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La COP30 s’écharpe sur la définition du genre

Loin des désaccords sur les énergies fossiles, un sujet parallèle vient compliquer les négociations à la COP30 de Belem au Brésil : la question du genre, objet de désaccords entre participants sur sa définition.L’enjeu est l’adoption d’un plan d’action destiné à prendre en compte les différences de sexe dans le changement climatique. Mais plusieurs Etats, dont le Paraguay, l’Argentine, l’Iran, le Vatican, l’Indonésie et la Malaisie, cherchent à bloquer toute reconnaissance des personnes trans et non-binaires en ajoutant leurs propres définitions du sexe dans des notes de bas de page.Une méthode qui risque d’instaurer un “dangereux précédent” dans les COP, selon un négociateur qui craint que chaque pays ne fasse ainsi sur d’autres sujets, en négociation dans les conférences de l’ONU.Selon le Vatican par exemple, la vision de genre doit être “fondée sur l’identité sexuelle biologique, masculine ou féminine”, position similaire à celle des autres détracteurs.L’Argentine a de son côté fait marche arrière en matière de politiques d’égalité des sexes et de droits des personnes LGBT, et s’en est prise au “cancer” du “wokisme” sous la présidence de Javier Milei, proche allié du président américain Donald Trump.- “Ridicule” -“C’est devenu assez ridicule, nous avons six notes de bas de page actuellement, est-ce qu’on devrait en avoir 90?” s’est plaint auprès de l’AFP une source proche des négociations, évoquant “la frustration” de certains participants. La secrétaire à l’Environnement du Mexique Alicia Barcena, un pays dirigé par la présidente progressiste Claudia Sheinbaum, a confié à l’AFP pour sa part: “Nous ne sommes absolument pas d’accord avec ce que certains pays introduisent dans les notes”.”Nous avons l’impression de reculer, alors que nous ne devrions jamais reculer”, a-t-elle ajouté.La question est devenue si sensible que la présidence brésilienne de la COP30 l’a retirée des négociations techniques pour la porter au niveau politique. Elle est désormais entre les mains des ministres, chargés de trouver un compromis.”Si chaque participant pouvait ajouter des notes de bas de page à des termes fondamentaux tels que +financement+, +ambition+ ou +équité+, il ne resterait plus rien à négocier, seulement une fragmentation”, argue Bridget Burns, directrice exécutive de l’Organisation des femmes pour l’environnement et le développement.- Femmes touchées de manière disproportionnelle -“L’égalité des sexes est un principe convenu dans le cadre de cette convention, qui ne nécessite aucune qualification”, ajoute-t-elle.D’autant que selon une source proche des négociations, il n’est pas nécessaire de revoir la définition car les participants peuvent déjà interpréter les décisions en fonction de leur situation nationale.Une voie de sortie possible, selon cette source, serait que les pays opposés fassent des déclarations après l’adoption d’une décision, afin de s’assurer que leurs positions soient reflétées dans le compte-rendu officiel.Selon l’ONU, les femmes et les filles sont touchées de manière disproportionnée par les effets du changement climatique. Dans les pays les plus pauvres, ce sont souvent elles qui cherchent l’eau ou préparent les repas, elles ont des emplois plus précaires, elles ont moins accès au crédit ou aux assurances. Quand un désastre climatique frappe, elles ont moins de protection que les hommes.Pourtant, malgré des décennies d’engagements, les femmes ne représentent que 35 % des délégués à la COP30 à Belém, selon l’Organisation des femmes pour l’environnement et le développement (WEDO).

