India’s regulator withdraws pilot rest policy after IndiGo chaos

India’s aviation watchdog has rolled back its new policy of weekly rest for pilots, reports said Friday, after chaos caused by hundreds of flight cancellations by the country’s biggest airline, IndiGo.Airports across India have been in disarray since Monday, with the private carrier blaming the disruption on “unforeseen operational challenges”.On Thursday, IndiGo admitted to aviation regulators that “misjudgment and planning gaps” in adapting to new rules led to the operational meltdown, even though it had two years to prepare for the switch.The new rules came into effect last month with the aim of giving pilots more rest periods to enhance passenger safety.The Directorate General of Civil Aviation on Friday said it was withdrawing the new “weekly rest” policy immediately, the English-language Hindustan Times and other media reported. IndiGo, which cancelled all domestic flights Friday from New Delhi and Chennai, apologised for “the immense inconvenience and distress” caused to travellers. The airline, which commands 60 percent of India’s domestic market, operates over 2,000 flights a day.Passengers vented their anger online Friday, including Singapore’s ambassador to India, Simon Wong, who said he was “lost for words”. “I joined the tens of thousands of passengers stranded by #Indigo… My sincere apologies to my young staff waiting for me to attend his #shaadi (wedding). Lost for words,” a post on the embassy’s official X handle said.A passenger at Delhi airport told broadcaster NDTV that he had no update from the airline for the last 12 hours.Prime Minister Narendra Modi’s main opponent, Rahul Gandhi from the Congress party, blamed the fiasco on the government’s “monopoly model”. “Once again, it’s ordinary Indians who pay the price – in delays, cancellations and helplessness. India deserves fair competition in every sector, not match-fixing monopolies,” he said in a post on X. The crisis is one of the biggest challenges faced by the no-frills airline, which has built its reputation on punctuality. Last week, 200 IndiGo planes were affected when Airbus issued an alert for an urgent upgrade for 6,000 aircraft worldwide. India is one of the world’s fastest growing aviation markets, hitting 500,000 daily flyers last month for the first time.

Le général de Villiers appelle à “retrouver une unité nationale” face aux menaces

La France doit “réarmer massivement” durant les 10 prochaines années pour faire face aux menaces, juge l’ancien chef d’état-major français Pierre de Villiers, pour qui il est essentiel de “retrouver une unité nationale”.Le général en retraite, ex-chef d’état-major des armées (2014-2017), a accordé cet entretien à l’AFP à l’occasion de la publication de son nouvel ouvrage, “Pour le succès des armes de la France” (Fayard).R: Le réveil est brutal. La guerre en Ukraine a progressivement fait sortir les dirigeants de cette forme de somnambulisme dans lequel nous étions. Avec les échéances électorales qui sont devant nous, je voudrais que le sujet de la défense, de la protection de la France et des Français puisse être discuté et être en première ligne des débats parce que la situation est grave.R: Je crois que oui. Il y avait une inquiétude et maintenant il y a une peur et même une angoisse. La peur fait réagir, le courage fait décider. Je pense que nous sommes arrivés à ce stade.Dans l’histoire du monde, on voit bien que les faibles sont attaqués par les forts. Si on veut de nouveau être forts et respectés, il faudra réarmer massivement en équipements, en personnels, en munitions, en logistique, mais aussi en forces morales. Ce réarmement me semble possible et souhaité par les Français. Mais nous sommes dans une situation financière très délicate, la tentation du renoncement à ce réarmement sera grande.La cohésion nationale a été mise à mal par de multiples fractures sociales, géographiques, intergénérationnelles. Il faut retrouver cette unité nationale.Aujourd’hui, nous sommes en risque parce que nous avons oublié que la guerre était possible et les fractures nous affaiblissent énormément. Il faut à tout prix les soigner, en commençant par la jeunesse, l’éducation, la famille, par ce service militaire que j’appelle de mes vœux depuis très longtemps.R: Je ne peux que souscrire à cet effort de 6,7 milliards deux ans de suite. Mais je note que la situation politique est très inquiétante. Tous nos moulinets diplomatiques doivent faire un peu sourire ceux à qui ils s’adressent car nous ne sommes même pas capables d’avoir un budget.L’effort pour aboutir au modèle d’armée que je propose nécessitera en moyenne cinq milliards d’euros de plus par an jusqu’en 2035. R: Il y a déjà une bonne nouvelle, c’est la fin du service national universel (SNU) qui était une fausse bonne idée. Réunir des jeunes non majeurs pendant quelques jours seulement, c’est la colonie de vacances, cela n’apporte pas le résultat escompté.L’annonce d’un service national a le mérite d’exister avec un objectif pragmatique (jusqu’à 50.000 personnes par an en 2035). Il y aura trois difficultés à surmonter. La première est budgétaire: il ne faut pas que les crédits nécessaires amputent le budget des armées. Ensuite, il faudra résoudre les problèmes d’infrastructures parce que nous n’avons plus de casernes. La troisième c’est l’encadrement, il va falloir trouver des effectifs supplémentaires.Cet encadrement pourrait provenir en partie d’un service militaire obligatoire pour les étudiants des grandes écoles françaises. Par ce brassage, cela permettrait d’apprendre à ces jeunes ce qu’est la nation française. Cela leur permettrait aussi de développer leur capacité à exercer l’autorité, et ce serait une belle expérience.

