RDC: “Cessez-le-feu” humanitaire du M23 avant un sommet avec Tshisekedi et Kagame
Le M23 a annoncé unilatéralement un “cessez-le-feu” humanitaire en vigueur à compter de mardi dans l’est de la République démocratique du Congo, avant une rencontre entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame ce week-end en Tanzanie.Le groupe armé anti-gouvernemental et les troupes rwandaises se sont emparés la semaine dernière de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu. Les combats ont depuis cessé dans la ville de plus d’un million d’habitants.Mais après avoir pris le contrôle de Goma, le M23 et ses alliés rwandais ont progressé dans la province voisine du Sud-Kivu. Ils sont présents depuis plusieurs jours autour de la cité minière de Nyabibwe, à une centaine de km de la capitale provinciale, Bukavu, et environ 70 km de son aéroport, selon des sources locales et humanitaires.Un calme relatif se maintient depuis dimanche, et aucun affrontement n’a eu lieu mardi. Toutefois, l’armée congolaise comme le M23 et ses alliés rwandais sont en train de se renforcer en troupes et en matériel dans la région, selon des sources locales et militaires.Le M23 (“Mouvement du 23 mars”) a annoncé lundi soir décréter “un cessez-le-feu” prenant effet à partir du lendemain “pour des raisons humanitaires” et affirmé n’avoir “aucune intention de prendre le contrôle de Bukavu ou d’autres localités”. La semaine dernière, il avait en revanche déclaré vouloir “continuer la marche” jusqu’à la capitale congolaise Kinshasa. Dans ce conflit qui dure depuis plus de trois ans dans l’est de la RDC, une demi-douzaine de cessez-le-feu et de trêves ont été déclarés entre les deux parties, avant d’être systématiquement rompus.  – Enquête sur les exactions -L’ONU a appelé mardi à rouvrir l’aéroport de Goma, théâtre d’affrontements intenses la semaine dernière.”L’aéroport de Goma est une ligne de vie. Sans lui, l’évacuation des blessés graves, l’acheminement des fournitures médicales et la réception des renforts humanitaires sont paralysés”, a souligné dans un communiqué le coordinateur humanitaire en RDC, Bruno Lemarquis. L’université de Goma a de son côté appelé les étudiants à reprendre les cours lundi, signalant une volonté de retour à la normale, après des combats qui ont fait à Goma au moins 900 morts, selon le bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).Les organisations régionales, des pays médiateurs comme l’Angola et le Kenya, l’ONU, l’UE et la communauté internationale tentent de trouver une issue diplomatique à la crise, craignant un embrasement régional.Selon la présidence kényane, M. Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame participeront samedi à Dar es Salaam à un sommet extraordinaire conjoint de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU doit auparavant se réunir en urgence vendredi, à la demande de Kinshasa, pour évoquer la crise.Dans cette région, l’est de la RDC, meurtrie par plusieurs décennies de conflit entre de multiples groupes armés, Kinshasa accuse Kigali de vouloir, via le M23 notamment, piller les ressources naturelles. Le Rwanda nie et affirme vouloir y éradiquer des groupes armés, notamment créés par d’ex-responsables hutu du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, qui menacent selon lui sa sécurité.Quelque 75 ONG congolaises, régionales et internationales ont demandé mardi une enquête sur les violations des droits et les abus commis par toutes les parties pendant les combats.A Kinshasa, les appels aux rassemblements pour dénoncer le conflit et interpeller la communauté internationale se sont multipliés ces derniers jours mais les manifestations ont été interdites jusqu’à nouvel ordre dans la capitale pour éviter les débordements. Depuis dimanche, l’accès aux réseaux sociaux est restreint dans la ville.A Pretoria, plusieurs centaines de Congolais ont manifesté mardi devant la délégation de l’UE pour réclamer des sanctions contre le Rwanda.Plusieurs pays dont les Etats-Unis et la Belgique ont appelé à quitter ou éviter de se rendre en RDC après des attaques la semaine dernière sur plusieurs ambassades de pays occidentaux accusés d’inaction.burx-blb-cld/emd
