La Turquie épinglée pour des condamnations fondées sur l’usage d’une messagerie (CEDH)

La Turquie a une nouvelle fois été épinglée par la CEDH, mardi, pour avoir condamné des centaines de personnes pour appartenance à une organisation terroriste armée en se fondant sur leur simple utilisation de l’application cryptée ByLock.Dans plusieurs arrêts rendus mardi, la cour, qui siège à Strasbourg, a condamné la Turquie pour violation de la …

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Réseaux sociaux: une application de la Cnil pour aider les 10-15 ans à se protéger

Une nouvelle application a été lancée mardi par l’autorité de protection des données, la Cnil, pour aider les 10-15 ans à se protéger sur les réseaux sociaux.Baptisée “FantomApp”, l’application déjà disponible propose aux plus jeunes plusieurs outils pour protéger leurs comptes sur les plateformes, et trouver des ressources en cas de problème.FantomApp dispose par exemple …

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La BBC va “se défendre” face à la plainte en diffamation à 10 milliards de dollars de Trump

La BBC a assuré mardi qu’elle allait “se défendre” contre la plainte en diffamation du président américain Donald Trump, qui réclame 10 milliards de dollars au groupe audiovisuel public britannique pour un montage vidéo contesté de l’un de ses discours.La plainte, déposée lundi devant un tribunal fédéral à Miami par le président américain et consultée …

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Attentat à Sydney : l’enquête avance, le gouvernement évoque “l’idéologie de l’Etat islamique”

Les auteurs de l’attentat meurtrier sur une plage de Sydney étaient probablement “motivés par l’idéologie” du groupe “Etat islamique”, a déclaré mardi le Premier ministre australien Anthony Albanese.Dimanche soir, Sajid et Naveed Akram, un père et son fils, ont tiré à au moins 40 reprises, pendant une dizaine de minutes sur une foule rassemblée sur …

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Tentative de putsch au Bénin: une trentaine de personnes écrouées

Une trentaine de personnes, majoritairement des militaires, ont été écrouées mardi au Bénin, après avoir été arrêtées en lien avec la tentative de coup d’Etat déjouée début décembre, tandis que plusieurs mutins sont toujours en fuite.Le 7 décembre, des militaires affirmaient à la télévision nationale avoir destitué le président Patrice Talon. Le putsch a finalement …

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Nobel: Machado s’est blessée en quittant le Venezuela

L’opposante vénézuélienne Maria Corina Machado, prix Nobel de la paix, s’est fracturée une vertèbre durant sa sortie mouvementée et secrète du Venezuela la semaine dernière, a annoncé lundi sa porte-parole.Au risque d’être déclarée fugitive, Mme Machado a quitté Caracas, où elle vivait cachée depuis août 2024, et est arrivée à Oslo dans la nuit de …

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Macron à Marseille: “guerre” au narcotrafic et recueillement symbolique

