Le gouvernement et ArcelorMittal s’opposent de concert au projet de nationalisation

Le gouvernement et ArcelorMittal ont réaffirmé vendredi leur opposition ferme à toute nationalisation des actifs français de l’aciériste, au lendemain de l’adoption en première lecture à l’Assemblée nationale d’une proposition de loi LFI en ce sens, qui risque fort d’être retoquée par le Sénat.Nationaliser le sidérurgiste ArcelorMittal France serait “une réponse populiste à un problème structurel”, a déploré le ministre de l’Economie Roland Lescure.”La France a besoin d’un cap industriel clair, pas d’une prétendue formule magique que serait la nationalisation”, a-t-il écrit dans un message publié sur le réseau Bluesky.L’Assemblée nationale a adopté jeudi en première lecture une proposition de loi LFI visant à nationaliser ArcelorMittal France, qui a annoncé en avril des mesures de réorganisation qui entraîneront des suppressions d’emplois, évaluées à 260 à ce stade.”C’est un vote historique, c’est une victoire qui a été arrachée grâce à la mobilisation des travailleurs et des travailleuses et de toute la CGT”, a réagi la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet après de l’AFP, appelant le gouvernement à “respecter le vote qu’il y a eu au Parlement”.Le texte a été adopté avec le soutien de la gauche (insoumis, socialistes, écologistes et communistes), tandis que le RN s’est abstenu et que le camp gouvernemental a voté contre. Son avenir est toutefois hautement incertain, car il lui sera difficile d’être adopté au Sénat, dominé par la droite et le centre.”Le véritable enjeu, ce n’est pas de nationaliser Arcelor, c’est de se battre contre les importations massives d’acier chinois, c’est un débat au niveau européen”, a relevé vendredi le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou, opposé comme l’ensemble du gouvernement à une nationalisation chiffrée à trois milliards d’euros, sur fond de disette budgétaire.Le ministre de l’Industrie Sébastien Martin a estimé auprès de l’AFP que “ce vote crée l’illusion d’une protection, mais il ne résout ni la chute de la demande européenne, ni la concurrence mondiale faussée, ni les coûts de production qui pèsent sur la filière”.Ce que prévoit le texte, “ce n’est pas de nationaliser le groupe ArcelorMittal, c’est de n’en nationaliser qu’une partie”, a renchéri Pascal Deshayes, délégué syndical central CFE-CGC pour ArcelorMittal France, qui estime qu’on va ainsi “nationaliser des dettes”, l’Europe étant “l’enfant malade du groupe”.”L’avenir de la sidérurgie française ne se joue pas dans les postures. Il se joue dans des décisions courageuses : protéger l’acier européen à Bruxelles, investir, alléger les impôts de production, sécuriser les sites, lutter contre la concurrence déloyale”, a ajouté Sébastien Martin. – “Les leviers sont européens” -Le plan acier de la Commission européenne prévoit de diviser par deux environ les quotas d’acier étranger pouvant être importés dans l’UE sans droits de douane, tout en doublant les droits de douane pour les importations dépassant ces quotas, à hauteur de 50% contre 25% précédemment.En dépit de ces mesures de protection annoncées, les Insoumis voient dans une nationalisation “l’unique solution” pour sauver la filière et ses 15.000 emplois directs, lutter contrer le plan social et relancer la décarbonation des hauts-fourneaux.Les socialistes, défendent davantage une “mise sous tutelle” qu’une nationalisation, mais ont voté pour le texte.ArcelorMittal a estimé vendredi matin qu’une nationalisation “ne permettrait en aucun cas de résoudre les problèmes rencontrés par l’industrie de l’acier en France et en Europe”, appelant à “agir sur les facteurs structurels de compétitivité”, et soulignant que “les leviers sont européens”.”Le marché européen de l’acier est inondé d’importations massives à bas prix, qui ont un effet dévastateur pour les producteurs européens. L’Europe doit (…) appliquer au plus vite les mesures de défense commerciale annoncées en octobre, ainsi qu’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières efficace”, plaide le groupe dans un communiqué.ArcelorMittal, deuxième sidérurgiste mondial, emploie plus de 7.000 salariés dans son pôle du nord de la France qui compte sept usines. Le groupe emploie 15.000 personnes au total en France.Le groupe a fait le “choix stratégique assumé de privilégier la distribution” de liquidités “aux actionnaires, au détriment de l’anticipation” et de l’investissement, estimait le cabinet d’expertise Secafi mandaté par le comité social et économique central (CSEC), dans un rapport contesté par l’entreprise.bur-cda-bj-jul-ngu/ved/apz/

