Dans le Tarn, la quatrième mobilisation contre l’A69 se termine

“C’était important d’être là parce que l’A69 a été déclarée illégale”: les centaines de participants au quatrième grand week-end contre l’autoroute Toulouse-Castres quittent peu à peu dimanche le château de Scopont (Tarn) où leur mobilisation, interdite par la préfecture en raison des craintes de débordements, se termine dans une ambiance calme, ont constaté des journalistes de l’AFP. Même si le chantier est considérablement avancé – arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours – les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et doit être achevée au second semestre 2026.Samedi, le rassemblement, interdit par arrêté préfectoral pour “risques de troubles à l’ordre public”, s’était mué en manifestation aux abords directs du chantier, avec à la clé une confrontation avec les forces de l’ordre en fin d’après-midi.Dimanche, des militants prennent la route, en voiture ou à pied le long de la route nationale 126, rouverte dimanche à la circulation après avoir été fermée par arrêté préfectoral la veille.Dans le parc du château où chacun replie sa tente et range son sac, des opposants cherchent des covoiturages pour repartir chez eux, après une assemblée générale de clôture.”C’était important d’être là parce que l’A69 a été déclarée illégale et que derrière ils autorisent une reprise d’un chantier ce qui est délirant, et font une loi sur mesure, c’est clairement ces magouilles-là qui m’ont poussé à venir”, explique à l’AFP Mathieu, éditeur de sites web à Montpellier.A ses côtés, Lisa, elle-aussi venue pour la première fois à ce type d’événement, affirme avoir “été impressionnée par l’entraide et la solidarité” sur le camp. “Voir des gens venir des quatre coins de la France pour passer un bon moment ensemble dans une logique militante mais joyeuse, ça fait du bien”, dit-elle. – “Rassemblement populaire” -“Les pro-autoroute ont essayé comme d’habitude de criminaliser ce mouvement et ce rassemblement populaire”, estime de son côté la députée écologiste Christine Arrighi et ancienne rapporteure de la commission d’enquête sur le financement de l’A69, jugeant “cette contestation joyeuse” “très complémentaire” du combat mené devant la justice contre le projet.Le rassemblement, auquel ont participé plus d’un millier de militants, s’est déroulé dans une ambiance bon enfant mais à l’occasion de moments de tension sporadiques samedi, des manifestants ont lancé des pierres sur les forces de l’ordre, essayant de pénétrer sur le chantier de l’A69, distant de seulement quelques mètres de l’enceinte du château, et ont été repoussés par les forces de l’ordre qui ont fait usage de grenades lacrymogènes et d’un canon à eau.”Le dispositif de sécurisation est resté actif toute la nuit, et le restera toute la journée, aucun incident n’a été constaté cette nuit”, a indiqué la préfecture du Tarn dans la matinée.La préfecture avait déployé quelque 1.500 gendarmes samedi matin, maintenant sous haute sécurité cette mobilisation que les organisateurs, des collectifs écologistes, avaient baptisée “Turboteuf”.- “Soi-disant écologistes” -Le ministre des Transports Philippe Tabarot avait fustigé samedi des “activistes soi-disant écologistes” tandis que le président Emmanuel Macron avait apporté son soutien aux forces de l’ordre qui “font face à des manifestants violents”. Depuis plus de deux ans, la contestation a pris différentes formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cÅ“ur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est sur le terrain juridique que les opposants ont temporairement réussi à stopper les pelles mécaniques.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.Saluée comme une victoire par les opposants, cette décision a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.La “Turboteuf” était le quatrième grand week-end d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

