Fusillade après un mariage dans le Luberon: deux morts, dont la mariée, deux blessés graves, dont un enfant

Deux personnes ont été tuées dimanche au bout de la nuit dans une fête de mariage, dont la mariée, et deux grièvement blessées, dont un enfant de 13 ans, après que des hommes cagoulés ont tiré sur le couple, à Goult, petit village du Luberon, dans le Vaucluse.Si aucune piste n’est pour l’instant privilégiée, l’hypothèse d’un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants est envisagée, précisait dimanche matin une source proche du dossier, alors qu’un dispositif de gendarmerie très important a été mobilisé pour traquer les tireurs, partis à pied et toujours en fuite.”Je pense que c’était ciblé”, a confirmé le maire de la commune, Didier Perello, “en colère, révolté, sous le choc”, lors d’un point presse improvisé sur place, en fin de matinée: “Nous sommes à proximité de communes malheureusement connues pour ce genre de faits”, comme Cavaillon, a ajouté l’élu, à la tête de la commune depuis 2001.Sous un soleil écrasant, le village de Goult, bourg d’un millier d’habitants proche de Gordes, était calme dimanche, presque assommé, quelques heures à peine après les faits, vers 04h30 du matin, au moment où le couple de mariés quittait la soirée, organisée dans la salle des fêtes de la commune.Sur le départ, en voiture, les mariés se sont retrouvés pris pour cibles par les tirs de “plusieurs individus cagoulés” arrivés dans un véhicule et en possession de “plusieurs types d’armes”, a précisé la procureure d’Avignon dimanche après-midi dans un communiqué.Les personnes décédées sont la mariée, âgée de 27 ans, et l’un des agresseurs, touché “dans l’échange”, a spécifié Florence Galtier, laissant entendre que des tirs de riposte ont été tirés depuis le véhicule ciblé par les agresseurs ou par des proches des mariés. De premières informations dimanche matin avaient laissé entendre que l’agresseur était mort écrasé par la voiture du couple alors que celui-ci tentait de prendre la fuite.- “Comme des feux d’artifice” -Les deux personnes grièvement blessées sont l’époux, âgé de 25 ans, et un mineur de 13 ans à bord de la voiture du couple alors que celui-ci quittait le mariage, a ajouté la magistrate, précisant que l’enquête, confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Marseille, a été ouverte pour meurtre et tentative de meurtre en bande organisée.La troisième personne blessée par balles, plus légèrement, est une femme proche de la famille.  Dans son communiqué, la procureure d’Avignon n’émet aucune hypothèse concernant ce dossier et ne donne aucun élément sur le couple permettant de comprendre pourquoi il a été visé.Selon le maire de la commune, la salle des fêtes avait été réservée depuis le mois de mars par le couple, elle originaire d’Apt et lui de Cavaillon, deux autres communes du Vaucluse.Habitant de la commune, à quelque 200 mètres de la salle des fêtes, Daniel, chauffeur routier de 55 ans, a expliqué à l’AFP avoir été “réveillé par du bruit vers 04h30 du matin”: “Puis, vers 06h00, j’ai entendu les bruits de deux hélicoptères survolant le village en rase-mottes. Ça va pas faire une bonne pub pour la commune”, s’inquiétait-il déjà.”J’ai entendu des bruits, j’ai pensé que c’était des feux d’artifice”, a témoigné de son côté Tanguy, 29 ans, pizzaiolo de profession, toujours auprès de l’AFPTV.  Un très important dispositif a été mis en place pour retrouver les auteurs des tirs, avait précisé la gendarmerie dimanche matin. “Des recherches ont été faites pour vérifier si les personnes responsables pourraient encore être sur la commune”, a précisé le maire de la commune.Un triple dispositif a été mobilisé sur ce dossier: un dispositif de commandement fort de 12 personnes, entre Goult et Avignon ; un dispositif de recherche mobilisant 65 personnes, dont un hélicoptère, l’antenne locale du GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) et deux équipes cynophiles de piste;  et enfin un dispositif judiciaire, avec 30 enquêteurs, dont trois techniciens en identification criminelle et des personnels de l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) de Pontoise en région parisienne.Patron du restaurant Le Goultois, Guillaume Molinas, 50 ans, craint en tout cas que ce fait divers fasse “parler du village en négatif”. “Le dernier gros fait divers dans le village, ça faisait 125 ans”, souligne cet habitant, “mais il n’y a que les anciens qui s’en souviennent”.