Taxe foncière: tollé politique, le gouvernement promet un prochain “point d’étape”

Critiqué de toutes parts, le gouvernement a promis mercredi de faire “un point d’étape” dans “quelques mois” sur l’augmentation de la taxe foncière, une mesure technique annoncée mardi soir et qui devrait concerner 7,4 millions de logements en 2026.”On se réserve le droit d’interroger la pertinence de cette mesure dans quelques mois, lors d’un point d’étape”, a déclaré la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, lors du compte-rendu du Conseil des ministres. Elle a expliqué que cette augmentation correspondait à “un recalcul qui a été fait de façon automatique” des critères de “confort” des logements. Payée par quelque 32 millions de propriétaires, la taxe foncière repose, en plus de la surface en mètres carrés, sur des critères dits “de confort” tels que la présence d’eau courante, d’électricité, de WC ou de lavabos dans le logement.La présence de chacun de ces éléments augmente artificiellement le nombre de mètres carrés pris en compte et, mécaniquement, le montant de la taxe.Aussitôt annoncée, cette hausse imprévue et qui doit être signifiée aux personnes concernées par courrier de la Direction générale des Finances publiques, a suscité un tollé sur tout l’échiquier politique. Et même au sein du camp gouvernemental. Lors du Congrès des maires de France, l’ancien Premier ministre macroniste Gabriel Attal a plaidé pour “l’abandon” de cette hausse de taxe foncière. “On a plutôt besoin de faire en sorte que les Français puissent devenir propriétaires plutôt que de leur mettre des bâtons dans les roues”, a-t-il insisté. Le patron du parti Renaissance a également estimé que s'”il y a beaucoup de choses qui ont été réussies ces dernières années d’un point de vue économique”, l’immobilier et le logement, “objectivement, c’est un échec”.Premier à réagir, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a déploré de son côté que les propriétaires soient “devenus les vaches à lait” du gouvernement qui a, selon lui, “essayé en catimini d’imposer cette mesure dans le dos de la représentation nationale”.Dénonçant un “coup dans le dos porté aux propriétaires français”, le responsable d’extrême droite qui s’exprimait en marge du salon Milipol a appelé “solennellement le Premier ministre à renoncer à cette mesure”.”Nous nous opposons totalement à cette nouvelle trouvaille qui vise encore une fois à prendre de l’argent dans la poche des Français et des Françaises et à refuser de faire contribuer les plus riches de ce pays”, a déclaré pour sa part la cheffe des députés insoumis, Mathilde Panot, en visite au Congrès des maires. arz-hd-lum-leo/jmt/eb

Taxe foncière: tollé politique, le gouvernement promet un prochain “point d’étape”

Critiqué de toutes parts, le gouvernement a promis mercredi de faire “un point d’étape” dans “quelques mois” sur l’augmentation de la taxe foncière, une mesure technique annoncée mardi soir et qui devrait concerner 7,4 millions de logements en 2026.”On se réserve le droit d’interroger la pertinence de cette mesure dans quelques mois, lors d’un point d’étape”, a déclaré la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, lors du compte-rendu du Conseil des ministres. Elle a expliqué que cette augmentation correspondait à “un recalcul qui a été fait de façon automatique” des critères de “confort” des logements. Payée par quelque 32 millions de propriétaires, la taxe foncière repose, en plus de la surface en mètres carrés, sur des critères dits “de confort” tels que la présence d’eau courante, d’électricité, de WC ou de lavabos dans le logement.La présence de chacun de ces éléments augmente artificiellement le nombre de mètres carrés pris en compte et, mécaniquement, le montant de la taxe.Aussitôt annoncée, cette hausse imprévue et qui doit être signifiée aux personnes concernées par courrier de la Direction générale des Finances publiques, a suscité un tollé sur tout l’échiquier politique. Et même au sein du camp gouvernemental. Lors du Congrès des maires de France, l’ancien Premier ministre macroniste Gabriel Attal a plaidé pour “l’abandon” de cette hausse de taxe foncière. “On a plutôt besoin de faire en sorte que les Français puissent devenir propriétaires plutôt que de leur mettre des bâtons dans les roues”, a-t-il insisté. Le patron du parti Renaissance a également estimé que s'”il y a beaucoup de choses qui ont été réussies ces dernières années d’un point de vue économique”, l’immobilier et le logement, “objectivement, c’est un échec”.Premier à réagir, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a déploré de son côté que les propriétaires soient “devenus les vaches à lait” du gouvernement qui a, selon lui, “essayé en catimini d’imposer cette mesure dans le dos de la représentation nationale”.Dénonçant un “coup dans le dos porté aux propriétaires français”, le responsable d’extrême droite qui s’exprimait en marge du salon Milipol a appelé “solennellement le Premier ministre à renoncer à cette mesure”.”Nous nous opposons totalement à cette nouvelle trouvaille qui vise encore une fois à prendre de l’argent dans la poche des Français et des Françaises et à refuser de faire contribuer les plus riches de ce pays”, a déclaré pour sa part la cheffe des députés insoumis, Mathilde Panot, en visite au Congrès des maires. arz-hd-lum-leo/jmt/eb

