A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Dans les Landes, un institut hélio-marin détruit avant d’être grignoté par l’érosion

C’est un symbole supplémentaire de l’érosion maritime et du recul du trait de côte sur la façade atlantique : lundi, les pelleteuses ont débuté la démolition de l’ancien l’institut hélio-marin de Labenne (Landes), construit en 1930 à seulement 65 mètres de l’océan.Racheté par la commune en 2021 et immédiatement revendu au Conservatoire du littoral pour 1,7 million d’euros, cet ex-sanatorium, lieu de soins pour des malades en cure d’air marin et de soleil, était désaffecté depuis 2007. “Pour éviter que le bâtiment ne parte en morceaux dans l’océan, il fallait détruire”, explique Jean-Luc Delpuech, vice-président du département des Landes et ancien maire de Labenne.   Phénomène naturel de perte de sédiments causé par les vents, les vagues et les marées, l’érosion côtière fait reculer les plages et les dunes de plusieurs mètres par endroits, chaque année, sur le littoral. Près d’un quart des côtes françaises sont en recul, à l’instar de la côte girondine qui perd 2,5 mètres par an ou celle des Landes, grignotée de 1,7 mètre chaque année.  “Il faut traiter ces situations qui sont ou deviennent urgentes”, a relevé lundi le préfet des Landes, Gilles Clavreul, évoquant une “stratégie nationale” de lutte contre le recul du trait de côte et l’érosion. Selon des projection de l’Observatoire de la côte Nouvelle-Aquitaine, le bâtiment se trouve aujourd’hui à la place du trait de côte prévu d’ici 2040. “La dune commençait déjà à ensevelir la partie ouest du bâtiment”, relève Arnaud Anselin, directeur de la gestion patrimoniale du Conservatoire du littoral.Les 12.000 mètres carrés de bâtiments et de zones bitumées de l’institut, conçu à l’époque comme une “enclave” dans le paysage dunaire landais, doivent être détruits d’ici le début de l’année 2026, avant que ne débute un chantier de “renaturation” du site, soit des travaux d’un montant de 2,3 millions d’euros.Selon les estimations du Groupement d’intérêt public Littoral, qui regroupe les collectivités locales touchées par l’érosion depuis la Charente-Maritime jusqu’aux Pyrénées-Atlantiques, environ 6.700 logements et commerces sont menacés par ce recul d’ici 2050, si rien n’est fait. En Gironde, le “Signal”, un immeuble d’habitation menacé d’être avalé par l’océan, avait été démoli début 2023 sur la plage de Soulac-sur-Mer. En Charente-Maritime, un phare victime de l’érosion à La Tremblade devra aussi être détruit. 

Dans les Landes, un institut hélio-marin détruit avant d’être grignoté par l’érosion

C’est un symbole supplémentaire de l’érosion maritime et du recul du trait de côte sur la façade atlantique : lundi, les pelleteuses ont débuté la démolition de l’ancien l’institut hélio-marin de Labenne (Landes), construit en 1930 à seulement 65 mètres de l’océan.Racheté par la commune en 2021 et immédiatement revendu au Conservatoire du littoral pour 1,7 million d’euros, cet ex-sanatorium, lieu de soins pour des malades en cure d’air marin et de soleil, était désaffecté depuis 2007. “Pour éviter que le bâtiment ne parte en morceaux dans l’océan, il fallait détruire”, explique Jean-Luc Delpuech, vice-président du département des Landes et ancien maire de Labenne.   Phénomène naturel de perte de sédiments causé par les vents, les vagues et les marées, l’érosion côtière fait reculer les plages et les dunes de plusieurs mètres par endroits, chaque année, sur le littoral. Près d’un quart des côtes françaises sont en recul, à l’instar de la côte girondine qui perd 2,5 mètres par an ou celle des Landes, grignotée de 1,7 mètre chaque année.  “Il faut traiter ces situations qui sont ou deviennent urgentes”, a relevé lundi le préfet des Landes, Gilles Clavreul, évoquant une “stratégie nationale” de lutte contre le recul du trait de côte et l’érosion. Selon des projection de l’Observatoire de la côte Nouvelle-Aquitaine, le bâtiment se trouve aujourd’hui à la place du trait de côte prévu d’ici 2040. “La dune commençait déjà à ensevelir la partie ouest du bâtiment”, relève Arnaud Anselin, directeur de la gestion patrimoniale du Conservatoire du littoral.Les 12.000 mètres carrés de bâtiments et de zones bitumées de l’institut, conçu à l’époque comme une “enclave” dans le paysage dunaire landais, doivent être détruits d’ici le début de l’année 2026, avant que ne débute un chantier de “renaturation” du site, soit des travaux d’un montant de 2,3 millions d’euros.Selon les estimations du Groupement d’intérêt public Littoral, qui regroupe les collectivités locales touchées par l’érosion depuis la Charente-Maritime jusqu’aux Pyrénées-Atlantiques, environ 6.700 logements et commerces sont menacés par ce recul d’ici 2050, si rien n’est fait. En Gironde, le “Signal”, un immeuble d’habitation menacé d’être avalé par l’océan, avait été démoli début 2023 sur la plage de Soulac-sur-Mer. En Charente-Maritime, un phare victime de l’érosion à La Tremblade devra aussi être détruit. 