Belarus : l’opposant Tikhanovski appelle Trump à faire libérer les prisonniers politiques

L’opposant bélarusse Sergueï Tikhanovski, sorti de prison à la suite d’une médiation de Donald Trump, a estimé dimanche que le président américain avait le moyen de faire libérer “d’un seul mot” les prisonniers politiques de son pays.”Le président Trump a maintenant le pouvoir et l’opportunité de libérer tous les prisonniers politiques du Belarus d’un seul mot, et je lui demande de le faire, de prononcer ce mot”, a déclaré M. Tikhanovski.A l’été 2020, cet homme 46 ans avait été au coeur du grand mouvement de contestation contre la réélection du président Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis plus de 30 ans. Des protestations que ce dernier avait écrasées dans la violence. L’épouse de M. Tikhanovski, Svetlana Tikhanovskaïa, s’était lancée en politique après l’arrestation de son mari, devenant la principale figure de l’opposition bélarusse en exil.Libéré après plus de cinq ans de détention dans des conditions très strictes, M. Tikhanovski est apparu dimanche ému et le visage émacié, lors d’une conférence de presse à Vilnius, en Lituanie.Sa remise en liberté, en même temps que 13 autres prisonniers politiques, est intervenue grâce à une médiation américaine, en plein rapprochement diplomatique entre Washington et la Russie, qui est le soutien principal du pouvoir au Bélarus.Quelques heures avant ces libérations, M. Loukachenko et l’émissaire américain Keith Kellogg s’étaient rencontrés à Minsk, la visite au plus au niveau pour un officiel américain dans cet Etat depuis des années.Samedi, la porte-parole de M. Loukachenko, Natalia Eismont, a confirmé que ces libérations avaient eu lieu à la demande de Trump.- “Complètement isolé” -Selon l’ONG de défense des droits humains Viasna, près de 1.200 prisonniers politiques se trouvent toujours dans les geôles du Bélarus, un pays d’Europe de l’Est soumis à de lourdes sanctions occidentales pour sa répression de la dissidence et son soutien apporté à l’invasion russe de l’Ukraine.En janvier 2025, le président Alexandre Loukachenko a remporté un septième mandat avec plus de 87% des voix, lors d’un scrutin qualifié de “mascarade” par l’Union européenne.Dimanche, M. Tikhanovski a, lui, assuré qu’il avait l’intention de rentrer un jour dans son pays : “Oui, mais quand, je ne sais pas encore.””J’ai passé plus de cinq ans seul dans une cellule à l’isolement… J’étais complètement isolé. J’ai très peu d’informations et j’essaie maintenant de rattraper beaucoup de choses”, a-t-il raconté. Après son incarcération en mai 2020, son épouse Svetlana Tikhanovskaïa, qui n’avait pas d’expérience politique, avait repris son flambeau et mobilisé les foules lors de sa campagne électorale.M. Loukachenko avait remporté la présidentielle d’août 2020, avec officiellement 80% des voix. Des dizaines de milliers de personnes ont ensuite manifesté, pendant des semaines, contre sa réélection, dénonçant des fraudes massives.Les autorités ont maté le mouvement avec des milliers d’arrestations, tortures et condamnations. En 2021, M. Tikhanovski avait reçu une peine de 18 ans de prison pour “organisation d’émeutes” et “incitation à la haine”, puis à 18 mois supplémentaires pour “insubordination”. – “Notre combat” -Dimanche, il a été rejoint lors de sa conférence de presse par son épouse, qui mène depuis cinq ans l’opposition en exil, rencontrant des dizaines de responsables internationaux.”La leader de l’opposition est Svetlana Tikhanovskaïa, mon épouse. Je n’ai pas l’intention d’avoir des prétentions à ce niveau”, a souligné M. Tikhanovski.Pour sa part, Mme Tikhanovskaïa, qui, comme de nombreux opposants bélarusses, vit en exil en Lituanie, a parlé de retrouvailles “incroyablement émouvantes” après ces longues années de séparation.”Il est vivant et nous sommes à nouveau ensemble et nous restons engagés dans notre combat”, a-t-elle déclaré dimanche, tout en remerciant l’administration américaine pour “ses efforts inlassables”.D’autres grandes figures de l’opposition, comme l’ex-banquier Viktor Babaryko, la musicienne Maria Kolesnikova ou le militant des droits humains Ales Bialiatski, prix Nobel de la Paix, sont, elles, toujours emprisonnées.Mentionnant les près de 1.200 prisonniers politiques incarcérés au Bélarus, dont certains “incommunicado depuis plusieurs années”, des rapporteurs de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe ont appelé dimanche à leur libération.”Leur place n’a jamais été en prison”, ont-ils affirmé, dans un communiqué.

Belarus : l’opposant Tikhanovski appelle Trump à faire libérer les prisonniers politiques

