La Guinée-Bissau attend dans le calme les résultats de la présidentielle et des législatives

La Guinée-Bissau attendait lundi dans le calme les résultats des élections présidentielle et  législatives, au lendemain d’un vote sans incident, la Commission nationale des élections (CNE) saluant un scrutin “pacifique”.Les résultats provisoires devraient être connus jeudi, selon le secrétaire exécutif adjoint de la CNE, Idriça Djalo. La compilation et le décompte des voix, entamés dès la …

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Jugée pour avoir empoisonné ses filles, la mère se dit “innocente” et nie tout mensonge

Maylis Daubon, accusée d’avoir empoisonné ses deux filles, dont l’une est décédée en 2019, en les assommant de médicaments, a clamé son innocence lundi au premier jour de son procès, en réfutant les mensonges qu’on lui reproche.Cette femme de 53 ans affirme, depuis sa mise en cause en 2022, que l’aînée, Enea, morte à l’âge de 18 ans, s’est suicidée – hypothèse exclue par les enquêteurs et de nombreux proches.”Je suis terrorisée d’être ici, accusée de faits horribles” que “rien au monde n’aurait pu me faire commettre”, a dit celle qui comparaît aussi devant la cour d’assises des Landes, jusqu’au 3 décembre, pour avoir voulu faire assassiner son ex-mari, père des enfants, en soudoyant des codétenues à la maison d’arrêt de Pau.”Je suis innocente (…), je suis dévastée du décès de mon enfant, c’est un chagrin abyssal”, a-t-elle ajouté.Le 13 novembre 2019, vers midi, elle appelle les secours, alertée par la cadette – Luan – d’une crise de convulsions de sa sœur Enea, au domicile familial de Dax. Le Samu la découvre dans son lit en état de mort respiratoire, la réanime mais elle succombe six jours plus tard à l’hôpital.L’enquête sur les causes du décès, outre la présence d’un médicament surdosé, met au jour un conflit parental majeur. Depuis leur divorce en 2009, Maylis Daubon et Yannick Reverdy, ancien joueur international de handball, se déchiraient autour de leurs filles.- “50 à 75 cachets” -Les analyses du corps de la défunte ont révélé une prise massive – “l’équivalent de 50 à 75 cachets” – de Propranolol, un traitement qui ralentit le cœur. Le rapport d’expertise a fait également apparaître 22 molécules différentes et une “consommation régulière et importante” de cannabis.Les mois précédents, la jeune fille s’était vu prescrire quantité de neuroleptiques, anxiolytiques sédatifs, traitements contre les convulsions et antidépresseurs. Les enquêteurs estiment qu’elle a vu près de 30 médecins au cours de sa jeune