Le co-créateur du jeu vidéo “Call of Duty” Vince Zampella meurt dans un accident de la route

Le co-créateur de “Call of Duty” Vince Zampella, figure majeure du jeu vidéo, est décédé dimanche à 55 ans dans un accident de voiture en banlieue de Los Angeles, a indiqué lundi l’éditeur Electronic Arts (EA).Vince Zampella était considéré comme un pionnier des jeux de tirs à la première personne, vendus à des centaines de millions d’exemplaires.”Il savait vraiment comment créer des histoires et des expériences qui touchent au cœur de l’expérience humaine — qu’il s’agisse de terreur, d’effroi, d’héroïsme”, a salué Gene Park, journaliste jeux vidéo au Washington Post, sur la chaîne NBC4. Le développeur et dirigeant du studio Respawn Entertainment conduisait sa Ferrari sur une route au nord de Los Angeles dimanche au moment de l’accident, selon NBC4.”Pour des raisons inconnues, le véhicule a quitté la route, a percuté une barrière en béton, et a été complètement englouti par les flammes”, a décrit la police autoroutière de Californie (California Highway Patrol) dans un communiqué. La police a précisé que le conducteur et le passager sont décédés des suites de leurs blessures, sans confirmer leurs identités.Le jeu “Call of Duty”, que Vince Zampella a co-créé, revendique plus de 100 millions de joueurs actifs par mois.Le sixième opus de jeu “Battlefield”, également issu de son écurie, a par ailleurs battu de nouveaux records pour cette autre franchise, qui a conquis plus de 100 millions de joueurs sur vingt ans. “L’influence de Vince sur l’industrie des jeux vidéo a été profonde et étendue”, a commenté EA. “Son travail a contribué à façonner” les jeux modernes, selon l’éditeur, et il a “inspiré des millions de joueurs et de développeurs dans le monde”.- “Un titan” -Vince Zampella avait par ailleurs fondé Respawn Entertainment, le studio qui a produit “Titanfall”, “Apex Legends” ou encore “Star Wars Jedi”.Ce passionné de jeux de rôle s’était fait connaître avec le jeu “Medal of Honor: Allied Assault”, sorti en 2002, dont il a été le principal développeur. Lors de la conception, il a collaboré avec le réalisateur Steven Spielberg, à l’origine de la franchise “Medal of Honor”.Vince Zampella avait fondé la même année son propre studio, Infinity Ward, avec deux autres designers de jeux vidéo, Jason West et Grant Collier.Leur premier titre sera “Call of Duty”, jeu de tir à la première personne qui marquera un renouvellement du genre. Le jeu et ses suites se sont depuis écoulés à plus de 500 millions d’exemplaires.Devenu propriétaire d’Infinity Ward, Activision a néanmoins licencié, en 2010, Vince Zampella et Jason West, qui ont attaqué l’éditeur pour licenciement abusif et obtenu un accord amiable en 2012.Les deux partenaires ont ensuite créé un nouveau studio, Respawn Entertainment, racheté par Electronic Arts en 2017.En 2021, EA lui a confié la franchise “Battlefield”, scellant sa réputation comme l’une des figures les plus influentes des jeux de tirs à la première personne.”C’était une méthode de narration audacieuse et transgressive, inscrite dans un moment politique, violent et percutant”, a souligné Gene Park. Le journaliste et animateur des récompenses Game Awards Geoff Keighley a lui salué sur X “un titan de l’industrie du jeu vidéo”.Le studio Respawn a rendu hommage à son fondateur sur le compte X de la franchise “Battlefield”, saluant “la manière dont il venait chaque jour, faisant confiance à ses équipes, encourageant les idées audacieuses, et croyant en Battlefield et ses créateurs”. 

