Ethiopia’s Afar region says attacked by Tigray forcesThu, 06 Nov 2025 20:39:44 GMT

Ethiopia’s Afar region has said it came under attack from the forces of neighbouring Tigray, accusing it of seizing control of villages and bombing civilians, in the latest sign of internal conflict in the fractured nation.Rebels in the northern Tigray region fought a devastating civil war against the central government from 2020 to 2022 in …

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Le Parlement élève Alfred Dreyfus au grade de général de brigade

Un acte de “réparation” et de “reconnaissance”: le Parlement a entériné une loi élevant Alfred Dreyfus au rang de général de brigade à titre posthume lors d’un ultime vote du Sénat jeudi, malgré quelques réserves à droite et au centre.”La Nation française élève, à titre posthume, Alfred Dreyfus au grade de général de brigade”. Hautement symbolique, la proposition de loi de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal tient en une phrase.”Ce texte permet à la République de reconnaître son erreur, de reconnaître qu’un homme a été humilié”, a souligné le patron des sénateurs socialistes Patrick Kanner. Au Sénat, c’est lui qui a porté ce texte en choisissant d’inscrire l’initiative des députés macronistes à l’ordre du jour de l’espace parlementaire réservé au PS.La proposition a été adoptée à l’unanimité par les sénateurs, après son vote, déjà unanime, à l’Assemblée nationale en juin. Ce vote à l’identique des deux chambres vaut donc adoption définitive au Parlement.”Ce geste est symbolique, mais il est plus qu’un symbole. Il répond à une injustice vieille de plus d’un siècle (…) Il s’agit de rendre à Dreyfus ce qui lui fut inaccessible de son vivant”, a salué Alice Rufo, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, au nom du gouvernement.Gabriel Attal a lui évoqué jeudi sur le réseau social X un “geste de réparation et de reconnaissance”. “Nous affirmons une chose simple: la République n’oublie pas. Elle répare et reconnaît ceux qui l’ont servie avec honneur”, a-t-il dit.Cette loi d’élévation, saluée par les descendants du “capitaine Dreyfus”, vient s’ajouter à l’instauration d’une journée nationale de commémoration pour la reconnaissance de son innocence, chaque 12 juillet, annoncée cet été par Emmanuel Macron.- “Double peine” -En 1894, le capitaine Alfred Dreyfus est condamné pour trahison et contraint à l’exil sur l’île du Diable en Guyane, sur la base de fausses accusations alimentées par un antisémitisme très ancré dans la société française de la fin du XIXe siècle.Après une décennie durant laquelle l’affaire connaît un retentissement immense dans le pays et même à l’international, un arrêt de la Cour de cassation l’innocente le 12 juillet 1906, entraînant ipso facto sa réintégration dans l’armée. Dans la foulée, une loi le nomme chef d’escadron, un grade qui omet la prise en compte de ses cinq années d’emprisonnement, qui auraient dû lui permettre de prétendre à un échelon supérieur.Une “injustice” en forme de “double peine”, s’émeut auprès de l’AFP Michel Dreyfus, arrière-petit-fils du “capitaine Dreyfus”, qui souligne le “courage” de son aïeul, qui revint servir pendant la Première Guerre mondiale. Malgré le soutien très large qu’elle a rassemblé, cette proposition de loi a suscité des réserves sur certains bancs, dans un contexte de progression des actes antisémites sur le territoire.Les députés MoDem avaient ainsi craint une “instrumentalisation” de l’affaire à des fins politiques. Ces objections, très minoritaires, ont été partagées au Sénat dans les rangs des Républicains et des centristes.- “Réparer une erreur manifeste” -Le président LR de la commission des Forces armées, Cédric Perrin, s’est notamment dit “profondément gêné” par “l’opportunité” que ce texte représente pour “certaines formations politiques de s’acheter +à bon compte+ une virginité de façade en matière d’antisémitisme”, a-t-il indiqué à l’AFP. Il n’a pas participé au vote jeudi mais avait annoncé vouloir s’abstenir.”On ne répare pas une faute aussi dramatique que celle qui a eu lieu”, a pointé Roger Karoutchi (LR), qui a tout de même voté pour, par “déférence pour la famille”.Emmanuel Macron lui-même avait émis quelques doutes face à l’initiative, en juillet, estimant que “la promotion dans les grades militaires” procédait de “circonstances avérées du temps présent”, et que seul le président de la République était le “garant de l’application de cette règle”. Tout en concédant que le Parlement serait “souverain”.”Nous réparons au contraire une erreur manifeste qu’avait commise le Parlement lui-même en 1906″, rétorque le socialiste Rachid Temal, rapporteur sur ce texte. Pour la famille d’Alfred Dreyfus, cette loi est “une reconnaissance de la valeur du soldat qu’il était, dans la continuité des travaux qui l’ont réhabilité non pas comme victime passive, mais comme héros”, pointe Michel Dreyfus.”C’est un hommage vertueux, nécessaire mais probablement pas suffisant”, appuie Anne-Cécile Lévy, arrière-petite-fille d’Alfred Dreyfus, qui continue d’espérer “une panthéonisation, en reconnaissance de toutes les valeurs qu’il incarne”.Dans la foulée de ce vote, Patrick Kanner et son homologue à l’Assemblée Boris Vallaud ont écrit à Emmanuel Macron pour lui demander de panthéoniser Alfred Dreyfus.

