Vietnam flooding kills at least 90
Heavy rain, severe flooding and landslides in Vietnam have killed at least 90 people in the last week, authorities said Sunday, leaving others stranded on rooftops and mountain roadways blocked.Relentless rain has lashed south-central Vietnam since late October and popular holiday destinations have been hit by several rounds of flooding, with economic losses estimated in the hundreds of millions of dollars.Whole sections of coastal Nha Trang city were inundated last week, while deadly landslides struck highland passes around the Da Lat tourist hub.In the hard-hit mountainous province of Dak Lak, 61-year-old farmer Mach Van Si said the floodwaters left him and his wife stranded on their sheet-metal rooftop for two nights.”Our neighborhood was completely destroyed. Nothing was left. Everything was covered in mud,” he told AFP on Sunday.By the time they climbed a ladder to their roof, Si said he was no longer scared.”I just thought we were going to die because there was no way out,” he said.More than 60 deaths, of the 90 recorded since November 16, were in Dak Lak, where tens of thousands of homes were inundated, the environment ministry said in a statement.- ‘Big soggy mess’ -At the Tuy Hoa market in the province, the floodwaters have receded but Vo Huu Du, 40, said some of the hats, bags and shoes she sells were still soaked or lying in mud.”My goods look like one big soggy mess,” she told AFP. “I don’t even know where to start.”She and other vendors once considered five centimetres (two inches) off the ground a safe level to raise their merchandise to avoid flood damage — but no more.”All these years, the highest water level back in 1993 only reached our ankles,” said Du. “But now the water has come in over one metre (three feet) high.””All the vendors are devastated, not just me,” she added.Ceramics seller Nguyen Van Thoai, 60, gestured to piles of damaged goods to be cleared from paths between vendor stalls, calling it “a real loss”.”I don’t even know where to put all this market stock,” he said. “We might need to clean it for a month and still won’t be done.”More than 80,000 hectares (200,000 acres) of rice and other crops across Dak Lak and four other provinces were damaged in the last week, with over 3.2 million livestock or poultry killed or washed away by floodwaters.Authorities have used helicopters to airdrop aid to communities cut off by flooding and landslides, with the government deploying tens of thousands of personnel to deliver clothing, water-purification tablets, instant noodles and other supplies to affected areas, state outlet Tuoi Tre News said.Several locations on national highways remained blocked on Sunday due to flooding or landslides, according to the environment ministry, and some railway sections were still suspended.The ministry estimated economic losses of $343 million across five provinces due to the floods.Natural disasters have left 279 people dead or missing in Vietnam and caused more than $2 billion in damage between January and October, according to the national statistics office.The Southeast Asian nation is prone to heavy rain between June and September, but scientists have identified a pattern of human-driven climate change making extreme weather more frequent and destructive.
Smaller EU nations push for greater Africa roleSun, 23 Nov 2025 09:12:56 GMT
From Finland opening diplomatic outposts in Senegal to Czech instructors training Mauritanian security forces, a group of smaller European nations has joined a global scramble for influence in Africa.Estonia, Romania and Malta are among European Union countries that have sought to boost their presence on the continent over the past five years, revamping diplomatic and …
Smaller EU nations push for greater Africa roleSun, 23 Nov 2025 09:12:56 GMT Read More »
Sansal parle pour la première fois depuis sa libération dimanche soir sur France 2
L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, gracié le 12 novembre par l’Algérie après un an de prison, s’exprimera pour la première fois depuis sa libération dimanche soir dans le journal de 20h00 de France 2, a annoncé France Télévisions dans un communiqué.”Après sa libération et son retour en France (mardi, ndlr), il accordera sa première interview à France Télévisions et répondra aux questions de Laurent Delahousse”, a indiqué le groupe public.Incarcéré en Algérie pendant un an pour certaines prises de position sur son pays natal, Boualem Sansal, 81 ans, a retrouvé la liberté le 12 novembre. Il a été gracié par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, qui a répondu favorablement à une demande des autorités allemandes.L’écrivain, qui était au cœur d’une crise diplomatique entre Alger et Paris, est rentré en France mardi, après avoir d’abord été transféré à Berlin pour des soins médicaux. Il a été reçu par Emmanuel Macron dès son retour, qui a été discret et s’est fait hors de la vue des médias.