Treize hommes comparaîtront au procès en appel des viols de Mazan à l’automne
Au maximum treize des 51 hommes condamnés en décembre à Avignon, lors du procès des viols de Mazan, comparaîtront à nouveau à l’automne, face à un jury populaire cette fois, devant la cour d’assises du Gard, pour tenter d’obtenir une réduction de leurs peines.Parmi eux ne figurera cependant pas le “chef d’orchestre” de cette décennie de viols sur Gisèle Pelicot, son ex-mari Dominique, condamné par la cour criminelle de Vaucluse à 20 ans de réclusion criminelle, une peine assortie d’une mesure de sûreté des deux tiers (environ 14 ans).Le septuagénaire devrait toutefois être appelé à témoigner à la barre, mais uniquement en tant que témoin, lors de cette nouvelle étape judiciaire prévue entre le 6 octobre et le 21 novembre, devant la cour d’assises de Nîmes. “Nous apprenons, avec Dominique Pelicot, les dates de l’audience d’assises d’appel. Mon client se tient à la disposition des juges d’appel pour réitérer ce qu’il a toujours soutenu: à savoir que chacun des accusés était avisé de la proposition de viol qu’il formulait, avec la sédation de Mme Pelicot”, a affirmé à l’AFP son avocate, Me Béatrice Zavarro.Il n’a lui même pas fait appel car il “refuse” de contraindre “Gisèle à une nouvelle épreuve, à de nouveaux affrontements”. Pour Dominique Pelicot, âgé de 72 ans, “Madame Pelicot n’est pas et n’a jamais été son adversaire”, avait-elle expliqué préalablement.- 13 appelants, voire moins ? -Un choix inverse effectué initialement par 17 de ses 50 coaccusés, ces hommes qu’il avait recrutés sur internet pour venir violer son épouse, droguée aux anxiolytiques, à leur domicile de Mazan (Vaucluse) entre 2011 et 2020.Quatre se sont depuis désistés, d’où le nombre de 13 accusés à ce second procès, qui cette fois aura donc lieu devant une cour d’assises, c’est-à -dire une cour composée de jurés populaires. La cour criminelle de Vaucluse était elle formée de magistrats professionnels.D’ici l’ouverture de ce second procès, ces 13 appelants ont cependant encore la possibilité de se désister.Reconnus pour la plupart coupables de viols sur Gisèle Pelicot, les 50 coaccusés, âgés de 27 à 74 ans, avaient été condamnés à des peines allant de trois ans de prison dont deux avec sursis, pour un retraité jugé pour agression sexuelle, à 15 ans de réclusion criminelle pour un homme venu six fois violer Mme Pelicot. Cette dernière, devenue une icône féministe, notamment pour avoir refusé que le premier procès se tienne à huis clos, afin que la “honte change de camp” et ne pèse plus sur les épaules des victimes de viols, devrait elle aussi être présente pour ce nouveau procès.La septuagénaire n’a “pas peur” d’un nouveau procès, avait indiqué à l’AFP Me Antoine Camus, l’un de ses avocats. “Elle entend en être et elle se prépare à affronter ce nouveau procès avec la même détermination et le même courage”, avait-il insisté.- Cold cases -Le procès de première instance avait provoqué une véritable onde de choc, en France comme à l’étranger, devenant emblématique des questions de violences sexistes et sexuelles et plus largement des rapports hommes-femmes.Le combat de Gisèle Pelicot “nous oblige tous et doit être poursuivi”, avait ainsi commenté le Premier ministre François Bayrou. “Merci Gisèle”, avaient réagi sur X les chefs des gouvernements espagnol et allemand Pedro Sanchez et Olaf Scholz.Même s’il ne comparaîtra donc qu’en tant que témoin, Dominique Pelicot n’en a pas pour autant fini avec la justice. Mis en examen par le pôle “cold cases” de Nanterre, il pourrait encore être jugé pour une tentative de viol en 1999 en Seine-et-Marne, mais surtout un viol suivi de meurtre en 1991 à Paris, celui de Sophie Narme, une jeune agente immobilière de 23 ans.Jeudi il avait ainsi été auditionné pendant plus de quatre heures sur ces deux dossiers par une juge d’instruction de ce pôle de Nanterre. Il avait alors à nouveau maintenu sa version des faits, ne reconnaissant que son implication dans l’affaire de 1999, après avoir été confondu par son ADN.
