La saison des incendies ouverte sur le pourtour méditerranéen

Les premiers grands incendies de la saison ont éclaté samedi dans l’Hérault et les Bouches-du-Rhône, et de nouveau dans l’Aude, trois départements toujours sous la canicule, provoquant la coupure pendant plusieurs heures de l’autoroute A9 en plein weekend de départs en vacances.En fin de journée, le feu était toujours actif mais ne progressait plus sur le massif de la Gardiole dans l’Hérault, avec près de 400 hectares parcourus, selon les pompiers sur place.Le secours se préparaient à une nuit de lutte contre l’incendie, attisé par le vent orienté vers la mer, avec 400 pompiers engagés, ainsi qu’une “colonne extra-départementale”, selon un point de la préfecture.Deux bombardiers d’eau Canadair et quatre Dash, un hélicoptère Puma, un hélicoptère de commandement et un bombardier d’eau léger “Morane” participent également aux opérations, selon la préfecture.Le feu s’était déclaré vers 13H30 à hauteur du col de la Tortue sur la commune de Fabrègues, avant de franchir l’autoroute A9 qui a été coupée deux heures plus tard, dans les deux sens, entre Sète et Montpellier en direction de Lyon et de l’Espagne.Après cinq heures de fermeture, l’autoroute a pu être rouverte sur trois voies dans les deux sens peu après 20H00, le feu ayant été maîtrisé dans le secteur, a annoncé Vinci Autoroutes dans un communiqué.Selon le concessionnaire autoroutier, les bouchons, en ce premier weekend des vacances d’été, avaient atteint jusqu’à 10 km dans chaque sens sur l’A9. De l’eau avait été distribuée aux nombreux automobilistes bloqués en plein soleil et une centaine de gendarmes mobilisés pour régler la circulation alentours. En fin de journée, l’incendie, attisé par des vents tourbillonnants, avait gagné la petite commune de Mireval, où une dizaine de personnes ont été évacuées, a indiqué à l’AFP un porte-parole du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS34).- Air irespirable -“C’était très impressionnant, notamment entre 16h et 18h30. L’air était irrespirable, il y avait beaucoup de fumée dans le village, on n’y voyait plus rien, des cendres de grosse taille tombaient du ciel”, a déclaré une habitante de Mireval, Lorette Gargaud, 46 ans, jointe chez elle au téléphone par l’AFP en fin d’après-midi. La commune abrite notamment le centre d’essais du fabricant de pneumatiques Goodyear, sur lequel les pompiers ont “mis le paquet en raison de la présence de stocks de pneumatiques, mais aussi de bâtiments avec des stations-essence”, a précisé à l’AFP le porte-parole du SDIS34.”L’incendie est rentré dans Goodyear et a traversé le circuit, mais au final il y a eu plus de peur que de mal”, a déclaré en fin de soirée à l’AFP Christophe Durand maire de Mireval. “Demain risque d’être aussi compliqué”, a-t-il toutefois redouté.Aucune évacuation n’a été ordonnée par les secours, mais certaines mairies ont procédé à “quelques évacuations”, a souligné la préfecture.Plus à l’est, dans les Bouches-du-Rhône, l’incendie qui s’était déclaré dans la nuit sur la très touristique Côte bleue, à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Marseille, a été “circonscrit” après avoir parcouru une centaine d’hectares de forêt.A 19H30, 130 pompiers étaient encore sur le terrain afin de parer à toute reprise de feu, a précisé une porte-parole.L’incendie s’était déclaré en pleine nuit, vers 3H30, dans un massif vallonné particulièrement difficile d’accès sur la commune du Rove. Au plus fort de l’incendie, près de 350 pompiers et marins-pompiers avaient été déployés sur place, avec l’appui de deux hélicoptères bombardiers d’eau et deux Canadair.Quelque 150 personnes, qui avaient été évacuées préventivement, ont pu rentrer chez elles, selon les pompiers.Dans l’Aude, une semaine après un premier incendie d’ampleur, un nouveau feu, déclenché par un feu de voiture sur l’autoroute A61, avait aussi parcouru 400 hectares de végétation en fin de journée, mobilisant plus de 300 pompiers et d’importants moyens aériens, selon un communiqué du préfet. Ces trois départements du pourtour méditerranéen sont placés depuis le 27 juin en vigilance orange canicule, avec des températures enregistrées samedi à 16H00 à plus de 36°C dans l’Hérault, selon Météo-France.Dimanche une partie de l’Hérault et tout le département des Bouches-du-Rhône seront en alerte rouge pour les feux de forêts, niveau qui sera déclenché lundi, outre les Bouches-du-Rhône, le Var et l’Aude, avec interdiction d’accès aux massifs forestiers.ysp-vk-hv-alc/so/lpa

