Trump set for soccer — or football — diplomacy at World Cup draw

Donald Trump still seems unsure whether to call it soccer or football. But the US president’s aim is truer when using the world’s favorite sport to score diplomatic goals.Trump will try to do so again Friday when he meets the leaders of 2026 World Cup co-hosts Canada and Mexico at the tournament’s draw in Washington.As the first World Cup hosted by three countries simultaneously, it should be a golden opportunity to show North American unity, with the three leaders reportedly set to take part in a ceremonial draw.But Trump’s aggressive stance towards his allies on trade, migration and drug-trafficking since his return to power means they will have thorny issues to tackle on the sidelines of the gala event.For Mexican President Claudia Sheinbaum it will be her first meeting with Trump. She told reporters they would discuss bilateral trade during the “small meeting” before the draw, in which the 48 qualifying teams are divided into 12 World Cup groups.Canadian Prime Minister Mark Carney has visited the White House twice but it will be his first encounter with Trump since briefly meeting in South Korea in November, after Trump suspended trade talks in a bizarre row over an anti-tariff ad.They will have a “brief meeting during their time together at the Kennedy Center,” the venue for the tournament draw, Carney’s office told AFP Thursday, adding that he would also meet briefly with Sheinbaum.Trump has slapped steep tariffs on exports from Canada and Mexico that do not fall under the USMCA trade agreement that Washington is seeking to renegotiate next year.He has threatened further punishment if they fail to curb cross-border migration and drug trafficking — and irked Sheinbaum by saying he would be “OK” with airstrikes on Mexico to tackle traffickers.Canada meanwhile was outraged by Trump’s calls earlier this year for it to become the 51st US state.- FIFA ‘peace prize’ -Yet the three countries now find themselves hosting the world’s biggest sporting event together, having launched their joint bid in 2017 during Trump’s first term in the White House.He has unashamedly seized on the World Cup to score political and diplomatic points — even though the golf fan’s knowledge of the beautiful game mainly comes from his son Barron, 19.The US president has struck up a close friendship with FIFA boss Gianni Infantino, who also has close ties with a number of authoritarian leaders including Russia’s Vladimir Putin.Trump dangled the carrot of the chance to compete at the 2026 World Cup as a possible “incentive” for Russia — banned from international football since the 2022 invasion of Ukraine — to end the war.Infantino is set to play to Trump’s love of flattery when he presents a new FIFA “peace prize” on Friday that the US leader is widely expected to win.Trump has hosted Infantino several times at the White House — as he did Portuguese superstar Ronaldo at a dinner for visiting Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman in November.But Trump’s football diplomacy has also risked colliding with his domestic priority of a massive crackdown on immigration.Trump recently unveiled a special fast-track visa process for people with World Cup tickets, but Secretary of State Marco Rubio warned that a ticket would not guarantee admission to the United States.More recently, Trump responded to an Afghan national allegedly shooting two National Guard members in Washington by slapping a freeze on all asylum decisions from 19 countries.They include World Cup participants Haiti and Iran.Trump has also caused jitters at FIFA and in foreign capitals by threatening to move World Cup matches from Democratic-run cities where he has launched anti-crime and immigrant operations.