US govt shutdown inflicts increasing pain as it enters third week

The US government shutdown dragged into a third week on Monday, with Congress gridlocked in a clash over spending and no resolution in sight to a crisis that has already cost thousands of jobs.With hundreds of thousands of federal employees already on enforced leave, President Donald Trump is following through on threats to take a hatchet to the workforce to pressure Democrats to agree to Republican funding demands.Trump has vowed to find a way to pay troops due to go without their paychecks for the first time, although the uncertainty is already leading to long lines of men and women in uniform at food banks.And Trump has warned that continued refusal by Democrats to support a House-passed resolution to fund the government through late November would result in mass layoffs targeting workers deemed aligned with the opposition party. Vice President JD Vance told Fox News at the weekend that Democrats could expect more pain ahead if they did not cave. “The longer this goes on, the deeper the cuts are going to be and… to be clear, some of these cuts are going to be painful,” he said.Court documents filed by the Department of Justice show more than 4,000 employees were fired on Friday, with the US Treasury and health, education and housing departments hardest hit.The reductions in the workforce are part of a campaign of threats on multiple fronts to amp up pressure on Democrats to back Republican moves to reopen the government. But Chuck Schumer and Hakeem Jeffries, the Democratic leaders in the Senate and House respectively, have dismissed the threat, predicting that layoffs will be reversed in court.- Sticking point -About 1.3 million active-duty military personnel are set to miss their first paycheck on Wednesday.The Stronghold Food Pantry, a charity supporting military families, told Time magazine it had seen an “unprecedented increase in need since the shutdown began.”Trump announced on Saturday that he would direct Secretary of Defense Pete Hegseth to use “all available funds to get our Troops PAID” by Wednesday.Pentagon officials are reportedly diverting $8 billion in research and development funding, and while it is not clear that the move would be lawful, it has received little pushback from either party.Republican Speaker Mike Johnson — who has kept the House on recess since September 19 — is resisting pressure to bring back members to vote on a standalone bill to release military salaries for the duration of the shutdown.”We have voted so many times to pay the troops. We have already done it. We did it in the House three weeks ago,” Johnson told reporters Friday. “The ball is in the court of Senate Democrats right now. That’s it.”The key sticking point is a Republican refusal to agree to Democratic demands for language in its government funding resolution to extend expiring health insurance subsidies for 24 million Americans.Congress was out Monday for a federal holiday — guaranteeing that the shutdown would enter a 14th day — and while Trump’s vow to ensure military pay was welcomed, it also eased pressure for either side to end the stalemate.The Senate was set to return on Tuesday to take an eighth swing at reopening the government — with little hope of a different outcome from previous votes.  Airports are seeing increasing delays as the shutdown drags on, with Transportation Security Administration workers calling in sick rather than working without pay.The Smithsonian Institution has also closed its National Zoo and museums as of Sunday.