La saison des incendies ouverte sur le pourtour méditerranéen

Les premiers grands incendies de la saison ont éclaté samedi dans l’Hérault et les Bouches-du-Rhône, et de nouveau dans l’Aude, trois départements toujours sous la canicule, provoquant la coupure pendant plusieurs heures de l’autoroute A9 en plein weekend de départs en vacances.En fin de journée, le feu était toujours actif mais ne progressait plus sur le massif de la Gardiole dans l’Hérault, avec près de 400 hectares parcourus, selon les pompiers sur place.Le secours se préparaient à une nuit de lutte contre l’incendie, attisé par le vent orienté vers la mer, avec 400 pompiers engagés, ainsi qu’une “colonne extra-départementale”, selon un point de la préfecture.Deux bombardiers d’eau Canadair et quatre Dash, un hélicoptère Puma, un hélicoptère de commandement et un bombardier d’eau léger “Morane” participent également aux opérations, selon la préfecture.Le feu s’était déclaré vers 13H30 à hauteur du col de la Tortue sur la commune de Fabrègues, avant de franchir l’autoroute A9 qui a été coupée deux heures plus tard, dans les deux sens, entre Sète et Montpellier en direction de Lyon et de l’Espagne.Après cinq heures de fermeture, l’autoroute a pu être rouverte sur trois voies dans les deux sens peu après 20H00, le feu ayant été maîtrisé dans le secteur, a annoncé Vinci Autoroutes dans un communiqué.Selon le concessionnaire autoroutier, les bouchons, en ce premier weekend des vacances d’été, avaient atteint jusqu’à 10 km dans chaque sens sur l’A9. De l’eau avait été distribuée aux nombreux automobilistes bloqués en plein soleil et une centaine de gendarmes mobilisés pour régler la circulation alentours. En fin de journée, l’incendie, attisé par des vents tourbillonnants, avait gagné la petite commune de Mireval, où une dizaine de personnes ont été évacuées, a indiqué à l’AFP un porte-parole du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS34).- Air irespirable -“C’était très impressionnant, notamment entre 16h et 18h30. L’air était irrespirable, il y avait beaucoup de fumée dans le village, on n’y voyait plus rien, des cendres de grosse taille tombaient du ciel”, a déclaré une habitante de Mireval, Lorette Gargaud, 46 ans, jointe chez elle au téléphone par l’AFP en fin d’après-midi. La commune abrite notamment le centre d’essais du fabricant de pneumatiques Goodyear, sur lequel les pompiers ont “mis le paquet en raison de la présence de stocks de pneumatiques, mais aussi de bâtiments avec des stations-essence”, a précisé à l’AFP le porte-parole du SDIS34.”L’incendie est rentré dans Goodyear et a traversé le circuit, mais au final il y a eu plus de peur que de mal”, a déclaré en fin de soirée à l’AFP Christophe Durand maire de Mireval. “Demain risque d’être aussi compliqué”, a-t-il toutefois redouté.Aucune évacuation n’a été ordonnée par les secours, mais certaines mairies ont procédé à “quelques évacuations”, a souligné la préfecture.Plus à l’est, dans les Bouches-du-Rhône, l’incendie qui s’était déclaré dans la nuit sur la très touristique Côte bleue, à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Marseille, a été “circonscrit” après avoir parcouru une centaine d’hectares de forêt.A 19H30, 130 pompiers étaient encore sur le terrain afin de parer à toute reprise de feu, a précisé une porte-parole.L’incendie s’était déclaré en pleine nuit, vers 3H30, dans un massif vallonné particulièrement difficile d’accès sur la commune du Rove. Au plus fort de l’incendie, près de 350 pompiers et marins-pompiers avaient été déployés sur place, avec l’appui de deux hélicoptères bombardiers d’eau et deux Canadair.Quelque 150 personnes, qui avaient été évacuées préventivement, ont pu rentrer chez elles, selon les pompiers.Dans l’Aude, une semaine après un premier incendie d’ampleur, un nouveau feu, déclenché par un feu de voiture sur l’autoroute A61, avait aussi parcouru 400 hectares de végétation en fin de journée, mobilisant plus de 300 pompiers et d’importants moyens aériens, selon un communiqué du préfet. Ces trois départements du pourtour méditerranéen sont placés depuis le 27 juin en vigilance orange canicule, avec des températures enregistrées samedi à 16H00 à plus de 36°C dans l’Hérault, selon Météo-France.Dimanche une partie de l’Hérault et tout le département des Bouches-du-Rhône seront en alerte rouge pour les feux de forêts, niveau qui sera déclenché lundi, outre les Bouches-du-Rhône, le Var et l’Aude, avec interdiction d’accès aux massifs forestiers.ysp-vk-hv-alc/so/lpa

