C1: Brest “ambitionne d’être encore en vie” après le barrage aller contre Paris (Roy)

“Nous avons l’ambition d’être encore en vie” après le match aller mardi à Guingamp (18h45) contre le Paris SG, a déclaré lundi l’entraîneur de Brest Eric Roy, estimant que les deux clubs ne sont “pas dans le même monde”.”C’est particulier puisque d’habitude, on les joue en un match”, a souligné Eric Roy en conférence de presse au stade de Roudourou, à Guingamp, à la veille du barrage aller de Ligue des champions.”Il faut ne pas être éliminés au match aller, on a l’ambition d’être encore en vie quand on entrera sur la pelouse du Parc des Princes (pour le match retour, mercredi 19 février NDLR)”, a-t-il expliqué. Eric Roy a pris l’exemple du match de la 20e journée de Ligue, le 1er février. Mené 3-1 par Paris, Brest avait réduit l’écart à la 71e avant d’encaisser deux buts supplémentaires en toute fin de rencontre. Mardi, a-t-il dit, son équipe jouera différemment: “On ne va pas du tout gérer comme un match de championnat où à 3-2 à la 90e minute tu vas chercher le match nul et tu prends deux buts dans les arrêts de jeu”, a-t-il expliqué.Entre Paris et Brest, “il n’y a qu’à voir les budgets, on n’est pas dans le même monde, on a déclenché le projet mission impossible”, a-t-il souri. “C’est un match très compliqué pour nous sur une double confrontation.”Néanmoins, “on n’est pas arrivés en victime expiatoire qui fait allégeance au PSG, on peut bousculer cette équipe”, a dit Eric Roy.Par rapport aux précédents matches, soldés souvent par des défaites, “quelques joueurs sont revenus de l’infirmerie, on essaie toujours d’apprendre des matches précédents, et même si le score paraît très important, il y a eu certaines périodes où on les a fait souffrir. On essaie de capitaliser là-dessus”.”Mais un match c’est long et encore plus contre le PSG”, a soupiré l’entraîneur.Eric Roy a insisté: “C’est factuel, on est les Petits Poucet de la compétition, on n’a rien perdre, j’ai envie que les joueurs profitent de ce moment. Il faudra faire le match parfait, on va espérer que le PSG soit comme il y a quelques mois en manque de réussite.”

Zelensky to meet JD Vance in Munich on Friday: Kyiv presidency

Ukrainian President Volodymyr Zelensky will meet US Vice President JD Vance on Friday at the Munich Security Conference, where they are set to discuss Washington’s push for an end to the three-year war with Russia.US President Donald Trump will also despatch his special envoy Keith Kellogg, who is tasked with drawing up a proposal to halt the fighting, to Ukraine a week later, a source in the Ukrainian presidency told AFP.Trump is pushing for a swift end to the nearly three-year war, while Zelensky is calling for tough security guarantees from Washington as part of any deal with Russia.Kyiv fears that any settlement that does not include hard military commitments — such as NATO membership or the deployment of peacekeeping troops — will just allow the Kremlin time to regroup and rearm for a fresh attack.Zelensky’s spokesman Sergiy Nikiforov told AFP the meeting with Vance would take place Friday on the sidelines of the Munich conference.Meanwhile a source in the Ukrainian president’s office said Kellogg would arrive in Ukraine on February 20.They did not say where in the country Kellogg would visit.His trip would come just days before the three-year anniversary of Russia’s invasion on February 24.Zelensky called Monday for “real peace and effective security guarantees” for Ukraine.”Security of people, security of our state, security of economic relations and, of course, our resource sustainability: not only for Ukraine, but for the entire free world,” he said in an evening video address published on social media.”All of this is being decided now.”- Trump meetings -Trump has said he wants to broker an end to the war but has not outlined a detailed proposal to bring the two sides to the negotiating table.Both Zelensky and Russian President Vladimir Putin have previously ruled out direct talks with each other, and there appears to be little ground where the two could strike a deal.Putin is demanding that Ukraine withdraw from swathes of its south and east that Kyiv still has control over, and considers closer ties between Ukraine and NATO inadmissable.Zelensky has meanwhile rejected any territorial concessions to Moscow, though he has acknowledged that Ukraine might have to rely on diplomatic means to secure the return of some territory.Russia says it has annexed five regions of Ukraine — Crimea in 2014 and then Donetsk, Kherson, Lugansk and Zaporizhzhia in 2022 — though it does not have full control over them.Zelensky said Monday that a meeting with Trump was also being arranged, but that a date had not yet been fixed.Trump said last week that he would “probably” meet Zelensky in the coming days, but ruled out personally travelling to Kyiv.The New York Post reported Saturday that Trump told the publication he had spoken on the phone to Putin to discuss bringing an end to the conflict in Ukraine, saying that Putin had told him he “wants to see people stop dying”.Kremlin spokesman Dmitry Peskov declined to confirm or deny the call.Organisers of the closely followed Munich Security Conference had confirmed earlier Monday that Zelensky would attend the Feb 14-16 summit.The US delegation is set to include Secretary of State Marco Rubio as well as Kellogg and Vance, MSC chair Christoph Heusgen told a Berlin press conference.There will be no representatives of the Russian government present, Heusgen said.The meeting comes with Russia advancing across Ukraine’s eastern Donetsk region, where it has captured several settlements — mostly completely flattened by months of Russian bombardments — over the past year.burs-vl-jc/js

