Lower US tariffs on Japan autos to take effect Tuesday

Lower US tariffs on Japanese autos are set to take effect this week, a Commerce Department notice confirmed Monday, as Washington implements a recent trade pact it had negotiated with Tokyo.Starting Tuesday, Japanese autos entering the United States will face a 15-percent tariff instead of 27.5 percent, providing manufacturers some reprieve from President Donald Trump’s fresh duties this year.Since returning to the presidency in January, Trump has targeted specific sectors with tariffs, and imported automobiles and parts face a 25-percent duty.This dealt a blow to Japanese automakers, for whom the 25-percent duty piled atop an existing 2.5-percent tariff — bringing the overall level to 27.5 percent.For goods falling outside specifically targeted sectors, Trump has also imposed a separate 10-percent duty on imports from nearly all trading partners since returning to the presidency.In early August, he hiked the 10-percent rate to various higher levels for goods from dozens of economies, including the European Union and Japan.The move left Japanese products facing a 15-percent US tariff tacked onto existing duties for many goods.While the two countries had initially unveiled a trade pact in July, they appeared to diverge in their understanding of its details, such as whether the duties would generally stack on existing tariffs for certain products.Japan’s tariffs envoy Ryosei Akazawa previously told reporters that Washington was expected to revise the rule.The new US order taking effect Tuesday will see a 15-percent tariff cap instead for many products, applying retroactively to August 7.Under the terms of the US-Japan tariff deal, Japan is also expected to make investments worth $550 billion in the United States, according to the White House.

La Maison Blanche veut réprimer le “terrorisme intérieur” de gauche après l’assassinat de Charlie Kirk

La Maison Blanche a affirmé lundi son intention de réprimer ce qu’elle qualifie de “terrorisme intérieur” de gauche après l’assassinat de l’influenceur conservateur Charlie Kirk même si les motivations du meurtrier présumé restent mystérieuses.Charlie Kirk, 31 ans, figure de la droite américaine, utilisait ses millions d’abonnés sur les réseaux sociaux et ses interventions dans les universités pour défendre Donald Trump et diffuser ses idées nationalistes, chrétiennes et traditionnalistes sur la famille auprès de la jeunesse.Charlie Kirk “a joué un rôle majeur pour faire élire Donald Trump” en 2024, a salué lundi le vice-président JD Vance en animant exceptionnellement le podcast très populaire de l’influenceur, sous les ors de la Maison Blanche.Stephen Miller, proche conseiller de Donald Trump, a mis en cause la gauche d’une manière particulièrement virulente lors de cette émission.”Nous allons diriger toute la colère que nous ressentons contre la campagne organisée qui a débouché sur cet assassinat, pour déraciner et démanteler ces réseaux terroristes”, a-t-il affirmé.”C’est un vaste mouvement de terrorisme intérieur”, a-t-il assuré.Le président américain, qui assistera dimanche à une cérémonie d’hommage à Charlie Kirk organisée dans un stade de l’Arizona (sud-ouest), a dit envisager de classer la mouvance “Antifa” comme organisation “terroriste” intérieure.Le terme antifa ou “antifasciste” est un terme générique qui désigne les groupes d’extrême gauche et est souvent évoqué par la droite à propos des violences dans les manifestations. “C’est quelque chose que je ferais si j’ai le soutien des gens ici”, a-t-il déclaré à la Maison Blanche lundi lors de la signature d’un décret présidentiel, en référence aux membres de son administration.Donald Trump a également évoqué la possibilité d’utiliser la législation contre le crime organisé pour poursuivre les soutiens financiers aux manifestations contre les forces de l’ordre ou contre sa politique.- ADN du suspect -Charlie Kirk a été assassiné d’une balle dans le cou alors qu’il animait un débat sur un campus universitaire dans l’Utah, dans l’ouest du pays, un drame qui a souligné les profondes fractures politiques américaines. Cinq jours après, les motivations de Tyler Robinson, l’homme de 22 ans arrêté jeudi soir, demeurent inconnues.La victime, chrétien nationaliste, farouche défenseur de la famille traditionnelle et volontiers provocateur, s’était fait beaucoup d’ennemis, ses adversaires l’accusant d’homophobie ou de racisme.Le suspect a “une idéologie de gauche” et vivait avec une personne transgenre, selon le gouverneur de l’Utah, mais aucun mobile précis ou complicité n’ont été avancés dans cette affaire.Le meurtrier présumé, qui ne coopère pas avec les enquêteurs, devrait être inculpé mardi par la justice de l’Utah.Son implication présumée est confirmée par la correspondance entre des traces d’ADN prélevées près du lieu du crime et celui de Tyler Robinson, a annoncé lundi le directeur du FBI, Kash Patel.En plus de l’arme du crime, un fusil retrouvé rapidement, plusieurs éléments matériels ont été collectés par la police, dont un tournevis retrouvé sur le toit où le tireur était positionné. “Je peux annoncer aujourd’hui que les traces d’ADN de la serviette enroulée autour de l’arme à feu et l’ADN sur le tournevis correspondent à celui du suspect actuellement détenu”, a déclaré Kash Patel sur Fox News.Le chef du FBI mentionne aussi un mot qu’aurait laissé l’assassin présumé avant de passer à l’acte. “Le suspect a écrit, en gros, +j’ai l’opportunité d’éliminer Charlie Kirk, et je vais m’en saisir+”, a-t-il dit, ajoutant que la police fédérale avait obtenu des “preuves” de l’existence de cette note, détruite depuis.”Il semblerait qu’il y ait eu plusieurs signaux d’alerte”, a ensuite déclaré sur Fox News le numéro deux du FBI, Dan Bongino, en évoquant la note. “L’intentionnalité était bien là au préalable”, a-t-il ajouté, mentionnant des amis et des membres de la famille selon qui le suspect était “devenu plus politique” ces derniers temps.