Inondations au Texas: le bilan relevé à 43 morts, une trentaine d’enfants recherchés

Le bilan d’inondations éclair au Texas, dans le sud des Etats-Unis, a été relevé à 43 morts par les autorités samedi, tandis que les équipes de secours ont poursuivi toute la journée leurs recherches pour retrouver une trentaine d’enfants disparus dans une zone dévastée par la brutale montée des eaux.Ces violentes inondations ont été provoquées par des pluies diluviennes survenues vendredi, jour de la fête nationale américaine, dans le centre du Texas. Des alertes aux précipitations et inondations ont été maintenues jusque dans la soirée de samedi.”Nous avons retrouvé 43 personnes décédées dans le comté de Kerr. Parmi ces personnes décédées, nous avons 28 adultes et 15 enfants”, a déclaré le shérif du comté de Kerr, Larry Lethia, lors d’une conférence de presse.Le shérif a indiqué par ailleurs que 27 enfants manquaient toujours à l’appel, parmi les quelque 750 qui participaient à un camp d’été chrétien pour filles sur les rives du fleuve Guadalupe.Le propriétaire et directeur du “Camp Mystic” est également mort, selon le site internet de Kerrville, ainsi que le responsable d’un autre camp de vacances situé à proximité.”Nous rechercherons inlassablement chaque personne victime de cette inondation. Nous ne nous arrêterons ni aujourd’hui ni demain, nous nous arrêterons quand le travail sera fini”, a assuré le gouverneur du Texas, Greg Abbott, lors d’une précédente conférence de presse à laquelle a participé la ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem.- Prévisions “erronées” -Cette dernière a assuré que le président Donald Trump voulait “moderniser les technologies” des agences de prévisions météorologiques et de prévention des risques, alors que le gouvernement a été critiqué pour avoir réduit leurs financements et supprimé des centaines de postes.Interrogée sur les plaintes d’habitants estimant n’avoir pas été avertis suffisamment tôt des risques d’inondations, Kristi Noem a indiqué qu’elle “transmettrait (leurs) préoccupations au gouvernement fédéral”.Selon un responsable municipal de Kerrville, Dalton Rice, dans certaines zones l’eau a atteint “le niveau d’une crue centennale”. “Les prévisions étaient clairement erronées,” et la quantité de pluie a été “le double de ce qui était anticipé”. Sur le site du camp de vacances, l’eau s’était largement retirée samedi, révélant un paysage de dévastation, avec des dizaines de voitures échouées, certaines coincées dans des arbres, et de la végétation arrachée, ont constaté des journalistes de l’AFP.La désolation règne à l’intérieur des chalets qui accueillaient les fillettes, le sol est recouvert de boue et les fenêtres brisées témoignent de la violence des flots.Michael, 40 ans, explique être venu en voiture d’Austin, la capitale de l’Etat à environ 150 km à l’est, vendredi matin, dès qu’il a appris la nouvelle par courrier électronique, pour chercher sa fille de 8 ans, dont il a retrouvé quelques affaires.- “Aussi vite que possible” -“Nous étions à Kerrville toute la journée d’hier dans les cellules de crise et ce matin quand nous avons entendu dire qu’il pourrait y avoir des gens ici, mon frère et moi sommes venus en camion aussi vite que possible pour voir si nous pouvions trouver quoi que ce soit”, explique-t-il.Plusieurs équipes de secours quadrillent le secteur à la recherche des disparus.Environ 500 secouristes et 14 hélicoptères ont été déployés, tandis que la Garde nationale du Texas et les garde-côtes ont envoyé des renforts.Selon les autorités, le niveau du fleuve Guadalupe est monté vendredi d’environ huit mètres en 45 minutes, au cours desquelles il est tombé “près de 300 millimètres/heure” de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.Quelque 850 personnes ont été évacuées.Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.Des alertes aux inondations ont été maintenues dans la région jusqu’à 22H00 locales (03H00 GMT dimanche), ont annoncé les services météorologiques. Selon les médias locaux, les intempéries ont également fait huit morts dans trois autres comtés du centre du Texas. Mi-juin, 13 personnes avaient péri en raison d’inondations à San Antonio, non loin de la zone touchée vendredi, à la suite de pluies diluviennes.

