Iran president says Trump aiming to bring country ‘to its knees’

Iran’s president accused his US counterpart Donald Trump on Monday of seeking to bring the Islamic republic “to its knees” as the country marked the 1979 revolution that toppled the shah.The revolution removed a pro-US government in Iran, and the subsequent hostage-taking of American diplomats in Tehran ushered in decades of hostility between the United States and Iran.This year’s celebrations carry additional weight following Trump’s return to the White House. During his first term, Trump he pursued a policy of “maximum pressure” against the Islamic republic.In the morning, people gathered in public spaces across Iran, accompanied by pop songs and patriotic ballads, to celebrate the anniversary of the overthrow of shah Mohammad Reza Pahlavi.In Tehran, they headed to the symbolic Azadi tower, whose name means “freedom” in Persian, and which is in a square formerly named in honour of the shah.”Trump says, ‘we want to talk’, and… (then) he signs in a memorandum all the conspiracies to bring our revolution to its knees,” Pezeshkian told the crowd, referring to Trump’s reinstatement of sanctions against Tehran earlier this month.”We are not looking for war,” he said, while adding that Iran “will never bow to foreigners”.Chanting anti-American and anti-Israeli slogans, crowds formed Monday in the streets of Shiraz and Bandar Abbas in the south, Rasht in the north, Kermanshah and Sanandaj in the west, and the holy city of Mashhad in the east, according to images broadcast on television.Attendees, many of them families, carried portraits of supreme leader Ayatollah Ali Khamenei and the green, red and white flag of Iran, as well as the banners of Tehran-backed groups such as Hezbollah.Iranian-made missile replicas and military equipment were on display, drawing crowds of families.- ‘You can’t trust America!’ -Children, draped in Iran’s flag, clambered over an air defence system, and some people carried portraits of Khamenei.”Negotiating with the United States is pointless because they lie,” said Parvaneh Samakhani, a 52-year-old teacher.During his first term, which ended in 2021, Trump had pursued a policy of “maximum pressure” against Iran, an approach he has restored since returning to office.Trump pulled Washington out of the 2015 nuclear deal, torpedoing an agreement that had gave Iran sanctions relief in exchange for curbs on its atomic programme.As he signed the order instructing US departments to design new sanctions against Iran on February 4, Trump voiced optimism for a “deal with Iran and everybody can live together”.The US president also warned that if he were assassinated by Iran, the country would be “obliterated”.”Iran made many concessions, but then Trump came and tore up the deal,” said Samakhani, dressed in a black chador.”You can’t trust America!” she said, as some waved caricatures of Trump and Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu.With Trump’s return to office, “history is repeating itself,” said Mehdi Sajadfar, a 24-year-old shopkeeper.”Everything is a lie” when it comes to the United States, he added, as demonstrators chanted “Death to America”.In his speech, Pezeshkian said the United States sought to weaken Iran by sowing “division”.”If we join hands, we are capable of resolving all the country’s problems,” said the Iranian president.Iran’s 10-day celebrations marking the ouster of the shah start each year on January 31, the anniversary of the return to Tehran of Ayatollah Ruhollah Khomeini in 1979 from exile.Iranian officials had urged citizens to attend the festivities in large numbers after Trump’s sanctions announcement.

A Epinay-sur-Orge, tristesse et effroi après le meurtre d’une collégienne de 11 ans

