California voters weigh election boundary changes in rebuke to Trump

Californians were voting Tuesday in a ballot measure likely to further tilt the liberal state towards the Democrats, as the party seeks to neutralize gerrymandering ordered by President Donald Trump.Governor Gavin Newsom and his allies want voters to approve a temporary re-drawing of electoral districts that could give the Democratic Party five more seats in the scramble for control of the US Congress in next year’s midterm elections.They say they are only doing it to level the playing field after Texas Republicans pushed through their own redistricting — under White House pressure — to help maintain a narrow Congressional majority that has so far given Trump carte blanche.Republicans say it is a naked power grab that will disenfranchise the party’s voters in California, a state where they are heavily outnumbered by Democrats.Unsurprisingly in today’s America, one figure looms over the proceedings, with a finger perpetually hovering over the caps lock.”The Unconstitutional Redistricting Vote in California is a GIANT SCAM in that the entire process, in particular the Voting itself, is RIGGED,” Trump wrote on his social media site on Tuesday.That prompted a now-customary zinger from Newsom, who is staking his claim to Democratic leadership — and a likely White House shot — on standing up to Trump.”The ramblings of an old man that knows he’s about to LOSE,” the governor wrote.- Gerrymandering -Electoral districts across the US are traditionally drawn following the national census taken every ten years, theoretically so the electoral map reflects the people who live there.In reality, most boundaries are party political decisions, so whichever grouping is in power at the time gets to set the rules for the next decade’s contests.California did away with such partisan gerrymandering under former governor Arnold Schwarzenegger, giving the power instead to an independent panel. But if “Proposition 50” passes on Tuesday, politically drawn boundaries will take effect for all elections until the next census, when the panel will once again determine the maps.The vote is “a political ink-blot test,” Los Angeles Times columnist Mark Barbarak wrote Monday.”A reasoned attempt to even things out in response to Texas’ attempt to nab five more congressional seats. Or a ruthless gambit to drive the California GOP to near-extinction.”What many California voters see depends on, politically, where they stand.”People at the polls in Los Angeles on Tuesday said the vote was about fighting back against Republican shenanigans elsewhere in the country.”I’ll take anything we can get, anything we can get. We got to sometimes use the methods they’re using, whatever will get us moving forward,” Casey Mason told AFP.Makela Yepez said he wasn’t particularly pleased that the state’s independent boundary commission was taking a temporary back seat, but felt the ends justified the means.”I think we’re using the tools that are at our disposal, and I think we have to have faith that it’s going to work,” he said.

Ligue des champions: la Juventus n’arrive toujours pas à gagner

La Juventus Turin court toujours après sa première victoire en Ligue des champions cette saison: pour les débuts de son nouvel entraîneur Luciano Spalletti en C1, elle a dû se contenter, face au Sporting, d’un troisième nul (1-1), mardi à domicile.”La Vieille Dame” a tremblé et si elle a fini par retrouver quelques couleurs, elle se traîne toujours en bas de classement de la phase de ligue (23e, 3 points). Le Sporting lui peut sourire: il est 10e avec sept points.Cinq jours après son arrivée en remplacement d’Igor Tudor, Spalletti a retrouvé l’Europe après une pause de plus d’un an et demi depuis son dernier match dans l’épreuve-reine avec Naples.Ces retrouvailles n’ont pas été de tout repos: l’ancien sélectionneur de l’Italie a d’abord vu son équipe prendre l’eau de toute part.Plus incisif, le Sporting a logiquement pris l’avantage sur un superbe mouvement collectif conclu par une frappe enroulée de Maximiliano Araujo (12e).Le vice-champion du Portugal 2025, battu (2-1) par Naples lors de la deuxième journée, a même cru doubler la mise deux minutes plus tard, mais la reprise de Francisco Trincao a été repoussée par la transversale turinoise.Ce catastrophique premier quart d’heure passé, la Juve a commencé à retrouver ses esprits, notamment grâce à Dusan Vlahovic qui a d’abord buté deux fois sur Rui Silva (16e et 18e).- “Trop impatients” -Mais le gardien portugais n’a rien pu faire quand le Serbe a coupé au premier poteau un centre de Khéphren Thuram, parti en contre (34e).Les Bianconeri ont nettement pris l’ascendant en fin de première période, mais la reprise de Francisco Conceiçao, sur un service de Kenan Yildiz, a été contré du bout du pied par Gonçalo Inácio (40e).En seconde période, le club le plus titré du football italien a continué à dominer, mais sans concrétiser, jusqu’à une dernière tentative dans le temps additionnel.Entré en jeu peu auparavant, Jonathan David a repris de la tête un centre à bout portant, mais Rui Costa l’a détourné au-dessus de sa transversale d’un spectaculaire claquette.”Nous avons mal débuté ce match, mais nous avons bien su réagir face à une belle équipe, il faut féliciter mes joueurs, même s’ils ont fait des erreurs et se sont montrés parfois trop impatients”, a souligné Spalletti sur la chaîne de télévision Sky Sport.Sa Juve n’a plus le droit à l’erreur si elle veut atteindre le phase à élimination directe, ou au moins les barrages d’accession aux 8e de finale. Ses deux prochains adversaires, les Norvégiens de Bodoe/Glimt et les Chypriotes de Pafos peuvent lui permettre de reprendre espoir.