Cessez-le feu à Gaza: Trump salue la fin d’un “cauchemar”

Donald Trump a salué lundi la fin d’un “long cauchemar” pour les Israéliens et les Palestiniens, après le retour en Israël des 20 derniers otages encore en vie libérés par le Hamas dans la bande de Gaza en échange de premières libérations de détenus palestiniens.Ovationné à la Knesset lors d’une visite éclair en Israël, le président américain, à l’origine du plan qui doit mettre fin à deux ans de guerre à Gaza, s’est félicité d’un “triomphe incroyable pour Israël et le monde”.Il est ensuite parti pour l’Egypte, pour un sommet consacré à l’avenir du territoire palestinien en ruines.Sur la place des Otages à Tel-Aviv, où s’étaient massées depuis le lever du jour des milliers de personnes, des scènes de liesse ont accueilli les libérations qu’Israël attendait depuis 738 jours.Certains avaient le visage grave, d’autres souriaient, beaucoup s’étreignaient.”On attendait ce moment mais il reste de la tristesse pour ceux qui ne rentrent pas et pour les presque 2.000 morts de la guerre, deux ans de folie qui se terminent… Mais c’est une belle journée, celle qu’on attend depuis deux ans”, a témoigné à l’AFP Ronny Edry, un enseignant de 54 ans.Quelques heures plus tard à Ramallah, en Cisjordanie occupée, une explosion de joie a accompagné l’arrivée des premiers cars transportant des prisonniers palestiniens libérés.Pour beaucoup, ces retrouvailles étaient les premières en liberté depuis des années, voire des décennies. “C’est un sentiment indescriptible, une renaissance”, a confié à l’AFP Mahdi Ramadan, un prisonnier tout juste libéré, encadré par ses parents.Plusieurs cars ont ensuite gagné Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, accueillis par des milliers de personnes qui agitaient le drapeau palestinien et celui du Hamas.Les 20 otages, libérés au quatrième jour du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, avaient été enlevés le 7 octobre 2023 pendant l’attaque sanglante menée par le mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien. La majorité des 251 personnes alors enlevées avaient été libérées lors de précédentes trêves.Cette attaque a déclenché en représailles une offensive israélienne qui a fait des dizaines de milliers de morts dans la bande de Gaza.- “La fin d’une ère de terreur” -Lundi matin dans la bande de Gaza, un premier groupe de sept otages, puis un autre de 13, ont été remis au Comité International de la Croix-Rouge, dont les voitures ont pris la direction d’Israël sous l’oeil d’hommes en armes portant l’uniforme noir du Hamas, sans qu’aucune image des libérations ne filtre. Première étape du plan américain, le retour des 47 derniers otages retenus à Gaza depuis deux ans, dont 27 sont morts, doit s’accompagner de la libération par Israël de 250 détenus pour des “raisons de sécurité”, dont de nombreux condamnés pour des attentats meurtriers anti-israéliens, et de 1.700 Palestiniens arrêtés à Gaza depuis octobre 2023.Aux termes du plan américain, le retour des otages vivants et des dépouilles devait s’achever 72 heures après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, soit lundi à 09h00 GMT. Mais le Forum des familles d’otages a déclaré que seuls quatre corps seraient ramenés lundi de Gaza.Devant le Parlement israélien, Benjamin Netanyahu a salué en Donald Trump le “meilleur ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche” et dit entrevoir, grâce à lui, la possibilité d’une conclusion rapide de nouveaux traités de paix entre Israël et des pays arabes.”Ce n’est pas seulement la fin d’une guerre, c’est la fin d’une ère de terreur et de mort”, a déclaré Donald Trump qui a annoncé “l’aube historique d’un nouveau Moyen-Orient”.Il a estimé que cette journée marquait la fin d'”un long et douloureux cauchemar” pour les Israéliens mais aussi pour les Palestiniens, qu’il a appelés à “se détourner pour toujours de la voie du terrorisme”.A Charm el-Cheikh, en Egypte, le président américain devait coprésider dans l’après-midi avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi un sommet sur Gaza, en présence de dirigeants de plus de 20 pays et du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.Ni M. Netanyahu ni le Hamas ne sont présents à ce sommet, où les pays médiateurs doivent signer un document garantissant l’application du cessez-le-feu.Parallèlement au retrait progressif déjà amorcé de l’armée israélienne, qui garde le contrôle de 53% de la bande de Gaza, le plan américain prévoit dans une phase ultérieure que le Hamas soit exclu de la gouvernance du territoire, où il a pris le pouvoir en 2007, et que son arsenal soit détruit.- “Attendre la reconstruction” -Dans la bande de Gaza, des centaines de milliers de Palestiniens déplacés par la guerre ont regagné à la faveur du cessez-le-feu le nord du territoire, transformé en champ de ruines.”Je suis rentrée le coeur tremblant”, a confié à l’AFP une femme de 38 ans, Fatima Salem, de retour à Gaza-ville où elle peine à reconnaître son quartier.”Mes yeux n’arrêtaient pas de chercher des repères, mais rien n’était plus pareil, même les maisons des voisins n’étaient plus là”, a-t-elle raconté. “Nous allons planter une tente et attendre la reconstruction.”Des camions chargés d’aide humanitaire ont commencé à entrer à Gaza par le point de passage de Kerem Shalom, dans le sud d’Israël. D’autres attendaient à Rafah, le point de passage voisin, sur la frontière entre Gaza et l’Egypte.L’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données officielles.Depuis lors, 67.869 Palestiniens ont été tués dans l’offensive israélienne sur la bande de Gaza, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugés fiables par l’ONU.

