, a fustigé leur patronne Cyrielle Chatelain.Jeudi, Sébastien Lecornu a martelé qu’en l’absence de budget de la Sécu, le déficit filerait à “29 ou 30 milliards” d’euros sur l’ensemble de 2026. Mais le Parlement peut aussi adopter un budget en début d’année comme il y a quelques mois après la censure de Michel Barnier.Pressé par ailleurs par plusieurs ténors de son camp d’activer l’article 49.3 de la Constitution pour éviter un vote à haut risque, Sébastien Lecornu l’a de nouveau exclu.sac-are-la-sl/jmt/dsa

L’UE inflige une amende de 120 millions d’euros à X, vive réaction américaine

L’UE a infligé vendredi une amende de 120 millions d’euros à X, le réseau social d’Elon Musk, provoquant, comme attendu, une très vive réaction de l’équipe du président américain Donald Trump qui a dénoncé une “censure”.Il s’agit de la première amende imposée à une plateforme dans le cadre du règlement européen sur les services numériques, ou DSA.Cette décision est “une attaque contre toutes les plateformes technologiques américaines et le peuple américain par des gouvernements étrangers”, a fustigé, sur X, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio.Cela “n’a rien à voir avec de la censure”, avait martelé quelques heures plus tôt la vice-présidente de la Commission européenne chargée du numérique, Henna Virkkunen, mettant en avant la stricte application des textes européens.Cette loi est entrée en vigueur il y a deux ans pour lutter contre les contenus illégaux et dangereux en ligne, et impose des obligations renforcées aux plus grandes plateformes actives dans l’UE.La sanction annoncée vendredi ne porte que sur les seules infractions notifiées en juillet 2024 à X, lorsque l’UE avait accusé simultanément la plateforme de tromperie des utilisateurs avec les coches bleues censées certifier les sources d’informations, de transparence insuffisante autour des publicités, et de non-respect de l’obligation d’accès aux données internes par des chercheurs agréés.Les coches bleues étaient à l’origine attribuées par l’ex-Twitter à des utilisateurs au terme d’un processus de vérification de leur identité, afin d’aider à déjouer les impostures.Mais après avoir racheté la plateforme de microblogage, Elon Musk a réservé ces badges aux abonnés payants, au risque selon Bruxelles d’induire en erreur les utilisateurs.L’UE a élargi entre-temps son enquête sur X à des soupçons de non-respect de ses obligations en matière de contenus illégaux et de désinformation, des sujets sur lesquels elle continue d’enquêter.- Les investigations se poursuivent -Ce dossier a pris une connotation très politique en raison de la forte proximité entre Elon Musk et le président américain Donald Trump, jusqu’à leur rupture fracassante en juin.Ces dernières semaines, les relations entre les deux milliardaires se sont quelque peu réchauffées, sans être revenues au beau fixe.Mais quoi qu’il en soit, Washington n’a cessé cette année de critiquer les lois européennes contre les abus des géants de la tech, les accusant de cibler les champions américains.Fin novembre, des responsables américains en visite à Bruxelles ont appelé l’Europe à assouplir ces lois, en échange d’une baisse des droits de douane américains sur l’acier européen.Cette forme de marchandage a aussitôt rejetée par les responsables européens.”Cette décision est historique”, a salué la ministre française du Numérique Anne Le Hénanff. “En sanctionnant X, l’Europe prouve qu’elle peut passer de la parole aux actes”. “Avec cette première sanction, la Commission européenne adresse un signal déterminé à X, comme à l’ensemble des plateformes susceptibles d’enfreindre le règlement sur les services numériques”, a abondé Martin Ajdari, président du régulateur français, l’Arcom.L’ONG de lutte contre les propos haineux en ligne CCDH, qui avait été poursuivie en justice par Elon Musk pour ses enquêtes sur X, a quant à elle estimé que cette décision “montrait aux plateformes qu’aucune n’est au-dessus des lois”.”Le DSA permet un contrôle modeste, mais essentiel face au pouvoir écrasant des plus grandes entreprises technologiques”, a estimé également Marietje Schaake, experte du secteur à l’université de Stanford et ancienne eurodéputée.Par ailleurs, la Commission a défendu le montant de la sanction contre X, alors qu’elle pouvait théoriquement, pour chaque infraction constatée, frapper le fournisseur de la plateforme à hauteur de 6% de son chiffre d’affaires mondial annuel. “Nous avons estimé que c’était proportionné”, et “cela prend en compte la nature, la gravité et la durée” des infractions commises, a expliqué Mme Virkkunen.Mais elle a rappelé que les investigations concernant la désinformation et les contenus illégaux sur X se poursuivaient et a dit s’attendre à ce qu’elles soient bouclées “plus vite” que cette première sanction.Parallèlement, Bruxelles a annoncé avoir accepté des engagements de la plateforme d’origine chinoise TikTok qui répondaient à des griefs qu’elle lui avait adressés, concernant ses obligations de transparence en matière de publicité.