Le gouvernement et ArcelorMittal s’opposent de concert au projet de nationalisation

Le gouvernement et ArcelorMittal ont réaffirmé vendredi leur opposition ferme à toute nationalisation des actifs français de l’aciériste, au lendemain de l’adoption en première lecture à l’Assemblée nationale d’une proposition de loi LFI en ce sens, qui risque fort d’être retoquée par le Sénat.Nationaliser le sidérurgiste ArcelorMittal France serait “une réponse populiste à un problème structurel”, a déploré le ministre de l’Economie Roland Lescure.”La France a besoin d’un cap industriel clair, pas d’une prétendue formule magique que serait la nationalisation”, a-t-il écrit dans un message publié sur le réseau Bluesky.L’Assemblée nationale a adopté jeudi en première lecture une proposition de loi LFI visant à nationaliser ArcelorMittal France, qui a annoncé en avril des mesures de réorganisation qui entraîneront des suppressions d’emplois, évaluées à 260 à ce stade.”C’est un vote historique, c’est une victoire qui a été arrachée grâce à la mobilisation des travailleurs et des travailleuses et de toute la CGT”, a réagi la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet après de l’AFP, appelant le gouvernement à “respecter le vote qu’il y a eu au Parlement”.Le texte a été adopté avec le soutien de la gauche (insoumis, socialistes, écologistes et communistes), tandis que le RN s’est abstenu et que le camp gouvernemental a voté contre. Son avenir est toutefois hautement incertain, car il lui sera difficile d’être adopté au Sénat, dominé par la droite et le centre.”Le véritable enjeu, ce n’est pas de nationaliser Arcelor, c’est de se battre contre les importations massives d’acier chinois, c’est un débat au niveau européen”, a relevé vendredi le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou, opposé comme l’ensemble du gouvernement à une nationalisation chiffrée à trois milliards d’euros, sur fond de disette budgétaire.Le ministre de l’Industrie Sébastien Martin a estimé auprès de l’AFP que “ce vote crée l’illusion d’une protection, mais il ne résout ni la chute de la demande européenne, ni la concurrence mondiale faussée, ni les coûts de production qui pèsent sur la filière”.Ce que prévoit le texte, “ce n’est pas de nationaliser le groupe ArcelorMittal, c’est de n’en nationaliser qu’une partie”, a renchéri Pascal Deshayes, délégué syndical central CFE-CGC pour ArcelorMittal France, qui estime qu’on va ainsi “nationaliser des dettes”, l’Europe étant “l’enfant malade du groupe”.”L’avenir de la sidérurgie française ne se joue pas dans les postures. Il se joue dans des décisions courageuses : protéger l’acier européen à Bruxelles, investir, alléger les impôts de production, sécuriser les sites, lutter contre la concurrence déloyale”, a ajouté Sébastien Martin. – “Les leviers sont européens” -Le plan acier de la Commission européenne prévoit de diviser par deux environ les quotas d’acier étranger pouvant être importés dans l’UE sans droits de douane, tout en doublant les droits de douane pour les importations dépassant ces quotas, à hauteur de 50% contre 25% précédemment.En dépit de ces mesures de protection annoncées, les Insoumis voient dans une nationalisation “l’unique solution” pour sauver la filière et ses 15.000 emplois directs, lutter contrer le plan social et relancer la décarbonation des hauts-fourneaux.Les socialistes, défendent davantage une “mise sous tutelle” qu’une nationalisation, mais ont voté pour le texte.ArcelorMittal a estimé vendredi matin qu’une nationalisation “ne permettrait en aucun cas de résoudre les problèmes rencontrés par l’industrie de l’acier en France et en Europe”, appelant à “agir sur les facteurs structurels de compétitivité”, et soulignant que “les leviers sont européens”.”Le marché européen de l’acier est inondé d’importations massives à bas prix, qui ont un effet dévastateur pour les producteurs européens. L’Europe doit (…) appliquer au plus vite les mesures de défense commerciale annoncées en octobre, ainsi qu’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières efficace”, plaide le groupe dans un communiqué.ArcelorMittal, deuxième sidérurgiste mondial, emploie plus de 7.000 salariés dans son pôle du nord de la France qui compte sept usines. Le groupe emploie 15.000 personnes au total en France.Le groupe a fait le “choix stratégique assumé de privilégier la distribution” de liquidités “aux actionnaires, au détriment de l’anticipation” et de l’investissement, estimait le cabinet d’expertise Secafi mandaté par le comité social et économique central (CSEC), dans un rapport contesté par l’entreprise.bur-cda-bj-jul-ngu/ved/apz/

