A Washington, les droits de douane grignotent les marges des restaurateurs
Café brésilien, champagne français et thés chinois: si les boissons sont source de profit pour les restaurants américains, la hausse des coûts d’importation fait grimper les prix, trois mois après la salve de droits de douane annoncée par Donald Trump.A quelques pas de la Maison Blanche, Clyde’s, groupe de restauration fondé dans les années 1960 qui compte plus d’une douzaine d’établissements dans la capitale et ses environs s’est vu contraint d’augmenter les prix de ses menus.”Nous devons répercuter une partie des coûts sur nos clients”, déplore John Filkins, responsable des boissons, bien que le groupe cherche à en limiter l’impact.”Il peut s’agir de 50 cents à 1 dollar sur certains vins au verre, ou sur des spiritueux, ou encore sur certains produits de notre menu”, détaille-t-il auprès de l’AFP.”Nous avons constaté des hausses de prix importantes pour le café et les thés, et nous commençons à voir des augmentations pour certaines denrées alimentaires”, ajoute-t-il.Les entreprises voient leurs chaînes d’approvisionnement perturbées et subissent des coûts plus élevés depuis que Donald Trump a décidé d’imposer des droits de douane tous azimuts aux partenaires commerciaux des Etats-Unis.Le président américain avait provoqué une onde de choc début avril en annonçant des droits de douane “réciproques” à l’encontre du reste du monde: une surtaxe minimale de 10%, pouvant aller jusqu’à 50% pour les pays considérés comme des mauvais élèves, parce qu’ils exportent plus vers les Etats-Unis qu’ils n’importent de produits américains.- “Peu d’argent et des marges faibles” -Des dirigeants comme M. Filkins attendent patiemment mercredi prochain, date à laquelle les droits de douane les plus élevés devraient entrer en vigueur.Ces surtaxes sont définies en fonction de chaque partenaire, l’Union européenne se voyant imposer 20% de droits de douane et le Japon, 24%… à moins qu’ils ne concluent des accords leur permettant d’éviter ces droits de douane.Pour M. Filkins, le maintien de ces tarifs douaniers entraînerait une diminution du nombre de petits distributeurs et de restaurants indépendants.”On espère que les surtaxes définitives n’atteindront pas les niveaux dont on entend parler aujourd’hui”, a-t-il ajouté.”La restauration est, en fin de compte, un secteur où l’on a peu d’argent en stock et des marges faibles”, typiquement “à un chiffre”, déplore-t-il.Réduire la marge de 10% à 15% pour un verre de vin pourrait donc s’avérer être un véritable coup dur pour les restaurateurs.- Hausse de 20% à 30% -Clyde’s s’approvisionne notamment au Brésil et en Indonésie pour son café en grains, mais aussi en Inde et en Chine pour ses thés.Au cours des six derniers mois, M. Filkins déclare avoir constaté une augmentation de 20% à 30% du coût de ces produits.Les fournisseurs et les distributeurs ne sont pas seulement soumis à une surtaxe de 10%, mais ils doivent également débourser davantage en raison des taux de change, alors que le dollar s’affaiblit de jour en jour.En l’absence d’accords commerciaux avec Washington, les produits en provenance d’Indonésie seront, à partir de mercredi, frappés de droits de douane de 32% et de 26% pour l’Inde. Les surtaxes sur les produits chinois sont actuellement de 30%.”La plupart des vins que nous importons viennent de l’Union européenne”, note John Filkins, ajoutant que les produits en provenance de France, d’Italie, d’Espagne et du Portugal sont – pour le moment – les plus touchés par les hausses de prix.Pourtant, son entreprise essaie de ne pas répercuter l’intégralité de ces coûts sur les consommateurs qui “ne sont pas prêts à dépenser plus dans le climat actuel”, selon le responsable.La première économie du monde a tiré son épingle du jeu après la pandémie de Covid-19, grâce à un marché de l’emploi solide qui a permis aux consommateurs de continuer à dépenser.Mais la croissance économique a depuis ralenti en même temps que les embauches.Si les droits de douane se répercutent plus largement sur l’inflation cet été, les ménages pourraient devenir plus sélectifs dans leurs achats.”Il est difficile pour nous tous de prévoir ce qui va se passer dans les huit prochains jours”, confesse M. Filkins. “Nous ne pouvons pas fonder toutes nos décisions sur des spéculations.”
