Trump lashes out as suspended TV host Kimmel returns to air
US President Donald Trump lashed out Tuesday hours before Jimmy Kimmel’s late-night talk show was due to be back on the air in the United States, insulting the host, and threatening to “test ABC” over the move.Kimmel’s show returns Tuesday night after a week-long hiatus following government pressure on broadcasters that critics said amounted to a chill on free speech.However, two powerful companies that own dozens of ABC affiliates have said they will continue their boycott, giving viewers “other programming relevant to their respective markets.”Trump took to his Truth Social platform to insult Kimmel and accuse broadcaster ABC of “playing 99% positive Democrat GARBAGE.” The 79-year-old Republican added: “I think we’re going to test ABC out on this. Let’s see how we do. Last time I went after them, they gave me $16 million dollars.”ABC agreed in December to donate $15 million to Trump’s eventual presidential library to settle a defamation suit instead of fighting it out in court.A separate $16 million settlement was paid by CBS’s parent company, Paramount Global, to settle a different lawsuit over an interview with former vice president Kamala Harris.All eyes will be on Kimmel’s popular opening monologue Tuesday night, in which the comedian is expected to address his suspension, which came after comments he made in the wake of the killing of right-wing activist Charlie Kirk.”I don’t want him to apologize as soon as he comes in,” 18-year-old Paul Dorner told AFP as he waited for a seat in the show’s audience.”I would love for him to just put up a fight and stand up for what he thinks.”Rogelio Nunez, 38, said he had traveled from San Diego for the taping in the heart of Hollywood.”We need to make sure that we’re not being censored,” he said.”So besides just coming for entertainment, I think it’s important to protect our rights.”- ‘The MAGA gang’ -Kimmel, who frequently skewers Trump and his inner circle, raised the ire of conservatives last week when he said “the MAGA gang” was trying to exploit Kirk’s college campus murder for their own political gain.Federal Communications Commission (FCC) Chairman Brendan Carr appeared to threaten the licenses of ABC affiliates broadcasting the show unless they demanded Kimmel’s removal — something Trump himself has frequently called for.Two companies that own dozens of those affiliates — Nexstar and Sinclair — then announced they would be removing the show from their schedules, prompting Disney to suspend the show nationwide.Sinclair — which last week demanded Kimmel apologize to Kirk’s family and make a donation to his right-wing activist group Turning Point USA — said Monday its affiliates would not be broadcasting the show when it resumed.On Tuesday, Nexstar followed suit.”We made a decision last week to preempt ‘Jimmy Kimmel Live!’… We stand by that decision pending assurance that all parties are committed to fostering an environment of respectful, constructive dialogue in the markets we serve,” the company said.Kimmel’s abrupt disappearance from the airwaves sparked fury in liberal circles, with opponents saying he had been targeted because he is critical of Trump.Opponents saw it as the latest step in creeping government control of free speech, which is an article of faith for many Americans, as well as a right enshrined in the country’s constitution.Some on the political right were also uneasy, including those who regularly count themselves as Trump allies, like conservative senator Ted Cruz, and firebrand broadcaster Tucker Carlson.Trump often complains about negative coverage of him, going so far last week as to call it “illegal,” and has sued several media organizations.Disney’s ABC has already settled a lawsuit filed by the president, pledging a multi-million dollar sum in a move that observers said appeared to be an attempt to get the often-vengeful 79-year-old off its back.The company faced backlash after suspending Kimmel, with a rash of consumer cancellations and a wave of reproach from creators and Hollywood insiders over what many saw as a spineless response to government bullying.By Monday Disney had backtracked, saying the suspension had been an effort to “avoid further inflaming a tense situation at an emotional moment for our country” and calling Kimmel’s comments “ill-timed and thus insensitive.”But it said it was bringing the show back after days of “thoughtful conversations with Jimmy.”Actor Glen Powell and singer Sarah McLachlan were expected to appear on Tuesday night’s show.Kimmel has made no public comment about the episode, but on Tuesday posted a photo on Instagram of himself with late producer Norman Lear — who was known for his advocacy of free speech — with the caption: “Missing this guy today.”
