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Indonésie: le bilan des inondations dépasse les 1.000 morts

Le bilan des inondations et glissements de terrain qui ont dévasté l’ouest de l’Indonésie a dépassé les 1.000 morts, a annoncé samedi l’Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB) alors que de nouvelles fortes pluies sont attendues sur la région.Les inondations qui ont frappé il y a deux semaines les provinces de Sumatra nord et ouest et d’Aceh ont fait “à ce jour 1.006 morts et 217 disparus”, a déclaré Abdul Muhari, porte-parole de l’agence BNPB lors d’une conférence de presse.Dans la province d’Aceh, la plus touchée et déjà meurtrie par le tsunami dévastateur de 2004, “le nombre de morts est passé de 411 à 415. Sumatra nord compte 349 décès et Sumatra ouest 242”, a-t-il ajouté.Des tempêtes tropicales et des pluies de mousson ont frappé l’Asie du Sud-Est (Indonésie, Malaisie et Thaïlande) et l’Asie du Sud (Sri Lanka), ce mois-ci, provoquant des glissements de terrain et des crues soudaines.Alors que des centaines de milliers d’habitants qui ont tout perdu sont encore hébergés dans des abris temporaires, l’Agence indonésienne de météorologie et de climatologie (BMKG) a indiqué que “des conditions météorologiques extrêmes devraient persister, avec notamment de fortes précipitations dans plusieurs régions, dont Aceh et Sumatra, ainsi que Bengkulu et Banten”.C’est l’une des pires catastrophes qui ait touché récemment Sumatra et notamment Aceh, à son extrémité occidentale.”La plupart des maisons ici ont disparu, totalement détruites”, a témoigné auprès d’une équipe de l’AFP Sri Lestari, une femme de 50 ans, rencontrée dans le village de Anjung Karang, à côté de Aceh Tamiang. Sa maison a été détruite par des troncs d’arbre charriés par les flots, et elle vit désormais sous une tente avec ses trois enfants. “Regardez notre maison. Sans engins de chantier, comment allons-nous pouvoir la réparer ?”, a renchéri son mari Tarmiji, 55 ans. “L’intérieur est sur le point de s’effondrer. Nous ne pouvons plus y vivre”.- Solidarité populaire -Sur la route principale de Aceh Tamian, des journalistes de l’AFP ont pu voir une longue file de camions et de voitures de particuliers distribuant de l’aide, de la nourriture et de l’eau.Dans les villages proches, la plupart des maisons sont encore remplies de boue. Et dans les endroits les plus touchés, beaucoup d’habitants vivent sous la tente.Au-delà d’un toit, les sinistrés ont aussi besoin d’eau et de nourriture.”Plus de 11,7 tonnes d’aide logistique ont été acheminées aujourd’hui à Sumatra et à Aceh par voie maritime, terrestre et aérienne”, a encore indiqué M. Abdul Muhari.”Parallèlement, la construction d’abris temporaires pour les personnes déplacées a débuté aujourd’hui dans le nord et l’ouest de Sumatra”, a-t-il ajouté.Le coût de la reconstruction pourrait s’élever à 51.820 milliards de roupies (3,1 milliards de dollars). Le gouvernement indonésien est critiqué pour ne pas avoir décrété l’état de catastrophe naturelle, ce qui aurait pu permettre d’accélérer les secours et une meilleure coordination. Jakarta n’a pas non plus fait appel à l’aide internationale, contrairement au Sri Lanka.Samedi, le président Prabowo Subianto s’est de nouveau rendu dans les provinces sinistrées.”Ici et là, en raison des conditions naturelles et physiques, il y a eu de légers retards, mais j’ai inspecté tous les sites d’évacuation : leurs conditions sont bonnes, les services fournis sont adéquats et les provisions alimentaires sont suffisantes”, a déclaré le président indonésien à l’issue d’une visite à Langkat, dans la province de Sumatra nord.”Dans les zones les plus isolées, comme Takengon, nous continuons de travailler sans relâche pour rouvrir les routes d’accès. À Bener Meriah également, je crois que le pont est déjà opérationnel”, a ajouté Prabowo Subianto, depuis la base aérienne de Soewondo, gérée par l’armée de l’air indonésienne.

