A Lyon, la canicule fait suer ouvriers et restaurateurs

Sous un soleil de plomb qui frappe le quartier bétonné de la Part-Dieu, ilôt de chaleur lyonnais, Mohamed Nassime et son équipe finissent de poser des dalles de béton devant la gare avant d’aller se réfugier au frais.Chapeau en palmier sur la tête, tee-shirt glissé dessous, le chef du chantier constate : “à part l’eau, il n’y a pas de solution” pour faire face aux températures écrasantes qui touchent la France et particulièrement ce quartier très minéralisé de Lyon, où le thermomètre a atteint 38°c lundi.Travailler sous la chaleur, les ouvriers en ont “l’habitude” et surtout leurs horaires ont été aménagés, relativise le Marocain, gants de protection aux mains.Depuis trois jours, les employés de cette société de revêtement de sol commencent tôt le matin avant que le soleil n’arrive à son zénith, et s’arrêtent parfois dès 10H00.Un décret renforçant les obligations des entreprises pour protéger leurs employés lors des canicules sera publié mardi, quand seize départements passeront en vigilance rouge, sur les 84 en alerte orange lundi.Plusieurs entreprises ont déjà aménagé leurs horaires: avec des livraisons de béton décalées en fin de journée, les ouvriers reprendront à 18H00, où le quartier de la Part-Dieu passe dans l’ombre grâce à ses hauts bâtiments, explique Mohamed Nassime.A Bellecour, à côté de la grande place en terre rouge où le mercure grimpe aussi en flèche, Mohamed Abdesamad commence lui son chantier à 6H00 du matin et finit à 14H30. Entre les deux, cet ouvrier à dû reboucher un trottoir en plein soleil. “C’est un peu dur, mais on n’a pas le choix”, dit-il, des gouttes de sueur ruisselant sur son visage.En Espagne, où le thermomètre a frôlé 46°C, deux ouvriers de voirie sont morts samedi à Barcelone et Cordoue.- “Brûlures” -Les horaires adaptés restent une gageure pour certains métiers, comme les restaurateurs, qui doivent se plier à une forte demande sous des températures extrêmes.Pendant les périodes de canicule, “je perds 4 à 5 kilos”, explique Mohamed Vicente, gérant d’un kebab à Lyon, car “on est littéralement en nage” du matin au soir. “C’est comme si tu étais dans un sauna toute la journée, à la différence qu’on fait des efforts physiques en plus”, souffle-t-il, et il n’y a “pas d’échappatoire”.Son restaurant, situé lui aussi dans l’ilôt de chaleur de la Part-Dieu, est climatisé, mais la température de sa cuisine reste insupportable.”Une friteuse à 200 degrés, une machine à kebab avec 4 flammes, les frigos, même la hotte elle n’arrive pas à tirer tout ça”, énumère le gérant, qui peine à se remettre de son week-end passé à servir de la fast-food sur un stand à un festival.”On a servi, sous 37 degrés, 6.000 repas en deux jours, avec les machines” qui émettent de la chaleur en plus, relève-t-il, “on a tous souffert”.”Et je passe les détails des brûlures liées à la transpiration”, ajoute le restaurateur.Une rue plus loin, derrière un stand de sandwicherie proposé par une brasserie, Marie Venet s’éponge le visage avec un torchon. Un ventilateur balaie ses cheveux attachés, mais dehors, sans la climatisation, “c’est dur”, explique cette employée de 48 ans.Seule solution, des bouteilles d’eau et les allers-retour à l’intérieur de la brasserie climatisée où elle va récupérer des commandes. “Ca me permet de me mettre un peu au frais”, explique l’employée, mais “je suis toujours là entre midi et quinze, toujours à ce poste”.