La Maison Blanche veut réprimer le “terrorisme intérieur” de gauche après l’assassinat de Charlie Kirk

La Maison Blanche a affirmé lundi son intention de réprimer ce qu’elle qualifie de “terrorisme intérieur” de gauche après l’assassinat de l’influenceur conservateur Charlie Kirk même si les motivations du meurtrier présumé restent mystérieuses.Charlie Kirk, 31 ans, figure de la droite américaine, utilisait ses millions d’abonnés sur les réseaux sociaux et ses interventions dans les universités pour défendre Donald Trump et diffuser ses idées nationalistes, chrétiennes et traditionnalistes sur la famille auprès de la jeunesse.Charlie Kirk “a joué un rôle majeur pour faire élire Donald Trump” en 2024, a salué lundi le vice-président JD Vance en animant exceptionnellement le podcast très populaire de l’influenceur, sous les ors de la Maison Blanche.Stephen Miller, proche conseiller de Donald Trump, a mis en cause la gauche d’une manière particulièrement virulente lors de cette émission.”Nous allons diriger toute la colère que nous ressentons contre la campagne organisée qui a débouché sur cet assassinat, pour déraciner et démanteler ces réseaux terroristes”, a-t-il affirmé.”C’est un vaste mouvement de terrorisme intérieur”, a-t-il assuré.Le président américain, qui assistera dimanche à une cérémonie d’hommage à Charlie Kirk organisée dans un stade de l’Arizona (sud-ouest), a dit envisager de classer la mouvance “Antifa” comme organisation “terroriste” intérieure.Le terme antifa ou “antifasciste” est un terme générique qui désigne les groupes d’extrême gauche et est souvent évoqué par la droite à propos des violences dans les manifestations. “C’est quelque chose que je ferais si j’ai le soutien des gens ici”, a-t-il déclaré à la Maison Blanche lundi lors de la signature d’un décret présidentiel, en référence aux membres de son administration.Donald Trump a également évoqué la possibilité d’utiliser la législation contre le crime organisé pour poursuivre les soutiens financiers aux manifestations contre les forces de l’ordre ou contre sa politique.- ADN du suspect -Charlie Kirk a été assassiné d’une balle dans le cou alors qu’il animait un débat sur un campus universitaire dans l’Utah, dans l’ouest du pays, un drame qui a souligné les profondes fractures politiques américaines. Cinq jours après, les motivations de Tyler Robinson, l’homme de 22 ans arrêté jeudi soir, demeurent inconnues.La victime, chrétien nationaliste, farouche défenseur de la famille traditionnelle et volontiers provocateur, s’était fait beaucoup d’ennemis, ses adversaires l’accusant d’homophobie ou de racisme.Le suspect a “une idéologie de gauche” et vivait avec une personne transgenre, selon le gouverneur de l’Utah, mais aucun mobile précis ou complicité n’ont été avancés dans cette affaire.Le meurtrier présumé, qui ne coopère pas avec les enquêteurs, devrait être inculpé mardi par la justice de l’Utah.Son implication présumée est confirmée par la correspondance entre des traces d’ADN prélevées près du lieu du crime et celui de Tyler Robinson, a annoncé lundi le directeur du FBI, Kash Patel.En plus de l’arme du crime, un fusil retrouvé rapidement, plusieurs éléments matériels ont été collectés par la police, dont un tournevis retrouvé sur le toit où le tireur était positionné. “Je peux annoncer aujourd’hui que les traces d’ADN de la serviette enroulée autour de l’arme à feu et l’ADN sur le tournevis correspondent à celui du suspect actuellement détenu”, a déclaré Kash Patel sur Fox News.Le chef du FBI mentionne aussi un mot qu’aurait laissé l’assassin présumé avant de passer à l’acte. “Le suspect a écrit, en gros, +j’ai l’opportunité d’éliminer Charlie Kirk, et je vais m’en saisir+”, a-t-il dit, ajoutant que la police fédérale avait obtenu des “preuves” de l’existence de cette note, détruite depuis.”Il semblerait qu’il y ait eu plusieurs signaux d’alerte”, a ensuite déclaré sur Fox News le numéro deux du FBI, Dan Bongino, en évoquant la note. “L’intentionnalité était bien là au préalable”, a-t-il ajouté, mentionnant des amis et des membres de la famille selon qui le suspect était “devenu plus politique” ces derniers temps.