Richard Ferrand, le dernier grognard de Macron prêt à devenir Sage

Il se serait imaginé “éteindre la lumière” des quinquennats d’Emmanuel Macron comme Premier ministre, mais Richard Ferrand a été désigné lundi comme le candidat du président pour la tête du Conseil constitutionnel. Une consécration pour cet ex-président de l’Assemblée issu de la gauche, resté un influent entremetteur politique.Vendredi 13 décembre 2024, 10H30, un nom s’affiche sur le téléphone de Richard Ferrand: François Bayrou. “Richard, il nous faut nous voir”, souffle le patron du MoDem, à peine sorti du bureau d’Emmanuel Macron où il tente d’arracher sa nomination comme Premier ministre.Pourquoi, en plein bras de fer, M. Bayrou passe-t-il une heure à écumer sa colère dans un appartement de la rive gauche de Paris ? Car il sait Richard Ferrand l’un des rares capables de décoder la psyché élyséenne, après dix années à côtoyer Emmanuel Macron. “Il a un positionnement unique auprès du président qui est de pouvoir vraiment tout lui dire, sans filtre, et le président l’écoute pour de vrai. Ce lien-là je ne l’ai jamais vu s’éteindre”, témoigne l’ancien ministre Stanislas Guerini.Un poids que M. Ferrand, 62 ans, s’emploie à minimiser auprès de ses interlocuteurs, faisant valoir qu’il y avait “des sujets sur lesquels” il pouvait “emporter la conviction” du président. “D’autres, ce sont des bouteilles à la mer”, s’amuse-t-il.Sans mandat électif depuis 2022, désormais à la tête d’une société de conseil, M. Ferrand n’en conserve pas moins un pied en politique, au point d’être maintes fois cité pour Matignon. Il est aperçu devisant avec François Hollande devant Notre-Dame le jour de la réouverture, à une table de restaurant avec les ex-ministres Eric Dupond-Moretti et Olivier Dussopt, tandis que fuitent des bribes de ses échanges avec Nicolas Sarkozy…Et cet adepte de la formule ciselée, amateur de bonne chère et de rugby, d’ironiser sur le taux de remplissage de sa messagerie à l’heure des remaniements, ou sur les floraisons de mots doux – et intéressés – qu’on lui susurre à l’adresse du président, y compris d’opposants notoires. – Garant -Du commando originel qui a contribué à amener M. Macron au pouvoir en 2017, beaucoup ont pris le large, usés, déçus voire balayés par les affres de la politique. Mais Richard Ferrand, qui végétait au mitan des années 2010 dans le marais des députés socialistes avant d’être propulsé sur le devant de la scène par l’aventure macroniste, est arrimé dans la garde rapprochée. Y compris après sa défaite aux législatives de 2022, après dix ans de mandat dans le Finistère où cet Aveyronnais d’origine avait jeté l’ancre. Y compris aussi après avoir essuyé dès l’été 2017, tout juste nommé ministre de la Cohésion des territoires, une tempête judiciaire avec le dossier des Mutuelles de Bretagne. Mis en examen pour “prise illégale d’intérêts”, il a vu le feuilleton se clore en octobre 2022, la Cour de cassation confirmant la prescription de faits que M. Ferrand estime de toutes façons “pas établis”.Père de deux jeunes filles et d’un fils plus âgé issu d’un premier mariage, cet ancien journaliste et dirigeant d’une agence de graphisme s’est souvent dit meurtri par cette affaire immobilière. Cela l’a aussi amené à réserver sa réponse pour se porter candidat à la présidence du Conseil constitutionnel. Pas tant une question d’envie: comment refuser de s’inscrire dans les pas de Laurent Fabius et Jean-Louis Debré, qui furent également ses prédécesseurs à la présidence de l’Assemblée ? Une manière aussi de se poser en garant des institutions en cas d’arrivée de forces populistes à l’Elysée en 2027.Ses ennuis passés pourraient-ils amener députés et sénateurs à rejeter la candidature de M. Ferrand ?”Je pense qu’il prend une banane à la fin”, prédit une ancienne ministre, notant que l’ombre portée d’Emmanuel Macron ne représentait guère un avantage. L’adversité pourrait-elle même venir de son camp, où la page Macron commence à se tourner, avec la prise de contrôle du parti par Gabriel Attal ? Visant notamment M. Ferrand, l’entourage de l’ex-Premier ministre avait d’ailleurs moqué l’an dernier dans la presse l’influence des “boomers” qui voudraient faire de la Ve République un “Ehpad”. A l’inverse, un cadre de la majorité fait valoir l’expérience au Perchoir (2018-2022) de M. Ferrand “qui a plutôt donné le sentiment de respecter chacun”. Avant de tempérer: “Comme on est dans un moment politique où tout le monde veut faire la peau de tout le monde, on ne sait pas”.

