Au procès Péchier, la famille de l’anesthésiste fait front

Persuadée de son innocence, la famille de Frédéric Péchier a fait bloc lundi derrière l’anesthésiste de Besançon, accusé de 30 empoisonnements dont 12 mortels, à l’orée d’une semaine dominée par l’étude de sa personnalité.”Je sens au fond de mon cœur que mon fils est innocent”, a martelé devant la cour d’assises du Doubs la mère de l’accusé, Marie-José Péchier. “Il a eu une enfance heureuse et je ne comprends pas pourquoi il se serait transformé en serial killer du jour au lendemain”.Les parents de Frédéric Péchier, son ex-femme et l’une de ses filles se sont succédé à la barre pour dessiner le portrait d’un homme “altruiste, généreux”, d’un père aimant, d’un mari “attentionné” et d’un médecin anesthésiste-réanimateur qui “aimait son métier”.Son frère cadet, Marc Péchier, a spontanément raconté comment sa soeur, son autre frère et lui-même avaient “convoqué” Frédéric Péchier dimanche, se disant “chamboulé” par les empoisonnements démontrés au cours des deux mois et demi de procès.”On lui a hurlé dessus: +dis-nous la vérité!+”, a-t-il raconté. “Mon frère s’est effondré. Il a pleuré, beaucoup. Il a parlé aussi: de son enfance, de ses erreurs pendant l’instruction, de sa vie d’avant”, mais il a maintenu être innocent.”Devant moi, j’ai vu un homme, et j’ai vu son âme. Il ne mentait pas”, a-t-il dit, convaincu de l’innocence de son frère.Le commandant de police Laurent Dumont avait évoqué de son côté les “failles personnelles” de Frédéric Péchier, dominé par son père puis par sa femme, évocatrices selon lui d’un “tueur en série”.- “Un homme détruit” -Le père de l’accusé, Jean-Michel Péchier, 78 ans, s’est lui dit “fier” de son fils, devenu anesthésiste comme lui, assurant n’avoir “jamais eu de contentieux” avec lui.Frédéric Péchier a vécu chez ses parents jusqu’à ses 24 ans, avant de partir à Besançon pour ses études.Revenu vivre chez eux à Poitiers après sa mise en cause judiciaire, en 2017, il a perdu son emploi, son statut social et divorcé de son épouse. C’est chez ses parents que, fortement alcoolisé, il s’est défenestré en 2021.”Frédéric est un homme détruit. Il n’a pour lui que sa famille et l’amour inconditionnel de ses propres enfants”, a déclaré sa mère.Selon le directeur d’enquête Olivier Verguet, “la seule personne qui aurait les clés pour le déverrouiller, c’est Mme Péchier”. Il a estimé que son ex-femme avait une “emprise sur son époux”.”Je n’étais pas une épouse soumise et Frédéric n’était pas un mari soumis, nous étions juste un couple qui travaillait, avec de jeunes enfants”, a rétorqué lundi devant la cour Nathalie Péchier. Elle avait demandé à son mari de moins travailler pour être davantage présent dans la vie de famille.L’avocate générale Christine de Curraize s’est interrogée sur ce mari “écartelé”: “comment pouvait-il s’en sortir? Il fallait qu’il soit plus à la maison et en même temps qu’il soit le meilleur au travail”.Son ex-épouse a raconté un “couple très fusionnel” qui s’est “beaucoup aimé”, et a dépeint une vie de famille aisée, idyllique, malgré une tentative de suicide du père de famille en 2014, le suivi psychologique de son mari dépressif et l’ombre du divorce qui a plané plusieurs années. Les époux ont finalement divorcé en 2021, tout en restant proches.”Si j’avais le moindre doute quant à la culpabilité de Frédéric, je ne serais pas là pour le défendre. Si j’avais le moindre doute, il n’approcherait pas mes enfants”, a affirmé cette brillante cardiologue.Les proches de l’accusé entendus lundi ont tous fait part de leur “besoin de vérité” et dénoncé “une enquête à charge contre lui depuis le départ, sans aucune preuve”.Des témoins ont dit à la barre leur plaisir à travailler avec le docteur Péchier, un médecin avec de “l’empathie”, “sympa” et “très professionnel”.Jugé pour 30 empoisonnements commis entre 2008 et 2017 à Besançon, Frédéric Péchier encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict est attendu d’ici au 19 décembre.