Typhon Ragasa: la rupture d’une digue fait au moins 14 morts à Taïwan
Au moins 14 personnes sont mortes et 30 sont portées disparues après la rupture d’une digue naturelle formée sur une rivière par un glissement de terrain dans l’est de Taïwan, ont annoncé mercredi les autorités locales.Cette rupture, qui s’est produite mardi alors que le super typhon Ragasa frappait l’île, a libéré les eaux d’un lac qui s’était formé dans la partie supérieure de la rivière Mataian, emportant un pont, inondant une ville voisine et piégeant des centaines de personnes.”Mercredi à 07H00 du matin (23H00 GMT), le bilan est de 14 décès et de 18 blessés” a déclaré Lee Kuan-ting, un attaché de presse du comté de Hualien.Quelque 124 personnes sont portées disparues selon l’agence des incendies de l’île. “C’était comme un volcan en éruption… les eaux boueuses de la crue sont arrivées directement au premier étage de ma maison,” a déclaré Hsu Cheng-hsiung, 55 ans, un représentant de quartier à l’AFP. “Comme un film catastrophe” soutient Yen Shau, un résident de 31 ans.Il précise qu’une heure avant que la digue ne se rompe, de nombreuses personnes faisaient leurs courses.”En quelques minutes, l’eau est montée au dessus du premier étage” a-t-il déclaré.Plus de 7.600 personnes ont été évacuées sur l’ensemble de l’île.Taïwan fait régulièrement face à des typhons entre juillet et octobre.Le changement climatique augmente toutefois leur intensité, avec de fortes précipitations, des crues soudaines et de puissantes rafales de vent, selon les scientifiques.
Jimmy Kimmel fait son retour à la télévision, Trump menace ABC
Donald Trump s’en est pris mardi soir au retour à la télévision américaine de l’humoriste Jimmy Kimmel, menaçant le diffuseur ABC, après une suspension qui a provoqué d’intenses débats sur les pressions de l’administration Trump envers les médias.L’émission de Jimmy Kimmel mélangeant information et divertissement ne sera toutefois pas accessible à tous les foyers américains, car plusieurs dizaines de chaînes locales continuent à boycotter l’animateur, critique inlassable du président américain.La séquence d’ouverture, dans laquelle M. Kimmel doit aborder sa suspension survenue après une polémique sur ses propos concernant l’assassinat de l’influenceur pro-Trump Charlie Kirk, sera scrutée de près.Avant même l’émission, Donald Trump a accusé ABC de “diffuser à 99% des conneries positives pour les démocrates”, et Jimmy Kimmel d’être “un autre bras du DNC”, le Comité national démocrate, sur son réseau Truth Social.”Je pense que nous allons mettre à l’épreuve ABC à propos de cela. Voyons comment nous allons faire. La dernière fois que je les ai poursuivis, ils m’ont donné 16 millions de dollars”, a écrit le dirigeant américain.L’humoriste avait indigné le camp trumpiste en accusant la droite américaine d’exploiter politiquement le meurtre de l’influenceur Charlie Kirk, assassiné par un jeune homme de 22 ans qui semblait avoir des opinions de gauche, selon ses parents républicains.Les commentaires de Jimmy Kimmel étaient “malvenus” et “indélicats”, a jugé lundi Disney en annonçant le retour de l’émission sur sa chaîne ABC, après “des conversations réfléchies avec Jimmy”.Le géant du divertissement a justifié la suspension temporaire décidée mercredi dernier par le souhait “d’éviter d’exacerber une situation tendue à un moment émotionnel pour notre pays”.- Boycott -Les partisans de Trump “s’efforcent désespérément de présenter ce jeune qui a assassiné Charlie Kirk comme tout sauf un des leurs” et “font tout leur possible pour en tirer un avantage politique”, avait lancé Jimmy Kimmel dans son émission du 15 septembre.Le patron du gendarme américain de l’audiovisuel (FCC), Brendan Carr, s’était saisi de la polémique, en sous-entendant qu’il pourrait retirer leur licence aux chaînes qui diffusaient l’émission.Nexstar et Sinclair, deux groupes possédant des dizaines de chaînes locales piochant dans les programmes d’ABC, avaient dans la foulée annoncé qu’ils ne retransmettraient plus “Jimmy Kimmel Live!”. Face à cette crise, Disney avait suspendu l’émission pour tout le pays.Malgré le retour à l’antenne de l’humoriste, les deux groupes protestataires ont pour l’instant décidé de maintenir leur boycott. La semaine dernière, Sinclair avait notamment réclamé que M. Kimmel fasse des excuses publiques.Le retrait d’antenne imposé à M. Kimmel a provoqué un tollé aux Etats-Unis: la gauche y a vu un prétexte pour se débarrasser d’un des visages les plus célèbres du petit écran, poil à gratter notoire de Donald Trump.