Régis Ravanas (RMC BFM) quitte CMA Media, qui se réorganise

Régis Ravanas, directeur général de RMC BFM, va quitter le groupe audiovisuel huit mois après son arrivée, a annoncé jeudi sa maison-mère, CMA Media, dont l’organigramme va être simplifié pour renforcer les fonctions de sa patronne, Claire Léost.Venu de RTL (groupe M6) en avril, M. Ravanas partira le 22 décembre, “d’un commun accord”, a indiqué …

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Pour le Nobel de physique 2025, l’ordinateur quantique n’en est qu’à ses balbutiements

Pour Michel Devoret, prix Nobel de physique 2025 pour ses travaux sur le quantique, le développement de l’ordinateur quantique n’en est encore qu’à ses balbutiements, comme à l’époque des tubes à vide pour les ordinateurs classiques.”Moi, je vois ça exactement comme l’évolution de l’électronique classique, on est vraiment au début d’une nouvelle technologie”, a expliqué …

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Attentat de Sydney: l’Australie enterre une jeune victime et veut sévir contre l’extrémisme

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a promis des sanctions plus sévères contre l’extrémisme après l’attentat de Sydney dont les obsèques de la plus jeune victime, âgée de 10 ans, ont eu lieu jeudi.Sajid Akram et son fils Naveed Akram sont accusés d’avoir tué dimanche 15 personnes participant à une fête juive sur la plage …

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Thaïlande-Cambodge: les combats continuent, la Chine tente une médiation

Le conflit se poursuit jeudi à la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge, dont la ville de Poipet, l’un des principaux points de passage entre les deux pays, a été bombardée au moment où un émissaire chinois doit entamer une médiation sur place.Les combats entre les deux royaumes d’Asie du Sud-Est, qui se disputent …

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Benin president says bulk of military not behind failed coupThu, 18 Dec 2025 15:00:06 GMT

Benin President Patrice Talon said Thursday that the bulk of the army did not back a recent foiled coup bid whose leaders recruited young trainee soldiers. “No significant segment of the army joined” the attempted coup of December 7, which saw a group of soldiers claim on national television that they had deposed the president, Talon …

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Transports: les contrôleurs autorisés à filmer les conflits