Deux jours après qu’une de leurs camarades de 11 ans a été retrouvée morte poignardée dans la nuit de vendredi à samedi, les élèves du collège André Maurois d’Epinay-sur-Orge (Essonne) ont repris les cours lundi sous le signe du deuil et de la stupeur.Accompagnés de leurs parents, les adolescents se sont attardés quelques instants devant les nombreux bouquets et bougies disposés contre un muret près de l’entrée de l’établissement, protégée par deux véhicules de police et une rubalise, a constaté un journaliste de l’AFP.Les traits sont tirés, les visages marqués. Des fonctionnaires de l’Education nationale dirigent les collégiens et les collégiennes vers l’intérieur du bâtiment.”On a tellement pleuré” ce week-end, témoigne Gisèle, venue à pied de chez elle avec sa fille, en classe de 5e, et une autre élève.”C’était tellement lourd qu’on a dit tout ce qu’on pouvait se dire”, poursuit-elle.Le corps de la collégienne, disparue à la sortie de son collège vendredi après-midi, a été retrouvé vers 2h30 samedi dans le bois des Templiers à Longjumeau, à quelques centaines de mètres de l’école.Une enquête pour meurtre sur mineur a été ouverte par le parquet d’Evry.Selon une source policière, l’adolescente avait été “frappée plus d’une dizaine de fois par un objet pouvant être un couteau”, notamment au niveau du torse et du cou.L’autopsie réalisée à l’institut médico-Légal de Corbeil-Essonnes a confirmé “que la fillette avait été lardée de nombreux coups piquants et tranchants”, a précisé cette même source.”On a essayé de rassurer nos enfants, mais ils sont au courant de tout via leurs téléphones et les réseaux et s’inventent des détails”, confie Emilie, qui scolarise ses deux enfants au collège.Lundi, le début des cours a été décalé d’une heure, à 9h30, a indiqué à l’AFP le rectorat de l’académie de Versailles.Une cellule d’écoute pour le personnel et les élèves a été ouverte. Le recteur de l’académie de Versailles s’est déplacé au collège, où il a échangé avec des professeurs et des parents d’élèves.Un dispositif de sécurité sur les trajets du collège a également été mis en place depuis 8h00 par les communes de Longjumeau et Epinay-sur-Orge, a souligné la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (Peep) d’Epinay-sur-Orge.- “Effroyable” -Des parents prévoient de conduire eux-mêmes leurs enfants jusqu’à l’école au cours des prochains jours.”Le téléphone de ma fille est normalement bloqué en journée”, explique pour sa part Gisèle.”Là, il est débloqué cette semaine pour qu’elle puisse m’appeler à la moindre difficulté”, ajoute-t-elle.Un couple d’une vingtaine d’années avait été placé en garde à vue samedi. Il a été relâché sans poursuites à ce stade, a indiqué le parquet d’Evry.”On espère que la justice rattrapera cette personne”, glisse un père de famille, qui n’a pas souhaité préciser son identité.”Ça touche la population ici mais on ne sait pas où ça pourrait se reproduire”, ajoute-t-il.Des fouilles ont été menées dimanche jusqu’en fin d’après-midi dans le bois des Templiers. Pour l’heure, aucun nouveau suspect n’a été interpellé.Lundi matin, les abords du bois étaient calmes. Quelques policiers en civil ont patrouillé sur les lieux, ainsi que des forces de l’ordre à cheval, a pu constater un journaliste de l’AFP. “C’est effroyable”, a réagi Philippe (le prénom a été modifié), un riverain qui se promène quotidiennement dans le parc surplombant le vaste bois de 3,5 hectares.”Ca fait plus de 30 ans que j’habite à Epinay-sur-Orge et il n’y a jamais eu quelque chose de semblable”, affirme ce jeune retraité. 

A Epinay-sur-Orge, tristesse et effroi après le meurtre d’une collégienne de 11 ans

