Les Etats-Unis affirment avoir “dévasté” le programme nucléaire iranien par des frappes sans précédent

Les frappes américaines sans précédent menées dimanche en Iran ont “dévasté” le programme nucléaire iranien, a affirmé le Pentagone, précisant qu’elles ne visaient pas à un changement de “régime”, tandis que Téhéran accusait Washington d’avoir franchi une “ligne rouge” majeure.Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a condamné l'”agression” menée contre trois importants sites nucléaires iraniens et accusé les Etats-Unis d’être “derrière” l’opération militaire israélienne déclenchée le 13 juin contre l’Iran. L’agence de presse iranienne Irna a fait état après ces raids du tir de 40 missiles sur Israël, qui ont fait de nombreux dégâts et 23 blessés, selon les secours israéliens. Dissipant le doute qu’il avait laissé planer sur une intervention, réclamée par son allié israélien, le président américain, Donald Trump, a annoncé que les principales installations d’enrichissement nucléaire du pays, soupçonné par les Occidentaux et par Israël de vouloir se doter de l’arme atomique, avaient été “totalement détruites” par les frappes américaines.Les raids américains n’ont fait aucune victime, selon le Croissant-Rouge iranien, mais l’ampleur exacte des dégâts reste inconnue.  Israël a annoncé vérifier la situation sur le site majeur de Fordo, une usine d’enrichissement d’uranium enfouie sous une montagne à 180 kilomètres au sud de Téhéran. Selon une analyse d’images satellites de l’AFP à partir des données de la société américaine Planet Labs PBC, le sol semble y être affecté et la couleur de la montagne a changé par rapport au 19 juin.À Jérusalem, Claudio Hazan, un ingénieur en informatique de 62 ans, dit à l’AFP espérer que l’intervention américaine va “écourter” une guerre “inévitable”. – “Il ne reste rien” -Les forces armées iraniennes ont elles dit avoir utilisé “pour la première fois” des missiles balistiques à têtes multiples. Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, ont menacé de recourir à des “options qui dépassent l’entendement”.Israël a relevé son niveau d’alerte sur tout le territoire et annoncé une nouvelle série de frappes en Iran ainsi que la poursuite de sa campagne militaire. Une explosion “massive” a été entendue dimanche dans la province méridionale de Bouchehr, où est située une centrale nucléaire, a indiqué le quotidien iranien Shargh.A Ramat Aviv, un quartier habité de Tel-Aviv, les habitants ont découvert au sortir des abris des bâtiments éventrés. “Il ne reste rien”, a témoigné l’un d’eux, Aviad Chernichovsky. Un lotissement a aussi été touché à Ness Ziona, plus au sud. “Les installations essentielles d’enrichissement nucléaire de l’Iran ont été intégralement et totalement détruites. L’Iran (…) doit maintenant faire la paix”, a déclaré Donald Trump, menaçant sinon d’attaques “bien plus importantes”. Avant l’offensive massive lancée le 13 juin par Israël contre l’Iran, Téhéran et Washington menaient depuis avril des pourparlers via la médiation d’Oman pour un accord sur le nucléaire.  Les Etats-Unis et Israël “ont franchi une ligne rouge majeure” a fustigé le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, en visite à Istanbul.- “Dangereuse escalade” -Il a affirmé que son pays, affaibli par des années de sanctions, dix jours d’offensive israélienne et les revers infligés par Israël à ses alliés, notamment du Hamas et du Hezbollah, se défendrait “par tous les moyens nécessaire”, et décliné les appels européens à un retour à la table des négociations. Alors que Moscou a condamné les frappes américaines, il a annoncé qu’il rencontrerait le président russe Vladimir Poutine lundi.  Outre Fordo, M. Trump a fait état de deux autres cibles dans le centre de l’Iran: Natanz, le plus connu des sites d’enrichissement, et un site de conversion d’uranium près de d’Ispahan. Le programme nucléaire iranien est “dévasté”, a dit le ministre de la Défense américain, Pete Hegseth, précisant que les frappes ne visaient pas “un changement de régime”.Sept bombardiers furtifs B-2 ont mené ces raids, contre lesquels, a-t-il dit, la défense aérienne iranienne n’a pas réagi. “Aucune hausse des niveaux de radiation n’a été signalée”, a indiqué l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui a annoncé une “réunion d’urgence” lundi.