L’opposant bélarusse Sergueï Tikhanovski, sorti de prison à la suite d’une médiation de Donald Trump, a estimé dimanche que le président américain avait le moyen de faire libérer “d’un seul mot” les prisonniers politiques de son pays.”Le président Trump a maintenant le pouvoir et l’opportunité de libérer tous les prisonniers politiques du Belarus d’un seul mot, et je lui demande de le faire, de prononcer ce mot”, a déclaré M. Tikhanovski.A l’été 2020, cet homme 46 ans avait été au coeur du grand mouvement de contestation contre la réélection du président Alexandre Loukachenko, au pouvoir depuis plus de 30 ans. Des protestations que ce dernier avait écrasées dans la violence. L’épouse de M. Tikhanovski, Svetlana Tikhanovskaïa, s’était lancée en politique après l’arrestation de son mari, devenant la principale figure de l’opposition bélarusse en exil.Libéré après plus de cinq ans de détention dans des conditions très strictes, M. Tikhanovski est apparu dimanche ému et le visage émacié, lors d’une conférence de presse à Vilnius, en Lituanie.Sa remise en liberté, en même temps que 13 autres prisonniers politiques, est intervenue grâce à une médiation américaine, en plein rapprochement diplomatique entre Washington et la Russie, qui est le soutien principal du pouvoir au Bélarus.Quelques heures avant ces libérations, M. Loukachenko et l’émissaire américain Keith Kellogg s’étaient rencontrés à Minsk, la visite au plus au niveau pour un officiel américain dans cet Etat depuis des années.Samedi, la porte-parole de M. Loukachenko, Natalia Eismont, a confirmé que ces libérations avaient eu lieu à la demande de Trump.- “Complètement isolé” -Selon l’ONG de défense des droits humains Viasna, près de 1.200 prisonniers politiques se trouvent toujours dans les geôles du Bélarus, un pays d’Europe de l’Est soumis à de lourdes sanctions occidentales pour sa répression de la dissidence et son soutien apporté à l’invasion russe de l’Ukraine.En janvier 2025, le président Alexandre Loukachenko a remporté un septième mandat avec plus de 87% des voix, lors d’un scrutin qualifié de “mascarade” par l’Union européenne.Dimanche, M. Tikhanovski a, lui, assuré qu’il avait l’intention de rentrer un jour dans son pays : “Oui, mais quand, je ne sais pas encore.””J’ai passé plus de cinq ans seul dans une cellule à l’isolement… J’étais complètement isolé. J’ai très peu d’informations et j’essaie maintenant de rattraper beaucoup de choses”, a-t-il raconté. Après son incarcération en mai 2020, son épouse Svetlana Tikhanovskaïa, qui n’avait pas d’expérience politique, avait repris son flambeau et mobilisé les foules lors de sa campagne électorale.M. Loukachenko avait remporté la présidentielle d’août 2020, avec officiellement 80% des voix. Des dizaines de milliers de personnes ont ensuite manifesté, pendant des semaines, contre sa réélection, dénonçant des fraudes massives.Les autorités ont maté le mouvement avec des milliers d’arrestations, tortures et condamnations. En 2021, M. Tikhanovski avait reçu une peine de 18 ans de prison pour “organisation d’émeutes” et “incitation à la haine”, puis à 18 mois supplémentaires pour “insubordination”. – “Notre combat” -Dimanche, il a été rejoint lors de sa conférence de presse par son épouse, qui mène depuis cinq ans l’opposition en exil, rencontrant des dizaines de responsables internationaux.”La leader de l’opposition est Svetlana Tikhanovskaïa, mon épouse. Je n’ai pas l’intention d’avoir des prétentions à ce niveau”, a souligné M. Tikhanovski.Pour sa part, Mme Tikhanovskaïa, qui, comme de nombreux opposants bélarusses, vit en exil en Lituanie, a parlé de retrouvailles “incroyablement émouvantes” après ces longues années de séparation.”Il est vivant et nous sommes à nouveau ensemble et nous restons engagés dans notre combat”, a-t-elle déclaré dimanche, tout en remerciant l’administration américaine pour “ses efforts inlassables”.D’autres grandes figures de l’opposition, comme l’ex-banquier Viktor Babaryko, la musicienne Maria Kolesnikova ou le militant des droits humains Ales Bialiatski, prix Nobel de la Paix, sont, elles, toujours emprisonnées.Mentionnant les près de 1.200 prisonniers politiques incarcérés au Bélarus, dont certains “incommunicado depuis plusieurs années”, des rapporteurs de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe ont appelé dimanche à leur libération.”Leur place n’a jamais été en prison”, ont-ils affirmé, dans un communiqué.

Unis derrière Netanyahu, de nombreux Israéliens célèbrent l’attaque américaine en Iran

