Stocks, dollar rise before key US inflation data

Major stock markets mostly rose and the dollar gained slightly Friday as investors awaited the release of key US inflation data that could cement expectations that the Federal Reserve will cut interest rates next year.The personal consumption expenditures (PCE) index is the Fed’s preferred gauge of inflation and a below-forecast reading is tipped to ramp up forecasts of several rate reductions in 2026, following an almost certain cut next week.After much of Asia closed out their trading with gains, European indices traded higher around midday. Wall Street ended mixed on Thursday.”With the December rate cut apparently in the bag, thoughts are turning to the pace and level of subsequent reductions next year,” noted Richard Hunter, head of markets at Interactive Investor.”Inflation remains the elephant in the room, however, and the Fed’s hitherto cautious stance on monetary easing has so far been vindicated.”Debate swirls over the bank’s plans for the next 12 months as US inflation remains stubbornly above target.Stock market investors have in recent sessions struggled to match last week’s healthy gains fuelled by comments from Fed officials indicating their preference for more rate cuts.Optimism has been helped, however, by reports reinforcing the view that the US jobs market is softening, including from payrolls firm ADP which said that more than 30,000 posts were lost in November.In Asia on Friday, Mumbai equities won a boost from a cut to interest rates by the Indian central bank, as low inflation provided room to help cushion the economy against US President Donald Trump’s tariff blitz.The rupee, which this week hit a record low against the dollar, rose.On the corporate front, shares in Chinese group Moore Threads Technology, which makes chips for the artificial intelligence sector, soared more than 500 percent on its market debut in Shanghai after the company raised $1.1 billion in an initial public offering.The blockbuster opening — which came after the IPO was more than 4,000 times oversubscribed — suggested there was plenty of confidence in the country’s homegrown AI chip industry.”The noise is real, but so is the signal: this IPO has become a barometer for faith in China’s next-gen AI‑chip ambitions,” said Dilin Wu, research strategist at Pepperstone.In Europe, shares in Swiss Re slumped by more than seven percent at one point Friday after the reinsurance giant’s profit target for 2026 and plans for share buybacks disappointed financial analysts.”The 2026 group profit target of $4.5 billion is eight percent below our estimate and five percent below consensus,” Vontobel analyst Matteo Lindauer wrote in a note to investors.- Key figures at around 1115 GMT -London – FTSE 100: UP 0.2 percent at 9,729.68 pointsParis – CAC 40: UP 0.5 percent at 8,159.39Frankfurt – DAX: UP 0.7 percent at 24,048.07Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.1 percent at 50,491.87 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.6 percent at 26,085.08 (close)Shanghai – Composite: UP 0.7 percent at 3,902.81 (close)New York – Dow: DOWN 0.1 percent at 47,850.94 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1647 from $1.1648 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3333 from $1.3335Dollar/yen: UP at 155.13 yen from 155.03 yenEuro/pound: UP at 87.37 pence from 87.00 penceBrent North Sea Crude: DOWN 0.1 percent at $63.17 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 0.2 percent at $59.55 per barrelburs-bcp/ajb/rl

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Les prix alimentaires en baisse, reflet de l’abondance agricole mondiale

Le prix global des denrées alimentaires dans le monde a reflué en novembre, pour le troisième mois consécutif, reflet d’une offre abondante et d’une concurrence accrue entre exportateurs, a indiqué vendredi l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).Au vu des récoltes en cours, la FAO a d’ailleurs de nouveau relevé sa prévision de production céréalière pour 2025, qui devrait pour la première fois dépasser 3 milliards de tonnes, en hausse de 4,9% par rapport à la récolte 2024.Cette hausse globale de production est notamment liée aux belles récoltes de blé attendues en Australie et surtout en Argentine, où “des semis plus importants que prévu et des rendements probablement records (…) devraient conduire à une récolte historique”.Les productions de blé augmentent aussi en Europe et aux Etats-Unis, de même que celles de céréales secondaires comme l’orge. Et les récoltes de riz s’annoncent en hausse (+1,6%).L’indice FAO des prix alimentaires, qui suit l’évolution des prix internationaux d’un ensemble de denrées, a globalement reculé de 1,2% sur un mois. Il se situe “2,1% en dessous de son niveau de novembre 2024” et près de 22% sous son pic de mars 2022, juste après l’invasion russe de l’Ukraine.Paradoxalement, seules les céréales voient leur prix légèrement rebondir (+1,3% sur un mois), portées par la hausse du blé (+2,5%). Les prix de la céréale du pain sont soutenus par “un potentiel intérêt de la Chine” pour les productions américaines, la “poursuite des hostilités” en mer Noire et “une diminution attendue des semis en Russie”.L’ensemble des autres productions voient leurs prix refluer.Le prix des huiles végétales, qui était en octobre au plus haut depuis l’été du fait de commandes de biocarburants et de retards de récoltes, baisse de 2,6% en novembre en raison d’une baisse des cotations de l’huile de palme, de colza et de tournesol. L’huile de soja demeure “soutenue par une forte demande du biodiesel, notamment au Brésil”.Les prix de la viande évoluent peu (-0,8%) alors que ceux des produits laitiers reculent de 3,1% en novembre, “sous l’effet d’une baisse des cotations du beurre et de la poudre de lait entier”, liée à une augmentation de la production mondiale et des disponibilités exportables.Le prix du sucre chute de près de 6% en un mois, en raison notamment des abondantes productions attendues au Brésil, en Inde et en Thaïlande.