Plan pour l’Ukraine: Trump se dit ouvert à la négociation avant des pourparlers à Genève
Des responsables ukrainiens, américains et européens se retrouvent dimanche en Suisse pour discuter du plan de Donald Trump pour l’Ukraine, qui fait craindre à Kiev une capitulation forcée mais ne constitue pas, selon Washington, une offre finale.L’administration américaine présente désormais comme “un cadre pour des négociations” ce document en 28 points, qui vise à mettre fin au conflit provoqué par près de quatre ans d’invasion russe.Salué par le président russe Vladimir Poutine, le texte reprend plusieurs exigences clés de Moscou: que l’Ukraine lui cède des territoires, accepte de réduire la taille de son armée et renonce à intégrer l’Otan. Il offre cependant des garanties de sécurité occidentales à Kiev pour prévenir toute nouvelle attaque russe.Le plan a provoqué un branle-bas de combat chez des alliés européens de l’Ukraine, qui ont multiplié les contacts et réclamé de nouvelles négociations les impliquant, ainsi que Kiev, malgré l’impatience affichée initialement par le président des Etats-Unis.Donald Trump avait donné jusqu’au 27 novembre, jour de la fête de Thanksgiving, à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky pour répondre. Mais samedi, le milliardaire républicain a répondu “non” à la question de savoir si son plan constituait sa “dernière offre” pour régler le conflit le plus sanglant en Europe depuis la Seconde guerre mondiale.- “Liste de souhaits russes” -Ce texte “présente un cadre solide de négociations. Il se fonde sur des éléments fournis par la partie russe mais également sur des apports de l’Ukraine”, a complété son chef de la diplomatie Marco Rubio sur X.Il a ainsi démenti avoir déclaré à des sénateurs américains, comme l’affirmaient plusieurs élus, que le plan ne constituait pas la position américaine mais “une liste de souhaits russes”.M. Rubio est attendu dimanche à Genève, avec l’émissaire spécial de Donald Trump, Steve Witkoff, pour des discussions avec les Ukrainiens et les Européens. Ils rejoindront le secrétaire à l’Armée, Daniel Driscoll.La délégation ukrainienne sera menée par le bras droit de M. Zelensky, le chef de la présidence Andriï Iermak. Côté européen, les conseillers à la sécurité nationale des dirigeants français, allemand, britannique et italienne prendront part aux discussions à Genève.Réunis au sommet du G20 à Johannesburg, 11 pays principalement européens ont estimé samedi dans une déclaration que le plan américain “requerra du travail supplémentaire”, craignant qu’il ne laisse l’Ukraine “vulnérable à de futures attaques”.Le président français Emmanuel Macron a annoncé une réunion mardi en visioconférence des pays soutenant l’Ukraine. Selon lui, sans “éléments de dissuasion, les Russes reviendront”.- Coupures de courant -Vladimir Poutine a assuré que le texte américain “pouvait servir de base à un règlement pacifique définitif” du conflit lancé en février 2022, se disant prêt à une “discussion approfondie de tous les détails” du texte.Ces propositions américaines sont présentées à un moment où la présidence ukrainienne est déstabilisée par un vaste scandale de corruption impliquant des proches de M. Zelensky, où l’armée est en recul sur le front et où la population est soumise à des coupures de courant d’ampleur en raison des frappes russes.Sous pression, le dirigeant ukrainien a assuré vendredi qu’il allait proposer des “alternatives” à se interlocuteurs américains, estimant que son pays traversait “l’un des moments les plus difficiles de (son) histoire” et évoquant un “choix très difficile”: “la perte de dignité ou le risque de perdre un partenaire clé”, les États-Unis. Mais l’émissaire américain sur l’Ukraine, Keith Kellogg, a qualifié samedi soir ces propos de “posture” à destination de l’opinion ukrainienne, tout en reprenant la qualification de “cadre” pour le plan.”Il y a des éléments qui doivent être codifiés et expliqués un peu plus en détail, mais nous y sommes presque”, a-t-il déclaré sur Fox News, se disant convaincu qu’il devenait pour Kiev “difficile de dire non vu les garanties de sécurité” prévues par le texte.Le plan prévoit des garanties de sécurité équivalentes de l’Otan, dont le traité contient une clause de défense collective en cas d’attaque.Mais, selon le texte, les deux régions du