La nuit de la disparition de Delphine Jubillar, “je ne me suis pas relevé”, affirme son mari

Cédric Jubillar, accusé d’avoir fait disparaître son épouse dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, a affirmé lundi devant les assises du Tarn s’être endormi ce soir-là “quasiment immédiatement”, ajoutant: “Cette nuit-là, je ne me suis pas relevé”.”Avez-vous une explication à la disparition de votre épouse?”, l’interroge dans la foulée la présidente de la cour, Hélène Ratinaud.”Je n’en ai aucune, je voudrais en avoir une pour pouvoir la donner à mes enfants”, répond l’accusé qui, dans cette dernière grande partie de son interrogatoire récapitulatif, a décrit une soirée au cours de laquelle il est allé prendre une douche après avoir promené les chiens, avant de s’endormir, “fatigué, exténué” par une journée passée à poser du parquet flottant sur un chantier.La présidente et les avocats généraux pointent des éléments discordants dans les dépositions de l’accusé ou des oublis, mais Cédric Jubillar écarte les objections avec des “je ne sais pas”, “je ne me rappelle pas” ou “je n’en ai aucune idée”.La dispute évoquée par le fils du couple? “Il se trompe de soir, je sais qu’il y a eu des disputes, mais il confond la soirée”, répond M. Jubillar.- “Peu déstabilisable” -Les lunettes de son épouse retrouvées cassées? “Cela faisait un moment qu’elles étaient comme ça”, explique-t-il. Et quant à la promenade de Delphine avec les chiens, qu’il a oublié de mentionner lors de ses premières auditions, il certifie qu’elle a existé.Enfin, l’accusé, agité de mouvements nerveux dans son box, affirme qu’il n’a pas volontairement éteint son téléphone ce soir-là, comme l’affirment les experts, mais qu’il s’est éteint tout seul. “Je n’éteignais jamais mon téléphone de moi-même”, déclare-t-il.Les avocats de M. Jubillar critiquent parfois hors micro l’imprécision des questions, ce qui irrite les parties civiles. “Vous êtes pratiquement aussi tendus que lui, laissez donc votre client répondre à mes questions”, s’emporte par exemple Me Laurent Boguet.Lundi matin, un psychiatre ayant examiné à deux reprises l’accusé depuis les faits, est venu décrire un homme “peu déstabilisable”, avec une “organisation défensive de sa personnalité” et “une grande maîtrise de ses émotions”.Parallèlement, a souligné le psychiatre, l’enfance chaotique de Cédric Jubillar peut avoir fait de lui “un colosse aux pieds d’argile”, travaillé par des fragilités persistantes: “les angoisses d’abandon, ce sont des choses qui restent et mettent l’adulte en difficulté”.- “Un peu frustrant” -C’est “compliqué pour lui de parler de choses qui peuvent être émotionnellement difficiles”, a par ailleurs souligné le psychiatre alors qu’avocats généraux et représentants des parties civiles s’interrogeaient sur sa propension à ne pas se souvenir ou à éluder par des “peut-être” certaines questions.Depuis le début de ce dernier interrogatoire de l’accusé, vendredi, certains avocats des parties civiles concèdent ne plus rien attendre des déclarations de Cédric Jubillar.   “C’est un peu frustrant parce que nous avons affaire à un personnage qui donne une apparence très lisse et très évasive. On n’obtient pas de réponse concrète. Rien ne l’étonne, rien ne l’impressionne. C’est un caractère qui est assez bien trempé à cet égard”, a par exemple souligné Laurent de Caunes, avocat des frères et soeur de Delphine.”C’est intéressant de voir qu’il choisit de ne pas répondre, ou de répondre le strict minimum, quand on sait que c’est un être exubérant, prolixe, un être qui, en dehors de la cour d’assises, a une grande gueule”, a analysé également l’avocat de plusieurs cousins, oncles et tantes de la disparue, Mourad Battikh.”Depuis le début cet homme a toujours la même version sur ce qu’il a fait cette nuit-là”, a souligné quant à lui un des avocats de l’accusé, Alexandre Martin.Le reste de la semaine sera consacré aux plaidoiries des parties civiles et de la défense, ainsi qu’au réquisitoire des deux avocats généraux désignés pour ce procès où près de 90 personnes ont été entendues, dont 65 témoins et 11 experts.Le verdict est attendu vendredi. Cédric Jubillar encourt la réclusion à perpétuité.