Malgré les frappes quotidiennes, les dégâts et les morts, une grande majorité d’Israéliens soutiennent l’offensive menée par leur pays contre l’Iran, et célébraient dimanche l’entrée en scène des Etats-Unis dans cette guerre.Dix jours que le pays vit replié sur lui-même. Commerces et écoles sont fermés, et la population, invitée à rester chez elle, vit au rythme des alertes et bombardements quotidiens menés par Téhéran en réaction à l’attaque lancée en Iran le 13 juin par Israël. Mais des sondages d’opinion et les Israéliens rencontrés par les journalistes de l’AFP à travers le pays font apparaître un large soutien populaire à ce que l’armée israélienne décrit comme l’opération militaire “la plus complexe” de son histoire.Dimanche au réveil, des habitants de Jérusalem se disaient “reboostés” en découvrant sur leurs écrans de téléphone les frappes américaines de la nuit sur des sites nucléaires en Iran.”Il était temps (…) nous sommes heureux de voir que les Américains se réveillent et agissent”, s’est félicité Dylan, 30 ans, auprès de l’AFP.Gideon, 63 ans, s’est dit “profondément fier” que son pays “ait fait ce qui aurait dû être fait depuis longtemps”, tout en remerciant le président américain Donald Trump pour sa “décision courageuse”.”Cette guerre avec l’Iran semblait inévitable. On savait qu’elle arriverait tôt ou tard”, renchérit Claudio Hazan, 62 ans.” On écoute l’Iran, et il dit depuis le premier jour: +Nous allons détruire Israël+”.Cet ingénieur informatique espère désormais que l’intervention de Washington va permettre d'”écourter la guerre”. A Tel-Aviv, sur la côte méditerranéenne, on pouvait lire ces derniers jours “M. Président, finissez le boulot” sur un écran géant montrant Donald Trump. Dimanche, son visage apparaissait toujours au même endroit mais le message avait changé, remplacé par un mot: “Merci”.Grâce à un système de défense antiaérienne ultra-sophistiqué, Israël a réussi à intercepter la grande majorité des missiles et drones iraniens qui, autrement, auraient pu causer des dégâts encore plus importants et faire plus de victimes.Mais cette protection n’est pas totalement étanche. Tel-Aviv, poumon économique du pays, et Haïfa, ville portuaire du nord, ont à nouveau été touchés dans la matinée.Au moins 50 sites d’impacts ont été recensées à l’échelle nationale et 25 personnes ont été tuées en dix jours, selon les autorités.- “Dieu est avec nous” -Malgré l’explosion d’un missile sur son immeuble de Ramat Gan jeudi, près de Tel-Aviv, Renana soutient le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, et la multiplication des fronts, de Gaza au Liban, en passant par la Syrie et maintenant l’Iran. “La vérité, c’est que Dieu est avec nous et que le gouvernement devrait poursuivre ses activités”, assure la jeune femme à l’AFP.Même l’opposition israélienne, d’habitude très virulente à l’encontre du gouvernement, approuve la guerre contre Téhéran. “Benjamin Netanyahu est mon rival politique, mais sa décision de frapper l’Iran en ce moment est la bonne”, a affirmé le chef de l’opposition Yaïr Lapid dans une tribune publiée par le Jerusalem Post la semaine dernière. Selon un sondage réalisé par l’Israel Democracy Institute (IDI) dans la foulée de l’attaque du 13 juin, 70 % des Israéliens soutiennent la guerre, avec des nuances notables selon les communautés. Parmi les Israéliens juifs, 82 % y sont favorables, contre seulement 35 % des personnes issues de la minorité arabe israélienne interrogées. Pour Dahlia Scheindlin, sondeuse et analyste politique israélienne, la campagne militaire contre l’Iran fait bien plus l’unanimité que le conflit qui s’éternise dans la bande de Gaza, déclenché par l’attaque du Hamas palestinien en Israël le 7 octobre 2023, et qui est considéré par beaucoup comme une “guerre sale”.M. Netanyahu a été critiqué pour son incapacité à obtenir le retour des otages israéliens détenus par le Hamas. Et ses détracteurs l’accusent de poursuivre la guerre pour des raisons de politique intérieure, notamment sous la pression de ses ministres d’extrême droite. Il fait en outre l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre présumés à Gaza, où près de 56.000 personnes ont été tuées dans l’offensive israélienne , selon des chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, jugés fiables par l’ONU. “Il existe un contraste très net entre la façon dont les Israéliens perçoivent la guerre à Gaza et celle avec l’Iran”, ajoute encore Mme Scheindlin, tout en prévenant que ce sentiment pourrait évoluer si le conflit se prolongeait.

Unis derrière Netanyahu, de nombreux Israéliens célèbrent l’attaque américaine en Iran