Trump, China’s Xi set to speak on tariff battle
US President Donald Trump and Chinese counterpart Xi Jinping are expected to speak by phone on Tuesday, just hours after slapping tariffs on each other’s economies in an escalating trade war.Beijing said it was imposing levies on imports of US energy, vehicles and equipment in a return salvo minutes after Trump’s threatened tariffs on Chinese goods came into effect.Trump suspended tariffs on Mexico and Canada on Monday for a month after they vowed to step up measures to counter flows of the drug fentanyl and crossing of undocumented migrants into the United States.Stock markets wavered on Tuesday as investors braced for volatile market activity in the coming weeks over Trump’s threatened tariffs on the three biggest US trading partners.”Let’s see what happens with the call today,” Trump trade advisor Peter Navarro, a veteran of the US president’s first term, told news outlet Politico.Asked if Trump could halt the tariffs on China too, he added: “It’s up to the boss. I never get ahead of the boss, that’s why I’m sitting here.”Trump imposed fresh 10 percent tariffs on Chinese goods, on top of levies that were already in place against America’s biggest economic competitor. Mexico and Canada had faced 25 percent tariffs. White House Press Secretary Karoline Leavitt said on Monday that Trump was due to talk to Xi, but said Tuesday that “I don’t have any updates on when that call will take place.” “He is not going to allow China to continue to source and distribute deadly fentanyl into our country, that was the reason for this tariff,” Leavitt told reporters outside the West Wing.- ‘Malicious’ -China unveiled levies of 15 percent on imports of coal and liquefied natural gas from the United States, while crude oil, agricultural machinery, big-engined vehicles, and pickup trucks face 10 percent duties.It says it will also probe US tech giant Google and the American fashion group which owns Tommy Hilfiger and Calvin Klein.Beijing said the measures were in response to the “unilateral tariff hike” by Washington. It said it would also file a complaint to the World Trade Organization over the “malicious” levies.It also unveiled fresh export controls on rare metals and chemicals including tungsten, tellurium, bismuth, and molybdenum, used in a range of industrial appliances.China is a major market for US energy exports and according to Beijing customs data, imports of oil, coal and LNG totaled more than $7 billion last year.But that is dwarfed by China’s imports from more friendly powers such as Russia, from which it purchased $94 billion-worth last year.- Last-minute deals -Trump has made tariffs a key foreign policy tool of his second term, joking that the word tariff is the “most beautiful” in the dictionary.The Republican billionaire said his tariffs aimed to punish countries for failing to halt flows of illegal migrants and drugs including the powerful opioid fentanyl into the United States.Mexican President Claudia Sheinbaum and Canadian Prime Minister Justin Trudeau had both struck last-minute deals with Trump on Monday to tighten border measures, leading to a 30-day pause on threatened tariffs.Talks will continue for the next month on broader deals.Mexico said it had begun the 10,000-strong border troop deployment it had promised Trump as part of the agreement to halt tariffs.”The deployment has already started,” Sheinbaum told reporters.More than 450,000 people have been murdered countrywide since Mexico launched a major offensive against drug cartels in 2006.Trudeau meanwhile said Canada would appoint a “Fentanyl Czar” and list drug cartels as terrorist organizations.burs-dk/bjt
