Gaza: les secours annoncent plus de 50 morts, malgré des appels au cessez-le-feu

Malgré des appels renouvelés à un cessez-le-feu à Gaza, les secouristes locaux ont fait état lundi de 51 morts, dont 24 dans un café internet, dans plusieurs opérations de l’armée israélienne à travers le territoire palestinien ravagé par plus de 20 mois de guerre.La rapidité avec laquelle s’est achevée la guerre de 12 jours entre Israël et l’Iran a ravivé l’espoir d’un arrêt des combats à Gaza, également dévastée par une catastrophe humanitaire pour ses quelque deux millions d’habitants.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se rendra à la Maison-Blanche le 7 juillet, a déclaré à l’AFP un responsable américain sous couvert d’anonymat, au moment où Washington intensifie la pression pour un cessez-le-feu à Gaza.Le président américain Donald Trump a récemment exhorté Israël à “conclure un accord à Gaza”.Mais sur le terrain, Israël continue son offensive dans le but de détruire le mouvement islamiste palestinien Hamas.Selon la Défense civile gazaouie, une frappe aérienne israélienne a fait à elle seule 24 morts et des dizaines de blessés lundi dans un établissement en bord de mer de la ville de Gaza, appelé “Al-Baqa”.”Il y a toujours beaucoup de monde à cet endroit, qui propose des boissons, des espaces pour les familles et un accès à internet”, a raconté à l’AFP Ahmed Al-Nayrab, 26 ans, qui se trouvait sur une plage à proximité avec des amis lorsqu’il a entendu une “énorme explosion”.”C’était un massacre”, a-t-il poursuivi. “J’ai vu des morceaux de corps voler partout, des cadavres déchiquetés et brûlés. Une scène à glacer le sang. Tout le monde criait. Les blessés hurlaient à l’aide, les familles pleuraient leurs morts”.Le bureau de presse du gouvernement du Hamas à Gaza rapporte qu’un photojournaliste, Ismail Abu Hatab, a été tué dans cette attaque. La Défense civile avait annoncé plus tôt dans la journée la mort de 27 personnes dans plusieurs frappes et tirs de l’armée israélienne.Parmi elles, 11 ont été “tuées près de points de distribution d’aide dans le centre et le sud du territoire”, a affirmé à l’AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de cette organisation de premiers secours.Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et les affirmations de la Défense civile.Interrogée par l’AFP sur les informations communiquées par M. Bassal, l’armée israélienne n’a pas donné suite.- “Civils sans défense” -Le Hamas a dénoncé dans un communiqué “l’intensification majeure” des frappes aériennes israéliennes visant selon lui “des civils sans défense”.Les appels à un cessez-le-feu à Gaza se poursuivent pourtant depuis la trêve du 24 juin dans la guerre de 12 jours entre Israël et l’Iran.”L’Etat d’Israël n’a plus aucun intérêt à poursuivre la guerre à Gaza, elle ne fait que causer des dommages sur les plans sécuritaire, politique et économique”, a déclaré le chef de l’opposition Yaïr Lapid, affirmant que l’armée partageait son point de vue.Le ministère des Affaires étrangères du Qatar, pays central dans les derniers pourparlers indirects entre le Hamas et Israël, a réaffirmé que “les conditions (étaient) réunies pour aller de l’avant et reprendre les négociations”.” Nous faisons désormais face à l’achèvement de la campagne à Gaza et à la réalisation de ses objectifs, au premier rang desquels la libération de tous les otages et la défaite du Hamas”, a dit le ministre israélien de la Défense Israël Katz lors d’une réunion avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et l’état-major de l’armée.Alors que Donald Trump a assuré vendredi qu’un cessez-le-feu était “proche” à Gaza, le ministre israélien des Affaires stratégiques Ron Dermer se trouve à Washington cette semaine pour des discussions avec des représentants américains. Washington a annoncé lundi la vente pour 510 millions de dollars à Israël de kits de guidage de bombes.La guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre 2023.Cette attaque a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles, et 49 personnes enlevées ce jour-là sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.  Plus de 56.531 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: les secours annoncent plus de 50 morts, malgré des appels au cessez-le-feu