Inondations au Texas: le bilan relevé à 43 morts, une trentaine d’enfants recherchés

Le bilan d’inondations éclair au Texas, dans le sud des Etats-Unis, a été relevé à 43 morts par les autorités samedi, tandis que les équipes de secours ont poursuivi toute la journée leurs recherches pour retrouver une trentaine d’enfants disparus dans une zone dévastée par la brutale montée des eaux.Ces violentes inondations ont été provoquées par des pluies diluviennes survenues vendredi, jour de la fête nationale américaine, dans le centre du Texas. Des alertes aux précipitations et inondations ont été maintenues jusque dans la soirée de samedi.”Nous avons retrouvé 43 personnes décédées dans le comté de Kerr. Parmi ces personnes décédées, nous avons 28 adultes et 15 enfants”, a déclaré le shérif du comté de Kerr, Larry Lethia, lors d’une conférence de presse.Le shérif a indiqué par ailleurs que 27 enfants manquaient toujours à l’appel, parmi les quelque 750 qui participaient à un camp d’été chrétien pour filles sur les rives du fleuve Guadalupe.Le propriétaire et directeur du “Camp Mystic” est également mort, selon le site internet de Kerrville, ainsi que le responsable d’un autre camp de vacances situé à proximité.”Nous rechercherons inlassablement chaque personne victime de cette inondation. Nous ne nous arrêterons ni aujourd’hui ni demain, nous nous arrêterons quand le travail sera fini”, a assuré le gouverneur du Texas, Greg Abbott, lors d’une précédente conférence de presse à laquelle a participé la ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem.- Prévisions “erronées” -Cette dernière a assuré que le président Donald Trump voulait “moderniser les technologies” des agences de prévisions météorologiques et de prévention des risques, alors que le gouvernement a été critiqué pour avoir réduit leurs financements et supprimé des centaines de postes.Interrogée sur les plaintes d’habitants estimant n’avoir pas été avertis suffisamment tôt des risques d’inondations, Kristi Noem a indiqué qu’elle “transmettrait (leurs) préoccupations au gouvernement fédéral”.Selon un responsable municipal de Kerrville, Dalton Rice, dans certaines zones l’eau a atteint “le niveau d’une crue centennale”. “Les prévisions étaient clairement erronées,” et la quantité de pluie a été “le double de ce qui était anticipé”. Sur le site du camp de vacances, l’eau s’était largement retirée samedi, révélant un paysage de dévastation, avec des dizaines de voitures échouées, certaines coincées dans des arbres, et de la végétation arrachée, ont constaté des journalistes de l’AFP.La désolation règne à l’intérieur des chalets qui accueillaient les fillettes, le sol est recouvert de boue et les fenêtres brisées témoignent de la violence des flots.Michael, 40 ans, explique être venu en voiture d’Austin, la capitale de l’Etat à environ 150 km à l’est, vendredi matin, dès qu’il a appris la nouvelle par courrier électronique, pour chercher sa fille de 8 ans, dont il a retrouvé quelques affaires.- “Aussi vite que possible” -“Nous étions à Kerrville toute la journée d’hier dans les cellules de crise et ce matin quand nous avons entendu dire qu’il pourrait y avoir des gens ici, mon frère et moi sommes venus en camion aussi vite que possible pour voir si nous pouvions trouver quoi que ce soit”, explique-t-il.Plusieurs équipes de secours quadrillent le secteur à la recherche des disparus.Environ 500 secouristes et 14 hélicoptères ont été déployés, tandis que la Garde nationale du Texas et les garde-côtes ont envoyé des renforts.Selon les autorités, le niveau du fleuve Guadalupe est monté vendredi d’environ huit mètres en 45 minutes, au cours desquelles il est tombé “près de 300 millimètres/heure” de pluie, soit un tiers des précipitations annuelles moyennes.Quelque 850 personnes ont été évacuées.Les crues soudaines, provoquées par des pluies torrentielles que le sol asséché ne peut pas absorber, ne sont pas rares. Mais selon la communauté scientifique, le changement climatique provoqué par l’activité humaine a rendu plus fréquents et plus intenses les événements météorologiques comme les crues, les sécheresses et les canicules.Des alertes aux inondations ont été maintenues dans la région jusqu’à 22H00 locales (03H00 GMT dimanche), ont annoncé les services météorologiques. Selon les médias locaux, les intempéries ont également fait huit morts dans trois autres comtés du centre du Texas. Mi-juin, 13 personnes avaient péri en raison d’inondations à San Antonio, non loin de la zone touchée vendredi, à la suite de pluies diluviennes.