Guerre aux narcotrafiquants ainsi qu’à leur présence sur les réseaux sociaux: Emmanuel Macron a entamé mardi une visite à Marseille en se rendant sur la tombe de Mehdi Kessaci, assassiné il y a un mois, sans doute pour intimider son frère Amine, militant qui dénonce l’emprise des réseaux de trafic drogue.Un geste hautement symbolique après que cet assassinat a sidéré la ville, pourtant coutumière des violences liées au trafic de stupéfiants. Même si le nombre de personnes tuées est en baisse depuis deux ans, 17 cette année, contre 24 l’an dernier et 50 en 2023.”On a tous une pensée pour la famille Kessaci, sa maman, ses frères, ses sœurs,” a déclaré le président un peu plus tard, lors d’un “face aux lecteurs” du quotidien régional La Provence.Il a promis de mener une “guerre aux réseaux qui tuent des jeunes innocents pour intimider, pour faire peur”, promettant qu’il “n’y a aucune chance qu’ils (les réseaux) gagnent”.Il a affiché sa volonté d’aller “chercher dans les pays où sont les têtes de réseau de la coopération, pour pouvoir saisir leurs biens, pour pouvoir arrêter les têtes de réseau, nous les restituer”. Concernant les consommateurs, dont il fustige régulièrement la responsabilité, le chef d’Etat a annoncé un passage à 500 euros, contre 200 actuellement, de l’amende forfaitaire délictuelle.”J’en ai ras-le-bol d’avoir des jeunes qu’on pleure et dans des quartiers d’avoir d’autres gens qui considèrent que c’est festif d’aller acheter de la drogue”, a martelé le président.Il a par contre exclu une installation à Marseille du nouveau Parquet national contre la criminalité organisée (Pnaco), réclamée notamment par le maire divers gauche de Marseille, Benoît Payan, estimant que cet organisme central devait être à Paris et la deuxième ville de France était déjà dotée en moyens de police judiciaire.Amine Kessaci, jeune militant de 22 ans, avait de son côté lancé mardi matin sur Ici Provence un “appel aux décideurs” pour que soit mise en place “une convention citoyenne de la lutte contre le narcotrafic pour justement créer un espace de parole et donner la parole” aux habitants.L’échange de deux heures du président avec un panel comportant étudiants, acteurs économiques ou associatifs, a principalement tourné autour de la sécurité et de la thématique de la “démocratie à l’épreuve des réseaux sociaux”, qu’Emmanuel Macron veut interdire aux jeunes de moins de 15 ou 16 ans. C’est le cinquième forum du genre depuis un mois.- “Continuer le travail” -Dans l’après-midi, toujours dans la thématique sécuritaire, M. Macron doit inaugurer l’agrandissement de la prison des Baumettes puis un nouveau commissariat dans les quartiers nord, les plus populaires et pauvres de la ville, dont des cités sont gangrenées par les trafics.En retrait des enjeux de politique intérieure depuis la dissolution ratée de 2024, le chef de l’Etat a pris les devants en revanche sur ce sujet. Il a réuni à deux reprises ministres et acteurs concernés à l’Elysée depuis l’assassinat de Mehdi Kessaci.Emmanuel Macron a également défendu le bilan du plan “Marseille en grand” – “qui n’a pas d’équivalent” – qu’il a lancé en grande pompe en 2021 pour aider la cité phocéenne à rattraper ses retards, avec cinq milliards d’engagements de l’Etat à la clé.La Cour des comptes avait dénoncé en octobre 2024 un suivi “indigent” et un “défaut de cohérence” de cette initiative, destinée à rénover les écoles insalubres, développer les transports en commun, réduire la fracture géographique et sociale entre quartiers nord et sud et renforcer les effectifs de police.Alors que l’Elysée a mis en ligne juste avant la visite un site permettant de suivre la progression des différents projets, M. Macron a souligné qu’il allait “sur le terrain, voir les réalisations et ce qu’il reste à faire pour +Marseille en grand+. Et je continuerai, moi, de rendre compte et de continuer le travail”, a-t-il promis.Les deux-tiers des crédits sont désormais engagés, assure l’Elysée, citant la livraison de 15 écoles, des projets en cours sur 86 autres ou l’arrivée de 350 policiers supplémentaires dans les Bouches-du-Rhône.Le chef de l’Etat doit conclure sa visite en début de soirée en visitant le chantier d’extension de la gare Saint-Charles, un investissement de 3,6 milliards d’euros avec gare souterraine, espaces végétalisés, jardins et zones piétonnes.bur-vl-dac-so/we/sla

Mbappé remporte son bras de fer contre le PSG, condamné à lui verser 61 millions d’euros

