“Nous n’avons pas peur” des séismes: la résilience de l’île grecque de Santorin

“Je n’ai pas peur “. Malgré les séismes à répétition qui ont poussé des milliers de personnes à quitter l’île touristique de Santorin, en Grèce, Chantal Metakides a décidé, comme d’autres habitants, de rester dans sa maison accrochée à la falaise.De la terrasse de sa vaste bâtisse blanche, cette Belge, qui vit depuis 27 ans sur l’île volcanique des Cyclades, dispose d’une vue imprenable sur l’ensemble de la caldeira, née d’une éruption volcanique vers 1.600 ans avant notre ère.”La plus grande partie de la maison date de 1720”, explique-t-elle à l’AFP alors que les bourrasques de vent balaient les ruelles désertes du village blanc et bleu de Fira, perché en haut de la falaise rouge et l’un des plus visités par des touristes du monde entier. “Pendant 500 ans, il y a eu des tremblements de terre et des éruptions volcaniques et la maison est toujours là”, poursuit-elle. “Donc il n’y a pas de raison que ça change”.”Je n’ai pas peur du tout!”, martèle Chantal Metakides qui propose des chambres haut de gamme avec la mer Egée à perte de vue. “Et de toute façon, je me dis toujours +ce qui doit arriver doit arriver+”.Plus loin, Panagiotis Hatzigeorgiou affiche la même assurance. “Nous n’avons pas peur!”, clame cet employé municipal de 65 ans.- “C’est fini!” -“Pourquoi devrais-je m’inquiéter? Si quelque chose doit vous arriver, cela peut se produire même lorsque vous êtes dans la rue”, explique-t-il. Et “si c’est votre heure, c’est fini!”, lance-t-il.Plus de 11.000 personnes ont quitté Santorin par la mer et par les airs depuis dimanche en raison des nombreuses secousses telluriques, une séquence sans précédent dans cette zone depuis le début des relevés en 1964, selon des données de l’Institut géodynamique de l’Observatoire d’Athènes analysées par l’AFP.Plus de 165 séismes ont été enregistrés quotidiennement depuis le 2 février, dont plus de la moitié dépassent une magnitude de 3. Au total, du 24 janvier au 5 février après-midi, plus de 965 séismes ont été recensés, mais ils n’ont provoqué aucun dégâts.Santorin compte environ 15.500 résidents permanents et de nombreux saisonniers dans l’hôtellerie, la restauration ou le BTP pour accueillir plus de trois millions de touristes chaque année.Si la fréquence des secousses s’est réduite mercredi, il y en “au moins une vingtaine par jour mais pas de très grosses”, affirme Chantal Metakides. “On les ressent mais il n’y a rien qui tombe”, détaille-t-elle.Panagiotis Hatzigeorgiou souligne que sa maison “est souterraine et elle est aussi reliée aux nouvelles maisons qui ont été construites” à côté ce qui amoindrit le risque, selon lui.Mais des rubans blancs et rouges ont été déployés pour interdire les promenades sur le chemin d’une beauté exceptionnelle qui relie Fira au très photogénique village d’Oia, connu pour ses couchers de soleil devant lesquels des millions de touristes, l’été, aiment poser pour des selfies. A Oia, les ruelles, en proie l’été à une agitation intense, sont désertes, selon des photos postées par des habitants sur les réseaux sociaux.- Piscines et jacuzzis -Et là où, en été, il faut faire la queue pour se prendre en photo devant de petites églises aux dômes bleus accrochées à la falaise, il ne reste que quelques chats qui déguerpissent à l’arrivée de journalistes.A l’aplomb de la falaise, une myriade de piscines et de jacuzzis rappelle aussi que Santorin est une destination plutôt chic et chère.Dans le cadre des mesures préventives prises depuis dimanche, les autorités grecques ont demandé que les piscines soient vidées.Tous les établissements scolaires sont fermés jusqu’à vendredi et les rassemblements interdits.A Fira, Chantal s’inquiète un peu des répercussions à venir sur le tourisme alors que le coup d’envoi de la saison est donné dès la fin mars.”On entend des trucs un peu fou (…). Ce n’est pas vrai, l’île n’est pas évacuée. Il y a des gens qui ne se sentent pas en confiance et qui partent”, conclut-elle.