Guerre en Ukraine: épaulé par les Européens, Zelensky espère discuter avec Trump

Volodymyr Zelensky, sous forte pression politique et diplomatique, a reçu lundi un soutien appuyé d’Emmanuel Macron qui a redit la mobilisation des Européens pour obtenir “une paix juste et durable” à la veille d’une rencontre entre l’envoyé américain Steve Witkoff et le président russe Vladimir Poutine.”La rencontre a permis de faire avancer la concertation entre tous les Européens, de coordonner aussi nos vues avec les négociateurs et de rappeler l’importance de la mobilisation de tous pour une paix juste et durable”, a souligné le président français lors d’une conférence de presse avec son homologue ukrainien. S’il a salué “l’effort de médiation” des Etats-Unis, Emmanuel Macron a déclaré qu’il n’y avait “pas aujourd’hui à proprement parler un plan qui soit finalisé”. “Nous sommes encore à une phase préalable”, a-t-il dit, martelant que le plan avancé par Washington “ne peut être finalisé qu’avec les Européens autour de la table”.A l’issue de ces échanges, le président français s’est entretenu au téléphone avec Donald Trump “sur les conditions d’une paix robuste et durable” et sur “la dimension centrale des garanties de sécurité nécessaires pour l’Ukraine”, selon l’Elysée.Les Européens espèrent que l’administration Trump, soupçonnée de complaisance vis-à-vis de Vladimir Poutine, ne sacrifiera pas l’Ukraine, considérée comme un rempart face aux ambitions russes.De son côté, le président ukrainien a affirmé lundi s’attendre désormais “à une discussion avec le président des Etats-Unis sur des questions clés” après que le négociateur ukrainien Roustem Oumerov a fait état lundi de “progrès significatifs” sur le projet de plan américain, bien que des “ajustements” soient encore nécessaires.Ces discussions se déroulent alors que les forces russes ont réalisé en novembre leur plus grosse progression sur le front en Ukraine depuis un an, selon l’analyse par l’AFP des données fournies par l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW), qui travaille avec le Critical Threats Project (CTP).En un mois, la Russie a pris 701 km2 aux Ukrainiens, la deuxième avancée la plus importante après celle de novembre 2024 (725 km2), en dehors des premiers mois de guerre au printemps 2022.Volodymyr Zelensky, incarnation depuis bientôt quatre ans de la résistance ukrainienne à l’invasion russe, a tempéré ces données, relevant le caractère mouvant des gains en situation de guerre.En interne, le président ukrainien fait face à un vaste scandale de corruption éclaboussant le gouvernement, ayant contraint son puissant chef de cabinet, Andriï Iermak, à la démission vendredi.Sur ce plan, Emmanuel Macron s’est refusé à “donner des leçons”. – Semaine “cruciale” pour Kiev -Lundi, les deux chefs d’Etat se sont également entretenus avec le Premier ministre britannique Keir Starmer et plusieurs dirigeants européens (Allemagne, Pologne, Italie, Norvège, Finlande, Danemark, Pays-Bas), ainsi qu’avec les présidents des institutions européennes Antonio Costa et Ursula von der Leyen, et le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte.Volodymyr Zelensky, qui se rendra mardi en Irlande pour sa première visite dans ce pays neutre, a rapidement visité l’usine du groupe de défense Dassault Aviation en région parisienne, deux semaines après avoir signé une lettre d’intention pour acheter jusqu’à 100 avions de combat Rafale, destinés à plus long terme à protéger le ciel du pays.La semaine qui s’ouvre s’annonce “cruciale” pour l’Ukraine, a estimé la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne Kaja Kallas. “Je crains que toute la pression soit exercée sur le côté le plus faible, car la reddition de l’Ukraine, c’est la manière la plus facile de mettre fin à cette guerre”, a-t-elle déclaré.Les Etats-Unis ont présenté il y a dix jours un premier projet en 28 points très favorable à Moscou, rédigé sans les alliés européens de Kiev, censé mettre fin au conflit déclenché par l’offensive russe contre l’Ukraine en février 2022.Washington a ensuite amendé ce projet avec Ukrainiens et Européens, avant de le retravailler en bilatéral avec les Ukrainiens dimanche en Floride.Les discussions américano-ukrainiennes ont été jugées “productives” par les deux parties, mais le secrétaire d’Etat Marco Rubio a prévenu qu'”il restait encore du travail”.Le président Donald Trump a, lui, affiché son optimisme, estimant que Russie et Ukraine souhaitaient mettre fin au conflit, tout en soulignant que Kiev n’était pas en position de force en raison du scandale de corruption.Pour Emmanuel Macron, les frappes de la Russie contre l’Ukraine démontrent au contraire que Moscou n’est pas disposé à faire la paix.En France, M. Zelensky était accompagné par son épouse Olena Zelenska pour un événement autour de l’initiative “Bring kids back” (“Ramenez les enfants”), dont elle est la marraine.Cette initiative “a permis de ramener près de 2.000 enfants ukrainiens arrachés à leur famille par la Russie”, s’est félicité le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.fff-Dt-mra-bur/dab/dsa

Ukraine’s Zelensky eyes Trump talks after ‘progress’