Iles Chagos: Maurice annonce un “nouvel accord” avec le Royaume-Uni, et dit attendre Trump
Le Premier ministre de l’île Maurice Navin Ramgoolam a dit mardi être parvenu à un nouvel accord “prêt à être signé” avec le Royaume-Uni sur le contrôle des îles Chagos, archipel stratégique de l’océan Indien, mais attendre l’avis de l’administration Trump sur ce texte remanié.Londres, qui n’a pas à ce stade confirmé cette annonce, et son ancienne colonie avaient conclu un accord en octobre dernier pour restituer les Chagos à Maurice à condition qu’une base militaire américano-britannique soit maintenue sur la plus grande île, Diego Garcia.Arrivé au pouvoir en novembre, M. Ramgoolam a remis en cause l’accord, qui n’avait pas encore été ratifié, et rouvert les discussions pour obtenir de meilleures conditions. Mi-janvier, en pleines négociations, le Royaume-Uni a fait savoir qu’il consulterait l’administration du président américain Donald Trump avant de finaliser l’accord, qualifié de “menace sérieuse” pour la sécurité des États-Unis par Marco Rubio avant sa prise de fonction comme secrétaire d’Etat.”Nous sommes parvenus à un accord prêt à être signé avec la Grande-Bretagne concernant les Chagos”, a déclaré M. Ramgoolam mardi devant le Parlement en réponse à une interpellation de l’opposition.Il a affirmé avoir eu gain de cause sur la question de la souveraineté de Maurice sur tout l’archipel, y compris Diego Garcia, “le plus gros problème” dans les négociations, selon lui.”Il fallait que ce soit sans ambiguïté, sans dilution, que nous ayons une pleine souveraineté (…) Ce n’était pas dans l’accord précédent, mais a été pris en compte dans le nouvel accord conclu avec la Grande-Bretagne”, a-t-il dit, sans donner plus de détails. Il a aussi indiqué qu’une éventuelle extension du bail de 99 ans de la base militaire serait “discutée par les deux parties” et non unilatéralement par le Royaume-Uni.M. Ramgoolam avait également indiqué fin décembre chercher une meilleure compensation financière que celle prévue dans l’accord d’octobre.À ce sujet, le Premier ministre a affirmé que celle-ci devrait “prendre en compte le taux d’inflation durant” les 99 ans du bail.- “Quelques Tarzans et Vendredis” -M. Ramgoolam a par ailleurs réitéré son intention d’attendre l’avis de l’administration Trump.”Comme nous l’avons toujours dit et répété, à plusieurs reprises, le président Trump n’est pas un loup. Laissez-le voir si l’accord est bon ou mauvais”, a-t-il dit. “Le président vient de prendre ses fonctions (…) Il a ses propres priorités. Je ne suis pas en mesure de lui imposer un calendrier”, a-t-il ajouté.Dans l’accord proposé en octobre, le Royaume-Uni conservait un bail de 99 ans sur Diego Garcia. Moyennant le paiement de 90 millions de livres sterling par an (107 millions d’euros), selon les médias britanniques. Les deux pays avaient alors déclaré que le traité final garantirait la poursuite de la base militaire de Diego Garcia “pendant une bonne partie du siècle prochain”. En 1965, Londres a acheté les Chagos pour trois millions de livres aux institutions semi-autonomes de Maurice. L’archipel restera sous contrôle britannique après l’indépendance de l’île Maurice trois ans plus tard.En 1966, le Royaume-Uni signe un bail de 50 ans avec les Etats-Unis les autorisant à utiliser Diego Garcia à des fins militaires.Entre 1968 et 1973, 2.000 Chagossiens, décrits dans un câble britannique de l’époque comme “quelques Tarzans et Vendredis”, sont progressivement expulsés.La base militaire a joué un rôle stratégique en tant que plaque tournante pour les bombardiers et les navires à longue portée, notamment utilisés pendant les guerres en Afghanistan et en Irak..