Le Parlement élève Alfred Dreyfus au grade de général de brigade

Un acte de “réparation” et de “reconnaissance”: le Parlement a entériné une loi élevant Alfred Dreyfus au rang de général de brigade à titre posthume lors d’un ultime vote du Sénat jeudi, malgré quelques réserves à droite et au centre.”La Nation française élève, à titre posthume, Alfred Dreyfus au grade de général de brigade”. Hautement symbolique, la proposition de loi de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal tient en une phrase.”Ce texte permet à la République de reconnaître son erreur, de reconnaître qu’un homme a été humilié”, a souligné le patron des sénateurs socialistes Patrick Kanner. Au Sénat, c’est lui qui a porté ce texte en choisissant d’inscrire l’initiative des députés macronistes à l’ordre du jour de l’espace parlementaire réservé au PS.La proposition a été adoptée à l’unanimité par les sénateurs, après son vote, déjà unanime, à l’Assemblée nationale en juin. Ce vote à l’identique des deux chambres vaut donc adoption définitive au Parlement.”Ce geste est symbolique, mais il est plus qu’un symbole. Il répond à une injustice vieille de plus d’un siècle (…) Il s’agit de rendre à Dreyfus ce qui lui fut inaccessible de son vivant”, a salué Alice Rufo, ministre déléguée auprès de la ministre des Armées, au nom du gouvernement.Gabriel Attal a lui évoqué jeudi sur le réseau social X un “geste de réparation et de reconnaissance”. “Nous affirmons une chose simple: la République n’oublie pas. Elle répare et reconnaît ceux qui l’ont servie avec honneur”, a-t-il dit.Cette loi d’élévation, saluée par les descendants du “capitaine Dreyfus”, vient s’ajouter à l’instauration d’une journée nationale de commémoration pour la reconnaissance de son innocence, chaque 12 juillet, annoncée cet été par Emmanuel Macron.- “Double peine” -En 1894, le capitaine Alfred Dreyfus est condamné pour trahison et contraint à l’exil sur l’île du Diable en Guyane, sur la base de fausses accusations alimentées par un antisémitisme très ancré dans la société française de la fin du XIXe siècle.Après une décennie durant laquelle l’affaire connaît un retentissement immense dans le pays et même à l’international, un arrêt de la Cour de cassation l’innocente le 12 juillet 1906, entraînant ipso facto sa réintégration dans l’armée. Dans la foulée, une loi le nomme chef d’escadron, un grade qui omet la prise en compte de ses cinq années d’emprisonnement, qui auraient dû lui permettre de prétendre à un échelon supérieur.Une “injustice” en forme de “double peine”, s’émeut auprès de l’AFP Michel Dreyfus, arrière-petit-fils du “capitaine Dreyfus”, qui souligne le “courage” de son aïeul, qui revint servir pendant la Première Guerre mondiale. Malgré le soutien très large qu’elle a rassemblé, cette proposition de loi a suscité des réserves sur certains bancs, dans un contexte de progression des actes antisémites sur le territoire.Les députés MoDem avaient ainsi craint une “instrumentalisation” de l’affaire à des fins politiques. Ces objections, très minoritaires, ont été partagées au Sénat dans les rangs des Républicains et des centristes.- “Réparer une erreur manifeste” -Le président LR de la commission des Forces armées, Cédric Perrin, s’est notamment dit “profondément gêné” par “l’opportunité” que ce texte représente pour “certaines formations politiques de s’acheter +à bon compte+ une virginité de façade en matière d’antisémitisme”, a-t-il indiqué à l’AFP. Il n’a pas participé au vote jeudi mais avait annoncé vouloir s’abstenir.”On ne répare pas une faute aussi dramatique que celle qui a eu lieu”, a pointé Roger Karoutchi (LR), qui a tout de même voté pour, par “déférence pour la famille”.Emmanuel Macron lui-même avait émis quelques doutes face à l’initiative, en juillet, estimant que “la promotion dans les grades militaires” procédait de “circonstances avérées du temps présent”, et que seul le président de la République était le “garant de l’application de cette règle”. Tout en concédant que le Parlement serait “souverain”.”Nous réparons au contraire une erreur manifeste qu’avait commise le Parlement lui-même en 1906″, rétorque le socialiste Rachid Temal, rapporteur sur ce texte. Pour la famille d’Alfred Dreyfus, cette loi est “une reconnaissance de la valeur du soldat qu’il était, dans la continuité des travaux qui l’ont réhabilité non pas comme victime passive, mais comme héros”, pointe Michel Dreyfus.”C’est un hommage vertueux, nécessaire mais probablement pas suffisant”, appuie Anne-Cécile Lévy, arrière-petite-fille d’Alfred Dreyfus, qui continue d’espérer “une panthéonisation, en reconnaissance de toutes les valeurs qu’il incarne”.Dans la foulée de ce vote, Patrick Kanner et son homologue à l’Assemblée Boris Vallaud ont écrit à Emmanuel Macron pour lui demander de panthéoniser Alfred Dreyfus.