La nuit de la disparition de Delphine Jubillar, “je ne me suis pas relevé”, affirme son mari

Cédric Jubillar, accusé d’avoir fait disparaître son épouse dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, a affirmé lundi devant les assises du Tarn s’être endormi ce soir-là “quasiment immédiatement”, ajoutant: “Cette nuit-là, je ne me suis pas relevé”.”Avez-vous une explication à la disparition de votre épouse?”, l’interroge dans la foulée la présidente de la cour, Hélène Ratinaud.”Je n’en ai aucune, je voudrais en avoir une pour pouvoir la donner à mes enfants”, répond l’accusé qui, dans cette dernière grande partie de son interrogatoire récapitulatif, a décrit une soirée au cours de laquelle il est allé prendre une douche après avoir promené les chiens, avant de s’endormir, “fatigué, exténué” par une journée passée à poser du parquet flottant sur un chantier.La présidente et les avocats généraux pointent des éléments discordants dans les dépositions de l’accusé ou des oublis, mais Cédric Jubillar écarte les objections avec des “je ne sais pas”, “je ne me rappelle pas” ou “je n’en ai aucune idée”.La dispute évoquée par le fils du couple? “Il se trompe de soir, je sais qu’il y a eu des disputes, mais il confond la soirée”, répond M. Jubillar.- “Peu déstabilisable” -Les lunettes de son épouse retrouvées cassées? “Cela faisait un moment qu’elles étaient comme ça”, explique-t-il. Et quant à la promenade de Delphine avec les chiens, qu’il a oublié de mentionner lors de ses premières auditions, il certifie qu’elle a existé.Enfin, l’accusé, agité de mouvements nerveux dans son box, affirme qu’il n’a pas volontairement éteint son téléphone ce soir-là, comme l’affirment les experts, mais qu’il s’est éteint tout seul. “Je n’éteignais jamais mon téléphone de moi-même”, déclare-t-il.Les avocats de M. Jubillar critiquent parfois hors micro l’imprécision des questions, ce qui irrite les parties civiles. “Vous êtes pratiquement aussi tendus que lui, laissez donc votre client répondre à mes questions”, s’emporte par exemple Me Laurent Boguet.Lundi matin, un psychiatre ayant examiné à deux reprises l’accusé depuis les faits, est venu décrire un homme “peu déstabilisable”, avec une “organisation défensive de sa personnalité” et “une grande maîtrise de ses émotions”.Parallèlement, a souligné le psychiatre, l’enfance chaotique de Cédric Jubillar peut avoir fait de lui “un colosse aux pieds d’argile”, travaillé par des fragilités persistantes: “les angoisses d’abandon, ce sont des choses qui restent et mettent l’adulte en difficulté”.- “Un peu frustrant” -C’est “compliqué pour lui de parler de choses qui peuvent être émotionnellement difficiles”, a par ailleurs souligné le psychiatre alors qu’avocats généraux et représentants des parties civiles s’interrogeaient sur sa propension à ne pas se souvenir ou à éluder par des “peut-être” certaines questions.Depuis le début de ce dernier interrogatoire de l’accusé, vendredi, certains avocats des parties civiles concèdent ne plus rien attendre des déclarations de Cédric Jubillar.   “C’est un peu frustrant parce que nous avons affaire à un personnage qui donne une apparence très lisse et très évasive. On n’obtient pas de réponse concrète. Rien ne l’étonne, rien ne l’impressionne. C’est un caractère qui est assez bien trempé à cet égard”, a par exemple souligné Laurent de Caunes, avocat des frères et soeur de Delphine.”C’est intéressant de voir qu’il choisit de ne pas répondre, ou de répondre le strict minimum, quand on sait que c’est un être exubérant, prolixe, un être qui, en dehors de la cour d’assises, a une grande gueule”, a analysé également l’avocat de plusieurs cousins, oncles et tantes de la disparue, Mourad Battikh.”Depuis le début cet homme a toujours la même version sur ce qu’il a fait cette nuit-là”, a souligné quant à lui un des avocats de l’accusé, Alexandre Martin.Le reste de la semaine sera consacré aux plaidoiries des parties civiles et de la défense, ainsi qu’au réquisitoire des deux avocats généraux désignés pour ce procès où près de 90 personnes ont été entendues, dont 65 témoins et 11 experts.Le verdict est attendu vendredi. Cédric Jubillar encourt la réclusion à perpétuité.