Revirement de la poste américaine sur les colis venant de Chine

Les services postaux américains ont annoncé mercredi qu’ils continueraient à accepter des colis venant de Chine et de Hong Kong quelques heures après avoir dit le contraire en pleine guerre des droits de douane entre Washington et Pékin.Les services postaux américains (USPS) ont déclaré “continuer à accepter” les colis en provenance de Chine continentale et de Hong Kong. La veille, l’USPS avait affirmé ne plus les accepter “temporairement” et “jusqu’à nouvel ordre”, sans donner de raisons, déclenchant l’ire de Pékin.”Nous demandons instamment aux Etats-Unis de cesser de politiser et d’instrumentaliser les questions commerciales et économiques” et de “réprimer de façon déraisonnable les entreprises chinoises”, a déclaré le porte-parole de la diplomatie chinoise Lin Jian.Exprimant le “profond mécontentement” de Pékin à l’égard des mesures américaines, il a toutefois appelé au “dialogue” pour tenter de mettre fin à la crise.Cette passe d’armes autour des colis survient après l’imposition par Washington de 10% de droits de douane additionnels sur toutes les exportations chinoises vers les Etats-Unis, qui a lancé une nouvelle guerre commerciale entre les deux poids lourds de l’économie mondiale.Pékin a immédiatement répliqué en annonçant des taxes sur une série de produits américains, allant du pétrole brut aux machines agricoles.La Chine a également annoncé de nouvelles restrictions à l’exportation des métaux et métalloïdes critiques, utilisés dans des secteurs allant de l’exploitation minière à l’aérospatial.”Les mesures prises par la Chine sont une action nécessaire pour défendre ses droits et intérêts légitimes”, a affirmé mercredi le porte-parole de la diplomatie chinoise.- Shein et Temu -Dans le cadre de ses mesures commerciales, qu’il a motivées par la nécessité de juguler le trafic de drogue à destination des Etats-Unis, Donald Trump a aussi annoncé la fin de l’exemption de droits de douane pour les colis d’une valeur inférieure à 800 dollars en vigueur jusqu’ici. Celle-ci a largement bénéficié aux plateformes en ligne fondées en Chine, comme les géants Shein et Temu. Dans un communiqué publié la semaine dernière, l’agence des douanes et de la protection des frontières des États-Unis a précisé que la valeur des colis bénéficiant de cette exemption s’est élevée à plus de 1,36 milliard de dollars en 2024. Or, Washington juge que cette exemption complique l’application aux Etats-Unis d’exigences en matière de santé, de sécurité ou de propriété intellectuelle.L’annulation de cette exemption pourrait porter un coup dur aux plateformes ultra populaires comme Shein ou Temu, qui vendent des produits à prix cassé.Il n’aura cependant qu’un impact limité sur le déficit commercial des Etats-Unis vis-à-vis de Pékin, ce dernier s’élevant à près de 300 milliards de dollars en 2024, selon les données publiées mercredi par le département américain du Commerce.Au total, le déficit commercial américain s’est élevé à 920 milliards de dollars, se concentrant à plus de 80% entre la Chine, le Mexique, le Canada et l’Union européenne (UE), tous visés ou menacés de droits de douane ces derniers jours par Donald Trump.L’avenir reste cependant incertain “du fait de la nature capricieuse du gouvernement Trump en matière de politique sur les droits de douane”, a souligné un analyste d’Oxford Economics dans une note.D’autres groupes non chinois comme le géant américain Amazon pourraient également être impactés.Shein et Temu n’ont pour l’heure pas réagi aux sollicitations de l’AFP.La Commission européenne a également annoncé qu’elle souhaitait taxer les milliards de colis vendus par les plateformes en ligne et entrant dans l’UE, en provenance essentiellement de Chine. Bruxelles a toutefois souligné qu’il n’y avait eu aucune coordination avec Washington. – “Pas pressé” -Les mesures de rétorsion chinoises annoncées mardi pour une entrée en vigueur le 10 février ciblent environ 20 milliards de dollars de biens américains, soit autour de 12% du total des importations en provenance des Etats-Unis, selon des calculs de Capital Economics. Leur impact reste cependant bien inférieur aux droits de douane additionnels américains entrés en vigueur, qui concernent environ 450 milliards de dollars de biens.Le président américain a affirmé  mardi ne “pas être pressé” de s’entretenir avec son homologue chinois Xi Jinping.Le Mexique et le Canada, ont eux réussi à obtenir un sursis de 30 jours sur l’imposition de droits de douane de 25% grâce à des accords de dernière minute conclus avec Donald Trump.