Israel strikes Hezbollah targets in Lebanon

Israel said it struck a series of Hezbollah targets in southern Lebanon on Thursday, with President Joseph Aoun denouncing the new attacks as a “fully-fledged crime” and accusing Israel of rejecting Beirut’s overtures towards diplomacy.The Lebanese military said Israel was preventing the full implementation of a ceasefire deal with Hezbollah, which hours earlier had publicly asserted its right to defend itself and rejected the prospect of direct political talks between Lebanon and Israel.The truce deal was agreed between Israel and Hezbollah in November 2024 after more than a year of hostilities, but Israeli attacks in Lebanon have continued as it accuses the militant group of trying to rebuild its forces.The Israeli military said its strikes on Thursday had targeted “terrorist infrastructure and weapon storage facilities in southern Lebanon”.”We will not allow Hezbollah to rearm themselves, to recover, build back up its strength, to threaten the state of Israel,” Israeli government spokeswoman Shosh Bedrosian told reporters, accusing the group of “continuous terrorist activities”.A strike killed one person earlier in the day, according to the Lebanese health ministry. The Israeli military said it had targeted a Hezbollah construction team.On Thursday evening, Aoun called the latest strikes “a fully-fledged crime, not only according to the provisions of international humanitarian law… but also a heinous political crime”.”Nearly a year has passed since the ceasefire came into effect, and during this period, Israel has spared no effort to demonstrate its rejection of any negotiated settlement between the two countries,” he said. “Your message has been received.”- Persistent ‘aggression’ -Lebanon and Israel are still technically in a state of war, but all the recent armed conflicts with Israel were fought by Hezbollah, not the Lebanese military.The only diplomatic contact between the two countries is through the ceasefire monitoring mechanism, which includes the United States, France and the United Nations.The body meets regularly at the headquarters of the UN force in southern Lebanon, but the Lebanese and Israeli parties do not directly communicate with each other. Lebanese officials have recently voiced openness to direct talks with Israel, which maintains troops in five parts of south Lebanon in spite of the ceasefire’s stipulation that it withdraw.But after Thursday’s strikes, President Aoun said that the more Beirut “expresses its openness to peaceful negotiations to resolve outstanding issues with Israel, the more Israel persists in its aggression against Lebanese sovereignty”.A Lebanese official told AFP on Thursday that Israel had not responded “positively nor negatively” to the offer of talks. Last week, US envoy Tom Barrack had said that dialogue with Israel could be the key to easing tensions.The Lebanese army, meanwhile, accused Israel of seeking to “undermine Lebanon’s stability” with Thursday’s strikes and to “prevent the completion of the army’s deployment in accordance with the cessation of hostilities agreement”.Under the truce deal, the Lebanese military was meant to deploy to the south alongside UN peacekeepers as Hezbollah pulled back.The UNIFIL peacekeeping mission said the latest wave of strikes “undermines the progress being made toward a political and diplomatic solution”.- Disarmament drive -The attacks came hours after Hezbollah lashed out at Lebanon’s leadership, rejecting suggestions that it might be time to begin direct talks with Israel.In an open letter to the Lebanese people and their leaders, Hezbollah said it rejected “any political negotiations” between Lebanon and Israel, and that such talks would “not serve the national interest”.”We reaffirm our legitimate right… to defend ourselves against an enemy that imposes war on our country and does not cease its attacks,” Hezbollah added.It nevertheless said it remained committed to the ceasefire.Hezbollah was the only movement in Lebanon that refused to disarm after the 1975-1990 civil war, first claiming it had a duty to liberate territory occupied by Israel, and then to continue defending the country.The group is backed by Iran, which also fought its own war against Israel earlier this year.Since the ceasefire, the United States has increased pressure on Lebanese authorities to disarm the group, a move opposed by Hezbollah and its allies.Lebanon says it has formulated a plan for imposing a state monopoly on weapons, and the government met Thursday to take stock of the disarmament efforts.Information minister Paul Morcos said afterwards that the cabinet had “commended the progress achieved… despite ongoing obstacles, primarily the continued Israeli hostilities”.Last week, Israel’s Defence Minister Israel Katz accused Aoun of “dragging his feet” on disarmament.Hezbollah has criticised the government’s “hasty decision” to take away its weapons, claiming that Israel has taken advantage of the push.