Trump says ‘nightmare’ for Israelis, Palestinians over

Donald Trump hailed an end to a “painful nightmare” in a speech to Israel’s parliament Monday, as the last surviving hostages returned home from Gaza and a group of Palestinian prisoners were freed under a ceasefire deal he spearheaded.The US president’s lightning visit came ahead of a summit on Gaza in the Egyptian resort town of Sharm El-Sheikh, with Trump departing Israel just hours after he had arrived.”From October 7 until this week, Israel has been a nation at war, enduring burdens that only a proud and faithful people could withstand,” Trump told Israeli lawmakers, who gave a lengthy standing ovation upon his arrival.”For so many families across this land, it has been years since you’ve known a single day of true peace,” he continued. “Not only for Israelis, but also for Palestinians and for many others, the long and painful nightmare is finally over.”Israel said the last 20 surviving hostages returned home on Monday after two years in captivity in Gaza, part of a ceasefire deal with Hamas that Trump had helped to broker.In Tel Aviv, a huge crowd that had gathered to support hostage families erupted in joy, tears and song as news broke of the first releases, though the pain at the loss of those who had not survived was palpable.Under the ceasefire deal, Israel is due to release nearly 2,000 prisoners held in its jails.In the Palestinian city of Ramallah, huge crowds gathered to welcome home the first buses carrying prisoners, with some chanting “Allahu akbar”, or God is the greatest, in celebration.- ‘Emotion and sadness’ -“Welcome home,” Israel’s foreign ministry said in a series of posts on X, hailing the return of the hostages.On Tel Aviv’s Hostages Square, Noga shared her pain and joy.”I’m torn between emotion and sadness for those who won’t be coming back,” she said.Under the ceasefire agreement, Hamas is also due to return the bodies of 27 hostages who died or were killed in captivity, as well as the remains of a soldier killed in 2014 during a previous Gaza conflict. Israel has said it does not expect all of the dead hostages to be returned on Monday.Among those Israel was due to release in exchange are 250 security detainees, including many convicted of killing Israelis, while about 1,700 were taken into custody by the Israeli army in Gaza during the war.On October 7, 2023, militants seized 251 hostages during Hamas’s unprecedented attack on Israel, which led to the deaths of 1,219 people, most of them civilians.All but 47 of those hostages were freed in earlier truces, with the families of those who have remained in captivity leading lives of constant pain and worry for their loved ones.- ‘A new birth’ -In Gaza, too, the ceasefire has brought relief, but with much of the territory flattened by war, the road to recovery remains long.In the occupied West Bank city of Ramallah, meanwhile, Palestinian prisoners released by Israel were met by a cheering crowd so dense that they struggled to get off the bus that delivered them from jail.”It’s an indescribable feeling, a new birth,” Mahdi Ramadan, newly released, told AFP flanked by his parents, with whom he said he would spend his first evening out of prison. Trump’s visit to the Middle East aims to celebrate his role in brokering last week’s ceasefire and hostage release deal — but comes at a precarious time as Israel and Hamas negotiate what comes next.Speaking to reporters on Air Force One at the start of the “very special” visit, Trump brushed off concerns about whether the ceasefire would endure.”I think it’s going to hold,” he said of the ceasefire. Trump announced in late September a 20-point plan for Gaza, which helped bring about the ceasefire.In Egypt, Trump and President Abdel Fattah al-Sisi will co-host a summit of world leaders to back his plan to end the Gaza war and promote Middle East peace.While Palestinian president Mahmud Abbas is due at the summit, Netanyahu’s office said the Israeli premier will not attend due to the start of a religious holiday.- ‘Guarantees’ -At the gathering, Trump will be looking to resolve some of the uncertainty around the next phases of the peace plan — including Hamas’s refusal to disarm and Israel’s failure to pledge a full withdrawal from the devastated territory.Trump insisted he had “guarantees” from both sides and other key regional players about the initial phase of the deal, and the future stages.A new governing body for devastated Gaza — which Trump himself would head under his own plan — would be established “very quickly”, he added.Under the plan, as Israel conducts a partial withdrawal from Gaza, it will be replaced by a multi-national force coordinated by a US-led command centre in Israel.Hamas spokesman Hazem Qassem on Monday urged Trump and the mediators of the Gaza deal to “continue monitoring Israel’s conduct and to ensure it does not resume its aggression against our people”.Israel’s campaign in Gaza has killed at least 67,869 people, according to figures from the health ministry in the Hamas-run territory that the United Nations considers credible.The data does not distinguish between civilians and combatants but indicates that more than half of the dead are women and children.