Ligue des champions: le PSG tombe face au Bayern, toujours invaincu, et perd Dembélé et Hakimi

Brillant en Ligue des champions depuis le début de la saison, le PSG a chuté mardi face au Bayern Munich (2-1), toujours invaincu, lors du choc de cette 4e journée, marqué par les blessures de Dembélé et Hakimi.Avec cette première défaite en quatre matches européens, les champions d’Europe ont perdu mardi soir leur place de leader mais l’inquiétude était ailleurs dans les rangs parisiens. En larmes, Achraf Hakimi est sorti sur blessure (cheville gauche) juste avant la mi-temps, à la suite d’un violent tacle de Luis Diaz, expulsé après consultation de la VAR (45+4e) après son doublé, et provoquant la colère du banc du PSG.Cette sortie prématurée faisait suite à celle du Ballon d’Or Ousmane Dembélé (25e), dont la titularisation surprise a été décidée par Luis Enrique, qui doit déjà faire sans Désiré Doué, blessé à la cuisse et absent plusieurs semaines.Incertain à cause d’une gêne persistante à l’ischio-jambier droit depuis son retour de blessure, l’attaquant français est directement rentré aux vestiaires, quelques minutes après avoir cru égaliser. Mais son but du torse a été refusé pour une position de hors-jeu (d’un pied) (22e). Ce duel aux allures de finale, avec les deux premiers du classement de la phase de ligue, avait tout d’une soirée européenne de prestige et a tenu toutes ses promesses dans l’intensité et le rythme infernal. – Le Bayern, bête noire du PSG -Pendant la première période, regardée par le coach parisien depuis les tribunes, le Bayern emmené par Harry Kane, impressionnant d’aisance, a donné la leçon aux Parisiens, pas assez tranchants dans les duels. Pris par l’engagement physique des Munichois – souvent à la limite de la faute -, les joueurs de Luis Enrique en ont fait les frais dès le début du match, en encaissant un but à la 4e minute de Luis Diaz, qui a profité d’une frappe de Michael Olise repoussée par Lucas Chevalier. A la demi-heure de jeu, le buteur du Bayern a bénéficié d’une erreur de concentration (et de jeunesse) du capitaine Marquinhos. Le défenseur brésilien s’est fait subtiliser le ballon juste devant sa surface par Luis Diaz, qui a ensuite ajusté parfaitement sa frappe du droit (2-0, 33e).Les hommes de Vincent Kompany ont doublé logiquement la mise, deux minutes après que Serge Gnabry a touché les deux poteaux de Lucas Chevalier (31e). Un troisième but a été refusé pour hors-jeu et les Bavarois étaient tout proches de marquer juste avant la pause (45, puis 45e+1). En supériorité toute la seconde période, le PSG a remis de l’intensité pour renverser le match mais a été longtemps trop tendre dans le dernier geste, sans inquiéter vraiment Manuel Neuer (65e, 68e, 70e), qui s’est employé pour stopper une tentative de Warren Zaïre-Emery (78e).Il a fallu attendre la jolie volée de Joao Neves (2-1, 74e), rentré en jeu moins de dix minutes avant, pour tromper le portier allemand de 39 ans. Dans la foulée, le milieu portugais a été tout proche d’égaliser de la tête (81e).Attendus pour suppléer les blessés, Bradley Barcola et Khvicha Kvaratskhelia ont encore trop gâché, loin d’être les leaders offensifs dont les Parisiens ont besoin.Avec ce nouveau revers, le PSG enregistre cinq défaites face au club allemand, sa plus longue série face à à une même équipe dans la compétition reine. La bête noire du PSG en Ligue des champions est bel et bien l’actuel favori et le nouveau leader du classement de cette phase de ligue, enchainant sa 16e victoire consécutive toutes compétitions confondues. Sa dernière défaite remontait à cet été contre… le PSG lors de la Coupe du monde des clubs (2-0). 