Pétards, boules puantes et french cancan: une Nuit du bien commun mouvementée à Paris

Les célèbres Folies Bergère accueillaient un gala de charité pas comme les autres jeudi soir: la Nuit du bien commun, fondée par le milliardaire conservateur Pierre-Edouard Stérin. Comme à chaque édition, des manifestants ont protesté contre cet événement selon eux “lié à l’extrême droite”.Sur scène, un huissier en costume rouge harangue les donateurs, accompagné d’un poussin jaune en guise de mascotte. Dans la rue, des manifestants s’égosillent pour conspuer les “milliardaires” et les “fachos”. Entre ces deux mondes, quelques dizaines de CRS dissuadent toute tentative d’intrusion dans le fameux théâtre parisien.Certains ont manifestement réussi à déjouer la vigilance des organisateurs. “Des attardés avec des boules puantes”, lance un des animateurs de la soirée, tandis l’on ouvre les portes pour aérer la salle. Mais rien n’arrête la levée de fonds, les dons pleuvent par dizaines de milliers d’euros.Pas même lorsque dehors résonnent pétards et feux d’artifices tirés par quelques opposants grimpés sur le toit du bâtiment. En accrochant, au passage, une banderole “Paris antifa” noire et blanche sur l’enseigne du prestigieux cabaret.En catastrophe, les vigiles rentrent barrières, poteaux et cordons dans le hall envahi par les fumigènes, tandis que des policiers casqués s’élancent pour repousser les opposants. Les talkies-walkies grésillent, les agents de sécurité s’affairent en tous sens pour sécuriser les issues.A l’intérieur, la fête continue, des danseuses en robes à froufrous tricolores entament un french cancan qui ravit les quelque mille spectateurs déjà chauffés à blanc. “Il y en a qui essaient de saboter cette soirée, mais on ne lâchera rien”, s’époumone l’huissier en rouge, avant de faire huer les fauteurs de trouble.Le spectacle doit continuer, les présentations d’associations s’enchainent: pour les “personnes atteintes d’autisme”, les “jeunes en milieu rural”, les “vacances de familles défavorisées” ou encore les “chiens d’assistance” pour “l’inclusion” des personnes handicapées. Toutes déductibles des impôts, toutes sélectionnées par la Nuit du bien commun.- “Des gens extrêmement riches” -Le concept, lancé en 2017, a déjà permis de lever plus de 28 millions d’euros – dont 8 millions cette année – pour 550 associations. “Elles sont toutes d’intérêt général, je vous mets au défi d’en trouver qui sont politisées”, affirme Stanislas Billot de Lochner, co-fondateur aux côtés notamment de Pierre-Edouard Stérin.Ce dernier, entré dans le champ politique depuis la révélation l’an dernier de son projet Périclès visant à “promouvoir” des “valeurs libérales et conservatrices”, a quitté cet été le conseil d’administration de la Nuit du bien commun. Mais en reste un des mécènes, au travers d’une autre structure portant un nom similaire, le Fonds du bien commun.Des liens pas totalement rompus, donc, qui sont la principale motivation des manifestants désormais systématiquement mobilisés contre ces événements, comme à Dijon mardi soir. Une pression qui pousse certaines associations à s’en retirer, comme à La Rochelle en septembre, voire à annuler des dates comme à Aix-en-Provence en octobre.”Il faut combattre l’extrême droite sur son terrain”, justifie Léo, 25 ans, croisé en début de soirée parmi la petite foule massée dans une rue étroite. Pour cet étudiant en sciences sociales, “la liberté d’expression a des limites, quand ils s’organisent pour développer l’homophobie et le racisme”.Sous les drapeaux de la CGT, SUD, LFI et Attac, ils sont 350 (selon une source policière) à scander “pas de quartier pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers” et “tout le monde déteste les milliardaires”.Slogans qui traduisent une inquiétude face “une extrême droite devenue puissante” avec l’aide de “gens extrêmement riches qui soutiennent une idéologie de la haine et de la division”, martèle Emmanuelle Jollet, co-responsable du syndicat FSU dans la capitale.Une dimension politique qui échappe à la plupart des participants. Comme Bruno, 55 ans, venu de Loire-Atlantique pour “voir du beau, du positif” et “de l’altruisme”. Et si un milliardaire investit sa fortune dans une bataille politico-culturelle, “je ne vois pas du tout où est le problème”, dit-il, “il fait ce qu’il veut de son argent”.