Foot: les Bleues faciles et tout en maîtrise contre la Belgique

Au milieu de la préparation de l’Euro-2025, les Bleues, emmenées par Melvine Malard autrice d’un triplé, ont facilement battu la Belgique (5-0) en match amical vendredi et continuent de monter en puissance à deux semaines du début de la compétition.C’est à partir de cette soirée de veille d’été au stade du Hainaut de Valenciennes (près de 14.000 spectateurs) que tout démarre pour les Bleues. Et tout s’est parfaitement passé pour les Tricolores, en pleine confiance.Ce succès facile face aux Belges, sans l’équipe type, est l’avant-dernier match avant de rentrer dans le vif du sujet de l’Euro (2-27 juillet). Vendredi prochain à Grenoble, elles affronteront, aussi en amical, le Brésil, qui les a éliminées en quart de finale des JO l’été dernier. Pour les joueuses de Laurent Bonadei, qui montent en puissance, les choses sérieuses vont commencer dès le début d’Euro avec deux chocs en phase de groupes: le 5 juillet face à l’Angleterre, championne d’Europe en titre, et le 13 juillet contre les Pays-bas, vainqueurs de l’Euro en 2017.Malgré la fatigue des séances successives, elles ont joué tout en maîtrise et ont pressé efficacement des Red Flames, qualifiées pour l’Euro mais largement en dessous techniquement et physiquement. – Malard régale d’un triplé -Trop lentes et trop loin dans les duels, elles ont permis aux coéquipières de la nouvelle capitaine des Bleues Griedge Mbock d’enchaîner une septième victoire en sept matches (six succès en Ligue des nations).Facile et à l’aise à droite (en première période) et à gauche (en seconde), Melvine Malard a marqué un triplé (du droit, du gauche et de la tête) et des points précieux, à quelques jours de rejoindre la Suisse. Après l’ouverture du score de Kelly Gago (1-0, 17e), l’attaquante de Manchester United, rappelée en équipe de France par Laurent Bonadei, a doublé la mise juste avant la mi-temps (2-0, 42e). Servie par la capitaine, Malard a trompé la gardienne belge d’une frappe en pivot du pied droit. Proche de marquer de nouveau (53e), elle a aussi eu un but refusé pour hors-jeu (74e) mais a inscrit son doublé d’un tir du gauche cinq minutes plus tard, servie intelligemment par Clara Mateo (4-0, 79e).En fin de match, l’attaquante a marqué un troisième but, de la tête, sur un centre de Kadidiatou Diani (5-0, 85e).Avant cela, Melvine Malard, très aimée par le groupe, avait combiné subtilement avec Sakina Karchaoui, buteuse d’une frappe facile du gauche (3-0, 59e).La défenseuse Maëlle Lakrar, en reprise après avoir été ménagée à la suite d’une longue saison au Real Madrid, est entrée pour une vingtaine de minutes, contrairement à Sandy Baltimore, l’attaquante en forme, qui était absente de la feuille de match à cause de gênes aux genoux. La dernière rencontre entre les Bleues et les Belges remontait à 2022 (victoire 2-1) en phase de groupes de l’Euro en Angleterre, où les Tricolores avaient atteint les demi-finales, éliminées par l’Allemagne. Les Bleues n’ont plus atteint ce stade de la compétition depuis, éliminées en quart de finale lors de la Coupe du monde en 2023 et lors des JO l’été dernier.