Malgré des appels renouvelés à un cessez-le-feu à Gaza, les secouristes locaux ont fait état lundi de 51 morts, dont 24 dans un café internet, dans plusieurs opérations de l’armée israélienne à travers le territoire palestinien ravagé par plus de 20 mois de guerre.La rapidité avec laquelle s’est achevée la guerre de 12 jours entre Israël et l’Iran a ravivé l’espoir d’un arrêt des combats à Gaza, également dévastée par une catastrophe humanitaire pour ses quelque deux millions d’habitants.Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se rendra à la Maison-Blanche le 7 juillet, a déclaré à l’AFP un responsable américain sous couvert d’anonymat, au moment où Washington intensifie la pression pour un cessez-le-feu à Gaza.Le président américain Donald Trump a récemment exhorté Israël à “conclure un accord à Gaza”.Mais sur le terrain, Israël continue son offensive dans le but de détruire le mouvement islamiste palestinien Hamas.Selon la Défense civile gazaouie, une frappe aérienne israélienne a fait à elle seule 24 morts et des dizaines de blessés lundi dans un établissement en bord de mer de la ville de Gaza, appelé “Al-Baqa”.”Il y a toujours beaucoup de monde à cet endroit, qui propose des boissons, des espaces pour les familles et un accès à internet”, a raconté à l’AFP Ahmed Al-Nayrab, 26 ans, qui se trouvait sur une plage à proximité avec des amis lorsqu’il a entendu une “énorme explosion”.”C’était un massacre”, a-t-il poursuivi. “J’ai vu des morceaux de corps voler partout, des cadavres déchiquetés et brûlés. Une scène à glacer le sang. Tout le monde criait. Les blessés hurlaient à l’aide, les familles pleuraient leurs morts”.Le bureau de presse du gouvernement du Hamas à Gaza rapporte qu’un photojournaliste, Ismail Abu Hatab, a été tué dans cette attaque. La Défense civile avait annoncé plus tôt dans la journée la mort de 27 personnes dans plusieurs frappes et tirs de l’armée israélienne.Parmi elles, 11 ont été “tuées près de points de distribution d’aide dans le centre et le sud du territoire”, a affirmé à l’AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de cette organisation de premiers secours.Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et les affirmations de la Défense civile.Interrogée par l’AFP sur les informations communiquées par M. Bassal, l’armée israélienne n’a pas donné suite.- “Civils sans défense” -Le Hamas a dénoncé dans un communiqué “l’intensification majeure” des frappes aériennes israéliennes visant selon lui “des civils sans défense”.Les appels à un cessez-le-feu à Gaza se poursuivent pourtant depuis la trêve du 24 juin dans la guerre de 12 jours entre Israël et l’Iran.”L’Etat d’Israël n’a plus aucun intérêt à poursuivre la guerre à Gaza, elle ne fait que causer des dommages sur les plans sécuritaire, politique et économique”, a déclaré le chef de l’opposition Yaïr Lapid, affirmant que l’armée partageait son point de vue.Le ministère des Affaires étrangères du Qatar, pays central dans les derniers pourparlers indirects entre le Hamas et Israël, a réaffirmé que “les conditions (étaient) réunies pour aller de l’avant et reprendre les négociations”.” Nous faisons désormais face à l’achèvement de la campagne à Gaza et à la réalisation de ses objectifs, au premier rang desquels la libération de tous les otages et la défaite du Hamas”, a dit le ministre israélien de la Défense Israël Katz lors d’une réunion avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et l’état-major de l’armée.Alors que Donald Trump a assuré vendredi qu’un cessez-le-feu était “proche” à Gaza, le ministre israélien des Affaires stratégiques Ron Dermer se trouve à Washington cette semaine pour des discussions avec des représentants américains. Washington a annoncé lundi la vente pour 510 millions de dollars à Israël de kits de guidage de bombes.La guerre a été déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre 2023.Cette attaque a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles, et 49 personnes enlevées ce jour-là sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.  Plus de 56.531 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Gaza rescuers say Israeli forces kill over 50 as ceasefire calls mount