Malgré les frappes quotidiennes, les dégâts et les morts, une grande majorité d’Israéliens soutiennent l’offensive menée par leur pays contre l’Iran, et célébraient dimanche l’entrée en scène des Etats-Unis dans cette guerre.Dix jours que le pays vit replié sur lui-même. Commerces et écoles sont fermés, et la population, invitée à rester chez elle, vit au rythme des alertes et bombardements quotidiens menés par Téhéran en réaction à l’attaque lancée en Iran le 13 juin par Israël. Mais des sondages d’opinion et les Israéliens rencontrés par les journalistes de l’AFP à travers le pays font apparaître un large soutien populaire à ce que l’armée israélienne décrit comme l’opération militaire “la plus complexe” de son histoire.Dimanche au réveil, des habitants de Jérusalem se disaient “reboostés” en découvrant sur leurs écrans de téléphone les frappes américaines de la nuit sur des sites nucléaires en Iran.”Il était temps (…) nous sommes heureux de voir que les Américains se réveillent et agissent”, s’est félicité Dylan, 30 ans, auprès de l’AFP.Gideon, 63 ans, s’est dit “profondément fier” que son pays “ait fait ce qui aurait dû être fait depuis longtemps”, tout en remerciant le président américain Donald Trump pour sa “décision courageuse”.”Cette guerre avec l’Iran semblait inévitable. On savait qu’elle arriverait tôt ou tard”, renchérit Claudio Hazan, 62 ans.” On écoute l’Iran, et il dit depuis le premier jour: +Nous allons détruire Israël+”.Cet ingénieur informatique espère désormais que l’intervention de Washington va permettre d'”écourter la guerre”. A Tel-Aviv, sur la côte méditerranéenne, on pouvait lire ces derniers jours “M. Président, finissez le boulot” sur un écran géant montrant Donald Trump. Dimanche, son visage apparaissait toujours au même endroit mais le message avait changé, remplacé par un mot: “Merci”.Grâce à un système de défense antiaérienne ultra-sophistiqué, Israël a réussi à intercepter la grande majorité des missiles et drones iraniens qui, autrement, auraient pu causer des dégâts encore plus importants et faire plus de victimes.Mais cette protection n’est pas totalement étanche. Tel-Aviv, poumon économique du pays, et Haïfa, ville portuaire du nord, ont à nouveau été touchés dans la matinée.Au moins 50 sites d’impacts ont été recensées à l’échelle nationale et 25 personnes ont été tuées en dix jours, selon les autorités.- “Dieu est avec nous” -Malgré l’explosion d’un missile sur son immeuble de Ramat Gan jeudi, près de Tel-Aviv, Renana soutient le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, et la multiplication des fronts, de Gaza au Liban, en passant par la Syrie et maintenant l’Iran. “La vérité, c’est que Dieu est avec nous et que le gouvernement devrait poursuivre ses activités”, assure la jeune femme à l’AFP.Même l’opposition israélienne, d’habitude très virulente à l’encontre du gouvernement, approuve la guerre contre Téhéran. “Benjamin Netanyahu est mon rival politique, mais sa décision de frapper l’Iran en ce moment est la bonne”, a affirmé le chef de l’opposition Yaïr Lapid dans une tribune publiée par le Jerusalem Post la semaine dernière. Selon un sondage réalisé par l’Israel Democracy Institute (IDI) dans la foulée de l’attaque du 13 juin, 70 % des Israéliens soutiennent la guerre, avec des nuances notables selon les communautés. Parmi les Israéliens juifs, 82 % y sont favorables, contre seulement 35 % des personnes issues de la minorité arabe israélienne interrogées. Pour Dahlia Scheindlin, sondeuse et analyste politique israélienne, la campagne militaire contre l’Iran fait bien plus l’unanimité que le conflit qui s’éternise dans la bande de Gaza, déclenché par l’attaque du Hamas palestinien en Israël le 7 octobre 2023, et qui est considéré par beaucoup comme une “guerre sale”.M. Netanyahu a été critiqué pour son incapacité à obtenir le retour des otages israéliens détenus par le Hamas. Et ses détracteurs l’accusent de poursuivre la guerre pour des raisons de politique intérieure, notamment sous la pression de ses ministres d’extrême droite. Il fait en outre l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre présumés à Gaza, où près de 56.000 personnes ont été tuées dans l’offensive israélienne , selon des chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, jugés fiables par l’ONU. “Il existe un contraste très net entre la façon dont les Israéliens perçoivent la guerre à Gaza et celle avec l’Iran”, ajoute encore Mme Scheindlin, tout en prévenant que ce sentiment pourrait évoluer si le conflit se prolongeait.

Massive US bunker-buster bombs make combat debut in Iran strikes

A powerful US bunker-busting bomb was used in combat for the first time when Washington struck Iranian nuclear sites this weekend.Israel had carried out a week of air strikes on Iran, but does not possess the GBU-57 — a 30,000-pound (13,600 kilogram) weapon viewed as necessary to reach the most deeply buried facilities — or the aircraft needed to deploy it.General Dan Caine, the top US military officer, told journalists on Sunday that Washington’s forces dropped 14 of the bombs in the massive operation aimed at knocking out Tehran’s nuclear program.- What are its capabilities? -The US military says the GBU-57 — also named Massive Ordnance Penetrator — is designed to penetrate up to 200 feet (60 meters) underground before exploding.This differs from missiles or bombs that typically detonate their payload near or on impact.”To defeat these deeply buried targets, these weapons need to be designed with rather thick casings of steel, hardened steel, to sort of punch through these layers of rock,” said Masao Dahlgren, of the Center for Strategic and International Studies (CSIS), a Washington-based research center.The 6.6-meter-long GBU-57 also has a specialized fuse as “you need an explosive that’s not going to immediately explode under that much shock and pressure,” Dahlgren said.Caine said Sunday it was too early to comment on what remains of Iran’s nuclear program, but that “initial battle damage assessments indicate that all three sites sustained extremely severe damage and destruction.”- How is it deployed? – The only aircraft capable of deploying the GBU-57 is the B-2 Spirit, a stealth bomber.With their long-range capabilities, B-2s departing from the United States “are able to fly all the way to the Middle East to do bombing runs. That’s been done before,” Dahlgren said.The US employed seven B-2s in the Iran strikes — aircraft that can fly 6,000 nautical miles (9,600 kilometers) without refueling and which are designed to “penetrate an enemy’s most sophisticated defenses and threaten its most valued, and heavily defended, targets,” according to the US military.”This was the largest B-2 operational strike in US history and the second-longest B-2 mission ever flown,” Caine said.Several B-2s proceeded west over the Pacific as a decoy while the bombers that would take part in the strikes headed east — a “deception effort known only to an extremely small number of planners and key leaders,” the general said.