Sans Xi ni Poutine, les Brics à Rio pour rejeter le protectionnisme de Trump

Sans Xi Jinping ni Vladimir Poutine, les Brics vont chercher, en sommet à partir de dimanche à Rio de Janeiro, à faire front commun contre le protectionnisme de Donald Trump, même s’ils devraient éviter de le cibler nommément.En se réunissant pour deux jours sous haute sécurité au bord de la sublime baie de Guanabara, les dirigeants du groupe de 11 grands pays émergents (dont Brésil, Chine, Inde, Russie et Afrique du Sud) voient leur rendez-vous annuel percuté par la guerre commerciale lancée par le président américain.Selon le projet de communiqué final auquel l’AFP a eu accès samedi, ils doivent exprimer leurs “graves préoccupations face à l’augmentation des mesures douanières et non-douanières unilatérales qui faussent le commerce”.Selon le document, qui pourra encore être amendé durant le sommet, de telles mesures menacent d'”affecter les perspectives de développement économique dans le monde”.Les Brics, qui représentent près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète, visent ainsi clairement le président américain et sa rafale de droits de douane punitifs.Mais ils se gardent de nommer Donald Trump, alors que de nombreux pays, dont la Chine, puissance dominante du groupe des émergents, sont engagés dans des négociations avec Washington sur le sujet.Dernier épisode d’une longue saga, le républicain a annoncé vendredi avoir signé des lettres adressées aux partenaires commerciaux des Etats-Unis concernant l’application des surtaxes douanières.Prenant le contre-pied, l’hôte du sommet de Rio, le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, s’est fait samedi le chantre du multilatéralisme: “Face à la résurgence du protectionnisme, il appartient aux nations émergentes de défendre le régime commercial multilatéral et de réformer l’architecture financière internationale”.- “Cycle de la violence” – Le président chinois Xi Jinping sera pour la première fois absent du sommet des Brics, dont son pays est pourtant la puissance dominante. Le président russe Vladimir Poutine, visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre présumé en Ukraine, sera lui aussi absent. Mais il s’exprimera par visioconférence, selon le Kremlin.La récente guerre de 12 jours entre Iran et Israël plane également sur le rendez-vous. Les négociateurs sont parvenus samedi à un consensus sur la façon de l’évoquer dans le communiqué final, d’après une source impliquée dans les discussions.Téhéran souhaitait que les Brics durcissent le ton, mais le document doit conserver “le même langage” qu’une déclaration publiée fin juin par le groupe, selon cette source.Les pays émergents avaient alors condamné les “attaques militaires” contre l’Iran, mais sans citer Israël et les Etats-Unis, et jugé “urgent de rompre le cycle de la violence et de rétablir la paix”.Le président iranien Massoud Pezeshkian est représenté à Rio par son ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.- Alternative au dollar -Créé dans le but de rééquilibrer l’ordre mondial au bénéfice du “Sud global” face à l’Occident, le groupe des Brics s’est élargi depuis 2023 avec l’Arabie saoudite, l’Egypte, les Emirats arabes unis, l’Ethiopie, l’Iran puis l’Indonésie.Au-delà des questions géopolitiques, le bloc cherche à affirmer son poids économique. Depuis quelques années, l’idée d’une alternative au dollar pour le commerce au sein du groupe est avancée.Mais l’ex-présidente brésilienne Dilma Rousseff, à la tête de la banque des Brics, a dit samedi qu’elle ne voyait “aucune possibilité que cela se produise”: “Aujourd’hui, il n’y a personne qui veut assumer la place des Etats-Unis”.Le scénario paraît d’autant plus improbable que Donald Trump a menacé d’imposer des droits de douane de 100% aux pays qui défieraient la domination internationale du billet vert.Le Brésil, qui accueillera en novembre la COP30, la conférence climat de l’ONU, dans la ville amazonienne de Belem, espère par ailleurs qu’un consensus sera trouvé sur la lutte contre le changement climatique.En plus de la déclaration finale espérée, doivent en effet être publiés des textes sur le climat, mais aussi sur l’intelligence artificielle et la coopération sanitaire.

