Nigerian nightlife finds a new extravagance: cabaretFri, 05 Dec 2025 07:13:23 GMT

Scantily clad in a sequin leotard and silver heels, a Nigeria dancer swayed to “Money” by Cardi B in an oversized cocktail glass.Nigeria might be going through its worst economic crisis in a generation, but in Lagos, the party hasn’t stopped.Patrons at The Library, where fake banknotes rained down on the stage, were being treated …

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“Prime à l’accouchement”: petite ville cherche mamans pour sauver sa maternité

Une prime pour attirer les mamans: la ville de Saint-Amand-Montrond, dans le Cher, a adopté jeudi soir la proposition du maire d’offrir 1.000 euros aux femmes venant accoucher en 2026 dans la maternité de la ville, menacée par un nombre de naissances insuffisant.Cette mesure vise notamment à sauver la maternité de la commune, située à 50 km au sud de Bourges, qui risque la fermeture car elle est passée sous le seuil des 300 accouchements par an fixé par la réglementation. En 2025, la prévision est de 226 accouchements.Une prime de 1.000 euros en bons cadeau, à dépenser chez 150 commerçants participants selon la municipalité, sera donc versée à partir du 1er janvier 2026 aux mères accouchant sur place. 500 euros seront pris en charge par la municipalité et 500 par la communauté de communes.Le maire LR de cette ville de 10.000 habitants, Emmanuel Riotte, avait déjà vu sa proposition adoptée par la communauté de communes mercredi.Le maire espère notamment ramener vers la maternité des patientes du département et des environs qui se dirigent aujourd’hui vers des maternités plus importantes à Bourges, Montluçon ou Nevers.”On ne donne pas d’argent à une maman pour qu’elle fasse des bébés, on donne de l’argent à une maman enceinte qui déciderait de venir accoucher à Saint-Amand”, a précisé M. Riotte à l’AFP.Le maire souhaite que cette incitation financière s’accompagne de “visites prénatales obligatoires”. “Il serait complètement idiot qu’une maman parte de Bretagne à 5h00 du matin pour venir accoucher à 13h00 à Saint-Amand”, insiste-t-il.19.000 habitants vivent dans la communauté de communes autour de Saint-Amand-Montrond, dont la maternité compte parmi la vingtaine en France qui dérogent au seuil minimal de 300 accouchements par an fixé par la réglementation.- Risques sanitaires ? -L’initiative de la mairie a provoqué l’indignation de quatre syndicats de médecins pour qui “le choix d’une maternité ne doit pas être influencé par la perspective d’une récompense purement financière”. Le Snphare (anesthésistes réanimateurs), le Syngof (gynécologues obstétriciens), le Snpeh (pédiatres) et Samu Urgences de France (urgentistes) mettent aussi en garde contre des risques sanitaires en cas de complications.”Il est évident que les naissances compliquées devront être dirigées vers un établissement spécialisé, comme c’est le cas depuis des dizaines d’années”, répond Emmanuel Riotte.Cette prime à l’accouchement se fait dans un contexte généralisé de fermeture de maternités amorcé ces dernières années: la France comptait 457 maternités en 2023, soit 100 de moins qu’en 2010.Pour le Dr Anne Wernet, du syndicat national des anesthésistes-réanimateurs, il faut accepter de fermer les petites maternités, au nom de la sécurité des mères et des nouveaux-nés.Dans les maternités trop petites, “il ne se passe rien pendant longtemps, et quand il y a un problème, il n’y a plus personne pour gérer la situation”, souligne-t-elle. Mais les élus, le plus souvent, ne veulent pas entendre parler de la fermeture de la maternité ou de l’hôpital, synonyme pour eux de perte d’attractivité et de désertification économique, la maternité et l’hôpital étant souvent le gros employeur local.C’est le cas à Saint-Amand-Montrond, où près de 34 personnes travaillent à la maternité, et 675 au total pour le centre hospitalier et l’Ehpad.Aiguillonnée par les élus locaux, l’Assemblée nationale a adopté au printemps une proposition de loi instituant un moratoire sur la fermeture des petites maternités, dans l’attente d’un rapport du gouvernement sur les moyens pour les maintenir. Le Sénat doit maintenant l’examiner.La natalité ne cesse de reculer en France depuis 2010. Elle est passée de 832.799 à 663.000 en 2024, une baisse de de 20%, selon les chiffres de l’Insee.  Dans le Cher, ce recul atteint 30%, avec 2.374 naissances en 2024.

