Trump s’envole pour le Japon, confiant dans un accord avec la Chine

Donald Trump poursuit lundi au Japon sa tournée asiatique, dont le grand enjeu sera de trouver un compromis commercial avec la Chine lors d’une rencontre jeudi avec son homologue Xi Jinping.Dimanche, il s’est dit confiant dans la possibilité de conclure un “bon accord” pendant cette entrevue, qui aura lieu en Corée du Sud. Cet optimisme a d’ailleurs propulsé la Bourse de Tokyo vers un record historique, l’indice Nikkei dépassant lundi la barre des 50.000 points pour la première fois.Le président américain a quitté la Malaisie après s’être réjoui sur son réseau Truth Social d’y avoir signé “des accords majeurs sur le commerce et les terres rares” avec plusieurs pays asiatiques, ainsi qu’un “traité de paix”, en réalité un accord de cessez-le-feu, entre le Cambodge et la Thaïlande.Il devrait être reçu avec tous les égards également à Tokyo, où il arrivera aux alentours de 17H00 locale (08H00 GMT). Le milliardaire de 79 ans fera dans la foulée une “visite de courtoisie” à l’empereur Naruhito. Mardi, il verra la nouvelle Première ministre japonaise Sanae Takaichi.Le Japon est relativement épargné par la grande offensive protectionniste de Donald Trump, qui a empilé les droits de douane sur les alliés historiques des Etats-Unis, autant, si ce n’est plus, que sur leurs rivaux.Lors d’un premier entretien téléphonique samedi, la cheffe du gouvernement japonais a assuré au président américain avoir placé “comme principale priorité de (son) gouvernement” le renforcement des liens bilatéraux en matière de sécurité en particulier.- Porte-avions -Le président américain, qui a une approche résolument transactionnelle de la diplomatie, veut conditionner la protection militaire des Etats-Unis aux efforts consentis par leurs alliés.Quelque 60.000 militaires américains sont stationnés au Japon, et Donald Trump rendra visite mardi à certains d’entre eux à bord du porte-avions USS George Washington, au large de Yokosuka, au sud de Tokyo.Sanae Takaichi a annoncé que le Japon porterait à 2% du PIB son budget de défense dès l’exercice fiscal actuel, qui s’achèvera le 31 mars prochain, avec deux ans d’avance sur le calendrier précédemment fixé.Pour ce qui est du commerce, Washington et Tokyo ont déjà conclu un accord en juillet.Les discussions mardi pourraient aborder les points restant en suspens, comme la forme que prendront les 550 milliards d’investissements japonais prévus aux Etats-Unis.Les négociations commerciales avec la Corée du Sud, où le président américain se rendra mercredi, suivent elles aussi leur cours. Le principal dossier douanier encore ouvert, dont l’enjeu dépasse les deux protagonistes pour englober toute l’économie mondiale, est la Chine.L’ancien promoteur immobilier new-yorkais s’est juré de réduire le colossal déficit commercial des Etats-Unis face au géant asiatique, mais il bute sur la complexité d’une relation économique faite de rivalité autant que d’interdépendance.- Terres rares et soja -Washington se veut optimiste sur la possibilité de sceller un accord jeudi, avant que n’expire le 10 novembre une trêve douanière.Donald Trump menaçait il y a peu d’annuler sa rencontre avec Xi Jinping et de surenchérir encore dans les droits de douane, en réponse aux restrictions décidées par la Chine sur les exportations dans le domaine des terres rares.Elle détient un quasi-monopole sur ces matériaux cruciaux pour l’industrie technologique.Le ministre américain des Finances Scott Bessent a assuré dimanche que les deux chefs d’Etat valideraient un compromis portant sur ces terres rares et sur un autre sujet sensible, à savoir les achats chinois de soja américain.Côté chinois, le représentant pour le commerce international Li Chenggang a assuré que Pékin et Washington étaient parvenus à un “consensus préliminaire”.Donald Trump, dans l’un de ces changements abrupts de ton dont il est coutumier, envisage désormais un voyage en Chine ainsi qu’une visite de son homologue aux Etats-Unis, peut-être dans sa résidence personnelle de Mar-a-Lago (Floride, sud-est), où Xi Jinping avait déjà été reçu en 2017.A plus brève échéance, le président américain “aimerait” profiter de ce passage en Asie pour rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, qu’il n’a pas vu depuis 2019.