vie.Pour le père, qui sera entendu mardi, sa fille “n’avait pas de pathologie”, sa mère en a “inventé” pour la mettre “sous emprise psychique, puis chimique”.Une psychologue de la Protection de l’enfance, intervenue en 2018 face à l’absentéisme scolaire anormal d’Enea, a évoqué un possible syndrome de Münchhausen par procuration – diagnostic qu’aucun expert psychiatre “n’a posé clairement” durant l’instruction, selon la défense.Ce syndrome conduit un parent à exagérer ou provoquer des problèmes de santé sérieux chez son enfant, afin d’attirer l’attention ou la compassion. En août 2019, Maylis Daubon avait répété dans son entourage qu’elle préparait l’enterrement de sa fille, en soins palliatifs pour une leucémie.”Personne ne connaissait réellement la maladie d’Enea”, a déclaré à la cour un policier, rappelant les “nombreuses versions” de l’accusée pour expliquer le décès : “étouffement, crise cardiaque, malformation cardiaque, mort subite de l’adulte, épilepsie”.- Münchhausen par procuration -L’enquêteur de personnalité a pointé, lui, des émotions “surjouées”, tout en évoquant la mère “dévouée” et “présente” dépeinte par l’entourage familial – à l’exception de l’ex-mari.Interrogée sur les différents métiers – ingénieure nucléaire, professeure à la Sorbonne, casque bleu à Sarajevo, etc. – dont elle se serait vantée auprès de témoins variés, Maylis Daubon, qui s’est présentée lundi comme une “conseillère en formation continue”, a réfuté toute mythomanie.”C’est tout simplement n’importe quoi, pourquoi me serais-je exposée à dire des âneries pareilles ?”, a-t-elle lancé, tandis que l’accusation pointe un “besoin d’être sur le devant de la scène”.”Elle a inventé des métiers, peut-être, et alors ? Ça fait d’elle une empoisonneuse ?”, répond son avocate, Me Carine Monzat.Dans le box, alors que les dépositions s’enchaînaient, l’accusée a gardé le plus souvent la tête baissée lundi, regardant le sol. Elle devra s’expliquer, aussi, sur les incohérences relevées dans ses déclarations sur le déroulé de la matinée du 13 novembre 2019.Si la mère maintient la thèse du suicide, Enea avait des “projets d’avenir” – passer son permis de conduire ou être rescolarisée – selon sa sœur.Le propre absentéisme de Luan a renforcé les soupçons et des analyses ont révélé des traces de médicaments – codéine, anxiolytique sédatif, somnifère ou antidépresseur – dans ses cheveux, sans prescriptions médicales, conduisant à une nouvelle mise en examen de Maylis Daubon.La cadette, qui n’a jamais voulu la mettre en cause, sera entendue comme témoin cette semaine.