US strikes second alleged Venezuelan drug boat as tensions mount

President Donald Trump said a US new strike on an alleged drug trafficking boat from Venezuela killed three people Monday, as the South American country’s president Nicolas Maduro vowed to resist Washington’s “aggression.”Trump’s administration has faced questions over the legality of deadly military strikes on suspected drug boats since the first such attack earlier this month which killed 11 people.The fresh attack also comes amid spiraling tensions in the Caribbean as a large US naval build-up sparks speculation that Washington may be seeking regime change in Caracas.Trump posted a video of a boat bobbing in the sea before exploding in a ball of orange flame as he announced the strike on social media, adding that it resulted in “3 male terrorists killed in action.””The Strike occurred while these confirmed narcoterrorists from Venezuela were in International Waters transporting illegal narcotics (A DEADLY WEAPON POISONING AMERICANS!) headed to the U.S,” he said.The strikes have raised questions about whether they are within international law or effectively amount to extrajuducial killings, but Trump insisted the United States was confident that the dead men were traffickers.”We have proof,” Trump told reporters in the Oval Office. “All you have to do is look at the cargo that was, like, it’s spattered all over the ocean. Big bags of cocaine and fentanyl all over the place.”Tensions between longtime foes the United States and Venezuela reached new heights in recent weeks after Trump dispatched eight warships to waters near Venezuela to pressure Maduro.The United States accuses the leftist of heading a cocaine trafficking cartel and recently doubled its bounty for his capture to $50 million. Much of the international community rejected his July 2024 re-election, with the opposition claiming widespread fraud.- ‘Lord of death’ -Maduro hit back on Monday, branding US Secretary of State Marco Rubio the “lord of death and war” over his tough rhetoric on Latin American cartels.Referring to the US naval build-up and the earlier boat attack, Maduro told reporters that Caracas would “fully” exercise its “legitimate right to defend itself.”Maduro often accuses the United States of attempting regime change in his country.Speculation has been swirling that the Trump administration could be preparing targeted strikes against Latin American drug cartels, including in Venezuela.Trump refused to deny it was a possibility on Sunday.”We’ll see what happens,” Trump told reporters when asked if strikes on the Venezuelan mainland were possible. “Venezuela is sending us their gang members, their drug dealers and drugs. It’s not acceptable.”Earlier this month Washington dramatically upped the ante by blowing up a speedboat with 11 people on board that it claimed was smuggling drugs from Venezuela.In an interview with Fox News during a visit to Jerusalem on Monday, Rubio defended the attack on the boat traveling in international waters, amid questions over its legality.”We have 100 percent fidelity and certainty that that boat was involved in that trafficking of those drugs,” Rubio said.- Military build-up -Maduro said communications with the Trump administration had broken down over the US “aggression,” adding his country would “confront it.”He leveled much of the blame at the hawkish Rubio, the son of Cuban immigrants to the United States who has been a vehement critic of left-wing authoritarian governments in Latin America.Although most of the cartels on the terrorism list are Mexican, Washington has focused its attacks on Venezuela.Maduro said the “bomb threats” had caused a complete collapse in relations between the two countries, which broke off diplomatic ties in 2019.In the face of the US pressure, he has deployed 25,000 troops to Venezuela’s border with Colombia, a transit point on the Latin American drug trafficking route, and along the Caribbean coast.Thousands of people have also joined a civilian militia intended as backup for the military.Over the weekend, they thronged training camps where they learned to handle and fire weapons.”If they (the United States) try to attack the homeland, the entire population will defend it!” said Jenny Rojas, a 54-year-old lawyer who was among the recruits.burs-dk/jgc