Dans le Tarn, la quatrième mobilisation contre l’A69 se termine

“C’était important d’être là parce que l’A69 a été déclarée illégale”: les centaines de participants au quatrième grand week-end contre l’autoroute Toulouse-Castres quittent peu à peu dimanche le château de Scopont (Tarn) où leur mobilisation, interdite par la préfecture en raison des craintes de débordements, se termine dans une ambiance calme, ont constaté des journalistes de l’AFP. Même si le chantier est considérablement avancé – arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours – les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et doit être achevée au second semestre 2026.Samedi, le rassemblement, interdit par arrêté préfectoral pour “risques de troubles à l’ordre public”, s’était mué en manifestation aux abords directs du chantier, avec à la clé une confrontation avec les forces de l’ordre en fin d’après-midi.Dimanche, des militants prennent la route, en voiture ou à pied le long de la route nationale 126, rouverte dimanche à la circulation après avoir été fermée par arrêté préfectoral la veille.Dans le parc du château où chacun replie sa tente et range son sac, des opposants cherchent des covoiturages pour repartir chez eux, après une assemblée générale de clôture.”C’était important d’être là parce que l’A69 a été déclarée illégale et que derrière ils autorisent une reprise d’un chantier ce qui est délirant, et font une loi sur mesure, c’est clairement ces magouilles-là qui m’ont poussé à venir”, explique à l’AFP Mathieu, éditeur de sites web à Montpellier.A ses côtés, Lisa, elle-aussi venue pour la première fois à ce type d’événement, affirme avoir “été impressionnée par l’entraide et la solidarité” sur le camp. “Voir des gens venir des quatre coins de la France pour passer un bon moment ensemble dans une logique militante mais joyeuse, ça fait du bien”, dit-elle. – “Rassemblement populaire” -“Les pro-autoroute ont essayé comme d’habitude de criminaliser ce mouvement et ce rassemblement populaire”, estime de son côté la députée écologiste Christine Arrighi et ancienne rapporteure de la commission d’enquête sur le financement de l’A69, jugeant “cette contestation joyeuse” “très complémentaire” du combat mené devant la justice contre le projet.Le rassemblement, auquel ont participé plus d’un millier de militants, s’est déroulé dans une ambiance bon enfant mais à l’occasion de moments de tension sporadiques samedi, des manifestants ont lancé des pierres sur les forces de l’ordre, essayant de pénétrer sur le chantier de l’A69, distant de seulement quelques mètres de l’enceinte du château, et ont été repoussés par les forces de l’ordre qui ont fait usage de grenades lacrymogènes et d’un canon à eau.”Le dispositif de sécurisation est resté actif toute la nuit, et le restera toute la journée, aucun incident n’a été constaté cette nuit”, a indiqué la préfecture du Tarn dans la matinée.La préfecture avait déployé quelque 1.500 gendarmes samedi matin, maintenant sous haute sécurité cette mobilisation que les organisateurs, des collectifs écologistes, avaient baptisée “Turboteuf”.- “Soi-disant écologistes” -Le ministre des Transports Philippe Tabarot avait fustigé samedi des “activistes soi-disant écologistes” tandis que le président Emmanuel Macron avait apporté son soutien aux forces de l’ordre qui “font face à des manifestants violents”. Depuis plus de deux ans, la contestation a pris différentes formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cÅ“ur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est sur le terrain juridique que les opposants ont temporairement réussi à stopper les pelles mécaniques.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.Saluée comme une victoire par les opposants, cette décision a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.La “Turboteuf” était le quatrième grand week-end d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