Incertitude et bataille judiciaire, les fonctionnaires américains entre deux feux

Les fonctionnaires fédéraux aux Etats-Unis sont confrontés à une nouvelle date limite ce lundi, avec la possibilité d’accepter, ou non, les conditions de départ proposées par Donald Trump, alors que des juges doivent décider dans le même temps si cette offre est légale ou non.Afin de fortement réduire les dépenses publiques fédérales, le président américain et son allié Elon Musk ont proposé aux deux millions de fonctionnaires des conditions de départ “très généreuses”, avec un salaire garanti jusqu’en septembre notamment, afin de les inciter au départ.Seule condition: une date limite, avant de risquer d’être confrontés à de potentiels licenciement si l’objectif n’est pas atteint.Or, la brutalité de l’action dans plusieurs agences fédérale de M. Musk, à la tête d’une Commission pour l’efficacité gouvernementale baptisée Doge, laisse envisager quel pourrait être le traitement pour les fonctionnaires qui n’accepteraient pas le plan de départ.Cette approche a toutefois également déclenché un tir de barrage judiciaire, plusieurs plaintes ayant été déposées, notamment contre ce plan avec cette date limite, alors que les démocrates dénoncent une tentative illégale de renforcer le pouvoir exécutif.Ces derniers tentent d’ailleurs de créer une dynamique visant à contrecarrer les assauts répétés du nouveau gouvernement contre l’administration publique, avec notamment la création ce lundi d’un portail à destination des lanceurs d’alerte, leur permettant de signaler toute action potentiellement illégale d’Elon Musk et des membres de Doge.La bataille judiciaire, quant à elle, s’est intensifiée samedi, alors qu’un juge a interdit aux équipes de Doge d’avoir accès aux données fiscales de l’ensemble des Américains détenues par le département du Trésor, une décision dont le gouvernement a fait appel dimanche, estimant qu’elle était “inadmissible” et “inconstitutionnelle”.Les équipes du patron de Tesla ont fait preuve d’une approche particulièrement agressive à l’encontre de plusieurs agences fédérales, gelant les programmes d’aides et imposant d’importantes réductions de la main d’oeuvre via des plans de départ et des menaces de licenciement dont la légalité pose question.Architecte des efforts visant à réduire l’empreinte de l’Etat fédéral dans son “projet 2025”, Russ Vought a personnellement annoncé durant le weekend le gel des activités du Bureau de protection des consommateurs en matière financière (CFPB), dont la mission est de protéger les clients des banques d’abus potentiel mais que les républicains critiquent depuis sa création, au lendemain de la crise financière de 2008.- “Pas annulé” -Plus largement, le plan de départ proposé aux fonctionnaires a été annoncé le 28 janvier dans un e-mail envoyé à toutes les agences et intitulé “croisée des chemins” – une formule déjà employée par Elon Musk à destination des salariés de Twitter lors de son rachat du réseau social.La date limite était initialement fixée au 4 février mais les syndicats, représentant 800.000 fonctionnaires, avaient déposé un premier recours contre l’offre devant un juge fédéral de Boston, qui a accepté d’étudier le dossier et fixé la première audience lundi, à 14H00 (19H00 GMT).Le Bureau de gestion du personnel du gouvernement (OPM)Le Bureau de gestion du personnel du gouvernement (OPM) a dès lors décidé de repousser la date limite à lundi, 23H59.Dans un message sur X, l’OPM a assuré que le plan de départ n’était “pas annulé ou bloqué” et la Maison Blanche a poussé les fonctionnaires à étudier “cette offre très généreuse, d’une vie”.Selon les médias américains, environ 65.000 fonctionnaires ont accepté les conditions de départ sur la première semaine de février.Cela représente environ 3% de la masse salariale fédérale, la Maison Blanche s’étant fixé un objectif de 5% à 10% de fonctionnaires.Mais les syndicats soulignent que sans accord du Congrès concernant l’utilisation du budget fédéral, cet accord n’a aucune valeur, en particulier dans la mesure où le budget actuel n’est que temporaire et ne va pas au-delà de mi-mars, faute d’accord entre républicains et démocrates en fin d’année.”La volonté de l’OPM d’obtenir une démission générale de fonctionnaires fédéraux est un acte incroyablement arbitraire et radical”, ont écrit les avocats des syndicats dans leur recours, soulignant que le gouvernement n’a même pas cherché à arguer que cette directive était la conséquence “d’un processus de décision rationnel ou réfléchi”.