Despite tariff reprieve Canadians worry ‘damage already done’ to US ties
The trade war may be on hold, but in a Canadian border city where the unhindered flow of auto parts across the bridge to Detroit supports thousands of jobs, the future remains uncertain.When Prime Minister Justin Trudeau announced Monday that punishing US import tariffs threatened by President Donald Trump had been delayed a month, the line of cars waiting to enter Windsor, Ontario was stacked dozens deep. The build up was heavy for a Monday but not extraordinary, underscoring how lives and the economies in Windsor and Detroit have grown intertwined. Among those who had just driven across the suspension bridge connecting the cities was Ryan Martin, a 33-year-old automotive engineer, who lives in Canada but crosses daily to work in Michigan. “I’m relieved for now,” he told AFP through the rolled down window of his black pick-up truck, as he waited to clear Canadian customs.But, he added, “I think the damage is already done.”The relationship between the United States and Canada — a close alliance for well over a century that currently involves billions of dollars in daily cross border trade — “is not in a good spot,” said Martin. “Not as good as it should be.”- ‘Freaking out’ – Trump’s pledge to impose a blanket 25 percent tariff on all Canadian imports, which may resurface in a month, pushed national anxiety in Canada to rare heights. Canada announced retaliatory measures and economists warned the US levees could trigger a recession by mid-year. Trump has said tariffs were aimed at forcing Canada to counter the cross-border flow of migrants and the powerful and dangerous drug fentanyl.That argument provoked bewilderment among some Canadians, as Ottawa maintained that less than one percent of fentanyl and undocumented migrants in the United States cross through the northern border. In Windsor, Trump’s motivation for tariffs likely matters less than their potentially existential impact on the auto industry, which drives the local economy. “It’s massive,” said John D’Agnolo, who heads a local union representing Ford plant workers. Ford has been employing people in Windsor for more than 100 years and without auto jobs the city would be plunged into a “huge recession,” he said. When Trump signed the order on Saturday signalling tariffs would go into force, people believed “cross border trade, especially for the automotive sector, was heading to a dark place,” D’Agnolo said.Members of his union “were, quite frankly, freaking out.” D’Agnolo estimated that there are 30,000 individual parts in an average vehicle, some of which cross the US-Canada border multiple times through a manufacturing process that has developed over years to maximize efficiency. Workers at his plant, for example, make engines for Ford trucks assembled in the United States. A 25 percent tariff each time Canadian cargo headed into Michigan would cause car companies “a lot of pain,” he said. “It would be impossible.”For D’Agnolo, the 30-day pause was obviously welcome but has hardly settled minds in Windsor. “For now it’s relief, but it gives workers an eye opener,” he said. His message to union members is “you’re going to have to start saving some money, because we don’t know yet.”- ‘Four years of not knowing’ -Krysten Lawton, a health and safety trainer at the Ford plant, is a fourth generation auto worker and her children just joined the industry. “It’s kind of our bloodline,” the 52-year-old told AFP. Lawton said she exhaled deeply in relief when news of the tariff pause broke Monday but she was steeling herself for uncertainty which she expects to last throughout Trump’s second term. “I don’t think we’re going to feel safe for some time. I think it’s going to be four year of not knowing,” she said. Earlier in her career, she dealt more closely with Ford colleagues in Detroit — relations that were always cordial — and she voiced hope that US-Canada bonds could transcend any fraying caused by the tariff standoff. “This is just chaos…this is a drive to divide people and I hope that people are smarter than that,” she said. “We would love for North America to flourish… as a whole.”
