Devastating landslides turn Sri Lanka village into burial ground

Electrician V. K. Muthukrishnan ran to help when a lightning-fast mudslide flattened his neighbour’s home in rural Sri Lanka — only to see his own house swept away minutes later.A friend whom he directed to the disaster site to aid rescue efforts was also killed in the second cascade of mud and boulders.”I have nightmares, thinking that I sent my friend to his death,” a tearful Muthukrishnan said as he showed AFP reporters the wreckage of his modest home, destroyed on November 27.”But it could have been more.”AFP was among the first news outlets to enter the stricken central province of Kandy, where the main road had been cut off for over a week due to falling boulders and landslides.Reporters managed to get in when the road opened briefly on Thursday, before it shut again for urgent repairs.In picturesque Hadabima village, surrounded by mountains on one side and a river on the other, 24 people were buried in last week’s mudslides.That is a fraction of the national toll of 481 deaths, more than half in the tea-growing central hills. Heavy rains triggered by Cyclone Ditwah had saturated the mountainsides and made them unstable.- ‘A cemetery now’ -Tailor Adish Kumaran, 41, said his sister and brother-in-law were buried when they rushed to rescue a neighbour whose home was damaged.”They were also caught up in a second slide,” Kumaran told AFP, adding that six bodies had not yet been recovered.”This is a cemetery now. We don’t want to live in this village anymore,” he said.Nationwide, some 345 people remain missing, according to official figures.The government has said about 25,000 houses have been damaged or completely destroyed and has promised state help to rebuild.But the main agency dealing with the recovery effort says Sri Lanka will need up to $7 billion for the task, much of it from international donors.It is a vast sum for the island of 22 million people, still reeling from an economic meltdown in 2022.Tea factory worker Mariah Sivakumar, 39, said her immediate priority was her three school-going children.”All their books and clothes have been lost in the floods,” she said from a relative’s home after authorities warned her own house was at risk from a landslide.She said there was no way she and her husband — also a tea factory worker — could afford to buy new uniforms and textbooks for the children, let alone build a new house.- Unprecedented floods -In the nearby town of Gampola, dozens of young volunteers worked to clear up after the river burst its banks.Hundreds of families were sleeping at a local mosque, going out during the day to clean their homes, said cleric Faleeldeen Qadiri.”We have seen floods before, but nothing this severe,” he said.The state is providing shelter for over 170,000 people, while additional private donations pour in.A. M. Chandraratna, 70, owned a bed and breakfast overlooking the river in the town of Peradeniya.But his restaurant had been completely washed away, and he was left trying to salvage what he could.”I was born and brought up here,” he told AFP. “I thought I knew how this river behaves.”

MaPrimeRénov’: les chaudiéristes bois manifestent pour bénéficier de la principale aide

Une soixantaine de professionnels ont manifesté jeudi à Paris pour exiger que les chaudières biomasse (bois et granulés) bénéficient de la principale aide à la rénovation énergétique proposée dans le cadre du dispositif MaPrimeRénov’, a constaté une journaliste de l’AFP.”On réclame une égalité de traitement dans les subventions”, a martelé auprès de l’AFP Hervé Le Horgne, porte-parole du Syndicat français des chaudiéristes biomasse (SFCB), organisateur de la manifestation.Lors d’une audition devant les députés jeudi matin à l’Assemblée nationale, le ministre du Logement Vincent Jeanbrun a rappelé que les chaudières biomasse avaient été évincées des aides à la rénovation énergétique par geste (lorsqu’un seul type de travaux est réalisé) dans une logique de “recentrage” des subventions MaPrimeRénov’, qui connaît des difficultés budgétaires.Ces chaudières sont toujours éligibles aux aides MaPrimeRénov’ “à condition d’être sur de la rénovation d’ampleur”, c’est-à-dire dans un projet de rénovation globale d’un logement et non uniquement le changement du système de chauffage, a-t-il fait valoir.Jeudi matin, une soixantaine de professionnels du secteur ont exprimé leur colère et leur incompréhension rue de Constantine à Paris, à deux pas de l’Assemblée. Ils ont installé sur le lieu du rassemblement une dizaine de chaudières, parmi des pancartes indiquant notamment “le bois, l’énergie du pouvoir d’achat”.”La chaudière bois est dix fois moins carbonée que celle au gaz ou au fuel”, a mis en avant Hervé Le Horgne, qui a aussi vanté le coût d’une énergie locale “trois fois moins chère que l’électricité”.”Nos usines se retrouvent en surcapacité, et cela pose des problèmes économiques aux acteurs industriels, qui tardent à modifier leur ligne de production”, a souligné ce professionnel, inquiet face à l’éventuelle chute d’un secteur qui vend déjà “quatre fois moins de chaudières” qu’en 2022.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