A Lyon, la canicule fait suer ouvriers et restaurateurs

Sous un soleil de plomb qui frappe le quartier bétonné de la Part-Dieu, ilôt de chaleur lyonnais, Mohamed Nassime et son équipe finissent de poser des dalles de béton devant la gare avant d’aller se réfugier au frais.Chapeau en palmier sur la tête, tee-shirt glissé dessous, le chef du chantier constate : “à part l’eau, il n’y a pas de solution” pour faire face aux températures écrasantes qui touchent la France et particulièrement ce quartier très minéralisé de Lyon, où le thermomètre a atteint 38°c lundi.Travailler sous la chaleur, les ouvriers en ont “l’habitude” et surtout leurs horaires ont été aménagés, relativise le Marocain, gants de protection aux mains.Depuis trois jours, les employés de cette société de revêtement de sol commencent tôt le matin avant que le soleil n’arrive à son zénith, et s’arrêtent parfois dès 10H00.Un décret renforçant les obligations des entreprises pour protéger leurs employés lors des canicules sera publié mardi, quand seize départements passeront en vigilance rouge, sur les 84 en alerte orange lundi.Plusieurs entreprises ont déjà aménagé leurs horaires: avec des livraisons de béton décalées en fin de journée, les ouvriers reprendront à 18H00, où le quartier de la Part-Dieu passe dans l’ombre grâce à ses hauts bâtiments, explique Mohamed Nassime.A Bellecour, à côté de la grande place en terre rouge où le mercure grimpe aussi en flèche, Mohamed Abdesamad commence lui son chantier à 6H00 du matin et finit à 14H30. Entre les deux, cet ouvrier à dû reboucher un trottoir en plein soleil. “C’est un peu dur, mais on n’a pas le choix”, dit-il, des gouttes de sueur ruisselant sur son visage.En Espagne, où le thermomètre a frôlé 46°C, deux ouvriers de voirie sont morts samedi à Barcelone et Cordoue.- “Brûlures” -Les horaires adaptés restent une gageure pour certains métiers, comme les restaurateurs, qui doivent se plier à une forte demande sous des températures extrêmes.Pendant les périodes de canicule, “je perds 4 à 5 kilos”, explique Mohamed Vicente, gérant d’un kebab à Lyon, car “on est littéralement en nage” du matin au soir. “C’est comme si tu étais dans un sauna toute la journée, à la différence qu’on fait des efforts physiques en plus”, souffle-t-il, et il n’y a “pas d’échappatoire”.Son restaurant, situé lui aussi dans l’ilôt de chaleur de la Part-Dieu, est climatisé, mais la température de sa cuisine reste insupportable.”Une friteuse à 200 degrés, une machine à kebab avec 4 flammes, les frigos, même la hotte elle n’arrive pas à tirer tout ça”, énumère le gérant, qui peine à se remettre de son week-end passé à servir de la fast-food sur un stand à un festival.”On a servi, sous 37 degrés, 6.000 repas en deux jours, avec les machines” qui émettent de la chaleur en plus, relève-t-il, “on a tous souffert”.”Et je passe les détails des brûlures liées à la transpiration”, ajoute le restaurateur.Une rue plus loin, derrière un stand de sandwicherie proposé par une brasserie, Marie Venet s’éponge le visage avec un torchon. Un ventilateur balaie ses cheveux attachés, mais dehors, sans la climatisation, “c’est dur”, explique cette employée de 48 ans.Seule solution, des bouteilles d’eau et les allers-retour à l’intérieur de la brasserie climatisée où elle va récupérer des commandes. “Ca me permet de me mettre un peu au frais”, explique l’employée, mais “je suis toujours là entre midi et quinze, toujours à ce poste”.

