US House poised to reinforce Europe, rebuke Trump over anti-NATO rhetoric

US lawmakers are set to vote Wednesday on a sweeping annual defense bill bolstering European security, in a direct rebuke of President Donald Trump’s threats to walk away from the continent and his statements casting doubt on NATO’s future.The House vote comes on the heels of the publication of a national security strategy that amounted to an all-out attack on Europe —- rattling allied capitals and widening the biggest transatlantic rift in years.By contrast, the huge bill being considered in Congress, which would authorize nearly a trillion dollars in defense spending, has drawn attention for its pro-Europe orientation and strict limits designed to prevent Trump from reducing troop numbers, moving equipment or downgrading NATO-linked missions.”This legislation includes important House-passed provisions to ensure our military forces remain the most lethal in the world and can deter any adversary,” House Speaker Mike Johnson said in a statement. In his security strategy published last week, Trump lambasted Europe as an over-regulated, censorious continent lacking in “self-confidence” and facing “civilizational erasure” due to immigration.His administration accuses European nations of taking advantage of American generosity and of failing to take responsibility for their own destiny.The security strategy openly supports far-right European parties, questioning the continent’s commitment to peace and indicating that its security was no longer a top US priority.But lawmakers are explicitly moving in the opposite direction — deepening US resources for the Baltic states and hardening NATO’s northeastern flank, in a move that amounts to one of the strongest congressional assertions in years of Europe’s strategic importance.The 2026 National Defense Authorization Act (NDAA) carries a robust $8 billion more than Trump requested in May, authorizing roughly $901 billion in defense spending. It leans hard into European defense, barring troop levels on the continent from falling below 76,000 for more than 45 days and blocking the removal of major equipment.- Demand for drug-strike videos -The White House has backed the 3,086-page bill, despite its misgivings over Europe — and a provision forcing the Pentagon to hand over videos of maritime strikes against suspected drug-smuggling vessels in Latin American waters.The footage has become a flashpoint in a transparency dispute between congressional defense and security committees and the military. To ensure compliance, lawmakers will withhold a quarter of Defense Secretary Pete Hegseth’s travel budget until the videos arrive — an unusually personal tactic reflecting frustration over slow document production and the administration’s expanding use of lethal force in drug interdictions.The NDAA also adds traditional security priorities. It places fresh limits on any reduction of the 28,500 US troops in South Korea, a signal to Seoul amid uncertainty over America’s long-term military commitment in East Asia.With support from the administration wavering, the bill also doubles down on Ukraine — setting aside $400 million in security assistance to sustain a baseline of support even if emergency funding stalls.A group of conservative hardliners has explored blocking the NDAA over its inclusion of Ukraine assistance and the absence of a ban on a central bank digital currency. But such grumbling is routine for a final NDAA, and there were few signs of a rebellion capable of sinking the policy package.With bipartisan backing on Europe, Korea, Ukraine and the war authorization repeals, House passage is expected — though the bill would then head to the Senate for further scrutiny.

Macron confirme une loi pour interdire les réseaux sociaux “avant 15-16 ans”