Trump s’envole pour le Japon, confiant dans un accord avec la Chine

Donald Trump poursuit lundi au Japon sa tournée asiatique, dont le grand enjeu sera de trouver un compromis commercial avec la Chine lors d’une rencontre jeudi avec son homologue Xi Jinping.Dimanche, il s’est dit confiant dans la possibilité de conclure un “bon accord” pendant cette entrevue, qui aura lieu en Corée du Sud. Cet optimisme a d’ailleurs propulsé la Bourse de Tokyo vers un record historique, l’indice Nikkei dépassant lundi la barre des 50.000 points pour la première fois.Le président américain a quitté la Malaisie après s’être réjoui sur son réseau Truth Social d’y avoir signé “des accords majeurs sur le commerce et les terres rares” avec plusieurs pays asiatiques, ainsi qu’un “traité de paix”, en réalité un accord de cessez-le-feu, entre le Cambodge et la Thaïlande.Il devrait être reçu avec tous les égards également à Tokyo, où il arrivera aux alentours de 17H00 locale (08H00 GMT). Le milliardaire de 79 ans fera dans la foulée une “visite de courtoisie” à l’empereur Naruhito. Mardi, il verra la nouvelle Première ministre japonaise Sanae Takaichi.Le Japon est relativement épargné par la grande offensive protectionniste de Donald Trump, qui a empilé les droits de douane sur les alliés historiques des Etats-Unis, autant, si ce n’est plus, que sur leurs rivaux.Lors d’un premier entretien téléphonique samedi, la cheffe du gouvernement japonais a assuré au président américain avoir placé “comme principale priorité de (son) gouvernement” le renforcement des liens bilatéraux en matière de sécurité en particulier.- Porte-avions -Le président américain, qui a une approche résolument transactionnelle de la diplomatie, veut conditionner la protection militaire des Etats-Unis aux efforts consentis par leurs alliés.Quelque 60.000 militaires américains sont stationnés au Japon, et Donald Trump rendra visite mardi à certains d’entre eux à bord du porte-avions USS George Washington, au large de Yokosuka, au sud de Tokyo.Sanae Takaichi a annoncé que le Japon porterait à 2% du PIB son budget de défense dès l’exercice fiscal actuel, qui s’achèvera le 31 mars prochain, avec deux ans d’avance sur le calendrier précédemment fixé.Pour ce qui est du commerce, Washington et Tokyo ont déjà conclu un accord en juillet.Les discussions mardi pourraient aborder les points restant en suspens, comme la forme que prendront les 550 milliards d’investissements japonais prévus aux Etats-Unis.Les négociations commerciales avec la Corée du Sud, où le président américain se rendra mercredi, suivent elles aussi leur cours. Le principal dossier douanier encore ouvert, dont l’enjeu dépasse les deux protagonistes pour englober toute l’économie mondiale, est la Chine.L’ancien promoteur immobilier new-yorkais s’est juré de réduire le colossal déficit commercial des Etats-Unis face au géant asiatique, mais il bute sur la complexité d’une relation économique faite de rivalité autant que d’interdépendance.- Terres rares et soja -Washington se veut optimiste sur la possibilité de sceller un accord jeudi, avant que n’expire le 10 novembre une trêve douanière.Donald Trump menaçait il y a peu d’annuler sa rencontre avec Xi Jinping et de surenchérir encore dans les droits de douane, en réponse aux restrictions décidées par la Chine sur les exportations dans le domaine des terres rares.Elle détient un quasi-monopole sur ces matériaux cruciaux pour l’industrie technologique.Le ministre américain des Finances Scott Bessent a assuré dimanche que les deux chefs d’Etat valideraient un compromis portant sur ces terres rares et sur un autre sujet sensible, à savoir les achats chinois de soja américain.Côté chinois, le représentant pour le commerce international Li Chenggang a assuré que Pékin et Washington étaient parvenus à un “consensus préliminaire”.Donald Trump, dans l’un de ces changements abrupts de ton dont il est coutumier, envisage désormais un voyage en Chine ainsi qu’une visite de son homologue aux Etats-Unis, peut-être dans sa résidence personnelle de Mar-a-Lago (Floride, sud-est), où Xi Jinping avait déjà été reçu en 2017.A plus brève échéance, le président américain “aimerait” profiter de ce passage en Asie pour rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, qu’il n’a pas vu depuis 2019.

