La consommation de protoxyde d’azote au volant en hausse, alerte une étude

La Fondation Vinci Autoroutes tire la sonnette d’alarme sur la consommation de protoxyde d’azote, ou “gaz hilarant”, dans une enquête menée avec Ipsos pointant des comportements inquiétants au volant chez les moins de 35 ans.Indétectable lors des contrôles routiers, les traces de cette consommation sont visibles sur les bords de route: les gestionnaires d’autoroutes constatent une augmentation alarmante des cartouches et bonbonnes abandonnées sur la voie ou sur les aires de repos. “Près de 1,5 tonne ont été ramassées en 2024, et l’augmentation sera d’au moins 10% en 2025”, expose Bernadette Moreau, déléguée générale de la Fondation Vinci Autoroutes, qui vise à sensibiliser le grand public aux risques routiers, interrogée par l’AFP jeudi. Ces déchets, difficilement recyclables et susceptibles d’exploser, témoignent de l’usage grandissant de ce gaz normalement utilisé dans les blocs opératoires ou en cuisine. Sa vente est interdite aux mineurs et dans certains lieux depuis 2021, mais sauf arrêtés locaux, il reste légal.Selon l’étude (portant sur 2.256 personnes de 16 à 75 ans interrogées selon la méthode des quotas du 6 au 13 juin 2025), un jeune de moins de 35 ans sur dix consomme du protoxyde d’azote “occasionnellement lors de soirées” (contre 2% des 35 ans et plus) et parmi eux, la moitié l’a déjà fait en conduisant. Malgré la hausse des accidents imputés à ce gaz, la perception du risque reste insuffisante: 10% des 16-24 ans estiment qu’en consommer au volant n’est pas dangereux, selon l’étude.Pourtant, “après l’inhalation, le pic euphorisant d’une minute peut s’accompagner de vertiges, pertes de contrôle, distorsions visuelles, et même de trous noirs durant les 30 à 45 minutes suivantes”, souligne Mme Moreau. Le spectre du protoxyde d’azote au volant plane sur plusieurs accidents meurtriers ces derniers mois. Le 1er novembre, Mathis, 19 ans, a été tué à Lille par un conducteur ayant consommé du protoxyde d’azote et qui tentait de fuir la police.Mercredi, trois jeunes de 14, 15 et 19 ans sont morts noyés après que leur voiture, où plusieurs bouteilles de protoxyde d’azote ont été retrouvées, a raté un virage et fini sa course dans une piscine à Alès (Gard).Dans sa campagne de sensibilisation, la Fondation Vinci Autoroutes propose une vidéo choc en collaboration avec l’association Protoside, spécialisée dans la prévention des intoxications, et plusieurs activités de sensibilisation sur des aires d’autoroute.

Virginia man arrested in January 6 pipe-bomb case