Ukrainian President Volodymyr Zelensky said Monday he expected to discuss “key issues” with Donald Trump as the American-led push to end Russia’s war on Ukraine accelerated, with the US president’s envoy heading to Moscow. Ukraine’s negotiator Rustem Umerov said “significant progress” had been achieved in two days of talks with US officials on Trump’s plan to end the war, even though more work was needed on “challenging” issues.The comments came as US envoy Steve Witkoff was due to meet Russian President Vladimir Putin in Moscow on Tuesday, the latest in a flurry of diplomacy to halt the conflict.Zelensky spoke after meeting French President Emmanuel Macron in Paris as he sounded out European allies on Washington’s blueprint, which was drafted without input from Kyiv or Europe and has been criticised as too close a reflection of Moscow’s maximalist demands.More than three-and-a-half years into Russia’s full-scale invasion, an AFP analysis of data from the US-based Institute for the Study of War (ISW) showed the Russian army last month made its biggest advance in Ukraine since November 2024.The situation for Kyiv has been further complicated by a corruption scandal that has rocked Zelensky’s inner circle and forced the dismissal last week of his top negotiator and chief of staff, Andriy Yermak.”We are expecting a conversation with the president of the United States on key issues that are quite challenging,” said Zelensky.He said Russia had stepped up missile and drone strikes on his country to “break” the will of Ukrainians.”This is serious pressure, not only psychological but also physical pressure on our population,” Zelensky said.Macron said the current moment “could be decisive for the future of peace in Ukraine and security in Europe”.US and Ukrainian negotiators held hours of what both sides called “productive” talks in Florida on Sunday, with Trump declaring on Air Force One “there’s a good chance we can make a deal”.Zelensky insisted Russia should not receive any concession that “it could consider as a reward for this war”.”The aggressor must pay for the aggression,” he said.Witkoff earlier held a new meeting in Florida with Umerov, Ukraine’s security council secretary.”We managed to achieve significant progress, although certain issues require further refinement,” said Umerov.Sources said Zelensky “expects to see Umerov in Ireland” during a visit on Tuesday to hear a detailed report on the Florida talks.Zelensky and Macron spoke by telephone to Witkoff and Umerov in Florida, the Elysee said, while Zelensky’s talks in Paris also included phone conversations with other European leaders, including British Prime Minister Keir Starmer. The flurry of communication continued with a call between Macron and Trump later Monday in which they discussed “next steps in the mediation efforts” and the French president “particularly emphasized the central importance of security guarantees necessary for Ukraine”, according to the Elysee.- ‘Highest’ pressure -Washington’s initial 28-point proposal to halt the war would have seen Kyiv withdraw from territory it still controls in its eastern Donetsk region and the United States de facto recognise the Donetsk, Crimea and Lugansk regions as Russian.After talks in Geneva, the United States updated the original blueprint, but the current contents remain unclear.EU foreign policy chief Kaja Kallas expressed concern over the planned Putin-Witkoff meeting, saying she feared “all the pressure will be put on the weaker side, because that is the easier way to stop this war when Ukraine surrenders”.Macron emphasised that “there is currently no finalised plan on the territorial issues, strictly speaking. It can only be finalised by President Zelensky”.He also hailed new US sanctions on the Russian energy industry as a “game changer”, saying that in the next weeks he expected pressure on the sector to be “the highest since the beginning of the war”.- Biggest advance in a year -The diplomatic push comes as the war — which has killed tens of thousands of civilians and military personnel and displaced millions of Ukrainians — shows no sign of easing.A Russian missile attack killed four people and wounded nearly two dozen others on Monday in the central Ukrainian city of Dnipro, the regional governor said.During November, Russia captured 701 square kilometres (270 square miles), the second-largest territorial advance of the war after that of November 2024 — not taking into account the initial months of the invasion, when the front line was highly mobile, the AFP analysis of data from the ISW showed.By the end of November, the Russian army controlled, fully or partially, 19.3 percent of Ukrainian territory, according to the analysis of data from the ISW, which works with the Critical Threats Project.burs-sjw/sw/gv