“C’est comme au ski!”: le premier téléphérique urbain d’Île-de-France a pris son envol

Le premier téléphérique urbain d’Île-de-France, baptisé le C1, a pris son envol samedi dans le Val-de-Marne, sur un territoire entrecoupé de voies rapides et de lignes ferroviaires où ce mode de transport aérien traverse des communes jusque-là enclavées.”C’est comme au ski!”, plaisante Ibrahim Bamba, 20 ans, étudiant en BTS travaux publics qui habite Limeil-Brévannes, l’une des quatre communes desservies par le téléphérique, et où s’est tenue dans la matinée une cérémonie d’inauguration.”C’est les Alpes sur Marne!”, abonde Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France présente à la cérémonie ce samedi. “On arrive au bout d’un parcours du combattant de 10 ans. Il a fallu trouver les financements, convaincre les riverains… Pour les habitants du Val-de-Marne, c’est un signe de considération”.Exploité par Transdev, le Câble 1 ou C1 permet de relier en 18 minutes — au lieu d’une quarantaine en bus ou en voiture — la station Pointe-du-Lac, à Créteil, à la station Villa-Nova, à Villeneuve-Saint-Georges, en passant par les communes de Limeil-Brévannes et Valenton. Il connecte ainsi les quartiers isolés de ces communes à la ligne 8 du métro parisien.D’un coût de 138 millions d’euros financé à 49% par la région, 30% par le département et 21% par l’Etat et l’Union européenne, le C1 peut transporter jusqu’à 11.000 passagers par jour sur ses 4,5 kilomètres, selon Île-de-France Mobilités, l’autorité organisatrice des transports de la région parisienne.”Un métro souterrain n’aurait jamais vu le jour car le budget de plus d’un milliard d’euros n’aurait jamais pu être financé”, explique à l’AFP Grégoire de Lasteyrie, vice-président du conseil régional d’Île-de-France chargé des transports.Le C1 est le cinquième téléphérique urbain de France après celui de Brest, Saint-Denis de La Réunion, Toulouse et Ajaccio — le septième si l’on inclut Grenoble et Toulon, où les équipements de transport aérien par câble sont principalement destinés à un usage touristique.- “Coupures urbaines” -“Je pense aux étudiants qui pourront prendre le téléphérique pour aller à l’université (…). On montre qu’on est un département qui s’intéresse aux oubliés”, estime le député LFI du Val-de-Marne Louis Boyard, présent samedi à l’inauguration.Ce téléphérique est une réponse aux “coupures urbaines” dans un territoire qui était “carencé en termes de transports en commun” selon Metin Yavuz, maire de Valenton, une commune de 16.000 habitants située à une dizaine de kilomètres de Paris.Ouvert tous les jours de 05H30 à 23H30 (00H30 les samedis et dimanches), le C1 a une fréquence d’une cabine toutes les 22 à 30 secondes.Chacune peut accueillir dix passagers assis ainsi que des fauteuils roulants, des vélos et des poussettes. A l’intérieur, vidéosurveillance et boutons d’appel d’urgence ont été installés pour garantir la sécurité des voyageurs en plus de la présence humaine dans chacune des stations.Pour l’emprunter, il suffit de posséder un passe Navigo ou un ticket “bus-tram”.”C’est une belle avancée en termes de transports. Les routes sont souvent bouchées le matin”, témoigne Salimatou Bah, 52 ans, qui habite Limeil-Brévannes depuis treize ans. “On se demandait si les gens seraient frileux, mais je pense qu’il faut juste un peu de temps pour s’adapter”.”La sécurité est notre priorité”, assure de son côté Edouard Hénaut, directeur général France de Transdev. “On a un dispositif qui permet d’assurer la surveillance, on vérifie quotidiennement les conditions de vent pour pouvoir exploiter dans les meilleures conditions”. En cas de vent supérieur à 90 km/h, précise-t-il, le téléphérique sera fermé.Avant la mise en service du C1, un exercice grandeur nature a par ailleurs été organisé mi-novembre, au cours duquel les pompiers de Paris se sont entraînés à évacuer des passagers des cabines.Les téléphériques, qui doivent être contrôlés tous les jours, sont considérés comme l’un des moyens de déplacement les plus sûrs au monde, selon le service technique du ministère des Transports. En France, le dernier accident meurtrier remonte à 1999 dans les Hautes-Alpes, où 20 personnes ont perdu la vie.