Pandas et ping-pong : Macron achève sa visite en Chine sur une note plus légère

Barrage, pandas et ping-pong : Emmanuel Macron achève vendredi sa quatrième visite d’Etat en Chine sur une note plus intimiste et détendue après les échanges ardus de la veille avec son homologue Xi Jinping sur l’Ukraine et le commerce.Le président français et son épouse Brigitte, qui ont quitté jeudi soir la capitale pour Chengdu, dans le Sichuan (sud-ouest), doivent y retrouver le couple présidentiel chinois dans un décor aux antipodes du monumental et solennel Palais du Peuple de Pékin.Emmanuel Macron s’est dit d’avance “très sensible” à ce “geste” d’attention, loin du protocole officiel, après avoir lui-même invité Xi Jinping dans les Pyrénées de son enfance en mai 2024.Autant de signes d’une “confiance” mutuelle et d’une volonté d'”agir ensemble” alors que les tensions internationales se multiplient et les déséquilibres commerciaux se creusent au bénéfice de la Chine, a-t-il souligné jeudi.Après les cimes des Pyrénées, Xi Jinping a choisi d’emmener son hôte près du Mont Qingcheng, où se dresse un imposant barrage et système d’irrigation du IIIe siècle avant notre ère, à une heure de route de Chengdu.Les deux couples présidentiels ponctueront ces retrouvailles par un déjeuner, avant qu’Emmanuel et Brigitte Macron ne poursuivent un programme plus personnel.- Panda mania -Comme en avril 2023 à Canton, le chef de l’Etat aura un échange avec des étudiants. Chengdu – la quatrième ville de Chine avec 21 millions d’habitants – est considérée comme l’une des plus ouvertes sur les plans culturel et social.Brigitte Macron se rendra de son côté au Centre de conservation des pandas géants de Chengdu, où deux plantigrades âgés de 17 ans prêtés à la France en 2012 dans le cadre de la “diplomatie chinoise du panda” viennent tout juste de revenir.Elle y retrouvera Yuan Meng, le premier des pandas géants nés en France en 2017, dont elle est la marraine et qui a rejoint la Chine en 2023.Les forêts du Sichuan abritent de nombreuses espèces protégées, des léopards des neiges aux pandas géants, célèbres pour leur démarche nonchalante et leur yeux sombres entourés de taches noires. La Chine a fait de ces ursidés des ambassadeurs emblématiques de son amitié avec les peuples, du Japon à l’Allemagne, à travers des prêts à des zoos. Les petits nés à l’étranger sont envoyés quelques années plus tard à Chengdu pour participer à des programmes de reproduction et de réadaptation en milieu naturel.De son côté, le chef de l’Etat rencontrera les frères pongistes Alexis et Félix Lebrun, vedettes des Jeux olympiques de Paris en 2024 et présents en Chine pour la coupe du monde de tennis de table par équipes mixtes.- Timides signaux -L’occasion d’un nouvel échange de balles pour le président français, après celui à l’Elysée avec Alexis Lebrun en novembre 2024?  Jeudi à Pékin, le président français s’est livré à un échange autrement plus délicat, pressant son homologue chinois d’oeuvrer à la fin de la guerre en Ukraine en usant de son “influence” sur la Russie et de corriger les déséquilibres commerciaux avec la France et l’Europe.S’il s’est dit prêt à “soutenir tous les efforts de paix”, Xi Jinping a surtout haussé le ton face aux accusations récurrentes de soutien de la Chine à l’économie de guerre russe, qu’il a jugées “diffamatoires”.La Chine n’a jamais condamné l’invasion de l’Ukraine par la Russie, un partenaire primordial dans sa vision “mutipolaire” du monde, et lui achète massivement du pétrole, alimentant ainsi sa machine de guerre.Emmanuel Macron semble avoir été entendu en revanche dans son appel à plus d’investissements chinois en France, avec en corollaire un partage de technologies comparable à celui opéré par les Européens lors du décollage économique de Pékin.Une lettre d’intention a été signée en ce sens, Xi Jinping se disant prêt à “accroître les investissements réciproques” pour un “environnement commercial équitable”.