- Liberté d’expression -Le président américain avait immédiatement salué “une grande nouvelle pour l’Amérique” et appelé à priver d’antenne d’autres figures du secteur.Il avait également suggéré de retirer la licence des chaînes d’information qui le critiquent.L’affaire “concerne le premier amendement” de la Constitution américaine, protégeant la liberté d’expression, estime Rogelio Nunez, un Américain de 38 ans venu assister à l’émission à Los Angeles.”Nous devons nous assurer que nous ne sommes pas censurés”, poursuit-il. “Donc au-delà du divertissement, c’est important de venir pour protéger nos droits.”La suspension de M. Kimmel avait aussi suscité quelques remous au sein de la droite, des figures républicaines comme le sénateur Ted Cruz ou le présentateur Tucker Carlson ayant notamment émis des réserves.M. Kimmel n’a pas réagi publiquement depuis sa suspension. Quelques heures avant son émission mardi, il a publié sur Instagram une photo de lui avec le producteur Norman Lear, mort en 2023, qui était connu pour sa défense de la liberté d’expression.”Ce gars me manque aujourd’hui”, a-t-il écrit.
Aux Seychelles, présidentielle à suspense sur fond d’inquiétudes environnementales
Les Seychellois se rendent aux urnes jeudi pour des élections présidentielle et législatives à suspense dans cet archipel de l’océan Indien renommé pour ses plages paradisiaques, sur fond d’inquiétudes environnementales liée à la cession d’une île à des investisseurs qataris. La campagne électorale se termine officiellement mercredi matin, 24 heures avant le début du scrutin dans ce pays au PIB par habitant le plus élevé d’Afrique – environ 18.000 dollars selon la Banque mondiale.Quelque 77.000 électeurs voteront sur trois jours, à partir de jeudi. Les résultats sont attendus dans la nuit de samedi à dimanche dans l’archipel de 115 îles surtout connu pour son tourisme de luxe, mais également gangréné par le trafic d’héroïne.Wavel Ramkalawan, le président de Linyon Democratik Seselwa (LDS, Union démocratique seychelloise) brigue un second mandat. Ce prêtre anglican a été le dirigeant de l’opposition de 1998 à 2011 et de 2015 à 2020… avant de l’emporter en 2020.Son principal adversaire est le médecin Patrick Herminie, à la tête de United Seychelles (US), nom de l’ex-parti unique qui avait, jusqu’au précédent scrutin, donné au pays tous ses chefs d’Etat depuis 1977. Il a été inculpé fin 2023 pour “sorcellerie”. Des accusations qu’il a qualifiées de “politiques”, et qui ont été levées quelques mois plus tard.- Drogue et argent qatari -M. Herminie avait été à la tête de l’agence gouvernementale antidrogue. Il pourrait profiter du bilan critiqué du président sortant en matière de trafic de stupéfiants — bien que le sujet n’ait pas dominé les débats en amont du vote.D’après l’Agence pour la prévention de l’abus de drogues et la réadaptation (APDAR), entre 5.000 et 6.000 personnes consomment de l’héroïne sur l’archipel. Ces chiffres sont basés sur le nombre d’inscrits au programme de méthadone, un médicament de substitution.Mais d’autres estimations évoquent plus de 10.000 consommateurs, soit environ 10% de la population.Patrick Herminie pourrait surtout bénéficier de la colère causée par la perte de souveraineté de l’archipel sur l’île d’Assomption, cédée l’année dernière par l’exécutif de Wavel Ramkalawan pour 70 ans à un promoteur qatari afin qu’il y construise un hôtel de luxe. Un accord que l’opposant a promis d’annuler. Une nouvelle piste d’atterrissage vient d’être construite sur ce banc de sable à environ mille kilomètres de Mahé, l’île principale de l’archipel, qui pourrait permettre aux touristes fortunés d’éviter les démarches comme la douane et les procédures d’immigration sur l’île principale.Mais c’est surtout sa proximité avec Aldabra, un site du patrimoine de l’Unesco situé à une quarantaine de kilomètres d’Assomption, qui inquiète. Aldabra abrite la plus grosse population de tortues terrestres, et un écosystème encore à l’état naturel.Des photos diffusées sur les réseaux sociaux montrant des machines sur la plage et une tortue à la carapace cassée ont suscité l’indignation sur les réseaux sociaux. – Nombre record de candidats -En l’absence d’un institut national de sondages, les prédictions se font selon le nombre de personnes présentes lors des rassemblements politiques des différentes formations ces dernières semaines. Ils montrent une légère avancée du parti du pouvoir — mais la méthode est approximative.Colonie française puis britannique, les Seychelles ont accédé à l’indépendance en 1976 et sont une démocratie relativement jeune. La première élection multipartite a eu lieu en 