Deux jours après qu’une de leurs camarades de 11 ans a été retrouvée morte poignardée dans la nuit de vendredi à samedi, les élèves du collège André Maurois d’Epinay-sur-Orge (Essonne) ont repris les cours lundi sous le signe du deuil et de la stupeur.Accompagnés de leurs parents, les adolescents se sont attardés quelques instants devant les nombreux bouquets et bougies disposés contre un muret près de l’entrée de l’établissement, protégée par deux véhicules de police et une rubalise, a constaté un journaliste de l’AFP.Les traits sont tirés, les visages marqués. Des fonctionnaires de l’Education nationale dirigent les collégiens et les collégiennes vers l’intérieur du bâtiment.”On a tellement pleuré” ce week-end, témoigne Gisèle, venue à pied de chez elle avec sa fille, en classe de 5e, et une autre élève.”C’était tellement lourd qu’on a dit tout ce qu’on pouvait se dire”, poursuit-elle.Le corps de la collégienne, disparue à la sortie de son collège vendredi après-midi, a été retrouvé vers 2h30 samedi dans le bois des Templiers à Longjumeau, à quelques centaines de mètres de l’école.Une enquête pour meurtre sur mineur a été ouverte par le parquet d’Evry.Selon une source policière, l’adolescente avait été “frappée plus d’une dizaine de fois par un objet pouvant être un couteau”, notamment au niveau du torse et du cou.L’autopsie réalisée à l’institut médico-Légal de Corbeil-Essonnes a confirmé “que la fillette avait été lardée de nombreux coups piquants et tranchants”, a précisé cette même source.”On a essayé de rassurer nos enfants, mais ils sont au courant de tout via leurs téléphones et les réseaux et s’inventent des détails”, confie Emilie, qui scolarise ses deux enfants au collège.Lundi, le début des cours a été décalé d’une heure, à 9h30, a indiqué à l’AFP le rectorat de l’académie de Versailles.Une cellule d’écoute pour le personnel et les élèves a été ouverte. Le recteur de l’académie de Versailles s’est déplacé au collège, où il a échangé avec des professeurs et des parents d’élèves.Un dispositif de sécurité sur les trajets du collège a également été mis en place depuis 8h00 par les communes de Longjumeau et Epinay-sur-Orge, a souligné la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (Peep) d’Epinay-sur-Orge.- “Effroyable” -Des parents prévoient de conduire eux-mêmes leurs enfants jusqu’à l’école au cours des prochains jours.”Le téléphone de ma fille est normalement bloqué en journée”, explique pour sa part Gisèle.”Là, il est débloqué cette semaine pour qu’elle puisse m’appeler à la moindre difficulté”, ajoute-t-elle.Un couple d’une vingtaine d’années avait été placé en garde à vue samedi. Il a été relâché sans poursuites à ce stade, a indiqué le parquet d’Evry.”On espère que la justice rattrapera cette personne”, glisse un père de famille, qui n’a pas souhaité préciser son identité.”Ça touche la population ici mais on ne sait pas où ça pourrait se reproduire”, ajoute-t-il.Des fouilles ont été menées dimanche jusqu’en fin d’après-midi dans le bois des Templiers. Pour l’heure, aucun nouveau suspect n’a été interpellé.Lundi matin, les abords du bois étaient calmes. Quelques policiers en civil ont patrouillé sur les lieux, ainsi que des forces de l’ordre à cheval, a pu constater un journaliste de l’AFP. “C’est effroyable”, a réagi Philippe (le prénom a été modifié), un riverain qui se promène quotidiennement dans le parc surplombant le vaste bois de 3,5 hectares.”Ca fait plus de 30 ans que j’habite à Epinay-sur-Orge et il n’y a jamais eu quelque chose de semblable”, affirme ce jeune retraité. 