Pandas et ping-pong : Macron achève sa visite en Chine sur une note plus légère

Barrage, pandas et ping-pong : Emmanuel Macron achève vendredi sa quatrième visite d’Etat en Chine sur une note plus intimiste et détendue après les échanges ardus de la veille avec son homologue Xi Jinping sur l’Ukraine et le commerce.Le président français et son épouse Brigitte, qui ont quitté jeudi soir la capitale pour Chengdu, dans le Sichuan (sud-ouest), doivent y retrouver le couple présidentiel chinois dans un décor aux antipodes du monumental et solennel Palais du Peuple de Pékin.Emmanuel Macron s’est dit d’avance “très sensible” à ce “geste” d’attention, loin du protocole officiel, après avoir lui-même invité Xi Jinping dans les Pyrénées de son enfance en mai 2024.Autant de signes d’une “confiance” mutuelle et d’une volonté d'”agir ensemble” alors que les tensions internationales se multiplient et les déséquilibres commerciaux se creusent au bénéfice de la Chine, a-t-il souligné jeudi.Après les cimes des Pyrénées, Xi Jinping a choisi d’emmener son hôte près du Mont Qingcheng, où se dresse un imposant barrage et système d’irrigation du IIIe siècle avant notre ère, à une heure de route de Chengdu.Les deux couples présidentiels ponctueront ces retrouvailles par un déjeuner, avant qu’Emmanuel et Brigitte Macron ne poursuivent un programme plus personnel.- Panda mania -Comme en avril 2023 à Canton, le chef de l’Etat aura un échange avec des étudiants. Chengdu – la quatrième ville de Chine avec 21 millions d’habitants – est considérée comme l’une des plus ouvertes sur les plans culturel et social.Brigitte Macron se rendra de son côté au Centre de conservation des pandas géants de Chengdu, où deux plantigrades âgés de 17 ans prêtés à la France en 2012 dans le cadre de la “diplomatie chinoise du panda” viennent tout juste de revenir.Elle y retrouvera Yuan Meng, le premier des pandas géants nés en France en 2017, dont elle est la marraine et qui a rejoint la Chine en 2023.Les forêts du Sichuan abritent de nombreuses espèces protégées, des léopards des neiges aux pandas géants, célèbres pour leur démarche nonchalante et leur yeux sombres entourés de taches noires. La Chine a fait de ces ursidés des ambassadeurs emblématiques de son amitié avec les peuples, du Japon à l’Allemagne, à travers des prêts à des zoos. Les petits nés à l’étranger sont envoyés quelques années plus tard à Chengdu pour participer à des programmes de reproduction et de réadaptation en milieu naturel.De son côté, le chef de l’Etat rencontrera les frères pongistes Alexis et Félix Lebrun, vedettes des Jeux olympiques de Paris en 2024 et présents en Chine pour la coupe du monde de tennis de table par équipes mixtes.- Timides signaux -L’occasion d’un nouvel échange de balles pour le président français, après celui à l’Elysée avec Alexis Lebrun en novembre 2024?  Jeudi à Pékin, le président français s’est livré à un échange autrement plus délicat, pressant son homologue chinois d’oeuvrer à la fin de la guerre en Ukraine en usant de son “influence” sur la Russie et de corriger les déséquilibres commerciaux avec la France et l’Europe.S’il s’est dit prêt à “soutenir tous les efforts de paix”, Xi Jinping a surtout haussé le ton face aux accusations récurrentes de soutien de la Chine à l’économie de guerre russe, qu’il a jugées “diffamatoires”.La Chine n’a jamais condamné l’invasion de l’Ukraine par la Russie, un partenaire primordial dans sa vision “mutipolaire” du monde, et lui achète massivement du pétrole, alimentant ainsi sa machine de guerre.Emmanuel Macron semble avoir été entendu en revanche dans son appel à plus d’investissements chinois en France, avec en corollaire un partage de technologies comparable à celui opéré par les Européens lors du décollage économique de Pékin.Une lettre d’intention a été signée en ce sens, Xi Jinping se disant prêt à “accroître les investissements réciproques” pour un “environnement commercial équitable”.

Abortion in Afghanistan: ‘My mother crushed my stomach with a stone’