Trump urges pardon for Netanyahu over ‘cigars and champagne’

US President Donald Trump on Monday told the Israeli parliament that Prime Minister Benjamin Netanyahu, who is on trial in three separate corruption cases, should be pardoned.Netanyahu and his wife Sara are accused in one case of accepting more than $260,000 worth of luxury goods such as cigars, jewellery and champagne from billionaires in exchange for political favours.”Cigars and champagne, who the hell cares about that?” Trump joked, declaring his ally Netanyahu’s one of Israel’s greatest wartime leaders.”Hey, I have an idea, Mr President,” Trump said, addressing his Israeli counterpart Isaac Herzog, “Why don’t you give him a pardon?” “By the way, that was not in the speech, as you probably know. But I happen to like this gentleman right over here,” he added, indicating Netanyahu.The Israeli prime minister has repeatedly denied any wrongdoing in the three court cases, and his supporters have dismissed the long-running trials as politically motivated.Besides the gifts affair, Netanyahu is accused of attempting to negotiate more favourable coverage from two Israeli media outlets in two other cases. During his current term, which started in late 2022, Netanyahu has proposed far-reaching judicial reforms that critics say sought to weaken the courts.Those prompted massive protests that were only curtailed after the onset of the Gaza war.Last month, Herzog indicated that he could grant Netanyahu a pardon, saying in an interview that the prime minister’s case “weighs heavily on Israeli society”.The Israeli premier is also subject to an arrest warrant issued by the International Criminal Court (ICC) on suspicion of ordering war crimes in his government’s assault on Hamas militants in Gaza.Trump, a frequent vocal defender of Netanyahu, did not address the international case in his Knesset speech, but Washington has previously condemned the warrant and imposed sanctions on some ICC staff. In a post published on his social media network Truth Social in June, Trump called Netanyahu’s trials a “political witch hunt” that was “very similar to the witch hunt that I was forced to endure”. Trump himself has long accused his political opponents of using the Justice Department to target him during his time out of office.