Mondial-2026: un tirage au sort grandiose avec Trump en guest-star

Le tirage au sort du Mondial-2026, vendredi à partir de 12h00 heure de Washington (18h00 à Paris), s’annonce comme le premier temps fort de ce tournoi hors-normes organisé dans trois pays (Etats-Unis, Mexique, Canada), avec Donald Trump en vedette principale.  Durant près de deux heures, c’est un véritable show qui va se dérouler au Kennedy Center, imposante salle de spectacle située dans la capitale américaine, pour déterminer le parcours des 48 équipes lancées dans la course à la succession de l’Argentine de Lionel Messi. Parsemée de prestations d’artistes issus de divers horizons musicaux (Andrea Bocelli, Village People, Robbie Williams, Nicole Scherzinger), cette grand-messe, qui sera animée par l’ancien mannequin allemand Heidi Klum et l’humoriste Kevin Hart, énorme star outre-Atlantique, est censée donner le ton d’une compétition à nulle autre pareille.Mais l’invité de marque sera à n’en pas douter le président américain lui-même. Le milliardaire républicain, revenu à la Maison Blanche en janvier, a fait de la Coupe du monde un événement central de son second mandat, en dépit des inquiétudes que font peser sur le déroulement de l’épreuve ses prises de position tous azimuts contre ses voisins mexicain et canadien, sa politique migratoire ou ses menaces de priver de rencontres certaines villes dirigées par les démocrates.Trump a trouvé un allié de poids en la personne du patron de la Fifa, Gianni Infantino, avec qui il n’en finit pas d’afficher sa proximité. Le dirigeant italo-suisse, présent à son investiture et convié plusieurs fois dans le Bureau Ovale, a bien compris la nécessité de se rapprocher du président des Etats-Unis où auront lieu 78 des 104 matches programmés du 11 juin au 19 juillet prochain, dont la finale au MetLife Stadium (New Jersey).- Prix de la Paix -Cette “bromance”, savamment entretenue par les deux hommes au nom d’intérêts stratégiques mutuels, devrait atteindre son paroxysme vendredi, avec l’attribution à Trump, selon plusieurs sources, du premier Prix de la Paix de la Fifa. Un beau lot de consolation en mondovision pour le chef d’Etat américain qui se targue d’avoir mis un terme à plusieurs conflits depuis son retour au pouvoir et rêve ouvertement du prix Nobel de la Paix, décerné cette année à l’opposante vénézuélienne Maria Corina Machado.”Le football oeuvre pour la paix, et au nom de la grande communauté du football, le Prix de la Paix de la Fifa reconnaîtra les énormes efforts d’individus qui unissent les gens et apportent l’espoir aux générations futures”, avait déclaré avec emphase Gianni Infantino le 5 novembre lors de l’annonce de la création de cette distinction à Miami sous les yeux de… Donald Trump.Co-organisation oblige, la présidente du Mexique Claudia Sheinbaum et le Premier ministre canadien Mark Carney ont confirmé leur présence et rencontreront Donald Trump en marge de la cérémonie, malgré les grosses tensions en raison des droits de douane imposés par le président américain, qui a aussi martelé son souhait de faire du Canada le 51e Etat américain.Même l’Iran, dont les relations diplomatiques avec les Etats-Unis sont rompues depuis 1980, enverra finalement une petite délégation avec à sa tête le sélectionneur Amir Ghalenoei, après avoir pourtant affirmé vouloir boycotter la cérémonie pour cause de non-délivrance de visas à plusieurs officiels.- Nouveauté -Sur le plan sportif, l’enjeu est de taille pour les sélectionneurs des 42 pays déjà qualifiés, qui seront rejoints en mars par six barragistes, pour porter à 48 le nombre de participants, une première dans l’histoire de la Coupe du monde.A l’issue du tirage, effectué par plusieurs légendes du sport nord-américain comme Tom Brady, Shaquille O’Neal ou Wayne Gretzky, on connaîtra la composition des 12 groupes de quatre et les affiches du premier tour, mais il faudra patienter jusqu’à samedi pour découvrir les lieux et les horaires des rencontres. Une nouveauté introduite par la Fifa, soucieuse de “garantir les meilleures conditions possibles pour toutes les équipes et les spectateurs tout en permettant, dans la mesure du possible, aux supporters du monde entier de regarder leurs équipes jouer en direct malgré les différents fuseaux horaires”. Autre innovation: les quatre premières nations au classement Fifa (Espagne, Argentine, tenante du titre, France, Angleterre) seront placées dans deux parties différentes du tableau et ne pourront pas s’affronter avant les demi-finales si elles terminent en tête de leur poule, afin d’assurer “l’équilibre sportif”, selon la Fédération internationale.