Suède: quatre personnes blessées par balles dans un centre d’enseignement, le tireur touché
Un homme a ouvert le feu mardi dans un centre d’enseignement pour adultes de la ville à Örebro, à 200 km à l’ouest de Stockholm, blessant quatre personnes, a annoncé la police qui a exhorté la population à rester à l’écart de la zone.Le tireur présumé a également été blessé, a précisé le Roberto Eid Forest, chef de la police d’Örebro, lors d’une conférence de presse, plusieurs médias affirmant qu’il a retourné son arme contre lui. Dans un premier, les autorités avaient annoncé cinq blessés avant de préciser que l’assaillant faisait partie du décompte. Elles n’ont donné aucun élément sur son profil ou ses motivations.L’alerte a été donnée vers 12H30 locales (11H30 GMT) et l’opération policière était toujours en cours quatre heures plus tard autour du centre d’enseignement visé, le Campus Risbergska, réservé aux adultes préparant l’équivalent du bac.”Nous ne pouvons pas exclure d’autres suspects, et c’est un point sur lequel nous continuons à travailler dans cette phase intensive”, a dit le responsable de la police.Le périmètre est bouclé et des dizaines de voiture de police sont sur place, selon des journalistes de l’AFP. Quelques parents et autres badauds attendent à l’extérieur de la zone. Un père en sort avec ses deux enfants.”Je suis beaucoup trop stressé pour répondre à des questions”, déclare-t-il.Un responsable des services de santé d’Örebro, Jonas Claesson, a indiqué que cinq personnes avaient été admises à l’hôpital universitaire de la ville après la fusillade. Deux des blessés “ont été opérés et sont dans un état stable, leurs blessures ne mettent pas leur vie en danger”, a-t-il déclaré, ajoutant qu’un autre “n’a pas été opéré et est dans un état grave”. Il n’a fourni aucune information sur les autres.L’un des enseignants a raconté qu’il était dans l’établissement quand il a entendu les tirs.”J’ai entendu des coups de feu, je me suis donc barricadé et j’attends des nouvelles. Nous avons déclenché une alarme dans l’application de sécurité et je communique avec mes collègues”, a témoigné Petter Kraftling auprès du site internet du syndicat des enseignants suédois ‘Vi lärare’.-“Douloureux pour la Suède”-Les élèves du centre d’enseignement et des écoles voisines ont été confinés pendant plusieurs heures avant d’être progressivement évacués, a indiqué la police.”C’est avec tristesse que j’ai appris le terrible acte de violence survenu à Örebro. Mes pensées vont aux victimes et à leurs familles”, a réagi le Premier ministre suédois Ulf Kristersson dans un message sur X.”C’est un jour très douloureux pour toute la Suède. Mes pensées vont également à tous ceux dont la journée scolaire normale a été remplacée par l’horreur. Être enfermé dans une salle de classe, craignant pour sa vie, est un cauchemar que personne ne devrait avoir à vivre”, a-t-il ajouté.Une enquête est en cours pour “tentative de meurtre, incendie criminel et infraction aggravée à la législation sur les armes”.Les écoles sont relativement épargnées par les violences en Suède, qui a en revanche connu ces dernières années dans des quartiers des fusillades et des explosions d’engins artisanaux, qui tuent des dizaines de personnes chaque année. Plusieurs incidents graves ont eu lieu dans des écoles ces dernières années. En mars 2022, un élève de 18 ans a poignardé à mort deux enseignants dans un lycée de la ville de Malmö, dans le sud du pays. Deux mois plus tôt, un jeune de 16 ans a été arrêté après avoir blessé un autre élève et un enseignant avec un couteau dans une école de la petite ville de Kristianstad. En octobre 2015, trois personnes ont été tuées lors d’une attaque à caractère raciste dans une école de la ville de Trollhättan, dans l’ouest du pays, par un assaillant armé d’un sabre, qui a ensuite été tué par la police.
