Equipe de France féminine: Geyoro, quasi centenaire en pleine forme

Oubliée la saison compliquée en club, Grace Geyoro a montré qu’elle était fin prête pour l’Euro-2025 en réveillant d’un doublé l’équipe de France féminine contre le Brésil (3-2), à l’aube de sa 100e sélection.Avec ses quatre buts en quatre matches, la milieu de terrain débarque en Suisse samedi en pleine possession de ses moyens, pour atteindre si tout va bien la barre symbolique des 100 capes (21 buts) contre l’Angleterre au premier match du Championnat d’Europe, le 5 juillet à Zurich.A Grenoble, pour le dernier match de préparation, ses deux buts ont ramené les Bleues à hauteur des Brésiliennes, après un début de match complètement raté: 2-0 pour la Seleçao au bout de 12 minutes.Laurent Bonadei a aimé sa “puissance naturelle” et souligne, en plus de sa grinta et de son doublé, son apport athlétique.”En fin de match, quand la fatigue touchait les Brésiliennes, Grace a réussi à nous garder le ballon, à temporiser, là où en première mi-temps c’était plus difficile avec des joueuses en face qui avaient beaucoup plus de fraîcheur”, développe le sélectionneur.L’héroïne du Stade des Alpes ne s’attarde pas sur son doublé, préférant évoquer le collectif.- “Super pour la confiance” -“On a super bien réagi et on a su pousser pour gagner. C’est super pour la confiance, c’est un match qui nous fait du bien. On a montré notre force de caractère”, dit-elle, citée par L’Équipe.”Il faut monter le curseur de l’intensité et être là dès l’entame du match. On va retrouver ce genre de pressing et d’agressivité à l’Euro contre l’Angleterre notamment. On avait besoin d’être mises en difficulté”, ajoute Geyoro.Elle note aussi que “physiquement, on a tenu tout le match”, contrairement aux Brésiliennes. De bon augure également avant de se frotter aux Galloises et aux Néerlandaises dans leur poule relevée.Sa caisse permet notamment à Geyoro de monter aux avant-postes.”C’est important que Grace et nos milieux, de manière générale, se retrouvent aux abords de la surface ou dans la surface”, souligne Bonadei.Cette stratégie “demande beaucoup d’efforts. Ce n’est pas facile parce que, notamment, contre ces équipes-là qui ont un jeu très vertical avec de la vitesse, on fait des efforts vers l’avant comme vers l’arrière”, poursuit le coach.Mais Geyoro avait de l’énergie à revendre, au bout d’une “saison compliquée”, de son propre aveu, au Paris Saint-Germain. Écartée un temps en décembre par l’entraîneur Fabrice Abriel, elle ne s’est “pas laissée abattre”, assurait-elle à Nancy fin mai après la victoire contre la Suisse (4-0) où elle avait marqué un but.- “Te relever” -“Au final, j’ai énormément appris, que ce soit sur ma personne ou mon mental, développait-elle. Quand tu traverses des moments difficiles, ça t’atteint mentalement. Ce qui est intéressant, c’est la manière dont tu arrives à te relever. Je ne me suis pas laissée abattre.””Je lui avais dit en début de saison que je ne la lâcherais pas quand elle aurait des moments difficiles”, confirmait Bonadei avant la victoire en Islande (2-0).Il regrettait même qu’elle puisse parfois “en garder un peu sous le pied, on a envie qu’elle aille encore plus loin, dans ses intentions, ses efforts”.Elle l’a fait contre le Brésil, entraînant son équipe avec elle en bonne vice-capitaine. Elle a même fini le match avec le brassard après la sortie de Sandie Toletti (67).S’il reste une incertitude avant l’Angleterre autour de la capitaine Griedge Mbock, touchée à un mollet, les cadres sont là à une semaine de débuter l’Euro avec la montée en puissance de Geyoro et le retour au marquoir du nom de Marie-Antoinette Katoto, qui n’avait plus signé de but en Bleue depuis cinq matches.”On est prêtes, c’est sûr”, lance Geyoro.