Trump departs for Japan ahead of key China meet

US President Donald Trump headed to Japan on Monday, the second leg of an Asia tour, in advance of a meeting with China’s Xi Jinping aiming to end the bruising trade war between the world’s largest economies.Washington and Beijing sounded hopeful notes at the weekend over the chances of sealing a deal, which helped on Monday to push Japan’s Nikkei above 50,000 points for the first time.Trump is expected to land in Tokyo in time for an evening appointment with the Emperor of Japan, before a meeting on Tuesday with the nation’s new prime minister, Sanae Takaichi.The US leader said he had heard “great things about her” and hailed the fact that she was an acolyte of assassinated former premier Shinzo Abe, with whom Trump had close ties.Takaichi said she told Trump ahead of the meeting that strengthening the Japan-US alliance was her administration’s “top priority on the diplomatic and security front”.Japan has escaped the worst of the tariffs Trump slapped on countries around the world to end what he calls unfair trade balances that are “ripping off the United States”.- ‘Going to be great ‘ -The trip, Trump’s first in the region since returning to office, kicked off in Malaysia on Sunday with a flurry of agreements.That included rewarding neighbours Cambodia and Thailand with trade agreements after co-signing their ceasefire pact, on the sidelines of the Association of Southeast Asian Nations (ASEAN) summit in Kuala Lumpur.He also agreed was a trade and minerals deal with Malaysia, and moves to mend fences with Brazilian President Luiz Inacio Lula da Silva after months of bad blood.”I think we’ll be able to do some pretty good deals,” Trump told the leftist leader.Trump squeezed in a meeting with Qatar’s leaders during a refuelling stop on the way to Malaysia, where they discussed the fragile truce in Gaza.It was Trump’s first visit as president to Kuala Lumpur, where his flight was escorted by two Malaysian F-18 jets, before a red carpet welcome where he gave his trademark arm-waving dance.The greatest prize for Trump remains a China deal.US Treasury Secretary Scott Bessent and China’s Vice Premier He Lifeng had already held two days of trade talks, seeking an agreement to avoid additional 100 percent tariffs due to come into effect on November 1.China’s vice commerce minister, Li Chenggang, said a “preliminary consensus” had been reached.Bessent told ABC that the extra tariffs had been averted, and signalled a deal on rare earths and American soybean exports had been reached.”It’s going to be great for China, great for us,” Trump told reporters in Kuala Lumpur.- ‘Open’ to meet -The highlight of the trip is expected to be South Korea, where Trump will meet Xi for the first time since returning to office.Trump is due in the southern port city of Busan on Wednesday ahead of the Asia-Pacific Economic Cooperation (APEC) summit, and will meet South Korean President Lee Jae Myung.Global markets will be watching closely to see if the meeting with Xi on Thursday can halt the trade war sparked by Trump’s sweeping tariffs, especially after a recent dispute over Beijing’s rare earth curbs.Trump has also added to speculation that he could meet North Korean leader Kim Jong Un while on the Korean peninsula, saying he was “open to it”.The two leaders last met in 2019 at the Demilitarised Zone (DMZ), the border area separating the two Koreas.South Korea’s reunification minister has said there is a “considerable” chance that Trump and Kim will meet.Kim has said he would also be open to meeting the US president if Washington drops its demand that Pyongyang give up its nuclear arsenal.burs-pjm/jm