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est inquiété d’une “dangereuse escalade”. Les pays arabes ont fermement condamné les frappes américaines, s’inquiétant de leurs retombées régionales.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a félicité M. Trump pour avoir imprimé un “tournant historique” pouvant “aider à conduire le Moyen-Orient” vers la paix. Jusqu’à présent, les Etats-Unis s’étaient limités à une aide défensive à Israël mais, selon les experts, eux seuls avaient la capacité de détruire les sites iraniens profondément enfouis, comme Fordo. – Rapatriements en France -Donald Trump avait affirmé que l’Iran était “à quelques semaines, voire quelques mois” de l’arme atomique.Les raids américains “n’arrêteront pas” le programme nucléaire, a réagi l’Organisation iranienne de l’énergie atomique.  Israël a lancé le 13 juin une offensive d’une ampleur sans précédent sur l’Iran avec pour objectif affiché d’empêcher le pays de se doter de la bombe atomique. Son armée a frappé des centaines de sites militaires ou liés au programme nucléaire iranien, décapité l’état-major général des forces armées et tué une dizaine de scientifiques du nucléaire.L’Iran, qui dément vouloir se doter de l’arme atomique et défend son droit à un programme nucléaire civil, riposte par des salves de drones et missiles balistiques, la plupart interceptés par les systèmes de défense israéliens.Côté iranien, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, selon un bilan officiel. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 25 morts, selon les autorités israéliennes.  La France a annoncé organiser des vols de Jordanie dimanche et lundi pour rapatrier d’Israël des ressortissants français. Les rebelles Houthis au Yémen, qui avaient menacé de représailles en cas d’intervention américaine directe se sont dit prêts “à cibler les navires et les bâtiments de guerre américains en mer Rouge”.  Israël, qui maintient l’ambiguïté sur sa possession de l’arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm. 

Les Etats-Unis affirment avoir “dévasté” le programme nucléaire iranien par des frappes sans précédent

Les frappes américaines sans précédent menées dimanche en Iran ont “dévasté” le programme nucléaire iranien, a affirmé le Pentagone, précisant qu’elles ne visaient pas à un changement de “régime”, tandis que Téhéran accusait Washington d’avoir franchi une “ligne rouge” majeure.Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a condamné l'”agression” menée contre trois importants sites nucléaires iraniens et accusé les Etats-Unis d’être “derrière” l’opération militaire israélienne déclenchée le 13 juin contre l’Iran. L’agence de presse iranienne Irna a fait état après ces raids du tir de 40 missiles sur Israël, qui ont fait de nombreux dégâts et 23 blessés, selon les secours israéliens. Dissipant le doute qu’il avait laissé planer sur une intervention, réclamée par son allié israélien, le président américain, Donald Trump, a annoncé que les principales installations d’enrichissement nucléaire du pays, soupçonné par les Occidentaux et par Israël de vouloir se doter de l’arme atomique, avaient été “totalement détruites” par les frappes américaines.Les raids américains n’ont fait aucune victime, selon le Croissant-Rouge iranien, mais l’ampleur exacte des dégâts reste inconnue.  Israël a annoncé vérifier la situation sur le site majeur de Fordo, une usine d’enrichissement d’uranium enfouie sous une montagne à 180 kilomètres au sud de Téhéran. Selon une analyse d’images satellites de l’AFP à partir des données de la société américaine Planet Labs PBC, le sol semble y être affecté et la couleur de la montagne a changé par rapport au 19 juin.À Jérusalem, Claudio Hazan, un ingénieur en informatique de 62 ans, dit à l’AFP espérer que l’intervention américaine va “écourter” une guerre “inévitable”. – “Il ne reste rien” -Les forces armées iraniennes ont elles dit avoir utilisé “pour la première fois” des missiles balistiques à têtes multiples. Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique, ont menacé de recourir à des “options qui dépassent l’entendement”.Israël a relevé son niveau d’alerte sur tout le territoire et annoncé une nouvelle série de frappes en Iran ainsi que la poursuite de sa campagne militaire. Une explosion “massive” a été entendue dimanche dans la province méridionale de Bouchehr, où est située une centrale nucléaire, a indiqué le quotidien iranien Shargh.A Ramat Aviv, un quartier habité de Tel-Aviv, les habitants ont découvert au sortir des abris des bâtiments éventrés. “Il ne reste rien”, a témoigné l’un d’eux, Aviad Chernichovsky. Un lotissement a aussi été touché à Ness Ziona, plus au sud. “Les installations essentielles d’enrichissement nucléaire de l’Iran ont été intégralement et totalement détruites. L’Iran (…) doit maintenant faire la paix”, a déclaré Donald Trump, menaçant sinon d’attaques “bien plus importantes”. Avant l’offensive massive lancée le 13 juin par Israël contre l’Iran, Téhéran et Washington menaient depuis avril des pourparlers via la médiation d’Oman pour un accord sur le nucléaire.  Les Etats-Unis et Israël “ont franchi une ligne rouge majeure” a fustigé le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, en visite à Istanbul.- “Dangereuse escalade” -Il a affirmé que son pays, affaibli par des années de sanctions, dix jours d’offensive israélienne et les revers infligés par Israël à ses alliés, notamment du Hamas et du Hezbollah, se défendrait “par tous les moyens nécessaire”, et décliné les appels européens à un retour à la table des négociations. Alors que Moscou a condamné les frappes américaines, il a annoncé qu’il rencontrerait le président russe Vladimir Poutine lundi.  Outre Fordo, M. Trump a fait état de deux autres cibles dans le centre de l’Iran: Natanz, le plus connu des sites d’enrichissement, et un site de conversion d’uranium près de d’Ispahan. Le programme nucléaire iranien est “dévasté”, a dit le ministre de la Défense américain, Pete Hegseth, précisant que les frappes ne visaient pas “un changement de régime”.Sept bombardiers furtifs B-2 ont mené ces raids, contre lesquels, a-t-il dit, la défense aérienne iranienne n’a pas réagi. “Aucune hausse des niveaux de radiation n’a été signalée”, a indiqué l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui a annoncé une “réunion d’urgence” lundi.Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres s’est inquiété d’une “dangereuse escalade”. Les pays arabes ont fermement condamné les frappes américaines, s’inquiétant de leurs retombées régionales.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a félicité M. Trump pour avoir imprimé un “tournant historique” pouvant “aider à conduire le Moyen-Orient” vers la paix. Jusqu’à présent, les Etats-Unis s’étaient limités à une aide défensive à Israël mais, selon les experts, eux seuls avaient la capacité de détruire les sites iraniens profondément enfouis, comme Fordo. – Rapatriements en France -Donald Trump avait affirmé que l’Iran était “à quelques semaines, voire quelques mois” de l’arme atomique.Les raids américains “n’arrêteront pas” le programme nucléaire, a réagi l’Organisation iranienne de l’énergie atomique.  Israël a lancé le 13 juin une offensive d’une ampleur sans précédent sur l’Iran avec pour objectif affiché d’empêcher le pays de se doter de la bombe atomique. Son armée a frappé des centaines de sites militaires ou liés au programme nucléaire iranien, décapité l’état-major général des forces armées et tué une dizaine de scientifiques du nucléaire.L’Iran, qui dément vouloir se doter de l’arme atomique et défend son droit à un programme nucléaire civil, riposte par des salves de drones et missiles balistiques, la plupart interceptés par les systèmes de défense israéliens.Côté iranien, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, selon un bilan officiel. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 25 morts, selon les autorités israéliennes.  La France a annoncé organiser des vols de Jordanie dimanche et lundi pour rapatrier d’Israël des ressortissants français. Les rebelles Houthis au Yémen, qui avaient menacé de représailles en cas d’intervention américaine directe se sont dit prêts “à cibler les navires et les bâtiments de guerre américains en mer Rouge”.  Israël, qui maintient l’ambiguïté sur sa possession de l’arme atomique, détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm. 