Le président Emmanuel Macron a confirmé mercredi à Saint-Malo son intention de faire interdire les réseaux sociaux avant “15 ou 16 ans”, grâce à un projet de loi déposé “dès janvier”. Lors d’une étape en Bretagne dans son tour de France sur la régulation des réseaux sociaux, le chef de l’État a insisté devant près de 220 lecteurs et journalistes d’Ouest-France sur sa volonté d'”imposer à tous les réseaux sociaux la vérification de l’âge” des utilisateurs, sur le modèle des sites pornographiques depuis mars.Et ceci dans le cadre d'”un texte de loi du gouvernement” déposé à l’Assemblée nationale “dès janvier” et voté “dans les meilleurs délais”. Soulignant le “consensus scientifique” concernant les dégâts des réseaux sociaux sur les résultats scolaires et sur la santé mentale des adolescents, il a comparé le danger à un enfant au volant d’une Formule 1. “Mon enfant, (…), j’ai pas envie qu’il gagne la course, j’ai juste envie qu’il descende de la voiture”, a-t-il argumenté. “Je veux d’abord lui apprendre le code et être sûr que la voiture fonctionne, lui apprendre à conduire sur une autre voiture”, a-t-il insisté Après l’Australie qui a interdit les réseaux sociaux aux moins de 16 ans, il a estimé que le précédent des sites pornographiques, “ça fonctionne”. “Cette technique, on peut l’utiliser pour les réseaux sociaux”, a-t-il assuré, d’autant que cette fois, la Commission européenne a donné son feu vert “l’été dernier”. Une loi instaurant une majorité numérique à 15 ans et promulguée en juillet 2023 n’avait pu être mise en œuvre en raison d’un blocage européen. Un autre texte émanant du groupe Renaissance a été inscrit à l’agenda parlementaire pour examen le 19 janvier et prévoit également l’interdiction des réseaux sociaux avant 15 ans.Mais Emmanuel Macron ne s’est référé ni à l’un ni à l’autre lors de ce débat consacré à “la démocratie à l’épreuve des réseaux sociaux”, sur le modèle de ce qu’il avait fait à Toulouse, Arras ou Mirecourt (Vosges) ces dernières semaines.Il s’est contenté de “prendre l’engagement” qu’un texte serait “voté avant la fin de ce mandat”.- “Un peu n’importe quoi” -Le chef de l’État est également revenu sur les questions de désinformation et de “labellisation des médias” qui avaient fait polémique, déplorant les accusations de dérive “autoritaire”. “Il y a eu parfois des débats ces derniers jours largement biaisés qui ont dit un peu n’importe quoi, y compris sur ce que j’avais pu dire”, a répondu Emmanuel Macron.C’est quand il a apporté un soutien très volontariste à des initiatives existantes de labellisation des médias “par des professionnels”, pour distinguer les sites et réseaux qui font de l’information en se conformant aux règles déontologiques, que la polémique est survenue.”On va tout faire pour que soit mis en place un label”, avait-il lancé le 19 novembre à Arras, tout en assurant que ce n’était pas à l’État de le faire. Le Journal du dimanche lui avait reproché une “dérive totalitaire”, suivi par les autres médias de la sphère Bolloré, puis par plusieurs dirigeants de la droite et de l’extrême droite, disant soupçonner le chef de l’État de vouloir “contrôler l’information”.”Ce n’est pas du tout le travail de l’État de distinguer le vrai du faux, c’est précisément le travail d’une presse libre par la contradiction, la vérification”, a répondu en personne Emmanuel Macron à Saint-Malo, reprenant une riposte déjà formulée la semaine dernière dans le huis clos du Conseil des ministres.”La clé, c’est d’abord de redonner une place centrale à ceux dont c’est le travail, c’est-à-dire les journalistes et les organes de presse (…), ils ont une déontologie, une charte déontologique”, a-t-il dit.Un moment fort et poignant de cet échange a été le témoignage d’Emmanuelle Pouédras, dont le fils s’est donné la mort en septembre 2024 et qui estime que les messages envoyés sur son compte Tik Tok ont eu une part prépondérante dans son acte. “Qu’est-ce que vous allez imposer comme mesure immédiate vis-à-vis des parquets et des plateformes pour accompagner les familles endeuillées ?”, a-t-elle interrogé. Le chef de l’État a évoqué un “témoignage bouleversant” et s’est engagé à la rencontrer.

Macron confirme une loi pour interdire les réseaux sociaux “avant 15-16 ans”