Sans Xi ni Poutine, les Brics à Rio pour rejeter le protectionnisme de Trump

Sans Xi Jinping ni Vladimir Poutine, les Brics vont chercher, en sommet à partir de dimanche à Rio de Janeiro, à faire front commun contre le protectionnisme de Donald Trump, même s’ils devraient éviter de le cibler nommément.En se réunissant pour deux jours sous haute sécurité au bord de la sublime baie de Guanabara, les dirigeants du groupe de 11 grands pays émergents (dont Brésil, Chine, Inde, Russie et Afrique du Sud) voient leur rendez-vous annuel percuté par la guerre commerciale lancée par le président américain.Selon le projet de communiqué final auquel l’AFP a eu accès samedi, ils doivent exprimer leurs “graves préoccupations face à l’augmentation des mesures douanières et non-douanières unilatérales qui faussent le commerce”.Selon le document, qui pourra encore être amendé durant le sommet, de telles mesures menacent d'”affecter les perspectives de développement économique dans le monde”.Les Brics, qui représentent près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète, visent ainsi clairement le président américain et sa rafale de droits de douane punitifs.Mais ils se gardent de nommer Donald Trump, alors que de nombreux pays, dont la Chine, puissance dominante du groupe des émergents, sont engagés dans des négociations avec Washington sur le sujet.Dernier épisode d’une longue saga, le républicain a annoncé vendredi avoir signé des lettres adressées aux partenaires commerciaux des Etats-Unis concernant l’application des surtaxes douanières.Prenant le contre-pied, l’hôte du sommet de Rio, le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, s’est fait samedi le chantre du multilatéralisme: “Face à la résurgence du protectionnisme, il appartient aux nations émergentes de défendre le régime commercial multilatéral et de réformer l’architecture financière internationale”.- “Cycle de la violence” – Le président chinois Xi Jinping sera pour la première fois absent du sommet des Brics, dont son pays est pourtant la puissance dominante. Le président russe Vladimir Poutine, visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre présumé en Ukraine, sera lui aussi absent. Mais il s’exprimera par visioconférence, selon le Kremlin.La récente guerre de 12 jours entre Iran et Israël plane également sur le rendez-vous. Les négociateurs sont parvenus samedi à un consensus sur la façon de l’évoquer dans le communiqué final, d’après une source impliquée dans les discussions.Téhéran souhaitait que les Brics durcissent le ton, mais le document doit conserver “le même langage” qu’une déclaration publiée fin juin par le groupe, selon cette source.Les pays émergents avaient alors condamné les “attaques militaires” contre l’Iran, mais sans citer Israël et les Etats-Unis, et jugé “urgent de rompre le cycle de la violence et de rétablir la paix”.Le président iranien Massoud Pezeshkian est représenté à Rio par son ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.- Alternative au dollar -Créé dans le but de rééquilibrer l’ordre mondial au bénéfice du “Sud global” face à l’Occident, le groupe des Brics s’est élargi depuis 2023 avec l’Arabie saoudite, l’Egypte, les Emirats arabes unis, l’Ethiopie, l’Iran puis l’Indonésie.Au-delà des questions géopolitiques, le bloc cherche à affirmer son poids économique. Depuis quelques années, l’idée d’une alternative au dollar pour le commerce au sein du groupe est avancée.Mais l’ex-présidente brésilienne Dilma Rousseff, à la tête de la banque des Brics, a dit samedi qu’elle ne voyait “aucune possibilité que cela se produise”: “Aujourd’hui, il n’y a personne qui veut assumer la place des Etats-Unis”.Le scénario paraît d’autant plus improbable que Donald Trump a menacé d’imposer des droits de douane de 100% aux pays qui défieraient la domination internationale du billet vert.Le Brésil, qui accueillera en novembre la COP30, la conférence climat de l’ONU, dans la ville amazonienne de Belem, espère par ailleurs qu’un consensus sera trouvé sur la lutte contre le changement climatique.En plus de la déclaration finale espérée, doivent en effet être publiés des textes sur le climat, mais aussi sur l’intelligence artificielle et la coopération sanitaire.