Une caméra très visible accrochée à l’uniforme: les contrôleurs des transports en communs pourront désormais filmer des échanges tendus avec les usagers lorsqu’ils sont en service, “à des fins de prévention et de dissuasion”.  “Il y a des demandes pour près de 11.000 caméras”, a précisé devant la presse le ministre des Transports Philippe Tabarot, accueilli jeudi avec le PDG de la SNCF Jean Castex à la gare de Lyon à Paris par des agents équipés d’une caméra piéton.Le dispositif prend la forme d’un boîtier noir avec un marquage jaune très visible “Video&Audio” et un large bouton central, fixé sur la poitrine. Ergonomique, il est conçu pour être facilement déclenché en situation de tension. Les agents de la SNCF, de la RATP ou d’autres sociétés de transport en commun pourront ainsi “déclencher ces caméras quand ils se sentent en difficulté”, a souligné le ministre, qui fait état de “110.000 actes délictueux” sur les réseaux de transport par an. Un décret publié jeudi au Journal Officiel vient détailler les conditions dans lesquelles ces enregistrements seront autorisés à compter du 19 décembre, une mesure inscrite dans une loi sur la sécurité dans les transports adoptée en mars.Le décret stipule que “le déclenchement de l’enregistrement fait l’objet d’une information des personnes enregistrées, délivrée oralement par l’agent porteur de la caméra”, sauf, notamment, si “la situation laisse craindre un risque immédiat d’atteinte à la vie ou à l’intégrité d’une personne”.Les enregistrements seront conservés pendant 30 jours, puis effacés automatiquement.- Tasers introduits par décret? -Jean Castex s’est pour sa part félicité du retour des caméras dont l’usage a été expérimenté pendant les Jeux olympiques l’an dernier pour les contrôleurs et les agents des gares “qui sont le plus en contact avec le public”.Il a rappelé que les agents de la sûreté ferroviaire les avaient toujours conservées et “pourront témoigner de leur efficacité”. “L’expérimentation a montré: elles font baisser la tension”, a-t-il expliqué aux journalistes. “S’il y a une scène un peu difficile qui commence à se cristalliser, l’agent – d’ailleurs il doit l’indiquer – met sa caméra en fonction et tout de suite, dans la plupart des cas, on voit immédiatement que la situation commence à s’apaiser”, a-t-il dit. Un autre aspect: des altercations sont souvent filmées par des tiers qui “font circuler des extraits bien choisis”. Les enregistrements effectués par les contrôleurs serviront à “rétablir l’équilibre”. La loi accorde aux agents d’autres prérogatives comme “celle de pouvoir saisir des objets dangereux à travers des palpations” qui peuvent être effectuées à n’importe quel moment et “sur un périmètre plus large” notamment sur les parvis et dans les rames, a précisé M. Tabarot.La loi sur la sécurité dans les transports est en vigueur depuis le 30 avril. Le décret de jeudi en encadre l’application.Le Conseil constitutionnel avait par ailleurs censuré certaines dispositions du projet de loi initial, dont l’usage par les agents de sécurité de tasers, pistolets à impulsion électrique.Le ministre a déclaré jeudi sur Europe 1 et Cnews vouloir “y arriver par une autre forme, à travers des décrets”.”Ce sont des agents qui sont formés, qui peuvent avoir des armes létales, il me paraît logique qu’ils puissent avoir également des armes non létales qui peuvent être efficaces sur certains rames, ou certains métros, ou certaines gares”, a-t-il ajouté.En outre, selon lui, les caméras algorithmiques (utilisant l’intelligence artificielle, ndlr), déjà utilisées “pour des événements sportifs, pour des concerts”, devraient l’être aussi “pour le quotidien des Français”, a-t-il conclu.

Le Parlement adopte définitivement une loi réhabilitant les femmes condamnées pour avortement