Budget de la Sécurité sociale: l’Assemblée repousse une nouvelle motion de censure contre Bayrou

L’Assemblée nationale a rejeté lundi une nouvelle motion de censure, déposée par LFI contre le recours de François Bayrou à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter sans vote la partie “recettes” du budget de la Sécurité sociale pour 2025. La motion n’a recueilli que 115 voix sur 289 nécessaires, en l’absence du soutien du RN et du groupe PS.Face à un hémicycle fortement clairsemé, François Bayrou a défendu le besoin d’un budget “adopté dans les plus brefs délais”. La vice-présidente LFI de l’Assemblée Nadège Abomangoli ayant appelé à censurer un budget qui “multiplie les trompe-l’oeil” et un gouvernement qui “parle et agit comme le Rassemblement national”.Chahuté par les Insoumis, le socialiste Jérôme Guedj a assumé la non-censure et appelé à “un Grenelle du financement” de la Sécu, mettant notamment sur la table le financement par “les successions”, “le patrimoine” ou encore une “participation des retraités”.Dans la foulée le Premier ministre a engagé un autre 49.3, sur la dernière partie du texte, concernant les “dépenses” pour 2025. Les Insoumis répondant par l’annonce d’une nouvelle motion de censure, qui devrait être examinée probablement mercredi.Une fois adopté à l’Assemblée, le texte ira au Sénat, où le gouvernement espère une validation sans modification par la chambre haute, a priori les 17 et 18 février, qui vaudrait adoption définitive au Parlement et viendrait clore la séquence budgétaire.Le projet de loi, qui avait coûté son poste à Michel Barnier, a depuis fait l’objet de tractations, notamment entre l’exécutif et le PS.Il prévoyait de contenir la hausse des dépenses de santé à +2,6%, pour arriver à 264,2 milliards d’euros. Le gouvernement a promis de réviser cet objectif à +3,3%. Une rallonge de plus d’un milliard pour redonner de l’air aux hôpitaux.L’exécutif a aussi renoncé à une hausse des tickets modérateurs (reste à charge du patient après le remboursement de l’assurance maladie), notamment sur les consultations médicales, pour un coût chiffré à 400 millions d’euros.La censure a par ailleurs eu raison de la désindexation des retraites sur l’inflation, largement combattue dans l’hémicycle.Après un premier passage au Sénat, le texte prévoyait une nouvelle “journée de solidarité” en faveur du grand âge, soit sept heures annuelles supplémentaires travaillées sans rémunération. Mais le gouvernement y a renoncé.Le projet initial prévoyait un déficit de 16 milliards d’euros, mais le retard pris depuis la censure, certaines concessions non compensées et la dégradation des prévisions macro-économiques, conduisent le gouvernement à prévoir un déficit autour de 23 milliards d’euros en 2025, un déficit “considérable et en progression”, a alerté François Bayrou évoquant une “tâche immense pour l’avenir”.