When Bahara was four months pregnant, she went to a Kabul hospital to beg for an abortion. “We’re not allowed,” a doctor told her. “If someone finds out, we will all end up in prison.”Abortion in Afghanistan is illegal and you can be locked up for having or assisting one. But Bahara was desperate. Her jobless husband had ordered her to “find a solution” — he did not want a fifth daughter.”We can barely afford to feed” the girls as it is, Bahara, 35, told AFP. “If it was a boy, he could go to school and work.” But there are no such prospects for a girl, with women banned from secondary schools, universities and most jobs since the Taliban returned to power in 2021.So Bahara took a neighbour’s advice and bought — for the equivalent of two dollars — a herbal tea at the market made from a type of mallow that induces contractions.The bleeding was so bad she had to go back to the hospital. “I told them that I had fallen, but they knew I was lying because I had no marks on my body. They were angry but did not report me,” said the mother-of-four. “They operated and removed the remains of the foetus. Since then I have felt very weak.”The plant she used can be “very risky”, said ethnobotanist Guadalupe Maldonado Andrade from the California State Polytechnic University, Pomona. A wrong dose can cause organ damage and severe haemorrhaging. Bahara’s is not an isolated case.Two other women AFP talked to during our months-long investigation also risked their lives to abort. Nesa took tablets toxic to the embryo and Mariam crushed her stomach with a heavy stone.Of the dozen women AFP talked to about their clandestine abortions, only five agreed to be interviewed on condition we protected their anonymity and changed their names. Even outside Taliban circles, the fear of being stigmatised, and arrested, is strong in Afghanistan’s deeply conservative society.- More ‘miscarriages’ -With such a taboo, and no real statistics, Sharafat Zaman of the Afghan health ministry insisted “few” women are affected. The Taliban — who follow a strict interpretation of Islam — did not change the abortion laws when they returned to power in 2021.But officials check more often that terminations are not being carried out in hospitals, panicking doctors and pushing women to have abortions in secret, according to many health sector workers AFP interviewed.Several doctors said the number of miscarriages has increased since 2021, which they suspect may conceal clandestine abortions given the injuries patients present and their psychological state. Two international medical organisations also said they noticed the same trend, while access to contraception has become more difficult. “Budget constraints and the forced closure of family planning services endanger access to modern contraception,” a UN source told AFP, saying less than half of Afghan women have access to methods such as condoms, implants or pills.Afghanistan has one of the highest maternal and infant mortality rates in the world, with young women banned from training as midwives or nurses in medical schools since last year.While health ministry spokesman Zaman acknowledged the dangers of clandestine abortions, and that some women face “problems”, he said it was not the government’s fault.Abortion is permitted when the life of a pregnant woman is in grave danger. However, in practice it is rarely granted. For the Taliban abortion is “taking a life”, Zaman said.- He didn’t want another girl -“Before (the Taliban’s return) we were able to perform more abortions, there were NGOs helping us and no government checks,” said a 58-year-old gynaecologist in Kabul. “Now doctors are afraid because if they check prescriptions at a pharmacy, it’s very dangerous” for them.Women are afraid to ask for a termination in hospital, she said, “so more are trying it at home, and then they go to hospital saying they have had a miscarriage.” Some pharmacies sell them the abortion drug misoprostol without a prescription, the doctor said.While some healthcare workers are compassionate, others can demand exorbitant sums in what is one of the world’s poorest countries.Nesa, a mother of eight daughters and one son, found out she was pregnant with another girl at four months.”I knew if my husband found out, he would throw me out. He thinks we do better with boys,” the 35-year-old farmer said.”I begged a clinic to help me. They asked for 10,000 Afghanis (130 euros), which I didn’t have. I went to the pharmacy without a prescription and they gave me a malaria drug, saying it would help.”The only antimalarial drugs available in Kabul pharmacies are chloroquine and primaquine, drugs that should not be used during pregnancy, according to the French agency for medicine safety (ANSM), because they are potentially toxic to the foetus.”I started bleeding and lost consciousness,” Nesa said. “I was taken to the hospital and I begged the doctors not to report me and they removed the remains of the foetus.”- Constant pain -Mariam, 22, had an affair. While abortion is a source of shame in Afghanistan and weighs on the entire family, sex outside marriage is often dangerous, sometimes leading to femicides known as “honour killings”. One month into her pregnancy, “my mother contacted a midwife, but she asked for too much money. So my mother brought me home, placed a very heavy stone on my belly and crushed my stomach. “I screamed and started bleeding,” Mariam said. “I went to the hospital and they told me the embryo was gone. Now I am depressed and constantly have stomach pain.”Only one third of women globally live in countries where abortion is allowed on demand, according to the US NGO Center for Reproductive Rights. Illegal abortions result in 39,000 deaths a year worldwide, it estimates. A Kabul midwife told AFP she feels “helpless and weak for not being able to help (women) more.” A gynecologist in the Nangarhar region in the east of the country was equally despairing. “I feel for these women — I vowed to help them by becoming a doctor. But we can’t,” she said.