MaPrimeRénov’: les chaudiéristes bois manifestent pour bénéficier de la principale aide

Une soixantaine de professionnels ont manifesté jeudi à Paris pour exiger que les chaudières biomasse (bois et granulés) bénéficient de la principale aide à la rénovation énergétique proposée dans le cadre du dispositif MaPrimeRénov’, a constaté une journaliste de l’AFP.”On réclame une égalité de traitement dans les subventions”, a martelé auprès de l’AFP Hervé Le Horgne, porte-parole du Syndicat français des chaudiéristes biomasse (SFCB), organisateur de la manifestation.Lors d’une audition devant les députés jeudi matin à l’Assemblée nationale, le ministre du Logement Vincent Jeanbrun a rappelé que les chaudières biomasse avaient été évincées des aides à la rénovation énergétique par geste (lorsqu’un seul type de travaux est réalisé) dans une logique de “recentrage” des subventions MaPrimeRénov’, qui connaît des difficultés budgétaires.Ces chaudières sont toujours éligibles aux aides MaPrimeRénov’ “à condition d’être sur de la rénovation d’ampleur”, c’est-à-dire dans un projet de rénovation globale d’un logement et non uniquement le changement du système de chauffage, a-t-il fait valoir.Jeudi matin, une soixantaine de professionnels du secteur ont exprimé leur colère et leur incompréhension rue de Constantine à Paris, à deux pas de l’Assemblée. Ils ont installé sur le lieu du rassemblement une dizaine de chaudières, parmi des pancartes indiquant notamment “le bois, l’énergie du pouvoir d’achat”.”La chaudière bois est dix fois moins carbonée que celle au gaz ou au fuel”, a mis en avant Hervé Le Horgne, qui a aussi vanté le coût d’une énergie locale “trois fois moins chère que l’électricité”.”Nos usines se retrouvent en surcapacité, et cela pose des problèmes économiques aux acteurs industriels, qui tardent à modifier leur ligne de production”, a souligné ce professionnel, inquiet face à l’éventuelle chute d’un secteur qui vend déjà “quatre fois moins de chaudières” qu’en 2022.

Trump to sign Rwanda, DR Congo agreement even as violence ragesThu, 04 Dec 2025 14:15:54 GMT

US President Donald Trump on Thursday brings the leaders of Rwanda and the Democratic Republic of Congo together to endorse a deal that Trump has hailed as his latest peace triumph despite ongoing violence on the ground.Trump hopes the agreement will pave the way for the United States to gain access to critical minerals in …

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Vers un accord de paix entre la RDC et le Rwanda, combats dans l’est