Trump says two weeks is ‘maximum’ for Iran decision

President Donald Trump said Friday that Iran had a “maximum” of two weeks to avoid possible US air strikes, indicating he could take a decision before the fortnight deadline he set a day earlier.Trump added that he was not inclined to stop Israel attacking Iran because it was “winning,” and was dismissive of European efforts to mediate an end to the conflict.”I’m giving them a period of time, and I would say two weeks would be the maximum,” Trump told reporters when asked if he could decide to strike Iran before that.He added that the aim was to “see whether or not people come to their senses.”Trump had said in a statement on Thursday that he would “make my decision whether or not to go within the next two weeks” because there was a “substantial chance of negotiations” with Iran.Those comments had been widely seen as opening a two-week window for negotiations to end the war between Israel and Iran, with the European powers rushing to talks with Tehran.But his latest remarks indicated Trump could still make his decision before that if he feels that there has been no progress towards dismantling Iran’s nuclear program.Trump meanwhile dismissed talks that European powers Britain, France, Germany and the EU had with Iran’s foreign minister in Geneva on Friday.- Europe ‘didn’t help’ -“They didn’t help,” he said as he arrived in Morristown, New Jersey, ahead of a fundraising dinner at his nearby golf club.”Iran doesn’t want to speak to Europe. They want to speak to us. Europe is not going to be able to help in this.”Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi said after the talks in Geneva that Tehran would not resume negotiations with the United States until Israel stopped its attacks.But Trump was reluctant. “It’s very hard to make that request right now,” Trump said.”If somebody’s winning, it’s a little bit harder to do than if somebody’s losing, but we’re ready, willing and able, and we’ve been speaking to Iran, and we’ll see what happens.”Trump meanwhile doubled down on his claims that Iran is weeks away from being able to produce a nuclear bomb, despite divisions in his own administration about the intelligence behind his assessment.Tulsi Gabbard, Trump’s director of national intelligence, said in a report in March that Iran was not close to having enough enriched uranium for a nuclear weapon.”She’s wrong,” Trump said of Gabbard, a longtime opponent of US foreign intervention whom Trump tapped to coordinate the sprawling US spy community.Iran says its nuclear program is for peaceful purposes.

Panama: le gouvernement décrète l’état d’urgence dans une province

Le gouvernement du Panama a décrété vendredi l’état d’urgence dans une province touchée par des violences et pillages, suspendant notamment les libertés de réunion et de circulation, sur fond de contestation sociale dans le pays depuis plusieurs semaines.La mesure concerne la province caribéenne de Bocas del Toro (ouest), où selon le gouvernement des groupes de manifestants ont provoqué des heurts, des pillages de commerces, des dégradations dans un aéroport et des blocages de routes. Les manifestations antigouvernementales, débutées dans ce pays d’Amérique centrale il y a près de deux mois et qui se sont intensifiées cette semaine, ont fait un mort, une trentaine de blessés dont plusieurs policiers et ont conduit à plus de 50 arrestations, selon les autorités.Le gouvernement “a décidé de déclarer l’urgence et de suspendre les garanties constitutionnelles sur l’ensemble du territoire de la province de Bocas del Toro pour une durée de cinq jours, afin de rétablir la paix et l’ordre”, a annoncé le ministre de la Présidence, Juan Carlos Orillac, lors d’une conférence de presse.”Nous prenons cette mesure pour empêcher que des groupes radicaux et délinquants ne se réunissent pour organiser des actes de violence, de vandalisme, qui mettent en danger les biens et les personnes”, a-t-il ajouté.Jeudi, “des groupes violents ont commis des actes criminels et de terrorisme urbain qui portent atteinte à l’ordre public, à la sécurité citoyenne et à l’institutionnalité démocratique”, a affirmé M. Orillac, entouré de tous les ministres du gouvernement Mulino. La Constitution panaméenne prévoit que le gouvernement peut décréter une telle mesure “en cas de guerre extérieure ou de troubles internes menaçant la paix et l’ordre public”.Les manifestants mobilisés contre le gouvernement de droite du président José Raul Mulino s’opposent à une réforme des retraites, à la signature d’un accord avec Washington qui permet le déploiement de troupes américaines dans le pays, et à la possible réouverture d’une immense mine de cuivre à ciel ouvert.A Changuinola, ville de Bocas del Toro, des groupes de personnes cagoulées ont jeudi pillé des commerces et incendié partiellement un stade de baseball où se trouvaient des policiers, affirment les autorités.Un bureau et un entrepôt contenant des engrais et d’autres fournitures du géant américain de la banane Chiquita Brands ont également été pris pour cibles.