Dans le Tarn, la quatrième mobilisation contre l’A69 se termine

“C’était important d’être là parce que l’A69 a été déclarée illégale”: les centaines de participants au quatrième grand week-end contre l’autoroute Toulouse-Castres quittent peu à peu dimanche le château de Scopont (Tarn) où leur mobilisation, interdite par la préfecture en raison des craintes de débordements, se termine dans une ambiance calme, ont constaté des journalistes de l’AFP. Même si le chantier est considérablement avancé – arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours – les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et doit être achevée au second semestre 2026.Samedi, le rassemblement, interdit par arrêté préfectoral pour “risques de troubles à l’ordre public”, s’était mué en manifestation aux abords directs du chantier, avec à la clé une confrontation avec les forces de l’ordre en fin d’après-midi.Dimanche, des militants prennent la route, en voiture ou à pied le long de la route nationale 126, rouverte dimanche à la circulation après avoir été fermée par arrêté préfectoral la veille.Dans le parc du château où chacun replie sa tente et range son sac, des opposants cherchent des covoiturages pour repartir chez eux, après une assemblée générale de clôture.”C’était important d’être là parce que l’A69 a été déclarée illégale et que derrière ils autorisent une reprise d’un chantier ce qui est délirant, et font une loi sur mesure, c’est clairement ces magouilles-là qui m’ont poussé à venir”, explique à l’AFP Mathieu, éditeur de sites web à Montpellier.A ses côtés, Lisa, elle-aussi venue pour la première fois à ce type d’événement, affirme avoir “été impressionnée par l’entraide et la solidarité” sur le camp. “Voir des gens venir des quatre coins de la France pour passer un bon moment ensemble dans une logique militante mais joyeuse, ça fait du bien”, dit-elle. – “Rassemblement populaire” -“Les pro-autoroute ont essayé comme d’habitude de criminaliser ce mouvement et ce rassemblement populaire”, estime de son côté la députée écologiste Christine Arrighi et ancienne rapporteure de la commission d’enquête sur le financement de l’A69, jugeant “cette contestation joyeuse” “très complémentaire” du combat mené devant la justice contre le projet.Le rassemblement, auquel ont participé plus d’un millier de militants, s’est déroulé dans une ambiance bon enfant mais à l’occasion de moments de tension sporadiques samedi, des manifestants ont lancé des pierres sur les forces de l’ordre, essayant de pénétrer sur le chantier de l’A69, distant de seulement quelques mètres de l’enceinte du château, et ont été repoussés par les forces de l’ordre qui ont fait usage de grenades lacrymogènes et d’un canon à eau.”Le dispositif de sécurisation est resté actif toute la nuit, et le restera toute la journée, aucun incident n’a été constaté cette nuit”, a indiqué la préfecture du Tarn dans la matinée.La préfecture avait déployé quelque 1.500 gendarmes samedi matin, maintenant sous haute sécurité cette mobilisation que les organisateurs, des collectifs écologistes, avaient baptisée “Turboteuf”.- “Soi-disant écologistes” -Le ministre des Transports Philippe Tabarot avait fustigé samedi des “activistes soi-disant écologistes” tandis que le président Emmanuel Macron avait apporté son soutien aux forces de l’ordre qui “font face à des manifestants violents”. Depuis plus de deux ans, la contestation a pris différentes formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d’arbres au cÅ“ur de Zones à défendre (ZAD). Mais c’est sur le terrain juridique que les opposants ont temporairement réussi à stopper les pelles mécaniques.Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l’environnement.Saluée comme une victoire par les opposants, cette décision a donné lieu à plusieurs recours des pro-autoroute: d’un côté devant la justice administrative, de l’autre, par le biais d’une proposition de loi visant à valider rétroactivement les autorisations environnementales du chantier.Parallèlement, avant l’examen du dossier au fond prévu à la fin de l’année, la cour administrative d’appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.La “Turboteuf” était le quatrième grand week-end d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