A Lyon, la canicule fait suer ouvriers et restaurateurs

Sous un soleil de plomb qui frappe le quartier bétonné de la Part-Dieu, ilôt de chaleur lyonnais, Mohamed Nassime et son équipe finissent de poser des dalles de béton devant la gare avant d’aller se réfugier au frais.Chapeau en palmier sur la tête, tee-shirt glissé dessous, le chef du chantier constate : “à part l’eau, il n’y a pas de solution” pour faire face aux températures écrasantes qui touchent la France et particulièrement ce quartier très minéralisé de Lyon, où le thermomètre a atteint 38°c lundi.Travailler sous la chaleur, les ouvriers en ont “l’habitude” et surtout leurs horaires ont été aménagés, relativise le Marocain, gants de protection aux mains.Depuis trois jours, les employés de cette société de revêtement de sol commencent tôt le matin avant que le soleil n’arrive à son zénith, et s’arrêtent parfois dès 10H00.Un décret renforçant les obligations des entreprises pour protéger leurs employés lors des canicules sera publié mardi, quand seize départements passeront en vigilance rouge, sur les 84 en alerte orange lundi.Plusieurs entreprises ont déjà aménagé leurs horaires: avec des livraisons de béton décalées en fin de journée, les ouvriers reprendront à 18H00, où le quartier de la Part-Dieu passe dans l’ombre grâce à ses hauts bâtiments, explique Mohamed Nassime.A Bellecour, à côté de la grande place en terre rouge où le mercure grimpe aussi en flèche, Mohamed Abdesamad commence lui son chantier à 6H00 du matin et finit à 14H30. Entre les deux, cet ouvrier à dû reboucher un trottoir en plein soleil. “C’est un peu dur, mais on n’a pas le choix”, dit-il, des gouttes de sueur ruisselant sur son visage.En Espagne, où le thermomètre a frôlé 46°C, deux ouvriers de voirie sont morts samedi à Barcelone et Cordoue.- “Brûlures” -Les horaires adaptés restent une gageure pour certains métiers, comme les restaurateurs, qui doivent se plier à une forte demande sous des températures extrêmes.Pendant les périodes de canicule, “je perds 4 à 5 kilos”, explique Mohamed Vicente, gérant d’un kebab à Lyon, car “on est littéralement en nage” du matin au soir. “C’est comme si tu étais dans un sauna toute la journée, à la différence qu’on fait des efforts physiques en plus”, souffle-t-il, et il n’y a “pas d’échappatoire”.Son restaurant, situé lui aussi dans l’ilôt de chaleur de la Part-Dieu, est climatisé, mais la température de sa cuisine reste insupportable.”Une friteuse à 200 degrés, une machine à kebab avec 4 flammes, les frigos, même la hotte elle n’arrive pas à tirer tout ça”, énumère le gérant, qui peine à se remettre de son week-end passé à servir de la fast-food sur un stand à un festival.”On a servi, sous 37 degrés, 6.000 repas en deux jours, avec les machines” qui émettent de la chaleur en plus, relève-t-il, “on a tous souffert”.”Et je passe les détails des brûlures liées à la transpiration”, ajoute le restaurateur.Une rue plus loin, derrière un stand de sandwicherie proposé par une brasserie, Marie Venet s’éponge le visage avec un torchon. Un ventilateur balaie ses cheveux attachés, mais dehors, sans la climatisation, “c’est dur”, explique cette employée de 48 ans.Seule solution, des bouteilles d’eau et les allers-retour à l’intérieur de la brasserie climatisée où elle va récupérer des commandes. “Ca me permet de me mettre un peu au frais”, explique l’employée, mais “je suis toujours là entre midi et quinze, toujours à ce poste”.