A Virginia man was arrested on Thursday for allegedly planting pipe bombs near the Democratic and Republican party headquarters on the eve of the January 6, 2021 US Capitol riot, officials said.The arrest of Brian Cole Jr, 30, of Woodbridge, Virginia, is the first breakthrough in the nearly five-year-old case, which spawned numerous conspiracy theories among the far right.Attorney General Pam Bondi said Cole faces charges of interstate transportation of an explosive device and attempted destruction using explosive materials.”There could be more charges to come,” Bondi said at a press conference.Bondi declined to speculate on whether the pipe-bombing was politically motivated, saying the investigation was ongoing.The pipe bombs — placed outside the Democratic National Committee (DNC) and Republican National Committee (RNC) offices in Washington in the evening of January 5 — failed to detonate.The devices were discovered by authorities the next day as supporters of President Donald Trump stormed the US Capitol in a bid to prevent the congressional certification of Democrat Joe Biden’s election victory.The FBI released numerous photos and video clips of a masked and hooded suspect over the years and eventually increased the reward for information leading to an arrest to half a million dollars.Bondi said Cole’s arrest resulted from a reexamination of the existing evidence.The FBI and other law enforcement partners “worked tirelessly for months sifting through evidence that had been sitting at the FBI with the Biden administration for four long years,” Bondi said.”There was no new tip, there was no new witness, just good, diligent police work,” she said.FBI Deputy Director Dan Bongino said the authorities were determined to “track this person to the end of the earth.””You’re not going to walk into our capital city, put down two explosive devices and walk off in the sunset. Not going to happen,” Bongino said.According to the criminal complaint, Cole lived with his mother and other family members in Woodbridge, about 20 miles (32 kilometers) south of Washington, and worked in the office of a bail bondsman.The complaint listed numerous purchases allegedly made by Cole of components that were used in the pipe bombs as well as tracking of his cellphone use on the day the devices were placed in downtown Washington.The failure of law enforcement to swiftly solve the case birthed a number of conspiracy theories among the far right, including baseless accusations that the bomber may have been a US Capitol police officer.After taking office for a second time in January, Trump pardoned more than 1,500 people charged or convicted of taking part in the assault on the US Capitol.