Gaza’s civil defence agency said Israeli forces killed at least 51 people, including 24 at a seafront rest area, as fresh calls grow for a ceasefire in the war-ravaged Palestinian territory.The swift resolution of Israel’s 12-day war with Iran has revived hopes for a halt to the fighting in Gaza, where more than 20 months of combat have created dire humanitarian conditions for the population of more than two million.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu will visit the White House on July 7, a US official told AFP on condition of anonymity.US President Donald Trump recently urged Israel to “make the deal in Gaza”, and the Israeli Strategic Affairs Minister Ron Dermer is visiting Washington this week for talks with US officials.But on the ground, Israel has continued to pursue its offensive across the Palestinian territory.Gaza’s civil defence agency said 51 people had been killed by Israeli forces on Monday, including 24 in a strike on a rest area on Gaza City’s seafront.”I saw body parts flying everywhere, and bodies cut and burned… It was a scene that made your skin crawl,” 26-year-old eyewitness Ahmed Al-Nayrab told AFP, recalling a “huge explosion that shook the area”.”The place is always crowded with people because the rest area offers drinks, family seating and internet access.”Another eyewitness, 35-year-old Bilal Awkal, said “blood covered the ground and screams filled the air”. “Women and children were everywhere, like a scene from a movie about the end of the world.”  Approached for comment by AFP, the Israeli army said it was “looking into” the reports. The Hamas government media office reported that photojournalist Ismail Abu Hatab was among those killed in the strike.Israeli restrictions on media in Gaza and difficulties in accessing some areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by rescuers and authorities in the territory.- ‘Targeting was deliberate’ -Civil defence spokesman Mahmud Bassal told AFP that 27 others were killed by Israeli strikes or fire across Gaza, including 11 near aid points in the centre and south.Eyewitnesses and local authorities have reported repeated killings of Palestinians near distribution centres in recent weeks, after Israel began allowing in a trickle of aid at the end of May. Samir Abu Jarbou, 28, told AFP by phone that he had gone with relatives to pick up food in an area of central Gaza around midnight.”Suddenly the (Israeli) army opened fire, and drones started shooting. We ran away and got nothing,” he said.In the southern city of Khan Yunis, the dead and wounded were rushed to a hospital in an open-top trailer after aid seekers said they were fired on by Israeli forces in Rafah.”The targeting was deliberate, aimed at people as they were leaving,” eyewitness Aboud al-Adwi told AFP.”There was no one among us who was wanted or posed any threat. We were all civilians, simply trying to get food for our children,” he added.AFP footage from Nasser Hospital showed the wounded being treated on a blood-stained floor.The Israeli military did not immediately provide comment when asked by AFP about the civil defence reports.- ‘No longer any benefit’ -Netanyahu had said on Sunday that Israel’s “victory” over Iran had created “opportunities”, including for freeing hostages.Opposition leader Yair Lapid, meanwhile, said on Monday there was “no longer any benefit” to the war.Israel’s defence minister suggested during a meeting with Netanyahu and the army’s general staff that the campaign in Gaza was nearing its goal.”We now face the completion of the campaign in Gaza, to achieve its objectives — foremost among them, the release of all hostages and the defeat of Hamas,” Israel Katz said.Trump had said on Friday that he was hoping for a new ceasefire in Gaza “within the next week”.Three days later, Washington announced the $510-million sale to Israel of bomb guidance kits and related support.”The United States is committed to the security of Israel, and it is vital to US national interests to assist Israel to develop and maintain a strong and ready self-defense capability,” the US Defense Security Cooperation Agency (DSCA) said in a statement.Qatar’s foreign ministry spokesman Majed Al-Ansari told journalists on Monday that “momentum” had been created by the Iran truce but “we won’t hold our breath for this to happen today and tomorrow”.Israel launched its campaign in response to Hamas’s October 7, 2023 attack, which resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli official figures.Of the 251 hostages seized during the assault, 49 are still held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead. Israel’s retaliatory campaign has killed at least 56,531 people in Gaza, also mostly civilians, according to the Hamas-run territory’s health ministry. The United Nations considers these figures to be reliable.

Marathon nocturne au Sénat américain pour adopter la “grande et belle loi” de Trump

