A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

La Norvège va repousser de 4 ans les activités minières sous-marines

La Norvège, premier pays d’Europe à avoir décidé d’ouvrir une partie de ses eaux à d’éventuelles activités minières sous-marines, va encore repousser de quatre ans l’attribution de premières licences, au terme d’un accord politique conclu dans la nuit de mardi à mercredi.Le gouvernement travailliste, minoritaire au Parlement, a accepté de ne “pas lancer le premier appel d’offres pour l’exploitation des minerais des fonds marins au cours de la présente législature” qui court jusqu’en 2029.En 2024, le Parlement norvégien avait donné son feu vert à l’ouverture d’une partie des fonds sous-marins à la prospection minière, sur 280.000 km2, soit plus que la superficie totale du Royaume-Uni.Ce vote semblait devoir faire de la Norvège un des premiers pays au monde à autoriser l’exploitation commerciale de ses ressources minérales sous-marines, une activité hautement controversée.Selon nombre de scientifiques et défenseurs de l’environnement, de telles activités minières dans les abysses risquent de perturber ou de détruire des écosystèmes dont on ignore presque tout.De son côté, le gouvernement norvégien fait valoir l’importance de ne pas dépendre de pays comme la Chine, poids lourd du domaine, pour la fourniture en minéraux essentiels notamment à la transition énergétique et aux industries de défense.Si le gouvernement comptait attribuer dès 2025 des licences de prospection -nécessaires, selon lui, pour recueillir les connaissances qui font actuellement défaut-, des petits partis de gauche ou écologistes, indispensables pour former une majorité au Parlement, pèsent de tout leur poids pour bloquer ce processus.Afin de faire adopter leur projet de budget 2026 qui doit être examiné vendredi, les travaillistes ont ainsi dû concéder à leurs alliés au Parlement un nouveau report de l’ouverture des fonds sous-marins à l’exploration minière.Dans la nuit de mardi à mercredi, les deux derniers partenaires se sont ralliés à un projet de budget conditionné, entre autres, à un tel report, assurant ainsi une majorité parlementaire en ce sens. Selon les autorités norvégiennes, le plateau continental du pays recèle très probablement du cuivre, du cobalt, du zinc ainsi que certains éléments de terres rares utilisés pour produire des batteries, des éoliennes, des ordinateurs ou encore des de téléphones portables.phy/abx    

Indian rupee hits fresh record low past 90 per dollar

India’s rupee fell to a fresh record low of over 90 per dollar Wednesday, extending recent declines, with traders partly blaming the delay in striking a trade deal with the United States.The rupee is among Asia’s worst forex performers this year, pressured by India’s current account deficit and foreign outflows.New Delhi’s early trade negotiations with Washington sparked optimism that foreign capital would flow into the world’s fifth-largest economy — helping push the rupee to a nearly six-month-high of 83.75 against the dollar in May.But setbacks in trade talks and weak corporate earnings have caused overseas investors to offload well over $16 billion in Indian shares this year so far.On Wednesday morning, the rupee weakened as much as 0.35 percent to a symbolic new low of 90.19, according to Bloomberg data.Dilip Parmar, an analyst at HDFC Securities, told AFP the rupee’s fall was “first and foremost” an “imbalance of demand and supply” with foreign fund outflows and trade deal uncertainty adding fuel to the fire.But another key factor, Parmar added, was a lack of “big and impactful” intervention from India’s central bank.Analysts say the Reserve Bank of India (RBI) has this year sporadically defended the rupee through aggressive dollar sales to support key levels, but also appears of late to be allowing greater currency flexibility.”Defending a specific level in the current macro backdrop would be costly and counterproductive,” Raj Gaikar, research analyst at SAMCO Securities, told AFP.”With inflation running well below earlier expectations, the policy priority has shifted toward supporting growth rather than expending reserves to hold an artificial line,” he said.The central bank was intervening only to ease volatility, not to reverse a trend driven by fundamentals, Gaikar added.He expects the rupee to settle in a “88-92 range”.”This more hands-off approach signals a transition to a market-aligned regime rather than a rigid defence of symbolic levels,” he said.