Municipales à Nice: la bataille des frères ennemis Estrosi/Ciotti prend toute la place

Ils avaient promis une campagne d’idées au-dessus des querelles personnelles mais à trois mois des municipales, la rivalité à droite entre les anciens amis Christian Estrosi et Eric Ciotti tourne à l’affrontement.Les camps du maire Horizons et du député de l’Union des Droites (UDR), allié au Rassemblement national (RN), occupent le terrain en distillant des éléments de programme au compte-goutte mais surtout en multipliant les petites piques.C’est parfois cocasse, comme quand M. Ciotti promet de transformer un supermarché désaffecté en bowling quelques jours avant la validation en conseil municipal d’un projet similaire. Ou quand les services sanitaires de la mairie viennent inspecter — et fermer — un restaurant où le député a prévu une réunion de campagne.Un petit montage de vidéos anciennes d’Eric Ciotti, 60 ans, faisant l’éloge de Christian Estrosi, 70 ans, quand il était son bras droit a bien plu aux partisans du maire lors d’un meeting de lancement de campagne il y a deux semaines. Mais étaient-ils 3.000 ou 800 ? La bataille des chiffres a fait rage pendant plusieurs jours.Le débat tombe parfois plus bas. Fin novembre, un proche de M. Ciotti a traité M. Estrosi, qui brigue un 4e mandat, d'”analphabète”. Et lundi, un proche du maire a qualifié le député de “petit candidat aussi rabougri que sa vision de Nice”.Sur le plan des idées, c’est encore flou. Les candidats multiplient les réunions en petit comité, à l’écoute des habitants. M. Estrosi a distribué un questionnaire pour recueillir doléances et propositions, promettant, parmi une série d’engagements participatifs, d’intégrer les auteurs des deux idées les plus intéressantes en position éligible sur sa liste pour qu’ils les mettent eux-mêmes en oeuvre.- “Où il veut, comme il veut” -Côté Ciotti, les premières mesures évoquées portent sur l’annulation de la hausse de près de 20% de la taxe foncière votée en 2024, ou encore sur un projet de logements pour policiers sous la houlette de Jean-Pierre Rivère, ancien président du club de football de l’OGC Nice et recrue de poids pour sa liste.Le député UDR assure d’ailleurs que cette liste officiellement sans étiquette intègrera, outre quelques membres du RN, des personnalités du centre et même de la gauche. Si c’est le cas, les listes des deux frères ennemis risquent de se ressembler, puisque que M. Estrosi compte d’anciens FN/RN parmi ses proches.La lutte sera donc surtout personnelle, et M. Ciotti semble avoir hâte d’en découdre avec son ancien mentor, réclamant un débat avec le maire “où il veut, comme il veut”.Dans le camp Estrosi, on explique que ce n’est pas le moment et qu’il ne faut pas oublier les autres candidats. Mais lors d’une réunion de campagne en petit comité il y a quelques jours, en présence d’une journaliste du quotidien Libération, le maire est sorti du script: “Il le regrettera son débat. Il va se retrouver, lui l’élève, en face du maître (…). Les coucougnettes vont s’agiter dans tous les sens”.Dans ce tintamarre, les autres têtes de liste, dont plusieurs ont déjà assuré qu’elles ne donneraient pas de consigne de vote pour le second tour, voyant peu de différences entre les deux candidats de droite, ont du mal à se faire entendre: Juliette Chesnel-Le Roux (PS-PCF-Verts), Mireille Damiano (LFI-liste citoyenne), Hélène Granouillac (écologiste), Jean-Marc Governatori (écologiste centriste), Nathalie Dloussky (souverainiste), Cédric Vella (Reconquête).Et la presse a pris les devants, échaudée par de nombreux dérapages récents: des journalistes insultés sur le terrain, pris à partie sur les réseaux sociaux, snobés par tel ou tel candidat, court-circuités par une équipe qui appelle leur direction pour tenter d’infléchir un article…Le club de la presse de Nice a ainsi présenté cette semaine une “charte de respect mutuel”. Beaucoup de journalistes et tous les candidats déclarés l’ont signée. A voir si elle sera respectée.