Revirement de la poste américaine sur les colis venant de Chine

Les services postaux américains ont annoncé mercredi qu’ils continueraient à accepter des colis venant de Chine et de Hong Kong quelques heures après avoir dit le contraire en pleine guerre des droits de douane entre Washington et Pékin.Les services postaux américains (USPS) ont déclaré “continuer à accepter” les colis en provenance de Chine continentale et de Hong Kong. La veille, l’USPS avait affirmé ne plus les accepter “temporairement” et “jusqu’à nouvel ordre”, sans donner de raisons, déclenchant l’ire de Pékin.”Nous demandons instamment aux Etats-Unis de cesser de politiser et d’instrumentaliser les questions commerciales et économiques” et de “réprimer de façon déraisonnable les entreprises chinoises”, a déclaré le porte-parole de la diplomatie chinoise Lin Jian.Exprimant le “profond mécontentement” de Pékin à l’égard des mesures américaines, il a toutefois appelé au “dialogue” pour tenter de mettre fin à la crise.Cette passe d’armes autour des colis survient après l’imposition par Washington de 10% de droits de douane additionnels sur toutes les exportations chinoises vers les Etats-Unis, qui a lancé une nouvelle guerre commerciale entre les deux poids lourds de l’économie mondiale.Pékin a immédiatement répliqué en annonçant des taxes sur une série de produits américains, allant du pétrole brut aux machines agricoles.La Chine a également annoncé de nouvelles restrictions à l’exportation des métaux et métalloïdes critiques, utilisés dans des secteurs allant de l’exploitation minière à l’aérospatial.”Les mesures prises par la Chine sont une action nécessaire pour défendre ses droits et intérêts légitimes”, a affirmé mercredi le porte-parole de la diplomatie chinoise.- Shein et Temu -Dans le cadre de ses mesures commerciales, qu’il a motivées par la nécessité de juguler le trafic de drogue à destination des Etats-Unis, Donald Trump a aussi annoncé la fin de l’exemption de droits de douane pour les colis d’une valeur inférieure à 800 dollars en vigueur jusqu’ici. Celle-ci a largement bénéficié aux plateformes en ligne fondées en Chine, comme les géants Shein et Temu. Dans un communiqué publié la semaine dernière, l’agence des douanes et de la protection des frontières des États-Unis a précisé que la valeur des colis bénéficiant de cette exemption s’est élevée à plus de 1,36 milliard de dollars en 2024. Or, Washington juge que cette exemption complique l’application aux Etats-Unis d’exigences en matière de santé, de sécurité ou de propriété intellectuelle.L’annulation de cette exemption pourrait porter un coup dur aux plateformes ultra populaires comme Shein ou Temu, qui vendent des produits à prix cassé.Il n’aura cependant qu’un impact limité sur le déficit commercial des Etats-Unis vis-à-vis de Pékin, ce dernier s’élevant à près de 300 milliards de dollars en 2024, selon les données publiées mercredi par le département américain du Commerce.Au total, le déficit commercial américain s’est élevé à 920 milliards de dollars, se concentrant à plus de 80% entre la Chine, le Mexique, le Canada et l’Union européenne (UE), tous visés ou menacés de droits de douane ces derniers jours par Donald Trump.L’avenir reste cependant incertain “du fait de la nature capricieuse du gouvernement Trump en matière de politique sur les droits de douane”, a souligné un analyste d’Oxford Economics dans une note.D’autres groupes non chinois comme le géant américain Amazon pourraient également être impactés.Shein et Temu n’ont pour l’heure pas réagi aux sollicitations de l’AFP.La Commission européenne a également annoncé qu’elle souhaitait taxer les milliards de colis vendus par les plateformes en ligne et entrant dans l’UE, en provenance essentiellement de Chine. Bruxelles a toutefois souligné qu’il n’y avait eu aucune coordination avec Washington. – “Pas pressé” -Les mesures de rétorsion chinoises annoncées mardi pour une entrée en vigueur le 10 février ciblent environ 20 milliards de dollars de biens américains, soit autour de 12% du total des importations en provenance des Etats-Unis, selon des calculs de Capital Economics. Leur impact reste cependant bien inférieur aux droits de douane additionnels américains entrés en vigueur, qui concernent environ 450 milliards de dollars de biens.Le président américain a affirmé  mardi ne “pas être pressé” de s’entretenir avec son homologue chinois Xi Jinping.Le Mexique et le Canada, ont eux réussi à obtenir un sursis de 30 jours sur l’imposition de droits de douane de 25% grâce à des accords de dernière minute conclus avec Donald Trump.