Massive US bunker-buster bombs make combat debut in Iran strikes

A powerful US bunker-busting bomb was used in combat for the first time when Washington struck Iranian nuclear sites this weekend.Israel had carried out a week of air strikes on Iran, but does not possess the GBU-57 — a 30,000-pound (13,600 kilogram) weapon viewed as necessary to reach the most deeply buried facilities — or the aircraft needed to deploy it.General Dan Caine, the top US military officer, told journalists on Sunday that Washington’s forces dropped 14 of the bombs in the massive operation aimed at knocking out Tehran’s nuclear program.- What are its capabilities? -The US military says the GBU-57 — also named Massive Ordnance Penetrator — is designed to penetrate up to 200 feet (60 meters) underground before exploding.This differs from missiles or bombs that typically detonate their payload near or on impact.”To defeat these deeply buried targets, these weapons need to be designed with rather thick casings of steel, hardened steel, to sort of punch through these layers of rock,” said Masao Dahlgren, of the Center for Strategic and International Studies (CSIS), a Washington-based research center.The 6.6-meter-long GBU-57 also has a specialized fuse as “you need an explosive that’s not going to immediately explode under that much shock and pressure,” Dahlgren said.Caine said Sunday it was too early to comment on what remains of Iran’s nuclear program, but that “initial battle damage assessments indicate that all three sites sustained extremely severe damage and destruction.”- How is it deployed? – The only aircraft capable of deploying the GBU-57 is the B-2 Spirit, a stealth bomber.With their long-range capabilities, B-2s departing from the United States “are able to fly all the way to the Middle East to do bombing runs. That’s been done before,” Dahlgren said.The US employed seven B-2s in the Iran strikes — aircraft that can fly 6,000 nautical miles (9,600 kilometers) without refueling and which are designed to “penetrate an enemy’s most sophisticated defenses and threaten its most valued, and heavily defended, targets,” according to the US military.”This was the largest B-2 operational strike in US history and the second-longest B-2 mission ever flown,” Caine said.Several B-2s proceeded west over the Pacific as a decoy while the bombers that would take part in the strikes headed east — a “deception effort known only to an extremely small number of planners and key leaders,” the general said.

Kiev promet d’intensifier ses frappes en profondeur en Russie

Le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, a assuré que l’Ukraine allait intensifier ses frappes contre des cibles militaires russes en profondeur en Russie, trois semaines après une attaque spectaculaire contre des bases aériennes reculées dans ce pays.La veille de négociations entre Kiev et Moscou à Istanbul, le 2 juin, l’Ukraine avait frappé plusieurs aérodromes russes, jusqu’à des milliers de kilomètres de ses frontières, après avoir introduit clandestinement en Russie des drones explosifs pendant une opération complexe.Selon Kiev, cette attaque – une riposte visant l’armée de l’air russe qui frappe quasiment quotidiennement l’Ukraine – avait détruit ou endommagé de nombreux avions militaires.Lors d’une rencontre avec des journalistes samedi, sous embargo jusqu’à dimanche, Oleksandr Syrsky a affirmé que de telles attaques se poursuivraient.”Bien sûr, nous continuerons. Nous augmenterons l’ampleur et la profondeur”, a-t-il affirmé, estimant que ces frappes s’avéraient “efficaces” et précisant que Kiev n’attaquerait que des cibles militaires. “Nous ne nous contenterons pas de rester en défense. Parce que cela n’apporte rien et conduit finalement au fait que nous reculons, perdons des hommes et des territoires,” a-t-il ajouté. – Négociations dans l’impasse -Les commentaires de M. Syrsky interviennent alors que les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre déclenchée par l’invasion russe à grande échelle de l’Ukraine, en février 2022, sont au point mort. La dernière réunion entre les deux parties remonte à près de trois semaines et aucun pourparler de suivi n’a été programmé. Ce conflit armé, le plus intense en Europe depuis la Deuxième guerre mondiale, se déroule depuis plus de trois ans et a fait, a minima, des dizaines de milliers de morts dans les deux camps.Parmi les civils, tous les jours, des frappes d’artillerie et aériennes font de nouvelles victimes.Dimanche, les autorités ukrainiennes ont annoncé qu’un homme avait été tué par un bombardement russe à Kherson (sud) et, selon un nouveau bilan, quatre personnes dans une frappe dans la nuit de samedi à dimanche à Kramatorsk (est).Par ailleurs, un adolescent de 17 ans a été tué par une frappe russe à Sloviansk (est). Sa mère et deux autres habitants ont été blessés, selon le parquet de la région de Donetsk.Trois personnes ont également tuées, et onze autres blessées, lors d’un bombardement dimanche sur un terrain d’entraînement militaire ukrainien, a annoncé l’armée de Kiev.- Drones à fibre optique -Malgré de lourdes pertes, les forces russes poursuivent sur le front des actions offensives, grignotant du terrain dans certains secteurs, face à des troupes ukrainiennes moins nombreuses et moins bien équipées.La Russie, en dépit des sanctions occidentales censées affaiblir son économie, a investi de gigantesques sommes pour faire tourner son industrie militaire.Oleksandr Syrsky a d’ailleurs reconnu que Moscou avait certains avantages dans la guerre par drones, notamment dans la fabrication de drones à fibre optique dont les systèmes sont difficiles à brouiller. “Ici, malheureusement, ils ont un avantage à la fois en nombre et en portée de leur utilisation,” a-t-il déclaré. En dépit de son infériorité numérique, l’armée ukrainienne a entrepris, depuis l’invasion de 2022, de multiples offensives. En août 2024, elle avait notamment attaqué par surprise la région frontalière russe de Koursk, s’emparant de centaines de kilomètres carrés avant d’en être délogée au printemps par les forces russes soutenues par un contingent nord-coréen.- Pression sur Soumy -Oleksandr Syrsky a, lui, assuré que l’Ukraine détenait toujours 90 kilomètres carrés dans cette région.”Ce sont nos actions préventives en réponse à une possible offensive ennemie,” a-t-il dit. La Russie avait déclaré en avril avoir pris le contrôle total de la région de Koursk et nie que Kiev y ait maintenu une présence.Par la suite, Moscou a lancé des attaques dans la région ukrainienne voisine de Soumy, s’emparant de plusieurs localités et disant vouloir y constituer une zone tampon.Cette semaine, le président russe Vladimir Poutine a dit ne pas exclure la prise de la ville de Soumy, la capitale régionale.Le commandant ukrainien Oleksandr Syrsky a pour sa part assuré que son armée avait “stoppé” des opérations offensives dans la région, assurant que la situation était “stabilisée” et que Kiev y avait repris le contrôle d’un village, Andriïvka.Moscou occupe actuellement environ un cinquième de l’Ukraine et a déjà revendiqué l’annexion de quatre régions ukrainiennes, en plus de la péninsule de Crimée, qu’elle a envahie en 2014. Kiev a accusé Moscou de saboter délibérément un accord de paix afin de saisir plus de territoire.