Violente passe d’armes entre Radio France et les médias Bolloré

“Oligopole hostile” contre “bien-pensants”: la guerre est ouverte entre les médias dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, dont CNews, et le groupe public Radio France, qui s’accusent mutuellement de parti pris politique dans le sillage de l’affaire Legrand-Cohen.Dernier épisode en date, la présidente de Radio France Sibyle Veil a dénoncé “ceux qui orchestrent une campagne de déstabilisation contre nous”. “Il s’agit bien de cela car la critique a perdu tout lien de proportion avec les faits”, a-t-elle affirmé dans un email envoyé lundi matin aux salariés et consulté par l’AFP dans la soirée.”Nous n’avons rien à voir avec un média d’opinion. Les critiques obsessionnelles ne doivent pas nous décourager”, a défendu la présidente de Radio France.Avant elle, Vincent Meslet, directeur éditorial de Radio France, avait pointé samedi dans le journal Le Parisien/Aujourd’hui en France “un oligopole hostile”, “des médias militants, d’obsessions”, première fois qu’un responsable de Radio France ripostait en citant directement les médias de la galaxie Bolloré.”Ces gens deviennent fous”, a rétorqué lundi matin la vedette de la chaîne télé CNews, Pascal Praud, en ouvrant son émission “L’heure des pros”. Il a dénoncé une “offensive tous azimuts contre ce que les bien-pensants nomment la presse Bolloré, mais qui est tout simplement une presse libre et indépendante”.Ces derniers mois, CNews, la radio Europe 1 et le Journal du dimanche (JDD), tous dans le giron de M. Bolloré, ont fréquemment reproché à l’audiovisuel public de pencher à gauche, notamment dans son traitement des questions d’immigration et d’insécurité. Eux-mêmes sont accusés par des responsables politiques de gauche de promouvoir des idées d’extrême droite, ce qu’ils contestent.- “Pires adversaires” -Ces hostilités ont été déclenchées par la vidéo diffusée début septembre par le média conservateur L’Incorrect, qui a suscité une vive polémique politico-médiatique.Filmée en juillet dans un restaurant parisien, elle montre Thomas Legrand, chroniqueur à Libération et France Inter, et Patrick Cohen, qui intervient sur France Inter et sur France 5 (groupe public France Télévisions), échanger avec deux responsables du Parti socialiste. Au cours de cette discussion, M. Legrand déclare: “Nous, on fait ce qu’il faut pour (Rachida) Dati, Patrick (Cohen) et moi”, ce qui a pu être interprété comme un parti pris à l’encontre de la ministre sortante de la Culture.La séquence a valu aux deux journalistes des accusations de connivence avec le PS.Sur France 5 lundi soir, Patrick Cohen a annoncé avoir, avec Thomas Legrand, “adressé aujourd’hui par voie d’huissier une sommation pour obtenir les rushes”, soit l’intégralité des images filmées, dénonçant une vidéo “coupée à dix reprises”.Le régulateur de l’audiovisuel (Arcom) doit auditionner cette semaine Delphine Ernotte Cunci, présidente de France Télévisions, et Sibyle Veil. Cette dernière a indiqué aux salariés qu’elle défendrait mercredi “le travail de toutes les équipes de nos antennes” devant le régulateur.Thomas Legrand, lui, a renoncé à son émission dominicale sur France Inter, mais continuera d’intervenir à l’antenne.Durant le week-end, M. Meslet et une autre responsable de Radio France, Céline Pigalle, étaient publiquement montés au créneau, en réfutant les accusations de parti pris politique.”CNews et Europe 1 (…) n’ont pas manqué de créer (…) un récit autour de cette affaire pour mieux nous attaquer”, avait déclaré Vincent Meslet au Parisien/Aujourd’hui en France.- “Apparatchik” -“Jusqu’à 80% du temps d’antenne (de CNews, ndlr) à certaines heures était consacré à ce sujet”, avait renchéri Céline Pigalle, patronne de l’information de Radio France, dans une interview aux Échos.Vincent Meslet a insisté lundi matin, dans une tribune publiée sur X: “la France comprend des médias audiovisuels d’opinion au service d’un projet politique”.Sur CNews, Pascal Praud a qualifié lundi M. Meslet d'”apparatchik du service public” et rappelé qu’en 2015, ce dernier avait déclaré à Libération avoir “toujours voté” socialiste ou écologiste.”Tous ces intolérants, ces sectaires, ces doctrinaires ne veulent qu’une seule ligne, ils imposent leur récit”, a insisté M. Praud sur la première chaîne info de France en part d’audience.Il a ensuite fait diffuser les images d’un discours du président du RN, Jordan Bardella, qui a une nouvelle fois appelé à la privatisation de l’audiovisuel public en lui reprochant ses “dérives militantes”.Outre CNews, la matinale d’Europe 1 est elle aussi revenue sur les propos de M. Meslet pour s’en insurger. “Monsieur Vincent Meslet (…), certains parlent du réel et d’autres comme vous sont dans le déni et écrivent une autre histoire”, a lancé l’éditorialiste Laurent Tessier.