Le président Emmanuel Macron a confirmé mercredi à Saint-Malo son intention de faire interdire les réseaux sociaux avant “15 ou 16 ans”, grâce à un projet de loi déposé “dès janvier”. Lors d’une étape en Bretagne dans son tour de France sur la régulation des réseaux sociaux, le chef de l’État a insisté devant près de 220 lecteurs et journalistes d’Ouest-France sur sa volonté d'”imposer à tous les réseaux sociaux la vérification de l’âge” des utilisateurs, sur le modèle des sites pornographiques depuis mars.Et ceci dans le cadre d'”un texte de loi du gouvernement” déposé à l’Assemblée nationale “dès janvier” et voté “dans les meilleurs délais”. Soulignant le “consensus scientifique” concernant les dégâts des réseaux sociaux sur les résultats scolaires et sur la santé mentale des adolescents, il a comparé le danger à un enfant au volant d’une Formule 1. “Mon enfant, (…), j’ai pas envie qu’il gagne la course, j’ai juste envie qu’il descende de la voiture”, a-t-il argumenté. “Je veux d’abord lui apprendre le code et être sûr que la voiture fonctionne, lui apprendre à conduire sur une autre voiture”, a-t-il insisté Après l’Australie qui a interdit les réseaux sociaux aux moins de 16 ans, il a estimé que le précédent des sites pornographiques, “ça fonctionne”. “Cette technique, on peut l’utiliser pour les réseaux sociaux”, a-t-il assuré, d’autant que cette fois, la Commission européenne a donné son feu vert “l’été dernier”. Une loi instaurant une majorité numérique à 15 ans et promulguée en juillet 2023 n’avait pu être mise en œuvre en raison d’un blocage européen. Un autre texte émanant du groupe Renaissance a été inscrit à l’agenda parlementaire pour examen le 19 janvier et prévoit également l’interdiction des réseaux sociaux avant 15 ans.Mais Emmanuel Macron ne s’est référé ni à l’un ni à l’autre lors de ce débat consacré à “la démocratie à l’épreuve des réseaux sociaux”, sur le modèle de ce qu’il avait fait à Toulouse, Arras ou Mirecourt (Vosges) ces dernières semaines.Il s’est contenté de “prendre l’engagement” qu’un texte serait “voté avant la fin de ce mandat”.- “Un peu n’importe quoi” -Le chef de l’État est également revenu sur les questions de désinformation et de “labellisation des médias” qui avaient fait polémique, déplorant les accusations de dérive “autoritaire”. “Il y a eu parfois des débats ces derniers jours largement biaisés qui ont dit un peu n’importe quoi, y compris sur ce que j’avais pu dire”, a répondu Emmanuel Macron.C’est quand il a apporté un soutien très volontariste à des initiatives existantes de labellisation des médias “par des professionnels”, pour distinguer les sites et réseaux qui font de l’information en se conformant aux règles déontologiques, que la polémique est survenue.”On va tout faire pour que soit mis en place un label”, avait-il lancé le 19 novembre à Arras, tout en assurant que ce n’était pas à l’État de le faire. Le Journal du dimanche lui avait reproché une “dérive totalitaire”, suivi par les autres médias de la sphère Bolloré, puis par plusieurs dirigeants de la droite et de l’extrême droite, disant soupçonner le chef de l’État de vouloir “contrôler l’information”.”Ce n’est pas du tout le travail de l’État de distinguer le vrai du faux, c’est précisément le travail d’une presse libre par la contradiction, la vérification”, a répondu en personne Emmanuel Macron à Saint-Malo, reprenant une riposte déjà formulée la semaine dernière dans le huis clos du Conseil des ministres.”La clé, c’est d’abord de redonner une place centrale à ceux dont c’est le travail, c’est-à-dire les journalistes et les organes de presse (…), ils ont une déontologie, une charte déontologique”, a-t-il dit.Un moment fort et poignant de cet échange a été le témoignage d’Emmanuelle Pouédras, dont le fils s’est donné la mort en septembre 2024 et qui estime que les messages envoyés sur son compte Tik Tok ont eu une part prépondérante dans son acte. “Qu’est-ce que vous allez imposer comme mesure immédiate vis-à-vis des parquets et des plateformes pour accompagner les familles endeuillées ?”, a-t-elle interrogé. Le chef de l’État a évoqué un “témoignage bouleversant” et s’est engagé à la rencontrer.

Macron confirme une loi pour interdire les réseaux sociaux “avant 15-16 ans”