Le Venezuela isolé après la suspension des vols par les compagnies étrangères

Le Venezuela est quasiment privé de liaisons aériennes avec l’extérieur après la suspension des vols par les compagnies aériennes étrangères pour des motifs de sécurité, en raison du déploiement militaire américain dans les Caraïbes.Boliviana de Aviacion et Satena (Colombie) ont annulé jeudi leurs vols vers Caracas, tandis que Copa Airlines (Panama) a prolongé jusqu’au 12 décembre une interruption de ses opérations. Toutes ont invoqué des raisons de sûreté.Iberia, TAP, Avianca, GOL, Latam, Air Europa, Turkish Airlines et Plus Ultra avaient déjà suspendu leurs activités. Le Venezuela a accusé ces compagnies de “se joindre aux actions de terrorisme d’État” de Washington et a révoqué leurs permis d’exploitation. L’exode avait commencé avec un premier avertissement émis par le régulateur aéronautique américain, la FAA, qui avait exhorté les pilotes à “faire preuve d’une extrême prudence” en raison de “l’aggravation de la situation sécuritaire et de l’augmentation de l’activité militaire au Venezuela et dans ses environs”. Le président Donald Trump a assorti cet avertissement d’un message sans équivoque sur son réseau social: “A toutes les compagnies aériennes, pilotes, narcotrafiquants et trafiquants d’êtres humains, veuillez considérer que l’espace aérien au-dessus et autour du Venezuela est entièrement fermé”. L’espace aérien sous responsabilité du Venezuela, le FIR (région d’information de vol) de Maiquetia, couvre 1,2 million de kilomètres carrés, dont un grand espace maritime très proche du déploiement de navires de guerre américains dans les Caraïbes, ordonné par M. Trump depuis août pour lutter selon lui contre le trafic de drogue. Le plus grand porte-avions du monde, l’USS Gerald R. Ford, est accompagné d’une importante flotte de navires de guerre et d’avions de chasse. Le président vénézuélien Nicolas Maduro assure que le véritable objectif de ces manoeuvres est de le renverser et de s’emparer du pétrole du pays.- Espace aérien bloqué ? -L’annonce de Donald Trump n’est pas une interdiction formelle de voler, mais “c’est fermé dans la pratique”, explique à l’AFP Oscar Palma, expert en sécurité et professeur à l’Université du Rosario en Colombie.”L’interdiction de l’espace aérien d’un ennemi passe par la capacité, la disponibilité et la volonté d’abattre tout aéronef qui le traverse”, ajoute-t-il. Le président américain “est-il vraiment prêt à appliquer ce type de règles par la force? Nous avons des doutes, mais avec le gouvernement Trump, on ne sait jamais”, dit-il. Les Etats-Unis ont bombardé une vingtaine de bateaux de narcotrafiquants présumés depuis septembre, avec un bilan de plus de 85 morts. L’administration Trump fait face, chez elle, à une polémique sur une deuxième frappe qui avait visé des hommes déjà à l’eau après une première frappe ayant détruit leur bateau.- Qui vole ? -L’aéroport de Maiquetia de Caracas avait prévu quatre départs et trois arrivées jeudi dans son terminal international: Curaçao, La Havane et Bogota, opérés par des compagnies aériennes nationales vénézuéliennes.Curieusement, la fermeture évoquée par M. Trump ne concerne pas les vols transportant des migrants expulsés par les Etats-Unis vers le Venezuela. L’un d’eux est arrivé mercredi, un autre est attendu vendredi.Ce n’est pas le premier exode des compagnies aériennes. En 2013, avec l’aggravation de la crise économique, les compagnies avaient cessé leurs opérations en raison des dettes de l’Etat vénézuélien à leur égard, qui atteignaient environ 3,8 milliards de dollars.L’activité dans le terminal des vols intérieurs reste normale, avec des centaines de passagers et environ 80 vols jeudi. Sur le site internet de suivi des vols Flightradar, peu d’avions apparaissent au-dessus du territoire vénézuélien, contrastant avec l’activité au-dessus des pays voisins.”C’est une question de précaution et de responsabilité”, déclare un expert en sécurité vénézuélien qui préfère garder l’anonymat. Principe de précaution, pression des bailleurs des aéronefs utilisés par les compagnies aériennes, des assureurs et même des syndicats de pilotes et de personnel navigant: il est difficile selon lui pour les compagnies de voler quand un avis de ce type est émis.  L’expert Oscar Palma écarte l’idée que les compagnies, qui ont des logiques commerciales, aient annulé leur vols de manière partisane comme le leur reproche Caracas.”Comprenant qu’il y a un risque dans la zone, ils disent qu’il vaut mieux éviter les problèmes”, dit-il.

