Tesla proposes package for Musk that could top $1 trillion

Tesla unveiled on Friday a proposed compensation package for Elon Musk that could top $1 trillion if the controversial CEO delivers on his vision for stratospheric growth from new technologies.The plan potentially provides Musk — already the world’s wealthiest person — with up to 12 percent of additional total company shares, according to a filing with the US Securities and Exchange Commission. To reach the full award, Tesla must reach a market capitalization of “at least $8.5 trillion by 2035,” according to the filing, which announced a shareholder vote on the proposal in November. Tesla’s current market capitalization is just over $1 trillion, down somewhat from its peak following recent weak earnings. Analysts have attributed some of the sales woes to Musk’s embrace of far-right politicians, which has sparked criticism.But Musk has described Tesla’s potential growth as nearly boundless, saying in July that if the company delivers on its vision for autonomous driving and artificial intelligence, “Tesla will be the most valuable company in the world by far.”Tesla shares rallied on the announcement of the plan, which directly links Musk’s potential pay to long-term shareholder performance, a popular approach with investors.Earlier this month, Tesla announced an “interim” compensation award worth about $29 billion for Musk, asserting the need to retain the outspoken CEO at a moment of fierce competition for top talent.The developments come as Tesla challenges a Delaware court ruling that struck down a 2018 package for Musk of about $55.8 billion.Tesla Chair Robyn Denholm and board member Kathleen Wilson-Thompson described the new package as a “super ambitious incentive package for a pioneering, ambitious and unique CEO” in a letter to shareholders.”We believe that Elon’s singular vision is vital to navigating this critical inflection point,” they said in the letter, which also set conditions of having one million robotaxis in commercial operation and one million AI bots.”If Elon achieves all the performance milestones under this principle-based 2025 CEO Performance Award, his leadership will propel Tesla to become the most valuable company in history.”But Tesla also alluded to the possibility that the unprecedentedly massive pay package may worsen a public backlash to Tesla and Musk, whose fortune is estimated at around $435 billion.”Adverse public perception of the 2025 CEO Performance Award, even if it is baseless or satisfactorily addressed, may result in negative publicity for Tesla, which could materially and adversely affect our business, results of operations or financial condition,” the filing said.Musk was the most unpopular of 14 public figures polled by Gallup in August. It placed the billionaire just below Israeli leader Benjamin Netanyahu and US President Donald Trump. Musk had a 33 percent favorable and 61 percent unfavorable rating, according to the poll.- Series of milestones -To receive the full pay package, Musk must hit 12 milestones related to market capitalization. The first tranche would be available if and when Tesla reaches $2 trillion in market value, with the next nine boosts at an additional $500 billion each in market value.The plan also involves a series of operating profit and product goals, such as the delivery of 20 million Tesla vehicles. The package aims to ensure Musk stays at Tesla for at least seven-and-a-half years, or 10 years to receive the full award.The proposed compensation package was included in Tesla’s proxy statement for shareholders ahead of an annual meeting on November 6 in Austin.The full award would lift Musk’s overall stake in Tesla to more than 25 percent of total shares.CFRA analyst Garrett Nelson expects Tesla shareholders to approve the package.”For Musk to even hit the first tranche, the stock basically has to double in value,” Nelson said. “Investors like the fact that the pay package aligns with shareholder interests.”Musk is viewed within the business world as a unique talent after his success with building Tesla and SpaceX into major global companies. But his stewardship at Tesla has come under scrutiny in the last year as car sales and profits have tumbled. This trend has been partly due to Musk’s political efforts, but is also related to a sluggish rollout of new auto models after the polarizing Cybertruck sold poorly. After joining the administration of US President Donald Trump in the first months of 2025, Musk has exited Washington following friction with the Republican leader. Musk and Trump drew headlines in the spring due to public sniping, but relations between the men have quieted since then.Shares of Tesla rose 2.5 percent near midday.