bassin minier et industriel du Donbass, Donetsk et Lougansk (est), ainsi que la Crimée annexée en 2014, seraient “reconnues de facto comme russes, y compris par les États-Unis”, et Moscou recevrait d’autres territoires ukrainiens qui sont encore aujourd’hui sous le contrôle de Kiev.La Russie verrait également son isolement à l’égard du monde occidental prendre fin avec sa réintégration au G8 et la levée progressive des sanctions, ainsi que son souhait d’éloigner à jamais Kiev de l’Alliance atlantique entériné dans la Constitution ukrainienne.Kiev devrait limiter son armée à 600.000 militaires et se contenter d’une protection par des avions de combat européens basés en Pologne, tandis que l’Otan s’engagerait à ne pas stationner de troupes en Ukraine.burs-pop-gmo/nr
Cinq choses à savoir sur Petit ours brun, qui souffle ses 50 bougies
Pour de nombreux jeunes enfants, il est ou a été le premier héros de fiction : Petit ours brun célèbre ses 50 ans même si, pour toujours, il est âgé de trois ans.L’ourson sera sans nul doute l’un des héros du salon du livre de jeunesse, le plus grand de France, qui se tient de mercredi au 1er décembre à Montreuil (Seine-saint-Denis). Petit ours brun, c’est qui ?Pas de mystère sur son apparence: tout est dans son nom. Mais il n’a pas de prénom et ne vit pas comme un ourson dans la nature sauvage. Plutôt comme un enfant de trois ans dans une maison avec ses deux parents.L’ourson est apparu pour la première fois en 1975 dans les pages de Pomme d’Api, le mensuel des éditions Bayard destiné aux enfants ne sachant pas lire. Il est dessiné depuis lors par Danièle Bour, qui peint à la gouache et vit en Haute-Marne, et raconté par Marie Aubinais, qui habite près d’Angers. Cette dernière a pris il y a 40 ans le relais de Claude Lebrun, aujourd’hui décédée, qui s’était inspirée de son fils pour créer le petit héros.Quel succès !En 50 ans, Petit ours brun est devenu une star de l’édition jeunesse, comme en témoignent les chiffres communiqués par Bayard: 600 histoires publiées depuis 1975, 800.000 livres vendus en moyenne par an, un million d’abonnés à la chaîne YouTube, 850 millions de vidéos vues sur France TV, Netflix et la plateforme BayaM. Sans oublier les produits dérivés: jouets, peluches…La clé du succès des aventures de Petit ours brun, “c’est ce regard d’enfant sur le monde, et non d’adulte sur l’enfant”, raconte Marie Aubinais à l’AFP.Comme les autresPetit ours brun n’est pas un super héros. Au contraire. Il “est un héros-miroir qui répond à un besoin profond d’identification” des jeunes enfants, selon Bayard.Dans chaque histoire, les deux autrices le placent, en deux pages divisées en huit cases, dans les situations de la vie quotidienne: il va à l’école, mange un œuf, a une nouvelle amie, fête son anniversaire, s’amuse à la piscine, trouve un oiseau mort…”L’important, c’est de faire passer les émotions”, souligne Marie Aubinais, qui cherche à écrire des histoire à la fois “précises et concrètes”. “Je me documente beaucoup, j’interroge des parents puis j’envoie à la rédaction, qui donne son avis”, détaille-t-elle.Ringard ?Pour certains, Petit ours brun est “ringard”: son dessin serait naïf et désuet tandis que l’environnement dans lequel il évolue serait conservateur.Ces critiques peuvent être en partie liées à l’identité chrétienne assumée de Bayard, qui prône des valeurs familiales dans ses nombreuses publications pour la jeunesse.Marie Aubinais défend plutôt le caractère “intemporel” et même “moderne” de son histoire.”Dès le début, le papa a partagé les tâches ménagères avec la maman: il étend le linge, il se lève la nuit quand Petit ours brun fait pipi… Ce qui était vraiment moderne au milieu des années 1970″, souligne-t-elle. “Et on continue à le faire évoluer”, par exemple en introduisant les concepts de divorce et de famille recomposée.Idem pour le dessin qui, s’il reste classique et sage, met désormais des baskets aux pieds de l’ourson et le smartphone dans la maisonnée. EcoloLes autrices, qui vivent à la campagne, mettent régulièrement Petit ours brun à l’extérieur, pour une promenade ou une séance de “jardinage avec Papi”, par exemple. “Il s’agit de faire aimer la nature aux petits enfants pour qu’ils aient envie de la protéger”, avance Marie Aubinais, qui revendique par ailleurs la “lenteur” – assumée – de l’ourson.