Au Liban, le pape s’offre un bain de foule géant au contact des jeunes

Léon XIV s’est offert lundi un bain de foule géant auprès de milliers de jeunes du Liban, qu’il a appelés à construire “un avenir de paix” au deuxième jour de sa visite dans ce pays multiconfessionnel.Le pape avait d’abord rencontré les chefs des différentes communautés religieuses libanaises, réunis à l’occasion de sa visite, pour leur demander de combattre l’intolérance et la violence.Accueilli avec ferveur par des milliers de personnes le long des routes, le pape américain a été acclamé en fin d’après-midi par 15.000 jeunes réunis dans une ambiance survoltée au patriarcat de Bkerké, au nord de Beyrouth.A bord d’une papamobile ouverte, il a fendu la foule qui agitait les drapeaux jaunes et blancs du Vatican en l’acclamant dans une marée de smartphones, de flashes et de chants, accompagnée d’un orchestre et d’applaudissements nourris.Après avoir écouté les témoignages d’une jeunesse qui refuse de se laisser abattre malgré les difficultés, le pape a appelé les jeunes Libanais à “projeter ensemble un avenir de paix et de développement” dans le pays englué dans une crise multiforme.”Vous avez l’enthousiasme nécessaire pour changer le cours de l’histoire!”, a lancé Léon, après avoir commencé son discours par une formule en arabe, “assalamu lakum!” (la paix soit avec vous).Stéphanie Nasr, 25 ans, guide du Liban, s’est dite “très émue”. “Bien sûr c’est un message de paix, mais c’est aussi une reconnaissance de toute la résilience qu’on a montrée et de la solidarité que le Liban et les jeunes ont affichée ces dernières années”, a-t-elle confié à l’AFP.- “Surmonter la violence” -Le Liban est plongé depuis six ans dans une profonde crise économique qui a appauvri la population et accentué l’émigration des jeunes. Dans ce contexte, les représentants des douze communautés chrétiennes et quatre musulmanes se sont succédé pour souligner l’importance du vivre ensemble dans le pays, qui a connu une longue guerre civile (1975-1990).Cette rencontre interreligieuse s’est tenue sous une immense “tente de la paix” érigée pour l’occasion sur la place des Martyrs au centre de Beyrouth, un espace emblématique symbole de mémoire nationale.”Vous êtes appelés à être des artisans de paix: à affronter l’intolérance, à surmonter la violence et à bannir l’exclusion”, a déclaré le pape alors que la classe politique et religieuse reste profondément divisée.Lundi matin, Léon XIV s’est rendu au monastère de Annaya, au nord de Beyrouth, où il s’est recueilli sur la tombe de Saint Charbel Makhlouf (1828-1898). Ce moine-ermite maronite, canonisé en 1977, est très populaire chez des Libanais de toutes les communautés.La visite papale suscite un vif enthousiasme au Liban, au moment où le pays craint un retour de la guerre avec Israël.En dépit d’un cessez-le-feu intervenu il y a un an entre le Hezbollah, soutenu par l’Iran, et le pays voisin, l’armée israélienne a intensifié ces dernières semaines ses frappes au Liban.Les autorités ont proclamé deux jours fériés à l’occasion de la venue de Léon XIV, troisième pape à se rendre en visite officielle au Liban, après Jean Paul II en 1997 et Benoît XVI en 2012.- “Continuer à espérer” -Le souverain pontife a également été accueilli avec ferveur par des centaines de prêtres et religieux au sanctuaire de Harissa qui surplombe la baie de Jounieh, sur la mer Méditerranée.Dans un discours en français, Léon XIV a invité les Libanais à “continuer à espérer”, “même lorsque le bruit des armes gronde aux alentours et que les exigences de la vie quotidienne deviennent un défi”.”Nous avons vécu près de deux ans et demi de guerre, mais jamais sans espoir”, a confié à l’AFP le père Tony Elias, 43 ans, prêtre maronite du village de Rmeich, tout proche de la frontière israélienne.Le pape “porte en lui un véritable message de paix (…) Le Liban est las, il ne peut plus supporter 50 ans de guerre, et il aspire à la paix”, a ajouté le prêtre.Le Liban est la seconde étape du premier déplacement international de Léon XIV, après une visite en Turquie marquée par le dialogue pour l’unité des chrétiens.