Le mégaprojet de loi budgétaire voulu par Donald Trump entre dans la nuit de lundi à mardi dans sa phase critique au Sénat américain, avec un vote final attendu à l’aube à Washington.En jeu: certaines mesures phares de la campagne du républicain comme l’extension de crédits d’impôt de plusieurs milliers de milliards de dollars, compensée en partie par d’importantes coupes dans la santé.Cette “grande et belle loi” – comme l’a baptisée le président américain – est l’un de ses objectifs majeurs depuis son retour à la Maison Blanche en janvier et doit représenter une victoire législative majeure pour le républicain de 79 ans.Mais avant de l’adopter, les sénateurs sont engagés dans un marathon législatif: des dizaines d’amendements au texte sont soumis au vote dans l’hémicycle. L’objectif pour les démocrates consiste à retarder au maximum le vote final, mais aussi à faire rejeter par les républicains – majoritaires au Congrès – des propositions souvent très populaires auprès des électeurs américains. Cette session de longue haleine occupe les sénateurs depuis lundi matin à Washington et un vote sur le projet de loi dans son ensemble ne devrait pas avoir lieu avant les premières lueurs du jour mardi.La navette parlementaire fera ensuite revenir le texte devant la Chambre des représentants, qui a déjà adopté sa propre version, pour une adoption finale.- “Solides et unis” -Le temps presse avant le 4 juillet, jour de la fête nationale, que Donald Trump a fixé comme échéance symbolique afin que la “One Big Beautiful Bill” arrive sur son bureau pour promulgation.Depuis près d’une semaine, le président pousse publiquement les sénateurs à adopter rapidement le texte.Et la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a appuyé encore davantage lundi lors d’un point presse: “Les républicains doivent rester solides et unis dans la dernière ligne droite”.La “grande et belle loi” budgétaire prévoit la prolongation de crédits d’impôt massifs adoptés lors du premier mandat de Donald Trump, mais aussi l’élimination de l’imposition sur les pourboires, ou encore des milliards de dollars supplémentaires pour la défense et la lutte contre l’immigration.Le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d’évaluer de manière non partisane l’impact des projets de loi sur les finances publiques, estimait dimanche que le texte augmenterait la dette publique de plus de 3.000 milliards de dollars d’ici 2034.L’extension des “crédits d’impôt Trump” coûterait à elle seule 4.500 milliards. Pour la compenser en partie, les républicains ont prévu notamment de sabrer dans Medicaid, programme public d’assurance santé dont dépendent des millions d’Américains aux revenus modestes.Ils ont prévu aussi de réduire fortement le programme Snap, principale aide alimentaire du pays, et de supprimer nombre d’incitations fiscales aux énergies renouvelables adoptées sous Joe Biden.- “Cochons” -L’opposition démocrate ne cesse de critiquer les réductions d’impôt pour les plus riches au détriment de classes moyennes et populaires déjà accablées par l’inflation.”Ce projet de loi, comme nous l’avons dit depuis des mois, vole les soins de santé des gens, fait bondir leur facture d’électricité, et leur prend leur boulot, tout ça pour payer des crédits d’impôt aux milliardaires”, a dénoncé lundi dans l’hémicycle Chuck Schumer, chef des démocrates au Sénat.Des conservateurs affichent aussi publiquement leurs réticences à certains aspects du projet de loi. Le sénateur républicain Thom Tillis a ainsi déclaré qu’il s’opposerait au texte, avertissant que la réforme de Medicaid ferait “souffrir nos populations et hôpitaux ruraux”.D’autres conservateurs ont aussi exprimé leur forte opposition à la “One Big Beautiful Bill”, comme le milliardaire Elon Musk, ancien proche allié de Donald Trump.”Il est évident, vu les dépenses ahurissantes du texte – qui augmente de manière record le plafond de la dette de 5.000 MILLIARDS DE DOLLARS -, que nous vivons dans un pays au parti unique: le parti des cochons qui se goinfrent”, a dénoncé sur X lundi le patron de SpaceX et Tesla, anciennement chargé de sabrer dans les dépenses de l’Etat fédéral avec sa commission Doge.L’homme le plus riche de la planète a mis en garde: si le texte est adopté, il lancera un nouveau parti et financera la campagne aux primaires républicaines de candidats opposés aux parlementaires actuels.

‘In our blood’: Egyptian women reclaim belly dance from stigma

As belly dancing gains popularity internationally, young Egyptian performers are working to restore its reputation at home, pushing back against decades of stigma to reclaim the dance as part of their artistic heritage.Once iconic figures of Egypt’s cinematic golden age, belly dancers have watched their prestige wane, their art increasingly confined to nightclubs and wedding halls.”No woman can be a belly dancer today and feel she’s truly respected,” said Safy Akef, an instructor and great-niece of dance legend Naima Akef, a fixture on the silver screen during the 1950s.Despite her celebrated lineage, Safy, 33, has never performed on stage in Egypt.”Once the show ends, the audience doesn’t respect you, they objectify you,” she told AFP.Today, belly dance is known for skin-baring theatrics performed by foreign dancers and a handful of Egyptians. The shift has fuelled moral disapproval in the conservative society and pushed even the descendants of iconic starlets away.”People ask me all the time where they can see belly dancing that does justice to the art,” said Safaa Saeed, 32, an instructor at a Cairo dance school. “I struggle to answer,” she told AFP.Saeed, who was enchanted by Akef as a child, is now part of a movement led by choreographer Amie Sultan to reframe the art as part of Egyptian heritage, fit for theatres, festivals and UNESCO recognition.- Colonial baggage -A classically trained ballerina turned belly dancer, Sultan prefers to call what is formally known as oriental dance baladi, from the Arabic word “balad”, meaning homeland.”Baladi reflects the soul of who we are.””But now it carries images of superficial entertainment, disconnected from its roots,” she told AFP.This disconnection, Sultan said, stems from shifting moral codes — and colonial baggage.In her book “Imperialism and the Heshk Beshk”, author Shatha Yehia traces the artform’s roots to ancient Egypt, but says the modern colloquial term only emerged in the 19th century, coined by French colonisers as danse du ventre, or “dance of the belly”.While descriptive, the phrase exoticised the movement and shaped perceptions both at home and abroad.”Heshk beshk”, an old onomatopoeic Egyptian expression evoking a performer’s shaking moves, “is not merely a label for the dancer”, Yehia writes. “It is the Egyptian vernacular version of a femme fatale, the destructive woman who wields her body and feminine power to get what she wants. It’s not just a label of vulgarity or immorality, it’s synonymous with evil and debauchery.”Yehia argues that views on “heshk beshk” — now shorthand for provocative, lowbrow dancing — were shaped both by Western imperialism and local conservatism.The fallout has been generational.Akef’s great-aunt was a star who “acted, danced and created iconic film tableaux”.But Safy instead has chosen to train others, including in Japan, where she spent three years teaching Egyptian folk and belly dance.  – ‘Place of our own’ -Sultan launched the Taqseem Institute, named after the improvisational solos of Arabic music, in 2022.Since then, dozens of women have been trained at the school, seven of whom now teach full-time.The students are trained not only in choreography, but also in musicality, history and theory.They study the evolution of Egyptian dance from pre-cinema figures like Bamba Kashshar and Badia Masabni through the golden age icons like Tahiya Carioca and Samia Gamal.Sultan even takes the message to universities, giving talks to demystify the art form for new audiences, while her dancers work to preserve its history.In 2023, she staged El-Naddaha, a performance blending Sufi themes with traditional and contemporary Egyptian movement.Still, challenges remain.”We want to have a place of our own — like the old theatres — a teatro where we can regularly perform,” Saeed said.Sultan is also pushing for official recognition.She has begun the process of campaigning for the dance to be inscribed on UNESCO’s Intangible Cultural Heritage list.But the path is long and requires support from the country’s culture authorities.For the time being, the dancers at Taqseem focus on their next performance.Barefoot and clad in fitted dancewear, they hold one final run-through, undulating to a melody by Egyptian diva Umm Kulthum as the beat of a tabla drum echoes.It’s a dream come true for Saeed, who has been dancing since she was a child.”I believe it’s in our blood,” she said with a smile.