Le gouvernement et ArcelorMittal s’opposent de concert au projet de nationalisation

Le gouvernement et ArcelorMittal ont réaffirmé vendredi leur opposition ferme à toute nationalisation des actifs français de l’aciériste, au lendemain de l’adoption en première lecture à l’Assemblée nationale d’une proposition de loi LFI en ce sens, qui risque fort d’être retoquée par le Sénat.Nationaliser le sidérurgiste ArcelorMittal France serait “une réponse populiste à un problème structurel”, a déploré le ministre de l’Economie Roland Lescure.”La France a besoin d’un cap industriel clair, pas d’une prétendue formule magique que serait la nationalisation”, a-t-il écrit dans un message publié sur le réseau Bluesky.L’Assemblée nationale a adopté jeudi en première lecture une proposition de loi LFI visant à nationaliser ArcelorMittal France, qui a annoncé en avril des mesures de réorganisation qui entraîneront des suppressions d’emplois, évaluées à 260 à ce stade.”C’est un vote historique, c’est une victoire qui a été arrachée grâce à la mobilisation des travailleurs et des travailleuses et de toute la CGT”, a réagi la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet après de l’AFP, appelant le gouvernement à “respecter le vote qu’il y a eu au Parlement”.Le texte a été adopté avec le soutien de la gauche (insoumis, socialistes, écologistes et communistes), tandis que le RN s’est abstenu et que le camp gouvernemental a voté contre. Son avenir est toutefois hautement incertain, car il lui sera difficile d’être adopté au Sénat, dominé par la droite et le centre.”Le véritable enjeu, ce n’est pas de nationaliser Arcelor, c’est de se battre contre les importations massives d’acier chinois, c’est un débat au niveau européen”, a relevé vendredi le ministre du Travail Jean-Pierre Farandou, opposé comme l’ensemble du gouvernement à une nationalisation chiffrée à trois milliards d’euros, sur fond de disette budgétaire.Le ministre de l’Industrie Sébastien Martin a estimé auprès de l’AFP que “ce vote crée l’illusion d’une protection, mais il ne résout ni la chute de la demande européenne, ni la concurrence mondiale faussée, ni les coûts de production qui pèsent sur la filière”.Ce que prévoit le texte, “ce n’est pas de nationaliser le groupe ArcelorMittal, c’est de n’en nationaliser qu’une partie”, a renchéri Pascal Deshayes, délégué syndical central CFE-CGC pour ArcelorMittal France, qui estime qu’on va ainsi “nationaliser des dettes”, l’Europe étant “l’enfant malade du groupe”.”L’avenir de la sidérurgie française ne se joue pas dans les postures. Il se joue dans des décisions courageuses : protéger l’acier européen à Bruxelles, investir, alléger les impôts de production, sécuriser les sites, lutter contre la concurrence déloyale”, a ajouté Sébastien Martin. – “Les leviers sont européens” -Le plan acier de la Commission européenne prévoit de diviser par deux environ les quotas d’acier étranger pouvant être importés dans l’UE sans droits de douane, tout en doublant les droits de douane pour les importations dépassant ces quotas, à hauteur de 50% contre 25% précédemment.En dépit de ces mesures de protection annoncées, les Insoumis voient dans une nationalisation “l’unique solution” pour sauver la filière et ses 15.000 emplois directs, lutter contrer le plan social et relancer la décarbonation des hauts-fourneaux.Les socialistes, défendent davantage une “mise sous tutelle” qu’une nationalisation, mais ont voté pour le texte.ArcelorMittal a estimé vendredi matin qu’une nationalisation “ne permettrait en aucun cas de résoudre les problèmes rencontrés par l’industrie de l’acier en France et en Europe”, appelant à “agir sur les facteurs structurels de compétitivité”, et soulignant que “les leviers sont européens”.”Le marché européen de l’acier est inondé d’importations massives à bas prix, qui ont un effet dévastateur pour les producteurs européens. L’Europe doit (…) appliquer au plus vite les mesures de défense commerciale annoncées en octobre, ainsi qu’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières efficace”, plaide le groupe dans un communiqué.ArcelorMittal, deuxième sidérurgiste mondial, emploie plus de 7.000 salariés dans son pôle du nord de la France qui compte sept usines. Le groupe emploie 15.000 personnes au total en France.Le groupe a fait le “choix stratégique assumé de privilégier la distribution” de liquidités “aux actionnaires, au détriment de l’anticipation” et de l’investissement, estimait le cabinet d’expertise Secafi mandaté par le comité social et économique central (CSEC), dans un rapport contesté par l’entreprise.bur-cda-bj-jul-ngu/ved/apz/