Le président Emmanuel Macron a confirmé mercredi à Saint-Malo son intention de faire interdire les réseaux sociaux avant “15 ou 16 ans”, grâce à un projet de loi déposé “dès janvier”. Lors d’une étape en Bretagne dans son tour de France sur la régulation des réseaux sociaux, le chef de l’État a insisté devant près de 220 lecteurs et journalistes d’Ouest-France sur sa volonté d'”imposer à tous les réseaux sociaux la vérification de l’âge” des utilisateurs, sur le modèle des sites pornographiques depuis mars.Et ceci dans le cadre d'”un texte de loi du gouvernement” déposé à l’Assemblée nationale “dès janvier” et voté “dans les meilleurs délais”. Soulignant le “consensus scientifique” concernant les dégâts des réseaux sociaux sur les résultats scolaires et sur la santé mentale des adolescents, il a comparé le danger à un enfant au volant d’une Formule 1. “Mon enfant, (…), j’ai pas envie qu’il gagne la course, j’ai juste envie qu’il descende de la voiture”, a-t-il argumenté. “Je veux d’abord lui apprendre le code et être sûr que la voiture fonctionne, lui apprendre à conduire sur une autre voiture”, a-t-il insisté Après l’Australie qui a interdit les réseaux sociaux aux moins de 16 ans, il a estimé que le précédent des sites pornographiques, “ça fonctionne”. “Cette technique, on peut l’utiliser pour les réseaux sociaux”, a-t-il assuré, d’autant que cette fois, la Commission européenne a donné son feu vert “l’été dernier”. Une loi instaurant une majorité numérique à 15 ans et promulguée en juillet 2023 n’avait pu être mise en œuvre en raison d’un blocage européen. Un autre texte émanant du groupe Renaissance a été inscrit à l’agenda parlementaire pour examen le 19 janvier et prévoit également l’interdiction des réseaux sociaux avant 15 ans.Mais Emmanuel Macron ne s’est référé ni à l’un ni à l’autre lors de ce débat consacré à “la démocratie à l’épreuve des réseaux sociaux”, sur le modèle de ce qu’il avait fait à Toulouse, Arras ou Mirecourt (Vosges) ces dernières semaines.Il s’est contenté de “prendre l’engagement” qu’un texte serait “voté avant la fin de ce mandat”.- “Un peu n’importe quoi” -Le chef de l’État est également revenu sur les questions de désinformation et de “labellisation des médias” qui avaient fait polémique, déplorant les accusations de dérive “autoritaire”. “Il y a eu parfois des débats ces derniers jours largement biaisés qui ont dit un peu n’importe quoi, y compris sur ce que j’avais pu dire”, a répondu Emmanuel Macron.C’est quand il a apporté un soutien très volontariste à des initiatives existantes de labellisation des médias “par des professionnels”, pour distinguer les sites et réseaux qui font de l’information en se conformant aux règles déontologiques, que la polémique est survenue.”On va tout faire pour que soit mis en place un label”, avait-il lancé le 19 novembre à Arras, tout en assurant que ce n’était pas à l’État de le faire. Le Journal du dimanche lui avait reproché une “dérive totalitaire”, suivi par les autres médias de la sphère Bolloré, puis par plusieurs dirigeants de la droite et de l’extrême droite, disant soupçonner le chef de l’État de vouloir “contrôler l’information”.”Ce n’est pas du tout le travail de l’État de distinguer le vrai du faux, c’est précisément le travail d’une presse libre par la contradiction, la vérification”, a répondu en personne Emmanuel Macron à Saint-Malo, reprenant une riposte déjà formulée la semaine dernière dans le huis clos du Conseil des ministres.”La clé, c’est d’abord de redonner une place centrale à ceux dont c’est le travail, c’est-à-dire les journalistes et les organes de presse (…), ils ont une déontologie, une charte déontologique”, a-t-il dit.Un moment fort et poignant de cet échange a été le témoignage d’Emmanuelle Pouédras, dont le fils s’est donné la mort en septembre 2024 et qui estime que les messages envoyés sur son compte Tik Tok ont eu une part prépondérante dans son acte. “Qu’est-ce que vous allez imposer comme mesure immédiate vis-à-vis des parquets et des plateformes pour accompagner les familles endeuillées ?”, a-t-elle interrogé. Le chef de l’État a évoqué un “témoignage bouleversant” et s’est engagé à la rencontrer.