A Washington, les droits de douane grignotent les marges des restaurateurs
Café brésilien, champagne français et thés chinois: si les boissons sont source de profit pour les restaurants américains, la hausse des coûts d’importation fait grimper les prix, trois mois après la salve de droits de douane annoncée par Donald Trump.A quelques pas de la Maison Blanche, Clyde’s, groupe de restauration fondé dans les années 1960 qui compte plus d’une douzaine d’établissements dans la capitale et ses environs s’est vu contraint d’augmenter les prix de ses menus.”Nous devons répercuter une partie des coûts sur nos clients”, déplore John Filkins, responsable des boissons, bien que le groupe cherche à en limiter l’impact.”Il peut s’agir de 50 cents à 1 dollar sur certains vins au verre, ou sur des spiritueux, ou encore sur certains produits de notre menu”, détaille-t-il auprès de l’AFP.”Nous avons constaté des hausses de prix importantes pour le café et les thés, et nous commençons à voir des augmentations pour certaines denrées alimentaires”, ajoute-t-il.Les entreprises voient leurs chaînes d’approvisionnement perturbées et subissent des coûts plus élevés depuis que Donald Trump a décidé d’imposer des droits de douane tous azimuts aux partenaires commerciaux des Etats-Unis.Le président américain avait provoqué une onde de choc début avril en annonçant des droits de douane “réciproques” à l’encontre du reste du monde: une surtaxe minimale de 10%, pouvant aller jusqu’à 50% pour les pays considérés comme des mauvais élèves, parce qu’ils exportent plus vers les Etats-Unis qu’ils n’importent de produits américains.- “Peu d’argent et des marges faibles” -Des dirigeants comme M. Filkins attendent patiemment mercredi prochain, date à laquelle les droits de douane les plus élevés devraient entrer en vigueur.Ces surtaxes sont définies en fonction de chaque partenaire, l’Union européenne se voyant imposer 20% de droits de douane et le Japon, 24%… à moins qu’ils ne concluent des accords leur permettant d’éviter ces droits de douane.Pour M. Filkins, le maintien de ces tarifs douaniers entraînerait une diminution du nombre de petits distributeurs et de restaurants indépendants.”On espère que les surtaxes définitives n’atteindront pas les niveaux dont on entend parler aujourd’hui”, a-t-il ajouté.”La restauration est, en fin de compte, un secteur où l’on a peu d’argent en stock et des marges faibles”, typiquement “à un chiffre”, déplore-t-il.Réduire la marge de 10% à 15% pour un verre de vin pourrait donc s’avérer être un véritable coup dur pour les restaurateurs.- Hausse de 20% à 30% -Clyde’s s’approvisionne notamment au Brésil et en Indonésie pour son café en grains, mais aussi en Inde et en Chine pour ses thés.Au cours des six derniers mois, M. Filkins déclare avoir constaté une augmentation de 20% à 30% du coût de ces produits.Les fournisseurs et les distributeurs ne sont pas seulement soumis à une surtaxe de 10%, mais ils doivent également débourser davantage en raison des taux de change, alors que le dollar s’affaiblit de jour en jour.En l’absence d’accords commerciaux avec Washington, les produits en provenance d’Indonésie seront, à partir de mercredi, frappés de droits de douane de 32% et de 26% pour l’Inde. Les surtaxes sur les produits chinois sont actuellement de 30%.”La plupart des vins que nous importons viennent de l’Union européenne”, note John Filkins, ajoutant que les produits en provenance de France, d’Italie, d’Espagne et du Portugal sont – pour le moment – les plus touchés par les hausses de prix.Pourtant, son entreprise essaie de ne pas répercuter l’intégralité de ces coûts sur les consommateurs qui “ne sont pas prêts à dépenser plus dans le climat actuel”, selon le responsable.La première économie du monde a tiré son épingle du jeu après la pandémie de Covid-19, grâce à un marché de l’emploi solide qui a permis aux consommateurs de continuer à dépenser.Mais la croissance économique a depuis ralenti en même temps que les embauches.Si les droits de douane se répercutent plus largement sur l’inflation cet été, les ménages pourraient devenir plus sélectifs dans leurs achats.”Il est difficile pour nous tous de prévoir ce qui va se passer dans les huit prochains jours”, confesse M. Filkins. “Nous ne pouvons pas fonder toutes nos décisions sur des spéculations.”