Évadés de Dijon: l’un des deux fugitifs arrêté, le plus dangereux toujours en fuite

Sa cavale n’aura duré que 24 heures: un des deux détenus évadés “à l’ancienne”, avec une scie à métaux, de la prison de Dijon jeudi, a été arrêté vendredi matin en Saône-et-Loire en train de prendre un café dans le bar d’un village, alors que l’autre évadé, “potentiellement dangereux”, reste en fuite.Le détenu retrouvé est “très probablement” le plus vieux des deux, âgé de 32 ans, “sous réserve de la vérification formelle de son identité”, a précisé dans un communiqué le procureur à Dijon, Olivier Caracotch. De sources proches du dossier, on précise que le fugitif était en train de siroter un café au bar-tabac-pmu de Bey, un village proche de Chalon-sur-Saône, quand les policiers d’élite de la BRI (brigade de recherche et d’intervention) l’ont arrêté, sans qu’il offre de résistance.Il risque un maximum de 10 ans de prison pour “évasion en bande organisée”.L’autre détenu évadé, âgé de 19 ans et considéré comme “potentiellement dangereux”, est toujours en fuite.”Près d’une centaine de fonctionnaires de police” restent mobilisés, selon le parquet de Dijon, “pour parvenir à l’interpellation de la seconde personne”, a ajouté le procureur.Déjà condamné à une dizaine de reprises pour des violences aggravées et enlèvement notamment, il était en détention provisoire après avoir été mis en examen pour tentative d’assassinat et association de malfaiteurs.Ce détenu est “dans le registre de la criminalité organisée” et soupçonné d’avoir participé à “un règlement de comptes sur fond de narcotrafic” à Montbéliard, après avoir été recruté pour exécuter un “contrat criminel”, avait détaillé jeudi à l’AFP Paul-Edouard Lallois, procureur de la République à Montbéliard (Doubs), où est instruit son dossier.Le détenu retrouvé vendredi en Saône-et-Loire était également en détention provisoire pour “des menaces et violences habituelles aggravées sur conjointe”, selon le parquet de Dijon.Les deux prisonniers se sont évadés “à l’ancienne”, selon les syndicats pénitentiaires, en sciant les barreaux de leurs cellules avec de simples lames de scie à métaux. “L’hypothèse la plus probable” est que ces lames ont été livrées par drone, selon M. Caracotch, qui a rappelé que, il y a peu, le tribunal de Dijon avait condamné un individu pour des livraisons par drone dans cette prison, “notamment de lames de scie”.- “Un choc de sécurité” -Après avoir scié les barreaux de leurs cellules situées au rez-de-chaussée, les détenus ont utilisé des draps pour couvrir les fils de lames de rasoir habillant le premier mur d’enceinte et ainsi l’escalader pour arriver dans la cour de la prison. Ils n’avaient plus alors qu’à sortir “par le porche du site pénitentiaire”, selon M. Caracotch.Ce porche s’ouvre le matin pour laisser entrer le personnel, ont indiqué plusieurs sources proches du dossier.Vétuste, la maison d’arrêt de Dijon, située près du centre-ville, n’est pas couverte de filets antidrones.”Notre organisation n’a eu de cesse de dénoncer l’absence de dispositifs antidrones”, a souligné le syndicat Ufap-Unsa Justice, évoquant des “balets incessants” au-dessus de la maison d’arrêt de Dijon.L’établissement, qui date de 1853, fait partie du plan “zéro portable” récemment annoncé par le ministre de la Justice Gérald Darmanin et qui vise, pour un coût de 29 millions d’euros, à rendre six prisons “complètement étanches” aux mobiles.L’UFAP salue la “volonté d’améliorer la sécurité” de ce plan mais le “retard” est tellement important qu’il s’agit plus d’un “cataplasme sur une jambe de bois”, selon le syndicat.Dans un message sur X, Gérald Darmanin a promis “un vrai choc de sécurité dans nos prisons” après ces “évasions inacceptables de Dijon”.”Je me battrai pour avoir encore des moyens supplémentaires pour la sécurité des agents et des Français”, a-t-il assuré, listant les mesures déjà en cours, notamment la création de “1.000 nouveaux agents pénitentiaires l’année prochaine” qui “combleront en partie le manque important d’agents dans nos prisons”.

Évadés de Dijon: l’un des deux fugitifs arrêté, le plus dangereux toujours en fuite