Indian rupee hits fresh record low past 90 per dollar

India’s rupee fell to a fresh record low of over 90 per dollar Wednesday, extending recent declines, with traders partly blaming the delay in striking a trade deal with the United States.The rupee is among Asia’s worst forex performers this year, pressured by India’s current account deficit and foreign outflows.New Delhi’s early trade negotiations with Washington sparked optimism that foreign capital would flow into the world’s fifth-largest economy — helping push the rupee to a nearly six-month-high of 83.75 against the dollar in May.But setbacks in trade talks and weak corporate earnings have caused overseas investors to offload well over $16 billion in Indian shares this year so far.On Wednesday morning, the rupee weakened as much as 0.35 percent to a symbolic new low of 90.19, according to Bloomberg data.Dilip Parmar, an analyst at HDFC Securities, told AFP the rupee’s fall was “first and foremost” an “imbalance of demand and supply” with foreign fund outflows and trade deal uncertainty adding fuel to the fire.But another key factor, Parmar added, was a lack of “big and impactful” intervention from India’s central bank.Analysts say the Reserve Bank of India (RBI) has this year sporadically defended the rupee through aggressive dollar sales to support key levels, but also appears of late to be allowing greater currency flexibility.”Defending a specific level in the current macro backdrop would be costly and counterproductive,” Raj Gaikar, research analyst at SAMCO Securities, told AFP.”With inflation running well below earlier expectations, the policy priority has shifted toward supporting growth rather than expending reserves to hold an artificial line,” he said.The central bank was intervening only to ease volatility, not to reverse a trend driven by fundamentals, Gaikar added.He expects the rupee to settle in a “88-92 range”.”This more hands-off approach signals a transition to a market-aligned regime rather than a rigid defence of symbolic levels,” he said.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Sécheresse en Iran: les barrages de Téhéran à moitié vides

Le niveau d’eau des barrages de Téhéran et sa périphérie est inférieur de moitié à celui de l’an dernier en raison d’une sécheresse historique, selon les médias d’Etat, au moment où les autorités iraniennes alertent sur le risque de pénurie.L’Iran est confronté cette année à sa pire sécheresse depuis six décennies et à Téhéran, la capitale, le faible niveau des précipitations est “quasiment sans précédent depuis un siècle”, avait affirmé en octobre un responsable local. Téhéran a connu tardivement lundi ses premières pluies d’automne mais elles restent largement insuffisantes.”Le troisième mois de l’automne a débuté avec seulement 1,7 millimètre de précipitations”, en repli de 96% sur un an, a déclaré Rama Habibi, un responsable de la Compagnie des eaux de Téhéran.”Le volume total (en eau) des réservoirs des barrages de la province de Téhéran est actuellement de 170 millions de mètres cubes”, a souligné M. Habibi, cité mardi soir par l’agence de presse officielle Irna.Ce volume était un an plus tôt de 381 millions de mètres cubes.Le président iranien Massoud Pezeshkian a plusieurs fois averti que Téhéran, une ville de plus de 10 millions d’habitants, pourrait devoir être évacuée faute de pluie, sans préciser comment une opération d’une telle ampleur serait menée.Pour économiser l’eau, le gouvernement a annoncé en novembre des coupures périodiques la nuit.Téhéran, nichée sur le versant sud du massif de l’Alborz, connaît des étés chauds et secs, des automnes parfois pluvieux et des hivers qui peuvent être rigoureux et enneigés.Dans les 31 provinces que compte l’Iran, les précipitations sont cette année inférieures à la normale, selon l’agence Isna.Dans quatre provinces – Bouchehr (sud-ouest), Khorasan du Sud (est), Qom et Yazd (centre) – la situation est particulièrement critique, avec des précipitations inférieures à 100% à la normale, a rapporté dimanche l’agence Isna.