Violente passe d’armes entre Radio France et les médias Bolloré

“Oligopole hostile” contre “bien-pensants”: la guerre est ouverte entre les médias dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, dont CNews, et le groupe public Radio France, qui s’accusent mutuellement de parti pris politique dans le sillage de l’affaire Legrand-Cohen.Dernier épisode en date, la présidente de Radio France Sibyle Veil a dénoncé “ceux qui orchestrent une campagne de déstabilisation contre nous”. “Il s’agit bien de cela car la critique a perdu tout lien de proportion avec les faits”, a-t-elle affirmé dans un email envoyé lundi matin aux salariés et consulté par l’AFP dans la soirée.”Nous n’avons rien à voir avec un média d’opinion. Les critiques obsessionnelles ne doivent pas nous décourager”, a défendu la présidente de Radio France.Avant elle, Vincent Meslet, directeur éditorial de Radio France, avait pointé samedi dans le journal Le Parisien/Aujourd’hui en France “un oligopole hostile”, “des médias militants, d’obsessions”, première fois qu’un responsable de Radio France ripostait en citant directement les médias de la galaxie Bolloré.”Ces gens deviennent fous”, a rétorqué lundi matin la vedette de la chaîne télé CNews, Pascal Praud, en ouvrant son émission “L’heure des pros”. Il a dénoncé une “offensive tous azimuts contre ce que les bien-pensants nomment la presse Bolloré, mais qui est tout simplement une presse libre et indépendante”.Ces derniers mois, CNews, la radio Europe 1 et le Journal du dimanche (JDD), tous dans le giron de M. Bolloré, ont fréquemment reproché à l’audiovisuel public de pencher à gauche, notamment dans son traitement des questions d’immigration et d’insécurité. Eux-mêmes sont accusés par des responsables politiques de gauche de promouvoir des idées d’extrême droite, ce qu’ils contestent.- “Pires adversaires” -Ces hostilités ont été déclenchées par la vidéo diffusée début septembre par le média conservateur L’Incorrect, qui a suscité une vive polémique politico-médiatique.Filmée en juillet dans un restaurant parisien, elle montre Thomas Legrand, chroniqueur à Libération et France Inter, et Patrick Cohen, qui intervient sur France Inter et sur France 5 (groupe public France Télévisions), échanger avec deux responsables du Parti socialiste. Au cours de cette discussion, M. Legrand déclare: “Nous, on fait ce qu’il faut pour (Rachida) Dati, Patrick (Cohen) et moi”, ce qui a pu être interprété comme un parti pris à l’encontre de la ministre sortante de la Culture.La séquence a valu aux deux journalistes des accusations de connivence avec le PS.Sur France 5 lundi soir, Patrick Cohen a annoncé avoir, avec Thomas Legrand, “adressé aujourd’hui par voie d’huissier une sommation pour obtenir les rushes”, soit l’intégralité des images filmées, dénonçant une vidéo “coupée à dix reprises”.Le régulateur de l’audiovisuel (Arcom) doit auditionner cette semaine Delphine Ernotte Cunci, présidente de France Télévisions, et Sibyle Veil. Cette dernière a indiqué aux salariés qu’elle défendrait mercredi “le travail de toutes les équipes de nos antennes” devant le régulateur.Thomas Legrand, lui, a renoncé à son émission dominicale sur France Inter, mais continuera d’intervenir à l’antenne.Durant le week-end, M. Meslet et une autre responsable de Radio France, Céline Pigalle, étaient publiquement montés au créneau, en réfutant les accusations de parti pris politique.”CNews et Europe 1 (…) n’ont pas manqué de créer (…) un récit autour de cette affaire pour mieux nous attaquer”, avait déclaré Vincent Meslet au Parisien/Aujourd’hui en France.- “Apparatchik” -“Jusqu’à 80% du temps d’antenne (de CNews, ndlr) à certaines heures était consacré à ce sujet”, avait renchéri Céline Pigalle, patronne de l’information de Radio France, dans une interview aux Échos.Vincent Meslet a insisté lundi matin, dans une tribune publiée sur X: “la France comprend des médias audiovisuels d’opinion au service d’un projet politique”.Sur CNews, Pascal Praud a qualifié lundi M. Meslet d'”apparatchik du service public” et rappelé qu’en 2015, ce dernier avait déclaré à Libération avoir “toujours voté” socialiste ou écologiste.”Tous ces intolérants, ces sectaires, ces doctrinaires ne veulent qu’une seule ligne, ils imposent leur récit”, a insisté M. Praud sur la première chaîne info de France en part d’audience.Il a ensuite fait diffuser les images d’un discours du président du RN, Jordan Bardella, qui a une nouvelle fois appelé à la privatisation de l’audiovisuel public en lui reprochant ses “dérives militantes”.Outre CNews, la matinale d’Europe 1 est elle aussi revenue sur les propos de M. Meslet pour s’en insurger. “Monsieur Vincent Meslet (…), certains parlent du réel et d’autres comme vous sont dans le déni et écrivent une autre histoire”, a lancé l’éditorialiste Laurent Tessier.