Sa cavale n’aura duré que 24 heures: un des deux détenus évadés “à l’ancienne”, avec une scie à métaux, de la prison de Dijon jeudi, a été arrêté vendredi matin en Saône-et-Loire en train de prendre un café dans le bar d’un village, alors que l’autre évadé, “potentiellement dangereux”, reste en fuite.Le détenu retrouvé est “très probablement” le plus vieux des deux, âgé de 32 ans, “sous réserve de la vérification formelle de son identité”, a précisé dans un communiqué le procureur à Dijon, Olivier Caracotch. De sources proches du dossier, on précise que le fugitif était en train de siroter un café au bar-tabac-pmu de Bey, un village proche de Chalon-sur-Saône, quand les policiers d’élite de la BRI (brigade de recherche et d’intervention) l’ont arrêté, sans qu’il offre de résistance.Il risque un maximum de 10 ans de prison pour “évasion en bande organisée”.L’autre détenu évadé, âgé de 19 ans et considéré comme “potentiellement dangereux”, est toujours en fuite.”Près d’une centaine de fonctionnaires de police” restent mobilisés, selon le parquet de Dijon, “pour parvenir à l’interpellation de la seconde personne”, a ajouté le procureur.Déjà condamné à une dizaine de reprises pour des violences aggravées et enlèvement notamment, il était en détention provisoire après avoir été mis en examen pour tentative d’assassinat et association de malfaiteurs.Ce détenu est “dans le registre de la criminalité organisée” et soupçonné d’avoir participé à “un règlement de comptes sur fond de narcotrafic” à Montbéliard, après avoir été recruté pour exécuter un “contrat criminel”, avait détaillé jeudi à l’AFP Paul-Edouard Lallois, procureur de la République à Montbéliard (Doubs), où est instruit son dossier.Le détenu retrouvé vendredi en Saône-et-Loire était également en détention provisoire pour “des menaces et violences habituelles aggravées sur conjointe”, selon le parquet de Dijon.Les deux prisonniers se sont évadés “à l’ancienne”, selon les syndicats pénitentiaires, en sciant les barreaux de leurs cellules avec de simples lames de scie à métaux. “L’hypothèse la plus probable” est que ces lames ont été livrées par drone, selon M. Caracotch, qui a rappelé que, il y a peu, le tribunal de Dijon avait condamné un individu pour des livraisons par drone dans cette prison, “notamment de lames de scie”.- “Un choc de sécurité” -Après avoir scié les barreaux de leurs cellules situées au rez-de-chaussée, les détenus ont utilisé des draps pour couvrir les fils de lames de rasoir habillant le premier mur d’enceinte et ainsi l’escalader pour arriver dans la cour de la prison. Ils n’avaient plus alors qu’à sortir “par le porche du site pénitentiaire”, selon M. Caracotch.Ce porche s’ouvre le matin pour laisser entrer le personnel, ont indiqué plusieurs sources proches du dossier.Vétuste, la maison d’arrêt de Dijon, située près du centre-ville, n’est pas couverte de filets antidrones.”Notre organisation n’a eu de cesse de dénoncer l’absence de dispositifs antidrones”, a souligné le syndicat Ufap-Unsa Justice, évoquant des “balets incessants” au-dessus de la maison d’arrêt de Dijon.L’établissement, qui date de 1853, fait partie du plan “zéro portable” récemment annoncé par le ministre de la Justice Gérald Darmanin et qui vise, pour un coût de 29 millions d’euros, à rendre six prisons “complètement étanches” aux mobiles.L’UFAP salue la “volonté d’améliorer la sécurité” de ce plan mais le “retard” est tellement important qu’il s’agit plus d’un “cataplasme sur une jambe de bois”, selon le syndicat.Dans un message sur X, Gérald Darmanin a promis “un vrai choc de sécurité dans nos prisons” après ces “évasions inacceptables de Dijon”.”Je me battrai pour avoir encore des moyens supplémentaires pour la sécurité des agents et des Français”, a-t-il assuré, listant les mesures déjà en cours, notamment la création de “1.000 nouveaux agents pénitentiaires l’année prochaine” qui “combleront en partie le manque important d’agents dans nos prisons”.