Democratic giant, trailblazer and Trump foe Nancy Pelosi to retire

Nancy Pelosi, a towering figure in US politics, a leading Trump foe and the first woman to serve as House of Representatives speaker, announced Thursday that she will step down at the next election.Admired as a master strategist with a no-nonsense leadership style that delivered for her party, the 85-year-old Democrat shepherded historic legislation through Congress as she navigated America’s bitter partisan divide.In later years, she was a fierce adversary of President Donald Trump, twice leading his impeachment and stunning Washington in 2020 when she ripped up a copy of his speech to Congress live on television.”I want you, my fellow San Franciscans, to be the first to know I will not be seeking reelection to Congress,” she said in a video statement pointedly aimed at her hometown constituents.”With a grateful heart, I look forward to my final year of service as your proud representative.”Pelosi — whose term ends in January 2027 — was the first woman to lead a major political party in the US Congress. Despite entering political office later in life, she quickly rose through the ranks to become a darling of liberal West Coast politics and, eventually, one of the most powerful women in US history.She is in her 19th term and has represented her San Francisco-area district for 38 years. But her fame centers on her renowned skills at the national level, leading her party for two decades.As House speaker for eight years, she was second in line to the presidency, after the vice president, including during Trump’s chaotic first term.To Republicans she was emblematic of the excesses of the liberal elite, but lawmakers on all sides admired her ability to corral her fractious caucus through difficult votes, including Barack Obama’s signature Affordable Care Act.While several Republicans took to social media to pay her tribute despite their political differences, Trump’s reaction was less gracious.”I thought she was an evil woman who did a poor job, who cost the country a lot in damages and in reputation. I thought she was terrible,” the president told reporters in the Oval Office.- ‘Tenacity, intellect, strategic acumen’ -The granddaughter of Italian immigrants, Pelosi was born in Baltimore where her father, Thomas D’Alesandro, was a mayor and congressman who schooled her in “retail politics.” Pelosi moved to San Francisco and raised five children with businessman Paul Pelosi before being elected to Congress at age 47.”Nancy Pelosi will be recorded as the greatest speaker in American history, the result of her tenacity, intellect, strategic acumen and fierce advocacy,” said Adam Schiff, a colleague in the California House delegation before he moved up to the Senate.But her status as a hate figure for the right was brought in stark relief when an intruder, apparently looking for the speaker, violently assaulted her husband in the runup to the 2022 midterm elections.And during the 2021 assault on the US Capitol, supporters of then-president Trump ransacked her office, and a crowd baying for blood chanted “Where’s Nancy?” as they desecrated the halls of Congress.Pelosi moved quickly after that to secure the second impeachment of Trump, whom she called the “deranged, unhinged, dangerous president of the United States.”Her legislative achievements include steering through Obama’s key health care reforms as well as massive economic packages after both the 2008 financial crisis and the Covid pandemic.”No matter what title they have bestowed upon me — speaker, leader, whip — there has been no greater honor for me than to stand on the House floor and say, I speak for the people of San Francisco,” Pelosi said.