Study says African penguins starved en masse off South AfricaFri, 05 Dec 2025 01:00:55 GMT

Endangered penguins living off South Africa’s coast have likely starved en masse due to food shortages, a study said Friday, with some populations dropping by 95 percent in just eight years.Fewer than 10,000 breeding pairs of the small, black and white African Penguin are left globally, according to scientists, and the species was listed as …

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Budget de la Sécu: les députés votent sur les recettes, après un compromis sur la CSG du capital

L’Assemblée se prononce vendredi sur la partie recettes du budget de la Sécurité sociale, au lendemain d’une journée marquée par d’intenses tractations entre le gouvernement et les députés, qui ont notamment abouti à l’adoption d’un compromis sur la question clé de la hausse de la CSG sur les revenus du capital.L’adoption de cette partie recettes est cruciale, puisque son rejet vaudrait rejet de tout le texte, dans une nouvelle lecture elle-même décisive. Pour obtenir un vote favorable des députés, le gouvernement a multiplié les signes d’ouverture jeudi, que ce soit sur les franchises médicales ou le niveau des dépenses de l’Assurance maladie, avec un Sébastien Lecornu très présent au banc.Cette hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) visant spécifiquement les revenus du capital, supprimée au Sénat après avoir été approuvée en première lecture à l’Assemblée, était particulièrement attendue par la gauche, mais désapprouvée par la droite.”Ne tapez pas l’épargne populaire des Français”, a martelé Laurent Wauquiez, patron des députés LR. Les séances de l’après-midi et du soir ont été entrecoupées de nombreuses suspensions permettant des discussions en coulisses entre les députés et le gouvernement.Pour arracher un compromis, le gouvernement a déposé un amendement cherchant à la fois à “sécuriser des recettes” et “assurer que les classes moyennes ne soient pas impactées”, avec un rendement attendu de 1,5 milliard d’euros, au lieu de 2,8 dans la version initiale.Il a finalement été adopté par 177 voix contre 84 et 92 abstentions. Un vote vivement critiqué par le député RN Jean-Philippe Tanguy, qui a dénoncé une taxe “qui va frapper plus durement un artisan à 2.000 euros qu’un multimillionnaire”.- Moment “potentiellement critique” -Signe de la bonne volonté du gouvernement, Mme de Montchalin a aussi dit prendre “acte” de l’absence de consensus concernant le doublement des franchises médicales, c’est à dire le reste à charge payé par les patients, par exemple sur les médicaments. “Cette proposition (…) ne peut être incluse dans nos projections financières”, a-t-elle dit, sans pour autant fermement s’engager sur une absence totale de décret en ce sens.Concernant l’objectif des dépenses de l’assurance maladie (l’Ondam), elle a précisé que le gouvernement envisageait de les augmenter “jusqu’à plus 2,5%” contre une hausse d’environ 2% prévue aujourd’hui.Elle s’est par ailleurs engagée à “accompagner un compromis” sur “l’année blanche” concernant les retraites et les minima sociaux, c’est-à-dire leur non indexation sur l’inflation.Dans un moment “potentiellement critique”, le Premier ministre a consacré sa journée aux débats parlementaires, reportant ses rendez-vous prévus.Il a fait monter la pression dans l’hémicycle, martelant que l’absence de texte conduirait à “29 ou 30 milliards” d’euros de déficit pour la Sécu l’an prochain, alors que le gouvernement souhaite le contenir autour de 20 milliards d’euros. Une note du ministère de la Santé a été distribuée aux députés, faisant état d’un “risque très élevé sur le financement du système de protection sociale”, faute de budget. Elle a suscité des réactions houleuses du côté de LFI ou du RN accusant le gouvernement de jouer sur les “peurs”.Pressé par ailleurs par plusieurs ténors de son camp, chez Horizons, Les Républicains ou par le président LR du Sénat Gérard Larcher, d’activer l’article 49.3 de la Constitution, M. Lecornu l’a de nouveau exclu.”Vous avez critiqué le 49.3 pendant des années et, au moment où nous le laissons tomber, vous continuez de critiquer”, a-t-il tancé.- Camp gouvernemental divisé -Le scrutin sur l’ensemble du projet de loi n’est prévu que le 9 décembre. Son rejet hypothèquerait grandement l’adoption du budget de la Sécu au Parlement avant le 31 décembre. Le texte est réécrit par les députés depuis mardi dans l’hémicycle en nouvelle lecture, après que le Sénat a supprimé plusieurs concessions du gouvernement au PS, dont l’emblématique suspension de la réforme des retraites.Des concessions que désapprouvent le groupe Horizons et Les Républicains. En l’état, “on ne peut pas voter pour”, a asséné Edouard Philippe, chef des députés Horizons qui oscillent à ce stade entre abstention et vote contre.De quoi faire peser une sérieuse menace sur l’adoption du texte. Car face au rejet attendu du RN, de son allié l’UDR et de LFI, l’absence de soutien des deux groupes à la droite du camp gouvernemental pourrait concourir à faire tomber le texte, même avec des votes “pour” du PS.Marque de son ouverture au compromis, celui-ci a approuvé une taxe sur les mutuelles censée rapporter un milliard d’euros, qu’il avait rejetée en première lecture.Pendant ce temps, le Sénat a adopté la partie dédiée aux recettes du projet de budget de l’Etat pour 2026, après l’avoir largement remaniée par rapport à la copie initiale du gouvernement, supprimant notamment plusieurs milliards d’euros de hausses de prélèvements.sac-far-are-la-sl/jmt/cbn/vgu