Deux morts, dont la mariée, tuée par balles, lors d’un mariage dans le Luberon

Deux personnes ont trouvé la mort dimanche au bout de la nuit dans une fête de mariage, dont la mariée, et trois ont été grièvement blessées, après que des hommes cagoulés et armés ont tiré sur le couple, à Goult, petit village du Luberon, dans le Vaucluse.Si aucune piste n’est pour l’instant privilégiée, l’hypothèse d’un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants est envisagée, précisait dimanche matin une source proche du dossier, alors qu’un dispositif de gendarmerie très important a été mobilisé sur l’enquête, pour traquer et interpeller les tireurs, toujours en fuite.”Je pense que c’était ciblé”, a confirmé le maire de la commune, Didier Perello, “en colère, révolté, sous le choc”, lors d’un point presse improvisé sur place, en fin de matinée: “Nous sommes à proximité de communes malheureusement connues pour ce genre de faits”, a ajouté l’élu, à la tête de la commune depuis 2001.Sous un soleil et une chaleur écrasants, le village de Goult était calme dimanche, presque endormi, quelques heures à peine après les faits, vers 04h30 du matin, au moment où le couple de mariés quittait la fête, organisée dans la salle des fêtes de la commune.Sur le départ, à bord d’une voiture, les mariés se sont retrouvés pris pour cibles par les tirs de plusieurs assaillants cagoulés et armés, arrivés de leur côté à bord d’un véhicule. Si la mariée est bien morte par balles, après avoir été touchée par les tirs, l’autre personne décédée, l’un des agresseurs, a été écrasée par la voiture des époux alors que ceux-ci tentaient de s’échapper.D’après une autre source proche du dossier, un enfant d’une dizaine d’années figurerait parmi les blessés graves, sans qu’il soit encore précisé comment ceux-ci ont été touchés, par les balles des tireurs ou lors de la manÅ“uvre du véhicule des mariés.Selon le maire de la commune, Didier Perello, la salle des fêtes avait été réservée par le couple depuis le mois de mars. La jeune femme est originaire d’Apt et le marié de Cavaillon, a-t-il précisé.Selon la gendarmerie Provence-Alpes-Côte d’Azur, 28 personnes au total ont été “impliquées” dans ce drame, soit le nombre de personnes encore présentes lors des faits dans la salle des fêtes, à Goult, petit village de quelque 1.000 habitants à peine.- Hélicoptère et équipes cynophiles -Dimanche en fin de matinée, plusieurs voitures de gendarmerie étaient visibles dans le village, barrant l’accès au lieu du drame. Les journalistes de l’AFP sur place ont également pu voir arriver un corbillard d’une entreprise de pompes funèbres.Habitant de la commune, à quelque 200 m de la salle des fêtes, Daniel, chauffeur routier de 55 ans, a expliqué à l’AFP avoir été “réveillé par du bruit vers 04h30 du matin”: “Puis, vers 06h00, j’ai entendu les bruits de deux hélicoptères survolant le village en rase-mottes. Ca va pas faire une bonne pub pour la commune”, s’inquiétait-il déjà.”J’ai entendu des bruits j’ai pensé que c’était des feux d’artifices”, a témoigné de son côté Tanguy, 29 ans, pizzaiolo de profession, toujours auprès de l’AFPTV.  Un très important dispositif a été mis en place pour retrouver les auteurs des tirs, a précisé la gendarmerie dimanche matin, soulignant notamment que l’enquête a été confiée à la section de recherche de Marseille.”Des recherches ont été faites pour vérifier si les personnes responsables pourraient encore être sur la commune”, a notamment précisé le maire de la commune.Un triple dispositif a été mobilisé sur ce dossier par la gendarmerie: un dispositif de commandement fort de 12 personnes, entre Goult et Avignon ; un dispositif de recherche mobilisant 65 personnes, dont un hélicoptère, l’antenne locale du GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) et deux équipes cynophiles de piste;  et enfin un dispositif judiciaire, avec 30 enquêteurs, dont trois techniciens en identification criminelle et des personnels de l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) de Pontoise en région parisienne.Patron du restaurant Le Goultois, Guillaume Molinas, 50 ans, craint en tous cas que ce fait divers fasse “parler du village en négatif”. “Le dernier gros fait divers dans le village, ça faisait 125 ans”, souligne cet habitant, “mais il n’y a que les anciens qui s’en souviennent”.