Ligue des champions: le PSG tombe face au Bayern, toujours invaincu, et perd Dembélé et Hakimi

Brillant en Ligue des champions depuis le début de la saison, le PSG a chuté mardi face au Bayern Munich (2-1), toujours invaincu, lors du choc de cette 4e journée, marqué par les blessures de Dembélé et Hakimi.Avec cette première défaite en quatre matches européens, les champions d’Europe ont perdu mardi soir leur place de leader mais l’inquiétude était ailleurs dans les rangs parisiens. En larmes, Achraf Hakimi est sorti sur blessure (cheville gauche) juste avant la mi-temps, à la suite d’un violent tacle de Luis Diaz, expulsé après consultation de la VAR (45+4e) après son doublé, et provoquant la colère du banc du PSG.Cette sortie prématurée faisait suite à celle du Ballon d’Or Ousmane Dembélé (25e), dont la titularisation surprise a été décidée par Luis Enrique, qui doit déjà faire sans Désiré Doué, blessé à la cuisse et absent plusieurs semaines.Incertain à cause d’une gêne persistante à l’ischio-jambier droit depuis son retour de blessure, l’attaquant français est directement rentré aux vestiaires, quelques minutes après avoir cru égaliser. Mais son but du torse a été refusé pour une position de hors-jeu (d’un pied) (22e). Ce duel aux allures de finale, avec les deux premiers du classement de la phase de ligue, avait tout d’une soirée européenne de prestige et a tenu toutes ses promesses dans l’intensité et le rythme infernal. – Le Bayern, bête noire du PSG -Pendant la première période, regardée par le coach parisien depuis les tribunes, le Bayern emmené par Harry Kane, impressionnant d’aisance, a donné la leçon aux Parisiens, pas assez tranchants dans les duels. Pris par l’engagement physique des Munichois – souvent à la limite de la faute -, les joueurs de Luis Enrique en ont fait les frais dès le début du match, en encaissant un but à la 4e minute de Luis Diaz, qui a profité d’une frappe de Michael Olise repoussée par Lucas Chevalier. A la demi-heure de jeu, le buteur du Bayern a bénéficié d’une erreur de concentration (et de jeunesse) du capitaine Marquinhos. Le défenseur brésilien s’est fait subtiliser le ballon juste devant sa surface par Luis Diaz, qui a ensuite ajusté parfaitement sa frappe du droit (2-0, 33e).Les hommes de Vincent Kompany ont doublé logiquement la mise, deux minutes après que Serge Gnabry a touché les deux poteaux de Lucas Chevalier (31e). Un troisième but a été refusé pour hors-jeu et les Bavarois étaient tout proches de marquer juste avant la pause (45, puis 45e+1). En supériorité toute la seconde période, le PSG a remis de l’intensité pour renverser le match mais a été longtemps trop tendre dans le dernier geste, sans inquiéter vraiment Manuel Neuer (65e, 68e, 70e), qui s’est employé pour stopper une tentative de Warren Zaïre-Emery (78e).Il a fallu attendre la jolie volée de Joao Neves (2-1, 74e), rentré en jeu moins de dix minutes avant, pour tromper le portier allemand de 39 ans. Dans la foulée, le milieu portugais a été tout proche d’égaliser de la tête (81e).Attendus pour suppléer les blessés, Bradley Barcola et Khvicha Kvaratskhelia ont encore trop gâché, loin d’être les leaders offensifs dont les Parisiens ont besoin.Avec ce nouveau revers, le PSG enregistre cinq défaites face au club allemand, sa plus longue série face à à une même équipe dans la compétition reine. La bête noire du PSG en Ligue des champions est bel et bien l’actuel favori et le nouveau leader du classement de cette phase de ligue, enchainant sa 16e victoire consécutive toutes compétitions confondues. Sa dernière défaite remontait à cet été contre… le PSG lors de la Coupe du monde des clubs (2-0). 