Pope gets rockstar welcome as he delivers message of hope to Lebanese youth

Pope Leo XIV got a rockstar welcome from thousands of Lebanese youth on Monday, bringing them a message of hope on the second day of his visit to the crisis-hit country.Locals have joyfully welcomed the American pontiff, turning out in their thousands to his public appearances and lining streets where his motorcade has passed, waving Vatican flags, ululating and throwing rice in celebration despite intermittent rain.But at Monday evening’s youth event in Bkerke, north of Beirut, the jubilation hit a fever pitch as the pope was met with cheers, whistling and thunderous applause as attendees jostled to shoot photos and videos with their mobile phones.Leo urged the crowd — said by organisers to number around 15,000 — to “build a better world than the one you inherited”, after hearing testimonies from several young people who spoke of the grave difficulties they and their country are facing.”You have the enthusiasm to change the course of history,” the pontiff said.”Young people of Lebanon, grow strong like the cedars and make the world blossom with hope!” he continued.”Be the source of hope that the country is waiting for!”Many Lebanese, particularly young people, left the country after the 2019 onset of a crushing economic crisis, widely blamed on official corruption and mismanagement, or following the devastating explosion at Beirut’s port the following year.Fears have also grown recently of renewed war between Israel and Hezbollah despite a ceasefire in November 2024 that sought to end more than a year of hostilities between the foes.- ‘Coexistence’ -Stephanie Nasr, 25, said she was “very moved” by the pope’s message.”Of course it’s a message of peace, but it’s also recognition of all the resilience that we’ve shown, and the solidarity that Lebanon and young people have displayed in recent years,” she told AFP.Earlier Monday, Pope Leo met with leaders from Lebanon’s myriad religious communities in a show of unity.”You are called to be builders of peace: to confront intolerance, overcome violence, and banish exclusion, illuminating the path toward justice,” he told them.”In an age when coexistence can seem like a distant dream, the people of Lebanon… stand as a powerful reminder that fear, distrust and prejudice do not have the final word, and that unity, reconciliation, and peace are possible,” he added.While long hailed as a model of coexistence, Lebanon was devastated by a 1975-1990 civil war waged along sectarian lines, and the country is still plagued by deep rifts.On Monday morning, Leo visited a monastery hosting the tomb of Saint Charbel, who enjoys broad popularity in Lebanon beyond the Christian community.”For the world, we ask for peace. We especially implore it for Lebanon and for the entire Levant,” he said.In Harissa, where a giant statue of Our Lady of Lebanon overlooks the Mediterranean from a plunging hilltop, Leo shook hands with religious people and pastoral workers who had gathered for a packed event in the nearby basilica. Prayer “gives us the strength to continue to hope and work, even when surrounded by the sound of weapons and when the very necessities of daily life become a challenge”, he told attendees.- ‘Message of peace’ -Tony Elias, 43, a priest from the village of Rmeish along Lebanon’s border with Israel, said that “we have lived through nearly two and a half years of war, but have never been without hope”.Leo “has come to confirm that what we have gone through has not been in vain, and we believe that he brings a real message of peace — a living peace”, he told AFP from Harissa.In spite of the ceasefire, Israel has continued to carry out strikes in Lebanon, intensifying its attacks in recent weeks, and the cash-strapped Lebanese government has come under heavy US pressure to disarm the Iran-backed militants.Pope Leo arrived from Turkey on Sunday on his inaugural visit abroad as pontiff.Lebanese authorities have proclaimed Monday and Tuesday official holidays, and ramped-up security measures include road closures and a ban on drone photography.”Everyone goes to Rome to see the pope, but he has come to us,” said Therese Daraouni, 61, calling the visit “the greatest blessing”.Yasmine Chidiac, who was hoping to catch sight of Leo, said the trip “has brought a smile back to our faces”.

Le cinéaste iranien Jafar Panahi condamné par contumace à un an de prison

Défiant la censure dans son pays, le cinéaste iranien Jafar Panahi, Palme d’or à Cannes, a été condamné par contumace à un an de prison pour des “activités de propagande” contre l’Etat, a annoncé lundi à l’AFP son avocat.Cette peine est assortie d’une interdiction de voyager de deux ans et d’adhésion à tout groupe politique ou social, a précisé Me Mostafa Nili, ajoutant avoir l’intention de faire appel. Il n’a pas donné de détails sur la nature exacte des charges reprochées à son client, qui se trouve actuellement à l’étranger.Le réalisateur de 65 ans avait remporté la prestigieuse récompense au festival de Cannes en mai dernier pour son film “Un simple accident”.Après des années sans pouvoir sortir d’Iran, Jafar Panahi, figure de la Nouvelle vague du cinéma iranien multiprimée à l’international, avait pu faire le déplacement dans un festival pour la première fois en 15 ans.Il a effectué ces dernières semaines une tournée aux Etats-Unis pour promouvoir son long-métrage, choisi pour représenter la France aux Oscars.Réalisé clandestinement, “Un simple accident”, où un tortionnaire de la République islamique se retrouve aux mains de ses anciens prisonniers, a failli ne jamais aboutir. Le tournage a été interrompu par la police, avant d’être bouclé à la va-vite quelques semaines plus tard.”J’ai 65 ans, je n’ai jamais écouté la censure, ce n’est pas maintenant que je vais commencer à le faire”, avait-il lancé dans une interview accordée à l’AFP en septembre. – Emprisonné deux fois -Car Panahi ne s’est jamais résolu à l’exil, préférant rester dans son pays envers et contre tout, pour scruter dans ses oeuvres les injustices sociales ou la place des femmes.Parmi ses films les plus acclamés figure “Taxi Téhéran”, tourné depuis l’intérieur d’un taxi, pour lequel il a reçu l’Ours d’or à la Berlinale en 2015. Les conservateurs iraniens avaient fulminé.Le Festival de Cannes le soutient et lui offre une tribune depuis ses débuts : son premier long-métrage, “Le Ballon blanc”, avait reçu la Caméra d’or en 1995.Son amour du cinéma, ce fils d’artisan, né à Téhéran le 11 juillet 1960 et ayant grandi dans les quartiers pauvres de la capitale, l’a plusieurs fois payé de sa liberté: il a été incarcéré à deux reprises, 86 jours en 2010 et près de sept mois entre 2022 et 2023. Il avait entamé une grève de la faim pour obtenir sa libération.Alors que certains de ses soutiens craignaient des difficultés à son retour à Téhéran en mai, Jafar Panahi avait été acclamé par des admirateurs, sans être inquiété.Cet accueil contrastait avec la froide réaction des médias d’État iraniens et des dirigeants du pouvoir à cette première Palme d’or iranienne depuis “Le goût de la cerise” en 1997, du défunt Abbas Kiarostami.L’an dernier, la récompense avait échappé à un autre Iranien dissident, Mohammad Rasoulof, qui avait dû se contenter d’un prix spécial et est resté ensuite en exil après une condamnation pour “collusion contre la sécurité nationale”. 