“Une avancée historique” saluée par les associations féministes: le Parlement a définitivement adopté jeudi, lors d’un vote unanimement favorable à l’Assemblée nationale, une loi pour réhabiliter les femmes condamnées pour avortement avant la loi Veil de 1975.Le texte reconnaît plus largement “que l’application par l’État” des lois “pénalisant le recours, la pratique, l’accès et l’information sur l’avortement” a constitué “une atteinte à la protection de la santé des femmes, à l’autonomie sexuelle et reproductive” ou encore “aux droits des femmes”.Ce texte mémoriel ajoute que ces lois d’avant 1975 ont conduit à “de nombreux décès” et engendré des “souffrances physiques et morales”.Portée par l’ancienne ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, actuellement sénatrice du Val-de-Marne, la proposition de loi socialiste avait été adoptée à l’unanimité au Sénat en mars, dans les mêmes termes, et avec le soutien du gouvernement.Cette loi “est un acte de justice envers ces milliers de vies brisées par des lois injustes”, a déclaré jeudi la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes Aurore Bergé, en évoquant dans son discours l’avortement de sa mère.”Nous avons la responsabilité de réparer mais surtout, nous avons le devoir d’alerter”, a-t-elle ajouté, en référence aux attaques actuelles “partout dans le monde” contre “les droits des femmes”.Les députés ont salué la présence en tribune de Claudine Monteil, l’une des signataires du Manifeste des 343, appel choc de 343 femmes ayant révélé en 1971 avoir avorté.Le texte contient par ailleurs la création d’une commission de reconnaissance du préjudice subi par les femmes ayant avorté. Elle sera chargée de contribuer au “recueil” et à la “transmission de la mémoire” des femmes contraintes aux avortements clandestins et de ceux qui les ont aidées.Cette commission sera composée de professionnels de santé, d’un membre du Conseil d’Etat ou un magistrat de la Cour de cassation, de personnes ayant réalisé des travaux de recherche sur ces questions et d’autres issues du milieu associatif.- Pas de réparations financières -Le texte ne prévoit pas en revanche de volet indemnitaire pour porter réparation aux personnes concernées par cette loi. A dessein, “parce qu’il n’y avait pas que des amies des femmes qui ont pratiqué des avortements”, selon Laurence Rossignol, qui évoque les “mères maquerelles” ou encore les “proxénètes” les ayant réalisés.”Cette question de l’indemnisation reste un angle mort de ce texte”, a regretté la députée écologiste Sandra Regol, à l’unisson avec la députée Insoumise Mathilde Panot notamment. “On ne peut pas faire comme si cette question ne se posait pas”, a ajouté Mme Regol, alors que l’Assemblée venait d’adopter un autre texte comportant des réparations pour les personnes condamnées par le passé pour homosexualité.Les “circonstances” sont “différentes”, a argumenté la ministre Aurore Bergé, puisque les femmes concernées par le texte “n’ont pas toutes subi des condamnations”. La commission créée par cette loi pourra mener des recherches “pour mieux identifier les victimes” et “peut-être, à un moment, ouvrir droit à un type de réparation”, a-t-elle ajouté. Des représentants des Républicains et du Rassemblement national se sont au contraire félicité de cette absence de compensations financières.L’examen du texte survient 50 ans après la promulgation de la loi Veil qui a autorisé l’interruption volontaire de grossesse (IVG).Entre 1870 et cette dépénalisation, plus de 11.660 personnes ont été condamnées pour avoir pratiqué ou eu recours à un avortement, selon les estimations officielles.La Fondation des femmes a salué une “avancée historique”, permettant de reconnaître “l’injustice subie par des milliers de femmes condamnées, humiliées ou emprisonnées pour avoir exercé ce qui est aujourd’hui un droit fondamental”.”La France envoie un message clair, en France comme à l’international: personne ne devrait jamais être condamné pour avortement”, ajoute l’organisation.Tout en se “félicitant” de l’adoption de la loi, Choisir la cause des femmes, association co-fondée par Gisèle Halimi, a jugé “important” de ne pas masquer le fait que l’accès à l’IVG en France n’est pas “satisfaisant”.”Près de 20% des femmes doivent encore se déplacer en France pour avorter”, a-t-elle souligné.Plusieurs députés ont par ailleurs salué durant les débats l’adoption par le Parlement européen mercredi d’un texte exhortant Bruxelles à faciliter l’accès à des avortements “sûrs” à toutes les femmes du continent, où cet accès diffère nettement d’un pays à l’autre.émep-la/rap/frd/

Le Parlement adopte définitivement une loi réhabilitant les femmes condamnées pour avortement