Royaume-Uni : Nigel Farage rallie ses troupes et se voit déjà en Premier ministre

“Nous devons nous tenir prêts” : en tête dans les sondages, le chef du parti d’extrême droite Reform UK Nigel Farage a affirmé vendredi devant ses partisans être en bonne position pour devenir le prochain Premier ministre au Royaume-Uni, où le gouvernement travailliste s’enlise dans la crise.Un show à l’Américaine : au congrès de son parti, Nigel Farage arrive sur scène en riant aux éclats, éclairé par des feux d’artifice. Derrière lui, le drapeau britannique, l’Union Jack, est projeté sur un grand écran. Quel contraste avec l’ambiance au sein du gouvernement. Le chef de Reform a avancé vendredi son discours de trois heures pour capitaliser sur la démission d’Angela Rayner, numéro 2 du gouvernement travailliste, suivie d’un vaste remaniement.”Ce gouvernement est dans une crise profonde”, lance-t-il devant les milliers de personnes réunies pour ce congrès vendredi et samedi à Birmingham, dans le centre de l’Angleterre. “Notre pays se trouve sans aucun doute dans la situation la plus dangereuse que j’ai connue de toute ma vie”, dit aussi Nigel Farage, 61 ans. Lui se sent “chaque jour” plus proche de la victoire, qui le mènerait à Downing Street. Reform UK a seulement quatre députés à la chambre des Communes sur un total de 650 mais sa popularité n’a cessé de grandir depuis les dernières législatives, qui ont porté les travaillistes au pouvoir en juillet 2024. Cela fait des mois que cette formation est en tête des intentions de vote dans les sondages et que l’écart se creuse avec les travaillistes.Aux dernières élections locales, en mai, Reform UK, l’ancien “Brexit Party”, s’est emparé de douze conseils régionaux.Dans un contexte de montée de l’extrême droite en Europe, il affirme compter 240.000 membres, contre 80.000 il y a un an. Les prochaines législatives ne sont pas prévues pour avant 2029 mais Nigel Farage mise sur un scrutin anticipé. “Il y a désormais toutes les chances pour que des élections aient lieu en 2027 et nous devons nous préparer à ce moment”, a-t-il déclaré.Vendredi, il a d’ailleurs prononcé un véritable discours de campagne, galvanisant ses troupes. “Nous sommes le parti patriotique”, a-t-il affirmé. – “Fiers” à nouveau -“Let’s make Britain great again”, a-t-il scandé, adaptant la célèbre formule de Donald Trump, son allié de longue date. Il y a deux jours, il a été reçu dans le bureau ovale par le président américain. Il détaille son programme, acclamé par son public quand il promet d’arrêter les bateaux de migrants dans la Manche “en deux semaines” s’il arrive au pouvoir.L’ex-député européen, “champion” du Brexit, promet que les Britanniques seront à nouveau “fiers”. “Nous avons perdu notre identité. Nous refusons de reconnaître (notre) héritage judéo-chrétien”, dénonce-t-il.Ses partisans semblent conquis. “Il est exactement ce dont nous avons besoin. Il nous redonne espoir”, se réjouit Karen Dixon, une retraitée de 68 ans, qui vit dans le nord-ouest de l’Angleterre. Elle a rejoint Reform il y a neuf mois, après avoir successivement voté travailliste, conservateur, puis avoir boudé les urnes. Pour Amelia Randall, 40 ans, élue au conseil régional du Kent, dans le sud de l’Angleterre, Nigel Farage a “de très bonnes chances de devenir le prochain Premier ministre”. De nombreux électeurs restent toutefois sceptiques, selon les sondages, sur la capacité de Reform à former une équipe pour gouverner. “Nigel est en tête mais nous sommes nombreux derrière lui”, assure Amelia Randall. Reform a reçu jeudi le soutien d’une ex-figure du Parti conservateur, Nadine Dorries, ministre de la Culture en 2021 et 2022, sous Boris Johnson. Reform est “le parti du moment”, a-t-elle déclaré, en rejoignant Nigel Farage sur scène. Pour Anand Menon, politologue à l’université de King’s College à Londres, une arrivée de Nigel Farage à Downing Street est “encore éloignée mais tout à fait possible”. Pour cela, il devra notamment “éviter les divisions au sein du parti”. En attendant son tour, Nigel Farage peaufine son image : on le voit moins qu’avant avec une cigarette ou une bière à la main.Commentateur sur la chaîne de télévision conservatrice GB News, il est suivi sur TikTok par 1,3 million d’abonnés, plus que toute autre personnalité politique britannique.