Matildas’ Fowler says French club teammate gave her bananas

Australia and Manchester City winger Mary Fowler has claimed a teammate at French club Montpellier gave her and another black player bananas as a farewell gift.In a book released this week, “Bloom”, the 22-year-old speaks of her unhappiness in southern France, saying she even pondered leaving the game altogether.Fowler, who left Montpellier in 2022 at the age of 19 after a two-year stay, said the team held a presentation after their final home game at which flowers were handed out to departing players.But she said neither she nor her friend, Dutch winger Ashleigh Weerden, were mentioned at the ceremony.”Afterwards, when we got inside the changing room, some of our teammates questioned why we hadn’t received any flowers. We shrugged our shoulders, just as clueless as they were,” she wrote.”A few of the girls laughed about it and then one of the other players came over and handed my friend and me some bananas, saying, ‘Here, have these.’ That was the cherry on top.”Fowler said she and Weerden had discussed the alleged incident since.”Not receiving flowers was one thing, but as two of only six black girls in the squad, receiving bananas wasn’t something I could laugh off and forget about. “Was it an accident? Was it the only thing in the dressing room she could give us? Did she mean well by it?,” she wrote.- ‘Holding those bananas’ -“I’ve tried to justify it in many different ways, trying to find any indication that it was an honest mistake. But when I add in the many other times at the club when we were left feeling a similar way, it was hard to see it as merely a simple error.”Fowler said she wished they had done something at the time “to stand up for ourselves”.”But instead we just sat there holding those bananas.”Fowler described a struggle with loneliness at Montpellier and said she “genuinely considered quitting football” there.The Matildas star recounted how the Australia team doctor had told her to get her heart checked out before playing again after she experienced chest pains when running. But she claimed the Montpellier doctor gave her a five-minute check-up and some anti-inflammatory tablets, and told her she was fine to keep playing.”It wasn’t exactly the check-up I’d been hoping for,” she said, adding that a young physiotherapist at the club later told her that the coaching staff thought she was making up the pain to avoid playing.Fowler said more extensive heart checks had since concluded that the chest pain was most likely a muscular or skeletal issue.The Australian player said she and Weerden were also questioned by the coach for driving home together.  “She’d answer that we were friends and I didn’t have my driver’s licence yet. Moments like these made it hard for us to not notice we were being treated differently to other players.”AFP has contacted Montpellier for a comment.

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Espagne: rare naissance d’un rhinocéros blanc au zoo de Valence