India economic growth beats forecasts but tariffs loom

India’s economy grew faster than expected in the last quarter, official data showed Friday, but the impact from US tariffs is expected to bite in the rest of the financial year.Gross domestic product rose 8.2 percent year-on-year in the July-September period, the statistics ministry said, the fastest rate in over a year.The growth was an acceleration from the 7.8 percent recorded in the previous quarter and soared beyond analysts’ forecasts of 7.4 percent.Prime Minister Narendra Modi called the figures “very encouraging”, hailing in a post on X his government’s “pro-growth policies and reforms”.The latest figures were spurred by higher consumer demand, solid manufacturing sector growth and statistical factors.”Growth has exceeded expectations dramatically,” Madhavi Arora, chief economist at Emkay Global Financial Services, said in a note.She noted the “lagged effects of monetary and regulatory easing” that helped the quarterly performance, as well as a “limited” decline in exports.Friday’s reading reaffirms India’s position as the fastest growing major economy and come as welcome news for policymakers grappling with a weak rupee, falling exports and a pivot away from Russian oil imports.US President Donald Trump has slapped 50-percent tariffs on most Indian products as punishment for New Delhi’s purchases of Russian oil, which Washington claims helps finance Moscow’s invasion of Ukraine.Indian shipments largely held up between April and August as exporters rushed to beat the tariff clock. But since then, the tariffs have started to bite, with overall exports falling 11.8 percent year-on-year in October, hurt by a drop in US-bound shipments.- Tariff threat -Some experts expect the economy to lose steam in the coming quarters.”An adverse base, the potential negative impact of US tariffs and limited headroom for capital spending by the government of India may dampen the pace of growth,” said Aditi Nayar, chief economist at ratings agency ICRA.India’s press has reported an imminent trade deal with the United States, but neither side has officially announced a breakthrough.Meanwhile, the International Monetary Fund recently cut its forecast for India’s next financial year from 6.4 percent to 6.2 percent, citing a “baseline assumption of prolonged 50-percent US tariffs”.The Global Trade Research Initiative, a New Delhi-based think-tank, estimates that if the harsh tariffs stick, India’s exports could fall to about $49.6 billion in the current fiscal year — a steep drop from the $86.5 billion recorded last fiscal cycle.The world’s fifth-largest economy slowed in the second half of 2024, with annual growth hitting a four-year low in the fiscal year that ended March 31.While growth has rebounded since then, the drop in activity prompted Modi to roll out sweeping income and consumption tax cuts.Modi’s government has since approved $5 billion in relief measures for exporters and pushed through long-awaited labour law reform in an attempt to woo foreign investment and cut red tape for businesses.”Our government will continue to advance reforms and strengthen Ease of Living for every citizen,” the prime minister vowed on Friday.