‘In our blood’: Egyptian women reclaim belly dance from stigmaTue, 01 Jul 2025 03:32:23 GMT

As belly dancing gains popularity internationally, young Egyptian performers are working to restore its reputation at home, pushing back against decades of stigma to reclaim the dance as part of their artistic heritage.Once iconic figures of Egypt’s cinematic golden age, belly dancers have watched their prestige wane, their art increasingly confined to nightclubs and wedding …

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Thaïlande: journée cruciale au tribunal pour les Shinawatra

La saga judiciaire autour des Shinawatra, qui polarisent la Thaïlande depuis plus de 20 ans, se poursuit mardi, autour du patriarche Thaksin, accusé de lèse-majesté, et de sa fille Paetongtarn, la Première ministre, menacée de suspension.Le procès pour diffamation royale, une accusation passible de 15 ans de prison, a débuté dans un tribunal pénal de Bangkok, en présence du milliardaire, a confirmé à l’AFP un responsable judiciaire.”Je ne peux pas parler pour lui sur son état d’esprit, mais je pense qu’il est détendu”, a déclaré à l’AFP son avocat Winyat Chatmontri.Ces prochaines semaines, les Shinawatra vont jouer leur survie politique devant les juges qui, par le passé, ont condamné ses membres les plus influents, et dissous leurs partis affiliés – sans jamais les écarter du cÅ“ur de l’échiquier politique.L’héritière de la dynastie, Paetongtarn, occupe depuis août dernier le poste de Premier ministre, mais la suite de son mandat dépend d’une décision de la Cour constitutionnelle, qui se réunit mardi pour la première fois après que des sénateurs ont déposé une plainte réclamant sa destitution.”Si vous me demandez si je suis inquiète, oui, je le suis”, a concédé la dirigeante lundi aux journalistes.Depuis les années 2000, des troubles politiques à répétition secouent la deuxième économie d’Asie du Sud-Est, mais l’épisode à venir s’inscrit dans un paysage mondial en recomposition, lié à l’offensive douanière américaine, qui a placé le gouvernement dos au mur.A chaque cycle revient le même nom: Shinawatra, la richissime famille honnie par l’establishment conservateur, qui accuse ses membres de corruption et d’attiser les tensions dans un royaume proclamé indivisible derrière le roi.De leur opposition, ont découlé deux coups d’Etat, en 2006 et 2014; des manifestations géantes, certaines réprimées dans le sang; ainsi qu’une cascade de poursuites judiciaires.Le chef du clan, Thaksin, 75 ans, est accusé d’avoir insulté le roi et sa famille dans un entretien publié dans un journal sud-coréen en 2015, quelques mois après le putsch ayant visé sa sÅ“ur Yingluck.- Loi contestée -Les auditions de son procès sont programmées tout le long du mois de juillet. Le magnat des télécoms nie avoir tenu des propos diffamatoires.La justice a l’habitude d’avoir la main lourde pour faire respecter la loi sur la lèse-majesté, l’une des plus sévères au monde.Des groupes de juristes et des militants des droits humains ont régulièrement critiqué l’instrumentalisation de cette loi pour bâillonner les voix critiques de la monarchie et de ses alliés.Au pouvoir entre 2001 et 2006, le truculent Thaksin a dynamité la politique thaïlandaise par son style à mi-chemin entre autoritarisme et libéralisme, qui a divisé le pays entre les “rouges”, ses soutiens issus des campagnes, et les “jaunes”, partisans de l’ordre traditionnel autour du roi et de l’armée.Près de 10.000 personnes proches de la mouvance “jaune” ont manifesté samedi, mais une autre Shinawatra a concentré leur colère: Paetongtarn, la fille de Thaksin, appelée à démissionner.La plus jeune Première ministre de l’histoire du royaume, 38 ans, affronte la crise la plus sévère depuis sa prise de fonctions.- Intégrité remise en cause -Sa coalition ne tient plus qu’à un fil depuis le départ de son principal allié, qui l’accuse d’avoir manqué de respect à l’armée dans un appel avec le dirigeant cambodgien Hun Sen que celui-ci a partagé en ligne, à l’insu de sa cadette.Malgré ses excuses, Paetongtarn n’a pas éteint la polémique sur sa gestion, jugée laxiste voire antipatriotique, des tensions à la frontière avec le Cambodge.Une trentaine de sénateurs ont déposé une plainte auprès de la Cour constitutionnelle, en estimant qu’elle a enfreint les “standards éthiques” exigés dans la Constitution pour occuper son rôle.Les juges pourraient annoncer mardi s’ils acceptent ou non d’étudier leur requête. En cas de réponse positive, ils peuvent prononcer sa suspension le temps d’aboutir à une décision, ce qui pourrait prendre plusieurs mois.Le remaniement attendu a été approuvé mardi matin par le roi.