“C’est comme au ski!”: le premier téléphérique urbain d’Île-de-France a pris son envol

Le premier téléphérique urbain d’Île-de-France, baptisé le C1, a pris son envol samedi dans le Val-de-Marne, sur un territoire entrecoupé de voies rapides et de lignes ferroviaires où ce mode de transport aérien traverse des communes jusque-là enclavées.”C’est comme au ski!”, plaisante Ibrahim Bamba, 20 ans, étudiant en BTS travaux publics qui habite Limeil-Brévannes, l’une des quatre communes desservies par le téléphérique, et où s’est tenue dans la matinée une cérémonie d’inauguration.”C’est les Alpes sur Marne!”, abonde Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France présente à la cérémonie ce samedi. “On arrive au bout d’un parcours du combattant de 10 ans. Il a fallu trouver les financements, convaincre les riverains… Pour les habitants du Val-de-Marne, c’est un signe de considération”.Exploité par Transdev, le Câble 1 ou C1 permet de relier en 18 minutes — au lieu d’une quarantaine en bus ou en voiture — la station Pointe-du-Lac, à Créteil, à la station Villa-Nova, à Villeneuve-Saint-Georges, en passant par les communes de Limeil-Brévannes et Valenton. Il connecte ainsi les quartiers isolés de ces communes à la ligne 8 du métro parisien.D’un coût de 138 millions d’euros financé à 49% par la région, 30% par le département et 21% par l’Etat et l’Union européenne, le C1 peut transporter jusqu’à 11.000 passagers par jour sur ses 4,5 kilomètres, selon Île-de-France Mobilités, l’autorité organisatrice des transports de la région parisienne.”Un métro souterrain n’aurait jamais vu le jour car le budget de plus d’un milliard d’euros n’aurait jamais pu être financé”, explique à l’AFP Grégoire de Lasteyrie, vice-président du conseil régional d’Île-de-France chargé des transports.Le C1 est le cinquième téléphérique urbain de France après celui de Brest, Saint-Denis de La Réunion, Toulouse et Ajaccio — le septième si l’on inclut Grenoble et Toulon, où les équipements de transport aérien par câble sont principalement destinés à un usage touristique.- “Coupures urbaines” -“Je pense aux étudiants qui pourront prendre le téléphérique pour aller à l’université (…). On montre qu’on est un département qui s’intéresse aux oubliés”, estime le député LFI du Val-de-Marne Louis Boyard, présent samedi à l’inauguration.Ce téléphérique est une réponse aux “coupures urbaines” dans un territoire qui était “carencé en termes de transports en commun” selon Metin Yavuz, maire de Valenton, une commune de 16.000 habitants située à une dizaine de kilomètres de Paris.Ouvert tous les jours de 05H30 à 23H30 (00H30 les samedis et dimanches), le C1 a une fréquence d’une cabine toutes les 22 à 30 secondes.Chacune peut accueillir dix passagers assis ainsi que des fauteuils roulants, des vélos et des poussettes. A l’intérieur, vidéosurveillance et boutons d’appel d’urgence ont été installés pour garantir la sécurité des voyageurs en plus de la présence humaine dans chacune des stations.Pour l’emprunter, il suffit de posséder un passe Navigo ou un ticket “bus-tram”.”C’est une belle avancée en termes de transports. Les routes sont souvent bouchées le matin”, témoigne Salimatou Bah, 52 ans, qui habite Limeil-Brévannes depuis treize ans. “On se demandait si les gens seraient frileux, mais je pense qu’il faut juste un peu de temps pour s’adapter”.”La sécurité est notre priorité”, assure de son côté Edouard Hénaut, directeur général France de Transdev. “On a un dispositif qui permet d’assurer la surveillance, on vérifie quotidiennement les conditions de vent pour pouvoir exploiter dans les meilleures conditions”. En cas de vent supérieur à 90 km/h, précise-t-il, le téléphérique sera fermé.Avant la mise en service du C1, un exercice grandeur nature a par ailleurs été organisé mi-novembre, au cours duquel les pompiers de Paris se sont entraînés à évacuer des passagers des cabines.Les téléphériques, qui doivent être contrôlés tous les jours, sont considérés comme l’un des moyens de déplacement les plus sûrs au monde, selon le service technique du ministère des Transports. En France, le dernier accident meurtrier remonte à 1999 dans les Hautes-Alpes, où 20 personnes ont perdu la vie.