Budget de l’Etat: la défense plébiscitée mais les débats pourraient se prolonger

Les députés ont largement approuvé mercredi, par un vote symbolique, le “principe” d’une hausse des moyens de la défense, comme proposé par Sébastien Lecornu qui espère ainsi favoriser l’adoption du budget de l’Etat, dont l’examen s’annonce “difficile” et pourrait être prolongé en janvier.”L’instabilité politique nous bouleverse au sein de cet hémicycle mais elle ne doit pas nous couper des réalités du monde”, a fait valoir le Premier ministre, en faisant état des “menaces” extérieures et en appelant les parlementaires à “approuver” par leur vote cette augmentation des crédits militaires.Une large majorité de députés (411 contre 88) a voté le principe de cette hausse, y compris Marine Le Pen, patronne des députés du Rassemblement national, qui a néanmoins accusé le gouvernement d'”instrumentaliser” la défense pour essayer de faire passer le budget de l’Etat, qu’elle ne soutiendra “en aucune façon”.Seuls les groupes de la France insoumise et du Parti communiste ont voté contre. Les Ecologistes se sont abstenus.Pour tenter de dégager une majorité sur le budget de l’État, M. Lecornu a proposé d’organiser au Parlement plusieurs débats, suivis d’un vote, sur cinq thèmes dont celui de la défense. Le projet de loi de finances prévoit d’augmenter les crédits aux armées de 6,7 milliards d’euros.Cette démarche inédite se fait en parallèle de l’examen du budget, actuellement débattu au Sénat. Le vote n’engage pas la responsabilité du gouvernement.- “Clés” -L’adoption du budget de l’État s’annonce plus “difficile” encore que celui de la Sécurité sociale, validé de justesse mardi en deuxième lecture par les députés, a prévenu M. Lecornu.La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a d’ailleurs reconnu mercredi que les discussions parlementaires se poursuivraient “probablement en janvier” si “un accord est impossible” entre députés et sénateurs en commission mixte paritaire (CMP) la semaine prochaine.Certes, l’objectif de doter la France d’un budget de l’Etat “d’ici au 31 décembre” demeure, selon le gouvernement, mais “la balle est dans le camp du Parlement” et particulièrement “de la droite sénatoriale”, qui a “une part des clés” pour aboutir à un compromis notamment avec la gauche afin que l’accord puisse être validé ensuite par les deux chambres. Or, la droite sénatoriale semble peu disposée à bouger vers le Parti socialiste qui a obtenu très peu de concessions dans ce texte, contrairement à celui de la Sécu où figure la suspension de la réforme des retraites.”L’évidence, c’est que nous n’y arriverons pas dans les délais qui nous sont fixés”, avait déjà anticipé mardi soir le patron du PS Olivier Faure.Le chef de file des députés socialistes Boris Vallaud “ne voit pas le chemin” quand il “regarde ce que fait ou plutôt défait le Sénat”, et n’exclut pas de rediscuter du 49.3 avec le Premier ministre.Une sénatrice LR considère que “ce n’est pas à nous d’aller parler au PS, c’est à Sébastien Lecornu d’aller voir le PS pour lui dire que maintenant ça suffit, qu’on leur a tout donné” dans le budget de la Sécu.- “Efforts” -En cas d’échec de la CMP, le Parlement devra, comme l’année dernière, adopter d’ici fin décembre une “loi spéciale” pour autoriser le gouvernement à percevoir les impôts existants et reconduire les dépenses votées en 2025. En dépit des demandes de tous bords politiques, Sébastien Lecornu semble toujours exclure le recours à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le texte sans vote d’ici la fin de l’année.Malgré un résultat très serré – à 13 voix près – mardi sur le budget de la Sécu, “la méthode est la bonne”, a jugé le ministre des Relations avec le Parlement Laurent Panifous.Mais sur le budget de l’Etat, les positions sont beaucoup plus éloignées que sur celui de la Sécu, lequel devrait être adopté définitivement la semaine prochaine si les députés confirment dans une lecture finale leur vote de mardi.L’Assemblée avait en effet rejeté à la quasi-unanimité le volet recettes lors d’un premier examen, envoyant ainsi la copie initiale du gouvernement au Sénat. Celui-ci, dominé par la droite, l’a ensuite complètement réécrit et devrait le voter lundi. Les discussions seront d’autant plus difficiles que le gouvernement vise un déficit public à “moins de 5%” du PIB en 2026. Cela implique “de trouver 4,5 milliards” d’euros supplémentaires qui correspondent à un transfert du budget de l’Etat vers la Sécurité sociale après les concessions faites à la gauche ces derniers jours, selon le ministre de l’Economie Roland Lescure. are-far-sac-ama/hr/mpm