Budget : la CGT attend la “rupture”, CFE-CGC et CFTC sont plus optimistes

La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a accusé lundi le Premier ministre, Sébastien Lecornu, de ne poser à ce stade “aucun acte de rupture”, tandis que ses homologues de la CFTC et de la CFE-CGC se sont montrés plus optimistes à l’issue de leurs entretiens à Matignon.”Ce rendez-vous confirme plus que jamais la nécessité de se mobiliser le 18 (septembre) puisque le Premier ministre, à ce stade, parle de rupture dans ses discours, mais ne pose aucun acte de rupture, notamment vis-à-vis de l’Elysée”, a dénoncé à la mi-journée Sophie Binet. “A part les deux jours fériés, il n’a renoncé à rien dans le musée des horreurs qu’Emmanuel Macron avait prévu dans son projet de budget”.Sébastien Lecornu a annoncé samedi le retrait de la proposition de suppression de deux jours fériés et dit miser sur “le dialogue avec les partenaires sociaux” pour trouver “d’autres sources de financement” pour le budget.La numéro un de la CGT, reçue à Matignon après Marylise Léon de la CFDT vendredi, a dit avoir exigé comme “première rupture” l’abrogation de la réforme des retraites, “blessure démocratique et sociale qui ne passe pas et qui est à l’origine de la situation d’instabilité politique actuelle”.Mais elle a expliqué à la presse avoir “senti que le Premier ministre n’était absolument pas déterminé à agir” sur l’abrogation de l’âge de départ à 64 ans. “S’il n’y a pas d’abrogation de cette réforme des retraites, son gouvernement, comme les précédents, tombera”, a-t-elle prévenu.”Il ne m’a donné aucune garantie qu’il n’y ait pas de nouvelle réforme de l’assurance chômage”, a également déploré Mme Binet, citant également, entre autres, la suppression des 3.000 postes de fonctionnaires et l’augmentation des franchises médicales comme points sur lesquels des ruptures sont attendues.Plus “optimiste”, Cyril Chabanier (CFTC) a “entendu un Premier ministre qui (…) comprend que l’année blanche peut poser certaines difficultés et qui est prêt à nous écouter, à entendre nos propositions, en tous cas pour que les plus fragiles et les plus modestes puissent être exclus des mesures les plus difficiles dans l’effort de redressement budgétaire”.”On a senti un Premier ministre prêt à bouger les lignes”, a-t-il poursuivi, tout en maintenant son appel à manifester aux côtés de ses homologues jeudi.Quid d’une nouvelle réforme de l’assurance-chômage ? “Sur l’assurance chômage, ce n’est pas un dossier prioritaire pour le Premier ministre, ce n’est pas une priorité pour lui de faire une nouvelle réforme”, a rapporté Cyril Chabanier.”On a eu un entretien avec le Premier ministre quand même assez détendu, agréable et surtout il nous a fait part de son engagement pour remettre en selle le paritarisme des corps intermédiaires et des partenaires sociaux”, a salué devant la presse le N°1 de la CFE-CGC, François Hommeril.”Cet entretien je pense, en tout cas je veux l’espérer, ouvre des perspectives”, a-t-il ajouté, même si le Premier ministre n’a apporté aucune précision sur les pistes d’économies budgétaires à venir.Ces entretiens se déroulent sous la pression de la journée de mobilisation syndicale prévue jeudi, lors de laquelle les syndicats espèrent dépasser la mobilisation de près de 200.000 personnes du 10 septembre, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.Seul représentant du patronat reçu lundi – le patron du Medef Patrick Martin s’était rendu à Matignon vendredi soir, et celui de l’U2P Michel Picon doit s’y rendre mardi –, le président de la CPME Amir Reza-Tofighi a senti un premier ministre “à l’écoute”, a-t-il indiqué à l’AFP.”Nous lui avons fait part de la situation très difficile des entreprises actuellement et indiqué que la taxation des entrepreneurs sur la valeur de leur entreprise (la taxe Zucman, NDLR) était suicidaire pour notre économie et donc une ligne rouge absolue pour nous”, a-t-il ajouté.