Suède: quatre personnes blessées par balles dans un centre d’enseignement, le tireur touché
Un homme a ouvert le feu mardi dans un centre d’enseignement pour adultes de la ville à Örebro, à 200 km à l’ouest de Stockholm, blessant quatre personnes, a annoncé la police qui a exhorté la population à rester à l’écart de la zone.Le tireur présumé a également été blessé, a précisé le Roberto Eid Forest, chef de la police d’Örebro, lors d’une conférence de presse, plusieurs médias affirmant qu’il a retourné son arme contre lui. Dans un premier, les autorités avaient annoncé cinq blessés avant de préciser que l’assaillant faisait partie du décompte. Elles n’ont donné aucun élément sur son profil ou ses motivations.L’alerte a été donnée vers 12H30 locales (11H30 GMT) et l’opération policière était toujours en cours quatre heures plus tard autour du centre d’enseignement visé, le Campus Risbergska, réservé aux adultes préparant l’équivalent du bac.”Nous ne pouvons pas exclure d’autres suspects, et c’est un point sur lequel nous continuons à travailler dans cette phase intensive”, a dit le responsable de la police.Le périmètre est bouclé et des dizaines de voiture de police sont sur place, selon des journalistes de l’AFP. Quelques parents et autres badauds attendent à l’extérieur de la zone. Un père en sort avec ses deux enfants.”Je suis beaucoup trop stressé pour répondre à des questions”, déclare-t-il.Un responsable des services de santé d’Örebro, Jonas Claesson, a indiqué que cinq personnes avaient été admises à l’hôpital universitaire de la ville après la fusillade. Deux des blessés “ont été opérés et sont dans un état stable, leurs blessures ne mettent pas leur vie en danger”, a-t-il déclaré, ajoutant qu’un autre “n’a pas été opéré et est dans un état grave”. Il n’a fourni aucune information sur les autres.L’un des enseignants a raconté qu’il était dans l’établissement quand il a entendu les tirs.”J’ai entendu des coups de feu, je me suis donc barricadé et j’attends des nouvelles. Nous avons déclenché une alarme dans l’application de sécurité et je communique avec mes collègues”, a témoigné Petter Kraftling auprès du site internet du syndicat des enseignants suédois ‘Vi lärare’.-“Douloureux pour la Suède”-Les élèves du centre d’enseignement et des écoles voisines ont été confinés pendant plusieurs heures avant d’être progressivement évacués, a indiqué la police.”C’est avec tristesse que j’ai appris le terrible acte de violence survenu à Örebro. Mes pensées vont aux victimes et à leurs familles”, a réagi le Premier ministre suédois Ulf Kristersson dans un message sur X.”C’est un jour très douloureux pour toute la Suède. Mes pensées vont également à tous ceux dont la journée scolaire normale a été remplacée par l’horreur. Être enfermé dans une salle de classe, craignant pour sa vie, est un cauchemar que personne ne devrait avoir à vivre”, a-t-il ajouté.Une enquête est en cours pour “tentative de meurtre, incendie criminel et infraction aggravée à la législation sur les armes”.Les écoles sont relativement épargnées par les violences en Suède, qui a en revanche connu ces dernières années dans des quartiers des fusillades et des explosions d’engins artisanaux, qui tuent des dizaines de personnes chaque année. Plusieurs incidents graves ont eu lieu dans des écoles ces dernières années. En mars 2022, un élève de 18 ans a poignardé à mort deux enseignants dans un lycée de la ville de Malmö, dans le sud du pays. Deux mois plus tôt, un jeune de 16 ans a été arrêté après avoir blessé un autre élève et un enseignant avec un couteau dans une école de la petite ville de Kristianstad. En octobre 2015, trois personnes ont été tuées lors d’une attaque à caractère raciste dans une école de la ville de Trollhättan, dans l’ouest du pays, par un assaillant armé d’un sabre, qui a ensuite été tué par la police.