Royaume-Uni : Nigel Farage rallie ses troupes et se voit déjà en Premier ministre

“Nous devons nous tenir prêts” : en tête dans les sondages, le chef du parti d’extrême droite Reform UK Nigel Farage a affirmé vendredi devant ses partisans être en bonne position pour devenir le prochain Premier ministre au Royaume-Uni, où le gouvernement travailliste s’enlise dans la crise.Un show à l’Américaine : au congrès de son parti, Nigel Farage arrive sur scène en riant aux éclats, éclairé par des feux d’artifice. Derrière lui, le drapeau britannique, l’Union Jack, est projeté sur un grand écran. Quel contraste avec l’ambiance au sein du gouvernement. Le chef de Reform a avancé vendredi son discours de trois heures pour capitaliser sur la démission d’Angela Rayner, numéro 2 du gouvernement travailliste, suivie d’un vaste remaniement.”Ce gouvernement est dans une crise profonde”, lance-t-il devant les milliers de personnes réunies pour ce congrès vendredi et samedi à Birmingham, dans le centre de l’Angleterre. “Notre pays se trouve sans aucun doute dans la situation la plus dangereuse que j’ai connue de toute ma vie”, dit aussi Nigel Farage, 61 ans. Lui se sent “chaque jour” plus proche de la victoire, qui le mènerait à Downing Street. Reform UK a seulement quatre députés à la chambre des Communes sur un total de 650 mais sa popularité n’a cessé de grandir depuis les dernières législatives, qui ont porté les travaillistes au pouvoir en juillet 2024. Cela fait des mois que cette formation est en tête des intentions de vote dans les sondages et que l’écart se creuse avec les travaillistes.Aux dernières élections locales, en mai, Reform UK, l’ancien “Brexit Party”, s’est emparé de douze conseils régionaux.Dans un contexte de montée de l’extrême droite en Europe, il affirme compter 240.000 membres, contre 80.000 il y a un an. Les prochaines législatives ne sont pas prévues pour avant 2029 mais Nigel Farage mise sur un scrutin anticipé. “Il y a désormais toutes les chances pour que des élections aient lieu en 2027 et nous devons nous préparer à ce moment”, a-t-il déclaré.Vendredi, il a d’ailleurs prononcé un véritable discours de campagne, galvanisant ses troupes. “Nous sommes le parti patriotique”, a-t-il affirmé. – “Fiers” à nouveau -“Let’s make Britain great again”, a-t-il scandé, adaptant la célèbre formule de Donald Trump, son allié de longue date. Il y a deux jours, il a été reçu dans le bureau ovale par le président américain. Il détaille son programme, acclamé par son public quand il promet d’arrêter les bateaux de migrants dans la Manche “en deux semaines” s’il arrive au pouvoir.L’ex-député européen, “champion” du Brexit, promet que les Britanniques seront à nouveau “fiers”. “Nous avons perdu notre identité. Nous refusons de reconnaître (notre) héritage judéo-chrétien”, dénonce-t-il.Ses partisans semblent conquis. “Il est exactement ce dont nous avons besoin. Il nous redonne espoir”, se réjouit Karen Dixon, une retraitée de 68 ans, qui vit dans le nord-ouest de l’Angleterre. Elle a rejoint Reform il y a neuf mois, après avoir successivement voté travailliste, conservateur, puis avoir boudé les urnes. Pour Amelia Randall, 40 ans, élue au conseil régional du Kent, dans le sud de l’Angleterre, Nigel Farage a “de très bonnes chances de devenir le prochain Premier ministre”. De nombreux électeurs restent toutefois sceptiques, selon les sondages, sur la capacité de Reform à former une équipe pour gouverner. “Nigel est en tête mais nous sommes nombreux derrière lui”, assure Amelia Randall. Reform a reçu jeudi le soutien d’une ex-figure du Parti conservateur, Nadine Dorries, ministre de la Culture en 2021 et 2022, sous Boris Johnson. Reform est “le parti du moment”, a-t-elle déclaré, en rejoignant Nigel Farage sur scène. Pour Anand Menon, politologue à l’université de King’s College à Londres, une arrivée de Nigel Farage à Downing Street est “encore éloignée mais tout à fait possible”. Pour cela, il devra notamment “éviter les divisions au sein du parti”. En attendant son tour, Nigel Farage peaufine son image : on le voit moins qu’avant avec une cigarette ou une bière à la main.Commentateur sur la chaîne de télévision conservatrice GB News, il est suivi sur TikTok par 1,3 million d’abonnés, plus que toute autre personnalité politique britannique.