Le fabricant français de pompes à chaleur Groupe Atlantic en passe d’être vendu à un groupe nippo-américain

Un fleuron tricolore de la transition énergétique bientôt sous pavillon étranger ? Groupe Atlantic, numéro un français de la pompe à chaleur, est en passe d’être acheté par le groupe nippo-américain Paloma Rheem, une opération suivie de “très près” par Bercy selon les mots du ministère de l’Economie à l’AFP.La société vendéenne a annoncé lundi la signature d’un accord qui prévoit une prise de participation majoritaire à son capital par la société Paloma Rheem Holdings, basée à Tokyo, elle-même issue du rapprochement des japonais Paloma et Fujitsu General, et de l’américain Rheem.Paloma Rheem Holdings est spécialisé “dans la fabrication et la commercialisation d’équipements de climatisation, de production d’eau chaude, de chauffage et d’équipements de cuisine”, a précisé Groupe Atlantic dans un communiqué.Les pompes à chaleur sont un secteur clé de la transition énergétique et évoluent actuellement dans un contexte de concurrence accrue.Le ministère français de l’Economie et des Finances, également chargé de l’Industrie, a dit lundi soir à l’AFP suivre “de très près” le dossier.L’opération “devra être soumise à une autorisation préalable du ministère dans le cadre du contrôle des investissements étrangers en France”, sous réserve des vérifications effectuées sur les conditions d’éligibilité de ce dossier à cette procédure, a expliqué le ministère à l’AFP.”Si on a un investisseur étranger qui vient pour développer Atlantic, préserver l’empreinte industrielle, en faire ce qu’il est déjà, mais en mieux, un des leaders mondiaux de la transition énergétique, j’allais dire +welcome+, bienvenue. Si c’est pour désosser, couper, casser et j’allais dire prendre l’argent et se tirer, c’est non”, a mis en garde mardi sur BFMTV le ministre de l’Economie et des Finances, Roland Lescure, qui a redit être “vigilant”.La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, avait tancé le gouvernement, le 9 décembre dernier, lui reprochant d’avoir laissé le champ libre, ces derniers mois, à des dossiers de reprise fragiles, qui ont ensuite mal tourné.La première étape de cette procédure dite des “investissements étrangers en France” (IEF) permettra d’abord de vérifier que le dossier est éligible au contrôle, au titre de l’activité de fourniture d’énergie, un secteur stratégique de l’économie.Les pompes à chaleur sont au cœur de la stratégie d’électrification de la France portée par le gouvernement, qui doit donner lieu à des annonces prochainement. Objectif: accélérer la consommation d’électricité dans les secteurs qui sont encore très dépendants de coûteuses importations d’énergies fossiles, dans les transports, l’industrie, le logement et donc le chauffage.- Chiffre d’affaires de 3 milliards -Interrogé par l’AFP, un porte-parole de Groupe Atlantic a précisé que Bercy avait été prévenu de cette opération il y a quelques jours. Sur la procédure en elle-même que lance Bercy, la société n’a fait aucun commentaire.Paloma Rheem, qui employait 19.000 personnes à fin 2024, et Groupe Atlantic, qui compte 12.000 collaborateurs, se connaissent bien. La société française distribue depuis plus de 30 ans des produits Fujitsu General en France et au Benelux.Une partie des actionnaires familiaux historiques de Groupe Atlantic resteront au capital de l’entreprise, a précisé cette dernière, basée à La Roche-sur-Yon, en Vendée.”Cette opération nous donne les moyens de renforcer durablement notre compétitivité”, et ce “dans un contexte de concurrence internationale accrue”, notamment chinoise, a déclaré le président du directoire de Groupe Atlantic, Damien Carroz, cité dans le communiqué. Le montant de l’opération n’est pas public, mais le quotidien économique Les Echos avance une transaction supérieure à 3 milliards d’euros. Elle devrait être finalisée mi-2026.Groupe Atlantic compte 31 sites industriels à travers le monde. Il est notamment propriétaire des marques Atlantic, Thermor ou Sauter et réalise près de 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Il fabrique non seulement des pompes à chaleur, mais aussi des chaudières, chauffe-eau ou radiateurs.Dans ce même secteur, le groupe américain Carrier Global avait annoncé en 2023 le rachat de la division “solutions climatiques” du groupe familial allemand Viessmann.bp-nal-fmp-ngu/uh/as