Le sud-est suffoque, la canicule va gagner plus de la moitié de la France

Aux 14 départements du sud de la France en vigilance orange samedi vont s’ajouter dimanche 39 autres, plongeant plus de la moitié de la France dans une chaleur étouffante partie pour durer au moins jusqu’en début de semaine prochaine.De 34 à 38°C sont attendus dans l’après-midi de samedi dans l’Aude, le Vaucluse, le Var, les Alpes-Maritimes, la Haute-Corse, les Alpes-de-Haute-Provence, l’Ardèche, la Drôme, l’Isère et le Rhône, auxquels s’étend la vigilance orange canicule déjà en vigueur depuis vendredi dans les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales.Les températures pourront approcher “ponctuellement les 40°C près de la Méditerranée”, prévient Météo-France, qui prévoit une “nuit de samedi à dimanche étouffante, avec autour de 20 degrés sur une large moitié sud du pays, 22 à 25 degrés sur le quart sud-est de la France”, et jusqu’à 26 degrés près de la Méditerranée, “voire un peu plus ponctuellement”.A partir de dimanche, la canicule gagnera “les deux-tiers sud du pays, jusqu’en Ile-de-France” avec 53 départements – sur les 96 que compte au total la France métropolitaine – placés en vigilance orange, de l’Ile-de-France à l’Arc méditerranéen, et de la Vendée au Doubs, a annoncé Météo-France samedi matin.L’institut météorologique prévoit des températures pouvant atteindre entre 30 et 35°C degrés en région Ile-de-France, 34 à 38°C sur les deux-tiers sud du pays, voire localement plus, notamment dans le Sud-Ouest, tandis que 39 à 40°C seront “régulièrement atteints près de la Méditerranée”.Mais le pire reste sans doute à venir, le pic étant attendu en début de semaine prochaine, sans que Météo-France ne puisse encore se prononcer sur la fin de l’épisode. Il va durer “au moins jusqu’à mardi”, mais pour la fin, “est-ce que ce sera mercredi, jeudi ou vendredi, c’est trop tôt pour le dire”, estime Tristan Amm, prévisionniste chez Météo-France.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, avec une vingtaine de villes d’Italie, dont Rome et Venise, placées en alerte. Au Portugal, les deux tiers du pays seront en alerte orange dimanche, avec 42°C prévus à Lisbonne et un risque maximal d’incendie. En Espagne, le pic de chaleur est attendu à partir de dimanche avec un mercure au-delà des 40°C sur une grande partie du territoire.- Numéro vert activé -En France, le numéro vert canicule, qui permet d’obtenir des conseils “pour se protéger et protéger son entourage”, a été réactivé depuis samedi 08H00.La cause de ce nouveau pic est un “dôme de chaleur”: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.Depuis le 19 juin, la France traverse sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, et sa 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules. Pour y faire face, mairies, préfectures et pompiers multiplient mises en garde et recommandations.Les travaux dans les massifs forestiers sont partiellement interdits par crainte d’incendies, des locaux climatisés restent ouverts malgré le weekend, les personnes les plus vulnérables sont appelées régulièrement, des distributions d’eau sont organisées…A Marseille, où certains habitants ont trouvé refuge vendredi dans les centres commerciaux climatisés, la mairie a annoncé la gratuité des piscines municipales et publié une cartographie des lieux publics disposant de la climatisation.Dans la deuxième ville de France, au bâti scolaire souvent ancien, la chaleur a mis ces derniers jours les écoliers à rude épreuve, obligeant parfois parents et enseignants à fournir eux-mêmes des ventilateurs.Alors qu’il reste une semaine de cours, l’association de parents FCPE a demandé vendredi à la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne de donner, d'”urgence”, “des consignes claires” aux personnels des établissements scolaires afin d’adapter l’accueil des élèves.La ville de Nice, qui a annulé samedi un tournoi de football interquartiers en raison de la canicule, assure pour sa part que près de 250 ventilateurs portables d’appoint “ont été livrés ces deux dernières semaines” à la demande des chefs d’établissement et qu’une distribution de ventilateurs aux personnes âgées isolées a également été mise en place.