La Bourse de Paris recule, entre incertitude politique et emploi américain

La Bourse de Paris a reculé vendredi, les yeux rivés sur l’incertitude politique en France et digérant la dégradation du marché du travail en août aux Etats-Unis, qui accroît la crainte d’un ralentissement de la première économie mondiale.Le CAC 40 a perdu 0,31% à 7.674,78 points. Jeudi, il avait cédé 0,27%.Sur l’ensemble de la semaine, il a perdu 0,38%.”Les marchés sont dans l’attentisme, avant le vote de confiance du gouvernement de François Bayrou”, alors qu'”aucun consensus politique ne semble se dessiner”, explique Pierre-Alexis Dumont, directeur des investissements chez Sycomore.Lundi après-midi, M. Bayrou engagera la responsabilité de son gouvernement sur une déclaration de politique générale portant sur le “constat” de l’endettement et l’ampleur du remède à administrer dans les budgets 2026.Son avenir ne semble tenir qu’à un fil car l’ensemble des oppositions ont déjà annoncé qu’elles ne voteraient pas la confiance.Autre point d’attention majeur des marchés: les derniers chiffres de l’emploi américain.Le marché du travail a continué de se dégrader en août dans la première économie mondiale, avec un taux de chômage en progression à 4,3%, selon les données officielles publiées vendredi.Les Etats-Unis n’ont créé que 22.000 emplois le mois dernier, un niveau bien inférieur à ce à quoi ils sont habitués. Les analystes s’attendaient à 75.000 créations d’emploi, selon le consensus publié par MarketWatch.Dans ce contexte, les marchés d’actions “actent le ralentissement de l’économie”, d’où leur recul, estime Pierre-Alexis Dumont.En revanche “ce rapport sur l’emploi garantit pratiquement une baisse des taux de la Réserve fédérale américaine (Fed) en septembre”, estime Florian Ielpo, responsable de la recherche macroéconomique pour Lombard Odier IM.Cela “donnerait davantage de manoeuvre à la Banque centrale européenne pour réduire elle même ses taux prochainement”, estime Pierre-Alexis Dumont.Résultat, les taux d’intérêt des Etats européens ont nettement reculé: le rendement de l’emprunt français à échéance dix ans, référence, a atteint 3,45%, contre 3,49% la veille en clôture.Meilleure recommandation pour STMicroelectronicsSTMicroelectronics a pris 3,82% à 22,95 euros, BNP Paribas Exane ayant relevé sa recommandation de “neutre” à “surperformance”.

US sends 10 fighter jets to Puerto Rico as Venezuela tensions grow

US President Donald Trump is sending 10 F-35 fighter jets to Puerto Rico as part of his war on drug cartels, sources familiar with the matter told AFP on Friday, as tensions mount with Venezuela over Washington’s military build-up in the Caribbean.The planes will join US warships already deployed to the southern Caribbean as Trump steps up pressure on Venezuelan President Nicolas Maduro, whom the United States accuses of leading a drug cartel.The standoff has grown in recent days as the Pentagon said two Venezuelan military planes flew near a US Navy vessel in international waters Thursday in a “highly provocative” move.US forces on Tuesday blew up an alleged drug boat in the Caribbean that Trump said belonged to the Tren de Aragua, a Venezuelan criminal organization he tied to Maduro, killing 11 people.The high-tech F-35 jets are being deployed to an airfield in Puerto Rico, a US Caribbean island territory of more than three million people, the US sources said on condition of anonymity.Maduro — a leftist firebrand whose last election in 2024 was seen by Washington as illegitimate — has denounced the US build-up as “the greatest threat our continent has seen in the last 100 years.” Declaring his country prepared for “armed struggle in defense of the national territory,” he has mobilized Venezuela’s military, which numbers around 340,000, and reservists, which he claims exceed eight million.”If Venezuela were attacked, it would immediately enter a period of armed struggle,” Maduro told foreign correspondents.- ‘Highly provocative’ -Tuesday’s deadly US attack on what Washington said was a drug-carrying boat was a major escalation, as well as an unusual use of the US military for what has historically been a law enforcement issue.”Venezuela has been very bad, both in terms of drugs and sending some of the worst criminals anywhere in the world into our country,” Trump told reporters in the Oval Office on Wednesday.There are currently eight US Navy ships involved in counter-narcotics efforts in Latin America: three amphibious assault ships, two destroyers, a cruiser and a littoral combat ship in the Caribbean, and one destroyer in the eastern Pacific, a US defense official said this week on condition of anonymity.The US Department of Defense — which Trump is set to rebrand as the “Department of War” on Friday — said that two “Maduro regime” aircraft flew near a US vessel on Thursday.”This highly provocative move was designed to interfere with our counter narco-terror operations,” it said on X.It did not give further details. Venezuela has 15 F-16 fighter jets purchased from the United States in the 1980s plus a number of Russian fighters and helicopters.US Secretary of State Marco Rubio defended the new aggressive approach towards what Washington calls “narcoterrorist” groups on a trip to Latin America this week.”What will stop them is when you blow them up, when you get rid of them,” Rubio said in Mexico on Wednesday.”If you’re on a boat full of cocaine or fentanyl headed to the United States, you’re an immediate threat to the United States.”Caracas accused Washington of committing extrajudicial killings in the attack.