Nigeria theme park offers escape from biting economyMon, 30 Jun 2025 16:26:01 GMT

Guests poured in through an entry gate on the ground floor of a castle. Inside, vendors dressed as medieval court jesters sold balloons.At Magicland, a privately owned theme park in Nigeria’s capital, Abuja, the country’s recurrent crises — from galloping inflation to armed insurgencies — fade into the background, at least for one afternoon.Nigeria’s fragile …

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La Bourse de Paris prudente face aux discussions commerciales entre les Etats-Unis et leurs partenaires

La Bourse de Paris a fini en légère baisse lundi, attentives aux évolutions des négociations commerciales entre les États-Unis et leurs partenaires, avant la date fatidique du 9 juillet, fixée par Donald Trump.Le CAC 40 a cédé 0,33% à 7.665,91 points, reculant de 25,64 points.”Les négociations commerciales restent au centre de l’attention à l’approche de la date limite du 9 juillet”, à partir de laquelle des droits de douane plus élevés aux États-Unis devraient entrer en vigueur, souligne Neil Wilson, analyste de Saxo Markets.”Il y a une inquiétude quant à ce qui va attendre les pays qui n’auront pas signé d’accord. Y aura-t-il un délai supplémentaire, ou seront-ils frappés de plein fouet par de nouveaux droits de douane?”, s’interroge Pierre-Alexis Dumont, directeur des investissements chez Sycomore.Côté obligataire, l’emprunt à dix ans français a atteint 3,28%, contre 3,26% la veille en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, a atteint 2,60%.Chassé croisé entre Wall Street et l’EuropeDepuis l’arrivée de Donald Trump au pouvoir aux Etats-Unis, la plupart des indices boursiers européens ont davantage grimpé que les américains, une situation inédite depuis plusieurs années, tant la force d’attraction de Wall Street est d’ordinaire puissante. Les incertitudes liés aux revirements du président américain sur sa politique commerciale, et la crainte de l’impact des droits de douane sur la croissance et l’inflation aux États-Unis, ont poussé les investisseurs à placer une partie de leur argent ailleurs.D’autant que le continent bénéficie de meilleures perspectives de croissance, grâce aux baisses des taux menées par la Banque centrale européenne, et aux projets de dépense d’investissements publics dans la défense et les infrastructures, en Allemagne notamment.Toutefois, la dynamique s’est retournée au cours du mois de juin.Si les autres indices européens bénéficient toujours d’une meilleure performance sur les six premiers mois de l’année, le CAC 40 (+3,86%) fait, lui, désormais moins bien que l’indice américain S&P 500, qui grimpe de 5%.”Les investisseurs reviennent vers la thématique de l’IA, porteuse de croissance aux Etats-Unis”, commente Pierre-Alexis Dumont, directeur des investissements chez Sycomore. “Quant aux plans d’investissement en Europe, on a salué les annonces, mais on attend désormais leur exécution”, ajoute-t-il.Carmat suspenduLe fabricant français d’un cÅ“ur artificiel temporaire destiné à des malades souffrant d’insuffisance cardiaque sévère a annoncé lundi être en cessation des paiements et demander l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire. L’entreprise a aussi annoncé demander “la suspension de son cours de Bourse à partir du 30 juin 2025”, selon un communiqué.