Décollage réussi pour la fusée européenne Ariane 6 en Guyane

Le lanceur lourd européen Ariane 6 a décollé mardi soir du centre spatial de Kourou en Guyane française avec à son bord un nouveau satellite destiné à la surveillance de l’environnement, a constaté sur place un correspondant de l’AFP.Le décollage a eu lieu à 18H02 locales (21h02 GMT), suivi de la séparation du lanceur et du satellite, 33 minutes et 51 secondes après le décollage. Il s’agit de la première étape de la mise en orbite héliosynchrone de ce satellite qui pèse plus de deux tonnes, laquelle interviendra à 693 km d’altitude. Ce type d’orbite permet au satellite de passer près des pôles et de survoler chaque point de la Terre à la même heure solaire, ce qui facilite la comparaison des images dans le temps. Cette mission est le troisième vol commercial d’Ariane 6 depuis sa mise en service l’an dernier.Nouveau lanceur lourd européen, Ariane 6 avait réalisé un vol inaugural en juillet 2024, marquant le retour d’un accès autonome à l’espace pour l’Europe, malgré l’échec de la rentrée atmosphérique de l’étage supérieur en fin de mission. Ensuite la fusée européenne a effectué deux vols commerciaux cette année : le 6 mars avec un satellite militaire et le 13 août avec un engin météorologique.Cette fois, la fusée emporte à son bord le satellite Sentinel-1D, fabriqué par Thales Alenia Space, dans le cadre du programme Copernicus, composante d’observation de la Terre du programme spatial de l’Union européenne. Il comprend un instrument radar avancé qui lui permet d’acquérir des images de la surface terrestre quelles que soient les conditions météorologiques y compris au travers des nuages. Il pourra ainsi envoyer des données d’observation de la Terre à toute heure du jour et de la nuit.Il livrera ainsi des données essentielles et précieuses aux scientifiques, autorités et institutions à travers le monde pour suivre l’évolution de la glace de mer, des icebergs et des glaciers, et pour détecter les déversements d’hydrocarbures, les déforestations et les effets du changement climatique tels que les inondations, les glissements de terrain, etc.La durée de vie prévue de Sentinel-1D est de sept ans et demi. Il doit rejoindre Sentinel-1C, lancé en décembre 2024, et remplacer Sentinel-1A, lancé en 2014 et qui approche de sa fin de vie opérationnelle.Au moins un quatrième vol commercial d’Ariane 6 est prévu d’ici la fin de l’année.A la mi-septembre, Arianespace avait révisé en baisse, à quatre contre cinq auparavant, le nombre de lancements commerciaux d’Ariane 6 en 2025, mais promis d’à peu près doubler ce chiffre en 2026.Avec ces lancements d’Ariane 6, l’Europe a retrouvé son autonomie d’accès à l’espace, crucial dans un contexte de rapprochement entre les Etats-Unis et la Russie. 