1993 après l’adoption d’une nouvelle Constitution.Les trois quarts de la population (121.355 habitants en 2024 selon la Banque Mondiale) vivent sur l’île principale de Mahé, où se trouve la capitale Victoria.Un nombre record de huit candidats à la présidentielle figureront sur les bulletins de vote, ce qui montre un mécontentement vis-à-vis du gouvernement et des partis traditionnels, selon l’ex-député Georges Bibi. Les deux principaux partis sont toutefois largement favoris. Le président sortant, qui a refusé de participer aux débats télévisés, espère surfer sur la stabilité économique et les progrès dans la lutte anticorruption.”Nous sommes un pays qui fait mieux que beaucoup de pays européens dans la lutte contre la corruption”, s’est-il félicité lors d’un de ses derniers rassemblements à Victoria.
No pause for food delivery riders during Pakistan’s monsoon
Abdullah Abbas waded through Lahore’s flooded streets, struggling to push his motorcycle and deliver a food order on time. The water had risen to his torso, his jeans soaked and rolled up over sandals, leaving him vulnerable to electrocution and infectious diseases.Even as monsoon rains deluge Pakistan’s cities, food and grocery orders on the Singapore-based delivery platform Foodpanda pour in.”If I don’t deliver the orders, my Foodpanda account will get blocked, which would leave me without money,” Abbas told AFP in the old quarter of Lahore, known for its narrow, congested streets.”I need this money to pay my high school fees,” added the 19-year-old, who is completing his last year of secondary school. Since June, monsoon rains in Pakistan have killed more than 1,000 people, swelling major rivers and devastating rural communities along their banks.Urban centres such as Lahore, a city of more than 14 million people, and Karachi, the country’s largest city with more than 25 million people, have also suffered urban flooding in part because of poorly planned development.Abbas earns around $7 a day, above the average salary, but only when the sun is shining.To meet the average monthly pay of around $140, he was to work seven days a week for over 10 hours fitted around his studies. “Customers behave rudely and you have to handle all the stress,” added Muhammad Khan, a 23-year-old Foodpanda rider, as he carefully navigated his motorbike through Karachi’s muddy, pothole ridden roads.Pakistan, where 45 percent of people live under the poverty line, is among the countries most vulnerable to climate change, with limited resources dedicated to adaptation.- ‘Stressful’ – By the middle of August, Pakistan had already received 50 percent more monsoon rainfall than last year, according to disaster authorities, while in neighbouring India, the annual rains kill hundreds every year.While South Asia’s seasonal monsoon brings rainfall that farmers depend on, climate change is making the phenomenon more erratic.A report by the Human Rights Commission of Pakistan said brown water inundating city streets is not only the result of climate change but “clogged drains, inadequate solid waste disposal, poor infrastructure, encroachments, elitist housing societies.”Doctors warn that working repeatedly in damp conditions can cause fungal infections and flu, while exposure to dirty water can spread eye and skin infections. Gig economy workers attached to delivery apps such as Foodpanda and ride hailing apps Bykea and InDrive, made up nearly two percent of Pakistan’s labour force or half a million people in 2023, according to Fairwork, a project by the University of Oxford.Fairwork rated six digital labour platforms in the country and all of them have the “minimum standards of fair work conditions”.International Labour Organization meanwhile says gig workers lack government protection and face systemic violations of international labour standards.Motorbike rider Muneer Ahmed, 38, said he quit being a chef and joined Bykea to become “his own boss”.”When it rains, customers try to take rickshaws or buses, which leaves me with no work,” said Ahmed, waiting anyway on the side of the flooded street.”Rain is a curse for the poor,” he said, watching the screen of his phone for a new customer. Daily wage labourers, often working in construction, also see their work dry up. It hs been nearly four days since labourer Zahid Masih, 44, was hired, he told AFP while taking refuge under a bridge with other masons in Karachi.”Jobs do come up, but only after the rain stops. There is no work as long as it is raining,” says the father of three.”Sitting idle at home is not an option, as our stoves won’t be lit.”