Ligue Europa: Nice, désespérant, s’effondre contre Fribourg

Nice, désespérant pour ses supporteurs, a perdu un quatrième match consécutif en Ligue Europa cette saison, à domicile contre Fribourg (3-1) et, à mi-parcours dans la compétition, n’a toujours pas inscrit le moindre point.Depuis son arrivée au club à l’été 2024, Franck Haise a désormais dirigé 14 fois les Aiglons en coupe d’Europe. Son bilan est famélique: trois nuls, la saison dernière, et neuf défaites, dont six de rang cette saison, avec l’élimination contre Benfica (2-0, 2-0) en tour préliminaire de C1.Plus largement, la dernière victoire niçoise en Coupe d’Europe remonte au 16 mars 2023, avec une victoire 3 à 1 à l’Allianz Riviera contre les Moldaves du Sheriff Tiraspol en 8e de finale retour de la Ligue conférence (C4).Ce jeudi pourtant face au club allemand de la Forêt Noire, l’équipe azuréenne a mené. Mais elle s’est écroulée en moins d’un quart d’heure avant la pause. La faute à Melvin Bard, auteur, le jour de ses 25 ans, de deux bourdes impossibles à faire à ce niveau. La faute aussi à un mental totalement défaillant après l’égalisation allemande.Pour Nice, le prochain déplacement à Porto sonne comme une dernière chance. Mais qui y croit encore ?Après un début de rencontre où personne n’avait l’intention de prendre des risques inconsidérés, Nice a progressivement porté le danger dans le camp adverse. A l’image de Jérémie Boga, qui a contré le dégagement de Matthias Ginter (5e), puis réalisé un grand pont sur Lukas Kübler, accéléré, avant de voir sa frappe contrée (17e). – 3 buts en 13 minutes -Servi plein axe, Charles Vanhoutte a, pour sa part, frappé sur le gardien de Fribourg, Noah Atubolu (23e). Puis de l’extérieur du pied, il a décalé Kevin Carlos, buteur en force (1-0, 25e). Pour la première fois de la saison, Nice menait en Ligue Europa. Cela n’a pas duré. Car Bard a sabordé son équipe. Sur une relance anodine dans sa surface, il a commis une erreur technique. Yuito Suzuki l’a contré, récupéré le ballon, donné parfaitement en retrait à Johan Manzambi, clinique (1-1, 29e).Ensuite, encore dans sa surface, Bard a encore été devancé par Suzuki, qu’il a accroché. Le capitaine Vincenzo Grifo a pris Yéhvann Diouf à contrepied sur le pénalty accordé (1-2, 39e). A l’envers, les Niçois ont alors coulé, puisque sur l’attaque suivante, Ginter, resté aux avant-postes après un corner, a remis parfaitement pour Derry Scherhant, qui a fait le break (1-3, 42e). En moins d’un quart d’heure, Nice a ainsi explosé, alors qu’il maîtrisait la partie. A la pause, Haise a alors logiquement sorti Ali Abdi pour lancer Mohamed-Ali Cho et passer en 4-3-3. Cela n’a rien changé. Nice est loin du niveau requis…