Le Paris SG a été condamné à verser près de 61 millions d’euros à son ancienne star Kylian Mbappé, mardi par les prud’hommes de Paris, une victoire pour l’attaquant du Real Madrid qui dénonçait des salaires, primes et congés impayés à l’issue de son contrat en 2024.”Le Paris Saint-Germain prend acte du jugement prononcé par le Conseil des prud’hommes de Paris, qu’il exécutera, tout en se réservant le droit de faire appel”, indique le club dans un communiqué.”Le PSG a toujours agi de bonne foi et avec intégrité” “et souhaite au joueur le meilleur pour la suite de sa carrière”, ajoute-t-il.La décision a été prononcée à 13H00 dans une grande salle du Conseil des prud’hommes à Paris, où se sont pressés des dizaines de journalistes pour ce dossier très médiatisé, en plus des légions d’avocats mobilisées de part et d’autre.La présidente du conseil composé de deux représentants des employeurs et deux représentants des salariés, a énuméré diverses sommes correspondant peu ou prou, au total, aux 55 millions de salaires et primes impayées par le club au joueur à leur séparation tumultueuse, à l’été 2024. Les six millions d’euros de plus correspondent aux congés payés.Le conseil a assorti cette décision de l’exécution provisoire, ce qui signifie que le PSG va devoir payer immédiatement, même s’il décidait de faire appel.Les parties recevront la notification de la décision “en fin de semaine ou la semaine prochaine”, a appris l’AFP de source proche du dossier. Celle-ci permettra au club d’étudier les moyens de faire appel.Dans l’autre camp, “les conseils de M. Kylian Mbappé prennent acte avec satisfaction de la décision rendue ce jour par le Conseil de prud’hommes”, ont-ils déclaré dans un communiqué. “Ce jugement confirme que les engagements pris doivent être respectés. Il rétablit une vérité simple: même dans l’industrie du football professionnel, le droit du travail s’impose à tous.”La requalification en contrat à durée indéterminée (CDI) des contrats à durée déterminée (CDD) du joueur a en revanche été rejetée par le conseil des prud’hommes.- Protéger l’institution -Les avocats de Mbappé s’étaient appuyés sur cette demande de requalification, notamment, pour demander 263 millions d’euros, un surplus qui a été rejeté. En revanche, le PSG va devoir informer ses fans de sa condamnation en première page de son site internet, pendant un mois.Pour leur part, les demandes du PSG, chiffrées à 440 millions d’euros, pour notamment préjudice à l’image, perte de chance pour transférer le joueur, ou mauvaise foi dans l’exécution d’un accord daté d’août 2023 (en vue de prolonger son contrat), ont été intégralement rejetées.Au départ, c’est le capitaine des Bleus qui, après avoir cherché en vain à obtenir devant les instances sportives 55 millions de salaires et primes impayés à la fin de son contrat à l’été 2024, a assigné le PSG devant les prud’hommes.Le PSG, lui, s’appuyait sur l’existence établie, selon lui, d’un accord verbal entre les deux parties à l’été 2023 pour que le joueur, appelé à partir libre – c’est-à-dire sans indemnité de transfert pour le PSG – ne lèse pas financièrement son employeur “après l’investissement exceptionnel consenti”.Après des tentatives de conciliation, il s’agissait désormais de protéger l’institution face à un comportement du joueur jugé déloyal, expliquait avant le jugement un proche de la direction du PSG, conscient que le club avait de bonnes chances d’être condamné.- Mise à l’écart du groupe -Et de fait, la décision de mardi est un revers en bonne et due forme pour le PSG, même si le club s’efforce de tourner la page de l’ère Mbappé, ce qui a été rendu plus facile par le titre en Ligue des champions obtenu le 31 mai dernier.Le litige empoisonne les relations entre les deux parties depuis deux ans et demi. L’attaquant, au PSG depuis l’été 2017, avait été mis à l’écart du groupe professionnel au début de la saison 2023-2024 par le PSG car il voulait aller au terme de son contrat sans le prolonger. Un choix qui privait le club parisien d’une juteuse indemnité de transfert.Mbappé avait finalement été réintégré après la première journée du championnat. Mais à l’annonce aux dirigeants, en février 2024, de la confirmation de son départ à venir, la relation s’est encore un peu plus refroidie.Le départ du meilleur buteur de l’histoire du club avait eu lieu au printemps, sans faste et autre évènement public que l’organisation, par les “ultras” de la tribune Auteuil, d’un hommage de quelques minutes après un match.