Thaïlande: journée cruciale au tribunal pour les Shinawatra

La saga judiciaire autour des Shinawatra, qui polarisent la Thaïlande depuis plus de 20 ans, se poursuit mardi, autour du patriarche Thaksin, accusé de lèse-majesté, et de sa fille Paetongtarn, la Première ministre, menacée de suspension.Le procès pour diffamation royale, une accusation passible de 15 ans de prison, a débuté dans un tribunal pénal de Bangkok, en présence du milliardaire, a confirmé à l’AFP un responsable judiciaire.”Je ne peux pas parler pour lui sur son état d’esprit, mais je pense qu’il est détendu”, a déclaré à l’AFP son avocat Winyat Chatmontri.Ces prochaines semaines, les Shinawatra vont jouer leur survie politique devant les juges qui, par le passé, ont condamné ses membres les plus influents, et dissous leurs partis affiliés – sans jamais les écarter du cÅ“ur de l’échiquier politique.L’héritière de la dynastie, Paetongtarn, occupe depuis août dernier le poste de Premier ministre, mais la suite de son mandat dépend d’une décision de la Cour constitutionnelle, qui se réunit mardi pour la première fois après que des sénateurs ont déposé une plainte réclamant sa destitution.”Si vous me demandez si je suis inquiète, oui, je le suis”, a concédé la dirigeante lundi aux journalistes.Depuis les années 2000, des troubles politiques à répétition secouent la deuxième économie d’Asie du Sud-Est, mais l’épisode à venir s’inscrit dans un paysage mondial en recomposition, lié à l’offensive douanière américaine, qui a placé le gouvernement dos au mur.A chaque cycle revient le même nom: Shinawatra, la richissime famille honnie par l’establishment conservateur, qui accuse ses membres de corruption et d’attiser les tensions dans un royaume proclamé indivisible derrière le roi.De leur opposition, ont découlé deux coups d’Etat, en 2006 et 2014; des manifestations géantes, certaines réprimées dans le sang; ainsi qu’une cascade de poursuites judiciaires.Le chef du clan, Thaksin, 75 ans, est accusé d’avoir insulté le roi et sa famille dans un entretien publié dans un journal sud-coréen en 2015, quelques mois après le putsch ayant visé sa sÅ“ur Yingluck.- Loi contestée -Les auditions de son procès sont programmées tout le long du mois de juillet. Le magnat des télécoms nie avoir tenu des propos diffamatoires.La justice a l’habitude d’avoir la main lourde pour faire respecter la loi sur la lèse-majesté, l’une des plus sévères au monde.Des groupes de juristes et des militants des droits humains ont régulièrement critiqué l’instrumentalisation de cette loi pour bâillonner les voix critiques de la monarchie et de ses alliés.Au pouvoir entre 2001 et 2006, le truculent Thaksin a dynamité la politique thaïlandaise par son style à mi-chemin entre autoritarisme et libéralisme, qui a divisé le pays entre les “rouges”, ses soutiens issus des campagnes, et les “jaunes”, partisans de l’ordre traditionnel autour du roi et de l’armée.Près de 10.000 personnes proches de la mouvance “jaune” ont manifesté samedi, mais une autre Shinawatra a concentré leur colère: Paetongtarn, la fille de Thaksin, appelée à démissionner.La plus jeune Première ministre de l’histoire du royaume, 38 ans, affronte la crise la plus sévère depuis sa prise de fonctions.- Intégrité remise en cause -Sa coalition ne tient plus qu’à un fil depuis le départ de son principal allié, qui l’accuse d’avoir manqué de respect à l’armée dans un appel avec le dirigeant cambodgien Hun Sen que celui-ci a partagé en ligne, à l’insu de sa cadette.Malgré ses excuses, Paetongtarn n’a pas éteint la polémique sur sa gestion, jugée laxiste voire antipatriotique, des tensions à la frontière avec le Cambodge.Une trentaine de sénateurs ont déposé une plainte auprès de la Cour constitutionnelle, en estimant qu’elle a enfreint les “standards éthiques” exigés dans la Constitution pour occuper son rôle.Les juges pourraient annoncer mardi s’ils acceptent ou non d’étudier leur requête. En cas de réponse positive, ils peuvent prononcer sa suspension le temps d’aboutir à une décision, ce qui pourrait prendre plusieurs mois.Le remaniement attendu a été approuvé mardi matin par le roi.