Revirement de la poste américaine sur les colis venant de Chine

Les services postaux américains ont annoncé mercredi qu’ils continueraient à accepter des colis venant de Chine et de Hong Kong quelques heures après avoir dit le contraire en pleine guerre des droits de douane entre Washington et Pékin.Les services postaux américains (USPS) ont déclaré “continuer à accepter” les colis en provenance de Chine continentale et de Hong Kong. La veille, l’USPS avait affirmé ne plus les accepter “temporairement” et “jusqu’à nouvel ordre”, sans donner de raisons, déclenchant l’ire de Pékin.”Nous demandons instamment aux Etats-Unis de cesser de politiser et d’instrumentaliser les questions commerciales et économiques” et de “réprimer de façon déraisonnable les entreprises chinoises”, a déclaré le porte-parole de la diplomatie chinoise Lin Jian.Exprimant le “profond mécontentement” de Pékin à l’égard des mesures américaines, il a toutefois appelé au “dialogue” pour tenter de mettre fin à la crise.Cette passe d’armes autour des colis survient après l’imposition par Washington de 10% de droits de douane additionnels sur toutes les exportations chinoises vers les Etats-Unis, qui a lancé une nouvelle guerre commerciale entre les deux poids lourds de l’économie mondiale.Pékin a immédiatement répliqué en annonçant des taxes sur une série de produits américains, allant du pétrole brut aux machines agricoles.La Chine a également annoncé de nouvelles restrictions à l’exportation des métaux et métalloïdes critiques, utilisés dans des secteurs allant de l’exploitation minière à l’aérospatial.”Les mesures prises par la Chine sont une action nécessaire pour défendre ses droits et intérêts légitimes”, a affirmé mercredi le porte-parole de la diplomatie chinoise.- Shein et Temu -Dans le cadre de ses mesures commerciales, qu’il a motivées par la nécessité de juguler le trafic de drogue à destination des Etats-Unis, Donald Trump a aussi annoncé la fin de l’exemption de droits de douane pour les colis d’une valeur inférieure à 800 dollars en vigueur jusqu’ici. Celle-ci a largement bénéficié aux plateformes en ligne fondées en Chine, comme les géants Shein et Temu. Dans un communiqué publié la semaine dernière, l’agence des douanes et de la protection des frontières des États-Unis a précisé que la valeur des colis bénéficiant de cette exemption s’est élevée à plus de 1,36 milliard de dollars en 2024. Or, Washington juge que cette exemption complique l’application aux Etats-Unis d’exigences en matière de santé, de sécurité ou de propriété intellectuelle.L’annulation de cette exemption pourrait porter un coup dur aux plateformes ultra populaires comme Shein ou Temu, qui vendent des produits à prix cassé.Il n’aura cependant qu’un impact limité sur le déficit commercial des Etats-Unis vis-à-vis de Pékin, ce dernier s’élevant à près de 300 milliards de dollars en 2024, selon les données publiées mercredi par le département américain du Commerce.Au total, le déficit commercial américain s’est élevé à 920 milliards de dollars, se concentrant à plus de 80% entre la Chine, le Mexique, le Canada et l’Union européenne (UE), tous visés ou menacés de droits de douane ces derniers jours par Donald Trump.L’avenir reste cependant incertain “du fait de la nature capricieuse du gouvernement Trump en matière de politique sur les droits de douane”, a souligné un analyste d’Oxford Economics dans une note.D’autres groupes non chinois comme le géant américain Amazon pourraient également être impactés.Shein et Temu n’ont pour l’heure pas réagi aux sollicitations de l’AFP.La Commission européenne a également annoncé qu’elle souhaitait taxer les milliards de colis vendus par les plateformes en ligne et entrant dans l’UE, en provenance essentiellement de Chine. Bruxelles a toutefois souligné qu’il n’y avait eu aucune coordination avec Washington. – “Pas pressé” -Les mesures de rétorsion chinoises annoncées mardi pour une entrée en vigueur le 10 février ciblent environ 20 milliards de dollars de biens américains, soit autour de 12% du total des importations en provenance des Etats-Unis, selon des calculs de Capital Economics. Leur impact reste cependant bien inférieur aux droits de douane additionnels américains entrés en vigueur, qui concernent environ 450 milliards de dollars de biens.Le président américain a affirmé  mardi ne “pas être pressé” de s’entretenir avec son homologue chinois Xi Jinping.Le Mexique et le Canada, ont eux réussi à obtenir un sursis de 30 jours sur l’imposition de droits de douane de 25% grâce à des accords de dernière minute conclus avec Donald Trump.