France to host DR Congo emergency conference as Kinshasa calls for aidWed, 24 Sep 2025 03:20:43 GMT
The leader of the Democratic Republic of the Congo asked UN member states on Tuesday to recognize a “silent genocide” in his country, as France announced it will host an emergency conference on the conflict there next month. “All the signs of planned extermination are present… This is not just a conflict, it is a silent …
YouTube va réintégrer des créateurs bannis pour désinformation
YouTube s’apprête à réintégrer des créateurs jusqu’ici bannis de la plateforme pour avoir diffusé des informations erronées sur le Covid-19 et les élections américaines, d’après une lettre envoyée mardi par la société mère Alphabet à un législateur républicain.Ce revirement de politique représente une victoire pour les alliés conservateurs du président américain Donald Trump, qui accusent depuis longtemps les plateformes en ligne et les vérificateurs d’informations professionnels d’avoir un parti pris de gauche et d’utiliser les politiques de lutte contre la désinformation comme prétexte pour censurer.”Conformément à l’engagement de l’entreprise en faveur de la liberté d’expression, YouTube offrira à tous les créateurs la possibilité de revenir sur la plateforme si l’entreprise a supprimé leurs chaînes pour violations répétées des politiques relatives au Covid-19 et à l’intégrité des élections, politiques qui ne sont plus en vigueur”, a indiqué le conseiller juridique d’Alphabet dans une lettre de cinq pages adressée à Jim Jordan, président républicain de la commission judiciaire de la Chambre des représentants des Etats-Unis.”YouTube attache de l’importance aux voix conservatrices sur sa plateforme et reconnaît que ces créateurs ont une large audience et jouent un rôle important dans le débat civique”, dit encore le courrier, sans préciser quels créateurs seront concernés ni quand ils pourront revenir.Ces dernières années, le directeur adjoint du FBI Dan Bongino, le chef de la lutte antiterroriste à la Maison Blanche Sebastian Gorka ou l’animateur de podcast Steve Bannon figuraient parmi les personnes bannies de YouTube, selon les médias américains.Dans la lettre, Alphabet a également accusé l’administration de l’ancien président Joe Biden d’avoir “fait pression sur l’entreprise” pour qu’elle impose ces interdictions.L’administration Biden avait exhorté les plateformes à supprimer ce qu’elle considérait comme des informations fausses et préjudiciables, comme les contenus encourageant à ingérer de l’eau de Javel pour guérir du Covid-19, une théorie reprise par Donald Trump.Jim Jordan, attentif à cette question depuis plusieurs années, a salué sur X l’annonce d’Alphabet comme une “victoire dans la lutte contre la censure”.”Plus personne ne dira plus aux Américains ce qu’ils doivent croire ou ne pas croire”, a-t-il ajouté.Après avoir racheté Twitter, rebaptisé X, en 2022, le milliardaire américain Elon Musk avait également permis la réintégration sur le réseau social de comptes véhiculant de la désinformation.