Un bébé rhinocéros blanc est né début novembre au zoo de Valence, dans l’est de l’Espagne, dans le cadre du Programme européen pour les espèces en danger visant à assurer la survie de ces animaux menacés. Après 491 jours de gestation, la mère, Kwanza, a finalement donné naissance à un petit mâle, selon le zoo du Bioparc de Valence, qui a publié une vidéo montrant l’accouchement et les embrassades émues des soigneurs observant à distance une naissance qu’ils attendaient depuis longtemps. “Nous sommes très heureux car nous avons essayé avec des inséminations artificielles, et de manière naturelle et nous avons enfin réussi”, a célébré Loles Carbonell, directrice technique des animaux du Bioparc dans une vidéo publiée par le centre, sans préciser comment la conception avait eu lieu. Il s’agit de la première naissance d’un rhinocéros blanc du sud (Ceratotherium simum simum) en près de 18 ans d’existence du centre. Une vidéo prise quelques jours après montre le petit, encore sans nom, très actif et gambadant aux côtés de sa mère, déjà remise de l’accouchement, selon Raúl Olmo, membre de l’équipe de soin animal du Bioparc. “Cette naissance est très importante pour le programme international de conservation, car il s’agit d’une espèce très menacée”, a souligné ce dernier. Le nom du petit, un bébé de couleur sombre aux oreilles pointues, sera choisi par le biais d’un vote parmi une liste d’options proposées par ses soigneurs. Le rhinocéros blanc est très prisé des braconniers pour ses cornes d’ivoire et figure dans la catégorie “quasi menacée” de l’Union internationale pour la conservation de la nature.Réputés plus solitaires, les rhinocéros noirs (Diceros bicornis) se distinguent des rhinocéros blancs non pas par la couleur qui est la même, mais par leur machoire, plus large chez le rhinocéros blanc qui a aussi un comportement plus sociable.

Ukraine: 25 morts dans une frappe russe, vaine tentative diplomatique de Zelensky

Au moins 25 personnes ont été tuées et plus de 90 blessées mercredi dans l’une des frappes russes les plus meurtrières dans l’ouest de l’Ukraine tandis que la tentative du président Volodymyr Zelensky de relancer les négociations de paix est restée vaine. A l’issue d’une rencontre avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan à Ankara, M. Zelensky a dit espérer une reprise des échanges de prisonniers de guerre avec la Russie “d’ici la fin de l’année”.Cette visite, sans présence russe, visait à “réengager” les Etats-Unis dans le processus de paix, avait dit un responsable ukrainien à l’AFP. Mais l’émissaire américain Steve Witkoff n’était pas présent et la Russie a poursuivi ses frappes sur les villes et infrastructures énergétiques ukrainiennes.Le Kremlin a de son côté refusé de commenter des informations publiées par le média américain Axios selon lesquelles Washington et Moscou préparent discrètement un plan de paix pour mettre fin à près de quatre ans de guerre en Ukraine.L’Ukraine a vécu dans la nuit l’une des attaques les plus meurtrières de l’année, qui a notamment visé les régions occidentales de l’Ukraine, d’ordinaire plus épargnées en raison de leur éloignement du front: Lviv, Ivano-Frankivsk et Ternopil.A Ternopil, au moins 25 personnes ont été tuées, dont trois enfants, et 92 blessées, selon un nouveau bilan des secours. Les recherches sont toujours en cours pour retrouver des survivants sous les décombres d’immeubles.Oksana, 46 ans, était en route pour son travail lorsque les frappes russes sont tombées sur Ternopil. Elle n’a aucune nouvelle de son fils de 20 ans, resté dans leur appartement dans un immeuble résidentiel dont plusieurs étages ont eté entièrement détruits. “Je l’ai appelé, je lui ai dit +Bogdan, habille-toi et sors+. Il m’a dit +Maman, ne t’inquiète pas, tout ira bien.+ Mais c’est trop tard”, a-t-elle déclaré à l’AFP. “Nous attendons depuis ce matin et il n’a toujours pas été retrouvé”, a ajouté sa soeur, Natalia Bachinska.- Étages éventrés -Un journaliste de l’AFP sur place a vu deux immeubles d’habitation dont les derniers étages ont été éventrés, de la fumée s’échappant de ce qu’il restait des appartements, tandis que des pompiers s’activaient autour avec une lance à incendie.L’armée ukrainienne a affirmé que la Russie avait frappé la ville avec dix missiles de croisière. Quelque 476 drones et 48 missiles russes ont visé le pays dans la nuit, dont respectivement 442 et 41 ont été abattus, a-t-elle dit.Les bombardements ont “endommagé des immeubles d’habitation ainsi que des installations industrielles et des entrepôts”, provoquant “des incendies de grande ampleur”, a indiqué le ministère de l’Intérieur.L’administration régionale de Ternopil a appelé les habitants à rester chez eux et à fermer les fenêtres en raison d’une teneur en chlore dans l’air “six fois” supérieure à la norme, liée aux incendies et aux fortes fumées.M. Zelensky a estimé que ces frappes montraient que “la pression sur la Russie était insuffisante”. “Voilà à quoi ressemblent en réalité les +plans de paix+ de la Russie”, a ironisé le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga.- “guerre de terreur” -Le chancelier allemand Friedrich Merz a dénoncé “une intensification massive” des frappes russes. “Cela n’a rien à voir avec des objectifs militaires. Il s’agit purement d’une guerre de terreur contre la population civile ukrainienne”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.Comme lors d’autres attaques, la Roumanie, membre de l’Otan et voisine de l’Ukraine, a annoncé avoir dû faire décoller des avions de chasse à cause d’une nouvelle incursion de drone sur son territoire.Depuis son retour au pouvoir en début d’année, Donald Trump s’est présenté comme un médiateur avec Moscou pour ce conflit, alors que Washington avait été un soutien militaire et financier majeur de Kiev depuis quatre ans.Ses efforts n’ont toutefois pas abouti à une cessation des hostilités. Se disant tour à tour frustré par Volodymyr Zelensky puis Vladimir Poutine, il a finalement adopté en octobre des sanctions contre le secteur pétrolier russe.Plusieurs sessions de pourparlers entre Russes et Ukrainiens à Istanbul cette année ont échoué à aboutir à des avancées majeures.La Russie, qui occupe environ 20% de l’Ukraine, réclame que celle-ci lui cède cinq régions et renonce à intégrer l’Otan. Kiev refuse et réclame le déploiement de troupes occidentales sur le territoire restant sous son contrôle, idée que la Russie juge inacceptable.La volonté de Kiev de relancer les pourparlers intervient à un moment très difficile pour l’armée ukrainienne.Une ville clé sur le front Est, Pokrovsk, semble sur le point de tomber. Les soldats russes ont pénétré cet été dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est) et avancent depuis plusieurs jours dans celle de Zaporijjia (sud), où le front était largement gelé depuis deux ans.