Kiev promet d’intensifier ses frappes en profondeur en Russie

Le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, a assuré que l’Ukraine allait intensifier ses frappes contre des cibles militaires russes en profondeur en Russie, trois semaines après une attaque spectaculaire contre des bases aériennes reculées dans ce pays.La veille de négociations entre Kiev et Moscou à Istanbul, le 2 juin, l’Ukraine avait frappé plusieurs aérodromes russes, jusqu’à des milliers de kilomètres de ses frontières, après avoir introduit clandestinement en Russie des drones explosifs pendant une opération complexe.Selon Kiev, cette attaque – une riposte visant l’armée de l’air russe qui frappe quasiment quotidiennement l’Ukraine – avait détruit ou endommagé de nombreux avions militaires.Lors d’une rencontre avec des journalistes samedi, sous embargo jusqu’à dimanche, Oleksandr Syrsky a affirmé que de telles attaques se poursuivraient.”Bien sûr, nous continuerons. Nous augmenterons l’ampleur et la profondeur”, a-t-il affirmé, estimant que ces frappes s’avéraient “efficaces” et précisant que Kiev n’attaquerait que des cibles militaires. “Nous ne nous contenterons pas de rester en défense. Parce que cela n’apporte rien et conduit finalement au fait que nous reculons, perdons des hommes et des territoires,” a-t-il ajouté. – Négociations dans l’impasse -Les commentaires de M. Syrsky interviennent alors que les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre déclenchée par l’invasion russe à grande échelle de l’Ukraine, en février 2022, sont au point mort. La dernière réunion entre les deux parties remonte à près de trois semaines et aucun pourparler de suivi n’a été programmé. Ce conflit armé, le plus intense en Europe depuis la Deuxième guerre mondiale, se déroule depuis plus de trois ans et a fait, a minima, des dizaines de milliers de morts dans les deux camps.Parmi les civils, tous les jours, des frappes d’artillerie et aériennes font de nouvelles victimes.Dimanche, les autorités ukrainiennes ont annoncé qu’un homme avait été tué par un bombardement russe à Kherson (sud) et, selon un nouveau bilan, quatre personnes dans une frappe dans la nuit de samedi à dimanche à Kramatorsk (est).Par ailleurs, un adolescent de 17 ans a été tué par une frappe russe à Sloviansk (est). Sa mère et deux autres habitants ont été blessés, selon le parquet de la région de Donetsk.Trois personnes ont également tuées, et onze autres blessées, lors d’un bombardement dimanche sur un terrain d’entraînement militaire ukrainien, a annoncé l’armée de Kiev.- Drones à fibre optique -Malgré de lourdes pertes, les forces russes poursuivent sur le front des actions offensives, grignotant du terrain dans certains secteurs, face à des troupes ukrainiennes moins nombreuses et moins bien équipées.La Russie, en dépit des sanctions occidentales censées affaiblir son économie, a investi de gigantesques sommes pour faire tourner son industrie militaire.Oleksandr Syrsky a d’ailleurs reconnu que Moscou avait certains avantages dans la guerre par drones, notamment dans la fabrication de drones à fibre optique dont les systèmes sont difficiles à brouiller. “Ici, malheureusement, ils ont un avantage à la fois en nombre et en portée de leur utilisation,” a-t-il déclaré. En dépit de son infériorité numérique, l’armée ukrainienne a entrepris, depuis l’invasion de 2022, de multiples offensives. En août 2024, elle avait notamment attaqué par surprise la région frontalière russe de Koursk, s’emparant de centaines de kilomètres carrés avant d’en être délogée au printemps par les forces russes soutenues par un contingent nord-coréen.- Pression sur Soumy -Oleksandr Syrsky a, lui, assuré que l’Ukraine détenait toujours 90 kilomètres carrés dans cette région.”Ce sont nos actions préventives en réponse à une possible offensive ennemie,” a-t-il dit. La Russie avait déclaré en avril avoir pris le contrôle total de la région de Koursk et nie que Kiev y ait maintenu une présence.Par la suite, Moscou a lancé des attaques dans la région ukrainienne voisine de Soumy, s’emparant de plusieurs localités et disant vouloir y constituer une zone tampon.Cette semaine, le président russe Vladimir Poutine a dit ne pas exclure la prise de la ville de Soumy, la capitale régionale.Le commandant ukrainien Oleksandr Syrsky a pour sa part assuré que son armée avait “stoppé” des opérations offensives dans la région, assurant que la situation était “stabilisée” et que Kiev y avait repris le contrôle d’un village, Andriïvka.Moscou occupe actuellement environ un cinquième de l’Ukraine et a déjà revendiqué l’annexion de quatre régions ukrainiennes, en plus de la péninsule de Crimée, qu’elle a envahie en 2014. Kiev a accusé Moscou de saboter délibérément un accord de paix afin de saisir plus de territoire.