Le sud-est suffoque, la canicule va gagner plus de la moitié de la France

Aux 14 départements du sud de la France en vigilance orange samedi vont s’ajouter dimanche 39 autres, plongeant plus de la moitié de la France dans une chaleur étouffante partie pour durer au moins jusqu’en début de semaine prochaine.De 34 à 38°C sont attendus dans l’après-midi de samedi dans l’Aude, le Vaucluse, le Var, les Alpes-Maritimes, la Haute-Corse, les Alpes-de-Haute-Provence, l’Ardèche, la Drôme, l’Isère et le Rhône, auxquels s’étend la vigilance orange canicule déjà en vigueur depuis vendredi dans les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales.Les températures pourront approcher “ponctuellement les 40°C près de la Méditerranée”, prévient Météo-France, qui prévoit une “nuit de samedi à dimanche étouffante, avec autour de 20 degrés sur une large moitié sud du pays, 22 à 25 degrés sur le quart sud-est de la France”, et jusqu’à 26 degrés près de la Méditerranée, “voire un peu plus ponctuellement”.A partir de dimanche, la canicule gagnera “les deux-tiers sud du pays, jusqu’en Ile-de-France” avec 53 départements – sur les 96 que compte au total la France métropolitaine – placés en vigilance orange, de l’Ile-de-France à l’Arc méditerranéen, et de la Vendée au Doubs, a annoncé Météo-France samedi matin.L’institut météorologique prévoit des températures pouvant atteindre entre 30 et 35°C degrés en région Ile-de-France, 34 à 38°C sur les deux-tiers sud du pays, voire localement plus, notamment dans le Sud-Ouest, tandis que 39 à 40°C seront “régulièrement atteints près de la Méditerranée”.Mais le pire reste sans doute à venir, le pic étant attendu en début de semaine prochaine, sans que Météo-France ne puisse encore se prononcer sur la fin de l’épisode. Il va durer “au moins jusqu’à mardi”, mais pour la fin, “est-ce que ce sera mercredi, jeudi ou vendredi, c’est trop tôt pour le dire”, estime Tristan Amm, prévisionniste chez Météo-France.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, avec une vingtaine de villes d’Italie, dont Rome et Venise, placées en alerte. Au Portugal, les deux tiers du pays seront en alerte orange dimanche, avec 42°C prévus à Lisbonne et un risque maximal d’incendie. En Espagne, le pic de chaleur est attendu à partir de dimanche avec un mercure au-delà des 40°C sur une grande partie du territoire.- Numéro vert activé -En France, le numéro vert canicule, qui permet d’obtenir des conseils “pour se protéger et protéger son entourage”, a été réactivé depuis samedi 08H00.La cause de ce nouveau pic est un “dôme de chaleur”: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.Depuis le 19 juin, la France traverse sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, et sa 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules. Pour y faire face, mairies, préfectures et pompiers multiplient mises en garde et recommandations.Les travaux dans les massifs forestiers sont partiellement interdits par crainte d’incendies, des locaux climatisés restent ouverts malgré le weekend, les personnes les plus vulnérables sont appelées régulièrement, des distributions d’eau sont organisées…A Marseille, où certains habitants ont trouvé refuge vendredi dans les centres commerciaux climatisés, la mairie a annoncé la gratuité des piscines municipales et publié une cartographie des lieux publics disposant de la climatisation.Dans la deuxième ville de France, au bâti scolaire souvent ancien, la chaleur a mis ces derniers jours les écoliers à rude épreuve, obligeant parfois parents et enseignants à fournir eux-mêmes des ventilateurs.Alors qu’il reste une semaine de cours, l’association de parents FCPE a demandé vendredi à la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne de donner, d'”urgence”, “des consignes claires” aux personnels des établissements scolaires afin d’adapter l’accueil des élèves.La ville de Nice, qui a annulé samedi un tournoi de football interquartiers en raison de la canicule, assure pour sa part que près de 250 ventilateurs portables d’appoint “ont été livrés ces deux dernières semaines” à la demande des chefs d’établissement et qu’une distribution de ventilateurs aux personnes âgées isolées a également été mise en place.