China, Netherlands move to resolve Nexperia chip row

The Netherlands said Wednesday it had suspended its proposed takeover of Chinese-owned chip maker Nexperia in a sign of “good will”, a move China welcomed as a positive “first step”. The two sides are moving to resolve a dispute that erupted in September when the Dutch government effectively took control of Nexperia, which is based in the Netherlands but whose parent company is China’s Wingtech.China responded by banning re-exports of the firm’s chips, triggering warnings from carmakers that their factories could grind to a halt without the components Nexperia supplies, which are critical to onboard electronics.The Netherlands stepped back from its position after Beijing announced over the weekend it would exempt some chips from the export ban — reportedly part of a trade deal agreed by President Xi Jinping and his US counterpart Donald Trump.Dutch Economy Minister Vincent Karremans said Wednesday that “in light of recent developments” he considered it “the right moment to take a constructive step by suspending my order under the Goods Availability Law regarding Nexperia”.It was the first time the Dutch had invoked the Goods Availability Law — a Cold War-era law designed to keep vital supplies flowing during wartime.”China welcomes the Dutch side’s initiative to suspend the administrative order, considering it the first step in the right direction towards properly resolving the issue,” a commerce ministry spokesperson said in a statement.The takeover has been suspended rather than cancelled, and the minister can reinstate the measure later.- National security -The dispute between China and the Netherlands is part of a wider global battle for control of the supply of semiconductors, the tiny components used across many industries and electronic products.Karremans said the Netherlands was “positive” about China’s recent moves to ensure chip supply to Europe and the rest of the world.”We see this as a show of good will,” he said of his move to suspend the takeover, vowing to continue talking to Chinese officials.The move was welcomed around Europe, with EU trade commissioner Maros Sefcovic saying it was “another key step in stabilising our strategic chip supply chains”.Germany, a global centre for car making, also approved, with an economy ministry spokeswoman telling reporters in Berlin that “the situation is easing”.However, China’s commerce ministry spokesperson warned there was “still a gap in addressing the root cause of the turbulence and chaos in the global semiconductor supply chain”.The Netherlands had argued that poor management at Nexperia, which was once part of Dutch electronics giant Philips but bought out by Wingtech in 2018, risked jeopardising the chip supply chain in Europe.An Amsterdam corporate court subsequently ordered the suspension of Nexperia’s chief executive Zhang Xuezheng, citing poor leadership and poor preparation for incoming US trade restrictions.The decision drew Beijing’s wrath and Wingtech stressed that Wednesday’s move had not fully restored the Chinese firm’s control over Nexperia.The firm is no stranger to regulatory concerns in the West.The United States put Wingtech on one of its “entity lists” last December, meaning the government believed it was acting against US national security and foreign policy interests.