Budget de la Sécu: les députés votent sur les recettes, après un compromis sur la CSG du capital

L’Assemblée se prononce vendredi sur la partie recettes du budget de la Sécurité sociale, au lendemain d’une journée marquée par d’intenses tractations entre le gouvernement et les députés, qui ont notamment abouti à l’adoption d’un compromis sur la question clé de la hausse de la CSG sur les revenus du capital.L’adoption de cette partie recettes est cruciale, puisque son rejet vaudrait rejet de tout le texte, dans une nouvelle lecture elle-même décisive. Pour obtenir un vote favorable des députés, le gouvernement a multiplié les signes d’ouverture jeudi, que ce soit sur les franchises médicales ou le niveau des dépenses de l’Assurance maladie, avec un Sébastien Lecornu très présent au banc.Cette hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) visant spécifiquement les revenus du capital, supprimée au Sénat après avoir été approuvée en première lecture à l’Assemblée, était particulièrement attendue par la gauche, mais désapprouvée par la droite.”Ne tapez pas l’épargne populaire des Français”, a martelé Laurent Wauquiez, patron des députés LR. Les séances de l’après-midi et du soir ont été entrecoupées de nombreuses suspensions permettant des discussions en coulisses entre les députés et le gouvernement.Pour arracher un compromis, le gouvernement a déposé un amendement cherchant à la fois à “sécuriser des recettes” et “assurer que les classes moyennes ne soient pas impactées”, avec un rendement attendu de 1,5 milliard d’euros, au lieu de 2,8 dans la version initiale.Il a finalement été adopté par 177 voix contre 84 et 92 abstentions. Un vote vivement critiqué par le député RN Jean-Philippe Tanguy, qui a dénoncé une taxe “qui va frapper plus durement un artisan à 2.000 euros qu’un multimillionnaire”.- Moment “potentiellement critique” -Signe de la bonne volonté du gouvernement, Mme de Montchalin a aussi dit prendre “acte” de l’absence de consensus concernant le doublement des franchises médicales, c’est à dire le reste à charge payé par les patients, par exemple sur les médicaments. “Cette proposition (…) ne peut être incluse dans nos projections financières”, a-t-elle dit, sans pour autant fermement s’engager sur une absence totale de décret en ce sens.Concernant l’objectif des dépenses de l’assurance maladie (l’Ondam), elle a précisé que le gouvernement envisageait de les augmenter “jusqu’à plus 2,5%” contre une hausse d’environ 2% prévue aujourd’hui.Elle s’est par ailleurs engagée à “accompagner un compromis” sur “l’année blanche” concernant les retraites et les minima sociaux, c’est-à-dire leur non indexation sur l’inflation.Dans un moment “potentiellement critique”, le Premier ministre a consacré sa journée aux débats parlementaires, reportant ses