Le sud-est suffoque, la canicule va gagner plus de la moitié de la France

Aux 14 départements du sud de la France en vigilance orange samedi vont s’ajouter dimanche 39 autres, plongeant plus de la moitié de la France dans une chaleur étouffante partie pour durer au moins jusqu’en début de semaine prochaine.De 34 à 38°C sont attendus dans l’après-midi de samedi dans l’Aude, le Vaucluse, le Var, les Alpes-Maritimes, la Haute-Corse, les Alpes-de-Haute-Provence, l’Ardèche, la Drôme, l’Isère et le Rhône, auxquels s’étend la vigilance orange canicule déjà en vigueur depuis vendredi dans les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales.Les températures pourront approcher “ponctuellement les 40°C près de la Méditerranée”, prévient Météo-France, qui prévoit une “nuit de samedi à dimanche étouffante, avec autour de 20 degrés sur une large moitié sud du pays, 22 à 25 degrés sur le quart sud-est de la France”, et jusqu’à 26 degrés près de la Méditerranée, “voire un peu plus ponctuellement”.A partir de dimanche, la canicule gagnera “les deux-tiers sud du pays, jusqu’en Ile-de-France” avec 53 départements – sur les 96 que compte au total la France métropolitaine – placés en vigilance orange, de l’Ile-de-France à l’Arc méditerranéen, et de la Vendée au Doubs, a annoncé Météo-France samedi matin.L’institut météorologique prévoit des températures pouvant atteindre entre 30 et 35°C degrés en région Ile-de-France, 34 à 38°C sur les deux-tiers sud du pays, voire localement plus, notamment dans le Sud-Ouest, tandis que 39 à 40°C seront “régulièrement atteints près de la Méditerranée”.Mais le pire reste sans doute à venir, le pic étant attendu en début de semaine prochaine, sans que Météo-France ne puisse encore se prononcer sur la fin de l’épisode. Il va durer “au moins jusqu’à mardi”, mais pour la fin, “est-ce que ce sera mercredi, jeudi ou vendredi, c’est trop tôt pour le dire”, estime Tristan Amm, prévisionniste chez Météo-France.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, avec une vingtaine de villes d’Italie, dont Rome et Venise, placées en alerte. Au Portugal, les deux tiers du pays seront en alerte orange dimanche, avec 42°C prévus à Lisbonne et un risque maximal d’incendie. En Espagne, le pic de chaleur est attendu à partir de dimanche avec un mercure au-delà des 40°C sur une grande partie du territoire.- Numéro vert activé -En France, le numéro vert canicule, qui permet d’obtenir des conseils “pour se protéger et protéger son entourage”, a été réactivé depuis samedi 08H00.La cause de ce nouveau pic est un “dôme de chaleur”: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.Depuis le 19 juin, la France traverse sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, et sa 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules. Pour y faire face, mairies, préfectures et pompiers multiplient mises en garde et recommandations.Les travaux dans les massifs forestiers sont partiellement interdits par crainte d’incendies, des locaux climatisés restent ouverts malgré le weekend, les personnes les plus vulnérables sont appelées régulièrement, des distributions d’eau sont organisées…A Marseille, où certains habitants ont trouvé refuge vendredi dans les centres commerciaux climatisés, la mairie a annoncé la gratuité des piscines municipales et publié une cartographie des lieux publics disposant de la climatisation.Dans la deuxième ville de France, au bâti scolaire souvent ancien, la chaleur a mis ces derniers jours les écoliers à rude épreuve, obligeant parfois parents et enseignants à fournir eux-mêmes des ventilateurs.Alors qu’il reste une semaine de cours, l’association de parents FCPE a demandé vendredi à la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne de donner, d'”urgence”, “des consignes claires” aux personnels des établissements scolaires afin d’adapter l’accueil des élèves.La ville de Nice, qui a annulé samedi un tournoi de football interquartiers en raison de la canicule, assure pour sa part que près de 250 ventilateurs portables d’appoint “ont été livrés ces deux dernières semaines” à la demande des chefs d’établissement et qu’une distribution de ventilateurs aux personnes âgées isolées a également été mise en place.

