Chasse à l’alouette: le Conseil d’État désavoue encore le gouvernement

Le Conseil d’État, saisi au sujet de la chasse à l’alouette des champs, a désavoué mercredi une fois de plus le gouvernement, qui tentait de nouveau d’autoriser la méthode des filets dits “pantes”.Saisie par deux associations de défense des animaux, la plus haute juridiction administrative s’est appuyée sur la directive européenne “oiseaux” de 2009.Elle a suspendu l’exécution d’un arrêté ministériel pris fin août qui autorisait cette chasse, une tradition du Sud-Ouest, “dans les départements de la Gironde, des Landes, du Lot-et-Garonne et des Pyrénées-Atlantiques du 1er octobre au 20 novembre”.L’arrêté affirmait que “l’objectif des chasses traditionnelles” est aussi “culturel”.Mais pour le Conseil d’État, “l’objectif de préserver l’utilisation d’un mode de chasse constituant une pratique traditionnelle” ne justifie pas une dérogation à la directive européenne transposée dans le Code de l’environnement.”La justice rappelle une nouvelle fois au gouvernement que la préservation de la biodiversité doit prévaloir sur un loisir mortifère, fût-il traditionnel”, a affirmé dans un communiqué le président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), Allain Bougrain-Dubourg.”Cette décision est un désaveu cinglant”, a-t-il ajouté.Depuis 2021, le Conseil d’État a dû se prononcer plusieurs fois sur des méthodes traditionnelles de chasses d’oiseaux que les associations de défense des animaux estiment illicites.Cette fois, le ministère de la Transition écologique estimait qu’un soin avait été accordé à la méthode des “pantes” pour ne capturer que “de petites quantités d’oiseaux” en respectant certaines règles.Pour la LPO et l’autre association requérante, One Voice, c’est encore trop. Ils y voyaient “une atteinte grave et immédiate à une espèce en déclin dont les effectifs en France ont chuté de près de 25% en vingt ans”.”La LPO dénonce depuis plusieurs années l’acharnement du gouvernement à réintroduire des pratiques de piégeage archaïques déjà jugées non conformes au droit européen”, a ajouté l’association.Pour le ministère, qui défendra son arrêté devant une juridiction chargée de trancher sur le fond, “la chasse au filet facilite le suivi des animaux réellement attrapés, en limitant le nombre d’individus blessés mais non prélevés, et ne perturbe pas le milieu naturel”.”Les arrêtés qui avaient été proposés ne concernaient pas les alouettes qui nichent en France mais les seules alouettes qui traversent notre pays à la faveur de migrations et dont l’état de conservation n’est pas problématique”, a-t-il ajouté, dans un communiqué transmis à l’AFP.La chasse au tir reste autorisée.

Police clashes mar rally for Uganda opposition leader Bobi WineWed, 24 Sep 2025 20:23:19 GMT

A rally celebrating Ugandan opposition leader Bobi Wine’s candidacy in next year’s election on Wednesday was marred by clashes with police, as political repression intensifies. Ugandan President Yoweri Museveni, 81, who has ruled for four decades, also saw his candidacy for January’s election approved by the electoral commission. Hundreds of young people carrying portraits of Wine gathered …

Police clashes mar rally for Uganda opposition leader Bobi WineWed, 24 Sep 2025 20:23:19 GMT Read More »