After wins abroad, Syria leader must gain trust at home

One year after ousting Bashar al-Assad, Ahmed al-Sharaa has restored Syria’s international standing and won sanctions relief.But analysts warn the former jihadist still needs to secure trust on the home front.Sectarian bloodshed in the country’s Alawite and Druze minority heartlands — alongside ongoing Israeli military operations — have shaken Syria as President Sharaa tries to lead the country out of 14 years of war.”Syria has opened a new chapter that many once thought impossible,” said Nanar Hawach, senior Syria analyst at the International Crisis Group, citing relaunched diplomatic ties and foreign investment.But he added: “International rehabilitation means little if all Syrians don’t feel safe walking their own streets.”US President Donald Trump has taken a particular shining to the 43-year-old, a surprise political victory for a former jihadist who once had a US bounty on his head due to his ties to Al-Qaeda.Sharaa has toured capitals from the Gulf to Europe to Washington since his Islamist alliance toppled Assad on December 8 last year, ending more than half a century of the family’s iron-fisted rule.Washington and the UN Security Council have removed him from their respective “terrorism” and sanctions lists, and a delegation from the world body visited Damascus for the first time this week.The United States, the European Union and Britain have lifted major economic sanctions on Syria, and Damascus has announced investment deals for infrastructure, transport and energy.Sharaa has even visited Russia, whose military pounded his forces during the war and which is now home to an exiled Assad.”Sharaa won abroad, but the real verdict comes at home,” Hawach said.- ‘Real accountability’ -Critics say Syria’s temporary constitution fails to reflect the country’s ethnic and religious diversity and concentrates power in the hands of a president appointed for a five-year transition.The new authorities have disbanded armed factions, including Islamist and jihadist fighters, but absorbed most into the new-look army and security forces, including some foreign fighters.And some government forces or their allies have been implicated in outbreaks of sectarian violence.The Alawite community massacres in March, killed more than 1,700 people, according to the Syrian Observatory for Human Rights.And clashes in July in south Syria’s Druze-majority Sweida province left more than 2,000 dead, including hundreds of Druze civilians.Authorities have announced investigations into the bloodshed and have arrested and put some suspects on trial.Nicholas Heras, from the New Lines Institute, said Sharaa “has twice failed as a leader of national reconciliation” — during the violence against the Alawites and the Druze.Heras told AFP questions remain over “the extent to which he personally wants to rein in the militant Islamist militias that played the strongest role in bringing him to power in Damascus”.Sharaa’s position, he said, remains precarious “because he does not command a unified security apparatus that can enforce the rules made by his government.”- ‘Terrifying’ -Gamal Mansour, a researcher at the University of Toronto, said “factional leaders who are essentially warlords” have taken up official roles, contributing to a “crisis of trust” among minorities.However, “most Syrians believe Sharaa is the only option that provides guarantees,” he said, calling the prospect of a power vacuum “terrifying”.Just keeping the country together is a major task, with some on the coast and in Sweida urging succession and the Kurds seeking decentralisation, which Damascus has rejected.A Kurdish administration in the northeast has agreed to integrate its institutions into the central government by year-end but progress has stalled.Adding to pressures is neighbouring Israel, which has repeatedly bombed Syria and wants to impose a demilitarised zone in the south.Israel’s forces remain in a UN-patrolled buffer zone on the occupied Golan Heights and conduct regular incursions deeper into Syria despite the two sides holding direct talks.On Monday, Trump told Israel to avoid destabilising Syria and its new leadership.In October, committees selected new members of parliament, but the process excluded areas outside government control and Sharaa is still to appoint 70 of the 210 representatives.