La Suède rend hommage aux victimes de la pire tuerie de son histoire

La Suède a rendu hommage mercredi aux victimes de la pire tuerie de son histoire, qui a fait dix morts dans un centre d’enseignement pour adultes à Örebro (centre).L’enquête doit répondre à de nombreuses questions mais la presse suédoise a commencé à dresser le portrait d’un tueur présumé qui vivait reclus depuis de longues années et souffrait de problèmes psychologiques. La police a souligné qu’il avait agi de façon “déterminée”.Mercredi après-midi, le roi Carl XVI Gustav, la reine Silvia et le Premier ministre Ulf Kristersson ont déposé une gerbe de fleurs près du lieu de la fusillade, à côté d’autres bouquets et bougies.Avec la reine, “nous sommes extrêmement choqués”, a dit le souverain. “Toute la Suède est en deuil”. Les drapeaux ont été mis en berne sur le Palais royal, le Parlement et les bâtiments du gouvernement. Dans une atmosphère grave, le couple royal, dirigeants politiques, des représentants des différentes confessions religieuses et des anonymes ont assisté à l’hommage aux victimes dans l’église luthérienne d’Örebro. Plusieurs dizaines de personnes étaient également rassemblées à l’extérieur.Les victimes n’ont pas encore toutes été identifiées. “Le processus d’identification n’est pas terminé”, a indiqué la police à l’AFP.-Vie recluse-Vingt-quatre heures après la tuerie, la police a confirmé que le tireur avait tué dix personnes et s’était probablement suicidé.Beaucoup d’éléments vont “dans le sens” d’un suicide, et notamment le fait que le “suspect a été retrouvé mort” par les policiers lors de la fouille des locaux, a déclaré lors d’une conférence de presse Roberto Eid Forest, chef de la police d’Örebro. “Il était manifestement déterminé et avait accès à des armes à feu”, a précisé un autre responsable de la police à l’AFP, Lars Wiren.La police travaille toujours sur le motif de la fusillade.L’auteur n’était pas connu de la police et n’avait aucun lien avec un gang alors que la Suède est secouée depuis plusieurs années par les violences entre bandes criminelles.Selon la presse suédoise, il était âgé de 35 ans, avait un permis de port d’arme et un casier judiciaire vierge.L’homme vivait reclus et avait des problèmes psychologiques. Sans emploi, il s’était éloigné de sa famille et de ses amis, assurent les tabloïds Aftonbladet et Expressen en citant des proches.Il était lourdement armé, se serait introduit dans le centre de formation Campus Risbergska, où il aurait été élève il y a quelques années, portant un sac ressemblant à une housse de guitare et se serait changé pour mettre un treillis, affirme Aftonbladet. “Nous avons identifié l’assaillant mais nous ne donnons pas encore son nom”, a réagi la police auprès de l’AFP.-Message du pape-Concernant le bilan de la tuerie, six personnes, toutes adultes, ont été prises en charge à l’hôpital pour des blessures par balles. Cinq d’entre elles, trois femmes et deux hommes, ont été opérées et leur état est “sérieux mais stable”.Le Premier ministre Ulf Kristersson a demandé aux Suédois de s’unir en pensée avec les victimes et leurs proches.Le pape François s’est dit “profondément attristé”, dans un message adressé au Premier ministre suédois, et a assuré de sa “proximitié spirituelle” les personnes touchées par ce drame.Quelques familles sont venues mercredi matin déposer leurs enfants dans des écoles proches du centre d’enseignement visé par le tueur, qui lui, est resté fermé sur décision de la police, tout comme une école voisine.Isabella Hatidou, 19 ans et étudiante du centre, a raconté à l’AFP la panique qui a saisi les élèves mardi.”A 12H33 (11H33 GMT), nous avons entendu deux coups de feu, un cri, puis encore un coup de feu”, a-t-elle dit.”Nous nous sommes regardés, et nous ne comprenions pas ce qui se passait. Nous avons tous commencé à paniquer un peu”.”Tout le monde s’est assis par terre (…) Bien sûr, beaucoup pleuraient et paniquaient, mais nous faisions tous de notre mieux pour rester silencieux”, a-t-elle ajouté. Ils ont ensuite appelé la police.- Des précédents graves -Quelques incidents graves ont déjà eu lieu ces dernières années dans des écoles en Suède. En mars 2022, un élève de 18 ans a poignardé à mort deux enseignants dans un lycée de la ville de Malmö, dans le sud du pays. Deux mois plus tôt, un jeune de 16 ans a été arrêté après avoir blessé un autre élève et un enseignant avec un couteau dans une école de la petite ville voisine de Kristianstad.En octobre 2015, trois personnes ont été tuées lors d’une attaque à caractère raciste dans une école de la ville de Trollhättan, dans l’ouest, par un assaillant armé d’un sabre, qui a ensuite été tué par la police.