Présidentielle ivoirienne: résultats finaux attendus lundi, Ouattara vers un score écrasant

Les résultats finaux de la présidentielle sont attendus lundi en Côte d’Ivoire, les premiers scores égrenés par la Commission électorale présageant d’une écrasante victoire d’Alassane Ouattara qui file sans surprise, à 83 ans, vers un quatrième mandat.Près de 9 millions d’électeurs étaient appelés à voter samedi, dans ce pays premier producteur mondial de cacao et redevenu un pôle de stabilité au sein d’une Afrique de l’ouest secouée par les putschs et les attaques jihadistes.La Commission électorale indépendante (CEI) publie au fil de la journée et de la soirée les résultats pour chacun des 111 départements ainsi que le district d’Abidjan et de la capitale Yamoussoukro. Les derniers résultats sont attendus lundi à 11H00 GMT selon la CEI et la proclamation du président élu, en début d’après-midi. Dans le nord, région à dominante malinké, l’ethnie du chef de l’Etat, comme à chaque présidentielle, il a fait carton plein.98,44% à Séguela, 99,7% à Kani ainsi que dans son fief de Kong, 98,1% à Ferkessedougou ou encore 97,8% à Sinématiali, à chaque fois avec une participation approchant les 100% dans ces zones rurales du pays. Dans les zones du sud et de l’ouest, où beaucoup de bureaux étaient déserts, les chiffres de participation étaient plus faibles, mais “ADO” y est aussi en tête, comme dans la commune cossue de Cocody à Abidjan, où moins de 20% des électeurs se sont déplacés et où M. Ouattara a recueilli 68% des voix.L’un des quatre autres candidats, Jean-Louis Billon, devant ces “premiers résultats”, a adressé ses “félicitations au président sortant pour sa réélection”. Il a salué “un climat globalement apaisé” tout en s’inquiétant d'”un très faible taux de participation, particulièrement dans certaines régions”. Le chiffre officiel de la participation nationale n’est pas encore connu mais le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Kuibiert Coulibaly a estimé samedi soir qu’elle devrait “avoisiner les 50%”.Ces scores écrasants et le désintérêt d’une partie des Ivoiriens pour le scrutin s’explique notamment par l’absence de ses deux principaux rivaux. Ni le banquier international Tidjane Thiam, ni l’ancien président Laurent Gbagbo n’étaient sur les bulletins de vote samedi, tous deux ayant été écartés du scrutin et radiés des listes électorales, le premier pour des problèmes de nationalité, le second pour une condamnation pénale.- Deux morts samedi -De quoi rappeler la dernière élection, en 2020, où M. Ouattara avait obtenu 94% des voix avec une participation légèrement au-dessus de 50%, dans un scrutin alors boycotté par les principaux opposants.Ce samedi, quatre adversaires lui faisaient face, mais aucun n’a de chance d’arriver à un second tour, faute de soutien d’un grand parti ou de moyens financiers importants. Si le scrutin s’est déroulé globalement dans le calme, des incidents ont été signalés dans 2% des lieux de vote, soit environ 200 endroits, selon un bilan des forces de l’ordre transmis à l’AFP.Des heurts ont éclaté dans plusieurs localités du sud et de l’ouest, mais sans “incidence majeure sur le déroulement du scrutin”, selon le ministre de l’Intérieur Vagondo Diomandé.Selon une source sécuritaire contactée par l’AFP, une personne de nationalité burkinabè est morte dans la région de Gadouan (centre-ouest) dans des affrontements intercommunautaires, samedi après-midi.Vingt-deux autres ont été blessées, par balle ou arme blanche, l’un d’eux, avec le “pronostic vital engagé” a-t-on appris de même source et les forces de sécurité ont été déployées pour ramener le calme. Un adolescent de 13 ans a été tué “par un tir” provenant d’un véhicule de transport en commun à Gregbeu (centre-ouest), selon cette source. La Côte d’Ivoire est un pays où cohabitent une soixantaine d’ethnies de diverses langues et religions et une large population étrangère principalement venue des pays sahéliens voisins.Au total, six personnes sont mortes depuis mi-octobre en marge du processus électoral, dont deux le jour du scrutin. Dans un communiqué, dimanche soir, le Front commun qui regroupe les partis de MM. Thiam et Gbagbo a fait état de sept morts le jour du scrutin. Déplorant une “communauté internationale restée silencieuse” et un régime “qui a érigé la répression et la peur (…) en stratégie électorale”, il dénie  “toute légitimité” à Alassane Ouattara et réclame de nouvelles élections. L’élection présidentielle est toujours synonyme de tensions politiques et intercommunautaires dans l’esprit de nombreux Ivoiriens, après les scrutins de 2010 (3.000 morts) et 2020 (85 morts).Près de 44.000 membres de forces de l’ordre étaient déployés sur tout le territoire et le pouvoir avait interdit les manifestations du Front commun en octobre, procédant à des centaines d’arrestations pour troubles à l’ordre public notamment.