Jugée pour avoir empoisonné ses filles, la mère se dit “innocente” et nie tout mensonge

Maylis Daubon, accusée d’avoir empoisonné ses deux filles, dont l’une est décédée en 2019, en les assommant de médicaments, a clamé son innocence lundi au premier jour de son procès, en réfutant les mensonges qu’on lui reproche.Cette femme de 53 ans affirme, depuis sa mise en cause en 2022, que l’aînée, Enea, morte à l’âge de 18 ans, s’est suicidée – hypothèse exclue par les enquêteurs et de nombreux proches.”Je suis terrorisée d’être ici, accusée de faits horribles” que “rien au monde n’aurait pu me faire commettre”, a dit celle qui comparaît aussi devant la cour d’assises des Landes, jusqu’au 3 décembre, pour avoir voulu faire assassiner son ex-mari, père des enfants, en soudoyant des codétenues à la maison d’arrêt de Pau.”Je suis innocente (…), je suis dévastée du décès de mon enfant, c’est un chagrin abyssal”, a-t-elle ajouté.Le 13 novembre 2019, vers midi, elle appelle les secours, alertée par la cadette – Luan – d’une crise de convulsions de sa sœur Enea, au domicile familial de Dax. Le Samu la découvre dans son lit en état de mort respiratoire, la réanime mais elle succombe six jours plus tard à l’hôpital.L’enquête sur les causes du décès, outre la présence d’un médicament surdosé, met au jour un conflit parental majeur. Depuis leur divorce en 2009, Maylis Daubon et Yannick Reverdy, ancien joueur international de handball, se déchiraient autour de leurs filles.- “50 à 75 cachets” -Les analyses du corps de la défunte ont révélé une prise massive – “l’équivalent de 50 à 75 cachets” – de Propranolol, un traitement qui ralentit le cœur. Le rapport d’expertise a fait également apparaître 22 molécules différentes et une “consommation régulière et importante” de cannabis.Les mois précédents, la jeune fille s’était vu prescrire quantité de neuroleptiques, anxiolytiques sédatifs, traitements contre les convulsions et antidépresseurs. Les enquêteurs estiment qu’elle a vu près de 30 médecins au cours de sa jeune vie.Pour le père, qui sera entendu mardi, sa fille “n’avait pas de pathologie”, sa mère en a “inventé” pour la mettre “sous emprise psychique, puis chimique”.Une psychologue de la Protection de l’enfance, intervenue en 2018 face à l’absentéisme scolaire anormal d’Enea, a évoqué un possible syndrome de Münchhausen par procuration – diagnostic qu’aucun expert psychiatre “n’a posé clairement” durant l’instruction, selon la défense.Ce syndrome conduit un parent à exagérer ou provoquer des problèmes de santé sérieux chez son enfant, afin d’attirer l’attention ou la compassion. En août 2019, Maylis Daubon avait répété dans son entourage qu’elle préparait l’enterrement de sa fille, en soins palliatifs pour une leucémie.”Personne ne connaissait réellement la maladie d’Enea”, a déclaré à la cour un policier, rappelant les “nombreuses versions” de l’accusée pour expliquer le décès : “étouffement, crise cardiaque, malformation cardiaque, mort subite de l’adulte, épilepsie”.- Münchhausen par procuration -L’enquêteur de personnalité a pointé, lui, des émotions “surjouées”, tout en évoquant la mère “dévouée” et “présente” dépeinte par l’entourage familial – à l’exception de l’ex-mari.Interrogée sur les différents métiers – ingénieure nucléaire, professeure à la Sorbonne, casque bleu à Sarajevo, etc. – dont elle se serait vantée auprès de témoins variés, Maylis Daubon, qui s’est présentée lundi comme une “conseillère en formation continue”, a réfuté toute mythomanie.”C’est tout simplement n’importe quoi, pourquoi me serais-je exposée à dire des âneries pareilles ?”, a-t-elle lancé, tandis que l’accusation pointe un “besoin d’être sur le devant de la scène”.”Elle a inventé des métiers, peut-être, et alors ? Ça fait d’elle une empoisonneuse ?”, répond son avocate, Me Carine Monzat.Dans le box, alors que les dépositions s’enchaînaient, l’accusée a gardé le plus souvent la tête baissée lundi, regardant le sol. Elle devra s’expliquer, aussi, sur les incohérences relevées dans ses déclarations sur le déroulé de la matinée du 13 novembre 2019.Si la mère maintient la thèse du suicide, Enea avait des “projets d’avenir” – passer son permis de conduire ou être rescolarisée – selon sa sœur.Le propre absentéisme de Luan a renforcé les soupçons et des analyses ont révélé des traces de médicaments – codéine, anxiolytique sédatif, somnifère ou antidépresseur – dans ses cheveux, sans prescriptions médicales, conduisant à une nouvelle mise en examen de Maylis Daubon.La cadette, qui n’a jamais voulu la mettre en cause, sera entendue comme témoin cette semaine.