Escalade des droits de douane aux Etats-Unis, Trump cible aluminium et acier

La guerre commerciale promise par Donald Trump doit entrer lundi dans une nouvelle phase avec la mise en place attendue de droits de douanes de 25% sur l’acier et l’aluminium importés aux Etats-Unis.”J’annoncerai des droits de douane sur l’acier lundi. (…) Tout l’acier arrivant aux Etats-Unis aura 25% de droits de douane”, a déclaré le chef de l’Etat dans l’avion présidentiel l’emmenant assister au Super Bowl, la finale de la Ligue professionnelle de football américain. Le milliardaire républicain a ajouté que le même sort serait réservé à l’aluminium importé. Ces mesures affecteraient beaucoup le Canada, déjà dans la ligne de mire du président américain et qui est le principal fournisseur d’acier et aluminium importé aux Etats-Unis, d’après les chiffres officiels. Le Brésil, le Mexique et la Corée du Sud sont aussi d’importants fournisseurs d’acier.Lors de son premier mandat (2017-21), Donald Trump avait déjà imposé des droits de douane sur l’acier et l’aluminium pour protéger l’industrie américaine, confrontée selon lui à une concurrence déloyale en provenance de pays asiatiques et européens.Donald Trump a aussi affirmé dimanche qu’il annoncerait “mardi ou mercredi” des “droits de douane réciproques”, afin d’aligner la taxation des produits entrant aux Etats-Unis sur la manière dont sont taxés les produits américains à l’étranger. “S’ils nous taxent à 130% et que nous ne les taxons pas, cela ne restera pas comme ça”, a-t-il lancé. Depuis son investiture le 20 janvier, les droits de douane sont au coeur de la politique économique et diplomatique de Donald Trump: ils sont présentés autant comme un moyen de résorber le déficit commercial des Etats-Unis que d’obtenir des concessions des pays visés.Avec des réactions variables des partenaires commerciaux des Etats-Unis, entre promesses de ripostes ou tentative d’apaisement.- L’UE “répliquera” -Lundi, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a assuré que l’Union européenne “répliquera” aux nouveaux droits de douane annoncés par Donald Trump, comme elle l’a fait lors du premier mandat du président américain. “Il n’y a aucune hésitation quand il s’agit de défendre nos intérêts”, a déclaré le ministre sur la chaîne TF1, ajoutant que la Commission européenne avait un mandat pour agir en ce sens.L’Allemagne, première économie européenne, observe “avec inquiétude les annonces de nouveaux droits de douane” et “veut éviter autant que possible ces mesures”, a déclaré à la presse Korbinian Wagner, porte-parole du ministère de l’Economie et du Climat.Dans un communiqué séparé, le ministre de l’Economie et du Climat Robert Habeck a appelé à “poursuivre la voie de la coopération avec les Etats-Unis, ce qui profite aux deux parties”.La Commission européenne a annoncé lundi d’avoir reçu “aucune notification” de nouveaux droits de douane.La perspective de l’escalade n’a pas affolé les marchés financiers lundi, ni en Europe, ni en Asie, qui sont restés très calmes à la veille d’un jour férié à la Bourse de Tokyo, et alors que le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a donné des gages à Donald Trump vendredi lors d’une rencontre à Washington.Les deux hommes ont notamment annoncé que le groupe japonais Nippon Steel allait investir dans l’aciériste américain U.S. Steel, plutôt que de le racheter comme cela était prévu. Tokyo s’est aussi engagé à acheter des “quantités record” de gaz naturel (Taïwan s’est dit prêt lundi à faire de même), et les constructeurs Toyota et Isuzu Motors doivent aussi accroître leurs investissements aux Etats-Unis.Les bourses chinoises ne s’affolaient pas non plus, alors que sont entrées en vigueur lundi les mesures de rétorsions chinoises de surtaxes ciblées de certains produits américains en riposte aux 10% de droits douane additionnels imposés par les Etats-Unis depuis mardi dernier.Les nouvelles taxes chinoises portent sur 14 milliards de dollars de biens américains, tandis que les droits de douane annoncés par Donald Trump concernent 525 milliards de dollars de biens chinois.Interrogé sur l’annonce américaine sur l’acier et l’aluminium, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, a répondu lundi que pour Pékin, “il n’y a pas d’issue par le protectionnisme et pas de gagnant dans une guerre commerciale ou douanière”.- “Lassitude” ? -“Le fait que les indices boursiers soient en hausse en ce début de semaine pourrait être le signe d’une lassitude sur les droits de douanes”, a avancé Kathleen Brooks du cabinet XTB, alors que se sont multipliées les annonces et les reports.Ainsi, les exportations du Mexique et du Canada vers les Etats-Unis devaient aussi initialement se voir infliger des droits de douane (de 25%) en dépit d’un accord de libre-échange liant les trois pays d’Amérique du Nord. Mais Donald Trump, qui reproche à ses deux voisins de ne pas en faire assez pour juguler le trafic de drogue, leur a accordé à la dernière minute un sursis d’un mois, après avoir reçu des engagements sur le renforcement de la sécurité aux frontières.L’offensive sur les droits de douane a donné lieu à d’autres rebondissements, comme le report d’une taxation sur des colis d’une valeur de moins de 800 dollars venant de Chine, ciblant particulièrement les plateformes Shein et Temu.