L’Iran écarte des discussions avec Washington avant l’arrêt de l'”agression” d’Israël

L’Iran a écarté vendredi une reprise des négociations nucléaires avec les Etats-Unis avant l’arrêt des attaques israéliennes contre son territoire, à l’heure où le chef d’état-major israélien a affirmé s’attendre à une guerre “prolongée”.En soirée, plusieurs explosions ont retenti à Téhéran, alors que l’agence de presse Fars a rapporté l’entrée en action des systèmes de défense anti-aérienne dans le centre de la capitale, une semaine après le début de la guerre entre Israël et l’Iran.Le président américain Donald Trump, estimant “substantielle” la possibilité de négociations avec Téhéran, a annoncé jeudi qu’il se donnait “deux semaines” au maximum pour décider d’une éventuelle intervention militaire américaine aux côtés d’Israël contre l’Iran. Après une rencontre vendredi à Genève entre des ministres des Affaires étrangères européens et le chef de la diplomatie iranienne, M. Trump a commenté : “L’Iran ne veut pas parler à l’Europe. Ils veulent nous parler à nous. L’Europe ne va pas pouvoir aider sur ce sujet”. Affirmant que l’Iran était sur le point de se doter de la bombe atomique, Israël a lancé le 13 juin une attaque aérienne massive contre son ennemi juré, frappant des centaines de sites militaires et nucléaires et tuant les plus hauts gradés du pays et des scientifiques du nucléaire.L’Iran, qui riposte avec des tirs de missiles et de drones vers Israël, dément vouloir fabriquer l’arme atomique mais défend son droit à développer un programme nucléaire civil.Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi affirme que son agence n’a décelé dans son dernier rapport aucun indice laissant penser que l’Iran fabrique à l’heure actuelle une arme atomique.”L’Iran est prêt à envisager à nouveau la diplomatie  une fois que l’agression aura cessé (…)”, a dit le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, en référence aux discussions lancées en avril avec les Etats-Unis pour trouver un accord sur le nucléaire et suspendues après le début de la guerre.- Une campagne prolongée” -L’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne ont exhorté pour leur part l’Iran à poursuivre la voie diplomatique “sans attendre la fin du conflit” pour résoudre l’épineuse question de son programme nucléaire.”Le résultat positif aujourd’hui est que nous quittons la salle avec le sentiment que l’Iran est fondamentalement prêt à continuer à discuter de toutes les questions importantes pour nous, Européens”, a déclaré le ministre allemand Johann Wadephul.Pour son homologue français Jean-Noël Barrot, il ne peut y avoir “de solution définitive par la voie militaire au problème du nucléaire iranien”.Le président français Emmanuel Macron avait affirmé que les Européens allaient faire “une offre de négociation complète” à l’Iran incluant le nucléaire et les “activités balistiques” iraniens notamment.Alors que la réunion de Genève était en cours, le chef d’état-major israélien, le lieutenant-général Eyal Zamir, a adressé un message vidéo aux “citoyens d’Israël”.”Nous avons lancé la campagne la plus complexe de notre histoire (…) Nous devons être prêts à une campagne prolongée”, a-t-il dit. “Malgré des avancées significatives, des jours difficiles nous attendent. Nous nous préparons à de nombreuses éventualités.”- Tirs de missiles -Pendant la journée, l’Iran a tiré une salve de missiles contre Israël qui a fait 19 blessés selon un hôpital de Haïfa (nord) où au moins un bâtiment a été touché. Une attaque iranienne a aussi visé Beersheva (sud), faisant des dégâts.Les Gardiens de la Révolution, armée idéologique d’Iran, ont affirmé dans un communiqué avoir ciblé en Israël des “centres militaires, des industries de défense, des centres de commandement et de contrôle” ainsi que des bases militaires.L’armée israélienne a de son côté annoncé avoir frappé des lanceurs de missiles sol-air dans le sud-ouest de l’Iran, après avoir bombardé des cibles à Téhéran, Ispahan (centre) et dans l’ouest du pays.Les bombardements israéliens ont fait au moins 224 morts en Iran. En Israël, les tirs de missiles et de drones iraniens ont fait 25 morts.A Téhéran, des milliers de personnes sont descendues dans la rue scandant des slogans de soutien à leurs dirigeants et contre Israël et les Etats-Unis. Ils ont brûlé et piétiné des drapeaux israélien et américain.”Je sacrifierai ma vie pour mon guide”, proclamait une banderole, en référence au guide suprême, Ali Khamenei, menacé par Israël et son allié américain.- “Je n’ai pas peur” -Vendredi, jour de repos en Iran, la plupart des commerces sont restés fermés à Téhéran, à l’exception des boulangeries et de quelques magasins d’alimentation.Dans les quartiers nord, le bazar de Tajrish, habituellement noir de monde le vendredi, était quasi fantôme et l’immense majorité des magasins fermés.”Je n’ai pas peur de la guerre, je reste ouvert mais les affaires sont vraiment mauvaises”, déclare à l’AFP un vendeur qui préfère taire son nom.- “Inspections incontestables” -Devant le Conseil de sécurité de l’ONU vendredi, M. Grossi a prévenu qu’une éventuelle attaque contre la centrale nucléaire iranienne de Bouchehr (sud) aurait les conséquences les plus “graves”, pouvant relâcher de grandes quantités de radiation dans l’environnement.Il a aussi assuré que l’AIEA pouvait “garantir, par l’intermédiaire d’un système d’inspections incontestables, que des armes nucléaires ne seront pas développées en Iran”.Israël, qui maintient l’ambiguïté sur sa propre possession de l’arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). 