Budget de l’Etat: la défense plébiscitée mais les débats pourraient se prolonger

Les députés ont largement approuvé mercredi, par un vote symbolique, le “principe” d’une hausse des moyens de la défense, comme proposé par Sébastien Lecornu qui espère ainsi favoriser l’adoption du budget de l’Etat, dont l’examen s’annonce “difficile” et pourrait être prolongé en janvier.”L’instabilité politique nous bouleverse au sein de cet hémicycle mais elle ne doit pas nous couper des réalités du monde”, a fait valoir le Premier ministre, en faisant état des “menaces” extérieures et en appelant les parlementaires à “approuver” par leur vote cette augmentation des crédits militaires.Une large majorité de députés (411 contre 88) a voté le principe de cette hausse, y compris Marine Le Pen, patronne des députés du Rassemblement national, qui a néanmoins accusé le gouvernement d'”instrumentaliser” la défense pour essayer de faire passer le budget de l’Etat, qu’elle ne soutiendra “en aucune façon”.Seuls les groupes de la France insoumise et du Parti communiste ont voté contre. Les Ecologistes se sont abstenus.Pour tenter de dégager une majorité sur le budget de l’État, M. Lecornu a proposé d’organiser au Parlement plusieurs débats, suivis d’un vote, sur cinq thèmes dont celui de la défense. Le projet de loi de finances prévoit d’augmenter les crédits aux armées de 6,7 milliards d’euros.Cette démarche inédite se fait en parallèle de l’examen du budget, actuellement débattu au Sénat. Le vote n’engage pas la responsabilité du gouvernement.- “Clés” -L’adoption du budget de l’État s’annonce plus “difficile” encore que celui de la Sécurité sociale, validé de justesse mardi en deuxième lecture par les députés, a prévenu M. Lecornu.La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a d’ailleurs reconnu mercredi que les discussions parlementaires se poursuivraient “probablement en janvier” si “un accord est impossible” entre députés et sénateurs en commission mixte paritaire (CMP) la semaine prochaine.Certes, l’objectif de doter la France d’un budget de l’Etat “d’ici au 31 décembre” demeure, selon le gouvernement, mais “la balle est dans le camp du Parlement” et particulièrement “de la droite sénatoriale”, qui a “une part des clés” pour aboutir à un compromis notamment avec la gauche afin que l’accord puisse être validé ensuite par les deux chambres. Or, la droite sénatoriale semble peu disposée à bouger vers le Parti socialiste qui a obtenu très peu de concessions dans ce texte, contrairement à celui de la Sécu où figure la suspension de la réforme des retraites.”L’évidence, c’est que nous n’y arriverons pas dans les délais qui nous sont fixés”, avait déjà anticipé mardi soir le patron du PS Olivier Faure.Le chef de file des députés socialistes Boris Vallaud “ne voit pas le chemin” quand il “regarde ce que fait ou plutôt défait le Sénat”, et n’exclut pas de rediscuter du 49.3 avec le Premier ministre.Une sénatrice LR considère que “ce n’est pas à nous d’aller parler au PS, c’est à Sébastien Lecornu d’aller voir le PS pour lui dire que maintenant ça suffit, qu’on leur a tout donné” dans le budget de la Sécu.- “Efforts” -En cas d’échec de la CMP, le Parlement devra, comme l’année dernière, adopter d’ici fin décembre une “loi spéciale” pour autoriser le gouvernement à percevoir les impôts existants et reconduire les dépenses votées en 2025. En dépit des demandes de tous bords politiques, Sébastien Lecornu semble toujours exclure le recours à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter le texte sans vote d’ici la fin de l’année.Malgré un résultat très serré – à 13 voix près – mardi sur le budget de la Sécu, “la méthode est la bonne”, a jugé le ministre des Relations avec le Parlement Laurent Panifous.Mais sur le budget de l’Etat, les positions sont beaucoup plus éloignées que sur celui de la Sécu, lequel devrait être adopté définitivement la semaine prochaine si les députés confirment dans une lecture finale leur vote de mardi.L’Assemblée avait en effet rejeté à la quasi-unanimité le volet recettes lors d’un premier examen, envoyant ainsi la copie initiale du gouvernement au Sénat. Celui-ci, dominé par la droite, l’a ensuite complètement réécrit et devrait le voter lundi. Les discussions seront d’autant plus difficiles que le gouvernement vise un déficit public à “moins de 5%” du PIB en 2026. Cela implique “de trouver 4,5 milliards” d’euros supplémentaires qui correspondent à un transfert du budget de l’Etat vers la Sécurité sociale après les concessions faites à la gauche ces derniers jours, selon le ministre de l’Economie Roland Lescure. are-far-sac-ama/hr/mpm