La Suède rend hommage aux victimes de la pire tuerie de son histoire

La Suède a rendu hommage mercredi aux victimes de la pire tuerie de son histoire, qui a fait dix morts dans un centre d’enseignement pour adultes à Örebro (centre).L’enquête doit répondre à de nombreuses questions mais la presse suédoise a commencé à dresser le portrait d’un tueur présumé qui vivait reclus depuis de longues années et souffrait de problèmes psychologiques. La police a souligné qu’il avait agi de façon “déterminée”.Mercredi après-midi, le roi Carl XVI Gustav, la reine Silvia et le Premier ministre Ulf Kristersson ont déposé une gerbe de fleurs près du lieu de la fusillade, à côté d’autres bouquets et bougies.Avec la reine, “nous sommes extrêmement choqués”, a dit le souverain. “Toute la Suède est en deuil”. Les drapeaux ont été mis en berne sur le Palais royal, le Parlement et les bâtiments du gouvernement. Dans une atmosphère grave, le couple royal, dirigeants politiques, des représentants des différentes confessions religieuses et des anonymes ont assisté à l’hommage aux victimes dans l’église luthérienne d’Örebro. Plusieurs dizaines de personnes étaient également rassemblées à l’extérieur.Les victimes n’ont pas encore toutes été identifiées. “Le processus d’identification n’est pas terminé”, a indiqué la police à l’AFP.-Vie recluse-Vingt-quatre heures après la tuerie, la police a confirmé que le tireur avait tué dix personnes et s’était probablement suicidé.Beaucoup d’éléments vont “dans le sens” d’un suicide, et notamment le fait que le “suspect a été retrouvé mort” par les policiers lors de la fouille des locaux, a déclaré lors d’une conférence de presse Roberto Eid Forest, chef de la police d’Örebro. “Il était manifestement déterminé et avait accès à des armes à feu”, a précisé un autre responsable de la police à l’AFP, Lars Wiren.La police travaille toujours sur le motif de la fusillade.L’auteur n’était pas connu de la police et n’avait aucun lien avec un gang alors que la Suède est secouée depuis plusieurs années par les violences entre bandes criminelles.Selon la presse suédoise, il était âgé de 35 ans, avait un permis de port d’arme et un casier judiciaire vierge.L’homme vivait reclus et avait des problèmes psychologiques. Sans emploi, il s’était éloigné de sa famille et de ses amis, assurent les tabloïds Aftonbladet et Expressen en citant des proches.Il était lourdement armé, se serait introduit dans le centre de formation Campus Risbergska, où il aurait été élève il y a quelques années, portant un sac ressemblant à une housse de guitare et se serait changé pour mettre un treillis, affirme Aftonbladet. “Nous avons identifié l’assaillant mais nous ne donnons pas encore son nom”, a réagi la police auprès de l’AFP.-Message du pape-Concernant le bilan de la tuerie, six personnes, toutes adultes, ont été prises en charge à l’hôpital pour des blessures par balles. Cinq d’entre elles, trois femmes et deux hommes, ont été opérées et leur état est “sérieux mais stable”.Le Premier ministre Ulf Kristersson a demandé aux Suédois de s’unir en pensée avec les victimes et leurs proches.Le pape François s’est dit “profondément attristé”, dans un message adressé au Premier ministre suédois, et a assuré de sa “proximitié spirituelle” les personnes touchées par ce drame.Quelques familles sont venues mercredi matin déposer leurs enfants dans des écoles proches du centre d’enseignement visé par le tueur, qui lui, est resté fermé sur décision de la police, tout comme une école voisine.Isabella Hatidou, 19 ans et étudiante du centre, a raconté à l’AFP la panique qui a saisi les élèves mardi.”A 12H33 (11H33 GMT), nous avons entendu deux coups de feu, un cri, puis encore un coup de feu”, a-t-elle dit.”Nous nous sommes regardés, et nous ne comprenions pas ce qui se passait. Nous avons tous commencé à paniquer un peu”.”Tout le monde s’est assis par terre (…) Bien sûr, beaucoup pleuraient et paniquaient, mais nous faisions tous de notre mieux pour rester silencieux”, a-t-elle ajouté. Ils ont ensuite appelé la police.- Des précédents graves -Quelques incidents graves ont déjà eu lieu ces dernières années dans des écoles en Suède. En mars 2022, un élève de 18 ans a poignardé à mort deux enseignants dans un lycée de la ville de Malmö, dans le sud du pays. Deux mois plus tôt, un jeune de 16 ans a été arrêté après avoir blessé un autre élève et un enseignant avec un couteau dans une école de la petite ville voisine de Kristianstad.En octobre 2015, trois personnes ont été tuées lors d’une attaque à caractère raciste dans une école de la ville de Trollhättan, dans l’ouest, par un assaillant armé d’un sabre, qui a ensuite été tué par la police.