Violences faites aux femmes : 53 mesures pour “mieux prévenir” et “mieux sanctionner” (Aurore Bergé)

Le projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes est “prêt” et comporte 53 mesures visant à “mieux former, mieux détecter, mieux prévenir et mieux sanctionner”, déclare à l’AFP la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes Aurore Bergé.A la veille de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, elle dit souhaiter que ce texte, réclamé de longue date par les associations féministes et élargi aux violences faites aux enfants, puisse être inscrit à l’ordre du jour parlementaire “dès que cela sera possible”. Pourquoi une loi-cadre ?”On a beaucoup légiféré par couches successives et on a besoin de donner un cadre global sur la lutte contre les violences sexuelles et les violences intrafamiliales. Il s’agit aussi d’aller plus loin sur un certain nombre de sujets qui aujourd’hui n’ont pas encore ou peu été appréhendés par le droit, que ce soit le contrôle coercitif ou la question de l’imprescriptibilité civile des crimes sexuels sur mineur.” Quel est son objectif?”La loi-cadre est le fruit d’un travail mené avec l’ensemble des groupes parlementaires. Elle contient 53 mesures législatives, au-delà des mesures réglementaires, et vise à mieux former, mieux détecter, mieux prévenir, mieux caractériser et mieux sanctionner”.”Il faut que les bourreaux aient peur parce qu’aujourd’hui, ils n’ont pas peur, parce que la prescription les protège, parce que l’angoisse du dépôt de plainte les protège, parce que l’angoisse de la confrontation les protège, parce que l’angoisse de la durée aussi du traitement judiciaire les protège. Il faut que ce soit eux qui aient peur, il faut qu’ils aient conscience que les victimes, à tout instant, pourront avoir accès à la justice.”Qu’est-ce qui est prévu pour les victimes? “Le dépôt de plainte est le premier défi. On a beaucoup de témoignages de victimes qui ont réussi à porter plainte mais qui disent qu’elles sont sorties broyées par le traitement judiciaire qui leur a été réservé. Les magistrats eux-mêmes disent qu’il y a un changement majeur qui doit s’opérer sur l’accompagnement des victimes et sur le traitement judiciaire.Toutes les victimes doivent pouvoir avoir accès à l’aide juridictionnelle de manière inconditionnelle dans le cadre de violences intrafamiliales ou de violences sexuelles, or ce n’est pas le cas aujourd’hui.Il faut leur garantir que leur avocat puisse être présent, si elles le souhaitent, lors des examens médicaux, pour garantir aussi la manière dont elles seront ou ne seront pas questionnées sur ce qu’elles ont eu à vivre.On doit également leur permettre d’être enregistrées dès leur premier témoignage pour éviter qu’elles n’aient à se répéter tout au long du parcours judiciaire. Il faut aussi que le classement sans suite soit systématiquement motivé, que les victimes comprennent pourquoi il n’y a pas eu de suite judiciaire, et qu’on leur ouvre un droit de recours potentiel.”Quelles sont les autres mesures prévues?”Il y a la question du contrôle coercitif. Être victime de violences intrafamiliales, ce n’est pas forcément avoir des bleus, s’être fait étrangler, avoir subi un viol conjugal; c’est également être sous contrôle. Interdiction d’un compte bancaire, GPS traqué, puce sur votre téléphone, contrôle de vos fréquentations… toutes ces humiliations doivent être caractérisées en droit de manière bien plus systématique.Sur la prostitution, il faut que les managers de plateformes type Onlyfans, soient qualifiés de proxénètes. Sur les violences sexuelles infligées aux plus jeunes, il faut étendre à tous les professionnels au contact des enfants, et quel que soit leur statut – fonctionnaire, vacataire, stagiaire, contractuel, intérimaire – le contrôle de leur casier judiciaire.”Est-ce que ce texte va s’accompagner d’une hausse de budget?”On a beaucoup de mesures aujourd’hui qui peuvent être déployées immédiatement sans moyens budgétaires supplémentaires et qui sont des mesures de protection. Le raccourcissement du délai de traitement judiciaire est une forte demande des victimes et c’est totalement corrélé à la question des moyens de la justice. Ces moyens ont été mis, année après année, le budget du ministère de la Justice a augmenté, et une priorisation a été donnée sur la question des violences sexuelles et intrafamiliales.Je ne dirai jamais non à plus de moyens. Ce que je dis juste, c’est que les moyens qui sont alloués ne se limitent pas aux moyens de mon ministère. Quant à l’aide aux associations, il n’y a pas eu un euro de baisse sur celles qui sont soutenues par le ministère.”Quatre féminicides en une journée la semaine dernière. Est-ce un échec de l’Etat?”À partir du moment où il y a une femme qui meurt sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon, c’est d’abord la responsabilité de l’auteur, bien sûr, mais c’est aussi un échec collectif. La révolution culturelle n’est pas parachevée. Aujourd’hui, contrairement à l’Espagne, on n’a pas encore eu cette dynamique qui fait que toute la société se dit +c’est aussi ma part de responsabilité en tant qu’entreprise, en tant que collègue, en tant qu’ami, en tant que voisin+. Ça progresse, les signalements progressent, mais on a encore cette marche à franchir.”

Violences faites aux femmes : 53 mesures pour “mieux prévenir” et “mieux sanctionner” (Aurore Bergé)