Budget de la Sécurité sociale: l’Assemblée repousse une nouvelle motion de censure contre Bayrou

L’Assemblée nationale a rejeté lundi une nouvelle motion de censure, déposée par LFI contre le recours de François Bayrou à l’article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter sans vote la partie “recettes” du budget de la Sécurité sociale pour 2025. La motion n’a recueilli que 115 voix sur 289 nécessaires, en l’absence du soutien du RN et du groupe PS.Face à un hémicycle fortement clairsemé, François Bayrou a défendu le besoin d’un budget “adopté dans les plus brefs délais”. La vice-présidente LFI de l’Assemblée Nadège Abomangoli ayant appelé à censurer un budget qui “multiplie les trompe-l’oeil” et un gouvernement qui “parle et agit comme le Rassemblement national”.Chahuté par les Insoumis, le socialiste Jérôme Guedj a assumé la non-censure et appelé à “un Grenelle du financement” de la Sécu, mettant notamment sur la table le financement par “les successions”, “le patrimoine” ou encore une “participation des retraités”.Dans la foulée le Premier ministre a engagé un autre 49.3, sur la dernière partie du texte, concernant les “dépenses” pour 2025. Les Insoumis répondant par l’annonce d’une nouvelle motion de censure, qui devrait être examinée probablement mercredi.Une fois adopté à l’Assemblée, le texte ira au Sénat, où le gouvernement espère une validation sans modification par la chambre haute, a priori les 17 et 18 février, qui vaudrait adoption définitive au Parlement et viendrait clore la séquence budgétaire.Le projet de loi, qui avait coûté son poste à Michel Barnier, a depuis fait l’objet de tractations, notamment entre l’exécutif et le PS.Il prévoyait de contenir la hausse des dépenses de santé à +2,6%, pour arriver à 264,2 milliards d’euros. Le gouvernement a promis de réviser cet objectif à +3,3%. Une rallonge de plus d’un milliard pour redonner de l’air aux hôpitaux.L’exécutif a aussi renoncé à une hausse des tickets modérateurs (reste à charge du patient après le remboursement de l’assurance maladie), notamment sur les consultations médicales, pour un coût chiffré à 400 millions d’euros.La censure a par ailleurs eu raison de la désindexation des retraites sur l’inflation, largement combattue dans l’hémicycle.Après un premier passage au Sénat, le texte prévoyait une nouvelle “journée de solidarité” en faveur du grand âge, soit sept heures annuelles supplémentaires travaillées sans rémunération. Mais le gouvernement y a renoncé.Le projet initial prévoyait un déficit de 16 milliards d’euros, mais le retard pris depuis la censure, certaines concessions non compensées et la dégradation des prévisions macro-économiques, conduisent le gouvernement à prévoir un déficit autour de 23 milliards d’euros en 2025, un déficit “considérable et en progression”, a alerté François Bayrou évoquant une “tâche immense pour l’avenir”.

Uneasy calm in east DRC after regional ceasefire appealMon, 10 Feb 2025 18:28:14 GMT

Eastern DR Congo appeared calm for a second day Monday, after regional powers appealed for a ceasefire amid fears the fighting could spark a wider conflict.Pupils in the regional capital Bukavu were returning to school, an AFP journalist saw, after schools shuttered in the city Friday as residents began to flee and shops closed over …

Uneasy calm in east DRC after regional ceasefire appealMon, 10 Feb 2025 18:28:14 GMT Read More »

Le compte X de Kanye West disparaît, après d’énièmes provocations

Kanye West n’est plus sur le réseau social X, où il multipliait depuis plusieurs jours les provocations et les publications antisémites: le compte de la superstar américaine a disparu lundi, sans que l’on sache encore s’il a été banni ou s’il l’a supprimé lui-même.Avant que son compte ne disparaisse, le sulfureux artiste et homme d’affaires a publié un dernier message dans lequel il écrit qu’il se “déconnecte de Twitter”, l’ancien nom de la plateforme détenue par le milliardaire Elon Musk.”J’apprécie qu’Elon me permette de me défouler. Cela a été très cathartique d’utiliser le monde comme caisse de résonance”, a-t-il ajouté. Ce n’est pas la première fois que “Ye”, comme il s’est lui-même rebaptisé, disparaît du réseau social, où il est coutumier des propos haineux et à l’emporte-pièce.Le rappeur a déjà été banni de X, notamment pendant une période de huit mois pour avoir violé le règlement interdisant l’incitation à la violence.Ces derniers jours, Kanye West a apporté sur X son soutien au rappeur Sean Combs, aussi appelé P. Diddy, qui doit bientôt être jugé dans une vaste affaire de trafic sexuel, ou encore publié des messages à caractère antisémite comme “J’adore Hitler”.Interrogé, le réseau social X n’a pas répondu dans l’immédiat.