La Fête du cinéma 2025 a accueilli plus de 3 millions de spectateurs
La Fête du cinéma, opération de promotion avec des billets à 5 euros dans toute la France, a attiré cette année plus de 3 millions de spectateurs, en baisse par rapport à l’an dernier, a annoncé la Fédération nationale des cinémas français jeudi.”Pour sa 40e édition du 29 juin au 2 juillet 2025, plus de 3 millions de spectateurs se sont rendus au cinéma (…) Ce succès égale le score de 2023, et dépasse ceux de la période d’avant COVID 2017-2019″, indique la Fédération dans un communiqué. L’an dernier, l’événement avait engrangé un record historique avec 4,65 millions de spectateurs, bien au-dessus de sa moyenne. Un succès porté par la comédie d’Artus “Un p’tit truc en plus”, “Le Comte de Monte-Cristo” et “Vice-Versa 2″.”Grâce à une offre de films large et diversifiée, et dans le contexte de températures caniculaires, les Français ont réaffirmé leur plaisir à retrouver leur premier loisir culturel dans la fraîcheur des salles obscures”, ont affirmé les organisateurs, qui se réjouissent des “très bons résultats” de l’édition 2025. Plusieurs grosses productions avaient calé leur sortie sur les dates de l’évènement, auxquelles la fréquentation des cinémas bat des records: “F1” avec Brad Pitt en pilote sur le retour, “M3GAN 2.0” pour les fans de films d’horreur ou “13 jours, 13 nuits”, blockbuster français dans lequel Roschdy Zem rejoue l’évacuation de l’ambassade de France à Kaboul, qui est exceptionnellement sorti vendredi 27 juin.Au mois de juin, les salles de cinéma françaises ont enregistré près de 11 millions d’entrées, une baisse de 23% par rapport à la même période l’an dernier, d’après des chiffres du Centre national du cinéma (CNC) diffusés mercredi.  “Sur les six premiers mois de l’année, 75,27 millions d’entrées ont été enregistrées, en recul de 12,2% par rapport à la même période de 2024”, indique le CNC, précisant que “l’année dernière avait bénéficié du grand succès de plusieurs films dont +Vice-Versa 2+, +Un p’tit truc en plus+ et +Le Comte de Monte-Cristo+”.Â
Education: un élève portant une arme passera systématiquement en conseil de discipline
Tout élève portant une arme sera systématiquement traduit devant le conseil de discipline de son collège ou de son lycée, prévoit un décret gouvernemental paru jeudi, dans un contexte marqué par une série d’agressions à l’arme blanche dans des établissements scolaires.Le chef d’établissement sera tenu de saisir le conseil de discipline “lorsqu’un élève introduit une arme dans l’établissement ou porte une arme sur lui”, selon ce décret paru au Journal officiel. Jusqu’alors, la saisine du conseil de discipline n’était systématique qu’en cas d’agression physique d’un membre du personnel. Pour les autres cas, elle restait à l’appréciation du chef d’établissement.Cette mesure avait été annoncée par la ministre de l’Education, Elisabeth Borne, en début d’année, alors qu’un lycéen avait été grièvement blessé dans la cour de son établissement à Bagneux (Hauts-de-Seine).Depuis, d’autres agressions ont marqué l’actualité, dont le meurtre d’une surveillante de collège à Nogent (Haute-Marne) et celui d’une lycéenne par un autre adolescent à Nantes.Ces agressions ont suscité de nombreuses réactions dans le monde politique, certains élus appelant à un renforcement des mesures sécuritaires dont un resserrement des contrôles.Le Premier ministre, François Bayrou, a exprimé son souhait de travailler à “l’expérimentation” de portiques de sécurité à l’entrée des établissements scolaires, une mesure controversée. Pour l’heure, le gouvernement a annoncé début juin que 186 couteaux avaient été trouvés à l’issue de plus de 6.000 fouilles inopinées et menées depuis la fin mars.Mme Borne a toutefois également exprimé son scepticisme sur le tout-sécuritaire, soulignant l’impossibilité d’organiser des fouilles quotidiennes et appelant à ne pas transformer les établissements scolaires en “bunkers”.Elle a présenté en juin un “protocole de repérage et de prise en charge des situations de souffrance psychologique chez les jeunes”. Celui-ci est censé être porté par chaque établissement d’ici à la fin de l’année.