Des drones survolent la base abritant les sous-marins nucléaires français

Plusieurs drones ont survolé la base ultra-sécurisée qui abrite les sous-marins de la dissuasion nucléaire française, dans la rade de Brest (Finistère), entraînant l’ouverture d’une enquête judiciaire vendredi, sans qu’un lien puisse être établi avec la Russie.Aucun drone n’a été abattu ni de pilote identifié lors du survol, jeudi soir, a annoncé vendredi le parquet de Rennes, compétent en matière militaire, qui mène les investigations.”Aucun lien avec une ingérence étrangère n’est donc fait” à ce stade, a déclaré à l’AFP le procureur Frédéric Teillet.L’enquête doit “confirmer ou non qu’il s’agit bien de drones” et déterminer “le type et le nombre d’engins”, a précisé le procureur.Une source proche du dossier a indiqué à l’AFP que cinq drones avaient été détectés jeudi vers 19H30 au-dessus de la base de l’Ile Longue, au sud de la rade de Brest.Un dispositif de lutte anti-drones et de recherches a été mis en place. Le bataillon de fusiliers marins, qui assure la protection de la base, a effectué plusieurs tirs anti-drones, selon la même source.”Les fusiliers marins ont procédé à un tir de brouilleur et non pas d’arme à feu”, a précisé le procureur.La préfecture maritime de l’Atlantique a elle souligné que “les infrastructures sensibles” n’avaient “pas été menacées” par ce survol de l’Ile Longue.”Il est trop tôt pour caractériser” l’origine de ces drones, a affirmé le capitaine de frégate Guillaume Le Rasle, porte-parole de la préfecture maritime, tout en insistant sur le fait que l’objectif de ces survols était “d’inquiéter la population”.Les signalements de drones se sont multipliés près d’aéroports et d’autres sites sensibles, dont des installations militaires, ces derniers mois en Europe du nord, certains dirigeants voyant la main de Moscou derrière ces actions.La police irlandaise a affirmé vendredi enquêter sur la détection de drones sur l’itinéraire de l’avion qui transportait le président ukrainien Volodymyr Zelensky, au moment où celui-ci arrivait à Dublin lundi soir pour une visite officielle.- “Des précédents”-Les survols de drones sont interdits sur l’ensemble de la presqu’île de Crozon, dont l’Ile Longue fait partie, ainsi que sur une grande partie de la rade de Brest, afin de protéger les infrastructures militaires qui s’y trouvent. Il n’est cependant pas rare que cette règle soit enfreinte, le quotidien régional Le Télégramme citant des survols illégaux en 2015 et 2020.”Il existe des précédents”, a confirmé Guillaume Le Rasle à l’AFP.Très récemment encore, dans la nuit du 17 au 18 novembre, un survol de drone “au-dessus de la presqu’île de Crozon” avait été signalé, mais sans survol d’emprise militaire.Sanctuaire de la dissuasion nucléaire française, la base de l’Ile Longue est un site très protégé, où pénètrent chaque jour 2.000 personnes, dont 1.500 civils assurant la maintenance des quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) français, dont l’un au moins est en permanence en mer pour assurer la dissuasion nucléaire.Les SNLE sont dotés de 16 missiles stratégiques M51 à têtes nucléaires multiples. La base est protégée par 120 gendarmes maritimes en coordination avec les fusiliers marins.Les conditions de luminosité étaient particulièrement bonnes jeudi soir au-dessus de la rade de Brest, en raison du ciel dégagé, de la pleine Lune et de son orbite proche de la Terre, un épisode fréquent appelé super Lune.Mardi, le gouvernement allemand a mis en service une unité de police antidrones, afin de répliquer aux multiples incursions de drones sur les sites stratégiques observées ces derniers mois.En Belgique, des drones ont été signalés aux abords de bases militaires, d’aéroports et même d’une centrale nucléaire, mettant à rude épreuve les autorités.

