Fiscalité et ISF: Larcher hostile “au retour des recettes de 1981”

Le président LR du Sénat Gérard Larcher s’est dit hostile jeudi “au retour des recettes de 1981″, dans une allusion à la possibilité de rétablir un impôt sur les grandes fortunes qui est envisagée par une partie du camp présidentiel pour trouver un compromis avec les socialistes.”Est-ce qu’on recherche plus d’équité fiscale ? La réponse est oui. Mais est-ce qu’on revient aux recettes de 1981 ? Ma réponse est non”, a déclaré M. Larcher sur Public Sénat.M. Larcher faisait allusion à une proposition de rétablir l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), créé sous un autre nom par la gauche avec l’arrivée de François Mitterrand au pouvoir en 1981, supprimé en 1986 puis rétabli en 1988 avant d’être supprimé en partie en 2018.Cette proposition a été soutenue par le chef des députés Modem Marc Fesneau en lieu et place de la taxe Zucman – une taxe de 2% sur les patrimoines de plus de 100 millions d’euros – réclamée par la gauche.Dans un entretien aux Echos mercredi, M. Fesneau a défendu “un impôt sur la fortune improductive, qui ressemble à l’ancien ISF, en excluant le patrimoine utile à l’économie”.L’ancien ISF rapportait environ 4 milliards d’euros contre 2 milliards aujourd’hui pour l’IFI (impôt sur la fortune immobilière) qui l’a remplacé en 2018 et dont sont exonérés les actifs financiers.Les biens professionnels seraient exclus de cet impôt, alors qu’ils sont inclus dans la taxe Zucman dont les socialistes attendent un rendement de 15 milliards. Quand M. Larcher évoque “l’équité fiscale”, il dit “penser aux holdings patrimoniales (utilisées pour contourner l’impôt), à un certain nombre de niches, à la lutte contre la fraude fiscale et sociale”. Il souhaite, comme le Premier ministre selon lui, “que parallèlement au dépôt du projet de budget, il y ait un projet de loi +justice fiscale et sociale+”. Et a répété sa ferme opposition à la suspension de la réforme des retraites.Le ténor des Républicains a par ailleurs levé une partie des doutes concernant le report de l’examen de la loi sur la fin de vie, dont le Sénat devait se saisir à partir du 7 octobre si le précédent gouvernement n’était pas tombé. Son inscription à l’ordre du jour du Sénat, vivement souhaitée par la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, “dépend du gouvernement”, mais elle “pourrait” survenir “la semaine d’après” la déclaration de politique générale du Premier ministre Sébastien Lecornu, a assuré M. Larcher, envisageant un examen dès octobre.”Je veux un débat ici qui soit serein, qui soit ouvert”, a-t-il ajouté.

Sudan’s shifting battlefield: what we knowThu, 25 Sep 2025 08:31:40 GMT

The war in Sudan has reached a critical phase that threatens to permanently fracture a country already devastated by displacement, famine and disease.What began more than two years ago as a power struggle between the regular army and the paramilitary Rapid Support Forces (RSF) has escalated into a brutal fight for territorial control, with the …

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Markets slide as traders prepare for key US data