Le Pen exhorte ses troupes à se préparer à tout, y compris la dissolution

“Ne procrastinez pas!”: Marine Le Pen a appelé samedi les parlementaires RN à se préparer aux prochaines batailles électorales, y compris à la possibilité d’une dissolution de l’Assemblée nationale en réponse “à l’affaissement parlementaire” du gouvernement.”Il serait assez dangereux, je crois, de se convaincre qu’il n’y aura pas de dissolution”, a lancé la cheffe de file du RN, en ouvrant à l’Assemblée une “convention de l’Union nationale”, réunissant des parlementaires nationaux et européens de l’alliance RN-UDR, presque un an jour pour jour après le premier tour des dernières législatives.La présidente du groupe RN à l’Assemblée a revendiqué une “victoire stratégique”, avec la “dislocation du bloc central” réunissant les groupes de l’ancienne majorité (Renaissance-MoDem-UDR) et LR, qui “ne semble plus obéir à aucune direction” selon elle.Eric Ciotti, patron de l’UDR, a lui lancé un appel aux électeurs et militants de son ancien parti LR: “rejoignez nous, l’espoir, il est là, le courage, il est là”.Brandissant “l’affaissement parlementaire” du binôme exécutif Emmanuel Macron – François Bayrou, la patronne de l’extrême droite a estimé que “le bloc central (…) ne peut pas longtemps laisser ce phénomène de délitement se prolonger”.”Alors Emmanuel Macron peut être tenté de dissoudre”, a ajouté Mme Le Pen, qui à ce stade serait empêchée de concourir aux législatives en attendant son procès en appel dans l’affaire des assistants d’eurodéputés FN.Évoquant une “possibilité, pas une probabilité”, à l’approche de la date du 8 juillet à laquelle Emmanuel Macron récupèrera son pouvoir de dissolution, elle a prévenu que “l’histoire ne repassera pas les plats: s’il y a une dissolution (…) nous devons l’emporter”.”On est tous d’accord pour se dire que ce gouvernement ne vivra pas très longtemps (…) parce que il est frappé du sceau de l’impuissance”, a ajouté le président du RN Jordan Bardella, avant l’ouverture de cette convention, à la fois anniversaire de l’alliance RN-UDR, et journée de conférences avec des invités.Selon une source au groupe, les parlementaires devraient échanger notamment avec André Merlin, ingénieur et industriel ancien patron de RTE, François Ecalle, ancien haut fonctionnaire de Bercy spécialiste des finances publiques, ou encore le haut fonctionnaire Christophe Eoche-Duval, sur le sujet de la simplification.