Trump all smiles as he wins FIFA’s new peace prize

US President Donald Trump became the first ever recipient of FIFA’s new peace prize at the 2026 World Cup draw Friday — a compensation gift for a leader whose dream of winning the Nobel remains unfulfilled.Gianni Infantino, the head of world football’s governing body and a close ally of Trump, presented the 79-year-old with the award during the ceremony at the Kennedy Center in Washington.”Thank you very much. This is truly one of the great honors of my life. And beyond awards, Gianni and I were discussing this, we saved millions and millions of lives,” Trump said.Infantino said Trump won the award for “exceptional and extraordinary” actions to promote peace and unity around the world.FIFA announced the annual prize in November, saying it would recognize people who bring “hope for future generations.” Its inaugural recipient was hardly a surprise.Infantino, 55, has developed a tight relationship with Trump, visiting the White House more than any world leader since Trump’s return to office in January.The US president often insists that he deserves the Nobel Peace Prize for his role in ending what he says are eight conflicts this year, including a fragile ceasefire in Gaza.He was snubbed by the Norwegian Nobel Committee last month as it awarded the peace prize to Venezuelan opposition leader Maria Corina Machado.Trump has put himself at the head of a “board of peace” for war-torn Gaza — Infantino also attended the signing of that peace deal in Egypt — while his administration this week renamed a Washington peace institute after him.The US leader has made the World Cup a centerpiece of his second presidency.Yet it was an extraordinary gesture for FIFA, a sporting organization that trumpets its political neutrality.There has been little transparency around the prize. Human Rights Watch says it has written to FIFA to request a list of the nominees, the judges, the criteria and the selection process — and has received no response.The prize came as Trump faces criticism from Democrats and rights groups on a host of issues.The self-proclaimed “president of peace” has launched a huge US military build-up around Venezuela and ordered deadly airstrikes against alleged drug-smuggling boats.He has also ordered a hardline migration crackdown, threatening to move World Cup games from cities where he has sent troops and freezing asylum decisions from 19 countries — including World Cup participants Haiti and Iran.And he has cracked down on political opponents, rival ideologies and those who challenge his false claim he won the 2020 election.The venue for the draw, the Kennedy Center, was where Trump installed himself this year as chairman in what he called a war on “woke” culture.

“Ne cédez pas aux sirènes de la division”, lance Macron à la fin de son voyage en Chine

“Ne cédez pas aux sirènes de la division” : le président français Emmanuel Macron a achevé vendredi sa visite d’Etat en Chine sur un message choc à des étudiants, après une séquence plus intimiste avec son homologue Xi Jinping et la promesse de l’arrivée de nouveaux pandas géants en France d’ici 2027.Le chef de l’Etat …

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Les boycotts jettent une ombre sur l’Eurovision 2026

Les boycotts déjà annoncés par quatre pays en vue de la prochaine édition de l’Eurovision, qui font suite au feu vert donné jeudi à la participation d’Israël, entachent l’image d’un concours désormais vu comme “fracturé” par certains diffuseurs.Jeudi soir, la majorité des membres de l’Union européenne de Radio-Télévision (UER) ont estimé qu’il n’était pas nécessaire …

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La pluie de retour au Sri Lanka et en Indonésie, déjà ravagés par les intempéries

La pluie a repris vendredi dans certaines régions du Sri Lanka et de l’Indonésie, faisant craindre une aggravation de la situation pour les millions de sinistrés des intempéries qui ont fait au total plus de 1.750 morts dans cinq pays d’Asie.Le bilan humain en Indonésie s’est encore alourdi, grimpant vendredi à 867 morts, pour 521 …

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EU hits Musk’s X with 120-mn-euro fine, sparking US ire

The European Union hit Elon Musk’s X with a 120-million-euro ($140-million) fine Friday for breaking its digital rules, sparking an angry reaction from Washington.The high-profile probe into the social media platform was seen as a test of the EU’s resolve to police Big Tech. Even before the penalty was made public, US Vice President JD Vance warned against “attacking” US firms through “censorship”.Hours after Brussels announced the fine, US Secretary of State Marco Rubio joined the attack.”The European Commission’s $140 million fine isn’t just an attack on X, it’s an attack on all American tech platforms and the American people by foreign governments,” Rubio posted on X.”The days of censoring Americans online are over.”This was the first fine imposed by the European Commission under its Digital Services Act (DSA) on content.X was guilty of breaching the DSA’s transparency obligation, said a Commission statement.The breaches include the deceptive design of its “blue checkmark” for supposedly verified accounts, and its failure to provide access to public data for researchers, it added.”This decision is about the transparency of X” and “nothing to do with censorship,” the bloc’s technology commissioner Henna Virkkunen told reporters — pushing back against Washington’s line of attack.Posting on X on Thursday, Vance had told the EU it “should be supporting free speech not attacking American companies over garbage” — to which Musk replied “Much appreciated”.- ‘Deception’ -Musk’s platform — targeted by the EU’s first formal DSA investigation in December 2023 — was found to have breached its rules on several counts in July 2024.The EU found that changes made to the platform’s checkmark system after Musk took over in 2022 meant that “anyone can pay” to obtain a badge of authenticity — without X “meaningfully verifying who is behind the account”.”This deception exposes users to scams, including impersonation frauds, as well as other forms of manipulation by malicious actors,” said the Commission statement.X had also failed to be sufficiently transparent about its advertising and to give researchers access to public data in line with DSA rules, it added.X remains under investigation over tackling the spread of illegal content and information manipulation. The first part of the X probe had appeared to stall since last year — with no movement on imposing a fine.Weighing on the EU’s mind was the picture in the United States — starkly different from 2023 — after Trump returned as president this year with Musk by his side.While the pair later fell out, the tycoon has since reappeared in White House circles, and Brussels has had to contend with the prospect that any fine on X would fan tensions with Trump.- ‘Words to action’ -The DSA gives the EU power to fine companies as much as six percent of their global annual revenue — and in the case of X the bloc could have based itself on Musk’s entire business empire, including Tesla.Brussels settled on what is arguably a moderate sum relative to X’s clout — but Virkkunen told reporters it was “proportionate” to the violations at stake.”We are not here to impose the highest fines,” said the tech chief.”We are here to make sure that our digital legislation is enforced,” she added. “If you comply with our rules, you don’t get a fine — and it’s as simple as that.”She also emphasised that this was one part of a “very broad investigation” into X, which was ongoing.The Center for Countering Digital Hate advocacy group said the EU move “sends a message that no tech platform is above the laws all corporations have to abide by”.Washington has made plain its distaste for EU tech laws. A new national security strategy released Friday by Trump’s administration urges Europe to “abandon its failed focus on regulatory suffocation”.France’s digital affairs minister Anne Le Henanff hailed the EU’s “historic” decision. “By sanctioning X, Europe shows it is capable of moving from words to action,” she said.Germany’s digital minister Karsten Wildberger said the bloc’s digital rules “apply to everyone, no matter where they come from”.At the same time as the X fine, the Commission announced it had accepted commitments from TikTok to address concerns over its advertising system.But the Chinese-owned platform remains under DSA investigation over other issues.