Le projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes est “prêt” et comporte 53 mesures visant à “mieux former, mieux détecter, mieux prévenir et mieux sanctionner”, déclare à l’AFP la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes Aurore Bergé.A la veille de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, elle dit souhaiter que ce texte, réclamé de longue date par les associations féministes et élargi aux violences faites aux enfants, puisse être inscrit à l’ordre du jour parlementaire “dès que cela sera possible”. Pourquoi une loi-cadre ?”On a beaucoup légiféré par couches successives et on a besoin de donner un cadre global sur la lutte contre les violences sexuelles et les violences intrafamiliales. Il s’agit aussi d’aller plus loin sur un certain nombre de sujets qui aujourd’hui n’ont pas encore ou peu été appréhendés par le droit, que ce soit le contrôle coercitif ou la question de l’imprescriptibilité civile des crimes sexuels sur mineur.” Quel est son objectif?”La loi-cadre est le fruit d’un travail mené avec l’ensemble des groupes parlementaires. Elle contient 53 mesures législatives, au-delà des mesures réglementaires, et vise à mieux former, mieux détecter, mieux prévenir, mieux caractériser et mieux sanctionner”.”Il faut que les bourreaux aient peur parce qu’aujourd’hui, ils n’ont pas peur, parce que la prescription les protège, parce que l’angoisse du dépôt de plainte les protège, parce que l’angoisse de la confrontation les protège, parce que l’angoisse de la durée aussi du traitement judiciaire les protège. Il faut que ce soit eux qui aient peur, il faut qu’ils aient conscience que les victimes, à tout instant, pourront avoir accès à la justice.”Qu’est-ce qui est prévu pour les victimes? “Le dépôt de plainte est le premier défi. On a beaucoup de témoignages de victimes qui ont réussi à porter plainte mais qui disent qu’elles sont sorties broyées par le traitement judiciaire qui leur a été réservé. Les magistrats eux-mêmes disent qu’il y a un changement majeur qui doit s’opérer sur l’accompagnement des victimes et sur le traitement judiciaire.Toutes les victimes doivent pouvoir avoir accès à l’aide juridictionnelle de manière inconditionnelle dans le cadre de violences intrafamiliales ou de violences sexuelles, or ce n’est pas le cas aujourd’hui.Il faut leur garantir que leur avocat puisse être présent, si elles le souhaitent, lors des examens médicaux, pour garantir aussi la manière dont elles seront ou ne seront pas questionnées sur ce qu’elles ont eu à vivre.On doit également leur permettre d’être enregistrées dès leur premier témoignage pour éviter qu’elles n’aient à se répéter tout au long du parcours judiciaire. Il faut aussi que le classement sans suite soit systématiquement motivé, que les victimes comprennent pourquoi il n’y a pas eu de suite judiciaire, et qu’on leur ouvre un droit de recours potentiel.”Quelles sont les autres mesures prévues?”Il y a la question du contrôle coercitif. Être victime de violences intrafamiliales, ce n’est pas forcément avoir des bleus, s’être fait étrangler, avoir subi un viol conjugal; c’est également être sous contrôle. Interdiction d’un compte bancaire, GPS traqué, puce sur votre téléphone, contrôle de vos fréquentations… toutes ces humiliations doivent être caractérisées en droit de manière bien plus systématique.Sur la prostitution, il faut que les managers de plateformes type Onlyfans, soient qualifiés de proxénètes. Sur les violences sexuelles infligées aux plus jeunes, il faut étendre à tous les professionnels au contact des enfants, et quel que soit leur statut – fonctionnaire, vacataire, stagiaire, contractuel, intérimaire – le contrôle de leur casier judiciaire.”Est-ce que ce texte va s’accompagner d’une hausse de budget?”On a beaucoup de mesures aujourd’hui qui peuvent être déployées immédiatement sans moyens budgétaires supplémentaires et qui sont des mesures de protection. Le raccourcissement du délai de traitement judiciaire est une forte demande des victimes et c’est totalement corrélé à la question des moyens de la justice. Ces moyens ont été mis, année après année, le budget du ministère de la Justice a augmenté, et une priorisation a été donnée sur la question des violences sexuelles et intrafamiliales.Je ne dirai jamais non à plus de moyens. Ce que je dis juste, c’est que les moyens qui sont alloués ne se limitent pas aux moyens de mon ministère. Quant à l’aide aux associations, il n’y a pas eu un euro de baisse sur celles qui sont soutenues par le ministère.”Quatre féminicides en une journée la semaine dernière. Est-ce un échec de l’Etat?”À partir du moment où il y a une femme qui meurt sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon, c’est d’abord la responsabilité de l’auteur, bien sûr, mais c’est aussi un échec collectif. La révolution culturelle n’est pas parachevée. Aujourd’hui, contrairement à l’Espagne, on n’a pas encore eu cette dynamique qui fait que toute la société se dit +c’est aussi ma part de responsabilité en tant qu’entreprise, en tant que collègue, en tant qu’ami, en tant que voisin+. Ça progresse, les signalements progressent, mais on a encore cette marche à franchir.”