Avec J.D. Vance, la liste des invités au sommet sur l’IA de Paris se précise
Vice-président américain, vice-Premier ministre chinois, présidente de la Commission européenne: la liste des représentants politiques qui iront au sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle (IA) à Paris se précise même si le flou demeure sur d’autres grands noms de l’écosystème.J.D. Vance, le vice-président américain qui a fait carrière dans la Silicon Valley, représentera les Etats-Unis lors de ce sommet organisé les 10 et 11 février, a indiqué mardi matin à l’AFP une source diplomatique française.Le Premier ministre indien Narendra Modi sera aussi présent, l’Inde ayant été désignée comme coprésidente du sommet aux côtés de la France.Le vice-Premier ministre chinois Ding Xuexiang est aussi attendu, tout comme la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ou encore le chancelier allemand Olaf Scholz.Une centaine de pays seront représentés lors de ce grand raout où se réuniront chefs d’Etat, chefs d’entreprises, scientifiques et membres de la société civile avec le but affiché par le président de la République Emmanuel Macron de mettre la France et l’Europe sur la carte mondiale de l’IA.Des grands noms de la tech américaine ont aussi confirmé leur venue comme Sam Altman, patron d’OpenAI qui a popularisé l’intelligence artificielle générative avec le lancement de ChatGPT fin 2022, mais aussi Sundar Pichai (Google), Demis Hassabis, pionnier de l’IA et directeur de Google Deepmind, ou encore Brad Smith, président de Microsoft et Dario Amodei d’Anthropic. L’incertitude persiste toutefois sur la présence du propriétaire de X, Elon Musk, et sur celle du fondateur de la start-up chinoise DeepSeek, Liang Wenfeng, avec lequel l’Elysée a indiqué être en “discussions”. – “Faire valoir la parole de la France” -DeepSeek a dévoilé fin janvier son robot conversationnel R1, frugal mais puissant, signant une entrée fracassante dans le paysage mondial de l’IA et entraînant la chute des valorisations boursières de plusieurs mastodontes américains. Face à l’onde de choc chinoise, et la puissance de frappe des Etats-Unis, qui ont annoncé 500 milliards de dollars d’investissements pour développer des infrastructures dans l’IA, il s’agit pour la France avec ce sommet de prouver sa crédibilité sur la scène mondiale de l’intelligence artificielle. “Nous comptons faire valoir la parole de la France, la parole de l’Europe, mais aussi la parole de tous les autres pays qui sont directement concernés”, a déclaré l’Elysée lundi. De nombreux PDG français seront d’ailleurs présents au sommet comme Xavier Niel, propriétaire du groupe Iliad et Rodolphe Saadé, patron du transporteur maritime CMA CGM qui ont lancé le laboratoire français de recherche en intelligence artificielle (IA) Kyutai, mais aussi les patrons d’Airbus, Thales et EDF. Paris espère des annonces d’investissements “massifs”, notamment pour de nouveaux centres de données en France. L’entourage d’Emmanuel Macron évoque un ordre de grandeur “au moins” comparable à celui du sommet annuel “Choose France”, dont la dernière édition a attiré en 2024 15 milliards d’euros d’investissements.Cette séquence sur l’IA débutera dès jeudi et vendredi avec une conférence scientifique à l’école d’ingénieurs Polytechnique, puis un week-end culturel qui se penchera sur les questions posées par cette technologie dans la création artistique et la production de l’information. Le gouvernement veut avec ces différents volets montrer aux Français “l’intelligence artificielle et ses applications sans oublier d’aborder de front tous les sujets compliqués”, a détaillé la présidence. Le sommet en lui-même doit aboutir à la création d’une fondation pour l’intérêt général pour laquelle Paris espère lever 2,5 milliards d’euros sur cinq ans.La France vise enfin à ce que de nombreux acteurs se prononcent en faveur d’une gouvernance mondiale de l’IA dans le cadre d’une déclaration générale et prennent des engagements pour une intelligence artificielle durable et respectueuse de l’environnement, mais sans cadre contraignant.