En Alaska, les ours rempilent pour leur concours de poids lourds

Pour les Américains épuisés par le flot incessant d’actualités de 2025, la saison du divertissement est arrivée: la “Fat Bear Week”, où des centaines de milliers d’internautes élisent l’ours brun le plus gros d’Alaska, a débuté cette semaine.Lancée comme une blague en 2014 par le parc national de Katmai, qui souhaite sensibiliser le public à la protection des animaux, la compétition est désormais un rendez-vous annuel suivi dans le monde entier.Via une webcam plantée le long d’une rivière du parc, les internautes observent les ours se gaver de saumons – jusqu’à 45 kilos par jour – afin de se faire le plus gras possible pour hiberner.Sur la base de ces observations et de photos prises plus tôt dans la saison, ils élisent ensuite le glouton qui semble avoir pris le plus de poids, dans un tournoi où les ours s’affrontent en duel.L’an dernier, le concours a enregistré environ 1,2 million de votes venus d’une centaine de pays – contre quelques milliers en 2014.”Comme la masse corporelle d’un ours en fin d’été, l’anticipation pour le tournoi continue de croître”, s’est réjoui le parc de Katmai dans un communiqué.Lors de la précédente édition, la femelle “128 Grazer” était devenue la première maman ours à remporter le titre. Sera-t-elle capable de rempiler ?Le tournoi est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur les ours bruns et leur incroyable métabolisme. Car l'”ursus arctos” ne conserve pas en permanence sa carrure de catcheur. Au printemps, il est famélique et sa silhouette semble plutôt taillée pour la Fashion week. Mais pendant l’été et l’automne, les ours du parc gagnent jusqu’à 50% de leur poids. Une prise de masse cruciale avant leur hibernation. Pendant cinq mois, les ours se terrent et ne se réveillent jamais, pas même pour boire ou rejeter quoi que ce soit. Grâce au gras accumulé, ils se nourrissent des protéines recyclées de leur propre urée, et conservent leur masse musculaire.

Trump ‘incredibly impatient’ with Russia on Ukraine, VP Vance says

US Vice President JD Vance warned Wednesday that Donald Trump was “growing incredibly impatient” with Moscow as Washington’s stance on Russia hardens after diplomatic efforts to resolve the war in Ukraine stalled.Trump performed a stunning about-turn at the UN on Tuesday, suggesting that Ukraine could not only retake all of the territory it lost to Russia militarily, but take even more. Trump “doesn’t feel like they’re putting enough on the table to end the war…If the Russians refuse to negotiate in good faith, I think it’s going to be very, very bad for their country,” Vance said in North Carolina.In a meeting earlier Wednesday in New York, top US diplomat Marco Rubio apparently clashed with his Russian counterpart, calling for the “killing to stop” and demanding Moscow “take meaningful steps toward a durable resolution.”Russian Foreign Minister Sergei Lavrov fired back and “stressed the unacceptability of the schemes promoted by Kyiv and some European capitals aimed at prolonging the conflict,” according to a readout of their conversation supplied by the Russian side.Ukrainian President Voldodymyr Zelensky praised Trump following the US president’s unexpected turn against Russia, but cautioned that NATO alone could not underwrite his country’s security.”Because international institutions are too weak, this madness continues. Even being part of the long-standing military alliance doesn’t automatically mean you are safe,” Zelensky told the UN General Assembly.Zelensky said he had a “good meeting” with Trump, who has ruled out NATO membership for Kyiv and berated the Ukrainian leader at a February encounter at the White House before warming to him.”Of course we are doing everything to make sure Europe truly helps and of course, we count on the United States,” Zelensky said.Trump’s suggestion Tuesday that Kyiv could win, with support from the European Union and NATO, marked an extraordinary shift after months of saying Ukraine would not get back swaths of territory taken by Russia.Trump said Ukraine could regain all its land and suggested, without elaborating, that Kyiv could “maybe even go further than that!”The US leader’s comments marked his latest in a series of policy switches on Ukraine, and come just weeks after hosting Russian President Vladimir Putin in Alaska.- Zelensky warning -Zelensky warned Wednesday that Europe could not afford to lose strategically located Moldova to Russian influence and let it follow Belarus and Georgia into Moscow’s orbit.”Russia’s trying to do to Moldova what Iran once did to Lebanon and the global response again, (is) not enough. We have already lost Georgia in Europe…and for many, many years, Belarus has also been moving toward dependence on Russia. Europe cannot afford to lose Moldova too,” he said at the UN General Assembly.Moldova, a former Soviet republic, goes to the polls on Sunday with pro-EU President Maia Sandu facing a barrage of deep-fake videos and other disinformation linked to Russia.Zelensky also sounded the alarm over the development of autonomous drones and unmanned aerial vehicles capable of shooting down other drones and targeting critical infrastructure.”We are now living through the most destructive arms race in human history, because this time it includes artificial intelligence,” he said, adding that the only real security guarantees are “friends and weapons.””If the world can’t respond even to all threats, and if there is no strong platform for international security, will there be any peace left on earth?”The wartime leader, who has a packed itinerary of meetings with world leaders while in New York for the UN’s signature diplomatic week, stressed that Ukraine had been forced to ramp up its military production.”Ukraine doesn’t have the big fat missiles dictators love to show off in parades, but we do have drones that can fly up to 2,000, 3,000 kilometers,” he said.”We had no choice but to build them to protect our right to life.”