Stocks skidded Thursday as traders continue to pull back from the buying that has propelled markets to record highs in recent months, with upcoming US inflation and jobs data seen as likely to be the next catalysts for action.Investors have been on a buying spree since shares hit deep lows in the wake of Donald Trump’s April global tariff bombshell, with sentiment buoyed by trade agreements and signs that the Federal Reserve was about to resume its interest rate cut programme.The US central bank — citing a weak labour market and inflation that has not spiked — last week announced its reduction, and forecast there could be two more this year.However, while traders have been banking on a period of easing, some Fed officials, including boss Jerome Powell, are trying to take a more cautious approach, citing still-elevated inflation.His remarks this week that stocks are “fairly highly valued” and that there was “no risk-free path” on rates has tempered the euphoria on trading floors.The bank will be keeping watch on the release this week of its preferred gauge of inflation — the personal consumption expenditure index — and next week’s non-farm payrolls report.Tokyo held solidly in positive territory early Thursday, but most other markets trended lower.Hong Kong dropped, with tech titan Alibaba in the red after Wednesday’s gain of more than nine percent in reaction to its chief executive saying it planned to ramp up spending on artificial intelligence. Its US-listed stock piled on more than eight percent.And China’s biggest car exporter Chery Automobile rocketed more than at the start of its 13 percent on its trading debut in the city, having raised about US$1.2 billion in its initial public offering. It ended up 3.8 percent.There were losses in Singapore, Wellington, Taipei, Manila, Mumbai and Jakarta, while Sydney and Bangkok edged up with Shanghai and Seoul barely moved.London, Paris and Frankfurt fell.The tepid day came after a second day of losses in Wall Street for all three main indexes. While there appears to be some unease in recent days over the latest market rally. “With major regions in easy fiscal mode, and with the Fed cutting against a backdrop of broadening and accelerating profits, it’s not hard to argue for a boom in (earnings per share) and GDP growth,” Bank of America analysts wrote.”US (capital expenditure) and revisions are broadening beyond tech, sticky inflation could help sales and thus drive operating leverage. This is the higher probability ‘tail’ in 2026 than stagflation or recession, in our view.”And Pepperstone’s Michael Brown added that “the bull case has been a solid one for quite some time now, with the S&P having gone over 100 days without a daily loss of at least two percent, and remains firmly intact, with the underlying economy resilient and earnings growth robust”.”Furthermore, the Fed’s ‘run it hot’ approach, resulting in a looser policy stance, sooner than expected, tilts risks to the outlook to the upside.”- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.3 percent at 45,754.93 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.1 percent at 26,484.68 (close)Shanghai – Composite: FLAT at 3,853.30 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.2 percent at 9,232.69 Euro/dollar: DOWN at $1.1733 from $1.1737 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.3438 from $1.3445Dollar/yen: DOWN at 148.80 yen from 148.91 yenEuro/pound: UP at 87.32 pence from 87.29 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.4 percent at $64.73 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.3 percent at $69.13 per barrelNew York – Dow: FLAT at 46,121.28 (close)

La dette a continué de gonfler à fin juin dans une France en quête de budget

La dette publique de la France a encore gonflé au deuxième trimestre, atteignant 115,6% du PIB et un record en valeur absolue à plus de 3.400 milliards d’euros, alors que le Premier ministre tente toujours de trouver la martingale pour boucler un budget 2026 dans un climat social tendu.A fin juin, la dette atteignait 115,6% du produit intérieur brut (PIB) et 3.416,3 milliards d’euros en valeur absolue, un record dû à une hausse de 70,9 milliards par rapport au premier trimestre, a indiqué l’Institut national de la statistique.L’endettement s’établissait à 113,9% du PIB à fin mars et 112,1% au deuxième trimestre 2024. Au début du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, il était de 101,2% ou 2.281,3 milliards d’euros. Alimentée par l’accumulation ininterrompue des déficits depuis 1975, la dette n’en finit plus de monter depuis la fin des années 1990, mais elle “augmente plus vite que celle de ses voisins européens”, surtout depuis 2019, constate Mathieu Plane, directeur adjoint du département analyse et prévision de l’OFCE, auprès de l’AFP.Outre les très coûteuses mesures de soutien face aux crises sanitaire et inflationniste, il y voit le résultat d’une baisse de prélèvements obligatoires non financée, et d’une croissance plus molle qu’espéré par le gouvernement, et donc moins génératrice de recettes. Différence entre des dépenses chroniquement plus élevées que les recettes, “le déficit n’est pas seulement un déficit de crise, il est aussi structurel”, note l’économiste, qui situe “le tournant” au moment de la crise des gilets jaunes.- Dette instable -Toujours sans gouvernement et en quête d’un compromis pour éviter une censure, le Premier ministre a jusqu’à la mi-octobre pour transmettre un projet de budget à l’Assemblée nationale qui puisse être adopté avant la fin de l’année. Mais avant même d’être connue, sa copie budgétaire suscite le mécontentement: déçue de sa nouvelle entrevue mercredi à Matignon, l’intersyndicale prévoit une nouvelle journée de mobilisation le 2 octobre pour plus de justice fiscale. Le patronat organisera lui un meeting le 13 octobre contre “la dangerosité (du) débat fiscalo-fiscal”. En 2026, le niveau du déficit public dépendra du montant de l’effort budgétaire qui sera consenti. Le curseur sera-t-il autour de 35 milliards d’euros, comme l’accepterait la droite? Ou vers 22 milliards comme le souhaitent les socialistes, moitié moins que les 44 milliards ambitionnés par l’ex-Premier ministre François Bayrou afin de ramener le déficit à 4,6% du PIB? Davantage que le niveau de la dette, c’est toutefois son évolution qui inquiète. “Aujourd’hui, on n’est pas capable de stabiliser la dette”, souligne l’expert en finances publiques François Ecalle, président du site spécialisé Fipeco, interrogé par l’AFP. La France est troisième sur le podium des pays de la zone euro les plus endettés, derrière la Grèce et l’Italie, et première concernant l’ampleur de son déficit, espéré à 5,4% du PIB cette année, loin du seuil maximal européen de 3% qui permettrait de stabiliser la dette. L’agence de notation Fitch, qui a dégradé en septembre la note souveraine de la France en citant son instabilité politique et sa fragilité budgétaire, voit même l’endettement grimper jusqu’à 121% du PIB en 2027. – “Flottement politique” -Cette dette qui gonfle devient de plus en plus coûteuse avec la remontée des taux auxquels la France emprunte sur les marchés, une hausse accentuée depuis la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024, compliquant l’équation budgétaire.Au vu de l’effort requis pour parvenir à la stabiliser, François Ecalle juge nécessaire de réaliser essentiellement des économies sur les dépenses, mais aussi d’augmenter les prélèvements obligatoires.Alors que la taxe Zucman visant le patrimoine des plus aisés occupe le terrain du débat politique, “il est nécessaire, au moins pour des raisons politiques et sociales, de prélever un peu plus sur les riches.”Surtout, pour éviter une perte de confiance des investisseurs et un emballement des taux souverains, il faut “de la crédibilité” et “une stratégie claire de redressement des finances publiques sur plusieurs années”, sans nuire à l’économie, estime Mathieu Plane. Or, actuellement “on ne voit pas émerger de réelle stratégie: il y a un flottement politique tel qu’arriver à faire passer un budget pour une année, c’est déjà extraordinaire”. 