L’armée israélienne frappe une tour dans la ville de Gaza, au 700e jour de la guerre

L’armée israélienne a frappé vendredi une tour d’immeuble dans la ville de Gaza,  qu’Israël dit vouloir conquérir, au 700e jour de la guerre dévastatrice dans le territoire palestinien avec le mouvement islamiste Hamas.A Tel-Aviv, des proches d’otages enlevés lors de l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023 ont lâché 700 ballons dans le ciel, dans le cadre d’une mobilisation à travers le pays pour réclamer la libération de ces captifs.  Le Hamas, dont l’attaque du 7-Octobre a déclenché la guerre, a diffusé dans le même temps une vidéo dans laquelle figurent deux d’entre eux. Le chef de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a pour sa part appelé Israël à arrêter la “catastrophe” en cours dans le territoire palestinien, y recensant au moins 370 personnes mortes de faim depuis le début du conflit.Dans la bande de Gaza dévastée, assiégée et en proie à la famine selon l’ONU, la Défense civile locale a fait état vendredi de 32 morts dans l’offensive israélienne, dont 19 à Gaza-ville. Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a dit ne pas être en mesure de commenter ces informations. Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante le bilan de la Défense civile. – “Enfants terrifiés” -A Gaza-ville, l’armée israélienne a bombardé une tour d’immeuble du centre, qui s’est écroulée comme un château de cartes. Elle a indiqué avoir averti préalablement la population pour limiter les pertes civiles.  “Mon mari m’a dit qu’il avait vu les habitants de la tour Mushtaha jeter leurs affaires depuis les étages supérieurs pour (…) fuir avant le bombardement. Moins d’une demi-heure après les ordres d’évacuation, la tour a été bombardée”, dit à l’AFP Arej Ahmed, 50 ans, déplacée du nord-ouest de la ville vers une tente dans le sud-ouest.Selon l’armée, le Hamas avait installé dans la tour “des infrastructures utilisées pour préparer et mener des attaques” la visant.  L’armée israélienne avait prévenu avant de bombarder la tour qu’elle effectuerait “dans les jours qui viennent (…) des frappes précises et ciblées contre des infrastructures terroristes”, visant en particulier des tours d’immeubles. Izzat al-Rishq, membre du bureau politique du Hamas, a rejeté comme “des prétextes fallacieux et des mensonges éhontés” les affirmations d’Israël selon lesquelles le mouvement utilisait ces bâtiments.  Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a lui accusé Israël de mener en visant ces immeubles “une politique de déplacement forcé contre les civils”. Ces annonces “sont terrifiantes. Tout le monde a peur”, réagit Ahmed Abou Woutfa, 45 ans, qui vit au cinquième étage d’un immeuble, dans l’ouest de Gaza-ville. “Mes enfants sont terrifiés”.L’armée israélienne, qui dit contrôler environ 75% de la bande de Gaza et 40% de Gaza-ville, a annoncé vouloir s’emparer de cette agglomération, située dans le nord, qu’elle présente comme le dernier grand bastion du Hamas dans le territoire palestinien.Selon un haut responsable militaire israélien, l’opération pourrait déplacer “un million” de personnes vers le sud du territoire palestinien.- Vidéo d’otages -Le gouvernement de Benjamin Netanyahu dit vouloir détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007, et prendre le contrôle sécuritaire du territoire situé à la frontière sud d’Israël.Mais il est confronté à une très forte pression, en Israël comme à l’étranger, pour faire taire les armes et obtenir la libération des otages.La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a diffusé vendredi une vidéo de deux d’entre eux -Guy Gilboa-Dalal et Alon Ohel – des images que l’AFP n’était pas en mesure d’authentifier.Guy Gilboa-Dalal y demande à M. Netanyahu de ne pas mener d’offensive sur la ville de Gaza, avant qu’Alon Ohel n’apparaisse en fin de séquence. M. Netanyahu s’est entretenu avec leurs familles, selon son bureau.Marquant leurs 700 jours de captivité, le président français, Emmanuel Macron, a lui appelé sur X à “la libération immédiate de tous les otages toujours retenus par le Hamas”. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 restent otages à Gaza dont 25 sont décédées selon l’armée israélienne.Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.300 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU.