Le Vélodrome “axe fondamental de développement” de l’OM, pour son DG

Affluence, ambiance, naming, concerts, fan-zone, “le Vélodrome est et restera un axe fondamental et stratégique de développement du club”, explique dans un entretien avec l’AFP le directeur général de l’Olympique de Marseille Alessandro Antonello, arrivé en janvier de l’Inter Milan.Q: L’OM reçoit Monaco dimanche pour le dernier match à domicile en 2025. Quel bilan chiffré faites-vous de cette année, qui est aussi la première pour vous à Marseille ?R: “Les chiffres atteints sont très significatifs. Nous en sommes à 24 matchs à guichets fermés consécutifs et nous avons eu en 2025 environ 1,5 million de spectateurs au Vélodrome. Si l’on ajoute les concerts et autres événements, on atteint 2,5 millions de personnes. L’OM est aujourd’hui à la sixième place au plan européen, juste derrière des clubs prestigieux qui disposent de stades aux capacités plus importantes. Et en taux de remplissage, nous sommes à la troisième place européenne.”Q: Le Vélodrome est-il l’atout principal de l’OM ?R: “En tous cas, le Vélodrome est et restera un axe fondamental et stratégique de développement du club. Et nous estimons qu’il y a encore des opportunités d’amélioration. L’expérience spectateur peut être largement optimisée. Ce stade a un positionnement stratégique, au coeur de la ville. C’est un avantage, mais peut-être aussi une limite, avec des problèmes d’accès ou de stationnement. Sur ce volet, comme sur celui de la sécurité, on peut aller plus loin, en synergie avec la municipalité et la préfecture. Sur l’accueil, il n’existe par exemple pas de fan-zone où l’on pourrait recevoir les supporters et leur proposer des services et animations avant l’événement. C’est un domaine sur lequel il faut travailler.”Q: Où pourrait-être installée cette fan-zone ?R: “Le parvis Ganay, où arrive l’essentiel du flux de nos supporters, pourrait être l’espace naturel. Mais cette fan-zone ne devrait pas être réservée au seul jour de match. Il faut travailler sur un concept de quartier autour du Vélodrome, accessible aux habitants sept jours sur sept. Aujourd’hui, l’idée d’un stade ouvert uniquement le jour du match est dépassée. Tous les grands projets en Europe prévoient un quartier urbain autour, qui doit devenir un pôle culturel, pas uniquement une infrastructure liée au match. Il y a autour du Vélodrome des opportunités importantes. Je pense que c’est une réflexion nécessaire et l’une des prochaines étapes stratégiques, pour l’OM mais aussi pour Marseille.” Q: Avez-vous des projets à l’intérieur du stade ?R: “A l’extérieur, ça peut être amélioré, mais l’atmosphère à l’intérieur est déjà unique. La particularité du Vélodrome, ce sont les tifos et le soutien des virages. C’est quelque chose qui restera toujours. Pour le reste, nous avons essayé d’apporter des améliorations pour promouvoir un peu l’animation, avec un +light-show+ ou l’annonce des équipes qui a été modifiée. L’idée est que tous les supporters participent à l’événement‑match et créent une ambiance avant, pendant et après les 90 minutes.”Q: Quels sont les autres axes de progression ?R: “Dans le domaine des hospitalités et de la restauration. Sur ce dernier point, le niveau de service est très limité par rapport au potentiel. La visite du stade que nous proposons doit aussi être améliorée. Nous n’avons pas non plus de musée, ni de salle des trophées. Ce sont des éléments qui pourraient être mis à disposition de nos fans.”Q: La possibilité d’utiliser l’espace laissé vacant par la fermeture des Galeries Lafayette, pour une boutique ou un musée, a été évoquée…R: “L’idée existe mais l’approche doit être structurée et stratégique. C’est une opportunité, mais il faut que les infrastructures, l’accès, le stationnement et tout ce qui doit être offert autour soient à la hauteur.”Q: Le Vélodrome pourrait-il accueillir plus de concerts ?R: “C’est la stratégie. La saison estivale 2026 sera en ligne avec la précédente. Mais pour 2026-2027 et après, nous sommes déjà en contact avec les principaux promoteurs pour faire venir plus d’artistes internationaux. Il y a un grand potentiel qui, selon nous, n’est pas pleinement développé.” Q: Qu’en est-il du naming ? Le contrat avec Orange finit en juin…R: “Il y a évidemment des conversations en cours avec Orange et nous réfléchissons aussi à des alternatives si un accord de renouvellement n’était pas trouvé. Et bien sûr, la valeur du contrat sera forcément différente de celle fixée avec Orange il y a dix ans.”Propos recueillis par Stanislas TOUCHOT