Mondial-2026: un tirage au sort grandiose avec Trump en guest-star

Le tirage au sort du Mondial-2026, vendredi à partir de 12h00 heure de Washington (18h00 à Paris), s’annonce comme le premier temps fort de ce tournoi hors-normes organisé dans trois pays (Etats-Unis, Mexique, Canada), avec Donald Trump en vedette principale.  Durant près de deux heures, c’est un véritable show qui va se dérouler au Kennedy Center, imposante salle de spectacle située dans la capitale américaine, pour déterminer le parcours des 48 équipes lancées dans la course à la succession de l’Argentine de Lionel Messi. Parsemée de prestations d’artistes issus de divers horizons musicaux (Andrea Bocelli, Village People, Robbie Williams, Nicole Scherzinger), cette grand-messe, qui sera animée par l’ancien mannequin allemand Heidi Klum et l’humoriste Kevin Hart, énorme star outre-Atlantique, est censée donner le ton d’une compétition à nulle autre pareille.Mais l’invité de marque sera à n’en pas douter le président américain lui-même. Le milliardaire républicain, revenu à la Maison Blanche en janvier, a fait de la Coupe du monde un événement central de son second mandat, en dépit des inquiétudes que font peser sur le déroulement de l’épreuve ses prises de position tous azimuts contre ses voisins mexicain et canadien, sa politique migratoire ou ses menaces de priver de rencontres certaines villes dirigées par les démocrates.Trump a trouvé un allié de poids en la personne du patron de la Fifa, Gianni Infantino, avec qui il n’en finit pas d’afficher sa proximité. Le dirigeant italo-suisse, présent à son investiture et convié plusieurs fois dans le Bureau Ovale, a bien compris la nécessité de se rapprocher du président des Etats-Unis où auront lieu 78 des 104 matches programmés du 11 juin au 19 juillet prochain, dont la finale au MetLife Stadium (New Jersey).- Prix de la Paix -Cette “bromance”, savamment entretenue par les deux hommes au nom d’intérêts stratégiques mutuels, devrait atteindre son paroxysme vendredi, avec l’attribution à Trump, selon plusieurs sources, du premier Prix de la Paix de la Fifa. Un beau lot de consolation en mondovision pour le chef d’Etat américain qui se targue d’avoir mis un terme à plusieurs conflits depuis son retour au pouvoir et rêve ouvertement du prix Nobel de la Paix, décerné cette année à l’opposante vénézuélienne Maria Corina Machado.”Le football oeuvre pour la paix, et au nom de la grande communauté du football, le Prix de la Paix de la Fifa reconnaîtra les énormes efforts d’individus qui unissent les gens et apportent l’espoir aux générations futures”, avait déclaré avec emphase Gianni Infantino le 5 novembre lors de l’annonce de la création de cette distinction à Miami sous les yeux de… Donald Trump.Co-organisation oblige, la présidente du Mexique Claudia Sheinbaum et le Premier ministre canadien Mark Carney ont confirmé leur présence et rencontreront Donald Trump en marge de la cérémonie, malgré les grosses tensions en raison des droits de douane imposés par le président américain, qui a aussi martelé son souhait de faire du Canada le 51e Etat américain.Même l’Iran, dont les relations diplomatiques avec les Etats-Unis sont rompues depuis 1980, enverra finalement une petite délégation avec à sa tête le sélectionneur Amir Ghalenoei, après avoir pourtant affirmé vouloir boycotter la cérémonie pour cause de non-délivrance de visas à plusieurs officiels.- Nouveauté -Sur le plan sportif, l’enjeu est de taille pour les sélectionneurs des 42 pays déjà qualifiés, qui seront rejoints en mars par six barragistes, pour porter à 48 le nombre de participants, une première dans l’histoire de la Coupe du monde.A l’issue du tirage, effectué par plusieurs légendes du sport nord-américain comme Tom Brady, Shaquille O’Neal ou Wayne Gretzky, on connaîtra la composition des 12 groupes de quatre et les affiches du premier tour, mais il faudra patienter jusqu’à samedi pour découvrir les lieux et les horaires des rencontres. Une nouveauté introduite par la Fifa, soucieuse de “garantir les meilleures conditions possibles pour toutes les équipes et les spectateurs tout en permettant, dans la mesure du possible, aux supporters du monde entier de regarder leurs équipes jouer en direct malgré les différents fuseaux horaires”. Autre innovation: les quatre premières nations au classement Fifa (Espagne, Argentine, tenante du titre, France, Angleterre) seront placées dans deux parties différentes du tableau et ne pourront pas s’affronter avant les demi-finales si elles terminent en tête de leur poule, afin d’assurer “l’équilibre sportif”, selon la Fédération internationale.