Budget de la Sécu: intenses tractations à l’Assemblée sur une hausse de la CSG sur le capital

Les débats se prolongent jeudi soir à l’Assemblée nationale sur une mesure clé du budget de la Sécurité sociale, la hausse de la CSG sur les revenus du capital, le gouvernement étant à la recherche d’un compromis qui pourrait s’avérer décisif pour le sort de l’ensemble du texte. La hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) visant spécifiquement les revenus du capital est réclamée par la gauche pour générer des recettes pour la Sécurité sociale. Elle avait été adoptée en première lecture à l’Assemblée, puis supprimée au Sénat. La droite est elle opposée à cette mesure qui touche selon elle les “petits épargnants”.”Ne tapez pas l’épargne populaire des Français”, a martelé Laurent Wauquiez, patron des députés LR. Juste avant la suspension à 20H00, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a présenté un amendement gouvernemental cherchant à la fois à “sécuriser des recettes” et “nous assurer que les classes moyennes ne soient pas impactées”.Il prévoit bien une hausse de cette CSG à 10,6%, mais en la maintenant au taux actuel de 9,2% pour les revenus fonciers et plus-values immobilières, les assurances vie, plans d’épargne logement (PEL), et plans d’épargne populaire (PEP), selon l’exposé des motifs de l’amendement.Les députés, en attente notamment de détails sur son rendement, voteront dans la soirée sur cette proposition. Signe qu’on approche de l’heure de vérité, le Premier ministre a consacré sa journée aux débats parlementaires, reportant ses rendez-vous prévus.Sébastien Lecornu a fait monter la pression dans l’hémicycle, où il a martelé que l’absence de texte conduirait à “29 ou 30 milliards” d’euros de déficit pour la Sécu l’an prochain. Le but du gouvernement est de le contenir autour de 20 milliards d’euros. Juste avant que le Premier ministre ne prenne la parole, son entourage a publié un courrier daté de mardi au directeur de la Sécurité sociale, dans lequel il demande de lui présenter les “conséquences” d’une absence ou d’un retard de budget de la Sécu, notamment en matière de remboursements.La réponse, faisant état d’un “risque très élevé sur le financement du système de protection sociale”, a été transmise jeudi aux députés.Pressé par ailleurs par plusieurs ténors de son camp, chez Horizons, Les Républicains ou par le président LR du Sénat Gérard Larcher, d’activer l’article 49.3 de la Constitution, il l’a de nouveau exclu.Il avait abandonné cet outil constitutionnel, qui permet l’adoption d’un texte sans vote, dans un geste en direction des socialistes qui le réclamaient.”Vous avez critiqué le 49.3 pendant des années et, au moment où nous le laissons tomber, vous continuez de critiquer”, a lancé M. Lecornu, en invitant les députés à “engager (leur) propre responsabilité”.- Camp gouvernemental divisé -Le scrutin sur l’ensemble du projet de loi n’est prévu que le 9 décembre. Mais un rejet de son volet “recettes” ce jeudi ou vendredi interromprait l’examen, faisant tomber tout le texte. Cela hypothèquerait grandement l’adoption du budget de la Sécu au Parlement avant le 31 décembre. Car après un nouveau passage au Sénat, le dernier mot ne pourrait pas être donné à l’Assemblée en l’absence de texte adopté par elle. Une nouvelle navette ne pourrait ensuite s’achever que par un vote conforme entre les deux chambres, très peu probable. Le texte est réécrit par les députés depuis mardi dans l’hémicycle en nouvelle lecture, après que le Sénat a supprimé plusieurs concessions du gouvernement au PS, dont l’emblématique suspension de la réforme des retraites.Ces concessions échaudent le groupe Horizons et Les Républicains.  En l’état, “on ne peut pas voter pour”, a asséné Édouard Philippe, chef des députés Horizons qui oscillent à ce stade entre abstention et vote contre.De quoi faire peser une sérieuse menace sur l’adoption du texte. Car même avec des votes “pour” du PS et des abstentions écologistes – deux conditions loin d’être acquises -, l’absence de soutien des deux groupes à la droite du camp gouvernemental pourrait concourir au rejet du texte.Notamment si LFI, le RN –qui prévoit de voter contre selon son porte-parole Laurent Jacobelli–, et une partie de la gauche hors-PS votent contre, comme en première lecture. LR et Horizons “ont tout fait péter”, pointe un cadre PS, critiquant le manque d’unité du camp gouvernemental.Sébastien Lecornu a par ailleurs promis jeudi des “clarifications” à venir sur ce sujet et le doublement des franchises médicales.Pendant ce temps, le Sénat a adopté la partie dédiée aux recettes du projet de budget de l’Etat pour 2026, après l’avoir largement remaniée par rapport à la copie initiale du gouvernement, supprimant notamment plusieurs milliards d’euros de hausses de prélèvements.sac-far-are-la/jmt 