Trump to impose new 25% tariff on US steel, aluminum imports

US President Donald Trump plans to impose 25-percent tariffs on steel and aluminum imports from Monday, prompting the threat of retaliation from Europe and a warning from China that there were no winners in a trade war.Trump told reporters aboard Air Force One Sunday that the tariffs — which he will announce later Monday — will apply to “any steel coming into the United States,” adding this will also affect aluminum. Trump imposed similar tariffs during his 2017-2021 presidency to protect US industries, which he believed faced unfair competition from Asian and European countries.While the European Commission said Monday it had not received any official notification of the tariffs, French foreign minister Jean-Noel Barrot said the European Union will counter in kind and “replicate” any imposed.”There is no hesitation when it comes to defending our interests,” he said during an interview with broadcaster TF1.”We will react to protect the interests of European businesses, workers and consumers from unjustified measures,” the European Commission said in a statement.Canada — which Trump has already threatened with tariffs — is the largest source of steel and aluminum imports to the United States, according to US trade data. Brazil, Mexico and South Korea are also major steel providers.- Only losers -But around 25 percent of European steel exports go to the US, according to consultants Roland Berger, who warned in a recent note that “any tax from the United States would hurt the European sector”.German economy minister Robert Habeck, also vice chancellor of Europe’s biggest economy, said a tariff conflict “only has losers”.”But it is also clear that Europe must and can only react to unilateral trade restrictions in a united and determined manner,” he said in a statement.”And we are prepared for that.”On Sunday, Trump also said he would announce “reciprocal tariffs” to match his government’s levies to the rates charged by other countries on US products. “Every country will be reciprocal,” Trump said, adding that he would make a detailed announcement on the tariffs on Tuesday or Wednesday.Trump has already shown his fondness for weaponizing the United States’ financial power, ordering tariffs on key trade partners China, Mexico and Canada soon after he took office.He paused 25-percent levies against Canada and Mexico for a month after both countries vowed to step up measures to counter flows of the drug fentanyl and the crossing of undocumented migrants into the United States.The tariffs against China went ahead, however, with products entering the United States facing additional levies of 10 percent since Tuesday. Beijing responded with targeted tariffs on certain US products such as coal and liquefied natural gas, which will come into play on Monday. The new Chinese tariffs cover $14 billion worth of US goods, while the tariffs announced by Trump cover $525 billion worth of Chinese goods, according to Goldman Sachs.On Monday, foreign ministry spokesman Guo Jiakun reiterated “there is no winner in a trade war and tariff war”.- ‘Golden age’ -Trump has also pledged tariffs on the EU and said that he would soon announce unspecified “reciprocal tariffs.” French President Emmanuel Macron vowed in an interview aired Sunday to go head-to-head with Trump over his financial threats to Europe, though he said that the United States should focus its efforts on China rather than the EU.Macron also warned on CNN that Americans would feel the effects of any tariffs on Europe, saying they “will increase the costs and create inflation in the US.”And in an otherwise friendly meeting Friday with Japanese Prime Minister Shigeru Ishiba, Trump warned Tokyo could still face tariffs on exported goods if it fails to cut the US trade deficit with Japan to zero.The trade deficit of the United States — the world’s largest economy — widened last year to nearly $920 billion.Trump, who has promised a “new golden age” for the United States, has insisted that the impact of any tariffs would be borne by foreign exporters without being passed on to US consumers, despite most experts saying the contrary.But he did acknowledge after announcing tariffs on Mexico, Canada and China earlier this month that Americans might feel economic “pain.”Trump has wielded tariffs as a threat to achieve his wider policy goals, most recently when he said he would slap them on Colombia when it turned back US military planes carrying deported migrants.After a day-long showdown with Trump, the Colombian government backed down.

Conseil constitutionnel: très probable choix du président, Ferrand tourné vers les auditions parlementaires