US strikes on Iran: what we know

The United States has carried out strikes that caused “extremely severe damage” to three of Iran’s nuclear facilities, the top US military officer, General Dan Caine, said on Sunday.President Donald Trump had spent weeks pursuing a diplomatic path to replace the nuclear deal with Tehran that he tore up during his first term in 2018.But he ultimately decided to take military action against Iran’s nuclear program, which had already been bombarded in a more than week-long Israeli campaign that has also targeted Tehran’s top military brass.Below, AFP examines what we know about the US strikes on Iran — an operation dubbed “Midnight Hammer.”- Major operation -Caine told journalists the strikes involved more than 125 US aircraft including B-2 Spirit stealth bombers, fighters, aerial refueling tankers, a guided missile submarine and intelligence, surveillance and reconnaissance aircraft.”This mission demonstrates the unmatched reach, coordination and capability of the United States military,” the general said. “No other military in the world could have done this.”Caine said it was “too early” to comment on what remains of Iran’s nuclear program, but that “initial battle damage assessments indicate that all three sites sustained extremely severe damage and destruction.”- B-2 bombers -The US employed seven B-2s in the strikes — aircraft that can fly 6,000 nautical miles (9,600 kilometers) without refueling and which are designed to “penetrate an enemy’s most sophisticated defenses and threaten its most valued, and heavily defended, targets,” according to the US military.”This was the largest B-2 operational strike in US history and the second-longest B-2 mission ever flown,” according to Caine.Several B-2s proceeded west over the Pacific as a decoy while the bombers that would take part in the strikes headed east — a “deception effort known only to an extremely small number of planners and key leaders,” the general said.”Iran’s fighters did not fly, and it appears that Iran’s surface-to-air missile systems did not see us. Throughout the mission, we retained the element of surprise,” Caine said.The United States used the B-2 in operations against Serbian forces in the 1990s, flying non-stop from Missouri to Kosovo and back, and the bombers were subsequently employed in the Afghanistan and Iraq wars in the 2000s.- Massive Ordnance Penetrator -Caine said the B-2s dropped 14 bombs known as the GBU-57 or Massive Ordnance Penetrator — a powerful 30,000-pound (13,600-kilogram) bunker-busting weapon that made its combat debut in the Iran operation.The bombs — which are designed to penetrate up to 200 feet (60 meters) underground before exploding — were needed to hit deeply buried Iranian nuclear facilities.Testing of the weapons began in 2004 and Boeing was in 2009 awarded a contract to complete the integration of GBU-57 with aircraft.- Tomahawk cruise missiles -In addition to the bombers, a US guided missile submarine in the Middle East launched more than two dozen missiles at unspecified “surface infrastructure targets” at Isfahan, one of three nuclear sites struck in the operation, Caine said.The missiles are “designed to fly at extremely low altitudes at high subsonic speeds, and are piloted over an evasive route by several mission tailored guidance systems” and were first used in 1991 against Iraqi forces during Operation Desert Storm, according to the US military.- Aim of the strikes -US Defense Secretary Pete Hegseth told journalists the strikes were launched to “neutralize the threats to our national interests posed by the Iranian nuclear program and the collective self-defense of our troops and our allies.””This mission was not, has not been, about regime change,” Hegseth told journalists.A number of key figures in Trump’s “Make America Great Again” movement have vocally opposed US strikes on Iran, and his promise to extract the United States from its “forever wars” in the Middle East played a role in his 2016 and 2024 election wins.- What comes next? -Trump has called on Iran to “agree to end this war,” saying that “now is the time for peace.”But it remains to be seen whether the strikes will push Tehran to deescalate the conflict, or to widen it further.If Iran chooses the latter option, it could do so by targeting American military personnel who are stationed around the Middle East, or seek to close the strategic Strait of Hormuz, which carries one-fifth of global oil output.