“Une avancée historique” saluée par les associations féministes: le Parlement a définitivement adopté jeudi, lors d’un vote unanimement favorable à l’Assemblée nationale, une loi pour réhabiliter les femmes condamnées pour avortement avant la loi Veil de 1975.Le texte reconnaît plus largement “que l’application par l’État” des lois “pénalisant le recours, la pratique, l’accès et l’information sur l’avortement” a constitué “une atteinte à la protection de la santé des femmes, à l’autonomie sexuelle et reproductive” ou encore “aux droits des femmes”.Ce texte mémoriel ajoute que ces lois d’avant 1975 ont conduit à “de nombreux décès” et engendré des “souffrances physiques et morales”.Portée par l’ancienne ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, actuellement sénatrice du Val-de-Marne, la proposition de loi socialiste avait été adoptée à l’unanimité au Sénat en mars, dans les mêmes termes, et avec le soutien du gouvernement.Cette loi “est un acte de justice envers ces milliers de vies brisées par des lois injustes”, a déclaré jeudi la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes Aurore Bergé, en évoquant dans son discours l’avortement de sa mère.”Nous avons la responsabilité de réparer mais surtout, nous avons le devoir d’alerter”, a-t-elle ajouté, en référence aux attaques actuelles “partout dans le monde” contre “les droits des femmes”.Les députés ont salué la présence en tribune de Claudine Monteil, l’une des signataires du Manifeste des 343, appel choc de 343 femmes ayant révélé en 1971 avoir avorté.Le texte contient par ailleurs la création d’une commission de reconnaissance du préjudice subi par les femmes ayant avorté. Elle sera chargée de contribuer au “recueil” et à la “transmission de la mémoire” des femmes contraintes aux avortements clandestins et de ceux qui les ont aidées.Cette commission sera composée de professionnels de santé, d’un membre du Conseil d’Etat ou un magistrat de la Cour de cassation, de personnes ayant réalisé des travaux de recherche sur ces questions et d’autres issues du milieu associatif.- Pas de réparations financières -Le texte ne prévoit pas en revanche de volet indemnitaire pour porter réparation aux personnes concernées par cette loi. A dessein, “parce qu’il n’y avait pas que des amies des femmes qui ont pratiqué des avortements”, selon Laurence Rossignol, qui évoque les “mères maquerelles” ou encore les “proxénètes” les ayant réalisés.”Cette question de l’indemnisation reste un angle mort de ce texte”, a regretté la députée écologiste Sandra Regol, à l’unisson avec la députée Insoumise Mathilde Panot notamment. “On ne peut pas faire comme si cette question ne se posait pas”, a ajouté Mme Regol, alors que l’Assemblée venait d’adopter un autre texte comportant des réparations pour les personnes condamnées par le passé pour homosexualité.Les “circonstances” sont “différentes”, a argumenté la ministre Aurore Bergé, puisque les femmes concernées par le texte “n’ont pas toutes subi des condamnations”. La commission créée par cette loi pourra mener des recherches “pour mieux identifier les victimes” et “peut-être, à un moment, ouvrir droit à un type de réparation”, a-t-elle ajouté. Des représentants des Républicains et du Rassemblement national se sont au contraire félicité de cette absence de compensations financières.L’examen du texte survient 50 ans après la promulgation de la loi Veil qui a autorisé l’interruption volontaire de grossesse (IVG).Entre 1870 et cette dépénalisation, plus de 11.660 personnes ont été condamnées pour avoir pratiqué ou eu recours à un avortement, selon les estimations officielles.La Fondation des femmes a salué une “avancée historique”, permettant de reconnaître “l’injustice subie par des milliers de femmes condamnées, humiliées ou emprisonnées pour avoir exercé ce qui est aujourd’hui un droit fondamental”.”La France envoie un message clair, en France comme à l’international: personne ne devrait jamais être condamné pour avortement”, ajoute l’organisation.Tout en se “félicitant” de l’adoption de la loi, Choisir la cause des femmes, association co-fondée par Gisèle Halimi, a jugé “important” de ne pas masquer le fait que l’accès à l’IVG en France n’est pas “satisfaisant”.”Près de 20% des femmes doivent encore se déplacer en France pour avorter”, a-t-elle souligné.Plusieurs députés ont par ailleurs salué durant les débats l’adoption par le Parlement européen mercredi d’un texte exhortant Bruxelles à faciliter l’accès à des avortements “sûrs” à toutes les femmes du continent, où cet accès diffère nettement d’un pays à l’autre.émep-la/rap/frd/

Le Parlement adopte définitivement une loi réhabilitant les femmes condamnées pour avortement