L’armée israélienne frappe une tour dans la ville de Gaza, au 700e jour de la guerre

L’armée israélienne a frappé vendredi une tour d’immeuble dans la ville de Gaza,  qu’Israël dit vouloir conquérir, au 700e jour de la guerre dévastatrice dans le territoire palestinien avec le mouvement islamiste Hamas.A Tel-Aviv, des proches d’otages enlevés lors de l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023 ont lâché 700 ballons dans le ciel, dans le cadre d’une mobilisation à travers le pays pour réclamer la libération de ces captifs.  Le Hamas, dont l’attaque du 7-Octobre a déclenché la guerre, a diffusé dans le même temps une vidéo dans laquelle figurent deux d’entre eux. Le chef de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a pour sa part appelé Israël à arrêter la “catastrophe” en cours dans le territoire palestinien, y recensant au moins 370 personnes mortes de faim depuis le début du conflit.Dans la bande de Gaza dévastée, assiégée et en proie à la famine selon l’ONU, la Défense civile locale a fait état vendredi de 32 morts dans l’offensive israélienne, dont 19 à Gaza-ville. Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a dit ne pas être en mesure de commenter ces informations. Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante le bilan de la Défense civile. – “Enfants terrifiés” -A Gaza-ville, l’armée israélienne a bombardé une tour d’immeuble du centre, qui s’est écroulée comme un château de cartes. Elle a indiqué avoir averti préalablement la population pour limiter les pertes civiles.  “Mon mari m’a dit qu’il avait vu les habitants de la tour Mushtaha jeter leurs affaires depuis les étages supérieurs pour (…) fuir avant le bombardement. Moins d’une demi-heure après les ordres d’évacuation, la tour a été bombardée”, dit à l’AFP Arej Ahmed, 50 ans, déplacée du nord-ouest de la ville vers une tente dans le sud-ouest.Selon l’armée, le Hamas avait installé dans la tour “des infrastructures utilisées pour préparer et mener des attaques” la visant.  L’armée israélienne avait prévenu avant de bombarder la tour qu’elle effectuerait “dans les jours qui viennent (…) des frappes précises et ciblées contre des infrastructures terroristes”, visant en particulier des tours d’immeubles. Izzat al-Rishq, membre du bureau politique du Hamas, a rejeté comme “des prétextes fallacieux et des mensonges éhontés” les affirmations d’Israël selon lesquelles le mouvement utilisait ces bâtiments.  Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a lui accusé Israël de mener en visant ces immeubles “une politique de déplacement forcé contre les civils”. Ces annonces “sont terrifiantes. Tout le monde a peur”, réagit Ahmed Abou Woutfa, 45 ans, qui vit au cinquième étage d’un immeuble, dans l’ouest de Gaza-ville. “Mes enfants sont terrifiés”.L’armée israélienne, qui dit contrôler environ 75% de la bande de Gaza et 40% de Gaza-ville, a annoncé vouloir s’emparer de cette agglomération, située dans le nord, qu’elle présente comme le dernier grand bastion du Hamas dans le territoire palestinien.Selon un haut responsable militaire israélien, l’opération pourrait déplacer “un million” de personnes vers le sud du territoire palestinien.- Vidéo d’otages -Le gouvernement de Benjamin Netanyahu dit vouloir détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir dans la bande de Gaza en 2007, et prendre le contrôle sécuritaire du territoire situé à la frontière sud d’Israël.Mais il est confronté à une très forte pression, en Israël comme à l’étranger, pour faire taire les armes et obtenir la libération des otages.La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, a diffusé vendredi une vidéo de deux d’entre eux -Guy Gilboa-Dalal et Alon Ohel – des images que l’AFP n’était pas en mesure d’authentifier.Guy Gilboa-Dalal y demande à M. Netanyahu de ne pas mener d’offensive sur la ville de Gaza, avant qu’Alon Ohel n’apparaisse en fin de séquence. M. Netanyahu s’est entretenu avec leurs familles, selon son bureau.Marquant leurs 700 jours de captivité, le président français, Emmanuel Macron, a lui appelé sur X à “la libération immédiate de tous les otages toujours retenus par le Hamas”. L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 47 restent otages à Gaza dont 25 sont décédées selon l’armée israélienne.Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.300 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU.