Asian stocks rise on trade deal hopes, Tokyo hit by tariff warning

Asian stocks rose Tuesday amid optimism countries will strike US trade deals, though Tokyo’s Nikkei sank after Donald Trump threatened to impose a fresh tariff rate on Japan as he hit out at the country over rice and autos.The dollar also extended losses as investors grow increasingly confident the Federal Reserve will cut interest rates at least twice this year, with keen interest in US jobs data due this week.Investors are also keeping an eye on the progress of the US president’s signature multi-trillion-dollar tax-cutting bill, which is being debated in the Senate.While few agreements have been reached as the White House’s July 9 deadline approaches, equity markets are enjoying a healthy run-up on expectations that breakthroughs will be made or the timeline will be pushed back.Comments from Trump and some of his top officials suggesting there could be some wiggle room have added to the positive mood, with National Economic Council director Kevin Hassett telling CNBC a “double digit” number of pacts, including frameworks, were near.News that Canada had rescinded a tax affecting US tech firms, which had prompted Trump to halt trade talks, and restarted negotiations fuelled optimism that other governments would make deals.All three main indexes on Wall Street rose again Monday, with the S&P 500 and Nasdaq each pushing to another record high, providing a springboard for Asia.Shanghai, Sydney, Singapore, Seoul and Taipei led healthy gains across the region.However, Tokyo, which has enjoyed a strong run in recent weeks, sank one percent after Trump threatened to impose a fresh levy on Japan over a row about the country accepting US rice exports.”I have great respect for Japan, they won’t take our RICE, and yet they have a massive rice shortage,” Trump wrote on his Truth Social platform. “In other words, we’ll just be sending them a letter, and we love having them as a Trading Partner for many years to come,” he added.Japan has seen rice prices double over the past year owing to supply issues caused by various factors, piling pressure on Prime Minister Shigeru Ishiba ahead of key elections this month.Trump’s outburst over the grain came after he had hit out at what he considered an unfair balance in the trade in cars between the two countries, and floated the idea of keeping 25 percent tariffs on autos in place.”Trump has been shaking things up by expressing dissatisfaction with issues such as automobiles and rice, signaling a stall in trade negotiations with Japan,” Hideyuki Ishiguro, at Nomura Asset Management, said.”If the negotiations with Japan were to be unilaterally terminated or break down, it could undermine the assumptions behind investing in Japanese stocks.”The Nikkei was also hit by a stronger yen as expectations for a series of Fed rate cuts weigh on the dollar.The greenback has been hammered by speculation Trump will install someone willing to reduce rates quickly when central bank boss Jerome Powell leaves his post next year.The prospect of lower borrowing costs has pushed the Dollar Index, which compares the greenback to a basket of major currencies, to its lowest level since February 2022. While most observers see the Fed moving in September or October, non-farm payrolls figures due Friday will be keenly watched, with a soft reading likely to boost the chances of an earlier cut.Gold prices rose more than one percent to sit above $3,300 as lower rates makes the commodity more attractive to investors.Senators continue to debate Trump’s so-called “Big Beautiful Bill”, with its passage on a knife’s edge owing to wavering Republicans amid warnings it will add more than $3 trillion to deficits.The president has called for lawmakers to get the mega-bill, which extends tax cuts and slashes spending on key entitlements, to his desk by July 4.- Key figures at around 0230 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.0 percent at 40,081.61 (break)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,450.64Hong Kong – Hang Seng Index: Closed for holidayEuro/dollar: UP at $1.1795 from $1.1785 on MondayPound/dollar: UP at $1.3740 from $1.3732Dollar/yen: DOWN at 143.63 yen from 143.98 yenEuro/pound: UP at 85.83 pence from 85.82 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.4 percent at $64.88 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.3 percent at $66.54 per barrelNew York – Dow: UP 0.6 percent at 44,094.77 (close) London – FTSE 100: DOWN 0.4 percent at 8,760.96 (close)