Budget : la CGT attend la “rupture”, CFE-CGC et CFTC sont plus optimistes

La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a accusé lundi le Premier ministre, Sébastien Lecornu, de ne poser à ce stade “aucun acte de rupture”, tandis que ses homologues de la CFTC et de la CFE-CGC se sont montrés plus optimistes à l’issue de leurs entretiens à Matignon.”Ce rendez-vous confirme plus que jamais la nécessité de se mobiliser le 18 (septembre) puisque le Premier ministre, à ce stade, parle de rupture dans ses discours, mais ne pose aucun acte de rupture, notamment vis-à-vis de l’Elysée”, a dénoncé à la mi-journée Sophie Binet. “A part les deux jours fériés, il n’a renoncé à rien dans le musée des horreurs qu’Emmanuel Macron avait prévu dans son projet de budget”.Sébastien Lecornu a annoncé samedi le retrait de la proposition de suppression de deux jours fériés et dit miser sur “le dialogue avec les partenaires sociaux” pour trouver “d’autres sources de financement” pour le budget.La numéro un de la CGT, reçue à Matignon après Marylise Léon de la CFDT vendredi, a dit avoir exigé comme “première rupture” l’abrogation de la réforme des retraites, “blessure démocratique et sociale qui ne passe pas et qui est à l’origine de la situation d’instabilité politique actuelle”.Mais elle a expliqué à la presse avoir “senti que le Premier ministre n’était absolument pas déterminé à agir” sur l’abrogation de l’âge de départ à 64 ans. “S’il n’y a pas d’abrogation de cette réforme des retraites, son gouvernement, comme les précédents, tombera”, a-t-elle prévenu.”Il ne m’a donné aucune garantie qu’il n’y ait pas de nouvelle réforme de l’assurance chômage”, a également déploré Mme Binet, citant également, entre autres, la suppression des 3.000 postes de fonctionnaires et l’augmentation des franchises médicales comme points sur lesquels des ruptures sont attendues.Plus “optimiste”, Cyril Chabanier (CFTC) a “entendu un Premier ministre qui (…) comprend que l’année blanche peut poser certaines difficultés et qui est prêt à nous écouter, à entendre nos propositions, en tous cas pour que les plus fragiles et les plus modestes puissent être exclus des mesures les plus difficiles dans l’effort de redressement budgétaire”.”On a senti un Premier ministre prêt à bouger les lignes”, a-t-il poursuivi, tout en maintenant son appel à manifester aux côtés de ses homologues jeudi.Quid d’une nouvelle réforme de l’assurance-chômage ? “Sur l’assurance chômage, ce n’est pas un dossier prioritaire pour le Premier ministre, ce n’est pas une priorité pour lui de faire une nouvelle réforme”, a rapporté Cyril Chabanier.”On a eu un entretien avec le Premier ministre quand même assez détendu, agréable et surtout il nous a fait part de son engagement pour remettre en selle le paritarisme des corps intermédiaires et des partenaires sociaux”, a salué devant la presse le N°1 de la CFE-CGC, François Hommeril.”Cet entretien je pense, en tout cas je veux l’espérer, ouvre des perspectives”, a-t-il ajouté, même si le Premier ministre n’a apporté aucune précision sur les pistes d’économies budgétaires à venir.Ces entretiens se déroulent sous la pression de la journée de mobilisation syndicale prévue jeudi, lors de laquelle les syndicats espèrent dépasser