Budget de la Sécu: un compromis à portée de main selon les socialistes

Les socialistes, interlocuteurs de premier plan du Premier ministre dans les discussions sur les budgets, ont assuré lundi se rapprocher d’un compromis sur celui de la Sécurité sociale qui revient à l’Assemblée à partir de mardi.Le premier secrétaire du PS Olivier Faure, accompagné par les chefs de file des députés Boris Vallaud et des sénateurs Patrick Kanner, ainsi que de plusieurs autres élus, est ressorti sur une tonalité positive après une heure et demi d’entretien avec Sébastien Lecornu et plusieurs ministres.”Nous pouvons dire que nous progressons, que nous sommes dans une approche qui peut permettre d’aboutir à un compromis” même si “nous n’en sommes pas encore là”, a affirmé M. Faure, seul à s’exprimer à l’issue du rendez-vous. “Nous jugerons en fonction de ce qui nous est présenté in fine”.Le Premier ministre a échangé ensuite avec les responsables du Parti communiste qui n’ont pas souhaité s’exprimer. Il rencontrera les représentants des écologistes mardi à 16H30, et ceux du Rassemblement national mercredi à 17H00, après avoir vu ceux du groupe indépendant Liot et des Républicains la semaine dernière.Il doit voir également cette semaine plusieurs organisations patronale et syndicales (Medef, CFDT, FO), ainsi que des parlementaires sur la défense et l’énergie, thèmes qu’il entend soumettre au débat et au vote du Parlement, pour faciliter l’adhésion au budget de l’Etat.- Majorité “disciplinée” -A cet égard il a prévenu, à l’issue d’une réunion au ministère des Armées avec les parlementaires chargés des questions de défense, que “sans budget”, passer des commandes militaires nouvelles devenait “compliqué”, tout comme la “mise à jour” de la loi de programmation militaire 2024-2030, dans un contexte international où les “risques se cumulent”.”Ceux qui disent que l’absence de budget n’a pas d’impact, mentent”, a-t-il insisté, en redisant qu’il ne souhaitait pas recourir au 49.3, qui permet de faire passer un texte sans vote, et en appelant chaque parlementaire “à la responsabilité”. Il a expliqué aussi que sa majorité n’avait pas “besoin d’être disciplinée” par un 49.3, alors que ses soutiens de la droite et du centre sont divisés et que la petite musique d’un retour de cet outil constitutionnel se fait de plus en plus insistante, au PS comme chez LR.Boris Vallaud a pourtant souligné la “grande dispersion” des groupes parlementaires du socle commun. “Il faut que la responsabilité, elle soit dans tous les camps. Ça ne peut pas être le seul apanage des socialistes”, a souligné M. Faure.De fait, la droite montre peu d’empressement à soutenir le texte: “A l’heure où je vous parle (…) j’ai très envie de ne pas voter ce budget de la Sécurité sociale”, a déclaré le rapporteur général du Budget de l’Etat Philippe Juvin. Et le groupe Horizons hésite entre vote contre et abstention.- Réponses mardi ? -Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) revient à l’Assemblée dans la version transmise par le Sénat, assez éloignée de celle des députés, puisque les sénateurs ont rejeté la suspension de la réforme des retraites, principale condition mise par les socialistes pour ne pas censurer le gouvernement.Le Sénat a aussi écarté la hausse de la CSG sur les revenus du capital, piste de recettes arrachée par les députés socialistes.Un premier vote sur la partie “recettes” est attendu dans la semaine et le vote sur l’ensemble du texte le 9 décembre.Samedi, la commission des Affaires sociales a rejeté le PLFSS, LR votant contre, tandis que le PS s’est abstenu. “On est assez loin d’un accord”, a convenu le président Horizons de la commission, Frédéric Valletoux. Ce vote ne préjuge pas forcément de la suite mais témoigne de l’étroitesse du chemin, avec un PS frileux et surtout un socle commun de plus en plus timoré.Alors que tout indique que LFI et l’alliance RN-UDR voteront contre, il faudrait, pour que ce budget soit adopté, que les groupes de la coalition gouvernementale l’approuvent, et qu’au minimum le PS et les écologistes s’abstiennent. Ou bien que le PS vote pour, alors que les écologistes semblent tentés de voter contre.Outre la suspension de la réforme des retraites, les socialistes ont souhaité notamment lundi que les prestations sociales et les pensions de retraite “ne soient pas gelées” et que le doublement des franchises médicales “ne soient pas appliqué”, selon M. Faure.Le Premier ministre, qui assistera à la séance d’examen du PLFSS mardi après-midi, pourrait leur apporter quelques réponses.