Sudan’s displaced and exhausted doctors treat fellow El-Fasher survivors

Overwhelmed health workers rushed from patient to patient in makeshift tents in Sudan, trying to help even though they too had barely escaped the fall of El-Fasher to paramilitary forces.”We’re not in good shape,” said Ikhlas Abdallah, a general practitioner who arrived from the western Darfur city now in the hands of the Rapid Support Forces, which have been battling the Sudanese army since April 2023.”But we have to be okay to provide care to those who need it,” she told AFP.She spoke from Al-Dabbah camp, located in army-held territory about 770 kilometres (480 miles) northeast of El-Fasher, which endured an 18-month siege before falling to the RSF last month.”Psychologically, what can we do? Like all those displaced from El-Fasher, our feelings are indescribable.”At the camp, which is funded by a Sudanese businessman, hundreds of families sleep in nylon tents or on plastic mats laid across the sand. In one patch of blue canvas shelters, some 60 doctors, nurses and pharmacists have assembled what passes for a clinic: a makeshift pharmacy, a rudimentary laboratory and tents used as short-stay wards. Plastic chairs serve as examination tables. Ambulances borrowed from the nearby town of Al-Dabbah function as mobile clinics. Men carry buckets of water for the communal kitchens and improvised latrines while women stir massive pots over open flames. They serve the traditional Sudanese dish assida to families for free.”We all come from the same place,” said Elham Mohamed, a pharmacist who also fled El-Fasher.”We understand them and they understand us,” she told AFP.- ‘Death, captivity or ransom’ -Every day, dozens of people arrive with respiratory infections, diarrheal diseases, skin conditions and eye infections — ailments that spread quickly in crowded conditions with little clean water.”We are doing everything we can, but resources are scarce,” said Ahmed al-Tegani, a volunteer doctor with the International Organization for Migration.Some patients “require specialised care” that is not available in the camp, he told AFP.Abdallah fled the Saudi Maternity Hospital in El-Fasher after the RSF overran the army’s last stronghold in Darfur on October 26.She said she arrived safely in Al-Dabbah “only because they (the RSF) did not know we were doctors”. To the paramilitary group, she said, identifying as medical personnel meant “death, captivity or ransom”. While escaping, she and her colleagues treated the wounded secretly, often without bandages. “If the RSF discovered someone had received medical care, they beat them again,” she said. Throughout the two-year conflict, both warring sides have repeatedly and deliberately targeted doctors and hospitals.The World Health Organization has documented 285 attacks on healthcare since the war began. They have killed at least 1,204 health workers and patients and wounded more than 400.- ‘No one left to save’ -Before fleeing, Abdallah spent weeks working around the clock in the maternity hospital. It was the last functioning medical facility in El-Fasher and suffered repeated attacks during the siege.In October alone, the WHO reported four attacks on the hospital.Abdallah remembers one night in October when a drone struck the building. “I went home early that evening,” she recalled, “and later I heard the sound of a drone. It fell on the hospital. “When we rushed there, there was no one left to save.” “Bodies were unrecognisable. People were torn into pieces,” she said.”It didn’t feel real. Horror like in the movies.”Two days after El-Fasher fell, an attack on the hospital killed 460 patients and staff, according to the WHO.The city remains cut off from communications, with the RSF controlling access to Starlink satellite services.For Abdallah, the journey to Al-Dabbah — which involved checkpoints, arbitrary killings and rampant looting and sexual violence — was “worse than inside El-Fasher”.Most people “were beaten” and “more people died on the road than” in the city itself. Sudan’s conflict has already killed tens of thousands of people and displaced nearly 12 million, creating the world’s largest displacement and hunger crises.On a recent visit to displacement camps in Sudan, UN humanitarian chief Tom Fletcher said the country faced enormous needs and highlighted the need to develop a stronger health system.

Sudan’s displaced and exhausted doctors treat fellow El-Fasher survivorsMon, 24 Nov 2025 17:09:25 GMT

Overwhelmed health workers rushed from patient to patient in makeshift tents in Sudan, trying to help even though they too had barely escaped the fall of El-Fasher to paramilitary forces.”We’re not in good shape,” said Ikhlas Abdallah, a general practitioner who arrived from the western Darfur city now in the hands of the Rapid Support …

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Stocks up as US rate hopes soothe nerves