TikTok to comply with ‘upsetting’ Australian under-16 ban

TikTok said Friday it will comply with Australia’s imminent ban on under-16s joining social media on the day it comes into force, but told users the changes “may be upsetting”.Australia’s world-first legislation comes into effect December 10, curbing the world’s most popular social media platforms and websites, including TikTok, Instagram and YouTube.Companies face fines of Aus$49.5 million (US$32 million) if they fail to take “reasonable steps” to comply.TikTok will block under-16s in Australia on the day the law comes into effect, it said, meaning they will no longer be able to hold or create an account.”Teens with an existing account will be notified that they will no longer be able to use their existing account, which will become inactive,” it said.”If they previously published content, it will no longer be available for others to view on TikTok.”The social media giant said youngsters who have been blocked can submit an appeal to prove their age, including by facial images, credit card authorisation or official ID.”We understand that these changes may be upsetting, but they are necessary to ensure that TikTok complies with Australian law,” the company said in a statement.Teens who fall under the law will have a choice of confirming their age, downloading their information, deleting their account, or asking for a reminder to recover their TikTok accounts when they turn 16.TikTok urged parents to “have conversations” with their teens to ensure they are truthful about their age.A week ahead of the ban, Communications Minister Anika Wells said some Australian teens had killed themselves as social media algorithms “latched on” — targeting them with content that drained their self-esteem.”This specific law will not fix every harm occurring on the internet, but it will make it easier for kids to chase a better version of themselves,” she told reporters.An internet rights group last week launched a legal challenge to halt the ban.The Digital Freedom Project said it had challenged the laws in Australia’s High Court, calling them an “unfair” assault on freedom of speech.Australia’s restrictions have generated interest around the world as regulators wrestle with the potential dangers of social media.Malaysia indicated it was planning to block children under 16 from signing up to social media accounts next year, while New Zealand will introduce a similar ban.

Shein et l’Etat se confrontent au tribunal sur la suspension de la plateforme

Shein et l’Etat ont rendez-vous au tribunal judiciaire de Paris vendredi: l’Etat y demande la suspension de la plateforme en raison des produits illicites qu’elle vendait. Shein trouve cette requête injustifiée et disproportionnée.Une suspension pour trois mois et des garanties pour éviter la répétition des nuisances, voilà ce que réclame le gouvernement, qui reproche à la plateforme la vente de produits illégaux comme des poupées sexuelles d’apparence enfantine, des armes de catégorie A ou encore certains médicaments.L’audience au civil, initialement prévue le 26 novembre mais renvoyée au 5 décembre après demande de l’avocat de l’Etat, doit s’ouvrir à 13h30. La décision devrait être rendue dans les prochains jours.Le gouvernement base sa demande sur l’article 6-3 de la loi sur la confiance dans l’économie numérique, selon lequel le tribunal judiciaire peut prescrire toutes les mesures propres à prévenir ou faire cesser un dommage occasionné par un contenu en ligne.Le géant asiatique du commerce en ligne estime que la demande de suspension est disproportionnée et se base sur des informations “obsolètes” et “inexactes”. Après la découverte des produits concernés, l’entreprise fondée en Chine en 2012 et basée désormais à Singapour les a retirés et a suspendu toutes les ventes réalisées sur son site français par des vendeurs tiers (sa place de marché, ou “marketplace”), ainsi que celles des produits hors habillement. – Lutte à l’échelle européenne -Avec ces mesures, Shein avait échappé à une suspension administrative via une procédure pilotée par la Répression des fraudes (DGCCRF), service du ministère de l’Economie. Représenté en Europe par la société irlandaise ISSL (Infinite styles services co. Limited), la marque de mode ultra-éphémère assure renforcer ses contrôles en continu.Le parquet de Paris a déjà indiqué qu’il ne s’associerait pas à la demande de blocage du site Shein. La semaine dernière, avant le renvoi de l’audience, sa représentante avait indiqué qu’un blocage pour trois mois était “disproportionné au regard de la jurisprudence de la CEDH (Cour européenne des droits de l’homme, NDLR), sous réserve de la justification à l’audience (de vendredi) de la cessation effective de toute vente illicite”. La position du parquet ne préfigure en rien la décision du tribunal.S’il n’y a pas de blocage total du site, une suspension de la “marketplace” (déjà décidée temporairement par Shein) pourrait-elle être décidée ? Un contrôle par l’Arcom, le régulateur du numérique, pourrait-il être mis en place, comme le demande par ailleurs l’Etat ? Ce dernier a également assigné devant le tribunal les fournisseurs d’accès à internet (Bouygues, Free, Orange, SFR) afin de garantir le blocage de Shein si la justice en décide ainsi.Depuis le tollé suscité par la vente des poupées “à caractère pédopornographique” par Shein, l’exécutif a décidé de sévir contre les plateformes AliExpress ou Joom pour la vente de ces mêmes poupées.Le gouvernement a porté son combat au niveau européen. La Commission européenne a adressé une demande d’informations formelle à la plateforme, une procédure pouvant aboutir à l’ouverture d’une enquête. 