Budget de la Sécu: intenses tractations à l’Assemblée sur une hausse de la CSG sur le capital

Les débats se prolongent jeudi soir à l’Assemblée nationale sur une mesure clé du budget de la Sécurité sociale, la hausse de la CSG sur les revenus du capital, le gouvernement étant à la recherche d’un compromis qui pourrait s’avérer décisif pour le sort de l’ensemble du texte. La hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) visant spécifiquement les revenus du capital est réclamée par la gauche pour générer des recettes pour la Sécurité sociale. Elle avait été adoptée en première lecture à l’Assemblée, puis supprimée au Sénat. La droite est elle opposée à cette mesure qui touche selon elle les “petits épargnants”.”Ne tapez pas l’épargne populaire des Français”, a martelé Laurent Wauquiez, patron des députés LR. Juste avant la suspension à 20H00, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a présenté un amendement gouvernemental cherchant à la fois à “sécuriser des recettes” et “nous assurer que les classes moyennes ne soient pas impactées”.Il prévoit bien une hausse de cette CSG à 10,6%, mais en la maintenant au taux actuel de 9,2% pour les revenus fonciers et plus-values immobilières, les assurances vie, plans d’épargne logement (PEL), et plans d’épargne populaire (PEP), selon l’exposé des motifs de l’amendement.Les députés, en attente notamment de détails sur son rendement, voteront dans la soirée sur cette proposition. Signe qu’on approche de l’heure de vérité, le Premier ministre a consacré sa journée aux débats parlementaires, reportant ses rendez-vous prévus.Sébastien Lecornu a fait monter la pression dans l’hémicycle, où il a martelé que l’absence de texte conduirait à “29 ou 30 milliards” d’euros de déficit pour la Sécu l’an prochain. Le but du gouvernement est de le contenir autour de 20 milliards d’euros. Juste avant que le Premier ministre ne prenne la parole, son entourage a publié un courrier daté de mardi au directeur de la Sécurité sociale, dans lequel il demande de lui présenter les “conséquences” d’une absence ou d’un retard de budget de la Sécu, notamment en matière de remboursements.La réponse, faisant état d’un “risque très élevé sur le financement du système de protection sociale”, a été transmise jeudi aux députés.Pressé par ailleurs par plusieurs ténors de son camp, chez Horizons, Les Républicains ou par le président LR du Sénat Gérard Larcher, d’activer l’article 49.3 de la Constitution, il l’a de nouveau exclu.Il avait abandonné cet outil constitutionnel, qui permet l’adoption d’un texte sans vote, dans un geste en direction des socialistes qui le réclamaient.”Vous avez critiqué le 49.3 pendant des années et, au moment où nous le laissons tomber, vous continuez de critiquer”, a lancé M. Lecornu, en invitant les députés à “engager (leur) propre responsabilité”.- Camp gouvernemental divisé -Le scrutin sur l’ensemble du projet de loi n’est prévu que le 9 décembre. Mais un rejet de son volet “recettes” ce jeudi ou vendredi interromprait l’examen, faisant tomber tout le texte. Cela hypothèquerait grandement l’adoption du budget de la Sécu au Parlement avant le 31 décembre. Car après un nouveau passage au Sénat, le dernier mot ne pourrait pas être donné à l’Assemblée en l’absence de texte adopté par elle. Une nouvelle navette ne pourrait ensuite s’achever que par un vote conforme entre les deux chambres, très peu probable. Le texte est réécrit par les députés depuis mardi dans l’hémicycle en nouvelle lecture, après que le Sénat a supprimé plusieurs concessions du gouvernement au PS, dont l’emblématique suspension de la réforme des retraites.Ces concessions échaudent le groupe Horizons et Les Républicains.  En l’état, “on ne peut pas voter pour”, a asséné Édouard Philippe, chef des députés Horizons qui oscillent à ce stade entre abstention et vote contre.De quoi faire peser une sérieuse menace sur l’adoption du texte. Car même avec des votes “pour” du PS et des abstentions écologistes – deux conditions loin d’être acquises -, l’absence de soutien des deux groupes à la droite du camp gouvernemental pourrait concourir au rejet du texte.Notamment si LFI, le RN –qui prévoit de voter contre selon son porte-parole Laurent Jacobelli–, et une partie de la gauche hors-PS votent contre, comme en première lecture. LR et Horizons “ont tout fait péter”, pointe un cadre PS, critiquant le manque d’unité du camp gouvernemental.Sébastien Lecornu a par ailleurs promis jeudi des “clarifications” à venir sur ce sujet et le doublement des franchises médicales.Pendant ce temps, le Sénat a adopté la partie dédiée aux recettes du projet de budget de l’Etat pour 2026, après l’avoir largement remaniée par rapport à la copie initiale du gouvernement, supprimant notamment plusieurs milliards d’euros de hausses de prélèvements.sac-far-are-la/jmt 