Le président américain Donald Trump accueille jeudi à Washington ses homologues congolais et rwandais pour ratifier un accord de paix censé mettre fin aux violences dans l’est de la République démocratique du Congo, ravagé par trois décennies de conflits armés.Mais à quelques heures de cette cérémonie, qui se déroulera en présence des présidents de la RDC Félix Tshisekedi et du Rwanda Paul Kagame, d’intenses combats ont encore opposé jeudi le groupe armé M23, soutenu par Kigali, à l’armée congolaise appuyée par des milices, dans la province du Sud-Kivu, selon des sources locales.C’est que malgré la signature en juin par les deux pays voisins de cet accord de paix, déjà à Washington sous les auspices de Donald Trump, les hostilités se sont poursuivies dans cette région riche en ressources naturelles très convoitées.Le M23 – qui n’a jamais reconnu officiellement ses liens avec Kigali – et les autorités de RDC s’accusent régulièrement de violer le cessez-le-feu qu’ils se sont engagés à respecter dans le cadre d’une médiation parallèle menée par le Qatar à Doha.- les combats font rage -Depuis mardi, des combats font rage en plusieurs points de la ligne de front dans la province du Sud-Kivu, où le M23 grignote du terrain depuis plusieurs semaines.Des tirs d’armes lourdes et légères ont résonné en début de matinée aux abords de Kamanyola, une agglomération congolaise contrôlée par le M23, frontalière du Rwanda et du Burundi, a constaté un journaliste de l’AFP sur place. A Kaziba, une localité située dans les plateaux du Sud-Kivu et théâtre d’intenses combats depuis mardi, les affrontements ont repris “à partir de 05h30” locales, et des avions de chasse ont “pilonné” la zone vers 08h30, a précisé un représentant de la société civile sous couvert de l’anonymat.L’AFP n’a pas été en mesure de déterminer un bilan fiable de ces affrontements auprès de sources indépendantes.”Beaucoup de maisons ont été bombardées et il y a beaucoup de morts”, avait déclaré mercredi à l’AFP René Chubaka Kalembire, un responsable administratif à Kaziba, localité sous contrôle du M23.Théâtre de conflits armés depuis trois décennies, les violences se sont intensifiées depuis janvier avec la prise des grandes villes de Goma et Bukavu par le M23.De multiples cessez-le-feu ont été conclus et violés depuis la reprise des opérations de ce groupe armé dans l’est de la RDC en 2021, et les affrontements avec les forces gouvernementales et alliées ont déplacé des centaines de milliers de personnes et provoqué une vaste crise humanitaire.Kigali affirme que sa sécurité est depuis longtemps menacée par des groupes armés, notamment les FDLR, créées par d’anciens dirigeants hutus liés au génocide rwandais de 1994, et a conditionné la levée de ses “mesures défensives” à leur neutralisation.- Pas à vendre -Les deux présidents doivent d’abord être reçus à la Maison Blanche avant une cérémonie de signature à l’Institut américain pour la paix, renommé mercredi en “Institut Donald Trump pour la Paix” par le département d’Etat.L’accord est composé de plusieurs volets, a dit mercredi la porte-parole du président de la RDC, Tina Salama: le volet sur la paix, un cadre d’intégration économique régionale et un partenariat stratégique avec les Etats-Unis pour l’exploitation des minerais, dont la RDC regorge.Il comprend aussi des dispositions sur le désengagement, le désarmement et l’intégration conditionnelle des groupes armés non étatiques, qui se fera de manière “individuelle”, a dit Mme Salama.Pour le président Trump, au-delà de sa quête du Nobel de la paix, l’enjeu est aussi économique.Il a ainsi exprimé l’espoir que les Etats-Unis puissent exploiter les minerais de RDC qui, autrement, pourraient être acheminés vers la Chine.Premier producteur mondial de cobalt, essentiel pour les batteries de véhicules électriques, la RDC, deuxième plus vaste pays d’Afrique, détient aussi dans ses sous-sols au moins 60% des réserves mondiales de coltan, minerai stratégique pour l’industrie électronique.Evoquant ce volet économique, la porte-parole Tina Salama a réfuté toute notion d’échange paix contre minerais.Elle a souligné devant la presse à Washington que Kinshasa entendait conserver sa souveraineté sur les ressources naturelles du pays.Comme on lui demandait si Washington exigeait en contrepartie de ses efforts que la RDC accueille aussi des migrants expulsés des Etats-Unis, elle a répondu: “On ne sait pas encore s’ils mettront cela sur la table”.Le Rwanda a déjà conclu un tel accord avec Washington.

Pétrole, armement et diplomatie : Poutine en Inde pour une copieuse visite bilatérale