Foot: Musiala (Bayern) souffre d’une fracture du péroné, longue indisponibilité

Le milieu offensif du Bayern Munich Jamal Musiala, touché lors d’un contact avec le gardien du PSG Gianluigi Donnarumma samedi en quart de finale du Mondial des clubs, souffre d’une fracture du péroné gauche et sera longuement indisponible, a annoncé dimanche le club allemand.Remplacé à la mi-temps du match perdu 2-0 à Atlanta, l’international allemand de 22 ans est en cours de rapatriement et sera opéré prochainement, a précisé le Bayern dans un communiqué. “Cette grave blessure et cette longue absence sont un véritable choc pour Jamal et pour nous tous”, a commenté Max Eberl, directeur sportif du Bayern. Selon la presse allemande, Jamal Musiala devrait être éloigné des terrains entre quatre et cinq mois, avec un retour espéré pour les derniers matches avant la trêve hivernale.Joyau du Bayern Munich et de la sélection allemande, le milieu offensif effectuait son retour sur les terrains à l’occasion de ce Mondial des clubs après avoir manqué la fin de saison, victime début avril d’une déchirure musculaire à l’arrière de la cuisse gauche lors d’un match de championnat à Augsbourg. Son absence notamment contre l’Inter Milan en quarts de finale de la Ligue des champions (défaite 4-3 au cumul aller/retour) avait été préjudiciable aux Munichois.Le choc avec Donnarumma c’est produit dans le temps additionnel de la première période, samedi. Musiala était parvenu à se faufiler entre le défenseur parisien Pacho et son gardien de but. L’Italien a plongé mais dans sa chute, la jambe gauche de l’attaquant allemand s’est retrouvée en porte-à-faux et a plié sous le poids de Donnarumma.”C’est une situation dans laquelle on ne doit pas sortir de cette façon. C’est très risqué. Il accepte le risque de blesser son adversaire”, a reproché le gardien du Bayern, Manuel Neuer après la rencontre.”La blessure de Jamal est un grand choc pour nous tous, surtout qu’il venait tout juste de revenir sur le terrain après sa blessure musculaire. Nous lui souhaitons le meilleur pour l’opération ainsi qu’un bon et rapide rétablissement”, a réagi pour sa part le sélectionneur allemand Julian Nagelsmann dans un communiqué de la Fédération.En plus du début de saison du Bayern, Musiala va rater les trois fenêtres internationales (septembre, octobre, novembre) de la phase de qualification pour le Mondial-2026 avec la Mannschaft, dont il est avec Florian Wirtz l’un des éléments essentiels de l’animation offensive.

Afghans chassés d’Iran: “urgence” à la frontière face à l’afflux, selon l’ONU

Des dizaines de milliers d’Afghans qui vivaient en Iran ont passé la frontière entre les deux pays en quelques jours avant la date butoir fixée à dimanche par Téhéran pour le départ de millions d’Afghans jugés “illégaux”, selon l’ONU qui a pris des mesures d'”urgence” aux postes-frontières.Pour le représentant de l’Unicef en Afghanistan, Tajudeen Oyewale, il s’agit d’une situation d'”urgence” dans un pays déjà confronté à une “crise chronique”, avec 1,4 million d’Afghans rentrés d’Iran et du Pakistan cette année.”Ce qui est inquiétant, c’est que 25% de ces personnes de retour dans leur pays sont des enfants (…) car la démographie a évolué, passant d’hommes isolés à des familles entières traversant la frontière avec très peu de biens et d’argent, a-t-il dit à l’AFP jeudi.Le nombre de personnes traversant la frontière a fortement augmenté depuis la mi-juin, avec un pic de plus de 43.000 personnes à Islam Qala, dans la province d’Herat (ouest de l’Afghanistan) le 1er juillet, a indiqué vendredi le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).Islam Qala peut accueillir un grand nombre de personnes, mais elle est mal équipée, relève Tajudeen Oyewale. “Lorsque vous commencez à recevoir plus de 20.000 personnes (par jour), cela dépasse complètement notre scénario de planification”, a-t-il expliqué.L’ONU a pris des mesures d’urgence pour renforcer les systèmes d’eau et d’assainissement construits pour 7.000 à 10.000 personnes par jour, ainsi que les vaccinations, la nutrition et les espaces adaptés aux enfants.De nombreuses personnes ayant traversé la frontière ont fait état de pressions de la part des autorités iraniennes, voire d’arrestations et d’expulsions.”Certaines personnes ont tellement peur qu’elles ne sortent pas de chez elles. Elles envoient leurs jeunes enfants dehors juste pour un morceau de pain, et même ces enfants sont parfois arrêtés”, a déclaré Aref Atayi, 38 ans, à propos des pressions auxquelles les Afghans sont confrontés en Iran.”Même si je dois mendier dans mon propre pays, c’est toujours mieux que de rester dans un endroit où nous sommes traités comme ça”, a-t-il aussi dit à l’AFP samedi, alors qu’il attendait au centre d’accueil géré par l’ONU du soutien pour aider sa famille à se réinstaller.Plus de 250.000 Afghans sont rentrés d’Iran en juin, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), agence de l’ONU.Fin mai, l’Iran a fixé au 6 juillet la date butoir pour le départ de “quatre millions d’Afghans illégaux”.ONU, ONG et talibans ont appelé à davantage d’aide internationale.