Hepatitis B vaccine for newborns faces scrutiny in US

Experts appointed by the Trump administration’s vaccine-skeptic health secretary reviewed on Thursday the routine practice of administering hepatitis B vaccines to newborns, considering whether to delay the shot.The reorganized Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP) is convening for two days in Atlanta, Georgia, to follow up on a September meeting that resulted in new recommendations for Covid-19 and measles vaccinations.But it had to postpone until Friday its decision on doing the same for hepatitis B shots due to confusion and resistance from some committee members who sought more time to evaluate the implications of the proposed change.Under Health Secretary Robert F. Kennedy Jr, ACIP is now composed largely of figures criticized by the scientific community for lack of expertise or their promotion of vaccine-skeptic theories.It has initiated a broad review of the safety of several vaccines, some of which have been in use for decades.The shift led by the nation’s health chief — who has long voiced anti-vaccine rhetoric despite his lack of medical credentials — is causing alarm in the American medical and scientific community. Experts have warned about dropping immunization rates and the return of deadly contagious diseases like the measles, which caused several deaths in 2025.- First 24 hours -Since 1991, US health officials have recommended the hepatitis B vaccine for newborns, as is done in countries like China and Australia and is recommended by the World Health Organization.The viral liver disease exposes infected individuals to a high risk of death from cirrhosis or liver cancer.Vaccination of newborns has virtually eradicated hepatitis B infections among young people in the United States.But a proposal unveiled Thursday said the shot should be limited to babies whose mothers are carriers of the disease. Other children would receive their first dose at two months.According to several ACIP members, such a change would align the US vaccination schedule with those of other developed countries like France and Britain.But medical experts said such a change is risky in the United States, pointing to shortcomings in maternal screening, with delays likely to cause a drop in vaccination rates in a country where access to health care can be complicated.Delaying the hepatitis B vaccine is “irresponsible, disrespectful and very damaging,” Flor Munoz of the National Foundation for Infectious Diseases said Thursday, warning of risks to the most vulnerable patients.”Ninety percent of babies infected with hepatitis B will go on to have chronic liver disease. Of those, a quarter will die from their hepatitis B infection. These are entirely preventable deaths,” said Sean O’Leary, an infectious disease and pediatric specialist who has been critical of the lack of qualifications among ACIP’s new members.But anti-vax groups and President Donald Trump have pushed back, with Trump insisting that children should not be vaccinated against hepatitis B until the age of 12, saying: “Hepatitis B is sexually transmitted. There’s no reason to give a baby that’s almost just born hepatitis B.”Medical experts condemned Trump’s assertions, saying newborns can be infected by their mother during pregnancy or childbirth.An analysis published University of Minnesota researchers this week looked at more than 400 studies, concluding there was no benefit to delaying the hepatitis B vaccine, but there are “critical risks of changing current US recommendations.”- Loss of trust -The repercussions of the ACIP’s vaccine recommendations are broad because federal guidelines often dictate whether vaccines are paid for by health insurance companies in the United States, where a vaccine can cost hundreds of dollars.But the committee’s influence is waning amid withering criticism from the American scientific and medical community, with Democratic-led states announcing they will no longer follow its recommendations.