India economic growth beats forecasts but tariffs loom

India’s economy grew faster than expected in the last quarter, official data showed Friday, but the impact from US tariffs is expected to bite in the rest of the financial year.Gross domestic product rose 8.2 percent year-on-year in the July-September period, the statistics ministry said, the fastest rate in over a year.The growth was an acceleration from the 7.8 percent recorded in the previous quarter and soared beyond analysts’ forecasts of 7.4 percent.Prime Minister Narendra Modi called the figures “very encouraging”, hailing in a post on X his government’s “pro-growth policies and reforms”.The latest figures were spurred by higher consumer demand, solid manufacturing sector growth and statistical factors.”Growth has exceeded expectations dramatically,” Madhavi Arora, chief economist at Emkay Global Financial Services, said in a note.She noted the “lagged effects of monetary and regulatory easing” that helped the quarterly performance, as well as a “limited” decline in exports.Friday’s reading reaffirms India’s position as the fastest growing major economy and come as welcome news for policymakers grappling with a weak rupee, falling exports and a pivot away from Russian oil imports.US President Donald Trump has slapped 50-percent tariffs on most Indian products as punishment for New Delhi’s purchases of Russian oil, which Washington claims helps finance Moscow’s invasion of Ukraine.Indian shipments largely held up between April and August as exporters rushed to beat the tariff clock. But since then, the tariffs have started to bite, with overall exports falling 11.8 percent year-on-year in October, hurt by a drop in US-bound shipments.- Tariff threat -Some experts expect the economy to lose steam in the coming quarters.”An adverse base, the potential negative impact of US tariffs and limited headroom for capital spending by the government of India may dampen the pace of growth,” said Aditi Nayar, chief economist at ratings agency ICRA.India’s press has reported an imminent trade deal with the United States, but neither side has officially announced a breakthrough.Meanwhile, the International Monetary Fund recently cut its forecast for India’s next financial year from 6.4 percent to 6.2 percent, citing a “baseline assumption of prolonged 50-percent US tariffs”.The Global Trade Research Initiative, a New Delhi-based think-tank, estimates that if the harsh tariffs stick, India’s exports could fall to about $49.6 billion in the current fiscal year — a steep drop from the $86.5 billion recorded last fiscal cycle.The world’s fifth-largest economy slowed in the second half of 2024, with annual growth hitting a four-year low in the fiscal year that ended March 31.While growth has rebounded since then, the drop in activity prompted Modi to roll out sweeping income and consumption tax cuts.Modi’s government has since approved $5 billion in relief measures for exporters and pushed through long-awaited labour law reform in an attempt to woo foreign investment and cut red tape for businesses.”Our government will continue to advance reforms and strengthen Ease of Living for every citizen,” the prime minister vowed on Friday.