“Tueur en série”: l’effrayant portrait de Frédéric Péchier

Un “tueur en série” avec une clinique pour “terrain de jeu”. En condamnant Frédéric Péchier à la perpétuité pour 30 empoisonnements dont 12 mortels, la justice a peint un portrait psychologique accablant de l’anesthésiste de Besançon.Au terme d’un exceptionnel procès de trois mois et demi, le médecin de 53 ans a été reconnu coupable d’avoir pollué les poches de transfusion de patients venus subir des opérations bénignes dans deux cliniques privées de Besançon, entre 2008 et 2017.Il n’a cessé de clamer son innocence depuis le début de l’affaire, allant jusqu’à contester la présence d’un empoisonneur, avant de l’admettre dans plusieurs cas.Dans ses motivations récupérées mardi par l’AFP, la cour a repris la thèse de l’accusation selon laquelle l’anesthésiste s’en prenait aux patients de certains confrères afin de leur nuire. Il intervenait aussi parfois pour tenter de les réanimer et faire valoir ses compétences, sans succès pour 12 d’entre eux.- “Totale impunité” -La feuille de motivations de 57 pages, signée par la présidente de la cour, Delphine Thibierge, et par le premier juré, revient sur la personnalité de l’accusé.”La multiplicité des actes criminels conduit à évoquer le fonctionnement d’un tueur en série marqué par une personnalité divisée entre un moi adapté avec son entourage familial et un moi blessé dans son environnement professionnel”, estiment les juges.Ils s’attardent sur la jeunesse de Frédéric Péchier, lui-même fils d’un anesthésiste, dont le père avait été confronté dans les années 1980 à une affaire similaire au CHU de Poitiers, lorsqu’une patiente est morte sur fond de conflit entre médecins.Il était ensuite interne au CHU de Besançon lors de l’affaire des euthanasies, quand il a été reproché à des médecins d’avoir précipité le décès de patients. “Il en résulte que le jeune praticien en devenir a évolué et s’est formé dans un milieu où le règlement de comptes entre praticiens à travers les patients était possible, favorisant ainsi un sentiment de totale impunité”.- “Mal-être” -Les juges soulignent aussi que l’accusé était mû par “une recherche effrénée de la reconnaissance” paternelle, dans une famille où il faisait figure de “vilain petit canard”.”L’accusé a pu trouver au sein de la clinique Saint-Vincent (où la plupart des empoisonnements ont eu lieu) un terrain de jeu lui permettant d’obtenir la reconnaissance professionnelle qu’il attendait de son père, bénéficiant à ce titre d’une certaine aura au sein du bloc opératoire”, selon la cour. “Il est décrit comme l’homme providentiel par ses confrères”.Marié à une brillante cardiologue, Frédéric Péchier “semble s’être plié” aux exigences de réussite sociale de cette dernière en sacrifiant sa propre carrière.”Frédéric Péchier a ainsi utilisé ses connaissances médicales et anesthésiques à la fois pour régler des différends professionnels avec ses confrères et répondre à des tensions internes de son mal-être, attestées notamment par une tentative de suicide (en 2014) et des consultations ponctuelles avec un psychologue”.- “Déshumanisés” -Le texte revient dans le détail sur les 30 cas d’empoisonnement reprochés à l’anesthésiste.”Les patients, à propos desquels l’accusé a tenu des propos particulièrement méprisants et dénués d’empathie, étaient totalement objectivés et déshumanisés”, observent les juges.”Ces crimes se singularisent par leur caractère aveugle, les victimes n’ayant aucun lien entre elles ni avec l’accusé, mais (étant) visées au hasard d’un différent opposant celui-ci à ses confrères”, selon la cour.Frédéric Péchier “a démontré, à travers la sérialité de ses crimes, son absence totale de remise en cause et son déni de l’altérité, un risque majeur de récidive et de réitération des infractions”, ajoute-t-elle, pour justifier la période de sûreté maximale de 22 ans assortie à sa condamnation.Cette feuille de motivations a été saluée par l’avocat Frédéric Berna, défenseur de nombreuses parties civiles.”Elle débusque définitivement les mensonges qui ont été annonés par Frédéric Péchier et sa défense pendant huit ans et demi pour essayer de brouiller les pistes”, a-t-il déclaré à l’AFP. Frédéric Péchier, qui avait comparu libre, a été incarcéré à Besançon et s’est pourvu en appel. Il a été placé à l’isolement, sa prise en charge comportant une forte dimension de “prévention du risque suicidaire”, avait indiqué le directeur de la maison d’arrêt, Kamel Laghoueg, au journal L’Est Républicain.