L’Iran écarte des discussions avec Washington avant l’arrêt de l'”agression” d’Israël

L’Iran a écarté vendredi une reprise des négociations nucléaires avec les Etats-Unis avant l’arrêt des attaques israéliennes contre son territoire, à l’heure où le chef d’état-major israélien a affirmé s’attendre à une guerre “prolongée”.En soirée, plusieurs explosions ont retenti à Téhéran, alors que l’agence de presse Fars a rapporté l’entrée en action des systèmes de défense anti-aérienne dans le centre de la capitale, une semaine après le début de la guerre entre Israël et l’Iran.Le président américain Donald Trump, estimant “substantielle” la possibilité de négociations avec Téhéran, a annoncé jeudi qu’il se donnait “deux semaines” au maximum pour décider d’une éventuelle intervention militaire américaine aux côtés d’Israël contre l’Iran. Après une rencontre vendredi à Genève entre des ministres des Affaires étrangères européens et le chef de la diplomatie iranienne, M. Trump a commenté : “L’Iran ne veut pas parler à l’Europe. Ils veulent nous parler à nous. L’Europe ne va pas pouvoir aider sur ce sujet”. Affirmant que l’Iran était sur le point de se doter de la bombe atomique, Israël a lancé le 13 juin une attaque aérienne massive contre son ennemi juré, frappant des centaines de sites militaires et nucléaires et tuant les plus hauts gradés du pays et des scientifiques du nucléaire.L’Iran, qui riposte avec des tirs de missiles et de drones vers Israël, dément vouloir fabriquer l’arme atomique mais défend son droit à développer un programme nucléaire civil.Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi affirme que son agence n’a décelé dans son dernier rapport aucun indice laissant penser que l’Iran fabrique à l’heure actuelle une arme atomique.”L’Iran est prêt à envisager à nouveau la diplomatie  une fois que l’agression aura cessé (…)”, a dit le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi, en référence aux discussions lancées en avril avec les Etats-Unis pour trouver un accord sur le nucléaire et suspendues après le début de la guerre.- Une campagne prolongée” -L’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne ont exhorté pour leur part l’Iran à poursuivre la voie diplomatique “sans attendre la fin du conflit” pour résoudre l’épineuse question de son programme nucléaire.”Le résultat positif aujourd’hui est que nous quittons la salle avec le sentiment que l’Iran est fondamentalement prêt à continuer à discuter de toutes les questions importantes pour nous, Européens”, a déclaré le ministre allemand Johann Wadephul.Pour son homologue français Jean-Noël Barrot, il ne peut y avoir “de solution définitive par la voie militaire au problème du nucléaire iranien”.Le président français Emmanuel Macron avait affirmé que les Européens allaient