La Cour des comptes épingle la retraite des pilotes et hôtesses de l’air

La Cour des comptes demande à la Caisse de retraite complémentaire des pilotes, hôtesses de l’air et stewards (CRPN) de se réformer pour faire face à la fragilité de son équilibre financier et à des problèmes de gouvernance.Dans un rapport publié mercredi, la Cour des comptes note le caractère “coûteux” et “très favorable aux affiliés” de ce régime complémentaire, qui permet notamment un départ à la retraite anticipé dès 55 ans pour certains.Elle recommande notamment “d’adapter les paramètres du régime”, pour faire face aux risques croissants de déséquilibre de celui-ci.A court terme, selon la Cour, ce régime, qui compte 36.000 actifs et 25.000 cotisants, a les moyens d’équilibrer ses comptes, grâce “au rendement élevé de ses réserves”, qui permet de compenser le déséquilibre actuel entre cotisations et prestations.”Toutefois, la vague anticipée de départs à la retraite”, du fait notamment de l’attractivité du régime, “devrait conduire à une forte consommation des réserves, fragilisant [sa] pérennité face à d’éventuelles variations économiques ou démographiques défavorables”, indique la Cour.Les pilotes, hôtesses de l’air et stewards peuvent sous condition partir à la retraite dès 55 ans, en bénéficiant de leur retraite complémentaire et en touchant “une prestation de majoration” visant à compenser l’absence de retraite du régime général tant que l’âge légal n’est pas atteint.Ils partent donc plus tôt à la retraite que les salariés du régime général, les pilotes liquidant leur retraite en moyenne “à 62 ans” et les personnels navigants commerciaux “à 58,5 ans”, “contre 63,4 ans pour l’ensemble des assurés du régime général”, note la Cour.Par ailleurs, “le montant des prestations (…) est bien supérieur à celui des pensions complémentaires versées aux autres salariés par l’Agirc-Arrco”, le régime de retraite de complémentaire des autres salariés du privé, du fait “principalement” des écarts de salaires durant la carrière, rappelle la Cour.La Cour des comptes recommande également de “modifier la composition du conseil d’administration” au profit notamment des hôtesses et stewards, et des femmes, et de renforcer le pouvoir de la direction générale.”Les règles déontologiques ne sont pas rigoureusement appliquées par les administrateurs, notamment celles relatives à la confidentialité des délibérations et aux conflits d’intérêts”, estime la Cour.La Cour relève notamment “le remboursement, sans véritable contrôle, de frais de déplacement au président du conseil d’administration pour un montant significatif (…) sans que la CRPN ne soit en mesure d’attester sa présence physique aux réunions”.Interrogée par l’AFP, la directrice générale de la CRPN Sandrine Johnson a estimé que les conditions particulières de départ à la retraite des navigants reflétaient notamment “la pénibilité du métier et les aptitudes médicales” strictes qui sont exigées.Il faut que les navigants puissent en fin de carrière déclarer une pathologie qui apparaît et partir à la retraite, plutôt que de ne rien dire et continuer à voler, a-t-elle argumenté. 

Burundi says M23 advance in DR Congo a ‘middle finger’ to the USWed, 10 Dec 2025 18:05:09 GMT

Streets were empty, shops shuttered and soldiers fled a key eastern DR Congo city Wednesday a day after the Rwanda-backed M23 militia entered the outskirts, in a move Burundi called a “middle finger” to the United States after the signing of a peace deal in Washington.M23 fighters entered the strategic city of Uvira at the …

Burundi says M23 advance in DR Congo a ‘middle finger’ to the USWed, 10 Dec 2025 18:05:09 GMT Read More »

Enfant tondu dans un foyer à Paris: deux inspectrices sur place, la Défenseure des droits s’autosaisit