Global stock markets and the dollar mostly firmed Monday as fresh hopes for a US interest-rate cut provided calm after last week’s rollercoaster ride fuelled by worries of an AI tech bubble.”In a week that is stunted by the Thanksgiving celebrations, there is a degree of hope that perhaps the worst is behind us, and we can get into a more festive mood,” said Joshua Mahony, chief market analyst at traders Scope Markets.”The stage seem set for a continued rebound as another Fed member joins in calls for a December rate cut, while a call between the US and Chinese leaders also helped to bolster sentiment,” said Chris Beauchamp, chief market analyst at IGAfter a cautious start to a holiday-shortened week, a little over two hours into the session, Wall Street’s Dow index rose 0.7 percent while the tech-rich Nasdaq barrelled ahead 2.3 percent. The broad-based S&P 500 was up 0.7 percent.Major European markets were a little more cautious. Frankfurt closed 0.6 percent ahead after German business sentiment fell more than expected in November, the latest sign that industry is losing faith in the government’s plans to revive the economy.London ended just 0.1 percent in the green ahead of the UK government’s annual budget on Wednesday, while Paris closed down 0.3 percent.Earlier in Asia, Hong Kong closed up 2.0 percent and Tokyo was shut for a Japanese public holiday.The scramble to snap up artificial intelligence stakes has propelled equities skywards this year, pushing several companies to records — with chip titan Nvidia last month becoming the first company to top $5 trillion.Monday saw Nvidia shares up 1.7 percent mid session while Google parent company Alphabet added almost 5.0 percent as it continues to bask in its first ever $100 billion quarterly revenue and to surf the AI wave. Recent weeks have nonetheless seen investors grow increasingly fearful that the vast sums pumped into tech may have been overdone and could take time to see profits realised, leading to warnings of a possible market correction.That has been compounded in recent weeks by falling expectations the Federal Reserve will cut rates for a third successive time next month, as stubbornly high inflation overshadows weakness in the US labour market.However, risk appetite was given a shot in the arm Friday when New York Fed boss John Williams said he still sees “room for a further adjustment” at the bank’s December 9-10 policy meeting.His comments came a day after figures showed that while more jobs were created in September, the unemployment rate crept u to its highest level since 2021.Focus is now on the release this week of the US producer price index (PPI), one of the last major data points before officials gather, with other key reports postponed or missed because of the recent government shutdown.- Key figures at around 1645 GMT -New York – Dow: UP 0.7 percent at 46,548.11 pointsNew York – S&P 500: UP 1.4 percent at 6,695.21New York – Nasdaq Composite: UP 2.3 percent at 22,794.95London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 9,553.21 (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.2 percent at 7,959.57 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.6 percent at 23,239.18 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 2.0 percent at 25,716.50 (close)Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,836.77 (close)Tokyo – Nikkei 225: Closed for a holidayEuro/dollar: UP at $1.1525 from $1.1519 on FridayPound/dollar: DOWN at $1.3093 from $1.3107Dollar/yen: UP at 156.80 yen from 156.39 yenEuro/pound: UP at 87.96 pence from 87.88 penceBrent North Sea Crude: UP 0.5 percent at $62.97 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.5 percent at $58.40 per barrel

What’s behind Nigeria’s kidnapping crisis?Mon, 24 Nov 2025 17:00:45 GMT

The abduction of hundreds of Nigerians, including almost 350 schoolchildren in just a matter of days, has reignited a pressing debate about the persistent security crisis gripping the country.A resurgence of mass kidnappings came after US President Donald Trump threatened military action in Nigeria to stop what he calls the killing of Christians by radical …

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NBA coach Billups pleads not guilty to Mafia-linked gambling racket: US media

Portland Trail Blazers head coach Chauncey Billups pleaded not guilty Monday to alleged involvement in Mafia-linked illegal gambling schemes that rocked the NBA, US media reported.Billups, a former Detroit Pistons star and  NBA Hall of Famer, was arrested in connection with rigged illegal poker games tied to Mafia crime families.He was targeted along with Miami Heat guard Terry Rozier in an FBI-led investigation into the scam that allegedly saw players cheated with the use of sophisticated methods including an X-ray table and barcoded card decks.Dozens of other suspects were arrested as part of the FBI probe.Rozier and Billups were placed on indefinite leave by the NBA after being arrested in the gambling investigation.Rozier and a former NBA player and assistant coach, Damon Jones, were among six people arrested in a separate sports betting case.Billups was indicted on charges of conspiracy to commit wire fraud and money laundering, to which he pleaded not guilty Monday, CBS News and USA Today reported.Billups was released on bond after initially appearing in federal court in Portland, Oregon, and was represented by attorney Marc Mukasey at a brief hearing in a Brooklyn court on Monday.Prosecutors say Billups’s celebrity helped lure players to high-stakes games that used “high-tech cheating technology.”That tech included shuffling machines that could read cards, hidden cameras and barcoded decks.NBA commissioner Adam Silver said last month he was “deeply disturbed” by the far-ranging FBI probe into illegal gambling.”My initial reaction was I was deeply disturbed,” Silver said in an interview with Amazon Prime.”There’s nothing more important for the league and its fans than the integrity of the competition.”Silver expressed regret that the allegations had taken attention away from the start of the season.”I apologize to our fans that we are all dealing with, now, this situation,” Silver said.