RTL remanie ses matinées à la rentrée avec Faustine Bollaert et Alex Vizorek
RTL réduira sa matinale, présentée par Thomas Sotto, à la rentrée, au profit d’une nouvelle émission animée par Faustine Bollaert de 9H30 à 10H, a annoncé jeudi à l’AFP la radio, qui va relancer le jeu “Quitte ou double”, confié à Alex Vizorek.Actuellement diffusée de 7H à 10H, RTL Matin prendra fin une demi-heure plus tôt à compter du 25 août pour laisser place à Faustine Bollaert et son “nouveau rendez-vous de témoignage” dont le nom reste à déterminer, selon un communiqué de la station. L’animatrice préférée des Français, selon le classement annuel de TV Magazine, avait rejoint RTL à la rentrée 2024 pour présenter l’émission de témoignages “Héros” à 20H du lundi au jeudi, qui va cesser. Sur sa nouvelle tranche horaire, elle proposera “des témoignages d’anonymes, de vies singulières, de l’interactivité, des expériences hors du commun” que viendront enrichir “des appels et sms en direct”, précise RTL.Quotidiennement sur France 2 avec “Ca commence aujourd’hui” depuis 2017, Faustine Bollaert, 46 ans, pilotera aussi “Les Enfants de la télé” les dimanches en avant-soirée.De 10H à 12H, Julien Courbet sera toujours aux commandes de “Ca peut vous arriver” pour une 25e saison. L’humoriste belge Alex Vizorek lui succèdera à midi et pour une demi-heure à la tête de “Quitte ou double”, jeu culte animé de 2001 à 2006 par Jean-Pierre Foucault. Alliant “culture générale, suspense et prise de risque”, le programme proposera aux candidats de répondre à une série de questions et de choisir, à chaque bonne réponse, de partir avec leurs cadeaux ou de tenter de les doubler en poursuivant l’aventure, avec 5.000 euros à la clé.”Quitte ou double” avait été animé dans les années 1950 par Zappy Max sur Radio-Luxembourg. Ecarté de la station, devenue RTL, en 1966, l’animateur avait rebondi sur RMC, où il avait repris le jeu quotidiennement, jusqu’au début des années 1980 et bien avant la résurrection du programme sur RTL en 2001.RTL Midi, qui commençait cette saison à 12H, débutera donc à 12H30, sous la houlette de la journaliste Amandine Bégot, qui faisait jusqu’alors équipe avec Thomas Sotto dans la matinale. Autrefois première radio de France, RTL a été détrônée par la station publique France Inter en 2019.Selon la dernière vague d’audiences radio publiée mi-avril par Médiamétrie, France Inter a été écoutée par 7,3 millions d’auditeurs chaque jour sur la période allant de janvier à mars, contre cinq millions pour RTL (2e).
US aircraft carrier makes Philippines port call
The nuclear-powered US carrier George Washington arrived off the Philippine capital Thursday for a port visit, as the two allies increase defence cooperation aimed at contesting China’s sweeping claims in the South China Sea.The Nimitz-class vessel’s port call came the same day that China’s first domestically produced aircraft carrier, the Shandong, sailed into Hong Kong.Beijing claims almost the entirety of the South China Sea, through which more than 60 percent of global maritime trade passes, despite an international ruling its assertion has no merit.”The US Navy along with our allies and partners are committed to a free and open Indo-Pacific,” the ship’s spokesman, Lieutenant-Commander Mark Langford, told AFP by email, without offering further details about the visit.”These operations demonstrate the commitment to stability in the region, a commitment we uphold throughout the year and regardless of current events,” Langford said, calling the Philippines a “long-standing and critical ally”.Manila and Washington have deepened their cooperation since President Ferdinand Marcos took office in 2022 and began pushing back on Beijing’s South China Sea claims.Bound by a 1951 mutual defence treaty, the two allies conduct frequent maritime exercises in the South China Sea. The Philippine and US coast guards in May conducted their first-ever joint military drills in the archipelago nation’s coastal waters.The Shandong, which sailed off the northern Philippines in April, arrived in Hong Kong on Thursday after concluding combat drills in the western Pacific alongside fellow Chinese aircraft carrier the Liaoning.The US Department of Defense said in a December report that China numerically has the largest navy in the world, with a battle force of more than 370 ships and submarines.