Deux morts, dont la mariée, tuée par balles, lors d’un mariage dans le Luberon

Deux personnes ont trouvé la mort dimanche au bout de la nuit dans une fête de mariage, dont la mariée, et trois ont été grièvement blessées, après que des hommes cagoulés et armés ont tiré sur le couple, à Goult, petit village du Luberon, dans le Vaucluse.Si aucune piste n’est pour l’instant privilégiée, l’hypothèse d’un règlement de comptes sur fond de trafic de stupéfiants est envisagée, précisait dimanche matin une source proche du dossier, alors qu’un dispositif de gendarmerie très important a été mobilisé sur l’enquête, pour traquer et interpeller les tireurs, toujours en fuite.”Je pense que c’était ciblé”, a confirmé le maire de la commune, Didier Perello, “en colère, révolté, sous le choc”, lors d’un point presse improvisé sur place, en fin de matinée: “Nous sommes à proximité de communes malheureusement connues pour ce genre de faits”, a ajouté l’élu, à la tête de la commune depuis 2001.Sous un soleil et une chaleur écrasants, le village de Goult était calme dimanche, presque endormi, quelques heures à peine après les faits, vers 04h30 du matin, au moment où le couple de mariés quittait la fête, organisée dans la salle des fêtes de la commune.Sur le départ, à bord d’une voiture, les mariés se sont retrouvés pris pour cibles par les tirs de plusieurs assaillants cagoulés et armés, arrivés de leur côté à bord d’un véhicule. Si la mariée est bien morte par balles, après avoir été touchée par les tirs, l’autre personne décédée, l’un des agresseurs, a été écrasée par la voiture des époux alors que ceux-ci tentaient de s’échapper.D’après une autre source proche du dossier, un enfant d’une dizaine d’années figurerait parmi les blessés graves, sans qu’il soit encore précisé comment ceux-ci ont été touchés, par les balles des tireurs ou lors de la manÅ“uvre du véhicule des mariés.Selon le maire de la commune, Didier Perello, la salle des fêtes avait été réservée par le couple depuis le mois de mars. La jeune femme est originaire d’Apt et le marié de Cavaillon, a-t-il précisé.Selon la gendarmerie Provence-Alpes-Côte d’Azur, 28 personnes au total ont été “impliquées” dans ce drame, soit le nombre de personnes encore présentes lors des faits dans la salle des fêtes, à Goult, petit village de quelque 1.000 habitants à peine.- Hélicoptère et équipes cynophiles -Dimanche en fin de matinée, plusieurs voitures de gendarmerie étaient visibles dans le village, barrant l’accès au lieu du drame. Les journalistes de l’AFP sur place ont également pu voir arriver un corbillard d’une entreprise de pompes funèbres.Habitant de la commune, à quelque 200 m de la salle des fêtes, Daniel, chauffeur routier de 55 ans, a expliqué à l’AFP avoir été “réveillé par du bruit vers 04h30 du matin”: “Puis, vers 06h00, j’ai entendu les bruits de deux hélicoptères survolant le village en rase-mottes. Ca va pas faire une bonne pub pour la commune”, s’inquiétait-il déjà.”J’ai entendu des bruits j’ai pensé que c’était des feux d’artifices”, a témoigné de son côté Tanguy, 29 ans, pizzaiolo de profession, toujours auprès de l’AFPTV.  Un très important dispositif a été mis en place pour retrouver les auteurs des tirs, a précisé la gendarmerie dimanche matin, soulignant notamment que l’enquête a été confiée à la section de recherche de Marseille.”Des recherches ont été faites pour vérifier si les personnes responsables pourraient encore être sur la commune”, a notamment précisé le maire de la commune.Un triple dispositif a été mobilisé sur ce dossier par la gendarmerie: un dispositif de commandement fort de 12 personnes, entre Goult et Avignon ; un dispositif de recherche mobilisant 65 personnes, dont un hélicoptère, l’antenne locale du GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) et deux équipes cynophiles de piste;  et enfin un dispositif judiciaire, avec 30 enquêteurs, dont trois techniciens en identification criminelle et des personnels de l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) de Pontoise en région parisienne.Patron du restaurant Le Goultois, Guillaume Molinas, 50 ans, craint en tous cas que ce fait divers fasse “parler du village en négatif”. “Le dernier gros fait divers dans le village, ça faisait 125 ans”, souligne cet habitant, “mais il n’y a que les anciens qui s’en souviennent”.

Bilan de la Fête de la musique: des piqûres et 300 gardes à vue

Plus d’une centaine de cas de piqûres ont été recensés sur tout le territoire, après des appels sur les réseaux sociaux à piquer les femmes lors de la Fête de la musique, et 305 personnes ont été placées en garde à vue pour différents délits, selon un bilan du ministère de l’Intérieur dimanche.Dans la nuit et à la suite de publications sur les réseaux sociaux visant à “attaquer et à piquer des femmes lors de la Fête de la musique”, 145 victimes de piqûres se sont manifestées auprès des services de police en métropole et en outre-mer, a précisé le ministère de l’Intérieur.La préfecture de police de Paris a relevé 21 cas sur sa zone en Ile-de-France, dont 13 à Paris. “Certaines victimes ont été prises en charge dans des hôpitaux afin de subir des analyses toxicologiques”, a ajouté le ministère.A Paris, trois enquêtes ont été ouvertes après qu’une adolescente de 15 ans, un jeune de 18 ans et une femme ont signalé avoir été victimes de piqûres dans trois lieux différents de la capitale, a indiqué le parquet. Tous les trois ont été pris de malaises.Douze personnes, soupçonnées d’être les auteurs de piqûres, ont été interpellées en France, selon le ministère. A Angoulême, par exemple, quatre personnes ont été interpellées. Elles auraient fait une cinquantaine de victimes, selon une source policière.Au-delà de ce phénomène des piqûres, 371 personnes ont été interpellées (326 en 2024) au cours de la soirée, dont 89 à Paris (103 en 2024), selon le bilan du ministère. Il y a eu 305 gardes à vue (22 en 2024), dont 81 à Paris (75 en 2024).Treize membres de forces de l’ordre ont été blessés (20 en 2024), 14 participants aux festivités ont été blessés grièvement et 1.477 légèrement.Selon un décompte des sapeurs-pompiers, il y a eu 51 feux de véhicules et 39 feux sur la voie publique.A Paris, le parquet recensait dimanche à midi “une centaine de gardes à vue” essentiellement pour “violences volontaires, notamment sur (personne dépositaire de l’autorité publique), vols, ports d’arme prohibé, dégradations volontaires, vente à la sauvette”.Le quartier des Halles, dans le centre, “a été particulièrement problématique” avec un “public hostile et deux tentatives de pillage de magasins (Nike et Sephora)”, a détaillé le parquet. Agressions sexuelles, coups de couteau et jets de projectiles sur les policiers ont rythmé la Fête de la musique, “marquée par une affluence inédite dans Paris avec une foule considérable principalement sur le secteur canal Saint-Martin et le centre de Paris”, a-t-on ajouté.Cinq personnes, âgées d’une vingtaine d’années et de 31 ans, ont été placées en garde à vue dimanche au petit matin pour avoir, avec un quad, trainé un policier sur une dizaine de mètres après un refus d’obtempérer dans le 1er arrondissement.Un mineur de 17 ans a été hospitalisé avec un pronostic vital engagé après avoir “été retrouvé assis, blessé au bas ventre à l’arme blanche sur la voie publique” dans le 19e arrondissement et un sans-abri de 50 ans a été retrouvé mort sur le parvis du centre Pompidou, samedi vers 22h, “des seringues usagées (…) à proximité”.