Thaïlande: une manifestation réclame la démission de la première ministre

Des milliers de manifestants anti-gouvernement se sont rassemblés à Bangkok samedi pour réclamer la démission de la première ministre Paetongtarn Shinawatra après qu’un appel téléphonique avec l’ancien dirigeant cambodgien Hun Sen a suscité la colère de la population et remis en question sa capacité à diriger.La deuxième économie d’Asie du Sud-Est se prépare pour un énième cycle de troubles politiques et de contestations populaires, sur fond de querelles tenaces entre la dynastie Shinawatra et l’establishment conservateur alignée avec le roi et l’armée.Samedi, environ 4.000 manifestants ont rempli les rues qui font le tour du Monument de la Victoire dans la capitale thaïlandaise, brandissant des drapeaux thaïlandais et applaudissant des discours entremêlés de performances musicales.La foule était composée principalement de personnes âgées et menée par d’anciens militants des “chemises jaunes” impliqués dans les grandes manifestations de rue qui ont contribué à faire tomber le gouvernement de son père Thaksin Shinawatra dans les années 2000, mais aussi par l’un de ses anciens alliés devenu l’un de ses plus grands détracteurs.”Je suis ici pour protéger la souveraineté de la Thaïlande et pour dire que la Première ministre est inapte”, a déclaré Seri Sawangmue, un manifestant de 70 ans qui a voyagé toute la nuit en bus depuis le nord du pays pour assister à l’événement.”Après avoir entendu l’appel qui a fuité, j’ai su que je ne pouvais pas lui faire confiance”, a-t-il déclaré à l’AFP. “J’ai vécu de nombreuses crises politiques et je sais où cela nous mène. Elle est prête à renoncer à notre souveraineté”.La Thaïlande connaît depuis des décennies des affrontements entre les “Chemises jaunes”, qui défendent la monarchie et l’armée et considèrent Thaksin comme une menace pour l’ordre social traditionnel du pays, et les “Chemises rouges”, qui soutiennent Thaksin.Jamnong Kalana, 64 ans, a déclaré qu’elle avait été par le passé une “Chemise rouge”, mais qu’elle avait changé de couleur et demandait désormais la démission de Paetongtarn. “Je ressens beaucoup de douleur lorsque je vois une compatriote thaïlandaise qui n’aime pas le pays comme moi”, a-t-elle déclaré.- Le clan Shinawatra sous tension -Les autorités ont indiqué que plus d’un millier de policiers et d’agents municipaux avaient été déployés pour l’événement qui se déroule pour le moment sans violence.”C’est leur droit de protester, du moment que les choses se font sans violence” a déclaré aux journalistes Paetongtarn Shinawatra avant un déplacement dans le nord de la Thaïlande frappé par des inondations.Novice en politique, la première ministre est l’objet de controverses et a été abandonnée par le Bhumjaithai, deuxième plus grand parti de sa coalition, suite à un appel téléphonique avec l’ancien Premier ministre cambodgien Hun Sen.Dans la conversation qui a fuité, elle a comparé un général thaïlandais à un “opposant”, puis utilisé un ton jugé trop familier, par ses adversaires traditionalistes en appelant l’ancien dirigeant cambodgien “oncle”.L’appel entre Paetongtarn et Hun Sen, qui a dirigé le Cambodge durant environ 40 ans, visait à apaiser les tensions, après la mort d’un soldat cambodgien, fin mai, lors d’un échange de tirs dans une zone disputée à la frontière.En poste depuis moins d’un an, Paetongtarn est la quatrième personnalité du clan Shinawatra à devenir Premier ministre de la Thaïlande après son père, sa tante et le mari de sa tante.La semaine prochaine la dirigeante et son père Thaksin vont faire face à des batailles judiciaires qui pourraient rebattre les carte du paysage politique thaïlandais.Mardi, la Cour constitutionnelle décidera si elle doit se saisir d’une pétition de sénateurs demandant sa destitution pour manque de professionnalisme. Le même jour, son père sera jugé pour des accusations de lèse-majesté liées à des remarques faites il y a dix ans à des médias sud-coréens.Une douzaine de putschs réussis depuis la fin de la monarchie absolue en 1932 a cimenté la place de l’armée dans le cÅ“ur de la vie politique thaïlandaise, laissant planer en permanence l’hypothèse d’une intervention si le gouvernement en place allait contre ses intérêts.