Budget de la Sécu: un compromis à portée de main selon les socialistes

Les socialistes, interlocuteurs de premier plan du Premier ministre dans les discussions sur les budgets, ont assuré lundi se rapprocher d’un compromis sur celui de la Sécurité sociale qui revient à l’Assemblée à partir de mardi.Le premier secrétaire du PS Olivier Faure, accompagné par les chefs de file des députés Boris Vallaud et des sénateurs Patrick Kanner, ainsi que de plusieurs autres élus, est ressorti sur une tonalité positive après une heure et demi d’entretien avec Sébastien Lecornu et plusieurs ministres.”Nous pouvons dire que nous progressons, que nous sommes dans une approche qui peut permettre d’aboutir à un compromis” même si “nous n’en sommes pas encore là”, a affirmé M. Faure, seul à s’exprimer à l’issue du rendez-vous. “Nous jugerons en fonction de ce qui nous est présenté in fine”.Le Premier ministre a échangé ensuite avec les responsables du Parti communiste qui n’ont pas souhaité s’exprimer. Il rencontrera les représentants des écologistes mardi à 16H30, et ceux du Rassemblement national mercredi à 17H00, après avoir vu ceux du groupe indépendant Liot et des Républicains la semaine dernière.Il doit voir également cette semaine plusieurs organisations patronale et syndicales (Medef, CFDT, FO), ainsi que des parlementaires sur la défense et l’énergie, thèmes qu’il entend soumettre au débat et au vote du Parlement, pour faciliter l’adhésion au budget de l’Etat.- Majorité “disciplinée” -A cet égard il a prévenu, à l’issue d’une réunion au ministère des Armées avec les parlementaires chargés des questions de défense, que “sans budget”, passer des commandes militaires nouvelles devenait “compliqué”, tout comme la “mise à jour” de la loi de programmation militaire 2024-2030, dans un contexte international où les “risques se cumulent”.”Ceux qui disent que l’absence de budget n’a pas d’impact, mentent”, a-t-il insisté, en redisant qu’il ne souhaitait pas recourir au 49.3, qui permet de faire passer un texte sans vote, et en appelant chaque parlementaire “à la responsabilité”. Il a expliqué aussi que sa majorité n’avait pas “besoin d’être disciplinée” par un 49.3, alors que ses soutiens de la droite et du centre sont divisés et que la petite musique d’un retour de cet outil constitutionnel se fait de plus en plus insistante, au PS comme chez LR.Boris Vallaud a pourtant souligné la “grande dispersion” des groupes parlementaires du socle commun. “Il faut que la responsabilité, elle soit dans tous les camps. Ça ne peut pas être le seul apanage des socialistes”, a souligné M. Faure.De fait, la droite montre peu d’empressement à soutenir le texte: “A l’heure où je vous parle (…) j’ai très envie de ne pas voter ce budget de la Sécurité sociale”, a déclaré le rapporteur général du Budget de l’Etat Philippe Juvin. Et le groupe Horizons hésite entre vote contre et abstention.- Réponses mardi ? -Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) revient à l’Assemblée dans la version transmise par le Sénat, assez éloignée de celle des députés, puisque les sénateurs ont rejeté la suspension de la réforme des retraites, principale condition mise par les socialistes pour ne pas censurer le gouvernement.Le Sénat a aussi écarté la hausse de la CSG sur les revenus du capital, piste de recettes arrachée par les députés socialistes.Un premier vote sur la partie “recettes” est attendu dans la semaine et le vote sur l’ensemble du texte le 9 décembre.Samedi, la commission des Affaires sociales a rejeté le PLFSS, LR votant contre, tandis que le PS s’est abstenu. “On est assez loin d’un accord”, a convenu le président Horizons de la commission, Frédéric Valletoux. Ce vote ne préjuge pas forcément de la suite mais témoigne de l’étroitesse du chemin, avec un PS frileux et surtout un socle commun de plus en plus timoré.Alors que tout indique que LFI et l’alliance RN-UDR voteront contre, il faudrait, pour que ce budget soit adopté, que les groupes de la coalition gouvernementale l’approuvent, et qu’au minimum le PS et les écologistes s’abstiennent. Ou bien que le PS vote pour, alors que les écologistes semblent tentés de voter contre.Outre la suspension de la réforme des retraites, les socialistes ont souhaité notamment lundi que les prestations sociales et les pensions de retraite “ne soient pas gelées” et que le doublement des franchises médicales “ne soient pas appliqué”, selon M. Faure.Le Premier ministre, qui assistera à la séance d’examen du PLFSS mardi après-midi, pourrait leur apporter quelques réponses.