Présidentielle ivoirienne: résultats finaux attendus lundi, Ouattara vers un score écrasant

Les résultats finaux de la présidentielle sont attendus lundi en Côte d’Ivoire, les premiers scores égrenés par la Commission électorale présageant d’une écrasante victoire d’Alassane Ouattara qui file sans surprise, à 83 ans, vers un quatrième mandat.Près de 9 millions d’électeurs étaient appelés à voter samedi, dans ce pays premier producteur mondial de cacao et redevenu un pôle de stabilité au sein d’une Afrique de l’ouest secouée par les putschs et les attaques jihadistes.La Commission électorale indépendante (CEI) publie au fil de la journée et de la soirée les résultats pour chacun des 111 départements ainsi que le district d’Abidjan et de la capitale Yamoussoukro. Les derniers résultats sont attendus lundi à 11H00 GMT selon la CEI et la proclamation du président élu, en début d’après-midi. Dans le nord, région à dominante malinké, l’ethnie du chef de l’Etat, comme à chaque présidentielle, il a fait carton plein.98,44% à Séguela, 99,7% à Kani ainsi que dans son fief de Kong, 98,1% à Ferkessedougou ou encore 97,8% à Sinématiali, à chaque fois avec une participation approchant les 100% dans ces zones rurales du pays. Dans les zones du sud et de l’ouest, où beaucoup de bureaux étaient déserts, les chiffres de participation étaient plus faibles, mais “ADO” y est aussi en tête, comme dans la commune cossue de Cocody à Abidjan, où moins de 20% des électeurs se sont déplacés et où M. Ouattara a recueilli 68% des voix.L’un des quatre autres candidats, Jean-Louis Billon, devant ces “premiers résultats”, a adressé ses “félicitations au président sortant pour sa réélection”. Il a salué “un climat globalement apaisé” tout en s’inquiétant d'”un très faible taux de participation, particulièrement dans certaines régions”. Le chiffre officiel de la participation nationale n’est pas encore connu mais le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Kuibiert Coulibaly a estimé samedi soir qu’elle devrait “avoisiner les 50%”.Ces scores écrasants et le désintérêt d’une partie des Ivoiriens pour le scrutin s’explique notamment par l’absence de ses deux principaux rivaux. Ni le banquier international Tidjane Thiam, ni l’ancien président Laurent Gbagbo n’étaient sur les bulletins de vote samedi, tous deux ayant été écartés du scrutin et radiés des listes électorales, le premier pour des problèmes de nationalité, le second pour une condamnation pénale.- Deux morts samedi -De quoi rappeler la dernière élection, en 2020, où M. Ouattara avait obtenu 94% des voix avec une participation légèrement au-dessus de 50%, dans un scrutin alors boycotté par les principaux opposants.Ce samedi, quatre adversaires lui faisaient face, mais aucun n’a de chance d’arriver à un second tour, faute de soutien d’un grand parti ou de moyens financiers importants. Si le scrutin s’est déroulé globalement dans le calme, des incidents ont été signalés dans 2% des lieux de vote, soit environ 200 endroits, selon un bilan des forces de l’ordre transmis à l’AFP.Des heurts ont éclaté dans plusieurs localités du sud et de l’ouest, mais sans “incidence majeure sur le déroulement du scrutin”, selon le ministre de l’Intérieur Vagondo Diomandé.Selon une source sécuritaire contactée par l’AFP, une personne de nationalité burkinabè est morte dans la région de Gadouan (centre-ouest) dans des affrontements intercommunautaires, samedi après-midi.Vingt-deux autres ont été blessées, par balle ou arme blanche, l’un d’eux, avec le “pronostic vital engagé” a-t-on appris de même source et les forces de sécurité ont été déployées pour ramener le calme. Un adolescent de 13 ans a été tué “par un tir” provenant d’un véhicule de transport en commun à Gregbeu (centre-ouest), selon cette source. La Côte d’Ivoire est un pays où cohabitent une soixantaine d’ethnies de diverses langues et religions et une large population étrangère principalement venue des pays sahéliens voisins.Au total, six personnes sont mortes depuis mi-octobre en marge du processus électoral, dont deux le jour du scrutin. Dans un communiqué, dimanche soir, le Front commun qui regroupe les partis de MM. Thiam et Gbagbo a fait état de sept morts le jour du scrutin. Déplorant une “communauté internationale restée silencieuse” et un régime “qui a érigé la répression et la peur (…) en stratégie électorale”, il dénie  “toute légitimité” à Alassane Ouattara et réclame de nouvelles élections. L’élection présidentielle est toujours synonyme de tensions politiques et intercommunautaires dans l’esprit de nombreux Ivoiriens, après les scrutins de 2010 (3.000 morts) et 2020 (85 morts).Près de 44.000 membres de forces de l’ordre étaient déployés sur tout le territoire et le pouvoir avait interdit les manifestations du Front commun en octobre, procédant à des centaines d’arrestations pour troubles à l’ordre public notamment.

US shutdown poker: Which side has the winning hand?