faire “une offre de négociation complète” à l’Iran incluant le nucléaire et les “activités balistiques” iraniens notamment.Alors que la réunion de Genève était en cours, le chef d’état-major israélien, le lieutenant-général Eyal Zamir, a adressé un message vidéo aux “citoyens d’Israël”.”Nous avons lancé la campagne la plus complexe de notre histoire (…) Nous devons être prêts à une campagne prolongée”, a-t-il dit. “Malgré des avancées significatives, des jours difficiles nous attendent. Nous nous préparons à de nombreuses éventualités.”- Tirs de missiles -Pendant la journée, l’Iran a tiré une salve de missiles contre Israël qui a fait 19 blessés selon un hôpital de Haïfa (nord) où au moins un bâtiment a été touché. Une attaque iranienne a aussi visé Beersheva (sud), faisant des dégâts.Les Gardiens de la Révolution, armée idéologique d’Iran, ont affirmé dans un communiqué avoir ciblé en Israël des “centres militaires, des industries de défense, des centres de commandement et de contrôle” ainsi que des bases militaires.L’armée israélienne a de son côté annoncé avoir frappé des lanceurs de missiles sol-air dans le sud-ouest de l’Iran, après avoir bombardé des cibles à Téhéran, Ispahan (centre) et dans l’ouest du pays.Les bombardements israéliens ont fait au moins 224 morts en Iran. En Israël, les tirs de missiles et de drones iraniens ont fait 25 morts.A Téhéran, des milliers de personnes sont descendues dans la rue scandant des slogans de soutien à leurs dirigeants et contre Israël et les Etats-Unis. Ils ont brûlé et piétiné des drapeaux israélien et américain.”Je sacrifierai ma vie pour mon guide”, proclamait une banderole, en référence au guide suprême, Ali Khamenei, menacé par Israël et son allié américain.- “Je n’ai pas peur” -Vendredi, jour de repos en Iran, la plupart des commerces sont restés fermés à Téhéran, à l’exception des boulangeries et de quelques magasins d’alimentation.Dans les quartiers nord, le bazar de Tajrish, habituellement noir de monde le vendredi, était quasi fantôme et l’immense majorité des magasins fermés.”Je n’ai pas peur de la guerre, je reste ouvert mais les affaires sont vraiment mauvaises”, déclare à l’AFP un vendeur qui préfère taire son nom.- “Inspections incontestables” -Devant le Conseil de sécurité de l’ONU vendredi, M. Grossi a prévenu qu’une éventuelle attaque contre la centrale nucléaire iranienne de Bouchehr (sud) aurait les conséquences les plus “graves”, pouvant relâcher de grandes quantités de radiation dans l’environnement.Il a aussi assuré que l’AIEA pouvait “garantir, par l’intermédiaire d’un système d’inspections incontestables, que des armes nucléaires ne seront pas développées en Iran”.Israël, qui maintient l’ambiguïté sur sa propre possession de l’arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). 