US panel votes to end recommending all newborns receive hepatitis B vaccine

An advisory panel appointed by the Trump administration’s vaccine-skeptic health secretary voted Friday to stop recommending that all newborns in the United States receive a hepatitis B vaccine.The move to end the three-decade-old recommendation is the panel’s latest contentious decision overturning long-standing medical advice since its overhaul by Health Secretary Robert F. Kennedy Jr., who has spent decades spreading anti-vaccine rhetoric.US health authorities previously recommended all babies receive the first of three hepatitis B shots just after birth, mainly to prevent infections from mothers who unknowingly had the liver disease or had falsely tested negative.The approach has virtually eradicated hepatitis B infections among young people in the United States.Hepatitis B is a viral liver disease that can be transmitted by the mother during childbirth and puts those affected at high risk of death from cirrhosis or liver cancer.After delaying the vote by a day, the panel eventually passed its new recommendation for “individual-based decision-making,” in consultation with a health care provider, when children are born to mothers testing negatively for the disease.The decision should “consider vaccine benefits, vaccine risks, and infection risks.”It also recommends that babies who are not vaccinated at birth wait at least two months to get the initial dose.Under Kennedy, the Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP) is now composed largely of figures criticized by the scientific community for lack of expertise or their promotion of vaccine-skeptic theories.The vote was 8-3. Trump-appointed officials at the Centers for Disease Control and Prevention (CDC) are widely expected to formally adopt the recommendations at a later date.Since 1991, US health officials have recommended the hepatitis B vaccine for newborns, as is done in countries including China and Australia and is recommended by the World Health Organization.But several ACIP members have argued that Friday’s decision aligns the US vaccination schedule with those of other economically developed countries such as France and Britain.Medical experts say such a change is risky in the United States, pointing to shortcomings in maternal screening, with delays likely to cause a drop in vaccination rates in a country where access to health care can be complicated.”This irresponsible and purposely misleading guidance will lead to more hepatitis B infections in infants and children,” American Academy of Pediatrics President Susan J. Kressly said in a statement.The repercussions of the ACIP’s vaccine recommendations are broad because federal guidelines often dictate whether vaccines are paid for by health insurance companies in the United States, where a vaccine can cost hundreds of dollars.On Friday, the panel is set to begin a broader review of the childhood vaccination schedule and the composition of vaccines.But the committee’s influence is waning amid withering criticism from the US scientific and medical community, with Democratic-led states announcing they will no longer follow its recommendations.Some in Trump’s own Republican party have also pushed back against the ACIP’s actions, including Louisiana Senator Bill Cassidy.Cassidy, a medical doctor who provided a key vote to allow Kennedy’s nomination to succeed, condemned the ACIP’s decision, noting the original recommendation was “NOT a mandate” to get the jab.CDC officials “should not sign these new recommendations and instead retain the current, evidence-based approach,” he said on X.Ahead of the vote, Dr. Cody Meissner, one of the few dissenting voices on the advisory committee, urged his colleagues not to change the current recommendations. “Do no harm is a moral imperative. We are doing harm by changing this wording,” he warned.