Argentine: le non-lieu de Jegou et Auradou pour viol examiné en appel

Deux mois après un non-lieu signifiant l’abandon des poursuites à leur encontre pour viol, les rugbymen français Oscar Jegou et Hugo Auradou voient leur cas réexaminé lundi par la justice argentine, conséquence de l’appel interjeté par la plaignante.Les avocats des joueurs, et de la plaignante, sont arrivés au Pôle judiciaire de Mendoza (ouest) peu avant 14H00, heure prévue de l’audience à huis clos, a constaté l’AFP. Les premiers n’ont fait aucune déclaration tandis que Natacha Romano, avocate de la plaignante, a seulement commenté avoir “les meilleurs” espoirs.La chambre d’appel, composée de trois magistrats, devrait rendre sa décision sous cinq jours.Le 10 décembre, au terme de cinq mois d’instruction, la juge Eleonora Arenas décidait l’abandon des poursuites contre les deux rugbymen de 21 ans, suivant les réquisitions du parquet dès octobre, et la demande de leurs avocats dès août. Il n’y aurait pas de procès Jegou-Auradou, tranchait la justice.Cette décision ne marquait pas pour autant la fin de la saga judiciaire pour les deux Français, qui avaient été inculpés de viol aggravé, car en réunion, d’une Argentine de 39 ans, dans leur chambre d’hôtel de Mendoza la nuit de 6 au 7 juillet, au terme d’une soirée alcoolisée après un match du XV de France contre l’Argentine. Relation sexuelle consentie selon leur défense, nullement selon la plaignante.Sitôt après le non-lieu, son avocate annonçait faire appel, déplorant que tous les éléments n’aient pas été “pleinement évalués” et évoquant “des preuves en attente de production”.Elle se référait notamment à un rapport médical — il y en eut plusieurs dans le dossier — selon lequel les ecchymoses de sa cliente seraient le résultat des “blessures atroces” subies lors de l’agression présumée. Et non d’une maladie hématologique prédisposant sa cliente à des bleus, comme l’a soutenu la défense des joueurs.- “Épuiser les recours” ? -Depuis, Me Romano a dit sa détermination à aller au bout des recours, en cassation, à la Cour suprême provinciale (l’Argentine est un État fédéral), nationale et “si nécessaire à la Cour interaméricaine” des droits de l’Homme, sise au Costa Rica. “L’instruction (de la famille) est d’épuiser les recours”, a-t-elle indiqué.La semaine dernière, elle avait assuré à l’AFP, malgré ses griefs antérieurs, “avoir confiance en la justice”. Au cours de la procédure, elle avait tenté, en vain, de faire récuser les deux coprocureurs chargés de l’enquête, puis la juge. Et dénoncé une justice “aux ordres”, relevant que l’avocat est frère du ministre de la Justice du gouvernement Milei.A 11.000 kilomètres de là, Jegou et Auradou ont tourné la page de leur détention préventive en juillet, puis de leur assignation à résidence à Mendoza. Ils ont été autorisés à rentrer en France début septembre.Avec leurs clubs de Pau (Auradou) et La Rochelle (Jegou), les deux joueurs ont repris le cours de leur rugby, puis retrouvé le XV de France — encore samedi contre l’Angleterre. “Je ne pense pas que (la procédure) va durer des années. Nous espérons que tout va se terminer là”, a estimé ces jours-ci auprès de l’AFP Rafael Cuneo Libarona, leur avocat argentin. Se disant “très optimiste” sur l’issue de l’appel. “La juge a prononcé le non-lieu pour inexistence du crime, parce qu’il n’y a jamais eu viol. Elle a été catégorique et les deux procureurs aussi avaient demandé le non-lieu”, a-t-il rappelé.Etant donné les recours potentiels, difficile de prédire un épilogue judiciaire à l’affaire qui, après l’emballement initial, a depuis longtemps cessé d’intéresser la presse argentine. Mais qui a engendré une onde de choc dans le rugby français — en tout cas une introspection sur le cadre de vie et les “3e mi-temps”. Et laissé des sentiments divergents au public rugby, comme le suggèrent les sifflets d’une partie du stade qui avaient accompagné, pour France-Galles il y a dix jours, l’entrée en jeu de Jegou et Auradou.”C’est le sujet, plus large, d’accusations infamantes et fausses qui sont faites pour salir, et de leurs conséquences pour celui ou celle qui en est victime, et pour son entourage”, regrettait cette semaine Me Antoine Vey, avocat français des joueurs.