Wall Street termine la semaine en retrait

La Bourse de New York a fini orientée en baisse vendredi, les investisseurs montrant une certaine aversion au risque face aux incertitudes économiques et géopolitiques liées à la guerre entre l’Iran et Israël et aux droits de douane américains.Après une ouverture en hausse, l’indice Nasdaq a reculé de 0,51% et l’indice élargi S&P 500 a perdu 0,22%. Le Dow Jones a grappillé 0,08%.”Nous nous trouvons dans une situation où les incertitudes se sont intensifiées”, commente auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.L’analyste relève en particulier une information publiée dans le Wall Street Journal selon laquelle les États-Unis pourraient révoquer des dérogations accordées à certaines entreprises de semiconducteurs ayant des usines en Chine.Cela a touché “les actions technologiques, ce qui a entraîné le reste du marché à la baisse”, selon M. Sarhan.L’essentiel des valeurs du secteur des semiconducteurs ont reculé à l’image de Nvidia (-1,12% à 143,85 dollars), Broadcom (-0,27% à 249,99 dollars) et Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC, -1,87% à 209,50 dollars).Par ailleurs, “nous sommes dans une situation où les tensions au Moyen-Orient continuent. Il n’y a pas de cessez-le-feu et on craint que les États-Unis ne s’impliquent” dans le conflit, souligne Adam Sarhan.Le président américain Donald Trump a estimé vendredi que les Européens ne seront pas utiles pour résoudre la guerre entre l’Iran et Israël, après une rencontre à Genève entre ministres des Affaires étrangères européens et iranien.Le républicain a ajouté que le délai, annoncé jeudi, de deux semaines pour qu’il prenne une décision sur une intervention directe des Etats-Unis en Iran était un “maximum”. Avec le conflit au Moyen-Orient, “nous avons des prix de l’énergie plus élevés (le baril de pétrole américain a pris plus de 7 dollars, ndlr), ce qui signifie que l’inflation va très probablement augmenter et non pas diminuer, ce qui réduit les chances que la Réserve fédérale (Fed) réduise ses taux”, estime M. Sarhan.Mercredi, la banque centrale des États-Unis a décidé de laisser ses taux directeurs inchangés pour la quatrième fois de suite.Son président Jerome Powell a laissé entendre que l’institution monétaire n’allait pas dévier rapidement de sa posture attentiste, inquiète de voir l’inflation repartir avec les droits de douane mis en place par le président Donald Trump.Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement à dix ans des obligations américaines évoluait à 4,38% contre 4,39% la veille à la clôture.Au tableau des valeurs, la chaîne de supermarchés américaine Kroger a bondi (+9,82% à 71,96 dollars) après avoir relevé ses prévisions de chiffre d’affaires pour l’année en cours. Lors des trois premiers mois de l’année, l’entreprise a généré un bénéfice net par action de 1,49 dollar, au-dessus des attentes.Le vendeur de voitures d’occasion Carmax (+6,61%, à 68,58 dollars) a été recherché après avoir publié des résultats supérieurs aux attentes pour le premier trimestre de son exercice. L’entreprise a généré un bénéfice net par action, donnée de référence pour les marchés, de 1,38 dollar, contre 1,16 attendu.La société Circle (+20,57% à 240,65 dollars), créatrice de la stablecoin USDC, a continué de profiter de l’adoption par le Sénat américain d’une loi régulant ces cryptomonnaies, tout comme la plateforme d’échange d’actifs numériques Coinbase (+2,20% à 301,78 dollars).