Trump says to suspend ‘third world’ migration after troop dies

US President Donald Trump said on Thursday he would suspend migration from what he called “third world countries”, a day after an Afghan national allegedly shot two National Guard soldiers in Washington, killing one.His social media post, which also threatened to reverse “millions” of admissions granted under his predecessor Joe Biden, marked a new escalation in the anti-migration stance.Trump said earlier that Sarah Beckstrom, a 20-year-old West Virginia National Guard member deployed in Washington as part of his crackdown on crime, had died from her wounds.The FBI has launched an international terror investigation as new details emerged about the alleged gunman, a 29-year-old Afghan national who was a member of the “Zero Units” — a CIA-backed counterterrorism group, according to multiple US media reports.The shooting on Wednesday, which officials described as an “ambush-style” attack, has brought together three politically explosive issues: Trump’s controversial use of the military at home, immigration, and the legacy of the US war in Afghanistan.”I will permanently pause migration from all Third World Countries to allow the U.S. system to fully recover,” Trump wrote on social media.He linked the shooting and his decision to send hundreds of National Guard troops to the city. “If they weren’t effective, you probably wouldn’t have had this done,” Trump said. “Maybe this man was upset because he couldn’t practice crime.”Joseph Edlow, Trump’s director of US Citizenship and Immigration Services, said on Thursday he had ordered a “full-scale, rigorous reexamination of every Green Card for every alien from every country of concern.”His agency later pointed to a list of 19 countries — including Afghanistan, Cuba, Haiti, Iran and Myanmar — facing US travel restrictions under a previous order from Trump in June.More than 1.6 million US green card holders, roughly 12 percent of the total permanent resident population, were born in the countries listed, according to the latest immigration data available on the agency’s “Eligible to Naturalize Dashboard” analyzed by AFP.Cuba accounts for the largest share, with about 560,000 green card holders, followed by Haiti (235,000) and Venezuela (153,000).Afghanistan, which has over 116,000 green card holders, is also affected by a total halt of immigration application processing, ordered by the Trump administration after the shooting.- ‘Brazen, targeted’ attack -The other soldier wounded in Wednesday’s attack, 24-year-old Andrew Wolfe, was “fighting for his life”, Trump said. The suspected shooter was also in serious condition.The US attorney for Washington DC, Jeanine Pirro, said the suspected assailant, identified as Rahmanullah Lakanwal, had been living in the western state of Washington and had driven across the country to the capital.In what she called a “brazen and targeted” attack, Pirro said the gunman opened fire with a .357 Smith and Wesson revolver on a group of guardsmen on patrol just a few blocks from the White House.Officials said they still had no clear understanding of the motive behind the shooting.- Afghan legacy -CIA director John Ratcliffe said the suspect had been part of a CIA-backed “partner force” fighting the Taliban in Afghanistan, and had been brought to the US as part of a program to evacuate Afghans who had worked with the agency.The heads of the FBI, CIA and Homeland Security and other senior Trump appointees all insisted that Lakanwal had been granted unvetted access to the US because of lax asylum policies in the wake of the chaotic final US withdrawal from Afghanistan under former president Biden.However, AfghanEvac, a group that helped resettle Afghans in the US after the military withdrawal, said they had undergone “some of the most extensive security vetting” of any migrants.Pentagon chief Pete Hegseth said in the wake of Wednesday’s shooting that 500 more troops would deploy to Washington, bringing the total to 2,500.Trump has deployed troops to several cities, all run by Democrats, including Washington, Los Angeles and Memphis. The move has prompted multiple lawsuits and allegations of authoritarian overreach by the White House.