Pouvoir d’achat et santé: des retraités manifestent en plein flou budgétaire

Pour leur pouvoir d’achat, leur santé, leurs enfants: des retraités se sont mobilisés jeudi dans toute la France à l’appel de syndicats et d’associations contre les projets d’économies budgétaires, en pleine incertitude sur les mesures qui seront retenues.Les branches retraités de la CGT, de la CFTC, de la CFE-CGC, de Solidaires, ainsi que la FSU et des associations comme l’Union nationale des retraités et personnes âgées, les avaient appelés à descendre dans la rue.A Paris, le cortège a défilé entre le Sénat et les Invalides, rassemblant 6.000 personnes selon la CGT, 1.100 selon une source policière. Dans toute la France, la même source policière a dénombré 14.000 participants pour 130 actions.A Marseille, où la police a comptabilisé 400 manifestants, Josette Biancheri, retraitée de l’informatique et membre de la CGT, manifeste pour dénoncer un “boomer bashing” alors que “les Trente Glorieuses, c’est pour le capitalisme, pour nous (c’était) les Trente Laborieuses”.La mobilisation porte sur trois revendications, a résumé la numéro un de la CGT Sophie Binet dans le cortège parisien: “la réindexation des pensions sur l’inflation, l’abandon du doublement des franchises médicales, un financement des hôpitaux et des Ehpad à la hauteur des besoins. Parce que (…) cette triple peine est catastrophique pour les retraités”.  La mobilisation se déroule quelques jours après que le Premier ministre, Sébastien Lecornu, a annoncé être prêt à renoncer au gel des pensions de retraite et des minima sociaux.”Le Premier ministre commence à retropédaler sous la pression de la mobilisation”, a estimé Sophie Binet. “Pour autant, à ce stade, nous n’avons pas de garantie claire (…) et en plus cette désindexation était prévue dans le projet initial jusqu’en 2030 et là-dessus (sous-indexation jusqu’en 2030, NDLR), le gouvernement ne s’est pas positionné”.Des incertitudes planent sur le financement de la suspension de la réforme des retraites, après que les propositions gouvernementales d’une surtaxe sur les complémentaires santé et d’une sous-indexation supplémentaire des retraites ont été rejetées en commission.”J’ai déjà fait six mois de plus (que prévu initialement, NDLR) et j’ai pas volé ma retraite”, explique Babette Mauroy, 63 ans, venue de Saint-Quentin (Aisne) pour manifester à Paris. “J’ai eu quatre enfants et je vis avec une misère, le budget de Noël a baissé, (gâter) les petits-enfants, on ne peut plus”, explique cette responsable de magasin à la retraite, qui touche 1.350 euros par mois. “Moi, j’ai de quoi éponger mais certains ont des retraites tellement petites que les mesures actuelles vont leur prendre des choses essentielles, de quoi payer leur chauffage”, craint Evelyne Guislin, enseignante retraitée, syndiquée FSU venue de Melun, du haut de ses 83 ans.Jeudi après-midi, la CGT, Solidaires et la FSU ont appelé l’ensemble de la population à faire grève et manifester à nouveau le 2 décembre pour les salaires et contre l’austérité.Un appel lancé par une intersyndicale restreinte, contrairement à ceux des manifestations des 18 septembre et 2 octobre, qui incluaient notamment le premier syndicat français, la CFDT.

Sombre lancement pour la COP30 de Belem: les dirigeants constatent l’échec sur l’accord de Paris