Guterres marks end of UN mission in Iraq

UN Secretary General Antonio Guterres on Saturday marked in Baghdad the end of the United Nations’ political mission in Iraq, which supported the country’s transition following the US-led invasion. At Baghdad’s request, the United Nations Assistance Mission for Iraq (UNAMI) will shut down its operations after 22 years of assisting the country in its transition following the 2003 invasion and occupation that toppled longtime ruler Saddam Hussein.”UNAMI was honoured and humbled to walk side-by-side with the Iraqi people,” Guterres said at the mission’s closing ceremony.But “while a mission may conclude, the United Nations will always walk alongside the people of Iraq on the path toward peace, sustainable development and human rights,” he added.UN agencies and programmes will continue to operate in Iraq.During a press conference earlier with Iraq’s Prime Minister Mohammed Shia al-Sudani, Guterres said “there is one thing the world must understand, Iraq is now a normal country.”Relations between the UN and Iraq will become normal relations with the end of UNAMI.”Sudani meanwhile said that the end of the UNAMI mandate “marks the beginning of a new chapter of cooperation”.”Our relationship with the United Nations through UNAMI was pivotal and effective in meeting Iraq’s needs and supporting it until it reached the stage of full self-reliance,” he added.UNAMI was established by a UN Security Council resolution at the request of the Iraqi government before being expanded four years later.Shortly after it was formed, a truck bomb struck the UN headquarters in Baghdad on August 19, 2003, killing the UN’s first special representative in Iraq, Sergio Vieira de Mello, along with 21 others.UNAMI’s tasks included advising the government on political dialogue and reconciliation, as well as helping with elections and security sector reform.But with Iraq regaining a sense of normalcy in recent years, authorities say there are no longer grounds for a UN political mission.