Israël attend la dépouille de son dernier otage à Gaza

Israël a annoncé jeudi avoir envoyé une délégation au Caire en vue du retour de la dépouille de son dernier otage à Gaza, un policier tué au combat le jour de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023.Quelques heures plus tôt, l’armée avait dit avoir identifié la dépouille de l’avant-dernier otage, un ressortissant thaïlandais.Sudthisak Rinthalak était un ouvrier agricole âgé de 43 ans au moment de sa mort. Ses restes avaient été remis mercredi par des groupes armés palestiniens. Après ce retour, les autorités israéliennes ont promis d’oeuvrer “sans relâche” pour obtenir celui du dernier otage mort, Ran Gvili, sous-officier dans une unité d’élite de la police.”Une délégation s’est rendue ce matin au Caire (…) et a tenu des discussions avec les médiateurs dans le but d’assurer le retour immédiat” de Ran Gvili, a indiqué dans un communiqué le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.Au total, 251 personnes avaient été enlevées en Israël lors de l’attaque sanglante du Hamas qui a déclenché la guerre dans le territoire palestinien.Les 20 derniers otages encore en vie avaient été remis à Israël au début de la trêve entrée en vigueur le 10 octobre sous la pression des Etats-Unis, et 27 des 28 dernières dépouilles d’otages morts ont été rendues à ce jour. L’ouvrier agricole dont le corps a été restitué mercredi travaillait dans des plantations du kibboutz Beeri, près de la bande de Gaza. Son décès avait été confirmé par Israël en mai 2024.Le Forum des familles, principale association israélienne militant pour le retour des otages, a décrit Sudthisak Rinthalak comme un ouvrier “travailleur et apprécié de ses collègues”, arrivé en Israël en 2017 dans le cadre d’un programme de travailleurs étrangers.- “Le dernier à revenir” -Ran Gvili, un sous-officier passionné de moto qui faisait partie de l’unité d’élite Yassam de la police israélienne dans la région du Néguev, était en arrêt maladie le 7 octobre 2023, dans l’attente d’une opération à l’épaule.Apprenant l’attaque en cours, il avait décidé de sortir de chez lui avec son arme personnelle. Il est mort dans des combats devant le kibboutz Aloumim et son corps a été emmené à Gaza.”Le premier à sortir, le dernier à revenir. Nous ne baisserons pas les bras jusqu’à ce que tu reviennes”, a réagi sa mère, Talik Gvili, dans un message sur X accompagné d’une photo de son fils.La première phase du cessez-le-feu prévoyait la restitution de tous les otages ainsi qu’un retrait partiel des forces israéliennes de Gaza.La deuxième étape du plan, qui n’a pas encore été approuvée, prévoit le désarmement du Hamas, la mise en place d’une autorité de transition et le déploiement d’une force internationale de stabilisation.Mais le cessez-le-feu reste fragile.Mercredi, la Défense civile a déclaré à l’AFP qu’une frappe israélienne dans le sud de Gaza avait fait cinq morts.L’armée israélienne a affirmé avoir visé un combattant du Hamas en riposte à un affrontement dans lequel cinq soldats avaient été blessés.Des images de l’AFP ont montré jeudi des dizaines de personnes pleurant leurs proches tués à Khan Younès.”Nous espérons que le monde se tiendra à nos côtés et mettra fin à ce bain de sang, pour que puisse commencer la deuxième phase” du cessez-le-feu, “suivie par la troisième phase de reconstruction, pour que nous puissions retrouver nos vies d’avant”, a lancé Raafat Abou Hussein, un homme en deuil.Selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, au moins 366 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens depuis le début de la trêve. L’armée israélienne a annoncé la mort de trois soldats pendant cette période.Au total, l’offensive israélienne menée en représailles à l’attaque du 7 octobre 2023 a fait au moins 70.125 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé, dont les chiffres sont jugés fiables par l’Onu.Du côté israélien, l’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de chiffres officiels.