Eyes of football world on 2026 World Cup draw with Trump centre stage

The draw for the 2026 World Cup takes place in Washington on Friday, with Donald Trump set to play a prominent part in a star-studded ceremony that will map the path to glory for contenders at the first-ever 48-team finals.The most logistically complex World Cup in history will be held across the United States, Mexico and Canada from June 11 to July 19, with 16 more teams added to the global showpiece, up from the 32 nations involved in Qatar in 2022.The ceremony at the Kennedy Center starts at 1700 GMT and reaches far beyond football, with several of the biggest stars in the American sporting world participating while Trump takes centre stage.FIFA president Gianni Infantino has developed a close relationship with Trump, visiting the White House several times.Now the US president is expected to be the first ever recipient of the FIFA Peace Prize, which will be awarded during the draw ceremony, “to recognize the enormous efforts of those individuals who unite people, bringing hope for future generations”, as Infantino put it.The draw will be co-hosted by supermodel Heidi Klum and American actor and comedian Kevin Hart, and feature performances by the Village People, Robbie Williams and Andrea Bocelli.NFL legend Tom Brady, ice hockey icon Wayne Gretzky and former NBA superstar Shaquille O’Neal will be among the stars helping to conduct the draw.Trump has made the World Cup a centrepiece event of both his second presidency and the 250th anniversary of US independence next year.But he has not hesitated to inject domestic politics into the preparations, threatening to move World Cup matches from Democratic-run cities if he deems conditions “unsafe”.”I would call Gianni, the head of FIFA, who’s phenomenal, and I would say, let’s move it to another location. And he would do that,” Trump said recently.Canadian Prime Minister Mark Carney and Mexican President Claudia Sheinbaum will also be present at the ceremony.Eleven of the 16 World Cup venues are in the United States, with three in Mexico and two in Canada.The tournament will kick off at the Azteca Stadium in Mexico City and culminate at the MetLife Stadium outside New York City.- Argentina put title on line -The political element to the draw saw Iran vow to boycott the ceremony because the United States refused to grant visas to several members of its delegation, although Iranian head coach Amir Ghalenoei will be there in the end.Lionel Messi’s Argentina are the reigning champions after winning the World Cup for the third time in Qatar in 2022.Messi will turn 39 during the tournament but this week told ESPN: “I hope I can be there. I’ve said before that I’d love to be there.”Argentina are among the top seeds along with European champions Spain, record five-time winners Brazil, France, Germany, England, Portugal, the Netherlands and Belgium. The three host nations complete the first pot of seeds.The decision to expand the tournament has also cleared the way for several first-time qualifiers, including Cape Verde, Jordan and Curacao.- ‘Natural evolution’ -If the expansion is to everyone’s liking, FIFA’s head of global football development Arsene Wenger insisted this week it was a “natural evolution” and that 48 teams is “the right number”.Those teams will be split into 12 groups of four, with the top two from each advancing alongside the eight best third-placed sides to the last 32.For the first time, the four highest-ranked nations will be kept apart, meaning Spain, Argentina, France and England cannot meet before the semi-finals, if all four top their groups.Six finals berths are still to be decided in playoffs, the winners of which will be among the bottom seeds — the favourites will therefore want to avoid the potential banana skin of Italy, World Cup winners as recently as 2006 but who failed to qualify for the last two tournaments.Because of the complexity, teams will only learn the full details of their match venues and kick-off times on Saturday, a day after the draw.