Richard Ferrand va-t-il succéder à Laurent Fabius à la tête du Conseil constitutionnel ? Très probable choix d’Emmanuel Macron attendu lundi soir, l’ancien président de l’Assemblée devra ensuite passer l’épreuve des auditions parlementaires, incertaine dans le contexte politique.La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et son homologue du Sénat, Gérard Larcher, doivent également procéder chacun à une nomination. Leurs candidats doivent remplacer Corinne Luquiens et Michel Pinault qui, comme M. Fabius, achèvent leur mandat de neuf ans.Selon plusieurs sources, Mme Braun-Pivet pencherait pour l’ex-députée MoDem et ex-magistrate Laurence Vichnievsky. Côté Gérard Larcher, circulent les noms du sénateur Philippe Bas, favori, et du ministre François-Noël Buffet. Ce dernier bénéficierait cependant du soutien du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, selon une source proche du processus de nomination.Mais c’est bien le choix présidentiel qui recouvre le plus d’enjeu: la décision d’Emmanuel Macron apparaît comme un premier héritage pour le chef de l’État, puisque le futur président du Conseil constitutionnel sera en poste jusqu’en 2034, bien après la fin de son propre bail à l’Élysée.Cette nomination est d’autant plus sensible que personne dans la classe politique française ne se hasarde plus à exclure la possibilité de l’accession au pouvoir de Marine Le Pen dans les prochaines années. Or, le Rassemblement national – comme la droite de Laurent Wauquiez – s’est régulièrement montré critique du juge constitutionnel. Et le RN sur l’immigration envisage parfois une révision de la loi fondamentale via la procédure controversée de l’article 11.”Sur le fond, il faut effectivement des gens capables de résister à un changement de régime. Ce n’est pas neutre”, explique une source au fait des nominations.- “Recyclage” -Le choix par M. Macron d’un proche, premier de cordée de son accession au pouvoir, qui a gardé l’oreille du président malgré un retrait apparent de la vie politique – il a créé en 2022 sa société de conseil – suscite des critiques tant dans la classe politique que parmi les juristes.”Ce choix va indubitablement affaiblir la légitimité d’une institution qui va prendre une importance considérable, étant donné les circonstances politiques”, a estimé sur X le sénateur Pierre OuzouliasLe profil de M. Ferrand “ne s’intègre ni dans une exigence de compétence technique ni dans une impartialité, objective comme subjective, le plaçant au-dessus des contingences politiques”, estiment pour leur part les universitaire Dominique Chagnollaud et Jules Lepoutre dans une tribune au Monde.Dimanche, la porte-parole du RN Edwige Diaz a dénoncé sur France 3 “le monde du recalage et du recyclage des battus”, rappelant que Richard Ferrand, président de l’Assemblée sortante, avait été battu aux législatives de 2022 dans le Finistère.De leur côté, les députés communistes ont déposé une proposition de loi pour encadrer les nominations au Conseil. Il faut “en finir avec les nominations qui font polémique et le fragilisent”, écrivent-ils.M. Ferrand “coche quand même beaucoup de cases. Ancien président de l’Assemblée, comme (Jean-Louis) Debré, comme Fabius. Proche du président, comme cela se fait généralement. Politique, mais plutôt sorti du jeu”, rétorque un chef de groupe.”Je ne vois pas ce qui pourrait s’opposer à ce qu’il soit désigné”, a abondé dimanche sur Radio J le président du groupe centriste au Sénat, Hervé Marseille.- A l’Assemblée le 19 février -Une fois annoncées, les trois personnalités devront passer le cap de l’audition parlementaire. Celles-ci sont programmées le 19 février s’agissant de l’Assemblée.Le candidat de Mme Braun-Pivet sera auditionné par la Commission des Lois du Palais-Bourbon, celui de M. Larcher par celle du Palais du Luxembourg. Épée de Damoclès: leur candidature sera recalée si trois cinquièmes des commissionnaires s’y opposent.Le candidat de M. Macron devra pour sa part convaincre dans les deux chambres. Prudent, M. Ferrand a ainsi consulté plusieurs chefs de groupe parlementaire et prépare ces auditions. “Il a quand même été un peu abîmé par les polémiques”, souligne un député, rappelant l’affaire des Mutuelles de Bretagne qui lui avait coûté sa place au gouvernement en 2017, et pour laquelle il a obtenu un non-lieu au bénéfice de la prescription.”C’est le candidat du président de la République, dans le contexte actuel c’est déjà une difficulté”, estime une députée macroniste, pessimiste sur l’issue du vote.

Conseil constitutionnel: très probable choix du président, Ferrand tourné vers les auditions parlementaires