Israël autorisé à participer à l’Eurovision 2026, des pays boycottent

Israël pourra participer à la prochaine édition de l’Eurovision à Vienne en mai prochain, “une majorité” des membres de l’Union Européenne de Radio-Télévision (UER) ayant estimé qu’il n’était pas nécessaire de voter sur la question, déclenchant instantanément des annonces de boycott de plusieurs pays.Lors d’un vote à bulletin secret organisé au premier jour de l’assemblée générale de l’UER à Genève, ses membres “ont soutenu une série de modifications ciblées du règlement” du célèbre télé-crochet, visant “à renforcer la confiance, la transparence et la neutralité de l’événement”. Par ailleurs, “une large majorité des membres ont convenu qu’il n’était pas nécessaire de procéder à un vote supplémentaire sur la participation” d’Israël et que l’édition 2026 “devrait se dérouler comme prévu, avec les garanties supplémentaires en place”, a ajouté l’organisation dans un communiqué.Les diffuseurs doivent désormais confirmer ou pas leur participation au concours, la liste complète devant être annoncée “avant Noël”, selon l’UER. Mais les diffuseurs de l’Espagne, des Pays-Bas, de l’Irlande et de la Slovénie ont annoncé, dans la foulée du vote, qu’ils ne participeraient pas.- Gaza -A Dublin, le groupe audiovisuel public irlandais RTE a expliqué avoir pris cette décision “compte tenu des pertes humaines effroyables à Gaza et de la crise humanitaire qui continue de mettre en danger la vie de tant de civils”.”Après avoir pesé tous les aspects, Avrotros conclut que, dans les circonstances actuelles, la participation n’est pas compatible avec les valeurs publiques fondamentales de notre organisation”, a déclaré de son côté le diffuseur néerlandais.”Nous continuons d’appeler au boycott sportif et culturel de tout événement auquel Israël participe avec son drapeau, comme c’est le cas pour l’Eurovision”, a déclaré le ministre espagnol de la Culture, Ernest Urtasun.La directrice de la télévision publique slovène RTVSLO, Natasa Gorscak, a confirmé que la Slovénie ne participerait “absolument pas” au concours 2026.D’autres boycotts pourraient être annoncés dans les prochaines heures, comme celui du diffuseur islandais RUV, qui a annoncé une décision “mercredi prochain”. La Belgique, également, avait indiqué songer à un boycott.De son côté, Israël, par la voix de son président Isaac Herzog, a salué cette annonce, estimant qu’il “mérit(ait) d’être représenté sur toutes les scènes du monde”.Le directeur général du groupe audiovisuel public autrichien ORF, Roland Weissmann, hôte du prochain concours, s’est aussi “réjoui” que la radio-télévision publique israélienne KAN puisse figurer à Vienne, tout en indiquant “regretter que des chaînes décident maintenant de ne pas participer”.La chaîne régionale allemande SWR, chargée à compter de 2026 de la retransmission de l’événement en Allemagne, avait également estimé que KAN répondait “à toutes les exigences pour participer” au concours.- Oppositions géopolitiques -Pour la présidente de l’UER Delphine Ernotte-Cunci, citée dans le communiqué, “le résultat de ce vote démontre l’engagement commun de nos membres à protéger la transparence et la confiance dans le Concours Eurovision de la chanson, le plus grand événement musical live au monde”.Le 21 novembre, l’UER avait annoncé avoir modifié ses règles de vote pour le concours et vouloir renforcer ses efforts pour “détecter et prévenir toute activité de vote frauduleuse ou coordonnée”, alors que le soutien public massif attribué aux candidats israéliens ces dernières années avait suscité la controverse.Le concours prévoit que tous les habitants des dizaines de pays participants au concours peuvent voter, par téléphone, SMS ou en ligne. Dans chaque pays, un jury de professionnels vote également. Ces deux votes ont le même poids, mais il n’est pas possible de voter pour son propre pays.Avec les nouvelles règles, le nombre maximal de voix par mode de paiement “passera de 20 à 10”. Et les jurys de professionnels, dont les votes comptent pour moitié dans la finale et sont composés d’experts de la musique, feront leur retour dans les demi-finales, une première depuis 2022.Cette année, la chanteuse israélienne Yuval Raphael, survivante de l’attaque du 7 octobre 2023, était arrivée deuxième au concours, portée par le vote du public.En 2024 aussi, les jurys nationaux avaient largement snobé Israël. Mais le vote du public avait donné un spectaculaire coup de pouce à la candidate israélienne, Eden Golan, la catapultant à la cinquième place.L’Eurovision est régulièrement le théâtre d’oppositions géopolitiques. La Russie avait été exclue à la suite de l’invasion de l’Ukraine en 2022. Le Bélarus l’avait été un an plus tôt après la réélection contestée du président Alexandre Loukachenko.burx-apo/ag/ib

RDC et Rwanda: Trump vante un accord de paix “miracle” alors que les combats continuent