Peter Mutharika, an ageing president returned to ‘rescue’ MalawiWed, 24 Sep 2025 19:41:07 GMT

Malawi’s incoming president Peter Mutharika is a low-key 85-year-old former Washington law professor whose 2014-2020 term is remembered as better days for the economically desperate southern African country, despite its own failings.He was re-elected to lead the largely poor country of 21 million people with nearly 57 percent of ballots, a landslide ahead of President …

Peter Mutharika, an ageing president returned to ‘rescue’ MalawiWed, 24 Sep 2025 19:41:07 GMT Read More »

Le président Xi dévoile un nouvel objectif climatique prudent pour la Chine

Le président Xi Jinping a révélé mercredi lui-même l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la Chine à l’horizon 2035, la première fois que le premier pollueur mondial s’engage sur une réduction chiffrée à moyen terme, contrastant avec le recul américain.Intervenant dans un message vidéo à un mini-sommet spécial de l’ONU à New York, Xi Jinping s’est engagé à ce que la Chine réduise ses émissions nettes de gaz à effet de serre de 7 à 10% d’ici 2035, par rapport à son pic qui pourrait intervenir dès cette année, “en faisant tous les efforts pour faire mieux”.C’est conforme à la tradition chinoise de se donner des objectifs très prudents. Le chiffre est en effet beaucoup moins ambitieux que ce que les experts estiment nécessaire pour freiner plus rapidement le réchauffement mondial, mais la déclaration démontre l’attachement de Pékin au multilatéralisme climatique. “Ses dirigeants ont choisi la prudence à un moment turbulent pour le monde”, a commenté pour l’AFP Li Shuo, expert de l’Asia Society Policy Institute. “Cette approche pragmatique reflète une longue tradition de choix politiques prévisibles”.L’Union européenne est en retard pour sa propre feuille de route, et les Etats-Unis, deuxième pollueur mondial, vont se retirer de l’accord de Paris qui charpente toute la diplomatie climatique actuelle et fêtera ses dix ans en décembre.”La transition verte et bas carbone est la tendance de notre époque”, a défendu le président chinois. “Bien que certains pays agissent contre elle, la communauté internationale doit maintenir le cap”.Les propos du dirigeant chinois, qui n’était pas nommément prévu au programme, contrastent avec ceux de Donald Trump, qui, la veille dans son discours à l’ONU, a ridiculisé la science climatique, déclarant: “C’est la plus grande arnaque jamais menée contre le monde”. Les prévisions climatiques viennent de “gens stupides qui ont fait dépenser des fortunes à leurs pays”, avait-il dit.- “Menace” -Quelque 120 dirigeants mondiaux sont annoncés à ce sommet climatique de mercredi pour une défense de la science et de la diplomatie climatique.”L’accord de Paris a fait la différence”, a défendu le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. “Depuis dix ans, les projections pour l’augmentation des températures mondiales sont passées de 4°C à moins de 3°C, si les feuilles de route actuelles sont pleinement mises en place.” Le climat actuel est réchauffé d’environ 1,4°C déjà par rapport au 19e siècle, et le monde vise 1,5°C, un seuil probablement atteint dans la décennie.La plupart des pays riches ont passé leur pic d’émissions depuis des décennies mais n’ont pas de plan crédible pour aller jusqu’à zéro dans 25 ans.Des dizaines de pays vulnérables sont au programme du sommet convoqué par M. Guterres, dont l’Etat antillais de Saint-Christophe-et-Niévès.Son Premier ministre, Terrance Michael Drew, a déclaré à l’AFP profiterait de la tribune pour montrer que le changement climatique est bien une réalité, répondant respectueusement à Donald Trump: les algues qui prolifèrent, les tempêtes qui arrivent plus tôt…”Tout cela est causé par un changement climatique accéléré, qui menace notre pilier économique le plus important: le tourisme”, a expliqué le dirigeant.- Européens “traînards” -Antonio Guterres n’a convié au sommet que les pays prêts à présenter un engagement pour 2035. C’est une obligation de l’accord de Paris de 2015: les pays membres, soit la quasi-totalité de la planète sauf une poignée, dont l’Iran, la Libye, le Yémen et bientôt les Etats-Unis, fixent librement leurs objectifs mais doivent les rehausser tous les cinq ans. L’Inde est l’autre grande absente du sommet, avec les Etats-Unis.Même parmi les invités, beaucoup restent de grands producteurs ou consommateurs de pétrole et de charbon, et les engagements s’annoncent peu ambitieux.La plupart des feuilles de route ont du retard, le plus spectaculaire étant celui de l’Union européenne, où France et Allemagne négocient des garanties financières pour la transition de leur industrie.”Il y a un défaut d’ambition de la part des pays qui sont traditionnellement des leaders, et qui deviennent des traînards sur le climat”, a déclaré Ilana Seid, diplomate des îles Palaos qui représente un groupe de petites îles.