Thaïlande: une manifestation réclame la démission de la première ministre

Des milliers de manifestants anti-gouvernement se sont rassemblés à Bangkok samedi pour réclamer la démission de la première ministre Paetongtarn Shinawatra après qu’un appel téléphonique avec l’ancien dirigeant cambodgien Hun Sen a suscité la colère de la population et remis en question sa capacité à diriger.La deuxième économie d’Asie du Sud-Est se prépare pour un énième cycle de troubles politiques et de contestations populaires, sur fond de querelles tenaces entre la dynastie Shinawatra et l’establishment conservateur alignée avec le roi et l’armée.Samedi, environ 4.000 manifestants ont rempli les rues qui font le tour du Monument de la Victoire dans la capitale thaïlandaise, brandissant des drapeaux thaïlandais et applaudissant des discours entremêlés de performances musicales.La foule était composée principalement de personnes âgées et menée par d’anciens militants des “chemises jaunes” impliqués dans les grandes manifestations de rue qui ont contribué à faire tomber le gouvernement de son père Thaksin Shinawatra dans les années 2000, mais aussi par l’un de ses anciens alliés devenu l’un de ses plus grands détracteurs.”Je suis ici pour protéger la souveraineté de la Thaïlande et pour dire que la Première ministre est inapte”, a déclaré Seri Sawangmue, un manifestant de 70 ans qui a voyagé toute la nuit en bus depuis le nord du pays pour assister à l’événement.”Après avoir entendu l’appel qui a fuité, j’ai su que je ne pouvais pas lui faire confiance”, a-t-il déclaré à l’AFP. “J’ai vécu de nombreuses crises politiques et je sais où cela nous mène. Elle est prête à renoncer à notre souveraineté”.La Thaïlande connaît depuis des décennies des affrontements entre les “Chemises jaunes”, qui défendent la monarchie et l’armée et considèrent Thaksin comme une menace pour l’ordre social traditionnel du pays, et les “Chemises rouges”, qui soutiennent Thaksin.Jamnong Kalana, 64 ans, a déclaré qu’elle avait été par le passé une “Chemise rouge”, mais qu’elle avait changé de couleur et demandait désormais la démission de Paetongtarn. “Je ressens beaucoup de douleur lorsque je vois une compatriote thaïlandaise qui n’aime pas le pays comme moi”, a-t-elle déclaré.- Le clan Shinawatra sous tension -Les autorités ont indiqué que plus d’un millier de policiers et d’agents municipaux avaient été déployés pour l’événement qui se déroule pour le moment sans violence.”C’est leur droit de protester, du moment que les choses se font sans violence” a déclaré aux journalistes Paetongtarn Shinawatra avant un déplacement dans le nord de la Thaïlande frappé par des inondations.Novice en politique, la première ministre est l’objet de controverses et a été abandonnée par le Bhumjaithai, deuxième plus grand parti de sa coalition, suite à un appel téléphonique avec l’ancien Premier ministre cambodgien Hun Sen.Dans la conversation qui a fuité, elle a comparé un général thaïlandais à un “opposant”, puis utilisé un ton jugé trop familier, par ses adversaires traditionalistes en appelant l’ancien dirigeant cambodgien “oncle”.L’appel entre Paetongtarn et Hun Sen, qui a dirigé le Cambodge durant environ 40 ans, visait à apaiser les tensions, après la mort d’un soldat cambodgien, fin mai, lors d’un échange de tirs dans une zone disputée à la frontière.En poste depuis moins d’un an, Paetongtarn est la quatrième personnalité du clan Shinawatra à devenir Premier ministre de la Thaïlande après son père, sa tante et le mari de sa tante.La semaine prochaine la dirigeante et son père Thaksin vont faire face à des batailles judiciaires qui pourraient rebattre les carte du paysage politique thaïlandais.Mardi, la Cour constitutionnelle décidera si elle doit se saisir d’une pétition de sénateurs demandant sa destitution pour manque de professionnalisme. Le même jour, son père sera jugé pour des accusations de lèse-majesté liées à des remarques faites il y a dix ans à des médias sud-coréens.Une douzaine de putschs réussis depuis la fin de la monarchie absolue en 1932 a cimenté la place de l’armée dans le cÅ“ur de la vie politique thaïlandaise, laissant planer en permanence l’hypothèse d’une intervention si le gouvernement en place allait contre ses intérêts.