En Pologne, la Cour suprême tranche sur la validité de la présidentielle

La Cour suprême de Pologne doit trancher mardi sur la validité de l’élection présidentielle de juin, remportée par le candidat nationaliste, face à de nombreuses plaintes sur le déroulement du scrutin et à des doutes sur la légimité de la chambre de la Cour chargée de l’affaire. Selon la Commission électorale, Karol Nawrocki, un historien soutenu par le parti nationaliste Droit et Justice (PiS), a obtenu 50,89% des voix au second tour du 1er juin, alors que son rival, le maire de Varsovie, Rafal Trzaskowski, soutenu par la coalition pro-UE en place, a obtenu 369.000 voix de moins, dans ce pays de 38 millions d’habitants.Tous les doutes relatifs au procès électoral et à sa validation ont d’ores et déjà été qualifiés par le PiS de tentatives de “voler les élections”.En vertu de la Constitution, la Cour suprême doit donner son aval avant que le candidat élu puisse prêter serment devant les deux chambres du Parlement lors d’une cérémonie prévue le 6 août.Cependant, la légitimité de la Chambre des recours extraordinaires et des affaires publiques, mise en place par le gouvernement nationaliste précédent, et qui doit trancher mardi, a été remise en question par la justice européenne, par une bonne partie de la classe politique, des magistrats et des experts.En 2023, la Cour européenne des Droits de l’Homme a estimé que cette chambre ne répondait pas à la définition d’un “tribunal indépendant et impartial établi par la loi”.Lundi, le Premier ministre Donald Tusk a rappelé que chaque décision de cette chambre est désormais publiée dans le Journal officiel avec une annotation indiquant que son “arrêt est intrinsèquement entaché d’une irrégularité juridique”, étant donné que cette chambre est “mal constituée au sein de la Cour suprême”.Néanmoins, a reconnu M. Tusk “il n’est pas possible (…) que la Cour suprême soit remplacée dans cette affaire, à savoir la reconnaissance de la validité ou de l’invalidité des élections, par le bureau du procureur ou le gouvernement”.- “Paralyser la Cour suprême” -Depuis le second tour de la présidentielle, la Cour suprême a reçu environ 56.000 plaintes concernant le scrutin. Les juges ont déjà classé sans suite plus de 50.000 de ces plaintes, basées notamment sur des modèles de plaintes diffusés sur les réseaux sociaux, dénoncées par la présidente de la Cour, Malgorzata Manowska, comme une “opération visant (…) à paralyser la Cour suprême”. La Cour avait cependant ordonné le recomptage des résultats de 13 bureaux de vote au début du mois. Les procureurs nationaux ont déclaré par la suite que dans certains de ces bureaux des voix avaient été transférées d’un candidat à l’autre, principalement en faveur de M. Nawrocki.Roman Giertych, député de la coalition gouvernementale et auteur de l’un des modèles de plaintes diffusées en ligne, soupçonne qu’il y a bien eu une réaffectation des votes en faveur de M. Nawrocki et un truquage des bulletins de vote.Avec plusieurs experts, il appelle à recompter les voix à l’échelle nationale et même à reporter la cérémonie du serment présidentiel, le temps d’élucider les irrégularités.Ces experts estiment que l’Etat de droit a été mis à mal par les réformes introduites par gouvernement nationaliste précédent et le président sortant Andrzej Duda. Ces réformes ont exposé la Pologne à un long bras de fer avec la Commission européenne, atténué depuis l’arrivée au pouvoir de la coalition pro-européenne en octobre 2023. Le président du Parlement “devra prendre une décision, conscient de toutes les défaillances constitutionnelles et procédurales qui se sont produites”, a déclaré lundi au site Money.pl le ministre de la Justice, Adam Bodnar.Le président du Parlement Szymon Holownia, ainsi que nombre d’autres membres de la coalition au pouvoir, ont jusqu’à présent fermement rejeté l’idée de reporter le serment présidentiel. Indépendamment, le ministre de la Justice, qui est aussi chef du parquet national, a convoqué un groupe de procureurs chargés d’examiner les “irrégularités” dans le recensement des votes.”Il faut enquêter partout où il y a soupçon de crime”, a expliqué Donald Tusk.