“Une avancée historique” saluée par les associations féministes: le Parlement a définitivement adopté jeudi, lors d’un vote unanimement favorable à l’Assemblée nationale, une loi pour réhabiliter les femmes condamnées pour avortement avant la loi Veil de 1975.Le texte reconnaît plus largement “que l’application par l’État” des lois “pénalisant le recours, la pratique, l’accès et l’information sur l’avortement” a constitué “une atteinte à la protection de la santé des femmes, à l’autonomie sexuelle et reproductive” ou encore “aux droits des femmes”.Ce texte mémoriel ajoute que ces lois d’avant 1975 ont conduit à “de nombreux décès” et engendré des “souffrances physiques et morales”.Portée par l’ancienne ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, actuellement sénatrice du Val-de-Marne, la proposition de loi socialiste avait été adoptée à l’unanimité au Sénat en mars, dans les mêmes termes, et avec le soutien du gouvernement.Cette loi “est un acte de justice envers ces milliers de vies brisées par des lois injustes”, a déclaré jeudi la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes Aurore Bergé, en évoquant dans son discours l’avortement de sa mère.”Nous avons la responsabilité de réparer mais surtout, nous avons le devoir d’alerter”, a-t-elle ajouté, en référence aux attaques actuelles “partout dans le monde” contre “les droits des femmes”.Les députés ont salué la présence en tribune de Claudine Monteil, l’une des signataires du Manifeste des 343, appel choc de 343 femmes ayant révélé en 1971 avoir avorté.Le texte contient par ailleurs la création d’une commission de reconnaissance du préjudice subi par les femmes ayant avorté. Elle sera chargée de contribuer au “recueil” et à la “transmission de la mémoire” des femmes contraintes aux avortements clandestins et de ceux qui les ont aidées.Cette commission sera composée de professionnels de santé, d’un membre du Conseil d’Etat ou un magistrat de la Cour de cassation, de personnes ayant réalisé des travaux de recherche sur ces questions et d’autres issues du milieu associatif.- Pas de réparations financières -Le texte ne prévoit pas en revanche de volet indemnitaire pour porter réparation aux personnes concernées par cette loi. A dessein, “parce qu’il n’y avait pas que des amies des femmes qui ont pratiqué des avortements”, selon Laurence Rossignol, qui évoque les “mères maquerelles” ou encore les “proxénètes” les ayant réalisés.”Cette question de l’indemnisation reste un angle mort de ce texte”, a regretté la députée écologiste Sandra Regol, à l’unisson avec la députée Insoumise Mathilde Panot notamment. “On ne peut pas faire comme si cette question ne se posait pas”, a ajouté Mme Regol, alors que l’Assemblée venait d’adopter un autre texte comportant des réparations pour les personnes condamnées par le passé pour homosexualité.Les “circonstances” sont “différentes”, a argumenté la ministre Aurore Bergé, puisque les femmes concernées par le texte “n’ont pas toutes subi des condamnations”. La commission créée par cette loi pourra mener des recherches “pour mieux identifier les victimes” et “peut-être, à un moment, ouvrir droit à un type de réparation”, a-t-elle ajouté. Des représentants des Républicains et du Rassemblement national se sont au contraire félicité de cette absence de compensations financières.L’examen du texte survient 50 ans après la promulgation de la loi Veil qui a autorisé l’interruption volontaire de grossesse (IVG).Entre 1870 et cette dépénalisation, plus de 11.660 personnes ont été condamnées pour avoir pratiqué ou eu recours à un avortement, selon les estimations officielles.La Fondation des femmes a salué une “avancée historique”, permettant de reconnaître “l’injustice subie par des milliers de femmes condamnées, humiliées ou emprisonnées pour avoir exercé ce qui est aujourd’hui un droit fondamental”.”La France envoie un message clair, en France comme à l’international: personne ne devrait jamais être condamné pour avortement”, ajoute l’organisation.Tout en se “félicitant” de l’adoption de la loi, Choisir la cause des femmes, association co-fondée par Gisèle Halimi, a jugé “important” de ne pas masquer le fait que l’accès à l’IVG en France n’est pas “satisfaisant”.”Près de 20% des femmes doivent encore se déplacer en France pour avorter”, a-t-elle souligné.Plusieurs députés ont par ailleurs salué durant les débats l’adoption par le Parlement européen mercredi d’un texte exhortant Bruxelles à faciliter l’accès à des avortements “sûrs” à toutes les femmes du continent, où cet accès diffère nettement d’un pays à l’autre.émep-la/rap/frd/