Décollage réussi pour la fusée européenne Ariane 6 en Guyane

Le lanceur lourd européen Ariane 6 a décollé mardi soir du centre spatial de Kourou en Guyane française avec à son bord un nouveau satellite destiné à la surveillance de l’environnement, a constaté sur place un correspondant de l’AFP.Le décollage a eu lieu à 18H02 locales (21h02 GMT), suivi de la séparation du lanceur et du satellite, 33 minutes et 51 secondes après le décollage. Il s’agit de la première étape de la mise en orbite héliosynchrone de ce satellite qui pèse plus de deux tonnes, laquelle interviendra à 693 km d’altitude. Ce type d’orbite permet au satellite de passer près des pôles et de survoler chaque point de la Terre à la même heure solaire, ce qui facilite la comparaison des images dans le temps. Cette mission est le troisième vol commercial d’Ariane 6 depuis sa mise en service l’an dernier.Nouveau lanceur lourd européen, Ariane 6 avait réalisé un vol inaugural en juillet 2024, marquant le retour d’un accès autonome à l’espace pour l’Europe, malgré l’échec de la rentrée atmosphérique de l’étage supérieur en fin de mission. Ensuite la fusée européenne a effectué deux vols commerciaux cette année : le 6 mars avec un satellite militaire et le 13 août avec un engin météorologique.Cette fois, la fusée emporte à son bord le satellite Sentinel-1D, fabriqué par Thales Alenia Space, dans le cadre du programme Copernicus, composante d’observation de la Terre du programme spatial de l’Union européenne. Il comprend un instrument radar avancé qui lui permet d’acquérir des images de la surface terrestre quelles que soient les conditions météorologiques y compris au travers des nuages. Il pourra ainsi envoyer des données d’observation de la Terre à toute heure du jour et de la nuit.Il livrera ainsi des données essentielles et précieuses aux scientifiques, autorités et institutions à travers le monde pour suivre l’évolution de la glace de mer, des icebergs et des glaciers, et pour détecter les déversements d’hydrocarbures, les déforestations et les effets du changement climatique tels que les inondations, les glissements de terrain, etc.La durée de vie prévue de Sentinel-1D est de sept ans et demi. Il doit rejoindre Sentinel-1C, lancé en décembre 2024, et remplacer Sentinel-1A, lancé en 2014 et qui approche de sa fin de vie opérationnelle.Au moins un quatrième vol commercial d’Ariane 6 est prévu d’ici la fin de l’année.A la mi-septembre, Arianespace avait révisé en baisse, à quatre contre cinq auparavant, le nombre de lancements commerciaux d’Ariane 6 en 2025, mais promis d’à peu près doubler ce chiffre en 2026.Avec ces lancements d’Ariane 6, l’Europe a retrouvé son autonomie d’accès à l’espace, crucial dans un contexte de rapprochement entre les Etats-Unis et la Russie. 