Troubled by US Venezuela operation, Europeans limit intel sharing
The US military operation against Venezuelan alleged drug traffickers coupled with threats by Donald Trump for a ground assault against President Nicolas Maduro have troubled European powers who retain strategically located territories in the Caribbean, observers say.The concern of France, the Netherlands and the UK is such that they have started limiting intelligence sharing with Washington about the Caribbean over worries it could be used for strikes that would be considered illegal in their countries, according to officials and sources who spoke to AFP.The UK retains small overseas territories in the Caribbean from the colonial era, while the large islands of Martinique and Guadeloupe as well as French Guiana on the South American mainland are now officially part of France.The Netherlands is the most geographically implicated, with three islands off the coast of Venezuela dubbed the ABC — Aruba, Bonaire and Curacao — all part of the kingdom.Venezuela has accused Washington of seeking regime change in Caracas with its military build-up, including an aircraft carrier group, warships and several stealth jets.Washington accuses Maduro of leading a “terrorist” drug cartel, a charge he denies. Since September, US forces have killed at least 83 people via air strikes on boats accused of ferrying drugs in international waters, according to an AFP tally of publicly released figures.The United States has released no details to back up its claims that the people targeted in both the Caribbean and eastern Pacific in the more than 20 strikes were traffickers.Trump has said he believes Maduro’s days were numbered and on Monday refused to rule out boots on the ground while adding he was open to talks with the leftist leader.”The Dutch are concerned about their ABC islands… located about 50 kilometres (31 miles) off the coast of Venezuela,” a French military official said, asking not to be named.They “would find themselves on the front line” in the event of war, a European military source added, also asking not to be named as they were not authorised to speak on the record.- ‘Not currently giving intelligence’ -With few options in the face of Trump’s resolve, these three countries have decided to stop sharing certain intelligence with Washington, multiple sources said.”We are particularly vigilant regarding the politicisation of our services and human rights violations,” Erik Akerboom, director of the Dutch civilian intelligence and counterintelligence service, told the newspaper De Volkskrant.”No European country, France included, will send operational intelligence to the Americans in the current situation if they could use it as a basis for a military strike on a ship,” a senior French police official, Dimitri Zoulas, head of the OFAST anti-drug service, told Radio Caraibes (RCI).This position has not been publicly confirmed by French authorities. But a security source said: “It is 100 percent clear that Europeans are not currently giving any intelligence to the United States that could lead to a strike.”In the UK, the Times reported that attorney general Richard Hermer, the government’s top legal advisor, told ministers to cut off intelligence sharing over fears Trump could “assassinate” drug dealers in the Caribbean.US Secretary of State Marco Rubio earlier this month dismissed reports the UK had stopped sharing such intelligence as “fake news”.- ‘Not a fundamental change’ -Richard Dearlove, former head of the British MI6 foreign intelligence service, told AFP the situation was not unique and avoided Europeans being complicit in an action that was perhaps legal in an American jurisdiction but not in their countries.”It doesn’t affect the overall intelligence exchange. It’s a local and a specific issue. And it’s occurred before in my experience,” he said.Europeans are aware of the risk of antagonising the Trump administration.”Before saying no to the United States and making it known, we have to think twice, because they provide a lot” of information to their allies, said a source from a European intelligence service.But the Europeans’ contribution to American intelligence work in the field is very limited, said a former US military officer who worked in counter-narcotics operations in the region.The Europeans’ restraint has a “theoretical” effect because the United States doesn’t need the information, according to the French security source.Dearlove insisted that as it is “strictly speaking a legal problem” this should not affect the wider picture of transatlantic intelligence sharing.”The CIA understands this extremely well. It’s a well known area which is sometimes problematic but it does not indicate a fundamental change in the intelligence relationship,” he said.