Donald Trump a présidé jeudi à Washington une cérémonie de signature d’un accord de paix avec ses homologues congolais et rwandais, dans un bâtiment renommé en son honneur, parlant d’un “miracle” alors même que d’intenses combats se déroulent dans l’est de la République du Congo.”Cela va être un grand miracle”, a dit le président américain, en vantant un accord “puissant et détaillé”, tandis que les présidents de la RDC Félix Tshisekedi et du Rwanda Paul Kagame ont eu une tonalité plus prudente.Les deux dirigeants vont à l’avenir “passer beaucoup de temps à se donner des accolades et se tenir la main”, a prédit Donald Trump, avec son emphase habituelle, en assurant aussi que “tout le monde allait gagner beaucoup d’argent” grâce à ces “accords de Washington”, qui comportent une dimension économique.Reagan Miviri, chercheur à l’institut congolais Ebuteli, contacté par l’AFP, estime que cette cérémonie est le résultat d’une “forte pression” exercée par les Etats-Unis, et ajoute: “Pour eux, l’essentiel est peut-être moins le contenu de l’accord que l’événement lui-même”.La signature, qui visait à formaliser des engagements pris en juin déjà sous la houlette de Washington, a eu lieu au siège de l'”Institut Donald Trump pour la paix”.- “Grand honneur” -Anciennement “Institut américain pour la paix”, cet organisme a été renommé mercredi par le département d’Etat et porte désormais sur sa façade le nom du président américain.”C’est un grand honneur”, s’est réjoui Donald Trump, qui se targue d’être un grand pacificateur même si ses interventions dans divers conflits internationaux ont eu des résultats contrastés.Paul Kagame a salué sa médiation “pragmatique”, tout en avertissant qu’il y aurait “des hauts et des bas” dans l’application de l’accord.Félix Tshisekedi a lui aussi remercié le républicain de 79 ans pour avoir amené un “tournant”, et a salué “le début d’un nouveau chemin”, avertissant toutefois qu’il serait “exigeant” et “assez difficile”.Sur le terrain, les combats font rage depuis plusieurs jours entre le groupe armé M23, soutenu par Kigali, et l’armée congolaise appuyée par des milices, dans la province du Sud-Kivu (est de la RDC), selon des sources locales.Le M23 – qui n’a jamais reconnu officiellement ses liens avec Kigali – et les autorités de RDC s’accusent régulièrement de violer le cessez-le-feu qu’ils s’étaient engagés à respecter dans le cadre d’une médiation parallèle menée par le Qatar à Doha.Des tirs d’armes lourdes et légères ont résonné en début de matinée aux abords de Kamanyola, une agglomération congolaise contrôlée par le M23, frontalière du Rwanda et du Burundi, a constaté un journaliste de l’AFP sur place. A Kaziba, une localité située dans les plateaux du Sud-Kivu, les affrontements ont repris “à partir de 05h30” locales, et des avions de chasse ont “pilonné” la zone vers 08h30, a précisé un représentant de la société civile sous couvert de l’anonymat.- “Beaucoup de morts” -L’AFP n’a pas été en mesure de déterminer un bilan fiable de ces affrontements auprès de sources indépendantes.”Beaucoup de maisons ont été bombardées et il y a beaucoup de morts”, avait déclaré mercredi à l’AFP René Chubaka Kalembire, un responsable administratif à Kaziba, localité sous contrôle du M23.Les conflits armés qui ensanglantent la région depuis trois décennies ont déplacé des centaines de milliers de personnes et provoqué une vaste crise humanitaire.Les accords signés jeudi comportent trois volets.Le premier porte sur la cessation des hostilités, avec l’instauration d’un cessez-le-feu, un programme de désarmement, un processus de retour des personnes déplacées et des mesures de “justice” contre les responsables d’exactions, selon Donald Trump.Le second volet est un cadre d’intégration économique régionale.Le dernier pan porte sur la conclusion d’accords bilatéraux des Etats-Unis avec chacun des deux pays sur l’exploitation de minerais stratégiques, indispensables aux industries de pointe et dont la RDC en particulier regorge.

Trump, Rwanda and DR Congo leaders sign deal despite fresh violenceThu, 04 Dec 2025 19:24:46 GMT

US President Donald Trump and the leaders of Rwanda and the Democratic Republic of Congo signed a peace deal Thursday, even as fresh violence raised questions about the accord to end one of Africa’s longest wars.Trump said the United States was also signing deals on critical minerals with the two countries as he hosted Paul …

Trump, Rwanda and DR Congo leaders sign deal despite fresh violenceThu, 04 Dec 2025 19:24:46 GMT Read More »