Richard Ferrand va-t-il succéder à Laurent Fabius à la tête du Conseil constitutionnel ? Très probable choix d’Emmanuel Macron attendu lundi soir, l’ancien président de l’Assemblée devra ensuite passer l’épreuve des auditions parlementaires, incertaine dans le contexte politique.La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et son homologue du Sénat, Gérard Larcher, doivent également procéder chacun à une nomination. Leurs candidats doivent remplacer Corinne Luquiens et Michel Pinault qui, comme M. Fabius, achèvent leur mandat de neuf ans.Selon plusieurs sources, Mme Braun-Pivet pencherait pour l’ex-députée MoDem et ex-magistrate Laurence Vichnievsky. Côté Gérard Larcher, circulent les noms du sénateur Philippe Bas, favori, et du ministre François-Noël Buffet. Ce dernier bénéficierait cependant du soutien du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, selon une source proche du processus de nomination.Mais c’est bien le choix présidentiel qui recouvre le plus d’enjeu: la décision d’Emmanuel Macron apparaît comme un premier héritage pour le chef de l’État, puisque le futur président du Conseil constitutionnel sera en poste jusqu’en 2034, bien après la fin de son propre bail à l’Élysée.Cette nomination est d’autant plus sensible que personne dans la classe politique française ne se hasarde plus à exclure la possibilité de l’accession au pouvoir de Marine Le Pen dans les prochaines années. Or, le Rassemblement national – comme la droite de Laurent Wauquiez – s’est régulièrement montré critique du juge constitutionnel. Et le RN sur l’immigration envisage parfois une révision de la loi fondamentale via la procédure controversée de l’article 11.”Sur le fond, il faut effectivement des gens capables de résister à un changement de régime. Ce n’est pas neutre”, explique une source au fait des nominations.- “Recyclage” -Le choix par M. Macron d’un proche, premier de cordée de son accession au pouvoir, qui a gardé l’oreille du président malgré un retrait apparent de la vie politique – il a créé en 2022 sa société de conseil – suscite des critiques tant dans la classe politique que parmi les juristes.”Ce choix va indubitablement affaiblir la légitimité d’une institution qui va prendre une importance considérable, étant donné les circonstances politiques”, a estimé sur X le sénateur Pierre OuzouliasLe profil de M. Ferrand “ne s’intègre ni dans une exigence de compétence technique ni dans une impartialité, objective comme subjective, le plaçant au-dessus des contingences politiques”, estiment pour leur part les universitaire Dominique Chagnollaud et Jules Lepoutre dans une tribune au Monde.Dimanche, la porte-parole du RN Edwige Diaz a dénoncé sur France 3 “le monde du recalage et du recyclage des battus”, rappelant que Richard Ferrand, président de l’Assemblée sortante, avait été battu aux législatives de 2022 dans le Finistère.De leur côté, les députés communistes ont déposé une proposition de loi pour encadrer les nominations au Conseil. Il faut “en finir avec les nominations qui font polémique et le fragilisent”, écrivent-ils.M. Ferrand “coche quand même beaucoup de cases. Ancien président de l’Assemblée, comme (Jean-Louis) Debré, comme Fabius. Proche du président, comme cela se fait généralement. Politique, mais plutôt sorti du jeu”, rétorque un chef de groupe.”Je ne vois pas ce qui pourrait s’opposer à ce qu’il soit désigné”, a abondé dimanche sur Radio J le président du groupe centriste au Sénat, Hervé Marseille.- A l’Assemblée le 19 février -Une fois annoncées, les trois personnalités devront passer le cap de l’audition parlementaire. Celles-ci sont programmées le 19 février s’agissant de l’Assemblée.Le candidat de Mme Braun-Pivet sera auditionné par la Commission des Lois du Palais-Bourbon, celui de M. Larcher par celle du Palais du Luxembourg. Épée de Damoclès: leur candidature sera recalée si trois cinquièmes des commissionnaires s’y opposent.Le candidat de M. Macron devra pour sa part convaincre dans les deux chambres. Prudent, M. Ferrand a ainsi consulté plusieurs chefs de groupe parlementaire et prépare ces auditions. “Il a quand même été un peu abîmé par les polémiques”, souligne un député, rappelant l’affaire des Mutuelles de Bretagne qui lui avait coûté sa place au gouvernement en 2017, et pour laquelle il a obtenu un non-lieu au bénéfice de la prescription.”C’est le candidat du président de la République, dans le contexte actuel c’est déjà une difficulté”, estime une députée macroniste, pessimiste sur l’issue du vote.