France, US tell Iran still chance to avoid nuclear sanctions

French President Emmanuel Macron and a US envoy said Wednesday that Iran still had a last chance to avoid deep UN sanctions if it addresses concerns on its nuclear program.France, Britain and Germany have set the clock through the UN Security Council to reimpose sweeping sanctions at the end of Saturday on Iran, which they say has not cooperated on the long-running nuclear row.Macron met Iranian President Masoud Pezeshkian on the sidelines of the UN General Assembly and urged him to reverse a series of steps taken by Tehran following an Israeli and US attack in June.Iran must allow full access to UN nuclear inspectors, immediately resume nuclear negotiations and offer transparency on highly enriched uranium whose whereabouts have been the subject of speculation, Macron said.”An agreement remains possible. Only a few hours are left. It’s up to Iran to respond to the legitimate conditions we have raised,” Macron wrote on X after meeting Pezeshkian.Steve Witkoff, Trump’s real-estate friend and roving envoy who had been negotiating with Iran until Israel attacked, said without further elaboration that he was still in touch with Iran.Witkoff said that Iran was in a “tough position” ahead of the return of the so-called snapback sanctions.”I think that we have no desire to hurt them. We have a desire, however, to either realize a permanent solution and negotiate around snapbacks,” Witkoff told the Concordia summit on the sidelines of the General Assembly.”If we can’t, then snapbacks will be what they are. They’re the right medicine,” Witkoff said.Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi met Tuesday with his European counterparts, leading to no clear progress other than an agreement to keep talking.- Iran denies bomb pursuit -Ahead of meeting Macron, Pezeshkian insisted before the annual UN gathering that Iran was not at fault.”I hereby declare once more before this assembly that Iran has never sought and will never seek to build a nuclear bomb,” he said.”The one disturbing peace and stability in the region is Israel, but Iran is the one that gets punished,” he said.Iran has long contended that it is not seeking nuclear weapons, pointing to an edict by Supreme Leader Ayatollah Ali Khamenei, and US intelligence has not concluded that the country has decided to build a nuclear weapon.But Israel, the United States and European countries have long been skeptical due to the country’s advanced nuclear work, believing it could quickly pursue a bomb if it so decided.The snapback sanctions would restore wide-ranging UN economic measures that had been suspended under a 2015 nuclear deal that was negotiated by former US president Barack Obama.Trump withdrew from the deal in his first term and imposed major unilateral US sanctions.Pezeshkian accused the Europeans of bad faith, saying that Iran’s lack of cooperation was in response to Trump’s withdrawal from the nuclear deal, formally known as the Joint Comprehensive Plan of Action (JCPOA).”They falsely presented themselves as parties of good standing to the agreement, and they disparaged Iran’s sincere efforts as insufficient,” Pezeshkian said.”All of this was in pursuit of nothing less than the destruction of the very JCPOA which they themselves had once held as a foremost achievement.”Standing at the General Assembly rostrum, Pezeshkian showed pictures of people killed in the 12-day Israeli military campaign against Iran in June, which Tehran says killed more than 1,000 people.The United States joined in the campaign on June 22, striking several of Iran’s nuclear facilities.”Aerial assaults of the Zionist regime and the United States of America against Iran’s cities, homes and infrastructure at the very time we were treading the path of diplomatic negotiations constituted a grave betrayal of diplomacy,” he said.