Shein et l’Etat se confrontent au tribunal sur la suspension de la plateforme

Shein et l’Etat ont rendez-vous au tribunal judiciaire de Paris vendredi: l’Etat y demande la suspension de la plateforme en raison des produits illicites qu’elle vendait. Shein trouve cette requête injustifiée et disproportionnée.Une suspension pour trois mois et des garanties pour éviter la répétition des nuisances, voilà ce que réclame le gouvernement, qui reproche à la plateforme la vente de produits illégaux comme des poupées sexuelles d’apparence enfantine, des armes de catégorie A ou encore certains médicaments.L’audience au civil, initialement prévue le 26 novembre mais renvoyée au 5 décembre après demande de l’avocat de l’Etat, doit s’ouvrir à 13h30. La décision devrait être rendue dans les prochains jours.Le gouvernement base sa demande sur l’article 6-3 de la loi sur la confiance dans l’économie numérique, selon lequel le tribunal judiciaire peut prescrire toutes les mesures propres à prévenir ou faire cesser un dommage occasionné par un contenu en ligne.Le géant asiatique du commerce en ligne estime que la demande de suspension est disproportionnée et se base sur des informations “obsolètes” et “inexactes”. Après la découverte des produits concernés, l’entreprise fondée en Chine en 2012 et basée désormais à Singapour les a retirés et a suspendu toutes les ventes réalisées sur son site français par des vendeurs tiers (sa place de marché, ou “marketplace”), ainsi que celles des produits hors habillement. – Lutte à l’échelle européenne -Avec ces mesures, Shein avait échappé à une suspension administrative via une procédure pilotée par la Répression des fraudes (DGCCRF), service du ministère de l’Economie. Représenté en Europe par la société irlandaise ISSL (Infinite styles services co. Limited), la marque de mode ultra-éphémère assure renforcer ses contrôles en continu.Le parquet de Paris a déjà indiqué qu’il ne s’associerait pas à la demande de blocage du site Shein. La semaine dernière, avant le renvoi de l’audience, sa représentante avait indiqué qu’un blocage pour trois mois était “disproportionné au regard de la jurisprudence de la CEDH (Cour européenne des droits de l’homme, NDLR), sous réserve de la justification à l’audience (de vendredi) de la cessation effective de toute vente illicite”. La position du parquet ne préfigure en rien la décision du tribunal.S’il n’y a pas de blocage total du site, une suspension de la “marketplace” (déjà décidée temporairement par Shein) pourrait-elle être décidée ? Un contrôle par l’Arcom, le régulateur du numérique, pourrait-il être mis en place, comme le demande par ailleurs l’Etat ? Ce dernier a également assigné devant le tribunal les fournisseurs d’accès à internet (Bouygues, Free, Orange, SFR) afin de garantir le blocage de Shein si la justice en décide ainsi.Depuis le tollé suscité par la vente des poupées “à caractère pédopornographique” par Shein, l’exécutif a décidé de sévir contre les plateformes AliExpress ou Joom pour la vente de ces mêmes poupées.Le gouvernement a porté son combat au niveau européen. La Commission européenne a adressé une demande d’informations formelle à la plateforme, une procédure pouvant aboutir à l’ouverture d’une enquête.