la mobilisation de près de 200.000 personnes du 10 septembre, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.Seul représentant du patronat reçu lundi – le patron du Medef Patrick Martin s’était rendu à Matignon vendredi soir, et celui de l’U2P Michel Picon doit s’y rendre mardi –, le président de la CPME Amir Reza-Tofighi a senti un premier ministre “à l’écoute”, a-t-il indiqué à l’AFP.”Nous lui avons fait part de la situation très difficile des entreprises actuellement et indiqué que la taxation des entrepreneurs sur la valeur de leur entreprise (la taxe Zucman, NDLR) était suicidaire pour notre économie et donc une ligne rouge absolue pour nous”, a-t-il ajouté.

One in six US parents rejecting standard vaccine schedule: poll

One in six American parents has delayed or skipped some or all of the standard childhood vaccines, according to a new Washington Post poll released Monday.Most of those parents cite concerns about potential side effects as well as a lack of confidence in federal health authorities to ensure their safety.Some nine percent have opted out of administering their kids with polio or MMR (measles, mumps, rubella) shots, a trend public health experts warn risks triggering a widespread return of potentially fatal illnesses that routine childhood vaccination had largely wiped out.In 2025, the United States experienced its worst measles outbreak in more than 30 years, with more than 1,400 total confirmed cases and three deaths, including two young children.The people who said they delayed or skipped vaccines were more likely to identify as Republican, be under 35, cite religious beliefs or homeschool their child.The wide-ranging Washington Post-KFF poll said parents are even less likely to have vaccinated their children against Covid-19 or the flu: approximately half of parents did not get their children flu shots last year, and 56 percent said they were not confident that Covid-19 vaccines are safe for kids.The vast majority of American parents still support vaccinations and 81 percent said public schools should still require measles and polio shots, the poll showed.But while vaccinations have long been part of standard-issue medical care, resistance has mushroomed in the United States in recent years, stoked in large part by debunked claims linking shots to autism.The US federal health secretary, Robert F. Kennedy Jr., has played a significant role in fueling those fears by repeating the false claims and sowing doubts about vaccine safety.As the top US health official, he has taken steps to curb access to Covid shots and recently ousted Sue Monarez from her post as director of the Centers for Disease Control and Prevention (CDC) over immunization guidelines.Monarez is set to testify before the Senate health committee this week.Kennedy’s revamped Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP) — a scientific advisory board meant to make recommendations to the CDC, which he has staffed with vaccine skeptics after dismissing the entire previous body — is also set to convene at the end of this week.On Monday the CDC announced an additional five ACIP members, including figures who have argued against Covid vaccine mandates and pushed unproven treatments for the disease.