‘Morgue is full’: how Kenyan starvation cult kept killingThu, 25 Sep 2025 06:32:09 GMT

The discovery of body parts and skeletons strewn around an isolated village in coastal Kenya has stoked fears that a doomsday starvation cult which claimed hundreds of lives has survived despite a major police operation.Two years ago, an investigation into what became known as the “Shakahola Forest Massacre” revealed one of the world’s worst death …

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Burkinabes mute after 3 years under Captain Traore’s bootThu, 25 Sep 2025 05:54:23 GMT

In the three years since Burkina Faso’s Captain Ibrahim Traore seized power, his junta has silenced critics by arresting dissidents or press-ganging them into fighting jihadists.Styling himself on former leader Thomas Sankara, a charismatic icon of African rebellion killed in a coup in 1987, the 37-year-old openly defends his anti-imperialist programme and makes no apology …

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Nickel mining threatens Indonesia coral haven, NGOs warn

Nickel mining threatens one of the world’s most important marine biodiversity and coral hotspots in Indonesia, despite the government revoking several permits, a report warned Thursday.Analysis of recent and historic mining in the region showed a “domino effect of destruction,” ranging from deforestation on land to sediment run-off smothering coral reefs, the report by NGOs Auriga Nusantara and Earth Insight said.”Post-mining rehabilitation is very poor,” Auriga Nusantara executive director Timer Manurung told AFP. “We worry that the current nickel mining will impact Raja Ampat for decades to come.”Raja Ampat is part of the famed Coral Triangle, beloved by divers for its marine riches.In June, Indonesia’s government revoked permits for four of the five nickel mining companies operating in the cluster of islands and shoals in Southwest Papua Province.That followed an outcry from activists and residents over the impact of mining for the metal used in everything from stainless steel to electric vehicles.In September, the government allowed one company — PT Gag Nikel — to restart operations, arguing the impact “can be properly mitigated.”But NGOs say serious damage has already been done, and there is little sign of clean-up.Images captured by the groups in the region show sediment run-off turning otherwise emerald waters murky brown, downhill from stripped hilltops.They also documented bleached and damaged coral at current and former mining sites, near jetties and areas affected by sediment run-off.While warmer waters caused by climate change have caused coral bleaching in many parts of the world, Timer said coral just 50-100  metres (160-320 feet) away from the surveyed areas remained healthy.The groups also fear mining could restart in the region, noting no formal revocation letter has been published by the government so far.”Even though there is no active mining operation on sites, the staff of the companies and its heavy machinery are still there,” said Timer.Indonesia’s mineral resources ministry did not immediately respond to a request for comment.Until earlier this year, nickel mining concessions covered 22,000 hectares (54,300 acres) of the Raja Ampat region’s 3.66 million hectares, much of it inside a designated UNESCO Global Geopark.These areas are recognised by the UN body for their “international geological significance” and are meant to be “managed with a holistic concept of protection, education and sustainable development,” UNESCO says.Gag Nikel’s operations lie outside the Geopark.Indonesia has the world’s largest nickel reserves and has sought to spur domestic processing to capture more of the value chain.