Vladimir Poutine est arrivé jeudi en ami en Inde, pour une visite très attendue, dans le contexte des sanctions douanières imposées à New Delhi par Donald Trump en représailles à ses achats de pétrole russe.Le président russe, qui ne s’était plus rendu à New Delhi depuis 2021, a été accueilli à l’aéroport de New Delhi par le Premier ministre Narendra Modi, avec lequel il devait dîner en privé en soirée, en préambule à leurs entretiens officiels vendredi.Dans un entretien accordé à India Today avant son départ, M. Poutine s’est dit “très heureux” de revoir son “ami” M. Modi, se réjouissant de la “coopération très large” entre leurs deux pays.Voici les principaux sujets au menu de leurs discussions:PétroleL’Inde est l’un des principaux importateurs de pétrole russe, à rebours des Occidentaux qui ont coupé leur robinet de brut à cause de la guerre en Ukraine.En 2024, la Russie a livré aux raffineries indiennes 36% de leur consommation, selon la plateforme d’informations commerciales Kpler.L’Inde, qui importe 85% de ses besoins en or noir, y a trouvé moyen de remplir ses cuves à bon prix. Mais les Etats-Unis l’ont punie en août d’une surtaxe de 50% sur ses exportations au motif que ces achats financent l’effort de guerre de Moscou en Ukraine.Donald Trump a assuré que Narendra Modi lui avait promis de renoncer au pétrole russe, en pleine tractations commerciales entre leurs deux pays.New Delhi n’a rien confirmé. Mais les statistiques récentes révèlent que ses achats auprès de Moscou ont baissé.”Nous n’avons aucun doute que ces échanges bénéficient largement à l’Inde, et sont avantageux pour les deux parties”, a noté avant la visite du président russe son porte-parole, Dmitri Peskov.”Il y aura peut-être une réduction des achats d’énergie (indiens) sous pression américaine, mais le lien sera maintenu car les deux pays ont stratégiquement besoin l’un de l’autre”, a jugé pour l’AFP Nandan Unnikrishnan, du centre de réflexion Observer Research Foundation, proche du gouvernement indien.DéfenseMême si l’Inde s’est récemment tournée vers d’autres fournisseurs – dont la France – et privilégie les équipements nationaux, la Russie reste une de ses principales sources d’approvisionnement en matériels militaires.Selon l’Institut international pour la recherche sur la paix (SIPRI) de Stockholm, la part des équipements russes dans l’arsenal indien a reculé de 76% sur la période 2009-2013 à 36% en 2019-2023.Tirant les enseignements de sa confrontation militaire avec le Pakistan en mai, New Delhi a manifesté son intérêt pour l’achat de nouveaux missiles sol-air russes de type S-400.”Il ne fait aucun doute que ce sujet sera évoqué pendant la visite”, a indiqué M. Peskov.La presse indienne a par ailleurs souligné l’intérêt de New Delhi pour le chasseur russe de 5e génération Su-57.CommerceLa Russie arrive au 4e rang des partenaires commerciaux de l’Inde avec des échanges bilatéraux chiffrés à 68,7 milliards de dollars – un record – sur l’année 2024-25, selon les statistiques officielles.Mais la relation reste très déséquilibrée. Plus de 90% de ce montant – 63,8 milliards de dollars – provient des importations indiennes, pour l’essentiel des hydrocarbures. En retour, l’Inde vend à la Russie des machines-outils et des médicaments pour l’essentiel.”Nous voulons diversifier nos échanges et faire en sorte de les rééquilibrer”, a fait savoir un haut-diplomate indien s’exprimant sous couvert d’anonymat.”Notre volonté est de maintenir et même d’accroître le volume de nos échanges bilatéraux”, a pour sa part assuré Dmitri Peskov, “sans laisser qui que ce soit d’autre s’en mêler”.DiplomatieLe haut-diplomate indien a qualifié la relation de son pays avec la Russie de “la plus stable des temps modernes”.Jusqu’à ce jour, l’Inde a évité de condamner ouvertement l’invasion russe en Ukraine, tout en réussissant à maintenir ses liens avec l’Europe et les Etats-Unis.Narendra Modi a rarement haussé le ton vis-à-vis de Vladimir Poutine sur ce thème, sauf en 2022 lors d’une rencontre en Ouzbékistan où il avait exigé la fin de la guerre “le plus vite possible”.Il a depuis répété à de multiples reprises son attachement à un ordre mondial “multipolaire” et résisté aux injonctions occidentales à s’éloigner de Moscou.”Nous sommes unis par notre vision commune d’un avenir mondial multipolaire”, a abondé M. Peskov.