Milei, dans le sillage de Trump, va retirer l’Argentine de l’OMS

Le président ultralibéral argentin Javier Milei, dans le sillage de son allié américain Donald Trump, va retirer l’Argentine de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a annoncé mercredi la présidence, citant de “profondes différences sur la gestion sanitaire”, le Covid en particulier, et “l’influence politique de certains Etats”.”Le président a chargé le ministre des Affaires étrangères Gerardo Werthein de retirer l’Argentine de l’OMS”, a déclaré Manuel Adorni en conférence de presse. Les Argentins ne vont “pas permettre à une organisation internationale d’intervenir dans notre souveraineté, encore moins dans notre santé”, a-t-il ajouté.Se référant aux “différences” sur la gestion sanitaire, le porte-parole a en particulier mentionné “la pandémie qui, avec le gouvernement d’Alberto Fernandez (centre-gauche, 2019-2023, ndlr) nous a conduits au plus long confinement de l’histoire de l’humanité”, ainsi qu’à un “manque d’indépendance face à l’influence politique de certains États”.L’Argentine, sévèrement touchée au début de la pandémie de Covid-19, avait appliqué des mesures sanitaires particulièrement sévères, avec un confinement de cinq mois en 2020, considéré comme l’un des plus durs au monde, et une levée très progressive des restrictions. La pandémie y a fait environ 130.000 morts.Dans un communiqué publié peu après l’annonce, la présidence revient à la charge sur la gestion de la pandémie, estimant que l’OMS a “échoué dans son épreuve de feu” sur le Covid, “en promouvant des quarantaines éternelles sans fondement scientifique”, et provoquant “une des plus grandes catastrophes économiques de l’histoire mondiale”. Javier Milei, avant même sa présidence, avait à plusieurs reprises critiqué la réponse gouvernementale face à la pandémie, le confinement en particulier.Plus généralement, la présidence argentine estime que “les recettes de l’OMS ne fonctionnent pas, car elles sont le résultat d’influence politique, et non basées sur la science”. Et elle appelle “à repenser les organismes supranationaux, financés par tous, qui ne remplissent plus les objectifs pour lesquels ils ont été créés, et se consacrent à faire de la politique internationale”.- Prochain arrêt, l’Accord de Paris ? -Selon le porte-parole présidentiel, le retrait argentin donnera au pays “une plus grande flexibilité pour mettre en Å“uvre des politiques adaptées au contexte et intérêts de l’Argentine, une plus grande disponibilité de ressources, et réaffirme notre chemin vers un pays souverain en matière de santé”.L’annonce de l’Argentine intervient dans la foulée du retrait de l’OMS annoncé par les Etats-Unis. Dès son retour à la Maison Blanche fin janvier, Donald Trump avait signé un décret exécutif visant à retirer son pays de l’organisme qu’il avait par le passé vivement critiqué pour sa gestion de la pandémie de Covid-19.Javier Milei, au pouvoir depuis décembre 2023, a affiché à maintes reprises son affinité idéologique et personnelle avec le président des Etats-Unis, qu’il considère comme son principal allié naturel et stratégique.L’OMS a depuis l’annonce du retrait américain dit regretter la décision de Donald Trump, et espérer que les Etats-Unis “vont la reconsidérer”. Le retrait américain doit entrer en vigueur fin janvier 2026. Les Etats-Unis avaient entamé des démarches pour quitter l’OMS lors du premier mandat de M. Trump en 2020. Son successeur Joe Biden y avait mis un terme.L’annonce de mercredi jette aussi une ombre accrue sur le maintien de l’Argentine dans l’Accord de Paris sur le climat, dont Donald Trump a aussi enclenché avec fracas le retrait fin janvier, dès son premier jour de retour au pouvoir. Javier Milei est un climatosceptique notoire, qui a indiqué à plusieurs reprises considérer le changement climatique comme un “cycle”, non pas une “responsabilité de l’Homme”.En novembre, le ministre des Affaires étrangères Gerardo Werthein, indiquait que l’Argentine “réévaluait ses positions”, sa “stratégie sur toutes les questions liées au changement climatique”. Mais il assurait alors que le gouvernement n’avait pris aucune décision de sortie de l’accord de 2015, clef-de-voûte de l’action climatique.