Budget de la Sécu: un compromis à portée de main selon les socialistes

Les socialistes, interlocuteurs de premier plan du Premier ministre dans les discussions sur les budgets, ont assuré lundi se rapprocher d’un compromis sur celui de la Sécurité sociale qui revient à l’Assemblée à partir de mardi.Le premier secrétaire du PS Olivier Faure, accompagné par les chefs de file des députés Boris Vallaud et des sénateurs Patrick Kanner, ainsi que de plusieurs autres élus, est ressorti sur une tonalité positive après une heure et demi d’entretien avec Sébastien Lecornu et plusieurs ministres.”Nous pouvons dire que nous progressons, que nous sommes dans une approche qui peut permettre d’aboutir à un compromis” même si “nous n’en sommes pas encore là”, a affirmé M. Faure, seul à s’exprimer à l’issue du rendez-vous. “Nous jugerons en fonction de ce qui nous est présenté in fine”.Le Premier ministre a échangé ensuite avec les responsables du Parti communiste qui n’ont pas souhaité s’exprimer. Il rencontrera les représentants des écologistes mardi à 16H30, et ceux du Rassemblement national mercredi à 17H00, après avoir vu ceux du groupe indépendant Liot et des Républicains la semaine dernière.Il doit voir également cette semaine plusieurs organisations patronale et syndicales (Medef, CFDT, FO), ainsi que des parlementaires sur la défense et l’énergie, thèmes qu’il entend soumettre au débat et au vote du Parlement, pour faciliter l’adhésion au budget de l’Etat.- Majorité “disciplinée” -A cet égard il a prévenu, à l’issue d’une réunion au ministère des Armées avec les parlementaires chargés des questions de défense, que “sans budget”, passer des commandes militaires nouvelles devenait “compliqué”, tout comme la “mise à jour” de la loi de programmation militaire 2024-2030, dans un contexte international où les “risques se cumulent”.”Ceux qui disent que l’absence de budget n’a pas d’impact, mentent”, a-t-il insisté, en redisant qu’il ne souhaitait pas recourir au 49.3, qui permet de faire passer un texte sans vote, et en appelant chaque parlementaire “à la responsabilité”. Il a expliqué aussi que sa majorité n’avait pas “besoin d’être disciplinée” par un 49.3, alors que ses soutiens de la droite et du centre sont divisés et que la petite musique d’un retour de cet outil constitutionnel se fait de plus en plus insistante, au PS comme chez LR.Boris Vallaud a pourtant souligné la “grande dispersion” des groupes parlementaires du socle commun. “Il faut que la responsabilité, elle soit dans tous les camps. Ça ne peut pas être le seul apanage des socialistes”, a souligné M. Faure.De fait, la droite montre peu d’empressement à soutenir le texte: “A l’heure où je vous parle (…) j’ai très envie de ne pas voter ce budget de la Sécurité sociale”, a déclaré le rapporteur général du Budget de l’Etat Philippe Juvin. Et le groupe Horizons hésite entre vote contre et abstention.- Réponses mardi ? -Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) revient à l’Assemblée dans la version transmise par le Sénat, assez éloignée de celle des députés, puisque les sénateurs ont rejeté la suspension de la réforme des retraites, principale condition mise par les socialistes pour ne pas censurer le gouvernement.Le Sénat a aussi écarté la hausse de la CSG sur les revenus du capital, piste de recettes arrachée par les députés socialistes.Un premier vote sur la partie “recettes” est attendu dans la semaine et le vote sur l’ensemble du texte le 9 décembre.Samedi, la commission des Affaires sociales a rejeté le PLFSS, LR votant contre, tandis que le PS s’est abstenu. “On est assez loin d’un accord”, a convenu le président Horizons de la commission, Frédéric Valletoux. Ce vote ne préjuge pas forcément de la suite mais témoigne de l’étroitesse du chemin, avec un PS frileux et surtout un socle commun de plus en plus timoré.Alors que tout indique que LFI et l’alliance RN-UDR voteront contre, il faudrait, pour que ce budget soit adopté, que les groupes de la coalition gouvernementale l’approuvent, et qu’au minimum le PS et les écologistes s’abstiennent. Ou bien que le PS vote pour, alors que les écologistes semblent tentés de voter contre.Outre la suspension de la réforme des retraites, les socialistes ont souhaité notamment lundi que les prestations sociales et les pensions de retraite “ne soient pas gelées” et que le doublement des franchises médicales “ne soient pas appliqué”, selon M. Faure.Le Premier ministre, qui assistera à la séance d’examen du PLFSS mardi après-midi, pourrait leur apporter quelques réponses.