Ligue des champions: Monaco s’impose avec courage à Bodoe/Glimt et se relance

Monaco a réussi son coup en Norvège en battant Bodoe/Glimt (1-0) mardi grâce à un but de Folarin Balogun, et a enfin remporté un premier succès cette saison en Ligue des champions, dont on disputait la 4e journée.Avec cinq points au compteur avant son déplacement à Limassol pour défier les Chypriotes de Pafos, puis la réception des Turcs du Galatasaray lors de la 6e journée, Monaco s’est donc bien relancé dans la course à la qualification pour les barrages.Et cette victoire au nord du cercle polaire peut être considérée comme un exploit, tant les Norvégiens y avaient fait tomber nombre d’équipes ces dernières saisons. Le capitaine Patrick Berg et les siens restaient d’ailleurs sur six victoires et un nul lors de leurs huit derniers matches européens à la maison.Après le non-match contre le Paris FC à domicile samedi dernier (0-1), Sébastien Pocognoli attendait de voir comment ses hommes allaient réagir. Et pour son 6e match à la tête de l’équipe, il a eu des réponses. Monaco, vainqueur grâce au premier but de de Balogun en C1, a été courageux et appliqué.Thilo Kehrer a eu la bonne idée de demander l’engagement plutôt que le terrain lorsqu’il a gagné le +toss+ en début de rencontre. Monaco a ainsi gardé la possession du ballon durant les premières minutes. Ce qui lui a permis de bien entrer dans sa rencontre, sur un terrain synthétique du champêtre Aspmyra Stadion détrempé par une pluie incessante et où le ballon prenait impitoyablement de la vitesse.Les Monégasques ont maîtrisé le début de match, puis, globalement, la première période. Avec Aleksandr Golovin aux côté du seul milieu défensif valide, Mamadou Coulibaly, Monaco, sans dix éléments -huit blessés, un malade et un joueur non qualifié- a été solide, avant de sortir progressivement. -Balogun et Köhn au top-D’abord, Folarin Balogun, désormais avant-centre attitré pour les matches importants, a donné à Maghnès Akliouche, dont la tentative a été contrée (13e). Puis l’international français a manqué sa reprise sur un bon centre de Jordan Teze (23e).Si l’attaquant Hans Petter Hauge a effectué un très bon travail dans la surface azuréenne avant de servir son capitaine, l’ex-Lensois Berg dont la tentative n’a pas été cadrée (32e), c’est bien Balogun qui a été le plus décisif. Il a pris le dessus sur son adversaire direct Brede Moe, réussi un une-deux avec Akliouche, puis envoyé un tir foudroyant et victorieux sous la barre du gardien russe Nikita Haikin (0-1, 43e).Malgré ce but, le plus compliqué allait pourtant venir pour le gardien monégasque Philipp Köhn et ses partenaires. Avant la pause, il avait vu son poteau droit repousser une reprise de l’avant-centre Kasper Hoegh (45e). Mais, par la suite, le Suisse a été parfait.Après avoir sorti son défenseur central Moe, dépassé, l’entraîneur Kjetil Knutsen, l’homme qui a patiemment construit depuis 2018 cette équipe norvégienne pour la mener à la demi-finale de l’Europa Ligue la saison dernière, et à sa première qualification en Ligue des champions cette saison, a joué la carte de l’offensive pour la deuxième partie du match.Les jaunes de Bodoe/Glimt ont assiégé l’arrière-garde monégasque. Ils se sont créé de belles opportunités. Mais Köhn a été excellent sur un double arrêt, suite à un coup-franc bien placé de Berg (52e). Il a encore été décisif sur une reprise de Hoegh (57e), avant que ce même Hoegh ne manque le cadre (69e). Mais après la logique exclusion logique du brutal Jostein Gunderson (81e), la rencontre était pliée.

Le RN va lancer une commission d’enquête sur les comptes de la Sécu

Le Rassemblement national va lancer une commission d’enquête à l’Assemblée nationale pour “contrôler les flux financiers et la gestion interne de la Sécurité sociale”, a annoncé mardi la députée Joëlle Mélin, lors des débats budgétaires dans l’hémicycle.”Il faut contrôler les dépenses et les recettes, mais il faut aussi, et il est grand temps de le faire, contrôler les flux financiers et la gestion interne de la Sécurité sociale. Cela n’a jamais été fait”, a lancé depuis la tribune de l’hémicycle la députée des Bouches-du-Rhône, à l’occasion des débat sur le budget de la Sécu pour 2026. Elle a annoncé que le groupe présidé par Marine Le Pen ferait usage de son droit de tirage, permettant à chaque formation politique de lancer une fois par session ordinaire de l’Assemblée la commission d’enquête de son choix.”Nous ferons expliquer pourquoi la caisse famille a perdu 16 milliards d’euros en trois ans” et “pourquoi les rapports de certification font état de 30 milliards de cotisations non recouvrées au 31 décembre 2024”, a énuméré la députée. Elle a également appelé à ce que les travaux mettent en lumière “combien coûte l’immigration directement et indirectement à notre pays”, “les sommes réellement recouvrées auprès des pays étrangers dont nous soignons les ressortissants” et “pourquoi 150 milliards d’aides non contributives indispensables pour nos concitoyens les plus précaires, sont soumis à si peu de contrôles”.”Nous répondrons à toutes les questions qui seront posées dans ce cadre”, a répondu dans la soirée dans l’hémicycle la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin.”Contrôler les flux financiers, la gestion interne de la Sécurité sociale, c’est effectivement une très bonne mission, c’est la mienne (…) c’est aussi la responsabilité du conseil d’administration des Urssaf (…) et c’est aussi le rôle de la Cour des comptes”, a toutefois rétorqué la ministre, arguant qu'”il n’y a pas de choses cachées”.