Washington is in a standoff and the chips are down — with the government shuttered for weeks, federal workers stuck in limbo and millions who rely on health insurance subsidies scared of losing the shirt off their backs. Behind the scenes, it’s not just about budgets — it’s about who’s winning the blame game.Democrats argue they have the clearer story and the more relatable message. Republicans have President Donald Trump’s megaphone, but critics say their argument is tangled in technicalities.Polling shows the public assigning blame to both parties. The most recent surveys show a plurality blaming Republicans, although Trump remains largely unscathed. But with each missed paycheck and rising premium, the stakes get higher — and someone is going to fold.- The stakes -This shutdown isn’t your garden-variety gridlock — it’s already the second-longest in history and neither side looks close to backing down.It is the first significant shutdown driven by Democrats, and only the second time the government has paused over demands to spend rather than save.Democrats want to extend subsidies for health insurance premiums that help millions afford coverage. Republicans say reopen the government first, then maybe we’ll talk.But Republicans control the White House, House, and Senate. So when the lights go out, Democrats say their opponents cannot offload the blame.- Democrats’ play: Keep it simple -Democrats are betting on clarity: Republicans are in charge and letting the government stall while health care costs spiral. Ashley Kirzinger, from health research group KFF, says the message that “health care is at risk” is a widely understood pitch that lands.”What we found is 78 percent of the public — including majorities of Democrats, independents, Republicans and (Trump) supporters — all think Congress should extend the premium tax credits beyond 2025,” she told NPR.Democrats also feel comfortable taking the fight to Republicans on a “tent pole issue” central to their brand, says American University politics professor Matthew Foster. – Republicans move from red meat to procedure -Republicans — from Trump to Vice President JD Vance and House Speaker Mike Johnson — kicked off the shutdown with a blunt message: “Democrats want to fund free health care for illegal immigrants.”The claim didn’t hold up, as undocumented immigrants are barred from the benefits Democrats are pushing, and polling on its effectiveness is threadbare.Republicans soon pivoted to process.They argue they passed a “clean CR” — a temporary funding bill — and blame the gridlock on Democrats wielding the “filibuster,” the 60-vote threshold required to get legislation through the 100-member Senate.Critics say voters don’t care about procedural chess, and trying to explain the filibuster is like reading the fine print on a casino voucher.The voters that matter “aren’t paying close enough attention to know this nuance,” Foster says.