L’incendie dans l’Aude sous contrôle

L’incendie ayant détruit environ 400 hectares de végétation dans l’Aude, déclenché dimanche par un brasero mal éteint, était sous contrôle lundi en fin de journée, après quelques reprises désormais maîtrisées, selon les pompiers. “On a quelques reprises qui sont traitées actuellement et ça va être ça pendant quelques jours, avec cette sécheresse, ça redémarre assez rapidement”, a dit à l’AFP le colonel Christophe Magny, qui commande les 200 pompiers encore mobilisés lundi en fin de journée sur la commune de Bizanet (Aude), près de Narbonne.”On a eu quatre reprises, dont une seule un peu inquiétante, mais elles sont toutes maîtrisées”, a-t-il ajouté.”L’avant du feu est stoppé mais il y a toujours des foyers actifs, on savait que cet après-midi, on allait avoir des vents qui allaient se réveiller (…) du coup, on a des foyers qui se réactivent”, avait-t-il détaillé plus tôt.- Canicule, vent -Dans la matinée, tout en assurant que les incendies étaient fixés, la préfecture avait prévenu que la vigilance restait de mise en raison de craintes liées à une météo favorable au feu: canicule, taux d’humidité en baisse et vent.Lundi matin, les pompiers, soutenus par des avions bombardiers d’eau, s’étaient appliqués à “noyer le feu” qu’ils étaient parvenus à fixer dans la nuit alors qu’il avait déjà détruit environ 400 hectares de végétation.L’autoroute A61 entre Toulouse et la Méditerranée, coupée dimanche entre Lézignan et Narbonne en raison de la virulence des flammes, a été rouverte à la circulation lundi matin. Environ 30 personnes ont été évacués dimanche d’un camping à Bizanet, endommagé par le feu, de même que 60 habitants d’un lotissement.- Barbecue mal éteint -Dans le camping, l’incendie a détruit “sept bungalows”, “deux hébergements insolites”, “trois installations techniques” et “un fourgon”, tandis qu’une “maison située à proximité a également été touchée par les flammes”, a précisé la préfecture.La directrice de cabinet du préfet a salué “le bel élan de solidarité” dont ont fait preuve les habitants de Bizanet pour se soutenir mutuellement.Plus de 600 pompiers ont été mobilisés “au plus fort de l’incendie”, a souligné le SDIS, précisant que neuf sapeurs-pompiers ont été légèrement blessés, victimes de coups de chaud, des fumées et pour l’un d’entre eux d’une chute.Le feu est parti “d’un barbecue, qui était transporté sur l’autoroute, derrière un véhicule, sur une remorque”, a informé dimanche le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.Un suspect a été interpellé et placé en garde à vue pour “destruction involontaire par incendie de bois et forêt”, a précisé à l’AFP le procureur de la République de Narbonne, Eric Camous. Selon les premiers éléments de l’enquête, il s’agirait d’un commerçant qui, au retour d’un marché, ne s’est pas rendu compte que son brasero n’était pas éteint.

L’incendie dans l’Aude sous contrôle

L’incendie ayant détruit environ 400 hectares de végétation dans l’Aude, déclenché dimanche par un brasero mal éteint, était sous contrôle lundi en fin de journée, après quelques reprises désormais maîtrisées, selon les pompiers. “On a quelques reprises qui sont traitées actuellement et ça va être ça pendant quelques jours, avec cette sécheresse, ça redémarre assez rapidement”, a dit à l’AFP le colonel Christophe Magny, qui commande les 200 pompiers encore mobilisés lundi en fin de journée sur la commune de Bizanet (Aude), près de Narbonne.”On a eu quatre reprises, dont une seule un peu inquiétante, mais elles sont toutes maîtrisées”, a-t-il ajouté.”L’avant du feu est stoppé mais il y a toujours des foyers actifs, on savait que cet après-midi, on allait avoir des vents qui allaient se réveiller (…) du coup, on a des foyers qui se réactivent”, avait-t-il détaillé plus tôt.- Canicule, vent -Dans la matinée, tout en assurant que les incendies étaient fixés, la préfecture avait prévenu que la vigilance restait de mise en raison de craintes liées à une météo favorable au feu: canicule, taux d’humidité en baisse et vent.Lundi matin, les pompiers, soutenus par des avions bombardiers d’eau, s’étaient appliqués à “noyer le feu” qu’ils étaient parvenus à fixer dans la nuit alors qu’il avait déjà détruit environ 400 hectares de végétation.L’autoroute A61 entre Toulouse et la Méditerranée, coupée dimanche entre Lézignan et Narbonne en raison de la virulence des flammes, a été rouverte à la circulation lundi matin. Environ 30 personnes ont été évacués dimanche d’un camping à Bizanet, endommagé par le feu, de même que 60 habitants d’un lotissement.- Barbecue mal éteint -Dans le camping, l’incendie a détruit “sept bungalows”, “deux hébergements insolites”, “trois installations techniques” et “un fourgon”, tandis qu’une “maison située à proximité a également été touchée par les flammes”, a précisé la préfecture.La directrice de cabinet du préfet a salué “le bel élan de solidarité” dont ont fait preuve les habitants de Bizanet pour se soutenir mutuellement.Plus de 600 pompiers ont été mobilisés “au plus fort de l’incendie”, a souligné le SDIS, précisant que neuf sapeurs-pompiers ont été légèrement blessés, victimes de coups de chaud, des fumées et pour l’un d’entre eux d’une chute.Le feu est parti “d’un barbecue, qui était transporté sur l’autoroute, derrière un véhicule, sur une remorque”, a informé dimanche le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.Un suspect a été interpellé et placé en garde à vue pour “destruction involontaire par incendie de bois et forêt”, a précisé à l’AFP le procureur de la République de Narbonne, Eric Camous. Selon les premiers éléments de l’enquête, il s’agirait d’un commerçant qui, au retour d’un marché, ne s’est pas rendu compte que son brasero n’était pas éteint.