Conseil constitutionnel: très probable choix du président, Ferrand tourné vers les auditions parlementaires

Richard Ferrand va-t-il succéder à Laurent Fabius à la tête du Conseil constitutionnel ? Très probable choix d’Emmanuel Macron attendu lundi soir, l’ancien président de l’Assemblée devra ensuite passer l’épreuve des auditions parlementaires, incertaine dans le contexte politique.La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et son homologue du Sénat, Gérard Larcher, doivent également procéder chacun à une nomination. Leurs candidats doivent remplacer Corinne Luquiens et Michel Pinault qui, comme M. Fabius, achèvent leur mandat de neuf ans.Selon plusieurs sources, Mme Braun-Pivet pencherait pour l’ex-députée MoDem et ex-magistrate Laurence Vichnievsky. Côté Gérard Larcher, circulent les noms du sénateur Philippe Bas, favori, et du ministre François-Noël Buffet. Ce dernier bénéficierait cependant du soutien du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, selon une source proche du processus de nomination.Mais c’est bien le choix présidentiel qui recouvre le plus d’enjeu: la décision d’Emmanuel Macron apparaît comme un premier héritage pour le chef de l’État, puisque le futur président du Conseil constitutionnel sera en poste jusqu’en 2034, bien après la fin de son propre bail à l’Élysée.Cette nomination est d’autant plus sensible que personne dans la classe politique française ne se hasarde plus à exclure la possibilité de l’accession au pouvoir de Marine Le Pen dans les prochaines années. Or, le Rassemblement national – comme la droite de Laurent Wauquiez – s’est régulièrement montré critique du juge constitutionnel. Et le RN sur l’immigration envisage parfois une révision de la loi fondamentale via la procédure controversée de l’article 11.”Sur le fond, il faut effectivement des gens capables de résister à un changement de régime. Ce n’est pas neutre”, explique une source au fait des nominations.- “Recyclage” -Le choix par M. Macron d’un proche, premier de cordée de son accession au pouvoir, qui a gardé l’oreille du président malgré un retrait apparent de la vie politique – il a créé en 2022 sa société de conseil – suscite des critiques tant dans la classe politique que parmi les juristes.”Ce choix va indubitablement affaiblir la légitimité d’une institution qui va prendre une importance considérable, étant donné les circonstances politiques”, a estimé sur X le sénateur Pierre OuzouliasLe profil de M. Ferrand “ne s’intègre ni dans une exigence de compétence technique ni dans une impartialité, objective comme subjective, le plaçant au-dessus des contingences politiques”, estiment pour leur part les universitaire Dominique Chagnollaud et Jules Lepoutre dans une tribune au Monde.Dimanche, la porte-parole du RN Edwige Diaz a dénoncé sur France 3 “le monde du recalage et du recyclage des battus”, rappelant que Richard Ferrand, président de l’Assemblée sortante, avait été battu aux législatives de 2022 dans le Finistère.De leur côté, les députés communistes ont déposé une proposition de loi pour encadrer les nominations au Conseil. Il faut “en finir avec les nominations qui font polémique et le fragilisent”, écrivent-ils.M. Ferrand “coche quand même beaucoup de cases. Ancien président de l’Assemblée, comme (Jean-Louis) Debré, comme Fabius. Proche du président, comme cela se fait généralement. Politique, mais plutôt sorti du jeu”, rétorque un chef de groupe.”Je ne vois pas ce qui pourrait s’opposer à ce qu’il soit désigné”, a abondé dimanche sur Radio J le président du groupe centriste au Sénat, Hervé Marseille.- A l’Assemblée le 19 février -Une fois annoncées, les trois personnalités devront passer le cap de l’audition parlementaire. Celles-ci sont programmées le 19 février s’agissant de l’Assemblée.Le candidat de Mme Braun-Pivet sera auditionné par la Commission des Lois du Palais-Bourbon, celui de M. Larcher par celle du Palais du Luxembourg. Épée de Damoclès: leur candidature sera recalée si trois cinquièmes des commissionnaires s’y opposent.Le candidat de M. Macron devra pour sa part convaincre dans les deux chambres. Prudent, M. Ferrand a ainsi consulté plusieurs chefs de groupe parlementaire et prépare ces auditions. “Il a quand même été un peu abîmé par les polémiques”, souligne un député, rappelant l’affaire des Mutuelles de Bretagne qui lui avait coûté sa place au gouvernement en 2017, et pour laquelle il a obtenu un non-lieu au bénéfice de la prescription.”C’est le candidat du président de la République, dans le contexte actuel c’est déjà une difficulté”, estime une députée macroniste, pessimiste sur l’issue du vote.