Sans Xi ni Poutine, les Brics à Rio pour rejeter le protectionnisme de Trump

Sans Xi Jinping ni Vladimir Poutine, les Brics vont chercher, en sommet à partir de dimanche à Rio de Janeiro, à faire front commun contre le protectionnisme de Donald Trump, même s’ils devraient éviter de le cibler nommément.En se réunissant pour deux jours sous haute sécurité au bord de la sublime baie de Guanabara, les dirigeants du groupe de 11 grands pays émergents (dont Brésil, Chine, Inde, Russie et Afrique du Sud) voient leur rendez-vous annuel percuté par la guerre commerciale lancée par le président américain.Selon le projet de communiqué final auquel l’AFP a eu accès samedi, ils doivent exprimer leurs “graves préoccupations face à l’augmentation des mesures douanières et non-douanières unilatérales qui faussent le commerce”.Selon le document, qui pourra encore être amendé durant le sommet, de telles mesures menacent d'”affecter les perspectives de développement économique dans le monde”.Les Brics, qui représentent près de la moitié de la population mondiale et 40% du PIB de la planète, visent ainsi clairement le président américain et sa rafale de droits de douane punitifs.Mais ils se gardent de nommer Donald Trump, alors que de nombreux pays, dont la Chine, puissance dominante du groupe des émergents, sont engagés dans des négociations avec Washington sur le sujet.Dernier épisode d’une longue saga, le républicain a annoncé vendredi avoir signé des lettres adressées aux partenaires commerciaux des Etats-Unis concernant l’application des surtaxes douanières.Prenant le contre-pied, l’hôte du sommet de Rio, le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, s’est fait samedi le chantre du multilatéralisme: “Face à la résurgence du protectionnisme, il appartient aux nations émergentes de défendre le régime commercial multilatéral et de réformer l’architecture financière internationale”.- “Cycle de la violence” – Le président chinois Xi Jinping sera pour la première fois absent du sommet des Brics, dont son pays est pourtant la puissance dominante. Le président russe Vladimir Poutine, visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crime de guerre présumé en Ukraine, sera lui aussi absent. Mais il s’exprimera par visioconférence, selon le Kremlin.La récente guerre de 12 jours entre Iran et Israël plane également sur le rendez-vous. Les négociateurs sont parvenus samedi à un consensus sur la façon de l’évoquer dans le communiqué final, d’après une source impliquée dans les discussions.Téhéran souhaitait que les Brics durcissent le ton, mais le document doit conserver “le même langage” qu’une déclaration publiée fin juin par le groupe, selon cette source.Les pays émergents avaient alors condamné les “attaques militaires” contre l’Iran, mais sans citer Israël et les Etats-Unis, et jugé “urgent de rompre le cycle de la violence et de rétablir la paix”.Le président iranien Massoud Pezeshkian est représenté à Rio par son ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi.- Alternative au dollar -Créé dans le but de rééquilibrer l’ordre mondial au bénéfice du “Sud global” face à l’Occident, le groupe des Brics s’est élargi depuis 2023 avec l’Arabie saoudite, l’Egypte, les Emirats arabes unis, l’Ethiopie, l’Iran puis l’Indonésie.Au-delà des questions géopolitiques, le bloc cherche à affirmer son poids économique. Depuis quelques années, l’idée d’une alternative au dollar pour le commerce au sein du groupe est avancée.Mais l’ex-présidente brésilienne Dilma Rousseff, à la tête de la banque des Brics, a dit samedi qu’elle ne voyait “aucune possibilité que cela se produise”: “Aujourd’hui, il n’y a personne qui veut assumer la place des Etats-Unis”.Le scénario paraît d’autant plus improbable que Donald Trump a menacé d’imposer des droits de douane de 100% aux pays qui défieraient la domination internationale du billet vert.Le Brésil, qui accueillera en novembre la COP30, la conférence climat de l’ONU, dans la ville amazonienne de Belem, espère par ailleurs qu’un consensus sera trouvé sur la lutte contre le changement climatique.En plus de la déclaration finale espérée, doivent en effet être publiés des textes sur le climat, mais aussi sur l’intelligence artificielle et la coopération sanitaire.