Jury considers verdict in Sean Combs sex trafficking trial

Jurors on Monday started deliberating on whether Sean “Diddy” Combs used his celebrity, wealth and business empire to set up a decades-long criminal ring that allegedly saw him force women into drug-fueled sexual performances with escorts.After the judge completed his instructions, the jury in New York began the task of weighing evidence from phone and financial records, and 34 people who testified against Combs over the past seven weeks.Combs, 55, faces life in prison if convicted on five federal charges that include racketeering, sex trafficking and transportation for purposes of prostitution.The producer and entrepreneur, once one of the most powerful people in the music industry, denies the charges.On Friday, his lawyer vied to skewer the credibility of his accusers — namely two women he dated for years — saying they were out for money, while rejecting any notion that the musician led a criminal ring.But in their final argument, prosecutors tore into the defense, saying Combs’s team had “contorted the facts endlessly.”Prosecutor Maurene Comey told jurors that by the time Combs had committed his clearest-cut offenses, “he was so far past the line he couldn’t even see it.””In his mind he was untouchable,” she told the court. “The defendant never thought that the women he abused would have the courage to speak out loud what he had done to them.””That ends in this courtroom,” she said. “The defendant is not a god.”Defense attorney Marc Agnifilo scoffed at the picture painted by prosecutors of a violent, domineering man who fostered “a climate of fear.”Combs is a “self-made, successful Black entrepreneur” who had romantic relationships that were “complicated” but consensual, Agnifilo said.- Manipulation -The defense has conceded that Combs at times beat his partners — but insisted the domestic violence does not amount to the sex trafficking or racketeering he is charged with.Key to the prosecution’s case were witnesses Casandra Ventura and a woman who testified under the pseudonym Jane, both of whom described abuse, threats and coercive sex in wrenching detail.In their closing arguments the defense dissected their accounts and at times even mocked them, insisting the women were adults making choices that were best for them.Prosecutor Comey snapped back at that notion, saying the women were “manipulated” into “brazen” acts of sex trafficking.Ventura and Jane both said they experienced emotional manipulation and threats that made them feel obliged to meet Combs’s sexual demands.Throughout the trial, jurors were shown voluminous phone records, including messages from both women that Agnifilo argued implied consent.But prosecutors said those messages did not paint the whole picture, and referenced testimony from a forensic psychologist who explained to jurors how victims become ensnared by abusers.Central to their case is the claim that Combs led a criminal enterprise of senior employees who “existed to serve his needs” and enforced his power with offenses including forced labor, kidnapping, bribery, witness tampering and arson.But Agnifilo underscored that none of those individuals testified against Combs, nor were they named as co-conspirators.Many witnesses were given immunity orders so they could speak without fear of incriminating themselves.To convict Combs on racketeering, jurors must find that prosecutors showed beyond reasonable doubt that he agreed with people within his organization to commit at least two of the eight crimes forming the racketeering charge.The eight men and four women must reach a unanimous decision, reaching either a guilty or not guilty verdict on each count.