Israel army begins targeting Gaza City high-rises

The Israeli military destroyed a high-rise in Gaza City on Friday, shortly after announcing it would target tall buildings identified as being used by Hamas ahead of its planned seizure of the urban hub.Despite mounting pressure at home and abroad to halt its nearly two-year offensive in Gaza, Israel has been calling up reservists, intensifying its bombardments and closing in on Gaza City ever since announcing its intention to capture the Palestinian territory’s largest city.In a statement Friday, the military said it had “identified significant Hamas terrorist activity within a wide variety of infrastructure sites in Gaza City, and particularly in high-rise buildings”, adding it would target those sites “in the coming days”.Less than an hour later, it said it had struck one such high-rise, accusing Hamas of using it “to advance and execute attacks against troops in the area”.AFP footage showed the Mushtaha Tower in the city’s Al-Rimal neighbourhood collapsing after a massive explosion at its base, sending a thick cloud of smoke and dust billowing into the sky.AFP photographs of the aftermath showed Palestinians inspecting the rubble and debris of the collapsed building.The army said that before the strike, “precautionary measures were taken in order to mitigate harm to civilians”, including prior warnings.Arej Ahmed, a 50-year-old displaced Palestinian who lives in a tent in the southwest of Gaza City, told AFP that her husband “saw residents of the Mushtaha Tower throwing their belongings from the upper floors to take them and flee before the strike”.”Less than half an hour after the evacuation orders, the tower was bombed,” she said by telephone.- ‘No safe place’ -Gaza civil defency agency spokesman Mahmud Bassal accused Israel of carrying out “a policy of forced displacement against civilians” in its targeting of high-rise buildings.The agency said Israeli strikes in and around Gaza City killed at least 19 people, among at least 32 Palestinians killed across the territory on Friday.Contacted by AFP, the Israeli military requested timeframes and coordinates to comment on specific strikes.Media restrictions in Gaza and difficulties in accessing many areas mean AFP is unable to independently verify the tolls and details provided by the civil defence agency or the Israeli military.”The news about Israel beginning to bomb towers and apartment buildings is terrifying,” said Ahmed Abu Wutfa, 45, who lives in his relatives’ partially destroyed fifth-floor apartment in western Gaza City.”My children are terrified, and so am I. There is no safe place — we only hope that death comes quickly.”A member of Hamas’s political bureau, Izzat al-Rishq, said Israeli claims the militant group was operating in the high-rises were “nothing but flimsy pretexts and blatant lies.” The United Nations estimates that nearly one million people live in Gaza City and its surroundings, an area where it last month declared a famine. World Health Organization chief Tedros Adhanom Ghebreyesus urged Israel to stop the “catastrophe” of people starving to death in Gaza, where the health ministry says more than 370 people have died from malnutrition since the war began. Belgian Foreign Minister Maxime Prevot meanwhile told AFP that the European Union was “not living up to its responsibilities in this enormous humanitarian crisis”.- ‘Gates of hell’ -Defence Minister Israel Katz said “the bolt has now been removed from the gates of hell in Gaza,” vowing to intensify operations until Hamas accepts Israel’s terms to end the war.Israel expects its new offensive will displace around a million people towards the south.Seven hundred days after its attack on Israel that sparked the war, Hamas’s armed wing released footage purporting to show two hostages seized in the assault alive in Gaza City late last month.The video shows hostage Guy Gilboa-Dalal in a car calling on Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu not to carry out the planned offensive on Gaza City.  It later shows him meeting another captive, Alon Ohel — the first time he has been seen in a video since his abduction during the October 2023 attack.The prime minister’s office said Netanyahu had spoken with the families of both hostages.Relatives and supporters of the hostages rallied in Jerusalem and Tel Aviv on Friday to demand a deal to secure their release.Of the 251 hostages seized during the Hamas attack, 47 are still in Gaza, including 25 the Israeli military says are dead.The attack resulted in the deaths of 1,219 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on Israeli figures.Israel’s retaliatory offensive has killed at least 64,300 Palestinians, most of them civilians, according to figures from the health ministry in Hamas-run Gaza that the United Nations considers reliable.