- Who’s holding the better cards? -Democrats are playing the emotional hand — health care, working families, real-world consequences.Republicans lean on process and power plays. Trump’s bravado fires up the base but analysts say he risks alienating voters who just want their paychecks and prescriptions.”Polls show that people aren’t necessarily blaming him yet, but as the economy turns, as other things do, that could shift drastically,” Foster says.In the most recent polling, Reuters/Ipsos found 50 percent blame Republicans, 43 percent Democrats. Hart Research showed 52 percent blame Trump and Republicans, while 41 percent point the finger at Democrats.Trump’s approval in the Ipsos poll ticked up over the shutdown, from 40 to 42 percent.- Playing the long game -Democrats are looking past the gridlock, and elevating health care as a defining issue for 2026 midterm elections. As premiums rise and frustration builds, they hope voters connect the dots: Republican control equals shutdown pain.Republicans see leverage — a chance to reshape government and flex muscle. But the longer it drags on, analysts say, the more the shutdown looks like a risky bet.”Both sides are blaming the other for breaking America,” said Peter Loge, a professor of political communication at George Washington University.”And if they’re not careful, both sides will be right.”

Australia sues Microsoft over ‘misleading’ AI offer

Australia’s competition watchdog accused Microsoft on Monday of misleading people into paying for its AI assistant Copilot.The authority said it had filed a suit in the Federal Court against Microsoft Australia and its parent Microsoft Corp.The software giant is accused of making “false or misleading” statements to around 2.7 million Australians who subscribe by auto-renewal to Microsoft 365 plans, which include a suite of online Office services.Microsoft allegedly told customers that they had two options: either pay extra for Microsoft 365 services integrated with Copilot, or cancel their subscriptions altogether.But there was a partly hidden third option — visible only when people started to cancel — of sticking to existing “Classic” plans without Copilot for the original price, the Australian Competition and Consumer Commission said in a statement.”Microsoft deliberately omitted reference to the Classic plans in its communications and concealed their existence until after subscribers initiated the cancellation process to increase the number of consumers on more expensive Copilot-integrated plans,” commission chair Gina Cass-Gottlieb said.”The Microsoft Office apps included in 365 subscriptions are essential in many people’s lives and given there are limited substitutes to the bundled package, cancelling the subscription is a decision many would not make lightly.”The commission accused Microsoft of misleading subscribers on personal and family plans since October 31, 2024.Annual subscriptions for Microsoft 365 plans incorporating Copilot were between 29 and 45 percent higher than those without, the watchdog said.The commission is seeking penalties, injunctions, consumer redress, and costs.Microsoft could face penalties of Aus$50 million or more (US$30 million) for each breach. Microsoft did not immediately respond to AFP’s request for comment.