Trump pushes forward on mass layoffs at Voice of America

President Donald Trump’s administration on Friday ordered mass layoffs at Voice of America and other government-funded media, moving ahead with gutting the outlets despite legal disputes and criticism that US adversaries will benefit.Kari Lake, a fervent Trump supporter named to a senior role at the US Agency for Global Media, said the notices were a “long-overdue effort to dismantle a bloated, unaccountable bureaucracy.”Lake said in a statement that she would work with the State Department and Congress to “make sure the telling of America’s story is modernized, effective and aligned with America’s foreign policy.”Trump issued an order in March that froze Voice of America (VOA) for the first time since it was founded in 1942.Termination notices were sent to 639 employees on Friday, after previous offers of voluntary departures and dismissals of contractors.Some 1,400 positions have been eliminated, with only 250 remaining, Lake said.Voice of America layoffs included journalists from its Persian service who had briefly been brought back to work after Israel attacked Iran a week ago.Employees have filed a lawsuit challenging Lake’s actions, which come even though Congress had already appropriated funding.The mass firing decision “spells the death of 83 years of independent journalism that upholds the US ideals of democracy and freedom around the world,” the three plaintiffs wrote in a statement.”Moscow, Beijing, Tehran and extremist groups are flooding the information space with anti-American propaganda. Do not cede this ground by silencing America’s voice,” said the three complainants, Patsy Widakuswara, Jessica Jerreat and Kate Neeper.Senator Jeanne Shaheen, the top Democrat on the Senate Foreign Relations Committee, said that the “decimation of US broadcasting leaves authoritarian propaganda unchecked by US backed independent media and is a perversion of the law and congressional intent.””It is a dark day for the truth,” she wrote on X.Trump frequently attacks media outlets and has scoffed at the so-called editorial firewall at VOA which prevents the government from intervening in its coverage, something he at times has considered too critical of his administration.One outlet preserved by the mass cuts has been Radio Marti, which broadcasts into Cuba and enjoys support from anti-communist Cuban-American Republican lawmakers.Other outlets funded by the US government have included Radio Free Asia, which was set up to provide news to Asian countries without a free press and is now operating in a limited capacity.Radio Free Europe, formed with a similar mission for Soviet bloc nations during the Cold War, has survived thanks to support from the Czech government.

Mondial des clubs: Flamengo terrasse les Blues

Flamengo a créé une nouvelle sensation en terrassant Chelsea (3-1) lors du choc du groupe D du Mondial des clubs, effectuant un grand pas vers la qualification pour les 8e de finale, vendredi à Philadelphie. Décidément cette Coupe du monde n’en finit pas de sourire aux formations brésiliennes. Au lendemain du succès de Botafogo face au champion d’Europe parisien (1-0), c’est une autre équipe de Rio qui a fait mordre la poussière à un illustre représentant européen, vainqueur de la Ligue Conference cette saison. Après leur succès face au Los Angeles FC (2-0), les Blues s’attaquaient à un bien plus gros morceau en se frottant aux joueurs cariocas qui avaient fait forte impression au cours de leur premier match contre l’Espérance de Tunis (2-0). Ils ont été servis en étant bousculés durant plus de 90 minutes par un adversaire complétement déchaîné et soutenu par une forte colonie rouge et noire, les couleurs de Flamengo. Chelsea, 4e de Premier League, a ainsi été sérieusement malmené par le prestigieux club brésilien, qui a vu passer dans ses rangs des légendes telles que Garrincha, Zico, Romario ou Bebeto. Malgré l’ouverture du score rapide de Portugais Pedro Neto, auteur de son deuxième but du tournoi après une perte de balle au milieu du terrain du jeune défenseur Wesley França (21 ans), Flamengo a réussi à refaire son retard après la pause grâce à Bruno Henrique (62e) avant de doubler la mise par l’intermédiaire de l’arrière brésilien Danilo, un ancien du Real Madrid et de la Juventus Turin (65e). L’exclusion de Nicolas Jackson côté Chelsea a ensuite grandement facilité sa tâche (68e), Wallace Yan scellant définitivement le sort de la rencontre (83e).  Le dénouement est logique pour l’actuel leader du championnat brésilien qui s’est montré beaucoup plus dangereux, déployant un jeu léché et résolument tourné vers l’offensive. Le but de Neto aura été l’un des rares éclairs de Chelsea, qui n’a pas pu compter sur sa pépite Cole Palmer, très discret dans l’ensemble. Flamengo s’est lui appuyé sur ses deux remuants ailiers, Luiz Araujo et Gerson, deux ex de la Ligue 1, pour semer la panique dans la défense anglaise. L’ancien Marseillais Gerson a notamment eu deux grosses occasions (44e, 54e) avant que ses coéquipiers ne finissent par faire plier l’arrière-garde des Blues.Pour Chelsea, le billet pour le prochain tour passera désormais par un bon résultat contre l’Espérance de Tunis alors que Flamengo a sans doute fait le plus dur avant de se frotter au Los Angeles FC, mercredi. kn/jld             Â