Memphis soul guitarist Steve Cropper dead at 84

Steve Cropper, the Booker T. & the MG’s guitarist and key songwriter and producer for the Memphis soul sound of Stax Records, has died aged 84, his family said.Cropper who co-wrote soul classics including “In the Midnight Hour” and “(Sittin’ on) the Dock of the Bay,” died peacefully on Wednesday in Nashville, according to a family statement posted on his official Facebook page.”Steve was a beloved musician, songwriter, and producer whose extraordinary talent touched millions of lives around the world,” the statement said.”Steve’s influence on American music is immeasurable.”At Stax Records, Cropper accompanied artists such as Otis Redding, Wilson Pickett, Sam & Dave, Rufus and Carla Thomas, and Eddie Floyd.He was a member of Booker T. & the MG’s, as well as a producer and songwriter. He co-wrote the group’s “Green Onions,” “Soul Limbo,” and “Time Is Tight,” as well as Redding’s hits “(Sittin’ On) The Dock of the Bay” and “Mr. Pitiful.”In 2023, Rolling Stone magazine listed Cropper 45th among its 250 Greatest Guitarists of All Time. In 1996, British magazine MOJO ranked him the second-best guitarist, after Jimi Hendrix.”Cropper has been the secret ingredient in some of the greatest rock and soul songs,” Rolling Stone said.”Think of the introduction to Sam and Dave’s ‘Soul Man,’ the explosive bent notes in Booker T.’s ‘Green Onions,’ or the filigreed guitar fills in Redding’s “(Sittin’ on) The Dock of the Bay” — they all bear Cropper’s signature sound, the quintessence of soul guitar.”Cropper was also the lead guitarist for the Blues Brothers, the band formed by comedians John Belushi and Dan Aykroyd.He contributed to the duo’s double platinum album, “Briefcase Full of Blues,” released in 1978, as well as four other albums. He also appeared in John Landis’s film “The Blues Brothers” (1980) and its sequel “Blues Brothers 2000” (1998).Cropper was inducted into the Rock and Roll Hall of Fame in 1992 as a member of Booker T. and the M.G.’s. 

Otages en Syrie: Mehdi Nemmouche renonce à faire appel de sa condamnation à perpétuité

Le jihadiste Mehdi Nemmouche, condamné en mars à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir été un geôlier en Syrie du groupe Etat islamique et notamment de quatre journalistes français, a renoncé à faire appel, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.Sa condamnation devient donc définitive, alors que quelques jours après le verdict du 21 mars, son avocat, Me Francis Vuillemin, avait dans un premier temps annoncé faire appel.Mehdi Nemmouche avait été identifié comme leur ancien geôlier par Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres après l’attaque du musée juif de Bruxelles en 2014, pour laquelle il a déjà été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie de 22 ans de sûreté, pour quatre assassinats terroristes.Tout au long du procès, qui s’était tenu pendant cinq semaines en février et mars à Paris, le jihadiste, aujourd’hui âgé de 40 ans, avait juré n’avoir rejoint l’EI que pour y combattre l’ex-dictateur syrien Bachar al-Assad, et n’avoir jamais rencontré les quatre journalistes français.Ces derniers avaient pourtant formellement reconnu ce geôlier “pervers”, “sadique”, “qui parlait trop, qui parlait tout le temps”, en racontant leur supplice de dix mois dans les prisons de l’EI, mais souligné avoir vite compris que leurs vies avaient plus de valeur, aux yeux de leurs geôliers, que celles des milliers de Syriens torturés à mort dans les cellules voisines.Mehdi Nemmouche a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 22 ans.Dans son verdict, la cour d’assises spéciale de Paris avait étendu le périmètre des victimes reconnues à l’ensemble des 25 journalistes et humanitaires occidentaux kidnappés en Syrie, dont certains ont été assassinés dans des vidéos de propagande.Nicolas Hénin avait fait part mercredi de sa “satisfaction que M. Nemmouche (se soit) désisté de son appel”, dans un message publié sur le réseau social Bluesky.Un deuxième procès devrait toutefois se tenir pour l’un de ses co-accusés, le Syrien Kaïs Al Abdallah, aujourd’hui 42 ans, identifié comme l’ancien numéro 2 de l’EI à Raqqa et impliqué dans l’enlèvement des otages français, condamné en première instance à 20 ans de réclusion criminelle.