Dix ans après l’accord de Paris, l’heure n’est pas à la célébration: des dirigeants internationaux ont admis à Belem jeudi que le monde n’avait pas réussi à limiter le réchauffement climatique comme espéré, tout en cherchant à éviter tout découragement.”La fenêtre d’opportunité” pour agir “se ferme rapidement”, a mis en garde le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, en ouverture d’un sommet avant la 30e conférence sur le climat de l’ONU. Il a fustigé les “mensonges” de “forces extrémistes” qui favorisent “la dégradation de l’environnement”.Pendant longtemps, l’ONU comme les dirigeants pro-climat ont évité le catastrophisme par crainte de démobiliser. Face à des températures incontestablement record, ils invitent à une “COP de la vérité”, selon le terme de Lula.”Nous sommes moins nombreux ici à Belem, moins de dirigeants prêts à dire les choses comme elles sont”, a reconnu le président irlandais Micheál Martin. “Notre attention a été détournée vers d’autres menaces et crises qui peuvent sembler moins pressantes”, a-t-il déploré, en allusion aux tensions géopolitiques et commerciales.Seulement une trentaine de chefs d’Etats et de gouvernements ont fait le voyage vers cette ville fluviale de l’Amazonie. Plusieurs ont abandonné la cravate voire opté pour une chemisette afin d’affronter la moiteur du climat amazonien, par 30°C.Après une inauguration joyeuse en musique, le ton est devenu brutal, alors que l’ONU a confirmé en même temps que l’année 2025 serait la 2e ou 3e année la plus chaude jamais enregistrée.Le secrétaire général de l’ONU António Guterres a acté l’échec de la communauté internationale à limiter le réchauffement à 1,5°C par rapport à la période préindustrielle, l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris de 2015, évoquant une “faillite morale”. L’ONU a basculé sur un message réaliste: les pays doivent faire en sorte que ce dépassement soit le plus court possible. Mais il faudra encore 50 ou 70 ans pour revenir à 1,5°C, dit à l’AFP Johan Rockström, directeur de l’Institut de recherche sur le climat de Potsdam.Avec force, des présidents ont rejeté la désinformation climatique, les lobbys du pétrole, le manque d’argent et le retrait des Etats-Unis de la coopération sur le climat – même si l’absence de la première économie mondiale est une source de soulagement pour ceux qui craignaient que Donald Trump envoie des agents d’obstruction.A la tribune, le président américain a suscité de vives critiques. Le Chilien Gabriel Boric a dénoncé ceux qui “choisissent d’ignorer ou de nier les preuves scientifiques et la crise climatique”. “Trump est contre l’Humanité”, a tranché son homologue colombien, Gustavo Petro, dont le visa pour les Etats-Unis a été annulé par Washington.Mais “nous n’avons jamais été mieux équipés pour contre-attaquer”, a aussi dit Antonio Guterres. C’est l’autre objectif des dirigeants à Belem: ne pas laisser penser que la bataille est perdue. Beaucoup vantent les progrès phénoménaux des énergies renouvelables qui font entrevoir un avenir sans pétrole.S’il a fustigé les “prophètes du désordre”, Emmanuel Macron a appelé à choisir le “multilatéralisme face au repli sur soi”, “la science face à l’idéologie” et “l’action face au fatalisme”.La Chine, championne industrielle de la transition énergétique, a profité de l’occasion pour demander à lever les “barrières” commerciales sur les “produits verts”, un rappel des tensions douanières actuelles.- Fonds pour les forêts -Le choix de la capitale de l’Etat du Para pour la COP a fait polémique en raison de ses infrastructures limitées qui ont renchéri la venue des petites délégations et des ONG. Au point que le Brésil a dû trouver des fonds pour loger gratuitement des délégués des pays les plus pauvres dans deux navires de croisière affrétés.Jamais la ville de quelque 1,4 million d’habitants, dont la moitié vivent dans des favelas, n’avait accueilli un tel événement international.Le Brésil ne cherchera pas de nouvelles décisions emblématiques, mais veut que la COP30 inscrive dans le marbre des engagements concrets et organise un suivi des promesses du passé.Le Brésil a ainsi lancé jeudi un fonds d’un nouveau genre appelé à générer des dividendes sur les marchés financiers pour la protection des forêts (TFFF). La Norvège a déjà proposé d’allouer jusqu’à 3 milliards de dollars.- “crise de justice” -Une partie du monde en développement reste sur sa faim après l’accord arraché dans la douleur l’an dernier à Bakou sur la finance climatique et veut remettre le sujet sur la table.Les financements internationaux en faveur du climat sont “insuffisants, fragmentés et trop souvent mal ciblés”, a déploré jeudi le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi. Son pays dans le bassin du Congo abrite la deuxième plus grande forêt tropicale humide au monde, après l’Amazonie.