Le Venezuela isolé après la suspension des vols par les compagnies étrangères

Le Venezuela est quasiment privé de liaisons aériennes avec l’extérieur après la suspension des vols par les compagnies aériennes étrangères pour des motifs de sécurité, en raison du déploiement militaire américain dans les Caraïbes.Boliviana de Aviacion et Satena (Colombie) ont annulé jeudi leurs vols vers Caracas, tandis que Copa Airlines (Panama) a prolongé jusqu’au 12 décembre une interruption de ses opérations. Toutes ont invoqué des raisons de sûreté.Iberia, TAP, Avianca, GOL, Latam, Air Europa, Turkish Airlines et Plus Ultra avaient déjà suspendu leurs activités. Le Venezuela a accusé ces compagnies de “se joindre aux actions de terrorisme d’État” de Washington et a révoqué leurs permis d’exploitation. L’exode a commencé après un premier avertissement émis par le régulateur aéronautique américain, la FAA, exhortant les pilotes à “faire preuve d’une extrême prudence” en raison de “l’aggravation de la situation sécuritaire et de l’augmentation de l’activité militaire au Venezuela et dans ses environs”. Le président Donald Trump a assorti cet avertissement d’un message direct sur son réseau social: “A toutes les compagnies aériennes, pilotes, narcotrafiquants et trafiquants d’êtres humains, veuillez considérer que l’espace aérien au-dessus et autour du Venezuela est entièrement fermé”. L’espace aérien sous responsabilité du Venezuela, le FIR (région d’information de vol) de Maiquetia, couvre 1,2 million de kilomètres carrés, dont un grand espace maritime très proche du déploiement de navires de guerre américains dans les Caraïbes, ordonné par M. Trump pour lutter selon lui contre le trafic de drogue. Le plus grand porte-avions du monde, l’USS Gerald R. Ford, est accompagné d’une importante flotte de navires de guerre et d’avions de chasse. Le président vénézuélien Nicolas Maduro assure que le véritable objectif de ces manoeuvres est de le renverser et de s’emparer du pétrole du pays.- Espace aérien bloqué ? -L’annonce de Donald Trump n’est pas une interdiction formelle de voler, mais “c’est fermé dans la pratique”, explique à l’AFP Oscar Palma, expert en sécurité et professeur à l’Université du Rosario en Colombie.”L’interdiction de l’espace aérien d’un ennemi passe par la capacité, la disponibilité et la volonté d’abattre tout aéronef qui le traverse”, ajoute-t-il. Le président américain “est-il vraiment prêt à appliquer ce type de règles par la force? Nous avons des doutes, mais avec le gouvernement Trump, on ne sait jamais”, dit-il. Les Etats-Unis ont annoncé avoir mené jeudi une nouvelle frappe dans le Pacifique contre un bateau utilisé, selon Washington, par des narcotrafiquants, faisant quatre morts. Au total, ils ont bombardé une vingtaine d’embarcations de narcotrafiquants présumés depuis septembre, essentiellement en mer des Caraïbes, avec un bilan de 87 morts. L’administration Trump fait face, aux Etats-Unis, à une polémique sur une deuxième frappe qui avait visé les naufragés d’un bateau frappé une premier fois.- Qui vole ? -L’aéroport de Maiquetia de Caracas prévoyait quatre départs et trois arrivées jeudi dans son terminal international: Curaçao, La Havane et Bogota, opérés par des compagnies aériennes nationales vénézuéliennes.La fermeture évoquée par M. Trump ne concerne pas les vols transportant des migrants expulsés par les Etats-Unis vers le Venezuela. L’un d’eux est arrivé mercredi, un autre est attendu vendredi.Ce n’est pas le premier exode des compagnies aériennes. En 2013, avec l’aggravation de la crise économique, les compagnies avaient cessé leurs opérations en raison des dettes de l’Etat vénézuélien à leur égard, qui atteignaient environ 3,8 milliards de dollars.L’activité dans le terminal des vols intérieurs reste normale, avec des centaines de passagers et environ 80 vols jeudi. Sur le site internet de suivi des vols Flightradar, peu d’avions apparaissent au-dessus du territoire vénézuélien, contrastant avec l’activité au-dessus des pays voisins.”C’est une question de précaution et de responsabilité”, déclare un expert en sécurité vénézuélien qui préfère garder l’anonymat. Principe de précaution, pression des bailleurs des aéronefs utilisés par les compagnies aériennes, des assureurs et même des syndicats de pilotes et de personnel navigant: il est difficile selon lui pour les compagnies de voler quand un avis de ce type est émis.  L’expert Oscar Palma écarte l’idée que les compagnies, qui ont des logiques commerciales, aient annulé leur vols de manière partisane comme le leur reproche Caracas.”Comprenant qu’il y a un risque dans la zone, ils disent qu’il vaut mieux éviter les problèmes”, dit-il.