Vietnam’s laid-off communist officials face uncertain future

Sipping green tea in his garden of roses, ex-communist party official Nguyen Van Cuong says he is “jobless but happy” after Vietnam cut 80,000 state roles this week.But fretting at home after leaving public employment once considered a job-for-life, Nguyen Thi Thu told AFP she feels “empty” over a future that is no longer certain.Vietnam is in the midst of a dramatic remaking of its state apparatus, with 100,000 positions slated to be scrapped as Hanoi seeks to streamline bureaucracy and boost the economy.On Monday, 80,000 roles were slashed as most of the Southeast Asian nation’s provinces and cities were merged.Feelings are mixed among newly unemployed apparatchiks — communist party officials whose jobs were once guaranteed.”It’s really a waste for the state to lose one like myself,” said 56-year-old Cuong, who served in Bac Giang province outside Hanoi. Bac Giang was merged into a neighbouring province’s administration.The government said those caught in the overhaul would either be made redundant or offered early retirement.Cuong told AFP he could have remained in his post — or even been promoted — but chose to accept a $75,000 payoff for his remaining six years after a 30-year state career.”It’s time to rid myself of so much complexity in state politics,” he said.The mass reorganisation overseen by Vietnam’s top leader To Lam echoes steps taken by US President Donald Trump and Argentine leader Javier Milei to take an axe to government spending towards “efficiency”.- ‘Don’t know what’s next’ -Former district-level secretary Thu admits she may not have been able to manage the burdens of the job as management prioritised performance.The 50-year-old felt she had no option but to resign when her office was relocated to the Mekong delta province of An Giang, more than 70 kilometres (44 miles) from her home.”I resigned, not because I wanted to quit my job,” Thu said. “It’s better to resign rather than waiting for a dismissal order.”Vietnam — a global manufacturing hub — recorded economic growth of 7.1 percent last year and is aiming for eight percent this year as it vies for “middle-income country” status by 2030.But the country is facing headwinds from key trade partner the United States.Trump threatened a 46 percent tariff before settling on a 20 percent rate in a deal announced on Wednesday — a levy five times the rate before he took office the second time.Vietnam’s deputy finance minister said the new administrative structure would bring “strong scale to connect strong business and economic infrastructure” and create “greater socio-economic development”.Lam, the Communist Party general secretary, said Monday that “the decision to reshape the nation is a historical landmark with strategic meaning” aiming “to continue our path towards a socialist country… for people’s happiness”.But for Thu, the way forward is now unclear.”I don’t know what to do next,” she said.Scrolling carefree on his phone and chatting with friends online, Cuong said he had few regrets over his voluntary redundancy.He feels like Vietnam may be the one missing out on what he has to offer.”I could still contribute more to the state sector,” he said.