Bilan de la Fête de la musique: des piqûres et 300 gardes à vue

Plus d’une centaine de cas de piqûres ont été recensés sur tout le territoire, après des appels sur les réseaux sociaux à piquer les femmes lors de la Fête de la musique, et 305 personnes ont été placées en garde à vue pour différents délits, selon un bilan du ministère de l’Intérieur dimanche.Dans la nuit et à la suite de publications sur les réseaux sociaux visant à “attaquer et à piquer des femmes lors de la Fête de la musique”, 145 victimes de piqûres se sont manifestées auprès des services de police en métropole et en outre-mer, a précisé le ministère de l’Intérieur.La préfecture de police de Paris a relevé 21 cas sur sa zone en Ile-de-France, dont 13 à Paris. “Certaines victimes ont été prises en charge dans des hôpitaux afin de subir des analyses toxicologiques”, a ajouté le ministère.A Paris, trois enquêtes ont été ouvertes après qu’une adolescente de 15 ans, un jeune de 18 ans et une femme ont signalé avoir été victimes de piqûres dans trois lieux différents de la capitale, a indiqué le parquet. Tous les trois ont été pris de malaises.Douze personnes, soupçonnées d’être les auteurs de piqûres, ont été interpellées en France, selon le ministère. A Angoulême, par exemple, quatre personnes ont été interpellées. Elles auraient fait une cinquantaine de victimes, selon une source policière.Au-delà de ce phénomène des piqûres, 371 personnes ont été interpellées (326 en 2024) au cours de la soirée, dont 89 à Paris (103 en 2024), selon le bilan du ministère. Il y a eu 305 gardes à vue (22 en 2024), dont 81 à Paris (75 en 2024).Treize membres de forces de l’ordre ont été blessés (20 en 2024), 14 participants aux festivités ont été blessés grièvement et 1.477 légèrement.Selon un décompte des sapeurs-pompiers, il y a eu 51 feux de véhicules et 39 feux sur la voie publique.A Paris, le parquet recensait dimanche à midi “une centaine de gardes à vue” essentiellement pour “violences volontaires, notamment sur (personne dépositaire de l’autorité publique), vols, ports d’arme prohibé, dégradations volontaires, vente à la sauvette”.Le quartier des Halles, dans le centre, “a été particulièrement problématique” avec un “public hostile et deux tentatives de pillage de magasins (Nike et Sephora)”, a détaillé le parquet. Agressions sexuelles, coups de couteau et jets de projectiles sur les policiers ont rythmé la Fête de la musique, “marquée par une affluence inédite dans Paris avec une foule considérable principalement sur le secteur canal Saint-Martin et le centre de Paris”, a-t-on ajouté.Cinq personnes, âgées d’une vingtaine d’années et de 31 ans, ont été placées en garde à vue dimanche au petit matin pour avoir, avec un quad, trainé un policier sur une dizaine de mètres après un refus d’obtempérer dans le 1er arrondissement.Un mineur de 17 ans a été hospitalisé avec un pronostic vital engagé après avoir “été retrouvé assis, blessé au bas ventre à l’arme blanche sur la voie publique” dans le 19e arrondissement et un sans-abri de 50 ans a été retrouvé mort sur le parvis du centre Pompidou, samedi vers 22h, “des seringues usagées (…) à proximité”.