rendez-vous prévus.Il a fait monter la pression dans l’hémicycle, martelant que l’absence de texte conduirait à “29 ou 30 milliards” d’euros de déficit pour la Sécu l’an prochain, alors que le gouvernement souhaite le contenir autour de 20 milliards d’euros. Une note du ministère de la Santé a été distribuée aux députés, faisant état d’un “risque très élevé sur le financement du système de protection sociale”, faute de budget. Elle a suscité des réactions houleuses du côté de LFI ou du RN accusant le gouvernement de jouer sur les “peurs”.Pressé par ailleurs par plusieurs ténors de son camp, chez Horizons, Les Républicains ou par le président LR du Sénat Gérard Larcher, d’activer l’article 49.3 de la Constitution, M. Lecornu l’a de nouveau exclu.”Vous avez critiqué le 49.3 pendant des années et, au moment où nous le laissons tomber, vous continuez de critiquer”, a-t-il tancé.- Camp gouvernemental divisé -Le scrutin sur l’ensemble du projet de loi n’est prévu que le 9 décembre. Son rejet hypothèquerait grandement l’adoption du budget de la Sécu au Parlement avant le 31 décembre. Le texte est réécrit par les députés depuis mardi dans l’hémicycle en nouvelle lecture, après que le Sénat a supprimé plusieurs concessions du gouvernement au PS, dont l’emblématique suspension de la réforme des retraites.Des concessions que désapprouvent le groupe Horizons et Les Républicains. En l’état, “on ne peut pas voter pour”, a asséné Edouard Philippe, chef des députés Horizons qui oscillent à ce stade entre abstention et vote contre.De quoi faire peser une sérieuse menace sur l’adoption du texte. Car face au rejet attendu du RN, de son allié l’UDR et de LFI, l’absence de soutien des deux groupes à la droite du camp gouvernemental pourrait concourir à faire tomber le texte, même avec des votes “pour” du PS.Marque de son ouverture au compromis, celui-ci a approuvé une taxe sur les mutuelles censée rapporter un milliard d’euros, qu’il avait rejetée en première lecture.Pendant ce temps, le Sénat a adopté la partie dédiée aux recettes du projet de budget de l’Etat pour 2026, après l’avoir largement remaniée par rapport à la copie initiale du gouvernement, supprimant notamment plusieurs milliards d’euros de hausses de prélèvements.sac-far-are-la-sl/jmt/cbn/vgu

US signs health aid deal with Kenya in Trump firstFri, 05 Dec 2025 00:07:40 GMT

The United States on Thursday signed a $2.5 billion health aid deal with Kenya, the first such bilateral agreement after President Donald Trump tore down the historic US aid agency and sidelined NGOs.Trump administration officials said the agreement would be the first in a series of agreements with developing countries’ governments, which will be asked …

US signs health aid deal with Kenya in Trump firstFri, 05 Dec 2025 00:07:40 GMT Read More »