“Tueur en série”: l’effrayant portrait de Frédéric Péchier

Un “tueur en série” avec une clinique pour “terrain de jeu”. En condamnant Frédéric Péchier à la perpétuité pour 30 empoisonnements dont 12 mortels, la justice a peint un portrait psychologique accablant de l’anesthésiste de Besançon.Au terme d’un exceptionnel procès de trois mois et demi, le médecin de 53 ans a été reconnu coupable d’avoir pollué les poches de transfusion de patients venus subir des opérations bénignes dans deux cliniques privées de Besançon, entre 2008 et 2017.Il n’a cessé de clamer son innocence depuis le début de l’affaire, allant jusqu’à contester la présence d’un empoisonneur, avant de l’admettre dans plusieurs cas.Dans ses motivations récupérées mardi par l’AFP, la cour a repris la thèse de l’accusation selon laquelle l’anesthésiste s’en prenait aux patients de certains confrères afin de leur nuire. Il intervenait aussi parfois pour tenter de les réanimer et faire valoir ses compétences, sans succès pour 12 d’entre eux.- “Totale impunité” -La feuille de motivations de 57 pages, signée par la présidente de la cour, Delphine Thibierge, et par le premier juré, revient sur la personnalité de l’accusé.”La multiplicité des actes criminels conduit à évoquer le fonctionnement d’un tueur en série marqué par une personnalité divisée entre un moi adapté avec son entourage familial et un moi blessé dans son environnement professionnel”, estiment les juges.Ils s’attardent sur la jeunesse de Frédéric Péchier, lui-même fils d’un anesthésiste, dont le père avait été confronté dans les années 1980 à une affaire similaire au CHU de Poitiers, lorsqu’une patiente est morte sur fond de conflit entre médecins.Il était ensuite interne au CHU de Besançon lors de l’affaire des euthanasies, quand il a été reproché à des médecins d’avoir précipité le décès de patients. “Il en résulte que le jeune praticien en devenir a évolué et s’est formé dans un milieu où le règlement de comptes entre praticiens à travers les patients était possible, favorisant ainsi un sentiment de totale impunité”.- “Mal-être” -Les juges soulignent aussi que l’accusé était mû par “une recherche effrénée de la reconnaissance” paternelle, dans une famille où il faisait figure de “vilain petit canard”.”L’accusé a pu trouver au sein de la clinique Saint-Vincent (où la plupart des empoisonnements ont eu lieu) un terrain de jeu lui permettant d’obtenir la reconnaissance professionnelle qu’il attendait de son père, bénéficiant à ce titre d’une certaine aura au sein du bloc opératoire”, selon la cour. “Il est décrit comme l’homme providentiel par ses confrères”.Marié à une brillante cardiologue, Frédéric Péchier “semble s’être plié” aux exigences de réussite sociale de cette dernière en sacrifiant sa propre carrière.”Frédéric Péchier a ainsi utilisé ses connaissances médicales et anesthésiques à la fois pour régler des différends professionnels avec ses confrères et répondre à des tensions internes de son mal-être, attestées notamment par une tentative de suicide (en 2014) et des consultations ponctuelles avec un psychologue”.- “Déshumanisés” -Le texte revient dans le détail sur les 30 cas d’empoisonnement reprochés à l’anesthésiste.”Les patients, à propos desquels l’accusé a tenu des propos particulièrement méprisants et dénués d’empathie, étaient totalement objectivés et déshumanisés”, observent les juges.”Ces crimes se singularisent par leur caractère aveugle, les victimes n’ayant aucun lien entre elles ni avec l’accusé, mais (étant) visées au hasard d’un différent opposant celui-ci à ses confrères”, selon la cour.Frédéric Péchier “a démontré, à travers la sérialité de ses crimes, son absence totale de remise en cause et son déni de l’altérité, un risque majeur de récidive et de réitération des infractions”, ajoute-t-elle, pour justifier la période de sûreté maximale de 22 ans assortie à sa condamnation.Cette feuille de motivations a été saluée par l’avocat Frédéric Berna, défenseur de nombreuses parties civiles.”Elle débusque définitivement les mensonges qui ont été annonés par Frédéric Péchier et sa défense pendant huit ans et demi pour essayer de brouiller les pistes”, a-t-il déclaré à l’AFP. Frédéric Péchier, qui avait comparu libre, a été incarcéré à Besançon et s’est pourvu en appel. Il a été placé à l’isolement, sa prise en charge comportant une forte dimension de “prévention du risque suicidaire”, avait indiqué le directeur de la maison d’arrêt, Kamel Laghoueg, au journal L’Est Républicain.