Italy blames badly drafted ICC warrant for Libyan suspect’s releaseWed, 05 Feb 2025 16:27:52 GMT

Italy’s government Wednesday blamed its much-criticised release of a Libyan war crimes suspect on the International Criminal Court (ICC), which it accused of presenting a poorly written arrest warrant.The case of Osama Almasri Najim, head of Libya’s judicial police, has sparked a major political row for Italy’s hard-right government, with opposition parties pressing for Prime …

Italy blames badly drafted ICC warrant for Libyan suspect’s releaseWed, 05 Feb 2025 16:27:52 GMT Read More »

Trump’s plan to ‘take over’ Gaza, in his own words

Donald Trump’s stunning proposal that the United States could take control of the Gaza Strip has drawn criticism from governments around the world.But the US president’s apparent plan — announced at the White House alongside Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu — remains thin on details.It came in the context of mediated negotiations between Israel and Hamas to reach the “second phase” of a ceasefire deal that would bring a more permanent end to the devastating war in Gaza.This is what Trump said at Tuesday’s news conference:- ‘Long-term ownership’ -“The US will take over the Gaza Strip and we will do a job with it, too. We’ll own it. And be responsible for dismantling all of the dangerous unexploded bombs and other weapons on the site.”Level the site, and get rid of the destroyed buildings, level it out, create an economic development that will supply unlimited numbers of jobs and housing for the people of the area.”Pressed for details, he added later: “I do see a long-term ownership position, and I see it bringing great stability to that part of the Middle East and maybe the entire Middle East.”- Palestinian displacement -“It should not go through a process of rebuilding and occupation by the same people that have really stood there and fought for it and lived there and died there and lived a miserable existence there.””The only reason the Palestinians want to go back to Gaza is they have no alternative,” Trump said.He later said: “I envision world people living there. The world’s people. I think you’ll make that into an international, unbelievable place… And I think the entire world, representatives from all over the world, will be there.”Palestinians, also, Palestinians will live there. Many people will live there. But they’ve tried the other and they’ve tried it for decades and decades and decades. It’s not going to work. It didn’t work. It will never work.”- US troops -The president hinted his plan could require US boots on the ground in Gaza “if necessary.””As far as Gaza is concerned, we’ll do what is necessary. If it’s necessary, we’ll do that,” Trump said when asked if American troops would be involved. – ‘Riviera of the Middle East’ -Trump said the Gaza Strip could become “the Riviera of the Middle East. This could be something that could be so magnificent.”He added: “We’re going to take over that piece, and we’re going to develop it, create thousands and thousands of jobs, and it will be something that the entire Middle East can be very proud of.”Trump later said, “I think the potential in the Gaza Strip is unbelievable.”- Support from Arab leaders? -Trump claimed that Arab leaders supported his plan, despite their overwhelming opposition after his announcement. “I can tell you, I spoke to other leaders of countries in the Middle East, and they love the idea. They say it would really bring stability, and what we need is stability.”

Trump’s plan to ‘take over’ Gaza, in his own words

Donald Trump’s stunning proposal that the United States could take control of the Gaza Strip has drawn criticism from governments around the world.But the US president’s apparent plan — announced at the White House alongside Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu — remains thin on details.It came in the context of mediated negotiations between Israel and Hamas to reach the “second phase” of a ceasefire deal that would bring a more permanent end to the devastating war in Gaza.This is what Trump said at Tuesday’s news conference:- ‘Long-term ownership’ -“The US will take over the Gaza Strip and we will do a job with it, too. We’ll own it. And be responsible for dismantling all of the dangerous unexploded bombs and other weapons on the site.”Level the site, and get rid of the destroyed buildings, level it out, create an economic development that will supply unlimited numbers of jobs and housing for the people of the area.”Pressed for details, he added later: “I do see a long-term ownership position, and I see it bringing great stability to that part of the Middle East and maybe the entire Middle East.”- Palestinian displacement -“It should not go through a process of rebuilding and occupation by the same people that have really stood there and fought for it and lived there and died there and lived a miserable existence there.””The only reason the Palestinians want to go back to Gaza is they have no alternative,” Trump said.He later said: “I envision world people living there. The world’s people. I think you’ll make that into an international, unbelievable place… And I think the entire world, representatives from all over the world, will be there.”Palestinians, also, Palestinians will live there. Many people will live there. But they’ve tried the other and they’ve tried it for decades and decades and decades. It’s not going to work. It didn’t work. It will never work.”- US troops -The president hinted his plan could require US boots on the ground in Gaza “if necessary.””As far as Gaza is concerned, we’ll do what is necessary. If it’s necessary, we’ll do that,” Trump said when asked if American troops would be involved. – ‘Riviera of the Middle East’ -Trump said the Gaza Strip could become “the Riviera of the Middle East. This could be something that could be so magnificent.”He added: “We’re going to take over that piece, and we’re going to develop it, create thousands and thousands of jobs, and it will be something that the entire Middle East can be very proud of.”Trump later said, “I think the potential in the Gaza Strip is unbelievable.”- Support from Arab leaders? -Trump claimed that Arab leaders supported his plan, despite their overwhelming opposition after his announcement. “I can tell you, I spoke to other leaders of countries in the Middle East, and they love the idea. They say it would really bring stability, and what we need is stability.”