Deux inspectrices ont entamé un contrôle du foyer parisien Jenner, après la révélation de maltraitances sur un enfant de huit ans placé, filmé en train d’être rasé malgré lui par des éducateurs, des faits dont la Défenseure des droits a annoncé s’autosaisir.”Une inspection administrative est en cours sur place, elle va durer deux à trois jours”, a indiqué mercredi à l’AFP la Ville de Paris, confirmant une information de franceinfo.Deux inspectrices “habilitées, dont la responsable de la cellule d’appui, d’évaluation et de contrôle, réalisent cette mission (…) dans le cadre des missions d’inspection et de contrôle confiées aux départements”, a précisé la Ville.Il s’agit notamment de comprendre si d’autres violences ont pu être commises par des éducateurs de cet établissement du XIIIe arrondissement (sud de Paris), qui héberge une soixantaine de mineurs et jeunes majeurs placés par l’Aide sociale à l’enfance (ASE).”Leur rapport permettra à la Ville de prendre toutes les mesures d’injonction ou de recommandation nécessaires vis-à-vis de l’association”, a-t-on précisé de même source.Les conclusions “sont attendues par la maman (…) pour connaître et apprécier pleinement les dysfonctionnements qui pourront être constatés”, a fait savoir dans un communiqué l’avocat de la famille, Axel Delaunay-Belleville.Les faits impliquent des éducateurs ayant pris la décision de raser le crâne d’un enfant de huit ans placé sous leur responsabilité, tout en le filmant à des “fins évidentes d’humiliation”, selon la Ville, et en se moquant de lui.Sur des images filmées en février, l’enfant apparaît torse nu, recroquevillé sur une chaise les bras croisés, tandis qu’une personne lui rase la tête à l’aide d’une tondeuse, prétextant une sanction. La vidéo a ensuite été partagée sur un groupe WhatsApp d’éducateurs. En guise d’explication, la direction a évoqué la présence de poux.- “Violence inouïe” -“Depuis la Deuxième Guerre mondiale, il n’y a pas un parent qui s’est dit que pour échapper aux poux dans la tête de ses enfants, il fallait lui raser la tête. C’est une violence inouïe, et ça s’est passé dans nos institutions”, a déclaré la maire PS de Paris Anne Hidalgo à l’occasion de l’inauguration d’un premier centre de soins en France dédié aux enfants confiés à l’ASE.L’élue, qui a assuré n’avoir été mise au courant que la veille, a reconnu des “dysfonctionnements”. “Nous ferons tout pour qu’il y ait des sanctions très très fortes contre (…) ceux qui ont commis ces faits, mais aussi contre tous ceux qui n’ont pas signalé et joué leur rôle d’alerte”.Mardi, le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête pour “violences volontaires sur mineur de quinze ans par personne ayant autorité”.Selon la Ville de Paris, ces faits “gravissimes” se sont déroulés en février 2025 au foyer éducatif Jenner, géré par l’association Jean-Coxtet, et les “premiers éléments de réponse de l’association” ont déjà conduit au “renouvellement de l’équipe” encadrante.La Défenseure des droits Claire Hédon a annoncé mercredi “s’autosaisir”, dénonçant une situation “épouvantable”.”Il y a l’acte lui-même qui est effectivement monstrueux, il y a le groupe Whatsapp (sur lequel la vidéo a été diffusée, ndlr) avec quasiment personne qui réagit sauf une éducatrice, on ment à la maman, c’est toute cette chaîne qui a dysfonctionné”, a-t-elle déclaré sur RMC.Pour le militant pour les droits des enfants et ancien enfant placé Lyes Louffok, il “faut aller regarder pourquoi cette chaîne de dysfonctionnements n’a pas permis à ces faits d’être révélés beaucoup plus tôt”.La ministre de la Santé Stéphanie Rist a saisi la procureure de Paris, dénonçant une “atteinte grave à la dignité” de l’enfant.Pour le groupe des députés LFI, “ces nouvelles violences n’ont rien d’un fait divers” mais “reflètent l’état d’effondrement dans lequel s’enfonce la protection de l’enfance depuis des années”.Le groupe a indiqué avoir déposé une proposition de loi pour “instaurer un Contrôleur général des lieux de placement” qui pourra “visiter de manière inopinée des lieux de placement”.La Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) de Paris a également fait part de sa “profonde indignation” et rappelé que “la protection de tous les enfants doit être une priorité absolue, par tous et partout”.

Au Yémen, le camp gouvernemental anti-houthi affaibli par une poussée séparatiste

Un mouvement séparatiste du sud du Yémen, pourtant membre du gouvernement internationalement reconnu, s’est emparé la semaine dernière de vastes territoires dans l’est du pays, bouleversant l’équilibre du camp gouvernemental face aux rebelles houthis. L’avancée territoriale éclair des forces du Conseil de transition du Sud (STC), soutenues par les Emirats arabes unis, dans une région pétrolifère …

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