Vigilance crues: l’Hérault maintenu en rouge, trois départements en orange

Le département de l’Hérault est toujours placé en vigilance rouge mardi pour des crues exceptionnelles, survenues la veille à la suite de fortes précipitations qui s’éloignent, indique Météo-France.Le Tarn, l’Aveyron et la Lozère, également affectés par la pluie ou la neige, sont en vigilance orange pour crues, d’après le dernier bulletin de Météo-France peu après 10H00.Conséquence des intempéries, environ 30.000 foyers sont privés d’électricité en Aveyron, touché lundi par de très fortes chutes de neige, jusqu’à 50 cm sur les points les plus élevés, et près de 3.000 dans l’Hérault, selon Enedis mardi matin.Sur la commune d’Agde, le niveau du fleuve Hérault a atteint un seuil haut –plateau- de 3,55 m lundi à 20H00. Il faut remonter à novembre 1994 pour observer en Agde une crue aval similaire, a indiqué la préfecture.Les berges longeant le fleuve dans le coeur historique de la ville étaient toujours sous eau en début de matinée, mais à un niveau légèrement inférieur à celui de lundi soir, a effectivement constaté un journaliste de l’AFP-TV.Le débit du fleuve, qui prend sa source en Lozère et traverse le département de l’Hérault du nord au sud -des régions où les pluies ont été intenses depuis la fin de la semaine dernière- avant de se jeter dans la Méditerranée près d’Agde, reste très élevé et la pluie continue, selon la même source.”Nous n’avons heureusement pas de victimes à déplorer, ça c’est le plus important”, a déclaré à Agde mardi matin la nouvelle préfète de l’Hérault, Chantal Mauchet, au lendemain de sa prise de fonction.”Six familles ont dû être abritées au palais des sports”, a indiqué à ses côtés le maire d’Agde, Sébastien Frey, lors d’un point de presse.En 24 heures, les centre d’appel (18 et 112) ont reçu 1.700 appels et 80 opérations ont été effectuées, dont 47 sauvetages et mises en sécurité.Météo-France prévoit de maintenir l’Hérault au niveau maximum d’alerte (rouge) pour les crues pour la journée de mercredi dans la partie aval du bassin du fleuve.Le tronçon amont a quant à lui été rétrogradé en vigilance jaune pour crues, niveau de vigilance qui concerne également le cours d’eau de l’Orb, le Lez et le Vidourle. La vigilance pour pluie-inondation a été rétrogradée au niveau jaune et sera maintenue jusqu’à 18H00 dans le département, où une vigilance jaune pour orages sera par ailleurs effective entre 10H00 et 18H00.”Les pluies qui vont persister sont désormais d’une intensité ne relevant plus du niveau orange”, selon Météo-France. Les précipitations “commencent à nettement s’atténuer sur l’ensemble des secteurs déjà affectés” et “ne devraient plus générer de nouvelles reprises de crues sur les cours d’eau en vigilance”, estime également Vigicrues.Les conditions de circulation restent toutefois extrêmement difficiles sur l’ensemble du réseau routier de l’Hérault, avec de nombreux axes fermés, selon la préfecture, qui réitère ses consignes de prudence.