Fear in Palestinian camp in Lebanon after deadly Israel strike

Residents of Lebanon’s Ain al-Helweh Palestinian refugee camp described their fear and astonishment a day after a deadly strike that Israel said targeted a Hamas compound, a claim the Palestinian militant group rejected.Tuesday night’s raid, which Lebanese authorities said killed 13 people, was the worst since a ceasefire took effect last year between Israel and Hezbollah. Emergency workers were still collecting human remains on Wednesday at the devastated site, located near one of the entrances to the overcrowded, impoverished Palestinian camp, an AFP correspondent saw.”The bombing last night happened while people were at home were getting ready for bed,” camp resident Mohammed Mustafa, 67, told AFP. “We heard the sound of three missiles, then our home shook. The children were shaking with fear.”On Wednesday morning, Palestinian factions allowed journalists to access the heavily damaged site — a metal-roofed structure near a parking lot and a mosque — after previously imposing a security cordon.By longstanding convention, the Lebanese army stays out of the camps and leaves Palestinian factions to handle security.Blood stained the inside of the structure and the road leading to it. The roof was largely blown off and the walls riddled with shrapnel.Wadih Ali, 40, a taxi driver who lives in an adjacent building, said the site was “not a closed-off place, anybody could go in there”.”Over the summer, there was a pool for children, and recently it was turned into a football field,” he said.On the ground among the debris were the remains of several coloured, interlocking floor tiles sometimes found in play or exercise areas, though there were no clear indications as to what the stricken site was used for.AFP was unable to independently confirm the ages or identities of those killed.- ‘Only concern is killing’ -Near the site were damaged homes, charred cars and shopfronts with shattered glass.Schools and institutions in the camp were closed in mourning.The Israeli military said in a statement that it “struck terrorists who operated in a Hamas training compound in the Ain al-Helweh area”.Hamas, however, called Israel’s claims “pure fabrications and lies”, insisting it had no military installations in the camps in Lebanon.It said the site “was an open sports field frequented by the youth of the camp”, and that “those targeted were a group of young boys” using it at the time.Ain al-Helweh was largely spared during more than a year of hostilities between Israel and Hezbollah before last November’s ceasefire took effect.The conflict began when Hezbollah began firing across the border into Israel in October 2023 in support of its Palestinian ally Hamas in the Gaza war.Israel has kept up regular strikes on Lebanon despite the truce — usually saying it is targeting Hezbollah, but also occasionally Hamas — and still has troops in some parts of south Lebanon.Ain al-Helweh and other refugee camps were created for Palestinians who were driven out or fled during the 1948 war that accompanied Israel’s creation.Lebanon hosts about 222,000 Palestinian refugees, according to the United Nations agency UNRWA.Standing near damaged vehicles, Jamal Shreidi, 65, expressed astonishment at the strike.”Did this site, these cars, harbour terrorists?” he said.”Israel’s only concern is killing,” he added.